•  

    Les barres céréalières sont composées d'association de céréales comme l'avoine, le blé, le mais, le riz etc.. de sucres, de fruits secs, de fruits lyophilisés (fraises, framboises, myrtilles, figues, noix de coco...) et / ou de chocolat.

    Elles se sont d'abord distinguées par un apport énergétique particulièrement élevé et des apports en minéraux et vitamines adéquats car elles visaient les sportifs et les adolescents.

    Depuis peu on voit leur formule changer du fait qu'elles sont recherchées par tout un chacun. Elles sont actuellement considérées par les consommateurs comme un encas pratique.

    D'un point de vue marketing on aborde le sujet en distinguant 2 catégories: d'une part les barres céréalières et d'autre part les barres chocolatées.

    Nous nous en tiendrons au marché des barres céréalières qui cela dit est très mouvant. On voit apparaître... et disparaître les produits au fil des mois.

    Conseiller les "bonnes barres" pour les personnes diabétiques exige un bon étiquetage nutritionnel.

    Or celui-ci fait souvent défaut soit il est totalement absent soit il est incomplet. La quantité de saccharose (sucre ordinaire) ainsi que celle des autres sucres simples n'est que rarement indiquée. De plus l'étiquette révèle une teneur en graisses trop importante pour un bon nombre de produits.

    Parmi les produits correctement étiquetés nous ne pouvons en retenir que quelques uns. En effet pour les barres céréalières comme pour les biscuits, nos critères nutritionnels sont un maximum de 17g de graisses ou lipides pour 100g de produit, un taux de sucres simples (saccharose ou sucre ordinaire, sucres de fruits, lactose, fructose et sirop de glucose/fructose) nécessairement inférieur (ou =) à la moitié des glucides totaux pour 100g. Plus la teneur en fibres est importante plus le produit est intéressant. Les barres céréalières sont +/- enrichies en certaines vitamines et certains minéraux.

     

    Elles sont emballées individuellement et leur poids varie de 20 à 35g pièce.

    L'avis de la diététicienne

    De toutes les barres céréalières , nous retiendrons les barres (d'un poids moyen de 25g) qui répondent à nos critères et qui très souvent sont peu grasses (voir tableau). La difficulté de sélection réside dans leur teneur en sucres simples.

    Dans le cadre d'une alimentation équilibrée

    nous conseillons de ne pas dépasser 1 barre par jour soit en dessert soit en collation accompagnée d'un verre de lait ou yaourt en sachant que les barres céréalières sont plus hyperglycémiantes ( = font augmenter votre glycémie) que les fruits.

    N'hésitez pas à vous contrôler pour vérifier l'effet de ces barres sur votre glycémie. Dans le cadre de la pratique d'un sport les barres peuvent également être consommées seules.

     

    Si la maîtrise de votre équilibre glycémique pose problème, parlez-en avec votre diététicien(ne).

    Les barres retenues sont classées par ordre croissant de leur apport en calories.

    Le conseil Diététique de l'ABD 01/01/2005

    http://www.diabete-abd.be/les%20barres%20cereales.htm

    http://www.diabete-abd.be/tableau%20barres%20cereales.htm

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  • Le chocolat trouve sa place dans notre alimentation comme un produit de plaisir et d'émotion. Cependant c'est une source de calories très importante. II contient également du fer, du potassium, du magnésium, du phosphore, du sélénium, du calcium, du zinc, du cuivre, du fluor, des vitamines B3, B5, B6, E, des antioxydants (1) tels que des composés phénoliques(2).

    Le chocolat est un mélange de sucre, de pâte de cacao, de beurre de cacao en proportions plus ou moins importantes selon le type de chocolat. On y ajoute de la poudre de lait, de la vanille, des arômes, des céréales, des fruits secs, ... selon la demande et les goûts.

     

    La DIR Européenne 2000/36/CE autorise les fabricants de chocolat à substituer au beurre de cacao un maximum de 5% de graisses végétales. Les chocolats de qualité ne contiennent que du beurre de cacao.

    En moyenne  

    le chocolat contient +/- 60% de glucides,

    +/- 35% de lipides

    et +/-5% de protéines.

      Le chocolat noir ou fondant

     

    est un mélange contenant une grande proportion de cacao.

    Il est composé de pâte de cacao et/ou de sucre, de beurre de cacao.

     

    Actuellement le marché présente de plus en plus de chocolat noir à teneur élevée en cacao (70%,80% et plus).

    Si la quantité de glucides diminue (par ex. 32% ) la quantité de lipides augmente (par ex. 37%) et la quantité de calories totales ne diminue pas.

     

    Le chocolat au lait

     

    est un mélange de sucre, de pâte de cacao, de poudre de lait, et de beurre de cacao.

    Le chocolat blanc

     

    est un mélange de sucre, de beurre de cacao, et de poudre de lait. Rappelons que le premier ingrédient est celui qui est présent en plus grande quantité dans la composition du produit. Un chocolat amer, comme un fondant ordinaire, n'est pas nécessairement moins sucré si le sucre est cité en première position dans la liste des ingrédients.

    En moyenne,

    - un chocolat noir contient 480 kcal/100 g de produit dont 53g de glucides et 28g de lipides.

    - un chocolat au lait contient 515 kcal/100 g de produit dont 54 g de glucides et 30 g de lipides

    - un chocolat blanc contient 540 kcal/100 g de produit dont 60 g de glucides et 30 g de lipides

    Le chocolat est par excellence un objet de plaisir et de gourmandise.

    Peut-il, à tort ou à raison, faire partie du menu des patients diabétiques ?

    Il existe des chocolats qualifiés de "régimes" sans sucre ajouté, adouci au fructose, aux polyols, aux édulcorants acaloriques. Ils peuvent aussi contenir du polydextrose(3), de l'inuline(4), ingrédients qui donnent de la masse.

    Les plus représentés sur le marché sont les chocolats au fructose et les chocolats aux polyols.

    Voir le tableau 1:  Les chocolat au fructose

    LES CHOCOLATS AU FRUCTOSE

    Rappelons que le fructose apporte autant de calories que le saccharose

    (4 kcal/g). Son pouvoir sucrant est supérieur à celui du saccharose, ce qui explique son utilisation dans les chocolats mais en plus petites quantités. Les chocolats au fructose ne sont pas toujours dénommés "chocolat" mais "fantaisie au cacao" malgré une présentation identique.

    Cependant, ces produits sont en majorité plus riches en matières grasses et ils ont donc une valeur calorique plus élevée (voir tableau 1).

     

    En règle générale, les chocolats au fructose sont tout aussi caloriques voire même plus caloriques que les chocolats noirs ordinaires.

     

    LES CHOCOLATS AU MALTITOL / À L' ASPARTAME ET/OU ACÉSULFAME  

     K:

    Rappelons que le maltitol (polyol) apporte 2.4 kcal/g. Il apporte moins de calories que le saccharose.

     

    Cependant, les chocolats au maltitol sont plus riches en matières grasses (voir tableau 2).

    Le chocolat noir aux édulcorants intenses (aspartame et acésulfame

    K) est un peu moins riche en calories que le chocolat ordinaire.

    En règle générale, les produits de chocolats au maltitol sont pour la plupart tout aussi caloriques que le chocolat noir ordinaire.

    Voir le tableau 2: Les chocolats aux POLYOLS

    LES PÂTES À TARTINER

    Elles sont issues d'un mélange de sucre, de pâte de chocolat, de poudre de cacao et de matière grasse.

     

    II est à noter qu'une pâte à tartiner au "chocolat blanc" ne contient aucun produit de chocolat. Elle est à base de sucre, d'huile végétale ou d'huile de beurre(5), de poudre de lait, de lactose.

     

    On trouve des pâtes à tartiner au fructose ou au maltitol.

    En règle générale, elles sont aussi riches en calories et en graisses que les pâtes à tartiner ordinaires et même parfois plus (tableau 3).

    Voir le tableau 3: Les pâtes à tartiner

     

    LES POUDRES DE CACAO

    On appelle cacao en poudre, le tourteau (6) de cacao transformé en poudre fine par procédé mécanique. II existe plus de produits qui sont des poudres de cacao instantanées ( saccharose plus du cacao maigre ou cacao dégraissé ). Ils sont riches en glucides et pauvres en graisses.

    On utilise le vrai cacao dans les préparations chaudes, les poudres instantanées s'utilisent aussi bien à froid qu'à chaud, on distingue :

    • Le cacao pur

    • Les poudres au cacao instantanées

    • Le cacao édulcoré

    • Les poudres chocolatées qui contiennent divers ingrédients comme du lait en poudre, du malt ( orge germé), des farines, du miel ... ...

     

    Préférez les poudres de cacao noir sans sucre ajouté et édulcorez-les par vos soins.

    L'AVIS DE LA DIÉTÉTICIENNE

     

    Lisez bien les étiquettes des produits de chocolat. Vous trouverez, le plus souvent, des valeurs caloriques, des compositions en glucides et des compositions en lipides.

     

    Choisissez les en fonction de ces arguments à l'aide des tableaux ci-joints et en fonction de leur conditionnement en petites portions (ex : mignonnettes, matinettes... ).La tentation sera moins forte.

     

    Les chocolats au fructose ou au maltitol ne sont pas forcément les moins riches en graisse et les moins caloriques. De plus, ils sont généralement plus onéreux.

     

    Les produits de chocolat ne peuvent pas servir à resucrer une hypoglycémie (voir notre prochain article qui traitera du resucrage).

     

    Si vous êtes diabétiques de type 1 en équilibre de poids, sachez qu'un morceau de chocolat noir ou fondant, de temps en temps, n'est pas contre indiqué.

    Voir le tableau 4: Les poudres de cacao

    Choisissez le avec une teneur riche en cacao.

     

    Son index glycémique est plus bas, IG=22

    pour  Rechercher l'index glycémique d'un aliment  

     

    et par conséquent, son effet sur la glycémie est atténué.

     

    L'index glycémique des chocolats au lait, des chocolats au maltitol varie de 34 à 45, des chocolats blancs de 44 à 60.

     

    (International table of glycemic, K.Foster-Powel,S.HA Holt,and J.C BrandMiller2002)

     

    Si vous êtes diabétique de type 2 et donc bien souvent en excès pondéral, sachez que le chocolat, quel qu'il soit, reste un aliment avec un apport calorique très élevé, situé entre 400 kcal/100 g et 580 kcal/100 g.

    IL DOIT RESTER

    UN ALIMENT EXCEPTIONNEL LORS DE RARES ECARTS.

     

    1-antioxydants:

     

    composés naturels protégeant les parois des cellules de l'agressivité de l'oxygène et dérivés

     

    2- composés phénoliques :

     

    ce sont des substances naturelles principalement présentes dans les végétaux qui bien souvent donnent de la couleur comme par exemple le rouge à la fraise, à l'orange, au melon et le violet aux myrtilles,aux aubergines, au vin.

     

    3- polydextrose ou E1200 :

     

    c'est un additif qui donne de la masse, quasiment non assimilé, sans goût sucré, 1 kcal/g, qui n'influence pas la glycémie

     

    4- l' inuline:

     

    ingrédient extrait de la racine de chicorée, non sucrée, peu assimilée, de faible valeur énergétique :1 kcal/g, pas d'effet sur la glycémie. C'est une fibre favorable à une bonne flore colique.

     

    5- huile de beurre:

     

    c'est un ingrédient composé exclusivement de graisse laitière qui est aussi appelé MGLA ou matière grasse laitière anhydre, c'est 100% de graisse. Un beurre contient 80 % de graisse.

     

    6- tourteaux:

     

    gros grains de fèves de cacao obtenus par procédé mécanique.

     

    *les chiffres sont exprimés en g/100 g de produits

    *les listes ne sont pas exhaustives

    *np :non précisé

     http://www.diabete-abd.be/le_chocolat.htm
    http://www.diabete-abd.be/pdf%20revue%201107/le%20chocolat%201-1107.pdf

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  • Diabète sucré

    [?] Qu'est-ce que c'est ?

    Le diabète sucré est une affection caractérisée par l'augmentation du taux de sucre dans le sang (i.e. la glycémie) lié à un mauvais fonctionnement de l'insuline ou à une absence d'insuline. L'insuline est une hormone qui fait baisser la glycémie. Pour comprendre le diabète, quelques notions de physiologie sont nécessaires.

    Quelques notions de physiologie : l'insuline et la régulation de la glycémie

    Le glucose est le nutriment essentiel des cellules. A tout instant, il est consommé par les différents tissus pour assurer le maintien de la température du corps, réagir à l'activité physique ou nourrir la cellule cérébrale...
    Le taux de sucre dans le sang est remarquablement fixe chez l'individu normal ; il fluctue entre 0,7 et 1,10 g/l à jeun. Cet équilibre est essentiellement sous la dépendance de l'insuline.
    L'insuline est sécrétée par des cellules du pancréas endocrine, à savoir les cellules ß (bêta) des îlots de Langerhans. Elle régule le taux de glucose dans le sang.

    D'où vient le glucose sanguin ?

    Il existe deux sources de glucose sanguin : le glucose endogène et le glucose exogène. Le glucose endogène provient :

    • Des glucides de réserve, stockés sous forme de glycogène dans le foie et les muscles ;
    • Des triglycérides stockés dans le tissu adipeux sous forme de graisse.
    Le glucose exogène. Il correspond à tous les glucides absorbés lors de l'alimentation. La massivité et la soudaineté de ces apports provoqueraient une élévation brutale de la glycémie si l'organisme n'était pas capable de stocker rapidement, sous forme de réserve, ces glucides alimentaires dans le foie, puis dans la graisse et les muscles. Ce stockage se fait dans l'heure qui suit le repas.

    Le foie est la plaque tournante du métabolisme glucidique et le carrefour des flux de glucose endogène et exogène. Quant à l’insuline, elle régule ces flux de glucose.

    Le pancréas sécrète l'insuline de façon très particulière :

    • Une sécrétion basique, faible et continue, sert à moduler la production de glucose par le foie pendant toute la période de jeun et en dehors des repas ;
    • Une sécrétion stimulée après les repas permet le stockage rapide et massif du glucose exogène.
    Régulation de la sécrétion pancréatique

    La sécrétion pancréatique d'insuline obéit à plusieurs règles et est constamment contrôlée. Toute augmentation de la glycémie entraîne une augmentation de la production d'insuline et donc une diminution de la libération du glucose hépatique. A l'inverse, toute diminution de la glycémie entraîne une diminution de la production d'insuline et donc une augmentation de la libération du glucose hépatique.

    Par ailleurs, des facteurs centraux et digestifs interviennent également dans le contrôle de la sécrétion d’insuline. Par l'intermédiaire du système nerveux central et des hormones digestives, l'alimentation provoque une production anticipatoire d'insuline. Cette dernière empêche la survenue d'une trop forte hyperglycémie postprandiale. On parle alors de l’effet "anti-hyperglycémiant" de l'insuline puisque l'augmentation de la sécrétion ne sert pas à corriger l'hyperglycémie induite par le repas mais à prévenir l'ascension glycémique qui pourrait découler de cette prise alimentaire.

    Mode d'action de l'insuline

    L'insuline exerce son effet au niveau des cellules-cibles hépatiques, musculaires et adipeuses au cours de deux phases successives.

    Tout d'abord, l'insuline se lie à des récepteurs membranaires spécifiques, les glycoprotéines, présents à la surface de la membrane cellulaire. Ceux-ci " reconnaissent " l’insuline , la fixent et créent un complexe insulino-récepteur. Se produisent alors des réactions biochimiques successives. Elles permettent l'action intra-cellulaire de l'insuline à partir de cette fixation membranaire.

    L'intégrité fonctionnelle de ces étapes membranaire et intra-cellulaire est indispensable au maintien d'une glycémie stable. L'effet périphérique de l'insuline dépend du nombre et de l'affinité des récepteurs de l'insuline qui sont influencés par de nombreux facteurs, en particulier le poids. Toute obésité entraîne une diminution du nombre des récepteurs et de l'action périphérique de l'insuline. Ce phénomène est appelé " état d’insulinorésistance ".

    Les origines du diabète

    Il existe deux types de diabète :

    • Les diabètes secondaires ;
    • Le diabète dit "essentiel" qui se divise en :
      - Diabète insulinodépendant (DID) ou de type 1 ;
      - Diabète non insulinodépendant (DNID) ou de type 2
    • Les diabètes secondaires

    Les causes sont multiples :

    • Les causes pancréatiques : pancréatectomie, pancréatite chronique, cancer du pancréas, hémochromatose...
    • Les causes endocriniennes : hypersécrétion d'une hormone hyperglycémiante (acromégalie, syndrome de Cushing, phéochromocytomes...) ou inhibition de l'insulinosécrétion (syndrome de Conn avec hypokaliémie) ;
    • Les causes iatrogènes : corticoïdes, oestrogènes, diurétiques hypokaliémiants...
    • Les syndromes génétiques : trisomie 21, Turner, Klinefelter...
    • Les diabètes nutritionnels de 3ème type observés dans certains pays du tiers-monde.
    Le diabète essentiel : voir le chapitre correspondant

    [?] Examens et analyses complémentaires

    La glycémie est généralement dosée à partir de sang veineux prélevé chez un sujet à jeun depuis au moins 8 heures. La glycémie postprandiale est pour sa part dosée 2 heures après un repas normal.

    L'hyperglycémie provoquée par voie orale (HGPO) mesure la glycémie toutes les 30 minutes, pendant 3 à 5 heures, après absorption de 75 g de glucose. Il est nécessaire d'avoir un régime normalement glucidique dans les deux ou trois jours avant l'examen. Cette épreuve biologique n’est guère utilisée, hormis pour la grossesse.

    L'hémoglobine glyquée, ou glycosylée, HbA1C, est une partie de l'hémoglobine normale qui fixe de façon presque irréversible le glucose sanguin en fonction de pics d'hyperglycémie. Elle reflète donc l'équilibre glycémique des deux à trois mois précédents. Le taux moyen est de 5,4%. Il doit rester inférieur à 7% chez un diabétique traité.

    Le dosage radio-immunologique de l'insuline plasmatique ou du peptide C circulant est possible. Le peptide C est le constituant initial de la pro-insuline et est sécrété en même temps, et dans la même quantité, que l'insuline. Il permet une appréciation de la sécrétion d'insuline chez un diabétique traité par insuline injectable.

    Le médecin parle de diabète lorsque la glycémie à jeun est supérieure ou égale à 1,26 g/l (7 mmol/l) ou lorsque la glycémie est supérieure à 2g/l (11 mmol/l) quel que soit le moment de la journée


    Complications du diabète

    a) Métaboliques

    Le coma acido-cétosique avec hyperglycémie apparaît en cas de déficit sévère en insuline. Il complique le diabète de type 1nsulinodépendant le plus souvent. L'acidocétose peut révéler le diabète ou survenir à l'occasion d'une erreur thérapeutique ou d'une complication intercurrente. La polyurie et la polydipsie sont majorées; des nausées, des vomissements et des douleurs abdominales peuvent égarer le diagnostic. La déshydratation est constante. Il y a évolution vers des troubles de la conscience et vers le coma. Le diagnostic de certitude se fait d’après les urines (glycosurie, acétonurie), celui de gravité s’établit grâce au dosage de la glycémie. Le traitement fait appel à la réhydratation, l'alcalinisation et l'insulinothérapie intraveineuse continue. Le plus souvent, le pronostic est bon.

    Le coma hyperosmolaire concerne surtout le sujet âgé, le plus souvent diabétique de type non insulinodépendant. A l'occasion d'un déficit hydrique, des troubles de la conscience s'installent alors qu’apparaît une importante déshydratation. Le diagnostic repose sur l'hyperosmolarité sanguine avec hyperglycémie supérieure à 6 g/l et natrémie (taux de sodium) supérieure à 150 mmol/l sans cétose. Le traitement repose sur la réhydratation et l'insulinothérapie. La mortalité est malheureusement élevée, de l'ordre de 50%.

    L'acidose lactique est souvent consécutive à une erreur thérapeutique: par exemple lors d’une prescription de biguanides à un diabétique présentant une contre-indication (insuffisance rénale, insuffisance hépatique, insuffisance cardio-respiratoire...). Les troubles de la conscience et l'anurie dominent le tableau. Le diagnostic repose sur l'acidose métabolique avec trou anionique, l'absence de cétose et l’hyperglycémie modérée. Le traitement se fonde sur l'alcalinisation et la réhydratation en milieu spécialisé. Cependant, la mortalité reste de 60%.

    L'hypoglycémie est une complication fréquente. Ses symptômes doivent être connus :

    • Pâleur, transpiration, tachycardie ;
    • Fatigabilité, troubles de l'humeur, diplopie (le sujet " voit double ") ;
    • Convulsion, agitation psychomotrice, signes évoquant une ivresse alcoolique aiguë ;
    • Coma.
    Les causes d'hypoglycémies sont multiples. Dans le DID, il s'agit d'une inadéquation entre le régime alimentaire, l'activité physique et la dose d'insuline. Dans le DNID, il peut s'agir d'interactions médicamenteuses avec un sulfamide hypoglycémiant (sulfamide anti-bactérien, antivitamine K, aspirine, certains AINS) ou de tares viscérales surajoutées (insuffisance rénale).

    Le traitement de l'hypoglycémie repose sur l'administration de sucre sous plusieurs formes :

    • Boissons sucrées, morceaux de sucre si le patient est conscient ;
    • Perfusion intraveineuse de glucosé à 30% si le patient est inconscient ;
    • Injection IM de glucagon, sauf en cas de traitement par sulfamide.

    b) Les complications dégénératives : microangiopathies et macroangiopathies

    L'atteinte des gros vaisseaux (la macroangiopathie) :

    Le diabète fait partie des facteurs de risque vasculaire et multiplie par deux ou trois le risque d'accidents cardiovasculaires. Ceux-ci causent de 75% des décès chez le diabétique : angine de poitrine, infarctus du myocarde, artériopathie des membres inférieurs, accidents vasculaires cérébraux. Les autres facteurs de risque doivent être pris en compte dans le traitement : obésité, hypertension artérielle, dyslipidémie (hypercholestérolémie), tabagisme...

    L'atteinte des petits vaisseaux (la microangiopathie) : L'atteinte des vaisseaux de petit calibre et des capillaires est relativement spécifique au diabète. La sévérité et la durée de l'hyperglycémie jouent un rôle de même que l'hypertension artérielle et le tabagisme.

    La rétinopathie diabétique est l'une des principales complications du diabète. Le diabète est en effet la première cause de cécité dans le monde occidental. La moitié des diabétiques présentent une maladie de la rétine après 15 ans d'évolution. En terme de gravité, les médecins distinguent plusieurs stades depuis la rétinopathie plane "non proliférante" jusqu'à la rétinopathie proliférante qui ne survient heureusement que chez 10% des diabétiques. La rétinopathie non proliférante se manifeste par une baisse de l'acuité visuelle. La rétinopathie proliférante est caractérisée par la prolifération de néovaisseaux fragiles qui provoquent des troubles sévères : hémorragie rétinienne, décollement de rétine, glaucome vasculaire.

    Le traitement comprend deux volets :

    • L'équilibration optimale du diabète retarde la survenue et l'aggravation de la rétinopathie au stade non prolifératif et peut améliorer l'oedème maculaire; c'est dire l'importance de la surveillance et de l'équilibration du diabète ;
    • Le traitement ophtalmologique par photocoagulation au laser vise à supprimer les zones ischémiées.
    Une consultation ophtalmologique est nécessaire tous les ans pour le patient diabétique. L'angiofluorographie (angiographie à la fluorescéine) fait partie de la surveillance régulière car cet examen précise les lésions, les troubles de la perfusion, leur évolution et les indications thérapeutiques. Il s'agit d'injecter dans une veine du bras de la fluorescéine et de regarder au fond d'oeil à travers des filtres spéciaux ce qui se passe. En cas de lésion des vaisseaux, le colorant exsude à travers les parois et des images très précises sont ainsi obtenues.

    La néphropathie diabétique est la complication rénale du diabète. Elle est définie par une protéinurie, une tendance à l'hypertension artérielle et une détérioration progressive de la fonction rénale. L'insuffisance rénale chronique atteint à long terme la moitié des diabétiques (DID).

    La néphropathie diabétique débutante est le stade primordial vers lequel toute l'attention se tourne actuellement. Elle est définie par une microalbuminurie (0,03 à 0,3 g/jour d'albumine urinaire). Cette microalbuminurie est un indice prédictif d'évolution vers la néphropathie diabétique patente chez les DID et de complications cardiovasculaires chez les DNID. La microalbuminurie permet de définir une population à risque sur laquelle tous les effets thérapeutiques doivent se porter. Le traitement insulinique optimisé a des effets bénéfiques probables. Le traitement antihypertenseur précoce diminue l'excrétion urinaire d'albumine et retarde l'évolution vers l'insuffisance rénale.

    c) La neuropathie diabétique

    Elle a des expressions très diverses :

    • La neuropathie périphérique touche les membres inférieurs ; elle est à prédominance sensitive : le patient présente des troubles de la sensibilité à la chaleur et à la douleur ; il perçoit mal les vibrations du diapason. Les réflexes ostéo-tendineux (ROT) sont diminués ou abolis. Ces troubles sensitifs prédisposent à l'ostéoarthropathie et au mal perforant plantaire ;
    • La mononeuropathie s'exprime par l'atteinte d'un seul nerf : diplopie par atteinte d'un nerf moteur oculaire, paralysie faciale périphérique...
    • L'atteinte du système nerveux végétatif se traduit par des troubles digestifs (gastroparésie, diarrhée), urinaires (troubles de la vidange vésicale, impuissance, éjaculation rétrograde), vasculaires (hypotension orthostatique) et par la disparition des symptômes d'origine adrénergique des hypoglycémies (pâleur, sueurs, tachycardie...).
    Sa prévention passe par un bon équilibre de la glycémie.

    Le traitement fait appel :

    • Aux antidépresseurs et à la carbamazépine pour les douleurs ;
    • A la kinésithérapie en cas d'atteinte motrice ;
    • Aux antidiarrhéiques et prokinétiques dans les troubles digestifs...
    d) les infections

    Le diabète mal équilibré favorise les infections bactériennes et mycosiques qui elles-mêmes déséquilibrent le diabète. Sont particulièrement fréquentes : les infections urinaires et les infections cutanées à staphylocoques ou à champignons (mycoses).

    e) le pied du diabétique

    Il est caractérisé par la surinfection de plaies négligées, des troubles circulatoires et des maux perforants.

    Les causes sont intriquées : ischémie, neuropathie périphérique (perte de sensibilité), neuropathie végétative (troubles circulatoires locaux favorisant l'ostéoarthropathie). L'infection est un facteur aggravant des lésions ischémiques et neuropathiques. La prévention est primordiale : hygiène des pieds, chaussures non traumatisantes, soins de pédicure remboursés par la Sécurité Sociale pour les diabétiques (ablation de callosités et coupe non traumatique des ongles).

    Dr Lyonel Rossant, Dr Jacqueline Rossant-Lumbroso

    http://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/sa_1289_diabete_sucrechar.htm
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  • Vomissements, fièvre, maladies...


    Des nausées ou des vomissements, de la fièvre en relation avec une infection, ou une maladie n'entraînant pas de fièvre, peuvent conduire le diabétique à une situation critique : hypoglycémie ou décompensation.


    Que faire en cas de nausées ou vomissements ?

    Les nausées et vomissements posent deux problèmes :

    • d'une part, celui de la signification des vomissements : est-ce que les vomissements sont dus à une décompensation du diabète, ou est-ce que les vomissements sont dus à une autre cause (indigestion ou maladie de l'estomac par exemple) ?

    • d'autre part, le problème des conséquences des vomissements sur l'équilibre du diabète, puisque l'on ne peut plus manger normalement.


    Schématiquement, deux situations peuvent se présenter :

    • Si la glycémie est élevée, avec glycosurie et acétonurie franche, il s'agit d'un début de décompensation du diabète.

    Dans ce cas, que le diabète soit insulinodépendant ou non, vous n'arriverez pas seul à redresser la situation car il faut des perfusions pour corriger la déshydratation et apporter le sucre et l'insuline nécessaires pour réorienter le fonctionnement du corps vers une utilisation du sucre au lieu des graisses de réserve. Une hospitalisation est donc nécessaire sans tarder.

    Vomissements + hyperglycémie + acétonurie

    => Hospitalisation sans
     tarder


    • Si la glycémie est normale ou presque, sans acétone ou avec des traces d'acétone dans les urines, les vomissements ne sont pas dus à un début de décompensation du diabète, mais à une autre cause, et le problème est le risque d'hypoglycémies.

    Si le diabète est traité par des comprimés, on peut baisser le nombre de comprimés, voire les arrêter transitoirement en cas d'hypoglycémie confirmée, mais il faut savoir que les comprimés continuent d'agir un certain temps après leur arrêt. Autrement dit, en cas de vomissements avec hypoglycémies malgré l'arrêt des comprimés, une hospitalisation est nécessaire dans le but de mettre en place une perfusion de sérum glucosé pour éviter l'hypoglycémie et pour trouver et traiter la cause des vomissements.

    Si le diabète est traité par l'insuline, il faut diminuer les doses, mais il ne faut jamais arrêter les injections car l'organisme à besoin d'insuline même si on ne mange pas (schématiquement, environ la moitié de la dose d'insuline quotidienne est nécessaire au fonctionnement du corps, et l'autre moitié est nécessaire pour la prise en charge des repas). Si les choses ne s'arrangent pas rapidement, il faut consulter votre médecin pour trouver la cause des vomissements et la soigner. Dans certains cas, une hospitalisation peut être nécessaire dans le but de mettre en place une perfusion de sérum glucosé pour éviter l'hypoglycémie et pour trouver la cause des vomissements.

    Vomissements sans hyperglycémie ni acétonurie franche :

    => Ne jamais arrêter l'insuline, même si on ne mange pas, mais adapter les doses d'insuline selon les glycémies. Selon les cas, il peut être nécessaire de diminuer les doses, ou de les augmenter. Ce
     sont les glycémies qui commandent et non ce que l'on avale.

    => Consultation médicale indispensable si la situation ne s'arrange pas rapidement (car cause à
     traiter).

    Que faire en cas de fièvre ou de maladie ?

    Toutes les maladies, avec ou sans fièvre, peuvent être une cause de déséquilibre du diabète :
    • par leurs effets propres (insulinorésistance),
    • ou par les entraves qu'elles peuvent entraîner pour le traitement ou l'alimentation.

    Schématiquement, quatre situations peuvent se présenter :
    • soit la maladie est évidente et entraîne un déséquilibre du diabète,
    • soit la maladie n'est pas au premier plan, mais un déséquilibre inexpliqué du diabète la fait découvrir,
    • soit le déséquilibre du diabète aggrave l'évolution de la maladie, surtout des infections,
    • soit le traitement de la maladie peut majorer les besoins en insuline (cortisone par exemple).

    Dans toutes ces situations, il faut :
    • faire des glycémies au doigt plus souvent,
    • faire des contrôles urinaires (glycosurie et acétonurie) si la glycémie est élevée,
    • maintenir son alimentation, au besoin en avalant des glucides facilement digestibles : jus de fruits, compotes de pommes, confitures, glaces...
    • adapter les doses d'insuline selon ces contrôles (parfois réduire l'insuline, plus souvent l'augmenter, jamais l'arrêter),
    • consulter rapidement son médecin pour le diabète, mais aussi pour le diagnostic et le traitement de la maladie qui déséquilibre le diabète.


    Est-ce que les antibiotiques élèvent la glycémie ?

    Ce ne sont pas les antibiotiques qui influencent la glycémie, c'est l'infection contre laquelle les antibiotiques ont été prescrits. En cas de fièvre, ou de maladie, l'insuline sécrétée par le pancréas ou injectée sous la peau a moins d'effets, ce qui élève la glycémie (on parle d'insulinorésistance transitoire, le temps que l'infection ait été maîtrisée).

    Pour remédier à cela, si on est traité avec des injections, il suffit de majorer transitoirement les doses d'insuline. Ce sont en effet les glycémies qui commandent l'adaptation des doses, pas ce que l'on mange, et d'ailleurs même si on ne mange pas il n'est pas rare qu'il faille malgré tout augmenter les doses à un niveau supérieur à celui que l'on utilisait auparavant quand on n'était pas malade et que l'on mangeait.

    Si on est traité uniquement avec des comprimés, on pourrait être tenté d'augmenter le nombre de comprimés, mais cela ne donne pas des résultats très satisfaisants car en l'absence d'infection il faut un certain nombre de jours pour obtenir les effets d'une nouvelle dose, et plus encore en cas d'infection. D'autre part, une infection ne dure habituellement pas très longtemps, et lorsque l'infection est maîtrisée la dose de comprimés est excessive (hypoglycémie) et il faut aussi un certain nombre de jours pour obtenir l'effet d'une réduction de doses. Par contre, il est indispensable de surveiller la glycémie pour savoir si on doit utiliser transitoirement de l'insuline le temps que l'infection soit maîtrisée. Cette surveillance est importante car les glycémies très élevées gênent la guérison de l'infection.

    Quant au fait que certains antibiotiques ont un goût sucré, bien souvent il est dû à un édulcorant, et quand il est dû à la présence de sucre, la quantité présente est toujours très faible : au pire si le sachet ou la cuillère d'antibiotique était constituée uniquement de sucre (ce qui n'est pas le cas) cela ne correspondrait au volume que d'un morceau de sucre, c'est-à-dire 5 grammes, c'est-à-dire ce qui est contenu dans une tranche de pain d'un centimètre d'épaisseur.

    http://www.diabsurf.com/diabete/FAcetone.php


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  • La signification de l'acétone


    Il y a un «carburant normal» et un «carburant de secours»

    Pour nourrir ses cellules, l'organisme dispose essentiellement des sucres présents dans le sang et en réserve dans les muscles et le foie, et des lipides contenus dans les graisses de réserve :

    • Le sucre est utilisé sans produire de déchets, c'est le «carburant normal», mais il faut de l'insuline pour permettre son entrée dans les cellules. «L'insuline est une clef qui permet l'ouverture des portes des cellules pour le sucre».

    • Les graisses de réserve sont utilisées lorsque l'organisme ne peut pas utiliser le sucre en quantité suffisante. Ces graisses sont utilisées sans que l'insuline soit nécessaire pour permettre leur entrée dans les cellules, mais il y a production de déchets. Ce sont les corps cétoniques dont le représentant est l'acétone, qui comme le sucre, peut être évalué dans les urines (cétonurie) avec des bandelettes réactives qui fournissent des résultats semiquantitatifs : (0) (traces) (+) (++) (+++) (++++). On utilise le mot acétonurie pour désigner l'acétone dans les urines. Le mot cétonurie désigne l'ensemble des corps cétoniques présents dans les urines, mais en pratique ces deux termes sont équivalents.

    Il est également maintenant possible de mesurer «l'acétone dans le sang» ou plus exactement le ß-hydroxybutyrate qui est le représentant principal des corps cétoniques (lecteur Optium avec électrode MediSense Optium ß-Cétone).

    L'acétone - et non «la cétone» ;-) - est produite par le foie, et ne peut être utilisée que par certains organes comme le coeur et dans une moindre mesure par le cerveau. Les graisses de réserve sont donc un «carburant de secours» qui produit des déchets qui ont tendance à s'accumuler.

    D'autre part, cette production d'acétone s'accompagne de la production de déchets acides qui vont perturber le fonctionnement des cellules avec risque de coma.

    Sucre = carburant normal

    Graisses = carburant de secours
    produisant des déchets acides

    Acétone = témoin
    de l'utilisation des graisses


    Quatre situations sont possibles

    Comme le sucre est le carburant prioritairement utilisé s'il y a présence d'une quantité correspondante d'insuline, et que les graisses sont un carburant de secours, on peut distinguer quatre situations qui commanderont les parts respectives des sucres et des graisses utilisées par le corps :
    • assez d'insuline et assez de sucre (situation normale)
    • pas assez d'insuline (hyperglycémie)
    • trop d'insuline par rapport au sucre (hypoglycémie)
    • peu de sucre et peu d'insuline (jeûne prolongé)


    S'il y a assez d'insuline et assez de sucre

    Si l'insuline est en quantité suffisante pour permettre l'utilisation d'une quantité normale de sucre :
    • le sucre entre normalement dans les cellules et ne baisse pas excessivement dans le sang
    => glycémie normale, pas de sucre dans les urines,
    • l'organisme n'utilisera pas ses réserves de graisses
    => pas d'acétone dans les urines.

     


    S'il n'y a pas assez d'insuline

    Si l'insuline est en quantité insuffisante :
    • le sucre entre mal dans les cellules et le foie n'est pas freiné dans sa production de sucre
    => hyperglycémie, et sucre dans les urines si glycémie supérieure à 1,80 g/l,
    • l'organisme utilise ses graisses de réserve
    => acétone dans les urines selon le degré du manque en insuline : acétonurie = (0) ou (traces) ou (+) chez le diabétique non insulinodépendant ; acétonurie qui peut atteindre (+++) et (++++) chez le diabétique insulinodépendant qui entre en coma acidocétosique.

     

     
    S'il y a trop d'insuline

    S'il y a trop d'insuline :
    • le sucre entre dans les cellules et baisse de façon trop importante dans le sang
    => hypoglycémie, et pas de sucre dans les urines,
    • si l'hypoglycémie a été très prolongée, au point que le corps ait eu le temps d'utiliser d'utiliser les graisses, on peut trouver des traces d'acétone dans les urines
    => traces d'acétone dans les urines si hypoglycémie très prolongée.

     


    S'il y a peu de sucre et peu d'insuline

    S'il y a assez d'insuline pour la quantité de sucre présente dans le sang, mais que ces quantités de sucre et d'insuline sont peu importantes et dans des proportions correspondantes :
    • le sucre peut entrer normalement dans les cellules, ne baisse pas trop dans le sang, et n'est pas produit en quantité par le foie :
    => glycémie normale ou un peu basse, et pas de sucre dans les urines,
    • l'organisme, qui n'a pas assez de «carburant glucidique», utilise plus de graisses que d'habitude
    => présence d'un peu d'acétone dans les urines.

    Cette situation peut être observée chez les diabétiques, mais aussi chez les personnes qui ne sont pas diabétiques : en cas de jeûne pendant toute une journée, il est normal de trouver de l'acétone dans les urines le lendemain matin, car le corps a utilisé des graisses de réserve. Cette situation banale est appelée «cétose de jeûne».

     


    En résumé

    Pour savoir «ce qui se passe» le diabétique dispose de différents moyens (glycémie, glycosurie, acétonurie) qui ne fournissent pas les mêmes informations :

    • L'hyperglycémie est le témoin d'un manque d'insuline par rapport au sucre, et elle s'accompagne d'une glycosurie lorsque la glycémie est supérieure à 1,80 g/l (seuil rénal du glucose).

    • L'hypoglycémie est le témoin d'un excès d'insuline par rapport au sucre, et elle ne s'accompagne pas de glycosurie car la glycémie n'est pas supérieure au seuil rénal du glucose.

    • L'acétonurie est le témoin de l'utilisation des graisses de réserve de l'organisme :
    - soit parce que le sucre est abondant mais ne peut pas être utilisé correctement par suite d'un manque d'insuline (acétone en faible quantité chez le diabétique non insulinodépendant, acétone en grande quantité chez le diabétique insulinodépendant débutant un coma acidocétosique),
    - soit parce qu'il n'y a pas suffisamment de sucre disponible (hypoglycémie ou jeûne prolongés).

    Situation normale

    Glycémie : normale
    Glycosurie : nulle
    Acétonurie : nulle


    Diabète décompensé

    Glycémie : élevée
    Glycosurie : (+++)
    Acétonurie : (Tr) à (++++)


    Hypoglycémie

    Glycémie : normale ou basse
    Glycosurie : nulle
    Acétonurie : (0) ou (Tr)


    Cétose de jeûne

    Glycémie : normale ou basse
    Glycosurie : nulle
    Acétonurie : (Tr) ou (+)



    En pratique

    Quand rechercher la présence d'acétone ?

    L'information «présence ou non d'acétone» n'est utile que pour dépister si le diabète est en train de se décompenser, c'est-à-dire d'évoluer vers un coma par acidocétose.

    A priori, on pourrait donc penser qu'il n'est utile de rechercher la présence d'acétone que si la glycémie est très élevée, au-dessus de 4 g/l par exemple, mais l'expérience montre qu'il peut exister des comas par acidocétose à un niveau de glycémie moins élevé.

    En fait, plus que le niveau de la glycémie, c'est l'évolution de la glycémie qui est instructive pour savoir s'il faut rechercher la présence d'acétone :
    • Ainsi, si les glycémies avant repas sont habituellement entre 0,80 et 1,40 g/l, et que l'on constate un jour des chiffres inhabituels croissants (1,92 puis 2,43 puis 3,17 g/l par exemple) c'est qu'il y a quelque chose «qui ne va pas» et la recherche d'acétone est alors nécessaire.
    • Par contre, si une glycémie est constatée à 3 g/l et la suivante dans la journée est normale ou presque, cela ne rend pas nécessaire la recherche d'acétone s'il n'existe pas de symptômes évoquant un début de décompensation ou des circonstances connues pour favoriser une décompensation.

    Il existe en effet :
    • des symptômes pouvant être en relation avec un début de décompensation : fatigue, soif, manque d'appétit, nausées, vomissements, troubles digestifs mal définis,
    • et des situations à risque de décompensation : fièvre, infection, traumatismes....

    Rechercher la présence d'acétone si :

    •  glycémie très élevée ou glycémies croissantes
    •  symptômes tels que fatigue, soif, manque d'appétit, nausées, vomissements...
    •  circonstances telles que fièvre, infection, traumatismes...


    Comment rechercher la présence d'acétone ?

    De préférence avec des bandelettes réactives à tremper dans l'urine, qui permettent la recherche simultanée de sucre et d'acétone (Kéto-Diabur Test 5000 ou Kéto-Diastix par exemple). En effet, la présence d'acétonurie avec glycosurie n'a pas du tout la même signification que la présence d'acétonurie sans glycosurie.


    Attention aux conditions de prélèvement

    Il n'est peut-être pas inutile de rappeler ici les conditions d'une analyse d'urine fiable :
    • Comme l'urine est émise par le rein en continu et est stockée dans la vessie, la composition de l'urine que l'on récupère dans un bocal est le témoin de ce qui s'est passé depuis la dernière fois que l'on a uriné.
    • Autrement dit, pour savoir qu'elle est la situation du moment, il faut tout d'abord uriner pour vider sa vessie, puis boire un peu d'eau, et ensuite seulement les urines que l'on recueillera dans un bocal pourront être le témoin de la situation du moment.


    Les diabétiques traités par des comprimés sont-ils concernés par l'acétone ?

    Décompensation avec acétone

    Les mécanismes des diabètes insulinodépendant (DID, DT1) et non insulinodépendant (DNID, DT2) ne sont pas les mêmes, ce qui conduit le diabétique insulinodépendant à un risque nettement plus important de décompensation acidocétosique lorsque la glycémie est élevée.

    Néanmoins, il ne faut pas perdre de vue qu'un diabète jusque-là non insulinodépendant, et donc réputé ne pas se décompenser aussi fréquemment qu'un diabète insulinodépendant, peut un jour évoluer de façon grave, notamment lors de situations à risque de décompensation (fièvre, infection, traumatismes...).

    Dans de telles situations, ou en cas de symptômes compatibles (fatigue, soif, manque d'appétit, nausées, vomissements, troubles digestifs mal définis), il est nécessaire de rechercher la présence d'acétone chez le diabétique non insulinodépendant.


    Décompensation sans acétone (coma hyperosmolaire)

    Bien que cela ne concerne pas l'acétone, il faut cependant signaler ici qu'en cas de diabète non insulinodépendant il peut également y avoir un mode de décompensation très grave sans présence d'acétone, appelé «coma hyperosmolaire».

    Il y a d'abord très forte hyperglycémie, très forte glycosurie mais sans acétone dans les urines, volume des urines important, forte déshydratation (peau flasque, fripée, qui garde le pli après qu'on l'ait pincée entre deux doigts ; sécheresse de la face inférieure de la langue ; disparition de la moiteur axillaire), perte de poids et tension artérielle basse, qui s'accentuent progressivement en quelques jours.

    Il y a ensuite, des troubles de la conscience (obnubilation, parfois entrecoupée de phases d'agitation, puis coma), des troubles neurologiques (contractions musculaires involontaires, convulsions), parfois de la fièvre, et la mortalité est importante.

    Autrement dit, en cas de poussée hyperglycémique très importante chez un diabétique qui n'est pas traité par l'insuline, l'absence d'acétone n'exclut pas une situation très grave.

    Ce type de coma survient le plus souvent chez les diabétiques de type 2, de plus de 50 ans, non traités par l'insuline, à l'occasion d'une affection aiguë : pneumonie, angine, diarrhées...

    Le problème est que bien souvent l'hyperglycémie et l'altération de la conscience paraissent dues à l'affection aiguë, alors que la situation est en fait beaucoup plus grave en raison de ce mode de décompensation particulier du diabète, et l'absence d'acétone peut faire croire à tort que la situation n'est pas grave.

    Diabète non traité par l'insuline
    + Glycémie très élevée
    + Déshydratation
    = Consultation urgente

     

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  • Clairance de la créatinine
    La créatinine, qui est issue du renouvellement naturel des muscles, est produite en quantité constante qui dépend du volume musculaire. La clairance de la créatinine est un calcul réalisé à partir des dosages de la créatinine dans le sang et les urines : C = (créatininurie x volume des urines) / (créatininémie x temps de recueil). Elle représente le volume théorique de sang totalement épuré en créatinine par les reins en une minute. N : 80 à 120 ml/min chez l'adulte jeune. Sa valeur diminue physiologiquement avec l'âge pour atteindre environ 60 ml/mn après 60 ans et 40 ml/mn après 70 ans. Diminuée en cas d'insuffisance rénale car les reins éliminent moins la créatinine alors qu'elle est produite en quantité inchangée par les muscles. Statistiquement, la dialyse chronique devient nécessaire au cours des douze mois suivants, chez la moitié des personnes dont la clairance de la créatinine passe en-dessous de 30 ml/min. Attention, il faut que le recueil des urines des 24 heures soit complet et précisément mesuré pour que le calcul soit interprétable.
    Voir aussi les mots : Créatininémie, Dialyse, Microalbuminurie, Néphropathie, Insuffisance rénale

    Coma hyperglycémique
    Terme habituellement utilisé pour désigner la décompensation acidocétosique d'un diabète, mais le coma hyperosmolaire est aussi un coma hyperglycémique.
    Voir aussi les mots : Acidocétose, Coma hyperosmolaire
    Voir aussi la page : La décompensation du diabète

    Coma hyperosmolaire
    Décompensation très grave, sans présence d'acétone, avec forte hyperglycémie, forte déshydratation et coma, habituellement chez un diabétique de type 2, de plus de 50 ans, non traités par l'insuline, à l'occasion d'une affection aiguë : pneumonie, angine, diarrhées...
    Voir aussi le mot : Acidocétose
    Voir aussi la page : La signification de l'acétone

    Coma hypoglycémique

    Perte de connaissance due à une hypoglycémie.
    Voir aussi la page : Les hypoglycémies

    Coronarographie
    Radiographies après injection d'un produit dans le sang permettant d'étudier les artères du cœur (A coronaires) : analyse des parois, mesure des diamètres, recherche de rétrécissements, de plaques athéroscléreuses, recherche de caillots...
    Voir aussi les mots : Angioplastie, Artères coronaires, Artériographie, Athérosclérose, Ischémie, Pontage, Stent

    Coronaropathie
    Insuffisance coronaire. Angine de poitrine. Athérosclérose des artères du coeur (A coronaires) qui réduit progressivement le diamètre de ces artères avec pour conséquence un moindre débit sanguin en aval à l'origine de douleurs (angine de poitrine) à l'effort ou au repos, et de la formation de caillots venant boucher l'artère (infarctus du myocarde).
    Voir aussi les mots : Angioplastie, Artères coronaires, Artériographie, Athérosclérose, Coronarographie, Ischémie, Pontage, Stent

    Corps cétoniques
    Produits lorsque le corps utilise les graisses comme principale source d'énergie. La plupart d'entre eux acidifient le sang et contribuent au coma acidocétosique. L'un d'eux, appelé «Acétone» peut être détecté facilement dans les urines au moyen de bandelettes réactives (Kétodiabur, Kétodiastix).
    Voir aussi les mots : Acétone, Acidocétose
    Voir aussi la page : La signification de l'acétone

    Créatine phosphokinases
    CPK. Enzymes musculaires qui peuvent être dosés pour le diagnostic de certaines maladies, ainsi que pour dépister les effets secondaires de certains médicaments. Ne pas confondre avec «créatinine».
    Voir aussi le mot : Transaminases

    Créatininémie
    La créatinine, qui est issue du renouvellement naturel des muscles, est produite en quantité constante qui dépend du volume musculaire, et est éliminée par les reins. Son augmentation dans le sang est le témoin d'une diminution de la capacité d'épuration des reins (insuffisance rénale). La clairance de la créatinine permet une évaluation plus précise de la fonction rénale.
    Voir aussi les mots : Clairance de la créatinine, Dialyse, Glomérule rénal, Microalbuminurie, Néphropathie, Insuffisance rénale

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  • Lexique
     A 

    Acétone
    Témoin de l'utilisation des graisses de réserve comme source d'énergie. Sa présence dans le sang, puis dans les urines, alors que la glycémie est élevée, correspond à un manque important en insuline (décompensation du diabète en coma acidocétosique). Par contre, sa présence en très faible quantité, alors que la glycémie est normale, correspond à une situation de jeûne.
    Voir aussi les mots :
    Acidocétose, Corps cétoniques, Kétodiabur, Kétodiastix
    Voir aussi la page : La signification de l'acétone

    Acidocétose
    Décompensation du diabète en relation avec un manque important en insuline : fatigue, soif, urines abondantes, présence d'acétone dans les urines, perte de l'appétit, nausées, vomissements, respiration rapide, puis entrée progressive dans un coma. Le terme «cétoacidose» est moins souvent employé, mais est plus logique car la production d'acétone précède l'acidification du sang.
    Voir aussi les mots :
    Acétone, Corps cétoniques
    Voir aussi la page : La décompensation du diabète

    Analogue de l'insuline
    Insuline dont la structure a été un peu modifiée pour changer sa libération lorsqu'elle a été injectée. Analogues rapides (Humalog, Novorapid) qui ont une action plus rapide et plus courte que l'insuline rapide. Analogue lent (Lantus) qui a une action d'environ 24 heures, sans pic initial contrairement aux insulines NPH, et une libération plus stable que les insulines zinc.
    Voir aussi le mot :
    Insuline
    Voir aussi la page : L'insuline

    Anévrisme
    Dilatation localisée d'une artère.
    Voir aussi le mot :
    Microanévrisme

    Angiographie rétinienne
    Examen consistant à injecter un colorant (fluorescéine) dans une veine du bras et à prendre des photographies du fond de l'oeil. Cet examen permet de voir les vaisseaux de la rétine et les zones d'ischémie à traiter par le laser de façon à éviter une baisse de la vision. L'examen ne nécessite pas d'hospitalisation. Il faut dilater les pupilles au préalable et vous ne pourrez pas conduire pendant les deux heures qui suivent. En été, il est conseillé d'emmener des lunettes de soleil qui seront à porter dans les heures suivant l'examen. Certains effets secondaires sans gravité sont possibles : peau et urine colorées plusieurs heures après l'injection, nausées, malaise, allergie.
    Voir aussi les mots :
    Fond d'oeil, Laser, Microanévrisme, Rétinopathie

    Angioplastie
    Procédé qui consiste à dilater, au moyen d'un petit ballonnet, les artères rétrécies par une plaque athéroscléreuse.
    Voir aussi les mots :
    Artères des membres inférieurs, Artériographie, Athérosclérose, Coronarographie, Doppler, Ischémie, Pontage, Sténose, Stent

    Artères coronaires
    Artères qui nourrissent le coeur. Naissent de l'origine de l'aorte. Coronaire droite qui se termine en artère interventiculaire postérieure (IVP). Artère coronaire gauche qui se divise rapidement en artère circonflexe et en artère interventiculaire antérieure (IVA).


    Voir aussi les mots : Angioplastie, Coronarographie, Ischémie, Pontage, Sténose, Stent

    Artères des membres inférieurs


    Voir aussi les mots : Angioplastie , Artériographie, Athérosclérose, Doppler, Sténose

    Artériographie
    Radiographies après injection d'un produit dans le sang, permettant d'étudier les artères : analyse des parois, mesure des diamètres, recherche de rétrécissements, de plaques athéroscléreuses pouvant être à l'origine d'embolie, recherche de caillots...
    Voir aussi les mots : Artères des membres inférieurs, Athérosclérose, Coronarographie, Doppler, Pontage, Sténose

    Aspartam

    Edulcorant de synthèse apportant un goût sucré. La mention «A l'aspartam» signifie que cet édulcorant a été utilisé pour fabriquer le produit. Ce produit peut donc parfaitement contenir du sucre de cuisine ou un autre glucide, et élever la glycémie.
    Voir aussi les mots : Sans sucre
    Voir aussi la page : Les édulcorants

    Athérosclérose
    Processus qui conduit à l'épaississement de la paroi des artères. Le dépôt de cholestérol dans la paroi des artères aboutit à la formation de plaques athéroscléreuses qui réduisent progressivement le diamètre de l'artère. Il en résulte un moindre débit sanguin en aval qui a pour conséquences des douleurs (douleurs dans les mollets, angine de poitrine) à l'effort, puis aussi au repos. Les plaques athéroscléreuses favorisent aussi la formation de caillots qui peuvent migrer en aval (accident vasculaire cérébral, ischémie aiguë d'un orteil) ou boucher complètement l'artère (infarctus du myocarde, ischémie aiguë d'un membre).
    Voir aussi les mots : Artères des membres inférieurs, Artériographie, Cholestérol, Coronaropathie, Doppler, Ischémie, Pontage, Sténose
    Voir aussi la page : Pourquoi le diabète abîme-t-il les gros vaisseaux ?

    Aube
    Phénomène de l'aube. Chez certains diabétiques, les besoins en insuline sont plus importants en fin de nuit qu'en début de nuit. Il n'y a pas d'hypoglycémie pendant la nuit, et tout se passe comme si l'organisme est moins sensible à l'insuline en fin de nuit.
    Voir aussi la page : L'adaptation des doses : synthèse et points particuliers

    Autocontrôle glycémique
    Mesure de la glycémie par le diabétique lui-même (autosurveillance) et adaptation de ses doses d'insuline en fonction de ces mesures.
    Voir aussi le mot : Autosurveillance
    Voir aussi la page : Les carnets d'autocontrôle

    Autosurveillance glycémique
    Mesure de la glycémie par le diabétique lui-même, au moyen d'un lecteur de glycémie capillaire.
    Voir aussi le mot : Autocontrôle
    Voir aussi la page : Les carnets d'autocontrôle, Validation des choix alimentaires

     B 

    Biguanide
    Antidiabétique oral agissant surtout sur les glycémies après repas.
    Voir aussi la page : Les biguanides

    Bolus
    Nom donné au supplément d'insuline administré avant les repas (bolus est un mot latin qui signifie action de jeter, coup de dé, coup de filet...).
    Voir aussi les mots : Insulinothérapie basal-bolus, Pompe à insuline
    Voir aussi la page : Schéma basal-bolus

     C 

    Cataracte
    Opacification du cristallin (lentille située en arrière de l'iris). La vision se modifie lentement : éblouissement par la lumière, voile dans ou devant l'oeil, couleurs plus ternes, lecture parfois difficile. Favorisée par l'âge et par de nombreuses années de diabète mal maîtrisé.


    Cholestérol
    Le cholestérol est nécessaire au fonctionnement du corps. Il est fabriqué par le foie et déversé dans le sang sous forme de LDL cholestérol pour être mis à disposition des cellules. Il existe également un système de récupération du cholestérol, qui ramène le cholestérol au foie sous forme de HDL cholestérol. Comme le HDL cholestérol appartient au système d'épuration du cholestérol présent dans le sang, il est parfois appelé «bon cholestérol», et par opposition le LDL cholestérol est parfois appelé «mauvais cholestérol», mais il s'agit du même cholestérol qui circule dans le sang sous deux formes différentes. La valeur normale du cholestérol total est inférieure à 2,00g/l. La cholestérolémie doit absolument être normalisée chez les personnes diabétiques.
    Voir aussi les mots : Athérosclérose, Triglycérides
    Voir aussi la page : Le régime méditerrannéen



    www.diabsurf.com





















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  • COMMENT LIRE L'ETIQUETTE D'UNE DENREE ALIMENTAIRE PREEMBALLEE?

     

     Collaboration des diététiciennes de l'Institut Paul Lambin, Haute Ecole Léonard de Vinci avec le Conseil Diététique de l'ABD

     

    Quand vous acheté un produit manufacturé emballé, vous avez une étiquette où vous pouvez trouver beaucoup d'informations. Elles sont obligatoirement écrites dans les langues nationales.

     

    Il faut savoir qu'il existe 2 grands types d'étiquetage :

     

    1- l'étiquetage informatif qui est obligatoire.

    2- l'étiquetage nutritionnel, qui est un choix volontaire que fait le fabricant et qui est donc facultatif. C'est une initiative à soutenir et d'ailleurs de plus en plus de produits sont étiquetés de cette façon.

    Le fabricant ne peut pas faire ce qu'il veut, c'est toute une technique et un art de réaliser un bon étiquetage. Il y des normes internationales, des recommandations émanant du Codex Alimentarius*, il y a des directives et des règlements européens, et ensuite, des arrêtés royaux belges.

     

    A-ETIQUETAGE INFORMATIF

     

    Sur l' étiquette d'un produit manufacturé vous devez découvrir obligatoirement les mentions suivantes :

     

    1-la dénomination de vente,

    2-la liste des ingrédients toujours par ordre décroissant de quantités présentes dans le produit, c'est à dire que l'ingrédient qui se trouve en tête de liste est présent dans l'aliment en plus grande quantité que les autres ingrédients.

     

    Ceci est important pour tous :

     

    Vous achetez des tomates pelées en boîte, vous pouvez lire :   

    tomates, eau, sel

                                                    ou bien, eau, tomates, sel

     

    nous préférons la première!

     

     

    Ceci peut bien aider un diabétique :

     

    Vous achetez du chocolat, vous pouvez lire sur l'emballage :

     

     pâte de cacao, sucre, écorces d'orange, beurre de cacao, beurre concentré.

     

    ou bien  sucre, pâte de cacao, beurre de cacao, poudre de lait entier .

     

    nous préférons le premier!

     

    *Codex alimentarius :c'est un organe de la FAO-OMS qui  dépend de l'ONU. C'est un lieu d'harmonisation ayant pour objectif d'élaborer des normes internationales servant de guide à l'industrie alimentaire et contribuant à protéger la santé du consommateur. Les normes sont communiquées aux gouvernements à titre de recommandations.

     

    BON à savoir :

     

    Sucre = toujours du saccharose ( de betterave ou  de canne à sucre)

    Sucres = tous les sucres soit saccharose, glucose, fructose, lactose.

     

    Dans la liste des ingrédients on trouve les additifs libellés par la lettre "E" suivie d'un n°. Du fait des réactions des consommateurs, de plus en plus de fabricants

     

    -soit indiquent le code E et la dénomination en toutes lettres,

    -soit indiquent la catégorie d'additifs plus le nom.

     

    comme exemple :

     

    -une étiquette de  moutarde indique  E 102  : c'est un colorant jaune, naturel qui est la vitamine B2.

     

    -une étiquette de gommes(confiserie) indique : colorants naturels :chlorophylle, carotène, paprika, extrait de sureau.

     

    -une étiquette de bouillon cube de volaille indique  : exhausteurs de goût : glutamate au lieu de E621 à E625.

    3-la quantité de certains ingrédients :c'est ainsi que si vous achetez de la compote de pommes en bocal vous pouvez lire :

     

                pommes(90%), sucre(10%)

    ou bien, pommes(88%), sucre(12%)

     

    nous préférons la première!

     

    4-la date de durabilité minimale ou DDM

     

    "à consommer de préférence avant le…., fin…"

     

    "à consommer jusqu'au…"ou DLC(date limite de consommation)

    exemples de DDM :

     

    un chocolat :

     

     -à consommer de préférence avant fin :   03.2002( mois + année)

     

    -à consommer de préférence avant le    :08.10.02  (jour+ mois+ année)

     

     un lait demi-écrémé UHT :

     

    - à consommer de préférence avant le  : 15.02.02(jour + mois+année)

     

    une boîte de conserve de petits pois :

     

    -à consommer de préférence avant : fin 2002( année)

     

    exemple de DLC :

     

    un fromage blanc, un yaourt :à consommer jusqu'au 16.12 ( jour + mois)

    Toutes les denrées de conservation plus courte , portent cette dénomination.

     

    Il n'y pas de date de péremption.

     

    5-les conditions particulières de conservation et d'utilisation

     

    6- le nom ou la raison sociale et l'adresse du fabricant ou du conditionneur ou d'un vendeur établi à l'intérieur de la CE

     

    7-un mode d'emploi au cas où son omission ne permettrait pas de faire un usage approprié de la denrée alimentaire,

     

    8-le titre alcoolométrique volumique acquis pour les boissons titrant plus de 1.2% d'alcool en volume,  

    "1% d'alcool en volume = 1ml d'alcool pour 100ml = 5.6kcal par ml"  

    à titre d'exemple :  

    une bière :  

     alc. 4.9% en vol., il y a 4.9 ml d'alcool dans 100ml de bière ou 12.25 ml dans la bouteille de 250ml. La valeur calorique de l'alcool correspond à 4.9 X 5.6= 27.44kcal; pour la bouteille 68.60kcal provenant de l'alcool.  

    Si vous voulez connaître la valeur calorique totale de la bouteille d’une bière, il faut ajouter 40kcal provenant des sucres naturels de la bière; au total( 68.60 + 40) =108.6 donc 110kcal.  

    un vin rouge :  

    alc. 11.5% en vol.; il y a 11.5ml d'alcool dans 100ml de vin ou 86.25 ml d'alcool dans la bouteille de 750ml. La bouteille apporte 483 kcal.  

    9-la quantité nette

     

    10-le lieu d'origine ou de provenance dans le cas où son omission serait susceptible d'induire le consommateur en erreur sur l'origine ou la provenance réelle de la denrée alimentaire,

     

    11- le numéro de lot

     

     

    B- ETIQUETAGE NUTRITIONNEL

     

    L'étiquetage nutritionnel est une approche volontaire, qui devient obligatoire s'il y a présence , sur l'étiquette, d'une allégation nutritionnelle.

     

    par exemple :  

    un fabricant veut dire que  son riz  est "riches en glucides" 
    que  son fromage blanc est "moins gras"

     

    En fonction du message sous-tendu par l'allégation nutritionnelle, les informations à donner sont :

     

    -soit Etiquetage de type 1  

    - la valeur énergétique est exprimée en kcal et en kJ

    - les teneurs en protéines, glucides,  lipides sont exprimées  en grammes pour 100g ou 100ml

      -soit Etiquetage de type 2  

    -la valeur énergétique est exprimée en kcal et en kJ

    - les teneurs en protéines, glucides, sucres, lipides, acides gras saturés, fibres alimentaires et sodium sont exprimées en gramme pour 100g ou 100ml.

    Cette façon de préciser la composition du produit est le modèle obligatoire.  

    On peut toutefois ajouter d'autres données, c'est un choix.  

    On peut ajouter la teneur en amidon en gramme pour 100g ou 100ml

     

    en polyols"""""""""""""""""""""""""""""""""
    en acides gras mono-insaturés""""""""""""" 
    en acides gras poly-insaturés""""""""""""""

    en cholestérol en mg """""""""""""""""""""""

    en sel ou chlorure de sodium (en plus du sodium) en g"
    les vitamines et les minéraux en mg, µg"""""""

     

    Les teneurs en vitamines et en minéraux doivent être exprimées en pourcentage de l'AJR ou apports journaliers recommandés.

     

    On peut aussi donner les informations nutritionnelles pour une portion ou une ration courante.

     

    Toutes les informations nutritionnelles de l'étiquetage de type 2 doivent également être précisée pour les aliments enrichis. Les étiquettes des denrées enrichies doivent en plus libeller :

     

    -un n° de notification ou code NUT

    -la date de durabilité minimale jusqu'à laquelle les teneurs des nutriments mentionnés sont garanties,

    -la teneur en nutriments présents, soit par portion de la denrée à consommer chaque jour, recommandée dans l'étiquetage, soit d'une quantité de la denrée égale à la consommation journalière.

      

    Quelles sont les informations nutritionnelles  qui sont les plus intéressantes pour les diabétiques?

     

    *la teneur en lipides :choisir des produits moins gras et des produits moins saturés en comparant les produits entre eux.

    par exemples :

     

    minarine(r)          matière grasse tartinable

    lipides :40g         lipides  :75g                    pour 100g

    saturés :13g (32%)   saturés :24g (32%)  pour 100g

       

    *la teneur en glucides :-si vous lisez :glucides dans l'étiquetage de type 1 , cela signifie la quantité totale des sucres de l'aliment :

     

    par ex : 87g de glucides pour des céréales petit-déjeuner, représentent l'amidon , les sucres des fruits secs et le saccharose ajouté.

    -si vous lisez  : glucides dans l'étiquetage de type 2 vous pouvez avoir :

     

    par ex 87g de glucides  dont 56g d'amidon ou sucre complexe (qui n'a pas le goût sucré), 31g de sucres c'est-à-dire , à la lecture des ingrédients, du saccharose, du sirop de glucose, du miel, les sucres des raisins secs( glucose, fructose, saccharose naturellement présents)

     

    ou bien par ex :
    82g de glucides dont 76g d'amidon ou sucre complexe( qui n'a pas de goût sucré)
    7g de sucres c'est-à-dire, à la lecture des ingrédients, du sirop de glucose, du sucre liquide.

     

    Nous donnons la préférence aux denrées moins sucrées.

     

    Pour en savoir plus, vous pouvez obtenir gracieusement 2 documents  bien faits, au CRIOC (centre de recherche et d'information des organisations de consommateurs )

     

    rue des Chevaliers 18

    1050 BRUXELLES

    tél. :02/547.06.11  fax : 02/547.06.01

     

    " Bien comprendre l'étiquetage nutritionnel"

    " Une étiquette facile à décoder"

     

     

    http://www.diabete-abd.be/comment_lire_une_etiquette.htm

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  • Comment savoir qu'on est diabètique ?

    Au début, on ne sent pas qu'on est diabétique. Ce n'est seulement que lorsque l'équilibre glycémique est très perturbé que le patient peut ressentir des symptômes qui sont alors très évocateurs de la maladie. C'est une soif très importante, une envie d'uriner très fréquente. C'est l'installation d'une fatigue (asthénie) importante. L'apparition de ces signes impose de consulter au plus vite.

    Le diabète est facilitateur de surinfection, aussi, il est fréquent que la répétition d'infections urinaires récidivantes, des mycoses ou d'infections cutanées se manifestent.

    Parfois, de façon plus dramatique, la révélation du diabète se fait par l'installation d'une complication : troubles cardiaques, problèmes ophtalmologiques, signes neurologiques, troubles vasculaires (impuissance, artérite…) voire coma.

    La preuve est apportée par les examens biologiques qui permettent aussi de suivre l'évolution

    Un taux de glycémie à jeun supérieur ou égal à 1,26 g/l, pratiquée à deux reprises, permet de porter le diagnostic de diabète. * données à vérifier.

    Le bilan du diabète.

    Dans le bilan d'un diabète, il est d'usage de faire le dosage de : la glycémie postprandiale (2 heures après un repas), la glycosurie (recherche de sucre dans les urines), de l'hémoglobine glycosylée (ou gliquée).

    Une fois le diagnostic établi, il est obligatoire de faire un bilan du diabète et de rechercher d'éventuelles complications :

    •  Au niveau biologique :

    •  bilan lipidique (cholestérol, triglycérides),

    •  bilan de la fonction rénale par dosage de la créatininémie, par le calcul de la clairance de la créatinine, la recherche d'albumine ou de protéines dans les urines (micro albuminurie, protéinurie).

     

    •  Au niveau clinique

    •  Bilan ophtalmologique : fond d'œil (voire angiographie rétinienne),

    •  Bilan cardiovasculaire examen cardiovasculaire avec un électrocardiogramme (voire  échographie cardiaque, épreuve d'effort, scintigraphie cardiaque, doppler des artères des jambes et du cou...).

    •  Bilan neurologique

    •  Bilan hépatique (écho-doppler hépatique)

    •  Bilan cutanéo-muqueux (surtout au niveau des pieds)

    D'autres examens pourront être réalisés selon les résultats des examens précédents, et selon les des signes d'appels du patient.

      http://www.cardio.fr/diabete/depistage-du-diabete.html#

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  • Qu'est ce que le glucose ?

    C'est un sucre simple que l'on retrouve dans la majorité des plantes et des tissus animaux. C'est le glucose qui circule dans le sang et qui représente la principale source d'énergie du corps surtout pour le cerveau (50%), les globules rouges (22%)  les reins (21%) et les muscles (7%).

    L'homme en fabrique à partir des protéines, des graisses mais surtout à partir des hydrates de carbones. Le glucose circule dans le sang mais sa fabrication ainsi que sa pénétration dans les cellules sont dépendants de l'insuline qui est la principale hormone de régulation du glucose dans l'organisme.

     

    Comment le corps assure le contrôle de la glycémie ?

    La régulation de la glycémie est contrôlée pour maintenir un apport énergétique constant à tous les organes.

    Dans les conditions normales, elle fait intervenir l'insuline (hormone pancréatique abaissant la glycémie en faisant que les cellules capte et utilise le glucose) et le glucagon (hormone pancréatique augmentant la glycémie).En période de stress, il y a intervention de l'adrénaline (hormone qui augmente la glycémie et qui est secrétée par la partie médullaire de la glande surrénale). D'autres facteurs interviennent comme le cortisol de l'organisme ainsi que les incrétines. 
     

    Comment traiter le diabète ?

    Plus le diabète est pris en charge précocement, plus on limitera voire ralentira l'apparition des complications.

    •  La première attitude à adopter est celle de retrouver l'équilibre dans la façon de vivre des diabétiques.

    Equilibre dans l'alimentation avec l'aide de diététiciens ou de médecins nutritionnistes.

    Equilibre dans le poids en suivant un régime hypocalorique afin de  réduire une surcharge pondérale.

    Equilibre dans l'activité physique en la reprenant de façon douce et constante. Le vélo, la marche, la natation, la gymnastique sont excellentes à tous points de vue.

    Arrêt total du tabac. On a vu précédemment que les facteurs de risques se multiplient entre eux.

    SI ces mesures hygiéno-diététiques très scrupuleusement observées ne donnent pas les résultats escomptés dans un délai de 3 mois, il sera nécessaire d'associer des médicaments.

    •  Les traitements médicamenteux comportent essentiellement les antidiabétiques oraux (ADO) et l'insuline.

    Plusieurs familles de médicaments composent les ADO :

    • Les biguanides ;

    • Les sulfamides hypoglycémiants ;

    • Les inhibiteurs de l'alpha-glucosidase ;

    • Les glinides.

      

    Les biguanides

    Ils sont représentés par la metformine.

    Les sulfamides hypoglycémiants

    C'est la plus ancienne classe d'antidiabétiques. Ils peuvent exposer à l'hypoglycémie. De nombreux médicaments existent et ils ont une durée d'action plus ou moins longue, selon le composé.

    Les inibiteurs de l'alpha-glucosidase

    Ils agissent surtout sur l'augmentation de la glycémie postprandiale (après le repas) car ces médicaments ralentissent l'absorption des glucides contenus dans l'alimentation.

    Les ginides

    Cette classe agit, comme les sulfamides, sur la sécrétion pancréatique d'insuline.

    L'insuline

    Le recours à l'insuline peut faire partie du traitement du diabète de type 2 dans plusieurs cas de figure :

    •  Traitement oral maximal et non suffisant pour l'équilibre du diabète.

    • Contre-indications transitoires ou définitives aux ADO 

    •  Lorsqu'il y a carence en insuline.

    En conclusion

    En conclusion, l'objectif général des traitements du diabète est double :

    •  Retour à l'équilibre glycémique suivi par des glycémies normales

    •  Contrôle et gestion des facteurs de risque cardiovasculaires

    http://www.cardio.fr/diabete/traitements-du-diabete.html
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  • Qu'est ce que le diabète ?

    Le diabète est l'augmentation anormale du taux de sucre dans le sang (glycémie).Ce mot provient du grec diabaïnen qui signifie « passer à travers » car les médecins grecs de l'antiquité avaient déjà remarqué que les malades diabétiques semblaient aussitôt éliminés par les urines l'eau ingérée, comme si elle « passait » par le corps .

     

    Quelles sont les différentes formes de diabète ?

    Le mot diabète recouvre différentes maladies parfois différentes du diabète dit sucré. Ce sont surtout :

    •  Le diabète sucré de type 1 et de type 2

    •  Le diabète insipide qui est en fait une fuite d'eau par anomalie de réabsorption de l'eau au niveau des reins.

    •  Le diabète rénal qui est plus une fuite de glucose par le rein qu'un trouble de la régulation hormonale de la glycémie

    •  Le diabète bronzé ou hémochromatose

    Seul, le diabète sucré sera évoqué ici dans ses deux manifestations.

    •  Le diabète de type 1 ou diabète insulinodépendant (DID)

    Le diabète de type 1 représente 10 à 15% des cas de diabète . Il touche le plus souvent un adulte jeune de moins de 30 ans et non obèse.

    On sait aujourd'hui que dans ce diabète , le patient a développé des anticorps contre ses propres cellules du pancréas, là ou se fabrique l'insuline. L'origine de ce processus est mal connue. Il implique des virus, des substances toxiques.

    Quoiqu'il en soit, après l'attaque des cellules du pancréas perdent progressivement de leur efficacité. L'équilibre glycémique, après une phase de latence ou il était à la fois compensé et muet, se déstabilise parfois brutalement et révèle le diabète .

    Le seul traitement de cette forme de diabète est l'insuline qu'on dispose depuis  ( à vérifier)

    •  Le diabète de type 2 =

    Le diabète de type 2 encore appelé diabète de la maturité ou diabète gras ou diabète non-insulino-dépendant (DNID). C'est une maladie dite métabolique dont la signature est l'élévation du glucose sanguin (glycémie) conséquence de la perte de la régulation hormonale de la glycémie.

    La régulation de la glycémie repose normalement sur un trépied.

    •  Un est représenté par les apports alimentaires en sucre.

    •  Un autre est représenté par la fabrication du sucre au niveau du foie

    •  Le dernier est représenté par l'utilisation du sucre comme aliments énergétiques par les cellules de l'organisme.

    Dans le diabète de type 2, le trépied de la régulation glycémique est perturbé.Pour conserver un taux de sucre constant, le corps a de plus en plus besoin d'insuline car elle devient de moins en moins efficace. C'est ce qu'on appelle l'insulino-résistance.

    Moins efficace, le glucose est moins capté par les cellules, il s'accumule en excès dans le sang et son taux dépasse la normale: c'est l'hyperglycémie.

     

    Le diabète de type 2 (DNID) est une maladie de plus en plus fréquente qui touche plus d'un million et demi de personnes en France, et ne cesse de s'étendre. Elle représente environ 85 % de l'ensemble des diabètes , et concerne autant d'hommes que de femmes.

    Le diagnostic de diabète de type 2 (DNID) se fait en général vers l'âge de 40-50 ans, mais en fait la maladie a débuté plus tôt de façon silencieuse.

     

    Quelles sont les causes du diabète de type 2 ( DNID ) ?

    • Il n'existe pas une seule cause du diabète de type 2 mais plusieurs facteurs de risque sont désormais connus :

    • La génétique et l'hérédité : un facteur héréditaire est très souvent retrouvé. Plusieurs membres de la famille sont diabétiques.

    • La surcharge pondérale et l'obésité : entre 60 et 90 % des patients ayant un diabète de type 2 présentent un surpoids important.

    • Certains médicaments.

    • La sédentarité.

    Pourquoi le diabète est-il dangereux ?

    Il est important de comprendre que le diabète de type 2 est une maladie chronique.

    Le diabète est essentiellement dangereux par ses complications à long terme sur certains organes vitaux :

    • l'œil : si le diabète n'est pas pris en charge, il peut être responsable de cécité par atteinte de la rétine (rétinopathie). Cela implique qu'un bilan ophtalmologique (fond d'œil) annuel soit réalisé même en l'absence de toutes anomalies visuelles.

    •  le rein : le diabète peut altérer la fonction de filtration des reins. Sans surveillance ou traitement adaptée, c'est l'évolution vers l'insuffisance rénale

    •  les neurones : l'apparition de douleurs au niveau des jambes et des pieds, une diminution de la sensibilité, l'apparition de plaies des pieds ou des orteils (mal perforant plantaire) signe une neuropathie est une complication relativement fréquente. Ces signes sont à rechercher systématiquement.

    •  Les statistiques confirment la très haute fréquence d'association entre le diabète et des autres facteurs de risque (tabac, obésité, sédentarité,…..C'est ainsi que les patients diabétiques de type 2 sont plus souvent atteints d'angine de poitrine, d'infarctus du myocarde, d'accidents vasculaires cérébraux que les non diabétiques

    http://www.cardio.fr/diabete/diabete.html
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  •  

    Tajine de poulet aux  légumes et à la menthe

     

     

    Préparation: 25 minutes               

    Cuisson: 40 minutes                       

     

    Préparation

     

    1/ Salez, poivrez et poudrez les morceaux de poulet de ras-el-hanout.
    Faites-les dorer dans une grande cocotte avec les oignons émincés et

    3 cuillères à soupe d'huile.

    2/ Pendant ce temps, faites revenir dans le reste d'huile, l'aubergine coupée

       en morceaux. Faites colorer les amandes à sec dans une poêle antiadhésive.

    3/ Ajoutez dans la cocotte les aubergines, les amandes, les petits pois, les carottes

       pelées, les tomates coupées en 4, les pois chiches, les olives, le fenouil émincé,

       le cumin, l'ail pelé, la menthe ciselée et 25cl d'eau.

       Salez, poivrez et couvrez.

    4/ Laissez mijoter 30 minutes sur feux doux puis disposez le poulet, les légumes

       et leur jus dans un grand plat préchauffé. Décorez avec de la menthe fraîche.

     

    Ingrédients

     

    Pour 6 personnes

     • 1 kg de poulet fermier coupé en morceaux 

    • 300g de petites carottes

    • 2 oignons

    1 bulbe de fenouil

    • 3 tomates

    200g de petits pois frais ou surgelés

    • 1 aubergine

    • 50g d'olives

    2 gousses d'ail

    • 10 feuilles de menthe

    • 150g de pois chiches

    • 60g d'amandes mondées

    • 50 ml d'huile d'olive (5 cuillères à soupe)

    • 1 cuillère à soupe rase de ras-el-hanout (épice) 

    • 1 cuillère à café de graines de cumin 

    • sel, poivre                                   

     

    Une portion de tajine de poulet avec 50g de couscous apporte

    600kcal •43g de protéines (soit 29%) •21g de lipides (soit 32%) • 57g de glucides (soit 38%)

     

     

     

    Cette recette de tajine à l’avantage de présenter des légumes inhabituels (fenouil, aubergine…)

    Les légumes ont un rôle dans le maintien du transit intestinal. Ils contiennent des

    anti-oxydants susceptibles de protéger l'organisme. Contre le développement de

    certaines maladies comme les cancers ou les maladies cardio-vasculaires.

    La présence d'huile d'olive et d'olives permet un apport d'acides gras nonoinsaturés.

    Le poulet à la base de ce plat permet d'obtenu- une préparation maigre

    http://www.diabete-abd.be/tagine_de_poulet.htm
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  • BIEN SAVOIR SE "RESUCRER" LORS D' HYPOGLYCEMIE

     

    Dans le quotidien du patient diabétique, la confrontation aux hypoglycémies est une situation fréquente qui doit être corrigée au plus vite.

    Comment bien s'y prendre ?

    Le premier bon réflexe est de contrôler la glycémie quand une hypoglycémie est suspectée. Pour rappel, physiologiquement on parle d'hypoglycémie quand le taux de sucre sanguin est inférieur ou égal à 0,6g/1 ou 60mg/dl.

    Physiquement, les symptômes les plus fréquemment rencontrés sont : la transpiration, la faim, la pâleur, le changement d'humeur, des difficultés de concentration et d'élocution.

    Les explications les plus habituelles d'une hypoglycémie sont:
    - une activité physique imprévue,
    - une collation ou un repas retardé ou sauté, la consommation de boissons alcoolisées en dehors des repas,
    - une erreur dans les doses d'insuline (surdosage),
    - une inversion des types d'insuline,
    - une diminution des ingesta alimentaires (maladie, perte d'appétit..)
    - un amaigrissement voulu ou spontané sans modification du traitement.

    Il est impératif de trouver la cause de votre hypoglycémie.

    Si l'hypoglycémie est sévère, le resucrage doit précéder la mesure de la glycémie.

    Si les chiffres de glycémie la confirment, le deuxième réflexe indispensable est de se "resucrer ", c'est à dire d'absorber une quantité mesurée de glucides qui vont pouvoir rapidement corriger l'hypoglycémie.

     

    Cette quantité bien définie doit correspondre à 15 g de glucides absorbés idéalement sous une forme liquide pour un "resucrage" rapide (les aliments sucrés liquides "resucrent "plus rapidement que les aliments sucrés solides).

    Nous en profitons pour vous rappeler l'importance d'avoir TOUJOURS à portée de main une des suggestions suivantes.

     

    Pratiquement, il faut consommer

    1/3 de cannette ou 1/2 verre (100m1) de limonade sucrée

    (PAS LIGHT)

                                                                                 OU

    1 c. à soupe de sirop de fruits (grenadine, menthe...)

    dans 1/2 verre d'eau
                                                         ou

    1 petit verre de jus de fruit 100% pur jus maximum 200 ml(berlingot)

    OU

    3 morceaux de sucre dilués dans 1/2 verre d'eau ou 1/2 tasse de café, de thé ou de tisane.

     

     

    A défaut d'un liquide sucré, vous prendrez!

    4 tablettes de dextrose (Dextro energy©)

    OU

     

    1 c à soupe de confiture ou de miel.

     

    Les hypoglycémies, bien que moins conséquentes sur le plan des complications que les hyperglycémies, sont souvent très impressionnantes pour le patient et son entourage.

    Pour éviter cela le patient a tendance à trop manger et souvent on constate un "resucrage" excessif qui risque de déséquilibrer le profil glycémique de toute la journée.

    De plus, le "resucrage" est souvent prétexte à consommer des aliments habituellement déconseillés car trop sucrés et/ou trop gras, ce qui peut conduire à une prise de poids.

    Pratiquement il faut se rappeler

    - que les symptômes de l'hypoglycémie peuvent persister au-delà de la normalisation de la glycémie. Un troisième bon réflexe est d'effectuer un nouveau contrôle glycémique et de se baser sur son résultat pour adopter l'attitude adéquate soit poursuivre le "resucrage" soit patienter jusqu'à disparition des symptômes.

    - que se "resucrer" trop et /ou au moyen d'aliments mal choisis, favorise la prise de poids et une hyperglycémie

    - que s'il est vrai qu'un diabète bien équilibré expose plus facilement à des hypoglycémies, on sait les corriger au mieux et au plus vite. Par contre, le maintien en hyperglycémie est fortement préjudiciable en raison des complications entraînées.

    - que le chocolat a un index glycémique (=pouvoir sucrant) bas et que dès lors ce n'est pas un aliment indiqué pour se resucrer correctement (cf. article présenté dans la revue de novembre/décembre 2002)

    Nous attirons également votre attention sur la distinction à faire entre "resucrage" et "prévention" d'une hypoglycémie.

     

    Cette dernière attitude consiste à adapter l'alimentation en prévision d'une augmentation de l'activité physique et cette adaptation n'implique pas nécessairement la consommation des aliments utilisés dans le resucrage.

     

    De jour comme de nuit, resucrez-vous de la même façon. La correction d'une hypoglycémie par du glucagon (Glucagen®) est strictement réservée au seul cas où il y a perte de connaissance.

    Nous vous rappelons qu'il est indispensable d'avoir du glucagon (non périmé ) à disposition. L'entourage de la personne diabétique doit nécessairement être informé de son rôle et de la manière de l'utiliser.

    EN RESUME

    Si le patient diabétique suspecte une hypoglycémie il faut :

     

    1- contrôler sa glycémie

    2- si nécessaire se "resucrer "avec un aliment adéquat (liquide sucré ou Dextro energy®)

     

    3- éviter les "resucrages" intempestifs avec des aliments trop caloriques (graisses / sucres)

     

    4- se rappeler que chaque patient peut présenter des situations particulières qu'il s'agit d'évaluer avec son médecin et/ou son/sa diététicien(ne)

     

    Revue ABD n° 46/1 Janvier - Février 2003

    www.diabete-abd.be
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  • La perte de poids est un sujet très présent dans notre société. Chaque année nous sommes nombreux à être confrontés à des informations souvent peu fiables pour perdre du poids. Cependant nous sommes aussi nombreux à être démoralisés en raison de l’effet yoyo.

    Il est donc grand temps de faire les choses autrement. C’est pourquoi, cette année, 13 partenaires - ont décidé de s’unir et de créer une plateforme «tour de taille» pour fournir ensemble une information qualitative et objective sur le sujet et surtout pour générer enfin les bons comportements pour perdre du poids et préserver sa santé.

    Les dangers de la graisse au niveau du ventre

    La présence d'un excès de graisse au niveau du ventre entraîne un risque accru pour la santé. Ainsi, un tour de taille supérieur à 88 cm chez la femme, et 102 cm chez l'homme, indique une obésité viscérale (accumulation de graisse autour des organes dans le ventre) et un risque plus élevé de développer des problèmes de santé.

    L’accumulation de cette graisse (entre les organes) perturbe l’utilisation des graisses et du sucre et peut être à l'origine d'une augmentation du risque cardiovasculaire. Cette graisse abdominale est associée à un risque accru de diabète, car elle augmente la glycémie (taux de sucre dans le sang) ainsi que l'insulino-résistance (on devient insensible à l'insuline, l'hormone qui diminue la glycémie). Et par-dessus le marché, elle perturbe l'équilibre des graisses: elle augmente les triglycérides et diminue le HDL cholestérol (ou le "bon cholestérol").

    Regardez la vidéo pour voir, à l’intérieur du corps humain, comment la graisse au niveau du ventre peut représenter un danger pour la santé.

    http://www.montourdetaille.be/FR/page.php?h=1

    www.diabete-abd.be

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  • Dr Marc Timsit - Le diabète est l'une des premières causes de malvoyance et de cécité dans les pays occidentaux. Les progrès des examens et du laser peuvent permettre à l'ophtalmologiste d'intervenir rapidement et efficacement pour freiner l'importance des complications oculaires.

    La surveillance régulière de l'œil est la meilleure garantie d'une conservation de la fonction visuelle. Tous les diabétiques encore apparemment sains doivent être surveillés tous les ans et de façon plus fréquente si des lésions sont déjà présentes.
     

    Il existe deux formes principales de diabète :

    Le diabète de type I, insulinodépendant, touchant 10 % des diabétiques. Lié à une carence en insuline, il survient classiquement chez le sujet jeune. 95 % des patients ont une atteinte oculaire après 20 ans d'évolution.

    Le diabète de type II, non insulinodépendant, où l'insulinémie est normale. Ce diabète est le plus fréquent (3 % de la population occidentale) et le plus sournois. Les lésions oculaires peuvent s'observer dès le dépistage. Il survient chez les personnes d'âge mûr, le plus souvent obèses.

    Après un certain temps d'évolution, ces deux types de diabète peuvent se compliquer notamment sur le plan oculaire, nerveux, cardiovasculaire et rénal.

    La stabilité de la glycémie permet d'éviter ou d'atténuer l'importance des complications ophtalmologiques.

    Plus de la moitié des patients atteints de diabète présentent déjà des complications après dix ans essentiellement parce que leur maladie est insuffisamment traitée. Si le taux d'hémoglobine glycosylée témoin de l'équilibre glycémique dans les deux mois précédents était inférieur à 6,5% ces complications deviendraient rares.

     Toute diminution de 1% de l'hémoglobine glycosylée s'accompagne d'une diminution de 40% de la rétinopathie. L'équilibre strict de la glycémie est donc l'objectif fixé en permanence au diabétique. S'il n'est pas obtenu, des lésions irréversibles de la microcirculation apparaissent après un certain temps. Elles sont provoquées par l'hyperglycémie et aggravées par des facteurs généraux dont la traitement s'impose: hypertension artérielle surtout, obésité, anomalies lipidiques, tabagisme....

    LA RETINOPATHIE DIABETIQUE connaît une évolution par étapes qui peut conduire à la cécité en l'absence de traitement. Elle connaît plusieurs aspects que l'on classe après avoir effectué une angiographie en fluorescence. Cet examen, fondamental, consiste à photographier la rétine après avoir injecté un colorant dans une veine du bras.

    1. La rétinopathie diabétique débutante

    Aucun signe fonctionnel n'accompagne la rétinopathie diabétique débutante qui ne sera découverte qu'à l'examen du fond d'œil, l'acuité visuelle restant alors le plus souvent strictement normale pendant longtemps. L'existence de micro-anévrismes, de micro-hémorragies, d'une vasodilatation des gros troncs veineux signe la naissance d'une rétinopathie débutante. Cependant, le fond d'œil n'est pas suffisant et il faut pratiquer systématiquement une angiographie fluorescéinique pour dépister les premiers signes d'atteinte capillaire.

    2. La rétinopathie pré-proliferante et proliférante

    En l'absence de traitement efficace, la poursuite de la perturbation glycémique va entraîner deux sortes d'atteinte des capillaires. Leur occlusion provoque l'ischémie (défaut d'oxygénation des tissus). L'hyperperméabilité de leur paroi provoque l'œdème (passage du plasma sanguin dans les tissus avoisinant) et les hémorragies (passage des globules rouges).

    Pour lutter contre l'ischémie, la rétine va sécréter des facteurs de croissance qui vont activer la fabrication des néovaisseaux, redoutables : c'est le stade de la rétinopathie pré-proliferante puis proliférante. Les néovaisseaux sont fragiles et peuvent donc se rompre et être à l'origine d'hémorragie dans le vitré. Ils peuvent aussi entraîner un décollement de la rétine par traction ou un glaucome quand ils atteignent l'iris.

    Cette forme de rétinopathie diabétique peut être évitée par une photocoagulation au laser argon orientée par les examens angiographiques. Le traitement de la rétinopathie diabétique pré-proliferante et proliférante est bien codifié. Ce traitement vise à détruire les territoires ischémiques par des photocoagulations au laser et à éviter ainsi le développement des néovaisseaux. Il réduit de façon importante le risque de cécité totale du diabétique. Le traitement peut être quasi total (photocoagulation pan-rétinienne ou PPR) ou focal, localisé. Suivant l'importance et l'étendue des lésions le nombre de séances varie de 1 à 10 (voire plus). La destruction rétinienne par coagulation supprime les zones rétiniennes gourmandes en oxygène et stoppe la sécrétion des facteurs de croissance. La suppression des zones malades sauvegarde les secteurs primordiaux. La photocoagulation panrétinienne peut être plus ou moins serrée et étendue et se compliquer d'œdème maculaire à éviter par une bonne programmation des séances de laser.

    Au stade de rétinopathie proliférante, la prolifération vasculaire entraîne le développement d'adhérences très fortes entre le vitré et la rétine partout où existent des néovaisseaux. Dans un second temps la traction sur la rétine va entraîner un décollement de la rétine. Cette traction s'accompagne d'hémorragies volontiers récidivantes dans le vitré se nettoyant plus ou moins spontanément. Parfois la néovascularisation intéresse l'iris qui se couvre d'un réseau vasculaire hémorragique (rubéose irienne) et qui peut obstruer totalement l'angle irido-cornéen (glaucome néovasculaire). Cette rétinopathie proliférante peut être évitée par un suivi régulier des diabétiques, un traitement laser précoce associé à une normalisation de la glycémie. Une chirurgie (vitrectomie) peut être effectuée dans les formes compliquées ou menaçantes. Elle reste parfois le seul traitement possible une fois le laser totalement effectué mais elle présente un risque opératoire et est parfois inefficace..

    3- L'œdème maculaire

    La macula est une petite zone centrale de la rétine (d'environ 5 mm de diamètre) située juste dans l'axe visuel, qui permet la vision précise : la lecture, l'écriture, la reconnaissance des détails, des couleurs.

    La cause la plus fréquente de chute définitive de l'acuité visuelle est l'œdème maculaire. Un œdème prolongé conduit à une perte définitive de l'acuité visuelle de près (lecture). C'est une complication grave, la plus difficile à traiter. Le traitement est souvent décevant et nécessite diverses actions médicales ou chirurgicales dépendantes de chaque cas.

    Elle peut parfois bénéficier d'un traitement par photocoagulation au laser. Deux types de traitement sont possibles :

    - la photocoagulation au laser directe, focale de lésions responsables de l'exsudation.

    - la photocoagulation au laser en grille autour de la macula, indiquée en cas d'œdème diffus.

    Ce traitement, s'il est précocément entrepris avant que la baisse visuelle soit trop importante est la stratégie thérapeutique la plus efficace. Il permet de réduire de moitié le risque de perte de vision par rapport aux yeux traités plus tardivement.

    - L’injection intra-vitréenne de corticoïdes ou d'anti VGEF a un effet bénéfique. Elle permet souvent de gagner une ligne ou deux de vision et de diminuer l'importance de l'œdème. La récidive après 6 mois est de règle et nécessite de nouvelles injections.

    - Un traitement médicamenteux, la rubauxistaurine, est actuellement à l'étude et semble avoir un effet positif sur la survenue des œdèmes maculaires.

    - Si une adhésion au vitré est présente il est possible de proposer un acte chirurgical (vitrectomie).

    LA CATARACTE chez le diabétique est précoce et peut empêcher la surveillance du fond d'œil. Le geste chirurgical ne diffère pas de celui d'une cataracte classique, l'implantation d'un cristallin artificiel pouvant se faire sans problème. Cette intervention peut s'effectuer sous anesthésie loco-régionale (péri bulbaire) voire aussi sous anesthésie topique (collyre anesthésique).

    Le risque infectieux est plus important dans le diabète. C'est pourquoi, avant toute décision chirurgicale, il est impératif d'éliminer une infection notamment urinaire et de renforcer les précautions d'aseptie normales.

    LE GLAUCOME est plus fréquent chez le sujet diabétique que chez le sujet sain. Son dépistage systématique peut permettre d'éviter la perte de vision irréversible provoquée par l'atteinte du nerf optique.

    Le diabète n'est pas une maladie bénigne. Le risque d'atteinte visuelle s'accroît avec l'ancienneté et l'importance du déséquilibre glycémique, l'absence de surveillance oculaire. La collaboration entre le médecin, l'ophtalmologiste et le patient donne la chance d'une conservation de la fonction visuelle à long terme. Un traitement rapide doit suivre la découverte d'anomalies


    http://ophtalmologie.fr/diabete-oeil-yeux-laser.html
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  • Diabète au masculin

    Chez l’homme, le diabète  augmente la prévalence des problèmes
    sexuels principalement sous la forme de problèmes d’érection.

    Le bon équilibre glycémique et le contrôle des autres facteurs de
    risque cardiovasculaire associés au diabète  réduisent le risque
    de voir apparaître des problèmes sexuels. équilibrer son diabète

    Le plus souvent les troubles sexuels sont liés  à des problèmes
    psychologiques
    .

    Après plusieurs années d’évolution,  le diabète peut induire des
    troubles :
    vasculaire : des dépôts de graisses obstruent les artères qui
    irriguent le pénis, l’érection devient alors insuffisante
    (l’athérosclérose). Contrôler la pression artérielle permet de
    réduire ce risque. 
    neurologique : la neuropathie (altération du système nerveux)
    peut attaquer la commande neurologique de l’érection,
    celle-ci ne se fait plus.

    D’autres facteurs peuvent être impliqués :
    L’insuffisance rénale grave. Elle peut entraîner des troubles
    sexuels par le biais des complications vasculaires ;
    Certains médicaments 
    Le tabac entraîne une athérosclérose, c’est-à-dire des dépôts
     de graisse qui obstruent les artères. 
    L’alcool modifie les hormones sexuelles, Il peut donc pour
    plusieurs raisons avoir un effet négatif sur la sexualité.


    Quels examens faire ?  :

    Les examens du sang et des urines permettent de mesurer les
    taux d’hormones, de cholestérol et de triglycérides et d’évaluer
    les fonctions hépatique et rénale. Une glycémie est utile pour
    diagnostiquer un éventuel diabète non connu jusqu’alors.

    L’innervation du pénis consiste à s’assurer de sa sensibilité.
    Votre médecin vérifie le réflexe bulbocaverneux par compression
    du gland.
    Le toucher rectal est nécessaire à la recherche d’un adénome ou
    d'une inflammation de la prostate  entraînant la modification
    du flux sanguin ou la sensibilité du pénis.

    La recherche d’anomalies génitales :
    La maladie de  La Peyronie (tissus fibreux qui entraînent la
    déformation de la verge lors de l’érection),
    Une atrophie des testicules,
    Antécédents d’opération de la sphère génitale.

    Test de vasodilatation : un médicament augmentant le flux
    sanguin est injecté dans le corps du pénis, cette injection produit
    une érection si les vaisseaux sanguins fonctionnent normalement.

    Echographie : ultrasons pour mesurer le débit sanguin.
    Cavernographie : examen mesurant le débit sanguin nécessaire
    à l’obtention et au maintien d’une érection en particulier  lorsque
    le médecin suspecte une fuite veineuse.


    Traitements disponibles
    Traitements par voie orale
     Sildénafil (Viagra®)
     Tadalafil (Sialis®)
     Vardenafil (Levitra®)
    Ces traitements sont "contre indiqués" en cas de pathologie
    cardiaque. Ils permettent d’obtenir ou de maintenir une
     érection suffisante pour permettre un rapport sexuel satisfaisant.
    Traitements par voie locale
    Auto injection intra caverneuse :
    Ce traitement est moderne, simple et efficace.
    Le médicament utilisé dilate les vaisseaux sanguins
    pour favoriser l’accumulation de sang à l’intérieur du pénis.
    Votre médecin vous enseignera la technique de ces
    injections. L’érection, obtenue 10 minutes après injection
    peut durer jusqu’à une heure, elle est ainsi compatible
    avec un rapport sexuel.

     

     

    • L’auto injection en pratique n’est pas douloureuse, les aiguilles sont extrêmement fines et le corps caverneux peu sensible ;

    • Après un bref apprentissage vous effectuerez vous-même les injections sans difficultés ;

    • Il y a peu d’effets secondaires, rarement une sensation de chaleur ;

    • La Sécurité Sociale prend en charge les auto-injections à la condition que les troubles soient liés au diabète.

    Erection provoquée par aspiration :
    L’érection peut être provoquée en utilisant un système
    d’aspiration. Un anneau préalablement posé à la base
    du pénis retient le sang dans le pénis, on place sur la
    verge  une chambre hermétiquement fermée, on active
    une pompe manuelle qui produit un vide  qui appelle le
    sang dans le pénis déclenchant ainsi l’érection.
    Cette technique est peu utilisée en France.
    Traitement intra urétraux :
    Traitement à appliquer dans l’urètre à l’aide d’un
    dispositif. Celui-ci est réservé à des cas particuliers en
    raison de ses effets secondaires et de  son mode
    d’administration.
    Implants :
    3 types d’implants existent : Ils nécessitent une
    hospitalisation avec anesthésie locale ou générale
    selon le type de prothèse. La méthode consiste à implanter
    une prothèse sous la face dorsale du pénis. L’implant est invisible.
    Votre médecin vous expliquera précisément les
    différents types de prothèse et leur mode de fonctionnement.

    http://www.diabete-picardie.org/page7761.asp
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  •  

    Comment «mesurer» le diabète ?


    La glycémie

    Glycémie signifie sucre (glyc) dans le sang (émie).

    Sa mesure au laboratoire est le moyen le plus simple et le plus connu pour «mesurer le diabète». Sa valeur normale à jeun, ou dans la journée avant les repas, est comprise entre 0,70 et 0,90 g/l. On peut aussi la mesurer 1 h 30 après le début du repas (glycémie postprandiale) et sa valeur normale est inférieure à 1,50 g/l.

    Mais on peut également la mesurer très facilement soi-même, à domicile ou sur son lieu de travail, avec un petit appareil appelé «lecteur de glycémie» qui analyse une goutte de sang, qui est prélevée au bout du doigt avec une sorte de stylo appelé «autopiqueur». On parle de «glycémie capillaire» car le sang provient des tout petits vaisseaux appelés capillaires, ou aussi de «Dextro» car les premières bandelettes commercialisées s'appelaient «Dextrostix», ou aussi tout simplement de «test».

    La glycémie peut être exprimée en grammes par litre (g/l) mais aussi en millimoles par litre (mmol/l), la mole étant un mode d'expression normalisé des unités biologiques :
    • La conversion des g/l en mmol/l est obtenue en multipliant les g/l par 5,5 (de tête on multiplie les g/l par 10, on divise par 2, et on augmente un peu le résultat).
    • La conversion des mmol/l en g/l est obtenue en multipliant les mmol/l par 0,18 (de tête on multiplie les mmol/l par 2, on divise par 10, et on diminue un peu le résultat).

     

    Comme nous l'avons vu dans les pages précédentes, la glycémie à jeun et avant les repas n'a pas la même origine que la glycémie après les repas :
    • la glycémie à jeun et avant les repas est le résultat de la fabrication de sucre par le foie pour nourrir les cellules de l'organisme,
    • tandis que la glycémie après les repas est le résultat de la capacité des muscles et du foie à stocker plus ou moins rapidement le sucre apporté par les aliments à base de farine (le pain contient au moins 50 % de sucre), les féculents (20 % de sucre), les fruits (12 à 18 % de sucre) et les aliments dans lesquels du sucre a été ajouté pour les préparer.

    Autrement dit, on a pour habitude de mesurer la glycémie à jeun, notamment pour le diagnostic du diabète, mais elle n'apporte des informations que sur l'un des deux mécanismes de la régulation du sucre, puisque la glycémie à jeun est le résultat d'une libération, tandis que la glycémie après les repas est le résultat d'un stockage.

    Les deux mécanismes sont généralement associés, mais il est fréquent que le diabète porte plutôt sur le mécanisme de libération qui est défectueux (le foie libère plus de sucre que ce qui est nécessaire, et dans ce cas la glycémie à jeun peut être proportionnellement plus élevée que les autres glycémies dans la journée) ou plutôt sur le mécanisme de stockage qui est défectueux (les muscles et le foie n'arrivent pas à stocker assez rapidement le sucre apporté par les repas, et dans ce cas les glycémies après repas sont très élevées par rapport à la glycémie à jeun).

    Par conséquent, la mesure de la glycémie à jeun est un mauvais moyen pour «mesurer la maîtrise du diabète» c'est-à-dire pour apprécier le risque que les artères et les nerfs soient abîmés par le diabète.

    Pour apprécier ce risque, et par conséquent «mesurer au mieux le diabète», il est beaucoup plus intéressant et fiable de disposer d'une moyenne des glycémies, un peu comme à l'école où il vaut bien mieux regarder quelle est l'évolution de la moyenne du trimestre plutôt que de ne regarder qu'une note prise au hasard dans deux relevés de notes trimestriels.

    La glycémie à jeun ne mesure pas bien la maîtrise du diabète !


    L'hémoglobine glycosylée (HbA1c)

    L'hémoglobine glycosylée, ou hémoglobine glyquée, ou HbA1c, est le témoin de la moyenne des glycémies, minute après minute, jour après jour, sur une période de deux mois.

    Comment une seule prise de sang (!) réalisée au laboratoire peut-elle renseigner sur la moyenne des glycémies sur une période aussi longue, sans que les glycémies soient mesurées pendant cette période ?

    C'est très simple à comprendre :
    • Le glucose peut adhérer aux protéines si le temps de contact entre le glucose et la protéine est suffisamment long, et toutes les protéines du corps ont cette propriété que l'on appelle glycosylation ou glycation des protéines.
    • Les globules rouges, qui se trouvent dans le sang, contiennent de l'hémoglobine qui est la protéine donnant la couleur rouge au sang, et dont le rôle est de transporter l'oxygène des poumons vers toutes les cellules du corps.
    • Il existe différents groupes d'hémoglobine, dont certaines permettent mieux l'adhésion du glucose que d'autres. L'hémoglobine A1 est la plus intéressante dans ce domaine, et selon l'endroit où a adhéré le glucose, on distingue l'HbA1a1, l'HbA1a2, l'HbA1b et l'HbA1c.
    • Et parmi tous les groupes et sous-groupes d'hémoglobine, l'HbA1c est celle dont le taux est le mieux en relation avec le niveau de sucre dans le sang.
    • Comme la durée de vie d'un globule rouge est de 120 jours, et qu'à moment donné il y a dans le sang des «enfants globules rouges» qui ne contiennent pas encore d'HbA1c car le temps de contact avec le glucose a été très court, des globules rouges adultes qui contiennent de plus en plus d'HbA1c au fur et à mesure que l'âge du globule rouge augmente, et des «vieux globules rouges» contenant le plus d'HbA1c, la mesure de l'HbA1c est le témoin du niveau moyen du glucose dans le sang au cours des deux derniers mois.

    L'HbA1c est donc un index rétrospectif et cumulatif sur deux mois, du niveau du glucose dans le sang.

    Autrement dit :
    • plus le taux de glucose a été élevé au cours des deux derniers mois plus l'HbA1c est élevée,
    • et plus le taux de glucose a été normal au cours des deux derniers plus l'HbA1c est normale.

    On ne mesure donc pas le sucre dans le sang, mais «autre chose» qui dépend directement du taux de sucre dans le sang, et qui a l'avantage de fournir une information qui correspond à une moyenne de ce qu'a été le niveau de sucre dans le sang au cours des deux derniers mois.

    C'est donc bien plus intéressant que la glycémie à jeun, d'une part car c'est le témoin de la moyenne des glycémies, et d'autre part car c'est aussi le témoin de la glycation des protéines, c'est-à-dire d'un des mécanismes qui conduit aux complications du diabète (la glycation des protéines altère leur fonctions, et en ce qui concerne l'hémoglobine glycosylée, elle transporte moins bien l'oxygène).

    Le résultat du laboratoire est exprimé en pourcentage de l'hémoglobine totale, et sa valeur normale dépend de la méthode de dosage utilisée, ce qui ne permet pas pour le moment son utilisation pour le diagnostic du diabète. Certaines méthodes de dosage sont plus fiables que d'autres, mais la pratique des dosages les plus performants est en train de se généraliser, et l'interprétation des résultats est fiable si on prend soin de ne comparer que les analyses faites dans un même laboratoire avec la même technique de dosage.

    Sa valeur normale est habituellement comprise entre 3,5 et 6,0 %, chez l'adulte, l'enfant ou l'adolescent.

    Quand on n'en a pas l'habitude, cela paraît un peu bizarre de mesurer le diabète par un pourcentage alors que la glycémie se mesure en grammes par litre, mais l'interprétation de ce pourcentage est simple en termes de risques de complications :
     

     

     
    • En ce qui concerne les tout petits vaisseaux (rétine, reins) et les nerfs :
    - en l'absence de diabète, la rétinopathie, la néphropathie et la neuropathie diabétiques n'existent pas,
    - une HbA1c inférieure à 7,0 % signifie que le risque de complications microvasculaires est extrêmement faible,
    - une HbA1c entre 7,0 et 8,5 % correspond à un risque un peu plus important qui augmente parallèlement à la valeur du pourcentage,
    - lorsque l'HbA1c est entre 8,5 et 10 %, le risque augmente plus rapidement qu'entre 7,0 et 8,5 %,
    - et au-dessus de 10 % le risque augmente encore plus rapidement qu'entre 8,5 et 10,0 %.

    • En ce qui concerne les gros vaisseaux (coeur, artères des jambes et du cerveau) :
    - le risque de complications comme l'infarctus du myocarde ou l'artérite des membres inférieurs existe même en l'absence de diabète,
    - et en cas de diabète le risque augmente dès que la limite supérieure de la normale de l'HbA1c est dépassée,
    - puis le risque progresse de façon régulière, parallèlement à la valeur du pourcentage.

    Dans les deux cas, toute diminution de 1 % de l'HbA1c diminue d'environ 20 % la fréquence des complications.

    Les recommandations de l'Agence Nationale d'Accréditation et d'Evaluation de la Santé (ANAES) à propos de l'hémoglobine glycosylée dans le diabète de type 2 sont les suivantes :

    • Pour un patient donné, le dosage de l'HbA1c doit être pratiqué dans le même laboratoire, pour permettre de comparer les résultats successifs. Le compte rendu du laboratoire doit spécifier la technique utilisée, si cette technique a été certifiée par les sociétés internationales de standardisation, l'intervalle des valeurs normales et les coefficients de variation intra et interlaboratoires. La technique utilisée doit de préférence doser la seule HbA1c (valeur normale 4 - 6 %) et les coefficients de variation doivent être inférieurs à 5 %.

    • Les objectifs glycémiques se traduisent en objectifs d'HbA1c. Ils doivent être individualisés en fonction de l'âge du patient, des comorbidités et du contexte psychosocial. Les critères suivants doivent être pris comme référence :
    - l'objectif optimal à atteindre est une valeur d'HbA1c inférieure à 6,5 %,
    - lorsque l'HbA1c est égale à 6,5 %, il n'y a pas lieu de modifier le traitement (sauf effets secondaires, par exemple un risque d'accident hypoglycémique sous sulfamides ou insulinothérapie),
    - lorsque l'HbA1c se situe entre 6,6 % et 8 % sur deux contrôles successifs, une modification du traitement peut être envisagée, en fonction de l'appréciation par le clinicien du rapport avantages / inconvénients du changement de traitement envisagé,
    - lorsque la valeur de l'HbA1c est supérieure à 8 % sur deux contrôles successifs, une modification du traitement est recommandée.

    Bien entendu, le risque de complications du diabète ne dépend pas que de la glycémie, car d'autres facteurs interviennent (cholestérol, hypertension, tabac, absence d'activité physique, excès de poids et facteurs génétiques) mais, à facteurs de risque identiques, l'HbA1c permet bien mieux de «mesurer le diabète» que la glycémie à jeun, que ce soit en cas de diabète insulinodépendant (DT1) ou de diabète non insulinodépendant (DT2), et il est recommandé de la doser tous les trois mois.

    Petite remarque au sujet de l'HbA1c pendant la grossesse : Les valeurs normales sont plus basses pendant la grossesse. Il y a le plus souvent une chute de 1 à 1,5 % du simple fait d'un début de grossesse, et ceci n'a pas la signification d'un meilleur contrôle glycémique qu'avant la grossesse.

    L'HbA1c est le témoin de la moyenne des glycémies des deux derniers mois

    Elle permet de bien mieux mesurer le diabète que
     la glycémie à jeun



    Il est recommandé de doser l'HbA1c tous les trois mois

    En moyenne toute diminution de 1
     % de l'HbA1c diminue de 20 % la fréquence des complications



    Les autres dosages

    La fructosamine

    Alors que l'HbA1c est un pourcentage de l'hémoglobine contenue dans les globules rouges du sang, le terme de fructosamine désigne l'ensemble des protéines glyquées présentes dans le sérum, qui est schématiquement le liquide du sang dans lequel se trouvent les globules rouges.

    Il existe de nombreuses protéines dans le sérum, mais l'albumine y est en quantité importante et l'albumine glyquée représente 80 % de la fructosamine.

    Le principe est le même que pour l'HbA1c (dosage des protéines sur lesquelles le glucose s'est fixé) mais le renouvellement des protéines est beaucoup plus rapide que le renouvellement des globules rouges, et la fructosamine est un témoin du niveau moyen du glucose dans le sang au cours des deux-trois dernières semaines.

    Sa valeur normale est habituellement comprise entre 200 à 290 micromoles/l (ce n'est pas un pourcentage comme pour l'HbA1c).

    Comme la période sur laquelle elle donne des informations est beaucoup plus courte que celle de l'HbA1c, son utilisation est moins fréquente, sauf si justement on souhaite savoir rapidement dans quelle mesure un changement de traitement apporte une amélioration du contrôle glycémique. Elle peut aussi être intéressante chez les personnes ayant une anomalie de l'hémoglobine venant fausser le dosage de l'HbA1c. Par contre, certaines maladies concernant les protéines du sang, ainsi que les hyper et hypothyroïdies non traitées, influencent le dosage indépendamment du diabète.

    Et les urines ?

    Le glucose du sang passe dans les urines, lorsqu'il dépasse le seuil rénal du glucose (glycémie supérieure à 1,80 g/l dans le sang) et ceci n'a pas d'incidence chez les personnes non diabétiques car leur niveau de sucre dans le sang n'atteint jamais 1,80 g/l (=> il n'y a jamais de sucre dans les urines chez les personnes non diabétiques, et la «glycosurie normale» est nulle).

    Par contre, si la glycémie d'un diabétique dépasse 1,80 g/l, une partie du sucre présent dans le sang passe dans les urines où il peut être recherché (il suffit de quelques gouttes d'urine sur une bandelette) ou dosé dans les urines recueillies pendant 24 heures ou pendant une partie de la journée (matinée, après-midi, soirée et nuit par exemple).

    C'est le premier moyen dont on a disposé à domicile pour savoir soi-même si le taux de sucre était élevé dans le sang, mais ce moyen qui a rendu d'énormes services à l'époque, ne peut donner qu'une information grossière puisque le sucre ne passe dans les urines que s'il dépasse deux fois sa valeur normale dans le sang.

    Les urines peuvent également être utilisées pour savoir si le corps est ou non en train de fabriquer de l'acétone, qui est un témoin de l'utilisation des graisses comme source d'énergie lorsque le corps ne parvient pas à utiliser le glucose. La présence d'acétonurie peut donc authentifier une décompensation du diabète, mais ce n'est pas à proprement parler une «mesure du diabète».


    Qu'est-ce qui est utile ? et à quoi ?

    En cas de diabète de type 2

    La glycémie à jeun au laboratoire est utile pour le diagnostic de diabète (glycémie à jeun supérieure à 1,26 g/l) ou le diagnostic de risque artériel majoré (glycémie à jeun entre 1,10 et 1,26 g/l), mais n'a plus guère d'intérêt lorsque l'on sait qu'une personne a du diabète. En effet, étant donné que la glycémie n'est pas identique tous les jours le matin à jeun, et qu'elle varie beaucoup tout au long de la journée, il est bien plus utile de doser l'HbA1c pour savoir quel est le degré de maîtrise du diabète, et savoir si la prise en charge est correcte ou doit être intensifiée.

    La glycémie à jeun, voire un mini cycle glycémique au laboratoire (glycémies à jeun, après le petit déjeuner, et avant le repas du soir), peut cependant être occasionnellement utile en confrontation avec l'HbA1c pour apprécier le degré d'insulinorésistance et orienter le choix du traitement médicamenteux.

    L'autosurveillance glycémique, c'est-à-dire la mesure soi-même de la glycémie avec un lecteur de glycémie, n'a aucun intérêt pour modifier certains jours le nombre de comprimés contre le diabète, étant donné que lorsque l'on change le nombre de comprimés il faut au moins une bonne semaine pour obtenir les pleins effets de ce changement. L'autosurveillance glycémique ne peut donc pas servir pour modifier certains jours le nombre de comprimés contre le diabète.

    Par contre, l'autosurveillance glycémique est très précieuse pour valider les choix alimentaires, c'est-à-dire pour savoir si ce que l'on mange est correct, et savoir si on ne se prive pas à tort :
    • Si la différence entre les glycémies pré et postprandiales est supérieure à 0,60 g/l, il y avait :
    - soit trop de glucides (pain et dérivés de la farine, féculents, fruits),
    - soit pas assez d'aliments non glucidiques (crudités, légumes chauds, viande ou poisson, laitage),
    - soit trop de glucides et pas assez d'aliments non glucidiques.
    • Si la différence glycémique est inférieure à 0,20 g/l, un supplément glucidique aurait pu être avalé au cours de ce repas.

    Petite remarque en passant :
    • La glycémie à jeun au laboratoire a «la vie dure» tant au niveau des diabétiques que des médecins :
    - Au niveau des diabétiques, probablement parce qu'une mesure en grammes par litre est plus «parlante» que la mesure d'un pourcentage d'hémoglobine glycosylée, et aussi parce qu'en mesurant le taux de sucre on a le sentiment de mesurer directement l'intensité de la maladie.
    - Au niveau des médecins, probablement parce qu'ils sont incités de toutes parts à faire des économies de prescription, qu'il n'est pas immédiat de changer ses habitudes (le diagnostic de diabète repose sur la glycémie à jeun mais la maîtrise du diabète doit reposer sur l'HbA1c, ce qui est nouveau), et peut-être aussi parce que certains diabétiques préfèrent que l'on dose leur glycémie plutôt qu'uniquement leur HbA1c.
    • Quoi qu'il en soit :
    - Le rapport de 1999 de la Caisse Nationale d'Assurance Maladie sur la prise en charge des diabétiques exclusivement traités par des comprimés contre le diabète, a montré que le dosage de l'HbA1c n'avait concerné, sur un semestre, que 41,4 % des patients, ce qui est bien en dessous des recommandations qui préconisent un dosage tous les trois mois chez tous les diabétiques.
    - Lorsque la glycémie à jeun et l'HbA1c sont toutes les deux dosées au laboratoire, il arrive très fréquemment que le diabétique s'estime satisfait parce que sa glycémie à jeun est passée de 1,56 à 1,24 g/l par exemple, alors que parallèlement l'HbA1c est passée de 7,3 à 8,5 % par exemple. Or cette situation traduit une bien moins bonne maîtrise du diabète que la situation inverse avec une glycémie passant de 1,24 à 1,56 g/l, et une HbA1c passant de 8,5 à 7,3 %.

    En cas de diabète de type 2 :

    La glycémie à jeun ne mesure pas bien la
     maîtrise du diabète !

    Il est essentiel de doser l'HbA1c tous
     les trois mois

    L'autosurveillance glycémique permet de valider
    les choix alimentaires


    En cas de diabète de type 1

    Comme en cas de diabète de type 2, la glycémie à jeun au laboratoire est utile pour le diagnostic de diabète (glycémie à jeun généralement très élevée au moment du diagnostic) mais n'a plus guère d'intérêt ensuite.

    Et plus encore qu'en cas de diabète de type 2, la glycémie est susceptible de varier pendant la journée, et c'est donc l'HbA1c qui permet de savoir quel est le degré de maîtrise du diabète, et si la prise en charge est correcte ou doit être intensifiée.

    L'autosurveillance glycémique permet également de valider les choix alimentaires mais la mesure soi-même de la glycémie est également indispensable pour adapter les doses d'insuline (l'autosurveillance devient alors autocontrôle) et anticiper les éventuelles hypoglycémies et débuts de décompensation du diabète notamment en cas de fièvre ou vomissements.

    Autrement dit, l'autosurveillance est indispensable au quotidien pour prendre les bonnes décisions, et l'HbA1c est essentielle tous les trois mois pour avoir une évaluation précise de ce qu'a été la maîtrise du diabète au cours des derniers mois.

    En cas de diabète de type 1 :

    L'autocontrôle glycémique est
     indispensable

    Il est essentiel de doser l'HbA1c tous
     les trois mois


    En résumé

    Certains dosages sont utiles au diabétique dans sa vie quotidienne, tandis que d'autres sont utiles au diabétique et à son médecin pour avoir une vision globale de la situation :
    • La glycémie à jeun au laboratoire permet le diagnostic du diabète.
    • L'autosurveillance glycémique est utile au jour le jour pour prendre les bonnes décisions, mais elle n'a aucun intérêt si on n'utilise pas les renseignements qu'elle fournit, c'est-à-dire si on se limite à constater des glycémies élevées sans réfléchir à la façon de les améliorer (équilibration de la composition des repas chez le diabétique de type 2, équilibration de la composition des repas et adaptation des doses d'insuline chez le diabétique de type 1).
    • L'HbA1c est indispensable pour avoir une évaluation précise de ce qu'a été la maîtrise du diabète au cours des derniers mois, que ce soit en cas de diabète insulinodépendant (DT1) ou de diabète non insulinodépendant (DT2), et en moyenne toute diminution de 1 % de l'HbA1c diminue de 20 % la fréquence des complications.
    • La glycémie à jeun au laboratoire n'a pas d'utilité lorsque le diabète est connu.
    • Les autres analyses (cycle glycémique au laboratoire, fructosamine et glycosurie) ne sont utiles que dans des cas particuliers.
     

    Diagnostic de diabète => Glycémie à jeun

    Degré de maîtrise du diabète => HbA1c à doser tous
     les trois mois

     
    Les autres paramètres

    Puisque «mesurer le diabète» a aussi la signification de mesurer quel est le risque de complications, le niveau des graisses dans le sang, cholestérol et triglycérides, mérite d'être connu étant donné qu'un excès de cholestérol ou de triglycérides abîme les artères. D'autre part, ces dosages permettent de savoir s'il y a nécessité d'une réévaluation du contenu en graisses de l'alimentation pour diminuer ces paramètres s'ils sont anormaux, ainsi que de savoir si un traitement médicamenteux doit être débuté ou intensifié pour traiter ce problème.

    L'appréciation du risque de complications du diabète ne se résume cependant pas à des dosages dans le sang ou les urines :

    • L'existence d'un tabagisme augmente nettement le risque de complications au niveau des grosses artères (coeur, artères des jambes, cerveau) tout comme chez les personnes non diabétiques, mais avec le diabète en plus qui accroît la nocivité du tabac.

    • L'absence d'activité physique est également un facteur qui augmente la fréquence des complications du diabète.

    • L'excès de poids majore directement le diabète et la perte d'un peu de poids, lorsqu'il est excessif, diminue souvent de façon sensible le diabète. A l'inverse, un diabétique dont les glycémies sont normales mais dont le poids augmente progressivement n'est pas un diabétique équilibré car les glycémies vont à nouveau s'élever lorsque le poids aura atteint un certain niveau.

    • L'hypertension artérielle contribue également très fortement à certaines complications au niveau des grosses artères, et c'est pour cette raison que la mesure régulière de la tension artérielle est indispensable, ainsi qu'un traitement médicamenteux pour la normaliser si nécessaire

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    . RAVIOLI pur boeuf CARREFOUR bte de 800Grs
    . Raviolis 4 formagi surgelés Panzani
    . Raviolis bolognese surgelés Panzani
    . Rillettes du Mans - pur porc "Fineron"
    . risotto alla milanese (poulet/petits legumes) surgeles panzani
    . Riz thai semi-complet ail basilic bio AUTOUR DU RIZ
    . Rôti Cuit de Dinde - Père Dodu (70 gr)
    . Rôti de Dinde - Père Dodu (70 gr)
    . Rôti de porc cuit aux herbes - Fleury Michon
    . salade océan Quick
    . Sauce de tomates & de légumes "Casino"
    . Sauce de tomates, de viande bovine & de légumes "Casino"
    . Sauce Tomate "Qué Pasta!" Panzani
    . Saucisse au Poulet - Fleury Michon (1 = 35gr)
    . Saumon fumé - Carrefour (1 tranche = 36 g)
    . saumon fumé éco plus
    . sébaste
    . Sorbet Pêche Abricot - Carrefour (Pot de 900 ml)
    . Spaghettis aux oeufs frais "Lustucru"
    . Spécial K Façon Crumble aux pommes de KELLOGG's
    . SPECULOOS LOTUS pq de 350Grs pour 52 gateaux
    . steack haché a la tomate surgelé charal
    . succès auxnoix picard
    . Sylphide fondant au bleu pour 1 portion de 16.7Grs
    . Sylphide fondant au gruyere pour 1 portion de 16.7g
    . Taillefine - Calci +
    . Tarte aux poireaux Surgelée AUCHAN 400 Grs
    . Tartelettes pur beurre à la framboise DIA
    . Tartes fines saumon-crevettes "Thiriet"
    . Tartines 2 fromages : emmental, édam "Thiriet"
    . Tartines jambon/édam/tomates "Thiriet"
    . Thé vert orient Tchaé LIPTON
    . Thon albacore fumé - Poisson sauvage
    . TIRAMISU recette italienne CARREFOUR (2x80grs)
    . tonnets saveur crabe CARREFOUR pq 200Grs pour 12 batonnets
    . Tranche de cake fruits et bigarreaux "Bretagne Dessert"
    . tuc sésame
    . tuc sésame
    . VIOLETTES Georges VErquin pq 100Grs (6KCAL/bonbon)
    . Yaourt "Soja douceur fruits rouges" bio BIOCHAMPS
    . Yaourt "Soja douceur pruneau" bio BIOCHAMPS
    . Yaourt brassé vanille "Casino", calcium
    . Yaourt brassé vanille "Casino", calcium, 1 pot de 125g
    . Yaourt maigre brassé nature "Ondilège"
    . Yaourt maigre brassé nature "Ondilège", 1 pot de 125g


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    L'HUILE D' OLIVE... UN AVANT GOUT DE SOLEIL ET DE VACANCES

     

    L'huile d'olive délicieuses variations sur un même thème

    Entre 1990 et 1998, la consommation de cette huile a quadruplé dans notre pays. Les raisons de ce succès sont diverses: le retour â des produits sains et naturels joue certainement un rôle important dans ce constat. L'utilisation de l'huile d'olive dans la cuisine est souvent considérée comme un signe de raffinement et de style; les riches arômes, les nombreuses possibilités culinaires et l'intérêt nutritionnel avéré de cette délicieuse huile végétale sont de mieux en mieux connus.

    L'huile d'olive est extraite des fruits des oliviers (Olea europea) qui poussent dans les oliveraies.

    L'olive, verte au départ devient violette puis noire à sa maturité. Plus elle est mûre plus elle est gorgée d'huile.

    La récolte des olives débute fin septembre pour les variétés précoces et se prolonge jusqu'à fin février pour les variétés tardives.

    II y a 3 techniques de cueillette : les cueillir à la main, gauler l'olivier pour faire tomber les olives dans des filets tendus au-dessus du sol ou ramasser les fruits tombés à terre.

    Les olives vont subir des transformations soit en conserverie soit en huilerie.

     

    Au fil du temps se sont succédés de nombreux procédés mécaniques d'extraction du plus rudimentaire au plus rentable.

    Les olives sont broyées pour obtenir une pulpe qui sera enveloppée dans des toiles ( ou scourtins) et soumises à la pression pour obtenir l'huile de première pression.

    Elles sont clarifiées par décantation et filtration, c'est l'huile vierge de première pression.

    La mention "première pression à froid" est parfaitement inutile depuis que les presses à olives ont évolué les moulins d'autrefois exigeaient plusieurs extractions et l'ajout d'eau bouillante pour accélérer le processus. Ce n'est plus le cas actuellement.

    La pulpe est reprise, broyée à nouveau, puis pressée une deuxième et éventuellement une troisième fois donnant des huiles de qualité inférieure.

    On peut extraire une dernière huile des résidus de pulpe et noyaux compris (grignons d'olives) à l'aide de solvants. Celle-ci doit alors être raffinée pour être utilisée en cuisine.

    Sur les étiquettes, vous trouverez des dénominations telles que "Huile d'olive vierge Extra, Huile d'olive Vierge, Huile d'olive, Huile de grignons d'olives".

    En fait, les conditions de production sont harmonisées par la Commission européenne (CE n°136/66, n° 2568/91) qui établit une distinction entre quatre qualités d'huile d'olive selon leurs caractéristiques.

    La classification repose sur le traitement et sur l'acidité de l'huile.

    Les acides gras libres résultant de réactions enzymatiques sont responsables de cette acidité qui est exprimée en gramme d'acide oléique par 100 g d'huile.

    Elle augmente si les olives ayant servi à la fabrication de" l'huile étaient soit trop mûres, soit stockées depuis trop longtemps, soit piquées par la mouche de l'olivier. Nous distinguons

    • l'huile d'olive vierge extra, une huile d'olive non raffinée dont la notation est la première sur l'échelle de notation organoleptique*, dont le degré d'acidité ( exprimé en acide oléique ) est au maximum de 1%.

    • l'huile d'olive vierge, une huile d'olive également non raffinée dont la notation organoleptique est légèrement inférieure à l'huile vierge extra, dont le degré d'acidité ne peut dépasser 2 %.

    • l'huile d'olive, une huile d'olive raffinée dans laquelle on ajoute de l'huile d'olive vierge pour le goût. Cette huile a un degré d'acidité maximal de 1.5 %.

    • l'huile de grignons d'olive est une huile constituée d'un coupage d'huile de grignons d'olives raffinée et d'huile d'olive vierge, dont le degré d'acidité n'est pas supérieur à 1.5 %.

    Le goût de l'huile d'olive est une simple question de palais et rien n'est plus subjectif, certains consommateurs l'aiment fluide et douce, d'autres, veloutée et fruitée ou même chargée d'une certaine amertume; si elle est rance c'est qu'elle est oxydée par contact avec l'air. La couleur de l'huile est plus ou moins franche: elle dépend des caroténoïdes* et des chlorophylles qui les masquent par leur couleur verte.

    Si les qualités organoleptiques de l'huile d'olive sont importantes on ne peut nier l'intérêt majeur de ses qualités nutritionnelles dans de nombreux domaines de la médecine.

    • On sait qu'une alimentation riche en graisses contribue au développement des maladies cardio-vasculaires, première cause de décès dans notre pays.

    Ce sont principalement les acides gras saturés qui sont responsables de l'augmentation du taux de cholestérol à l'origine de l'athérosclérose via son accumulation au niveau des parois des vaisseaux sanguins.

    Le principal constituant lipidique de l'huile d'olive est un acide gras mono-insaturé : l'acide oléique. Celui-ci représente 65 à 80% des acides gras de l'huile d'olive.

    Le rôle des acides gras mono-insaturés dans le métabolisme du cholestérol a été particulièrement étudié depuis les études épidémiologiques de A. Keys. (Etude des 7 pays 1952)

    Pour résumer les études, on peut dire que par comparaison avec un régime riche en graisses saturées, le régime mono-insaturé réduit le cholestérol total (C-tot.) et le mauvais cholestérol ( LDL), et n'affecte pas le bon cholestérol (HDL). Par comparaison avec un régime riche en acides gras poly-insaturés, le régime mono-insaturé, diminue le cholestérol total et le cholestérol des LDL mais stabilise ou augmente le cholestérol HDL.

    Par ailleurs, comparé à un régime pauvre en graisses et riche en hydrates de carbone, le régime mono-insaturé réduit le cholestérol total et les triglycérides (TG).

     

     

     

    • De plus l'huile d'olive vierge contient plusieurs agents  antioxydants naturels qui dépendent essentiellement de la variété et du degré de maturité des olives. Ceux ci sont présents dans des proportions qui sont favorables à la prévention du vieillissement et à la prévention, tout comme au traitement des maladies cardio-vasculaires. Si l'huile d'olive est si différente des autres huiles alimentaires obtenues par raffinage, c'est en grande partie grâce à ces composants mineurs naturels dont on peut retenir les composés phénoliques*, des caroténoïdes*, des tocophérols ou vitamines E, des phytostérols*.
      Un certain nombre d'études ont montré que l'huile d'olive était favorable à la régulation de la pression artérielle.

    II y a un certain nombre de preuves faisant apparaître une amélioration de l'équilibre glycémique évalué par la glycémie, la glycosurie, et l'hémoglobine glycatée chez les patients consommant un régime à prédominance d'acides gras mono-saturés.

    Les propriétés digestives de l'huile d'olive sont connues depuis l'antiquité. Elle jouit de propriété cholagogue ( vidange de la vésicule biliaire ) et contribue à combattre efficacement la constipation. Dans une étude épidémiologique transversale évaluant la densité osseuse de femmes adultes vivant dans le midi de la France, il a été montré que seulement deux paramètres étaient associés à une bonne minéralisation osseuse: l'activité physique et la consommation régulière d'huile d'olive.

      

    Comment utiliser l'huile d'olive ?

     

    A froid, elle fera merveille pour l'assaisonnement de salades diverses ou la préparation de sauces de type "mayonnaise" ou de vinaigrettes. Pour préparer une vinaigrette, versez l'huile d'olive sur le citron ou le vinaigre, le mélange sera plus homogène.

    Pensez au pain grillé frotté à l'huile d'olive relevée d'ail ou non. Une cuillère à café sur vos légumes verts, cuits ou crus améliorera leur saveur et leur douceur au palais. L'huile d'olive ressort très bien sur un carpaccio.

    Elle peut être aromatisée et condimentée au gré de votre imagination.

    Préparez de petites macérations à base de thym, de romarin, d'estragon, de laurier, de sauge, de sarriette, de marjolaine, d'ail.

    Pour vos pâtes froides ou chaudes, qui demandent à être relevées, baignez dans l'huile d'olive, des poivrons, de l'ail, des grains de poivre, de l'oignon, des clous de girofle et du basilic ; laissez infuser à l'abri de la lumière ce mélange un mois et selon les proportions que vous aurez définies, vous obtiendrez une sauce aïoli, un mélange piquant...

     

    A chaud, l'huile d'olive offre un éventail infini de possibilités. On peut la retrouver dans la cuisson des légumes, dans les potages et la sauce tomate.

    C'est un délice dans les préparations des viandes, des volailles, des poissons, en grillade, en rôti, au four, braisés ou marinés, mais également pour les plats mijotés de type méditerranéen on non. La stabilité de l'huile d'olive, même a haute température ( max. 180°), la place en tête pour les fritures ou fondues.

    Afin de préserver sa teneur en antioxydants, conservez l'huile d'olive dans des bouteilles opaques( verre foncé ou bidon) ou protégées par une feuille d'aluminium, soit dans le noir d'une bonne vieille cave ou d'une armoire.

    Ces suggestions vous donnent l'eau (ou l'huile ) à la bouche ?

    Alors n'hésitez pas, tout en gardant en tête ce grand principe dicté par Paracelse : "tout est poison, rien n'est poison ( sola dosis venenum), tout dépend de la dose"

    L'avis de la diététicienne.

    L'huile d'olive comme toutes les autres huiles, est composée de l00% de lipides.

    Comme 1 litre pèse 900g, une bouteille d'1 litre d'huile d'olive apporte 8100kcal ( 9kcal/g.). L'huile d'olive malgré toutes ces vertus n'est donc pas une huile hypocalorique comme certains le laissent entendre !

    L'huile d'olive est excellente pour la santé à condition de l'utiliser en remplacement d'autres matières grasses visibles ( souvent saturées) et d'assurer un rapport acides gras mono-insaturés/acides gras saturés élevé.

     

    Une autre condition est de positionner l'huile d'olive dans une alimentation saine, variée et normocalorique ou hypocalorique ( à voir avec votre diététicienne ) c'est à dire une alimentation où
    -la consommation de légumes, de légumes secs, de fruits est importante
    -la consommation de céréales complètes, y compris le pain, est élevée
    -la consommation de viande, surtout rouge, est modérée
    -la fréquence de consommation de poisson est de 2 fois semaine
    -la consommation de lait et fromage est modérée
    -la consommation d'alcool est modérée et sur base de vin rouge
    -utiliser simultanément de l'huile d'olive et de l'huile de colza ou canola et/ou de soya pour assurer un bon apport en acides gras insaturés et un apport en acides gras essentiels.

    1 c à soupe d’huile contient 10 ml ou 9 g d’huile.

    *notation organoleptique de l'huile d'olive :
    elle résulte de l'analyse sensorielle codifiée par le Conseil oléicole international. L'intensité des flaveurs est classée de 0 à 5, c'est à dire de nulle à extrême en passant par à peine perceptible, légère, moyenne et grande. L'huile est goûtée à 28° à l'aide d'une petite cuillère.

    *caroténoides : pigments naturels jaunes, oranges ou vermillon qui sont soit des vitamines soit des nutriments protecteurs

    *composés phénoliques : substances naturelles assurant entre autre la couleur, l'arôme, l'astringence des végétaux et jouissant de propriétés antioxydants.

    *phytostérols : ce sont des stérols végétaux ressemblant au cholestérol mais ayant des propriétés positives pour combattre l'hypercholestérolémie.

    *oméga 6- oméga 3 : acides gras poly-insaturés dont la classification chimique repose sur les positions des doubles liaisons dans la chaîne hydrocarbonée.

    Revue ABD n° 46/4 Juillet - Août 2003

    Conseil diététique de l'ABD - 01-07-03

    http://www.diabete-abd.be/huile%20d%20olive.htm
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  • L'index glycémique : utilisation pratique


    La théorie c'est bien beau, mais comment faire en pratique ?

    • La première déduction qui pourrait venir à l'esprit est, qu'en fin de repas, on pourrait manger des aliments sucrés sans limitation, «puisque cela ne fait pas beaucoup plus monter la glycémie».

    En fait, cette déduction est erronée car ce n'est que la consommation d'une faible quantité d'aliments sucrés qui n'augmente pas beaucoup la glycémie.

    La consommation d'une quantité importante de ces aliments entraîne une forte élévation de la glycémie. Les expériences qui ont été faites l'ont démontré.

    • Une deuxième déduction pourrait être de penser associer des aliments riches en glucides avec du beurre ou des aliments gras, de manière à ralentir la digestion du repas pour que la glycémie s'élève moins.

    Ce serait également une déduction erronée car cela aurait pour conséquence une élévation des graisses dans le sang entraînant une atteinte des artères qui s'ajouterait à l'atteinte des artères que peut entraîner le diabète.

    • Une déduction intelligente est de se dire :

    - puisque l'élévation de la glycémie dépend de la façon dont les aliments sont digérés, il faut connaître quel est l'index glycémique des aliments,

    - et puisque l'élévation de la glycémie dépend de la façon dont les aliments sont préparés et associés, il faut connaître quelles préparations et associations sont bénéfiques, et quelles préparations et associations ne le sont pas.


    Table de composition des aliments

    Vous trouverez dans DiabSurf, une table de composition des aliments où figure l'index glycémique des aliments lorsqu'ils sont consommés seuls, ce qui fournit un premier élément pour équilibrer les repas en évitant d'associer des aliments qui ont un fort index glycémique.

    Par exemple :

    • Les pommes de terre ont un fort index glycémique, et il ne faut donc pas les utiliser comme seul légume d'un repas. Si vous voulez manger des pommes de terre, il ne faut en prendre qu'un peu et y associer des crudités et des légumes verts cuits chauds afin d'abaisser l'index glycémique du repas. Même principe pour les carottes cuites, le riz et les pâtes.

    • Un friand à la viande a un index glycémique plus important que la viande en raison de la pâte qui le constitue. Il vaut donc mieux n'y associer qu'un peu de riz et compléter le repas avec des crudités, plutôt que de n'y associer que du riz ou pire de la purée de pomme de terre.

    • Vous pouvez prendre une petite banane ou un peu de raisin comme dessert si vous venez de manger un petit salé aux lentilles, mais ces fruits sont à éviter si vous venez de manger de la purée de pommes de terre ou du riz.

    • Si vous êtes invités et qu'il y a des crudités, du riz, des haricots verts, de la viande et un gâteau d'anniversaire, il faut limiter fortement votre consommation de riz, ne pas prendre de pain, et augmenter la part de crudités et de haricots verts, si vous voulez prendre une part normale du gâteau.

    Les légumes verts, et autres légumes «de couleur non verte» comme les tomates, les carottes, les choux rouges, les aubergines... sont donc indispensables dès que le repas contient du pain ou des dérivés de la farine, des féculents (pommes de terre, pâtes, riz, semoule, maïs) ou des fruits. Et la mention «à volonté» que l'on trouve souvent dans les régimes ou autres recommandations diététiques, a donc la signification «présence obligatoire et en grande quantité» et non la signification «selon votre volonté» avec possibilité de ne pas en manger.


    Voici également quelques repères pratiques

    En ce qui concerne les repas

    • La cuisson (notamment à la vapeur) et les traitements mécaniques (réduction en purée ou en marmelade) augmentent l'index glycémique.

    • Les procédés industriels de cuisson-extrusion, utilisés dans la fabrication des aliments déshydratés (purée en flocons...), des craquottes, des corn-flakes, du pop-corn, des céréales de petit déjeuner, du riz instantané... augmentent également l'index glycémique.

    • Par contre, les aliments consommés avec leur enveloppe naturelle (lentilles...) ont un faible index glycémique.

    • Les aliments qui peuvent réellement être considérés comme des sucres d'absorption lente sont représentés par les légumineuses, c'est-à-dire les légumes secs tels que fèves, flageolets, lentilles, haricots rouges, haricots blancs, pois cassés, pois chiches. Il est donc logique de privilégier les légumes secs, plutôt que les pommes de terre, les carottes cuites ou le riz.

    Il est vrai que les légumes secs peuvent entraîner un certain degré de flatulence (gaz intestinaux) mais :
    - d'une part, ceci est le témoin de leur digestion lente (comme la digestion est lente, les glucides qu'ils contiennent progressent plus loin dans l'intestin que les autres glucides, avec pour conséquence leur arrivée dans la dernière partie de l'intestin où certaines bactéries utilisent les glucides pour fabriquer du gaz),
    - d'autre part, après un certain temps d'acclimatation, la production de gaz devient beaucoup moins importante, voire nulle, lorsque les bactéries intestinales se sont habituées à ce que du sucre parvienne jusqu'à elles.

    • Les pâtes sont plus hyperglycémiantes que les légumes secs, mais elles le sont moins que les pommes de terre et le riz.

    • Il apparaît également logique de recommander le pain complet (avec des grains complets) ou les pains enrichis en fibres, ou les pains pauvres en glucides et riches en fibres, plutôt que le pain blanc (50 à 55 % de glucides) ou pire les biscottes (75 % de glucides, et de plus les fibres sont brisées par la cuisson).

    • Par ailleurs, le pain au cours d'un repas devrait être réservé aux cas où il est vraiment indispensable, c'est-à-dire avec le fromage, ou lorsqu'il n'y a pas le compte de glucides pour le repas.

    • Les crudités sont toujours bénéfiques (apport de glucides faible ou nul, apport de fibres qui vont ralentir le passage du sucre dans le sang de la suite du repas). Attention : deux feuilles de salade ne peuvent pas être assimilées à une crudité ; une entrée froide n'est pas une crudité : le riz froid (salade composée), la salade de pommes de terre, la salade de carottes cuites... ont le même pouvoir hyperglycémiant que lorsqu'ils sont consommés en plats chauds.

    • Les crudités peuvent être avantageusement accompagnées par une tranche de jambon maigre ou du surimi (apport de glucides faible ou nul, apport de protéines qui vont ralentir le passage du sucre dans le sang de la suite du repas).

    • Pour les desserts, la consommation épisodique (au cours d'un repas avec des amis par exemple) d'un dessert classique comportant un peu de sucre, n'a pas grande importance dans l'équilibre glycémique si on veille à réduire la part de féculents et à augmenter la part de crudités et de légumes verts. Par contre, pour les pâtisseries familiales, on a intérêt à utiliser des édulcorants.

    • La «grammaire» classique des repas (crudités, plat de résistance, fromage, dessert) est excellente car plus un repas est mixte et équilibré, moins il est hyperglycémiant.

     

    Quatre éléments indispensables pour atténuer l'augmentation du sucre dans le sang
     
    une entrée de crudités

    et une part de viande ou de poisson ou deux oeufs

    et une part de légumes verts cuits
    et un laitage ou une petite part de fromage avec le minimum de pain

    auxquels il faut associer un «ticket sucre» qui peut être
     
    soit une part de féculents (trois pommes de terre de la taille d'un oeuf, quatre cuillères à soupe de riz, de pâtes ou de semoule) mais sans fruit ni dessert
    soit une part de féculents (deux pommes de terre de la taille d'un oeuf, trois cuillères à soupe de riz, de pâtes ou de semoule) et un fruit
    soit une part réduite de féculents (une pomme de terre de la taille d'un oeuf, deux cuillères à soupe de riz, de pâtes ou de semoule) mais avec un dessert sucré.
     
    Important : l'association féculents + légumes verts peut être avantageusement remplacée par des légumes secs


    Devant un repas
     

    On pense habituellement à évaluer la quantité de glucides du repas (pain, féculents, fruits).
    Mais il est aussi important de «voir ce qui n'est pas là», c'est-à-dire de faire le point sur la présence en quantité suffisante d'aliments destinés à ralentir le passage dans le sang des glucides du repas (crudités, légumes verts chauds, viande ou poisson, laitage).
    Manger des glucides en quantité réduite n'évite pas l'hyperglycémie. Il faut manger des glucides en quantité suffisante et équilibrer les repas.

     

    En ce qui concerne les recettes de cuisine

    Bien souvent «diabète» évoque «aliments spéciaux» ou «recettes de cuisine spéciales» dans l'esprit du public, alors que ceci est totalement faux.

    Une personne diabétique n'a aucunement besoin d'aliments spéciaux, et pratiquement toutes les recettes de cuisine peuvent être utilisées par les diabétiques.

    Il suffit simplement d'éviter les plats gras et de veiller à équilibrer les repas, c'est-à-dire de manger dans le même repas des aliments abaissant l'index glycémique (crudités, légumes chauds, viande non grasse ou poisson, laitage) lorsque la recette d'un plat est à base de féculents (pommes de terre, pâtes, riz, blé, maïs) ou comporte une part importante de farine.

    De plus en cas de doute sur l'effet hyperglycémiant d'une recette, la mesure de la glycémie avant et 1h30 après le repas (validation des choix alimentaires) permet de savoir précisément si la composition du repas était correcte ou non sur le plan des glucides.

    En ce qui concerne les collations

    • Pour les diabétiques non insulinodépendants, le fait de ne pas manger un dessert ou un fruit à la fin d'un repas «parce que cela ferait trop» et le garder pour le manger dans l'intervalle des repas, est une double erreur :
    - d'une part, parce qu'ils n'entraînent pas ou peu d'accentuation de la glycémie lorsqu'ils sont consommés à la fin d'un repas mixte et équilibré,
    - d'autre part, parce que le dessert ou le fruit ont un pouvoir hyperglycémiant bien plus important lorsqu'ils sont consommés seuls.

    • Pour les diabétiques insulinodépendants, les collations prévues à heures fixes dans le schéma de traitement, ne devraient pas toujours consister en pain, gâteaux secs ou fruits. Ils devraient le plus souvent possible être remplacés par un «mini casse-croûte» comportant du pain complet et un peu de protides et de lipides, par exemple du fromage maigre, du fromage blanc ou du jambon maigre.

    Par contre, en cas de malaise hypoglycémique inopiné il faut manger seuls des aliments à fort index glycémique (pain, gâteau sec, voire sucre ou confiture si le malaise est important).

    En ce qui concerne le traitement par l'insuline chez les DID

    • Il faut s'efforcer d'obtenir une synchronisation des apports d'insuline par rapport aux prises alimentaires, de manière à obtenir au même moment la montée de la glycémie et le maximum d'action de l'insuline.

    • Dans tous les cas, il faut donc faire son insuline avant un repas pour que la montée de la glycémie coïncide avec la montée de l'insulinémie ; l'intervalle entre l'injection et le repas étant fonction des individus et du type d'insuline utilisé : il peut être d'une heure pour l'insuline lente, de 30 mn pour l'insuline intermédiaire, de 15 mn pour l'insuline rapide, ou de seulement quelques minutes pour l'insuline Lyspro.

    • Si on n'utilise qu'une seule injection d'insuline lente, il faudrait faire six à huit petits repas par jour, d'importance égale et ne comportant que très peu d'aliments ayant un fort pouvoir hyperglycémiant : on est en quelque sorte obligé d'adapter sa vie au diabète.

    • Si on utilise une injection d'insuline intermédiaire le matin et le soir, il faudrait faire trois repas à heure fixe et éventuellement une ou plusieurs collations si nécessaire.

    • Par contre, si on utilise une injection d'insuline avant chaque repas et une injection d'insuline le soir, cela permet plus de souplesse dans le choix des aliments, puisque l'on peut injecter avant chaque repas une dose d'insuline correspondant au pouvoir hyperglycémiant du repas que l'on va faire : cela permet d'adapter le diabète à sa vie quotidienne, au lieu d'être obligé d'adapter sa vie au diabète.

    L'autosurveillance doit être utilisée pour valider les choix alimentaires

    • L'autosurveillance glycémique se résume trop souvent à mesurer sa glycémie le matin à jeun et avant le repas du soir, c'est-à-dire aux moments où elle a le plus de chance d'être basse.

    Or ce qui importe, c'est de traquer l'hyperglycémie. Quel chasseur, ou quel pêcheur, se placent aux endroits les moins favorables pour voir du gibier, ou attraper du poisson ?

    L'autosurveillance doit être utilisée de façon raisonnée pour valider les choix alimentaires, en regardant la glycémie avant le repas et une heure trente après le repas, de manière à voir quels ont été les effets du repas. Si la différence entre ces deux mesures est correcte, c'est que les choix d'association étaient bons, tandis que dans le cas contraire il faut en prendre note pour éviter de refaire la même erreur.

    • Par contre, rien ne vous indiquera si votre repas contenait trop de graisses. C'est à vous d'y faire attention à chaque repas. Obtenir de «bonnes glycémies» ne suffit pas ... il faut aussi faire attention au contenu en graisses des repas.


    Bénéfice à long terme, mais aussi à court terme !

    Obtenir une absorption digestive la plus lente possible des glucides alimentaires a un intérêt à long terme aisément compréhensible : la glycémie s'élève moins après les repas, et les conséquences cardiovasculaires sont donc moindres.

    Mais cela a aussi un gros intérêt à court terme !

    En effet, lorsque la glycémie après le repas dépasse le seuil rénal du glucose (qui est habituellement aux alentours de 1,80 g/l) une partie des glucides du repas passe dans les urines. Il en résulte :
    • d'une part, qu'une partie des glucides du repas sera un apport calorique perdu pouvant être à l'origine d'une faim précoce, d'un état de fatigue, ou d'une moindre résistance à l'effort,
    • d'autre part, il y aura également un plus grand risque d'hypoglycémie à distance du repas.

    Par contre, pour un même apport de glucides, si l'absorption est ralentie par un choix approprié des aliments et de leur association, la totalité des glucides du repas pourra être utilisée pour que le repas «tienne» jusqu'au repas suivant, et avec un risque moindre d'hypoglycémie.

    Une alimentation équilibrée permet de réduire le risque d'hypoglycémie beaucoup plus efficacement qu'une alimentation excessive en glucides

    http://www.diabsurf.com/diabete/FIGlyUt.php
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