• Boissons énergisantes : Halte aux idées reçues !

    Red Bull, Burn, Dark Dog ou encore Monster, les boissons énergisantes ou "Energy drink" connaissent un véritable succès depuis leur apparition en France en 2008. Mais quels sont les effets réels de ces boissons ? Sont-elles sans danger pour la santé ? Améliorent-elles vraiment les performances sportives ? Distinguez le vrai du faux avec Doctissimo.

      

    1. Les boissons énergisantes améliorent les performances sportives.

    Faux. A ce jour, aucune étude n'a permis de démontrer que les boissons énergisantes augmentent les performances physiques et sportives.

    Boissons énergisantes2. Les boissons énergisantes ont un réel intérêt nutritionnel.

    Faux. L'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) a émis à plusieurs reprises1 des avis scientifiques confirmant que les boissons énergisantes ne présentent aucun intérêt nutritionnel.

    3. Les boissons énergisantes ne sont pas considérées comme des produits dopants.

    Vrai. Aucun des constituants des boissons énergisantes n'est considéré comme produit dopant. Il est vrai qu'elles contiennent de la caféine, un produit qui était considéré auparavant comme dopant à certaines doses. Mais depuis 2004, l'Agence mondiale anti-dopage (AMA), l'a retirée de la liste des substances interdites.

    4. On peut boire des boissons énergisantes à tout âge.

    Faux.  La consommation de ces boissons est déconseillée aux enfants de moins de 16 ans. Ces restrictions de consommation figurent d'ailleurs sur les canettes sous l'appellation "ne convient pas aux enfants de moins de 16 ans" ou "déconseillé aux enfants".

    5. Il est déconseillé aux sportifs de consommer des boissons énergisantes pendant l'exercice.

    Vrai.  La Société Française de Nutrition du Sport (SFNS) a émis des recommandations très strictes sur ce point. Les médecins nutritionnistes déconseillent ainsi fortement la consommation de ces boissons aux sportifs, avant, pendant ou après l'effort. Le cocktail des différents ingrédients peut en effet modifier les capacités d'adaptation à l'effort. Par extension, cette recommandation est également valable pour les jeunes qui consomment ces boissons avant d'aller se "dépenser" en discothèque.

    6. La consommation de boissons énergisantes est déconseillée dans le cas de certaines pathologies.

    Vrai. Contenant de la caféine et d'autres produits excitants, les boissons énergisantes peuvent modifier le rythme cardiaque et la tension. Ainsi, elles sont déconseillées aux personnes souffrant de troubles cardiovasculaires ou d'hypertension. Par ailleurs, les boissons énergisantes sont également déconseillées aux femmes enceintes et aux personnes ayant une sensibilité accrue à la caféine.

    7. Les boissons énergisantes permettent de lutter contre la fatigue.

    Vrai mais... Les boissons énergisantes contiennent des substances excitantes (caféine, guarana) qui permettent en effet de lutter momentanément contre la fatigue. Et le danger, c'est justement de lutter de façon artificielle contre la fatigue. Le seul vrai "remède" à la fatigue, c'est le sommeil !

    8. La consommation régulière de boissons énergisantes chez les sportifs peut entraîner des risques de blessures.

    Vrai.  Les risques de blessures liées à la composition des boissons énergisantes sont bien réels et très documentés2. Comme ces boissons sont très concentrées et acides, elles favorisent la déshydratation, propice aux blessures sportives. Elles présentent également des risques de troubles du rythme cardiaque. Enfin, leur concentration trop élevée en sucres peut provoquer des troubles dige



     

    9. Il n'y a pas de différences entre boissons énergétiques et boissons énergisantes

    Faux.  Contrairement aux boissons énergisantes, la composition des boissons énergétiques ou "boissons d'effort" est régie par un cadre législatif européen strict. Spécialement conçues pour répondre aux besoins des sportifs pendant l'effort, les boissons énergétiques contiennent principalement des sucres et des minéraux. 

    10. La durée des effets des boissons énergisantes varie selon les individus.

    Vrai. Les effets de ces boissons ne sont pas ressentis de la même façon en fonction des personnes. Quand certains tiennent jusqu'au bout de la nuit, d'autres ne ressentent les effets que quelques heures. En tous cas, comme ces boissons contiennent de la caféine, il est déconseillé d'en consommer avant d'aller se coucher.

    Sarah Laîné, avec l'aide de la Société Française de Nutrition du Sport (SFNS), 7 septembre 2010
    Mis à jour le 17 novembre 2010

    Sources :

    1. Afssa, Saisines n°2002-SA-0260, n° 2005-SA-011, n°2006-SA-0236 et n°2009-SA-0153
    2. Recommandations de la Société Française de Nutrition du Sport sur la consommation de boissons énergisantes chez le sportif, juin 2008.
    - GUELFI JD. et al. DMS IV American Psychiatric Association, 4éme édition, Washington DC2000
    - BASSINI-CAMERON A et al. Effect of caffeine supplementation on haematological and biochemical variables in elite soccer players under physical stress conditions. Brit J Sport Med, 2007, Vol 41, Iss8, 523-30, étude accessible en ligne
    - AFSSA - Saisine n° 2006-SA-0236. Evaluation des risques liés à la consommation d'une boisson présentée comme "énergisante" additionnée de substances autres qu'additifs technologiques : taurine, D-glucuronolactone, inositol, vitamines B2, B3, B5, B6 et B12, téléchargeable en ligne
    - AFSSA - Saisine n° 2002-SA-0260 Evaluation de l'emploi de taurine, D-gucuronolactone, de diverses vitamines et de caféine (à dose supérieure à celle actuellement admise dans les boissons) dans une boisson dite "énergisante", téléchargeable en ligne
    - KITCHENS M., OWENS BM. Effect of carbonated beverages, coffee, sports and high energy drinks, and bottled water on the in vitro erosion characteristics of dental enamel. J Clin Pediatr Dent. 2007 Spring;31(3):153-9, résumé accessible en ligne
    - FRAUNHOFER JA., ROGERS MM. Effects of sports drinks and other beverages on dental enamel. Gen Dent. 2005 Jan-Feb;53(1):28-31, résumé accessible en ligne

    - Le site de la SFNS : http://www.nutritiondusport.fr/sfns/
    - Les recommandations de la SFNS sur la consommation de boissons énergisantes chez les sportifs : http://www.nutritiondusport.fr/sfns/wp-content/uploads/2009/04/boissons-energisantes-sfns-juin-2008.pdf

    Forum Alimentation et santé
    Forum Sport et nutrition

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    Les News Santé


    Les polluants s'accumulent dans la graisse


    Jeudi 16 décembre 2010
    Dans l'air, dans notre alimentation... nous sommes souvent exposés à différents types de polluants. Si l'organisme élimine rapidement la plupart d'entre eux, certains persistent dans l'environnement et s'accumulent dans les tissus. Lorsqu'ils sont de nature organique, ces polluants sont appelés Polluants Organiques Persistants (POPs), tels que la dioxine ou les PCBs. Dans l'organisme, les cellules graisseuses ont une affinité particulière pour ces substances, elles les captent et les stockent. Partant de ce constat, des chercheurs de l'Inserm ont voulu connaître l'effet d'un amaigrissement sur l'organisme.

    Les trois équipes de scientifiques ont analysé les graisses de près de 70 patients obèses suivis à l'hôpital pour une chirurgie de l'obésité associée à un régime. A partir d'échantillons sanguins et de tissus adipeux, ils ont estimé leur teneur en polluants persistants. Les mêmes mesures ont été effectuées chez des personnes minces. Premier constat : les personnes obèses accumulent une quantité totale de polluants 2 à 3 fois plus élevée que les personnes minces en raison d'une masse grasse plus grande.

    Un amaigrissement drastique induit par une chirurgie de l'obésité et un régime peut-il changer la donne ? Pas immédiatement, l'analyse des chercheurs montre une augmentation de ces polluants dans le sang. "Cette observation peut s'expliquer par une libération progressive des polluants dans la circulation sanguine du fait de la réduction de taille des cellules graisseuses" précise Robert Barouki. Au bout de 6 mois à 1 an, on constate néanmoins une diminution d'environ 15 % de la quantité totale des polluants les plus abondants tels que les PCB mais pas des polluants les moins représentés tels que les dioxines.

    Outre la persistance de certaines substances, cette étude point également les effets délétères de ces polluants. Chez les personnes opérées, les fonctions hépatiques, cardiovasculaires et pancréatiques étaient naturellement améliorées, mais ces améliorations étaient plus lentes chez les personnes ayant les taux de polluants sanguins les plus élevés. Selon le communiqué de l'Inserm, "cette dernière observation a été faite chez des personnes n'ayant pas une exposition particulièrement élevée aux polluants. Ainsi, des quantités de polluants relativement communes semblent capables d'affecter des paramètres cliniques et biologiques chez l'homme. Ce constat devra être complété par d'autres travaux, notamment des travaux expérimentaux nécessaires pour établir un lien de causalité".

    Sans attendre les résultats de ces futures études, ces résultats plaident fortement en faveur d'une meilleure prévention contre la contamination par ces polluants persistants.

    David Bême

    Sources :
    - Fate and Complex Pathogenic Effects of Dioxins and Polychlorinated Biphenyls in Obese Subjects before and after Drastic Weight Loss - Environmental Health Perspectives - 15 décembre 2010, étude accessible en ligne
    - Communiqué de l'Inserm - 15 décembre 2010

    Image : Crédit R Barouki/ Inserm



    Nos dossiers pour en savoir plus
    Surpoids et obésité
    Pollution et santé

    http://news.doctissimo.fr/les-polluants-s-accumulent-dans-la-graisse_article7548.html

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  • page couverture imageUne vue positive

    Chers membres de Dextro,

    Permettez-moi de vous faire un petit coucou ce matin... Un petit coucou de réconfort et d’entraide.

    C’est souvent à la suite d’un évènement majeur que nous sommes bousculés par le changement et nous sommes loin d’être prêts !

    L’annonce du diabète n’arrive jamais au bon moment comme toute autre chose.

    C’est pour cela, que j'ai écris ce guide Le diabète : Un nouveau mode de vie à découvrir 2e édition, c’est un guide qui a été écrit en fonction du diabète et pour le diabète, mais qui s’adresse à tout le monde.

    Faire des changements dans sa vie, n’est pas une chose facile.

    En lisant ce guide, tout ce que je souhaite, c'est que tous puissent retrouver le petit bonheur qui sommeille dans leur vie et qui ne demande qu’à se réveiller...

    Parce qu’il est là, je vous l’assure !

    Si vous souhaitez vous procurer mon guide, c’est facile vous n’avez qu’à cliquer sur le lien :
    http://www.dextro.fr/Andre-Positif//.

    Je rappelle qu'une remise est accordée à tous les adhérents de l'association et que, par le biais de la commercialisation de mon guide, je souhaite aider "Dextro en Fête" à poursuivre ce but que nous avons en commun : l'entraide, l'amitié et le réconfort entre diabétiques.

    En terminant, je vous remercie d’avoir pris quelques minutes de votre temps pour me lire et je vous souhaite une bonne journée.

    Au plaisir de vous retrouver sur
    http://www.dextro.fr/.

    Amicalement

    André Positif

    Pour adhérer à l'association :
    http://www.dextro.fr/documents/Formulaire.pdf

    http://www.dextro.fr
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  • Le diabète de type 2

    Le diabète de type 2


    1) Les patients diabétiques ont moins de caries dentaires.

    Faux.

    Les caries dentaires sont plus fréquentes chez les patients diabétiques mal équilibrés. L'excès de sucre dans la salive en est responsable. C'est pourquoi, l'hygiène bucco-dentaire doit être très stricte : brossage systématique après chaque repas et visite annuelle chez le dentiste.

    2) Contraception : certaines pilules sont contre-indiquées en cas de diabète.

    Vrai.

    C'est le cas des pilules contenant des estrogènes, car elles sont susceptibles d'augmenter les concentrations de sucre et de graisse dans le sang, et d'élever la pression artérielle. En revanche, les pilules progestatives peuvent être utilisées.

    3) La dépression est plus fréquente chez les diabétiques.

    Vrai.

    La dépression est constatée chez 25 à 30% des patients diabétiques, alors qu'elle se retrouve chez 15 à 17% du reste de la population. Elle doit impérativement être identifiée et prise en charge.

    4) Les patches nicotiniques sont déconseillés.

    Faux.

    Il est impératif d'arrêter de fumer et toutes les aides au sevrage sont possibles, voire conseillées, même en cas de diabète. Chez le diabétique, le tabac favorise d'autant plus l'artérite et l'infarctus du myocarde. De plus, il accroît la survenue de l'atteinte rénale par le diabète (néphropathie diabétique). Par ailleurs, le tabac augmente les besoins en insuline en entraînant une résistance à l'insuline.

    5) L'insuline fait grossir.

    Faux.

    L'insuline n'apporte pas de calories et ne peut donc pas être responsable en elle-même d'une prise de poids. En revanche, les conditions de prescription peuvent expliquer une éventuelle prise de poids. En effet, lorsque de l'insuline est prescrite, c'est que le diabète est mal équilibré. L'augmentation de la glycémie (au-delà de 1,8g/l) s'accompagne d'une élimination de sucre dans les urines et de la perte d'autant de calories. Lorsque la glycémie est mieux équilibrée grâce à l'insuline, le sucre n'est plus évacué dans les urines, ce qui peut expliquer une prise de poids.

    6) L'activité physique doit être quotidienne.

    Vrai.

    Les muscles sont de grands consommateurs de sucre, en particulier lors des efforts physiques. Grâce à l'insuline, après chaque repas, 80% du sucre est stocké dans les muscles, les 20% restant allant dans le foie. En l'absence d'activité physique, le sucre musculaire n'est pas dépensé. Le sucre apporté par le repas suivant reste donc dans le sang, ce qui augmente la glycémie. Il est donc conseillé aux personnes diabétiques d'entretenir régulièrement leurs muscles.

    7) On ne guérit jamais du diabète.

    Vrai.

    Le diabète de type 2 est une maladie évolutive qui s'aggrave au fil du temps. On ne sait pas guérir de cette maladie, mais il est possible d'en ralentir le cours. Il est donc essentiel de bien entretenir sa santé.

    8) La cicatrisation est plus difficile chez les diabétiques.

    Vrai.

    Lorsque la glycémie est élevée, la cicatrisation est difficile. Les infections et les mycoses sont également plus fréquentes. En effet, les microbes responsables d'infections ou les champignons à l'origine de mycoses sont mieux nourris et les défenses naturelles sont affaiblies.

    9) Le diabète de type 2 est héréditaire.

    Vrai.

    Le risque d'être diabétique est d'environ 30% si un parent du premier degré est diabétique (père, mère, frère, sœur), notamment en cas de surpoids et de sédentarité. En cas de facteur familial associé à des risques personnels (surpoids, hypertension artérielle, maladie vasculaire, hypertriglycéridémie, antécédent de diabète gestationnel, naissance d'un bébé de plus de 4,5 kilos), un dépistage doit être réalisé tous les ans (mesure de la glycémie à jeun).
    En cas d'hérédité au premier degré, sans facteur de risque personnel, le dépistage est à réaliser tous les trois à cinq ans.
    En l'absence de facteur héréditaire, après l'âge de 40 ans, l'existence de facteurs de risque personnels doit entraîner un dosage annuel de la glycémie.

    http://www.e-sante.be/diabete-type/diabete-47-111-5182.htm


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  • Vous ne vous sentez pas concernés par l’hypertension ? Mais êtes-vous réellement sûr d’être à l’abri ? Le Comité Français de Lutte contre l’Hypertension Artérielle a décidé de s’adresser à toutes les personnes âgées de 30 à 55 ans. Chacun, avec des règles de vie simples et des précautions, peut garder sa tension sous contrôle.

    On estime à plus de 14 millions le nombre d'hypertendus, dont 7 millions sont sous traitement. 73 % seulement connaissent leur état. Dans la majorité des cas, les causes de l'hypertension restent inconnues. En revanche, certains facteurs peuvent favoriser son apparition : l'âge, l'hérédité, le tabagisme, une mauvaise alimentation…

    42 % des 35 à 55 ans ignorent les chiffres de leur tension

    L’hypertension artérielle permanente est définie lorsque la pression artérielle est à plusieurs reprises supérieure à 140 millimètres de mercure ou mmHg (systole) pour la pression maximale ou supérieure à 90mmHg (diastole) pour la pression minimale (14-9). Cette maladie silencieuse, qui ne se voit pas, ne se ressent pas, est une des principales causes d’attaque cérébrale, d’infarctus, d’insuffisance cardiaque ou encore d’insuffisance rénale !

    Dans la loi de Santé Publique de 2004, le Ministère de la Santé s’est fixé comme objectif une baisse de 2 à 3 mmHg de la pression artérielle systolique moyenne des Français d’ici à 2008. Pas moins de 20 000 décès pourraient être évités ainsi que de nombreux infarctus du myocarde et d’accidents vasculaires cérébraux.

    En dehors des facteurs non modifiables que sont l’âge, le sexe, l’ethnie ou encore les antécédents familiaux, des comportements à risque d’hypertension peuvent pourtant être corrigés : adopter une alimentation moins riche en sel ou en graisse, effectuer une activité physique plus régulière, arrêter de fumer

    Principaux résultats de l’étude Flash 2006

    - Chez les hypertendus traités de 35-44 ans, un sur deux est obèse ;
    - Plus d’un hypertendu sur trois présente une obésité abdominale ;
    - 22 % des hypertendus traités de 45-54 ans déclarent aimer manger salé ;
    - Près d’un hypertendu sur deux présente des antécédents familiaux…

    Surveiller sa tension au moins une fois par an constitue un véritable geste de prévention. Aujourd’hui, encore 42 % des 35-55 ans ne connaissent pas leur tension artérielle et pourtant ils sont de plus en plus concernés par cette maladie.

    Les règles pour prévenir l’hypertension

    Certaines habitudes de vie empêcheront la pression artérielle de s’élever excessivement avec le temps. Des recommandations peu contraignantes ont montré leur efficacité sur la baisse de la pression artérielle.

    •  Une perte de poids de 3 à 4 kg sur 18 mois fait baisser la pression artérielle systolique de 6 mmHg en moyenne et réduit de près de 46 % le risque de devenir hypertendu ;
    •  Pratiquer une activité physique régulière (20 minutes et 3 fois par semaine) réduit en moyenne de 4mmHg la pression artérielle systolique ;
    •  Diminuer sa consommation d’alcool à des niveaux raisonnables - 2 verres de vin par jour maximum - réduit la pression artérielle systolique de 4mmHg en moyenne.

    De plus, il est recommandé de relever quotidiennement sa pression artérielle à domicile grâce à un appareil d’automesure et selon des règles strictes. Ceci permet d’effectuer des mesures de la tension dans les meilleures conditions de repos du système cardio-vasculaire selon la règle des trois : trois mesures consécutives, le matin entre le lever et le petit déjeuner à quelques minutes d’intervalles ; trois mesures consécutives le soir, entre le dîner et le coucher, à quelques minutes d’intervalles et trois jours de suite.

    David Bême

     

    Le livret gratuit "Vivre sans hypertension" sera diffusé par la Fédération Française de Cardiologie et téléchargeable sur le site  www.comitehta.org
    www.doctissimo.fr

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  • L’insuline vétérinaire du chat et du chien
     
     
    L’insuline vétérinaire a été spécialement formulée pour le traitement des chats et chiens souffrant de diabète sucré.
    *                     L’insuline vétérinaire contient de l’insuline porcine: ce type d’insuline présente une structure similaire à l’insuline féline et une structure identique à l’insuline canine.
    *                     Etant donné que l’insuline vétérinaire est disponible en flacons de 40UI/ml, il est très facile de prélever des doses précises pour une injection chez le chat et le chien. Les autres types d’insuline disponibles dans le commerce sont disponibles à la concentration de 100UI/ml: il est donc plus difficile de prélever de manière précise de faibles volumes d’insuline.
    *                     Grâce à ses nouvelles seringues spécifiques (40UI par ml), on peut mesurer avec encore plus de précision chaque dose d’insuline.
    *                     L’insuline vétérinaire est disponible en flacons de 2,5ml ou 10ml.
    Etant donné qu’il est facile avec l’insuline vétérinaire de prélever la dose nécessaire à votre animal, vous gâchez moins de produit: le traitement par l’insuline vétérinaire est donc nettement plus rentable qu’un traitement par des produits à 100UI/ml. Un traitement par l’insuline vétérinaire est envisageable chez tous les chiens et chats diabétiques, quelle que soit leur taille. Si vous possédez un chien ou un chat de petite taille, vous bénéficierez d’une perte en insuline moins grande qu’avec les produits de 100UI/ml. Vous bénéficierez alors d’un traitement moins coûteux.
    *                     Contrairement aux préparations contenant de l’insuline humaine, l’insuline vétérinaire est particulièrement adaptée aux chiens et aux chats diabétiques.
     
     
     
     
     
    On estime qu’environ 1 chien sur 500 souffre de diabète. Rassurez-vous, vous n’êtes pas le seul maître à avoir un chien diabétique!
    Le métabolisme du glucose chez le chien non-diabétique

    La nourriture se désintègre en composants que le corps utilise. La conversion des hydrates de carbone (amidon) donne des sucres et notamment du glucose. Une fois passé à travers la paroi intestinale, le glucose circule dans le sang et fournit de l’énergie aux cellules du corps.
    Le passage du glucose dans la plupart des cellules dépend de la présence d'une hormone, l'insuline. L’insuline est produite par une glande spécifique appelée pancréas, qui se situe près des intestins.
    Qu’est-ce que le diabète sucré?

    Le diabète sucré est dû à un manque en insuline disponible.
    Les causes du diabète chez le chien:
    *                     Le pancréas des chiens diabétiques ne produit pas suffisamment d’insuline
    *                     Les cellules du corps n’arrivent pas à répondre à l’insuline
    Les conséquences du diabète chez le chien:
    *                     Une incapacité de la part des cellules à absorber suffisamment de glucose
    *                     Des concentrations en glucose bien trop élevées dans le sang
    Tous les chiens sont-ils susceptibles de souffrir de diabète sucré?
    L'affection atteint plus volontiers les chiens d’âge moyen et les chiens âgés. Les femelles non-castrées sont les plus touchées.
    Les races qui semblent connaître un risque accru de diabète sucré sont :
    *                     spitz-loup
    *                     caniche
    *                     samoyède
    *                     teckels
    *                     malamute d’Alaska
    *                     schnauzer nain
    *                     chow-chow
    *                     beagle
    *                     doberman
    *                     labrador retriever
    *                     puli
    *                     golden retriever
    *                     pinscher nain
    *                     bobtail
    *                     cocker anglais
    *                     schipperke
    *                     berger finnois de Laponie
    *                     west Highland white terrier (westie)
    *                     cairn terrier
     
    Cependant, la popularité de certaines races peut biaiser ce classement.
    La liste ci-dessus cite les races pour lesquelles les chercheurs et certains praticiens vétérinaires pensent qu’un lien significatif existe entre l’affection et la race. Aucune étude permettant de déterminer le mode d’héritage ou la fréquence par rapport à la race n’a été conduite à ce jour ou n’a donné de résultats concluants. Néanmoins, une analyse de pedigree a permis l’identification d’une prédisposition génétique chez le spitz-loup et le samoyède.
    Si vous êtes propriétaire d'un chien ou d'un chat diabétique, nous vous rappelons que votre vétérinaire traitant reste votre seul interlocuteur pour toute question médicale concernant votre animal ou le suivi de son diabète.
    http://www.diabete-chien-chat.com.fr/diabete-sucre-chiens.asp
     
     
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  •  Que devez-vous savoir ?

    Dr Ph Servais, et Mme F Lernould,  CH HORNU - FRAMERIES
    Les antidiabétiques oraux ou comprimés antidiabétiques sont utilisés par la majorité des patients diabétiques, essentiellement - mais pas toujours - les diabétiques de type 2.
    Ce sont des médicaments importants, mais ils sont banalisés dans l'esprit du public et du corps médical et on en parle peut-être trop peu.
    Une récente enquête menée auprès de diabétiques fréquentant notre hôpital nous a convaincus de l'insuffisance d'information des diabétiques sur ces médicaments certainement tout aussi importants que l'insuline dont on nous parle beaucoup plus souvent.
    Le but de notre article est d'offrir un panorama, certainement incomplet, des traitements oraux du diabète et de ce que le patient doit en connaître.
    Petit rappel de physiologie du diabète :
    Le diabète se caractérise par la présence de glucose dans les vaisseaux sanguins à un taux trop élevé qui devient toxique. Le glucose provient soit d'un apport alimentaire (après un repas) soit d'une production par le foie (la nuit par exemple).
    Il se trouve dans les vaisseaux sanguins pour être transporté vers les tissus qui vont l'utiliser (les muscles ou le cerveau principalement) ou le stocker (la graisse principalement). Pour quitter les vaisseaux et gagner ces sites d'utilisation ou de stockage, l'intervention de l'insuline est nécessaire; en outre, l'insuline diminue la production de glucose par le foie.
    Le diabète est très schématiquement causé par l'absence d'insuline (diabète de type 1 ou secondaire à une pancréatite) ou par son inefficacité - on parle de 'résistance à l'insuline' favorisée par la sédentarité, le poids, des facteurs familiaux, certains médicaments. Ce phénomène d’insulino-résistance est la cause de la majorité des diabètes en Belgique (diabète de type 2).
    Le traitement du diabète repose sur:
     (1) le régime qui contrôle l'apport de sucre et réduit le poids,
    (2) l'exercice qui utilise les sucres et peut réduire la résistance à l'insuline,
    (3) des médicaments qui réduisent la résistance à l'insuline,
    (4) des médicaments qui stimulent la production d'insuline,
    (5) des médicaments qui ralentissent l'entrée du sucre alimentaire et
    (6) l'insuline qui supplée une production d'insuline défaillante ou débordée.
    Tous ces éléments ont leur place dans la stratégie de traitement, mais nous ne discuterons ici en détail que les points 3, 4 et 5 (antidiabétiques oraux, c'est-à-dire qui se prennent sous forme de comprimés).
    Trois remarques préliminaires :
    Il est important de se rendre compte qu'il n'y a pas de 'petit diabète'. Un diabète traité par comprimés n'est pas moins grave qu'un diabète traité par insuline ; le traitement est juste plus simple à administrer. La gravité du diabète dépend de son plus ou moins bon équilibre.
    Il n'y a pas de traitement miracle du diabète. Chacun des médicaments disponibles a ses avantages et ses inconvénients. Il conviendra mieux à certains diabétiques, moins bien à d'autres. Ce n'est pas parce qu'un nouveau médicament apparaît qu'il est plus efficace dans votre cas à l'heure actuelle. C'est aussi pourquoi votre médecin généraliste ou votre diabétologue sont parfois (souvent) amenés à modifier le traitement au cours du temps.
    Les comprimés ne sont pas moins dangereux que l'insuline. Simplement le mode d'administration par injection de l'insuline est plus impressionnant. Mais les comprimés antidiabétiques sont des médicaments très puissants et ils peuvent causer des hypoglycémies sévères tout autant que l'insuline surtout s'ils sont pris sans précautions et sans comprendre leur mode d'action.
    En règle générale, tous les antidiabétiques oraux sont contre-indiqués pendant la grossesse.
    Les médicaments améliorant la sensibilité à l’insuline :
    Metformine et thiazolidinediones .
    La metformine est le principe actif du GLUCOPHAGE®, du METFORMAX®, de la METFORMINE MERCK® et du METFORMIPHAR®. La metformine améliore la sensibilité à l'insuline surtout au niveau du foie où elle diminue la production de glucose.
    L'insuline du patient continue à s'adapter à la glycémie, raison pour laquelle la metformine utilisée seule ne provoque guère d'hypoglycémies.
    La metformine a l'avantage supplémentaire de favoriser parfois une perte de poids, c'est la raison pour laquelle on l'utilise préférentiellement, mais pas uniquement, chez le sujet en surcharge pondérale.
    La metformine s'utilise seule mais aussi en combinaison avec les médicaments stimulant la sécrétion d'insuline (voir ci-dessous) et parfois l'insuline. Ses effets secondaires sont surtout digestifs (lourdeur d'estomac, diarrhées); c'est la raison pour laquelle on recommande de prendre plutôt la metformine en fin de repas.
    Ce médicament doit être arrêté si possible trois jours avant une anesthésie générale (vous devez donc prévenir votre chirurgien que vous en prenez) et il doit être abandonné en cas d'insuffisance rénale, hépatique, cardiaque ou respiratoire (qui favorisent son accumulation ou sa toxicité).
    Il faut l'arrêter momentanément, si on doit effetuer une radio avec injection d'iode.
    Les thiazolidinediones ou glitazones sont les principes actifs de l'AVANDIA® et de l'ALTOS®, deux molécules qui améliorent la sensibilité à l'insuline au niveau du foie mais aussi des muscles. Ces molécules sont nouvelles et plus coûteuses que la metformine.
    Pour cette raison, l'INAMI en a limité sévèrement l'utilisation en Belgique: elles ne sont remboursées qu'en combinaison avec la metformine ou en combinaison avec les sulfamidés hypoglycémiants, après échec de ces médications seules.
    Elles ne sont pas autorisées seules, en combinaison avec l'insuline ou en combinaison triple avec la metformine et les sulfamidés hypoglycémiants.
    Ceci est cependant un particularisme belge qui disparaîtra peut-être un jour, ces médicaments étant bien plus largement utilisés à l'étranger, en particulier aux Etats-Unis, dans ce type de combinaison.
    Les glitazones favorisent l'action de l'insuline du patient et ne sont donc pas en soi cause d'hypoglycémies. Elles favorisent la rétention d'eau et certaines d'entre elles sont parfois cause d'hépatites toxiques graves.
    Pour cette raison, elles sont contre-indiquées chez l'insuffisant cardiaque et en cas de maladie du foie préexistante; une surveillance des tests du foie est proposée au début du traitement.
    Les médicaments stimulant la sécrétion d’insuline :
    Les sulfamidés hypoglycémiants et les glinides…
     Les sulfamidés hypoglycémiants sont les plus anciens antidiabétiques oraux: ils dérivent des sulfamidés antibactériens découverts durant la dernière guerre.
    Ce sont de puissants stimulants de la sécrétion de l'insuline. Ce sont les principes actifs de médicaments comme le Glurenorm®, le Daonil®, l'Euglocon®, le Bevoren®, l'Amarylle®, le Diamicron®, le Gliclazide®, le Minidiab©, le Glibenese® et le Diabenese® (énumérés ici de façon totalement aléatoire).
    Toutes ces molécules stimulent la sécrétion de l'insuline de manière légèrement retardée, plus ou moins puissante et prolongée. Elles sont donc capables de causer des hypoglycémies.
    Par principe, il vaut mieux ne jamais prendre un sulfamidé hypoglycémiant sans s'alimenter. La plupart se prennent quelques minutes avant les repas, à l'exception de l'AMARYLLE® qui est conçu pour une prise en une fois le matin.
    Ces médicaments ne sont efficaces que si la sécrétion d'insuline peut encore être efficacement stimulée (donc pas dans le diabète de type 1 ou si le pancréas est épuisé). Ils peuvent se combiner aux médicaments améliorant la sensibilité à l'insuline (voir ci dessus) ou ralentissant l'absorption des sucres (voir ci dessous).
    Les sulfamidés hypoglycémiants, à l'exception dans une certaine mesure du GLURENORM©, sont très dépendants d'une bonne fonction rénale pour leur élimination. Ils risquent de s'accumuler (avec un risque majeur d'hypoglycémie grave) dès qu'il y a une insuffisance rénale même modérée, ce qui est fréquent chez la personne âgée.
    C'est une raison fréquente de devoir arrêter ces médicaments efficaces et passer à l'insuline chez le diabétique plus âgé.
    Les glinides sont également des médicaments stimulant la sécrétion de l'insuline, mais disponibles seulement depuis peu. Leur structure est différente de celle des sulfamidés et ils agissent plus vite.
    Les précautions et inconvénients sont donc semblables aux sulfamidés, mais il faut ne les prendre qu'au moment même de commencer le repas pour éviter une hypoglycémie avant que les aliments ne soient digérés.
    On peut les associer aux médicaments améliorant la sensibilité à l'insuline mais il est préférable de ne pas les combiner avec les médicaments ralentissant la digestion des sucres (voir ci-dessous) à nouveau pour ne pas favoriser une hypoglycémie précoce.
    Deux composés sont disponibles en Belgique: le NOVONORM© et le STARLIX®.
    Les médicaments agissant sur la digestion des sucres alimentaires.
    En Belgique, un seul est commercialisé : il s'agit de l'acarbose ou GLUCOBAY©. Ce médicament agit dans le tube digestif en ralentissant la digestion des sucres complexes, étape indispensable à leur absorption. Il va donc émousser le pic de glucose suivant un repas.
    Pour être actif, il doit être pris au début du repas. Ce médicament est peu utilisé en Belgique car il n'est pas remboursé par l'INAMI. On le réserve donc au cas particulier des diabétiques qui échappent aux familles précédentes ou ne les tolèrent pas.
    L'acarbose peut se combiner aux autres antidiabétiques, à l'exception peut-être des glinides dont il augmente le risque d'hypoglycémie. Le principal effet secondaire est lié au mode d'action: les sucres non digérés sont fermentés par les bactéries du tube digestif, d'où une production accrue de gaz intestinaux entraînant ballonnements et flatulences.
    Conclusion :
    De ce bref tableau des antidiabétiques oraux, que devez-vous retenir ?
    D'abord, qu'il n'y a pas d'antidiabétique universel mais un nombre appréciable de produits aux qualités complémentaires.
    Le traitement doit donc être adapté à votre cas particulier et à son évolution avec l'aide de votre médecin généraliste ou de votre diabétologue.
    Ensuite, il faut connaître le mode d'action général du médicament que l'on prend, pour mieux comprendre quand le prendre et quelles précautions respecter pour limiter les effets secondaires (aucun médicament efficace n'est sans effet secondaire).
    Enfin, il faut savoir que la recherche en diabétologie se poursuit et nous apportera certainement de nouveaux produits dans les années futures :
    vous l'avez compris, aucun ne sera une panacée universelle, mais chacun pourra aider un peu mieux certains diabétiques sélectionnés.
    Revue ABD n° 46/4 Juillet - Août 2003
     
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  • Pétition pour le rembousement des aiguilles (stylo)


    BD et les Associations du Diabète s’impliquent pour le REMBOURSEMENT DES AIGUILLES POUR STYLO.
    Accordez votre soutien à cette campagne en faveur des personnes diabétiques et signez cette PETITION.
    La Pétition sera adressée aux Associations du Diabète ABD et VDV, qui la remettront au gouvernement.

    Veuillez imprimer le document ci-joint et renvoyer par fax à 053/720.301 ou par poste à:
    BD Medical - Diabetes Care Erembodegem-dorp 86 9320 Erembodegem

     



    http://www.bddiabetes.be/temp/nts62923.pdf
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