• LE GROUPE DES PERSONNES DIABETIQUES DE BRUXELLES


    Jeudi 20 mars 2008 à 14h30
    Hypertension artérielle
    par Michèle Transon
    infirmière d'éducation en diabétologie
    Maison de l'ABD BRUXELLES
    Place Homère Goossens 1
    1180 Bruxelles
    Tel : 02/374.31.95 - Fax 02/374.81.74
    Email : abd.diabete@skynet.be

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  • Le régime méditerranéen : qu'en penser ?

     

      Le régime crétois, ou plus généralement les différents types d'alimentation méditerranéenne, sont constitués de mets et de saveurs particulières (peu de viande et de graisses animales, prédominance des produits de la mer, de l'huile d'olive, des aromates et des condiments, des légumes verts, des céréales, des légumes secs, des fruits, et du vin par rapport aux autres boissons alcoolisées) mais l'originalité de cette alimentation ne se cantonne pas aux goûts et aux couleurs.

    En effet, il est établi que cette alimentation est associée à une diminution du risque cardiovasculaire, c'est-à-dire à une moindre fréquence de l'angine de poitrine, de l'infarctus du myocarde, de l'artérite des membres inférieurs et des vaisseaux cérébraux.

    Il est donc légitime de se demander :
    • pourquoi cette alimentation est associée à un moindre risque cardiovasculaire,
    • si cette alimentation ou ses principes peuvent être transposés à notre alimentation occidentale,
    • et si elle peut être conseillée en cas de diabète ?


    Les graisses dans les aliments

    L'alimentation apporte soit des graisses non directement visibles (viandes, produits laitiers...) soit des corps gras extraits d'aliments (beurre, huile...) qui sont utilisés pour l'assaisonnement ou la cuisson.

    A côté des stérols, dont le cholestérol est le représentant le plus connu, mais qui est quantitativement très peu présents dans les graisses en général, les graisses sont constituées par ce que l'on appelle les acides gras dont il existe trois familles : les acides gras saturés (AGS), les acides gras monoinsaturés (AGMI) et les acides gras polyinsaturés (AGPI).

    Les acides gras alimentaires sont tous constitués de chaînes de 4 à 24 atomes de carbone, et la présence ou non, ainsi que le nombre, de liaisons particulières entre deux atomes de carbone voisins permet de distinguer :
    • les acides gras saturés (AGS) où il n'existe aucune liaison particulière entre les atomes de carbone,
    • les acides gras monoinsaturés (AGMI) où existe une seule liaison particulière entre deux atomes de carbone voisins,
    • les acides gras polyinsaturés (AGPI) où existent deux liaisons particulières, ou plus, entre des atomes de carbones voisins.

    Il est important de garder en mémoire que sous l'influence de la chaleur, les acides gras perdent leurs liaisons particulières entre atomes de carbone voisins. Autrement dit, sous l'influence de la cuisson, les AGMI et les AGPI (qui nous le verrons sont bénéfiques à la santé) se transforment en AGS (qui ne sont pas bénéfiques à la santé). Il faut donc toujours chauffer les huiles le moins possible, car «la meilleure huile» devient rapidement «la plus mauvaise» à très forte température.

    Les acides gras saturés (AGS) se trouvent surtout dans :
    • les graisses animales : beurre, produits laitiers, viandes grasses (porc, charcuterie, mouton, agneau)
    • et certaines graisses végétales particulières (Végétaline, huile de coco, huile de palme, huiles hydrogénées).

    Les acides gras monoinsaturés (AGMI) sont surtout présents dans l'huile d'olive (80 %), mais aussi dans l'huile d'arachide (60 %) et de colza (60 %). Ils sont aussi présents dans les aliments d'origine animale, mais dans une proportion bien moindre et toujours associée de fortes proportions d'AGS, ce qui enlève tout intérêt aux AGMI apportés par les graisses animales.

    Les acides gras polyinsaturés (AGPI) se trouvent dans les huiles végétales (pépins de raisin, noix, tournesol, soja, maïs, colza) et dans les poissons, surtout dans certains poissons gras (hareng, thon, sardine, maquereau, saumon). Il existe par ailleurs deux types d'acides gras dits essentiels car l'organisme en a besoin mais ne sait pas les synthétiser : l'acide linoléique qui est à l'origine d'une famille appelée oméga 6 et l'acide alpha-linolénique qui est à l'origine d'une famille appelée oméga 3. On estime aujourd'hui que notre alimentation devrait idéalement avoir un rapport oméga 6 / oméga 3 entre 5 et 10, alors que ce rapport est en fait beaucoup plus élevé. Autrement dit, il y aurait une carence relative en oméga 3 qui devrait inciter à consommer du poisson au moins deux fois par semaine et à privilégier les huiles de colza et de soja, lorsque l'on a des problèmes cardiovasculaires ou métaboliques.

      AGS AGMI AGPI
    Beurre

    54

    23

    4

    Arachide

    20

    60

    20

    Colza

    10

    60

    30

    Olive

    14

    80

    6

    Maïs

    14

    30

    56

    Soja

    15

    27

    56

    Tournesol

    12

    27

    61

    Noix

    11

    17

    72

    Pourcentages d'AGS, AGMI et AGPI dans le beurre et les huiles


    Le cholestérol alimentaire est détaillé dans une autre page du site. En pratique, on peut simplement retenir qu'il se trouve essentiellement dans :
    • le jaune d'oeuf,
    • le beurre, la plupart des fromages et la crème,
    • les abats (foie, cervelle, rognon, ris de veau),
    • les oeufs de poissons, les mollusques, les crustacés, et certains poissons (hareng, merlan, rouget, cabillaud, lieu noir, saumon).


    AGS : Graisses animales (beurre, fromages, crème, viandes grasses) et huiles de friture
    AGMI : Huile d'olive, arachide, colza
    AGPI : Autres huiles végétales
    et poissons
    Cholest  Jaune d'oeuf, beurre, fromages, crème, abats.

    Toujours chauffer l'huile le moins possible


    Les graisses dans le sang

    Les graisses dans le sang sont essentiellement le cholestérol et les triglycérides, mais c'est le cholestérol qui nous intéressera ici plus particulièrement.

    Avec la médiatisation dont a été l'objet le cholestérol, il est difficile d'ignorer qu'il y a du «bon cholestérol» et du «mauvais cholestérol» mais on se sait pas toujours précisément à quoi cela correspond.

    Pour comprendre cette question il est utile de préciser que :
    • le «bon» et le «mauvais» cholestérols correspondent à deux formes différentes de transports du même cholestérol dans le sang, et non à deux formules chimiques différentes de cholestérols dans le sang ou dans les aliments,
    • le cholestérol est un élément indispensable à la vie (il est le précurseur d'hormones et il entre dans la composition des membranes cellulaires) et pour cette raison le foie produit du cholestérol qu'il déverse dans le sang, à destination des cellules,
    • comme tout le cholestérol mis à la disposition des cellules n'est pas utilisé, le foie a également une fonction d'épuration du sang en cholestérol.

    Il y a donc un système assurant deux fonctions :
    une fonction de mise à disposition du cholestérol à destination des cellules, et pour cela le cholestérol circule dans une sorte de transporteur (apolipoprotéine) permettant cette mise à disposition (le cholestérol présent dans ces transporteurs est appelé LDL-cholestérol),
    une fonction d'épuration du cholestérol du sang, et pour cela le cholestérol circule dans une sorte de transporteur permettant cette récupération (le cholestérol présent dans ces transporteurs est appelé HDL-cholestérol).

    Mais «le problème» dans ce système est que le cholestérol qui est transporté en vue d'être utilisé par toutes les cellules du corps, est également capté par les cellules qui constituent la paroi interne des artères, qui sont en quelque sorte «en première ligne».

    Et si cette captation par les artères est trop importante, cela entraîne une altération des artères qui conduit à leur rétrécissement (angine de poitrine, artérite des membres inférieurs) voire à la formation d'un caillot de sang dans un segment rétréci (infarctus du myocarde).

    C'est pour cette raison que l'on parle schématiquement de «bon» cholestérol (HDL) et de «mauvais» cholestérol (LDL) :
    • si le LDL-cholestérol est en excès (trop grande mise à disposition) et/ou si le HDL-cholestérol est bas (épuration insuffisante), les artères ont tendance à s'abîmer,
    • si une alimentation favorise une hausse du LDL-cholestérol et/ou une baisse du HDL-cholestérol, elle favorise l'altération des artères,
    • tandis que si une alimentation favorise une baisse du LDL-cholestérol et une hausse du HDL-cholestérol, cela est bénéfique pour les artères.

    • Très schématiquement :

      «Bon» cholestérol = HDL
      «Mauvais» cholestérol = LDL

      Hausse LDL et/ou baisse
       
      HDL
      => altération des artères

      Baisse LDL et/ou hausse
       
      HDL
      => préservation des artères


    • Diminution du risque cardiovasculaire

      C'est dans les années cinquante que l'on constate que les populations du pourtour méditerranéen ont une espérance de vie plus longue que celles des pays industrialisés, bien que les pays industrialisés aient un niveau socio-économique et un système de santé plus développés, et en 1961, un travail de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) montre qu'à l'âge de 45 ans les habitants de la Grèce ont l'espérance de vie la plus longue.


      L'étude «des 7 pays»

      L'étude dite «des 7 pays», débutée en 1952 et menée pendant une quinzaine d'années à propos de seize groupes d'hommes d'âge moyen, a calculé la mortalité coronaire dans sept pays : USA, Pays-Bas et Finlande, Italie et Yougoslavie, Japon, et Grèce dont a individualisé les chiffres de la Crète car ils étaient particulièrement démonstratifs.
    La mortalité coronarienne a été exprimée en nombre de décès pour 1000 années de suivi, c'est-à-dire que pour chaque pays :
    • on a additionné le nombre de décès parmi les personnes suivies pendant l'étude,
    • on a additionné le nombre d'années pendant lequel chaque personne a été suivie pendant l'étude,
    • on a divisé le nombre de décès par le nombre d'années de suivi,
    • et on a ensuite rapporté ce nombre à 1000 afin de pouvoir comparer les chiffres des différents pays.
     
    Pays Mortalité
    Finlande

    972

    USA

    773

    Pays-Bas

    636

    Italie

    462

    Yougoslavie

    242

    Grèce

    202

    Japon

    136

    Crète

    38

     

    On a alors constaté que cette mortalité coronaire exprimée en nombre de décès pour 1000 années de suivi était beaucoup plus faible en Grèce, et plus encore en Crête, qu'en Amérique du Nord et dans les pays du nord de l'Europe, et ceci bien que l'hypertension et le tabagisme étaient comparables.

    Sur le plan alimentaire, l'analyse des données a montré que :
    • il y a une forte relation entre la mortalité coronaire et la consommation d'AGS (graisses animales et huile de friture),
    • il y a également une forte relation entre la mortalité coronaire et le taux sanguin de cholestérol.

    Cette étude a également montré :
    • que le cholestérol sanguin était d'autant plus élevé :
    - que les AGS (graisses animales et huile de friture) et le cholestérol alimentaire (jaune d'oeuf, beurre, fromages, crème, abats) étaient élevés,
    - et que les AGPI (huiles végétales et poissons) étaient bas.
    • et qu'à l'inverse, le cholestérol sanguin était d'autant plus bas :
    - que les AGS (graisses animales et huile de friture) et le cholestérol alimentaire (jaune d'oeuf, beurre, fromages, crème, abats) étaient bas,
    - et que les AGPI étaient élevés (huiles végétales et poissons).

    Toutes les graisses n'ont donc pas un effet identique sur la cholestérolémie :
    • puisque les AGPI (huiles végétales et poissons) font baisser le cholestérol sanguin,
    • alors que les AGS (graisses animales et huile de friture) et le cholestérol alimentaire (jaune d'oeuf, beurre, fromages, crème, abats) l'augmentent.

    Malheureusement, l'incidence de l'huile d'olive (80 % d'AGMI), bien que très présente dans l'alimentation méditerranéenne, n'a pas été prise en compte dans cette étude car, à l'époque, l'intérêt des acides gras monoinsaturés n'était pas connu.


    Intérêt des acides gras monoinsaturés

    Pendant longtemps on avait pensé que les AGMI avaient un effet neutre sur le plan cardiovasculaire.

    On pensait qu'ils n'étaient pas particulièrement intéressants, ni particulièrement nocifs, probablement parce que, comme ils ne sont «que» monoinsaturés, il paraissait logique que leur effet soit intermédiaire entre les acides gras totalement saturés (AGS) connus pour être nocifs, et les acides gras polyinsaturés (AGPI) connus pour avoir un effet bénéfique.

    Les AGMI ont donc pendant longtemps bénéficié d'aucune recommandation particulière, mais ceci a totalement changé lorsque l'on a démontré que les régimes enrichis en AGMI (huile d'olive) entraînent :
    • une diminution du LDL-cholestérol qui est identique à celle observée avec les régimes appauvris en AGS (graisses animales et huile de friture) ou à celle observée avec les régimes enrichis en AGPI (huiles végétales et poissons),
    • mais sans entraîner parallèlement une baisse du HDL-cholestérol comme le font les régimes appauvris en AGS ou les régimes enrichis en AGPI.

    Par ailleurs, le remplacement des AGS (graisses animales et huile de friture) par des AGPI (huiles végétales et poissons) ou des AGMI (huile d'olive) entraîne une baisse identique du LDL-cholestérol, mais l'huile d'olive réduit de façon moindre le HDL-cholestérol.

    Autrement dit, les AGMI sont particulièrement intéressants car, contrairement à l'appauvrissement en AGS, ou à l'enrichissement en AGPI, leur action porte sur les deux paramètres LDL et HDL-cholestérols, dans un sens bénéfique pour chacune de ces actions.

    Si bien qu'à présent, les nutritionnistes recommandent de porter la proportion d'AGMI à au moins 10 % et à au plus 25 % de la ration calorique quotidienne, ce qui en pratique signifie une utilisation assez large de l'huile d'olive, tout en négligeant cependant pas l'huile de colza pour sa richesse en acides gras de la famille oméga 3, qui sont absents dans l'huile d'olive.

    Les oméga 3 sont en effet impliqués dans l'effet cardiovasculaire des triglycérides, interviennent sur l'excitabilité du coeur et la coagulation sanguine, et exercent un effet favorable contre l'hypertension artérielle. Autrement dit, l'huile d'olive ne résume pas l'alimentation la plus appropriée à réduire les complications cardiovasculaires...


    Le rapport Glucides/Lipides

    Les éléments rapportés ci-dessus à propos des proportions souhaitables des différents types de graisses (augmentation des AGPI et des AGMI, diminution des AGS et du cholestérol alimentaire) ne doivent pas faire oublier d'autres points très importants de l'alimentation méditerranéenne :
    • la ration calorique quotidienne moyenne est plus faible que dans les pays industrialisés,
    • les glucides représentent au moins 55 à 60 % des calories,
    • les glucides complexes ou les glucides simples associés à des fibres (légumes secs, céréales, légumes verts, fruits) sont nettement prédominants sur les glucides simples,
    • la présence de fibres (légumes verts, céréales, fruits) a un effet hypocholestérolémiant.

    Ce serait en effet une profonde erreur de croire qu'il suffirait de remplacer son huile d'arachide habituelle (qui contient 60 % d'AGMI) par de l'huile d'olive (qui en contient 80 %) pour «manger méditerranéen» et diminuer son risque cardiovasculaire !

    Cette mesure n'aurait guère d'effets sans y associer :
    • une réduction des calories totales dans le but d'obtenir un poids le plus proche de la normale pour la taille,
    • une réduction de la part des graisses apportées par les viandes grasses, la charcuterie, le beurre, les fromages, les crèmes, et les préparations comportant du jaune d'oeuf,
    • une augmentation de la consommation de poissons et de viandes blanches, par rapport à la consommation de viandes rouges,
    • une augmentation des aliments à faible index glycémique (légumes secs, céréales, légumes verts, fruits) par rapport aux aliments à fort index glycémique (pommes de terre, pain et autres dérivés de la farine, produits comportant du sucre de cuisine).

    Autrement dit : «l'huile d'olive c'est bien, mais l'huile d'olive seule ne sert probablement pas à grand-chose».


    Le paradoxe français

    Il peut paraître curieux de parler des habitudes alimentaires françaises à propos du régime méditerranéen !

    De quoi s'agit-il ?

    Très schématiquement, «the french paradoxe» est la constatation qu'à niveau de cholestérolémie identique, la mortalité coronarienne est plus faible en France que dans d'autres pays.

    Ceci a été mis en évidence dans les années quatre-vingt par une étude de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) appelée étude MONICA (multinational monitoring of trends and determinants of cardiovascular diseases) dont le but était d'évaluer les causes des maladies cardiovasculaires.

    Cette étude a montré :
    • que la mortalité coronarienne est très variable selon les pays, et même d'une région à l'autre dans un même pays,
    • mais qu'il existe un «axe nord-sud» de la mortalité coronarienne : les populations les plus à risque étant au nord, et les moins à risque étant au sud.

    En ce qui concerne la France, les populations de trois régions ont été concernées et la mortalité coronarienne, exprimée en nombre de décès pour 100.000 habitants, chez les hommes de 35 à 64 ans, a été constatée à 114 dans la région de Lille, à 113 dans la région de Strasbourg, et à seulement 78 dans la région de Toulouse, alors qu'elle a été constatée, par exemple, à 375 en Irlande dans la région de Belfast.

    Autrement dit, à cholestérolémie identique, les hommes de 35 à 64 ans de la région de Belfast meurent trois fois plus souvent d'atteinte coronaire que ceux des régions de Lille, Strasbourg et Toulouse, et les comparaisons avec les autres pays ayant participé à l'étude confirment également que la mortalité coronaire en France est en retrait de ce qu'elle devrait être dans l'axe «nord-sud» de la mortalité coronaire.

    On a alors cherché à comprendre le pourquoi de cette particularité française, ainsi que la mortalité coronarienne toulousaine particulièrement basse, et c'est a priori dans le domaine alimentaire que se situe l'explication, car l'alimentation toulousaine est celle qui se rapproche le plus de l'alimentation méditerranéenne :
    • La consommation de graisses est plus faible dans la région toulousaine que dans les régions lilloise et strasbourgeoise (38 % des calories totales au lieu de 42 % et 41 %).
    • Les rapports AGPI/AGS (huiles végétales et poissons/graisses animales) et AGMI/AGS (huile d'olive/graisses animales) sont plus élevés dans la région toulousaine que dans les deux autres régions.
    • La consommation de céréales, de légumes, de fruits, et globalement de glucides complexes ou d'aliments dont les glucides sont associés à des fibres, est plus importante que la moyenne européenne, et elle est également plus importante que dans les régions lilloise et strasbourgeoise (45 % des calories totales au lieu de 42 % et 41 %).
    • La consommation de vin est plus élevée en France que dans les autres pays, et elle est plus élevée dans région toulousaine que dans les deux autres régions (383 g/j dans la région toulousaine, 267 g/j et 286 g/j dans les régions lilloise et strasbourgeoise). Cet effet protecteur du vin pourrait être lié à la consommation de vin rouge, particulièrement riche en polyphénols, mais il semblerait que la consommation modérée d'alcool, quelle que soit la nature de la boisson alcoolisée puisse être également bénéfique mais dans une moindre mesure. L'identification de ces composés bénéfiques probablement spécifiques au vin est actuellement en cours, de même que le fait de savoir si ces composés sont actifs en l'absence d'alcool (il serait en effet intéressant de fabriquer des médicaments à partir de ces substances, mais ne contenant pas d'alcool).


    Synthèse

    Les études réalisées permettent de mieux cerner les modalités alimentaires qui entraînent le moins de risques pour les artères.

    Sur le plan biochimique
     
    rapport Glucides complexes/Lipides élevé,

    rapport AGPI/AGS élevé,
    rapport AGMI/AGS élevé

    apport faible en cholestérol alimentaire,
    consommation modérée de vin rouge.



    Sur le plan culinaire
     
    consommation élevée de produits végétaux (légumes verts, légumes secs, céréales, fruits) et faible de produits animaux (beurre, fromages, crème, viandes),

    consommation privilégiée des aliments à faible index glycémique (légumes secs, céréales, légumes verts, fruits) par rapport aux aliments à fort index glycémique (pommes de terre, pain et autres dérivés de la farine, produits comportant du sucre de cuisine),

    consommation de poissons et de viandes blanches plutôt que de viandes rouges,
    limitation des aliments riches en cholestérol (jaune d'oeuf, beurre, fromages, crème, abats),
    utilisation large de l'huile d'olive dans la confection des plats,
    chauffer l'huile le moins possible,
    cuisson la moins grasse possible (grill, vapeur, four traditionnel ou micro-ondes, court-bouillon, papillotes... au lieu d'une cuisson à la poêle ou en friture...),
    consommation modérée de vin rouge,
     
    auxquels il faut bien sûr associer l'arrêt d'un tabagisme, une activité physique régulière et un poids le plus proche possible de la normale.



    L'alimentation méditerranéenne peut-elle être conseillée en cas de diabète ?

    Le risque de maladie cardiovasculaire étant environ trois fois plus élevé chez les diabétiques que dans la population générale, il est légitime se demander si ces modalités alimentaires peuvent être conseillées en cas de diabète ?

    La réponse est oui, avec quelques précisions :

    • Il n'y a pas opposition entre, d'une part le souhait d'avoir des glycémies les plus normales possible, et d'autre part le conseil d'augmenter la part des glucides par rapport aux graisses. Cet objectif doit être atteint en privilégiant nettement les glucides à faible index glycémique (légumes secs, céréales, légumes verts, fruits) par rapport aux glucides à fort index glycémique (pommes de terre, pain et autres dérivés de la farine, produits comportant du sucre de cuisine), et en abaissant l'index glycémique des repas par la présence de fibres (crudités, légumes verts chauds), d'huile d'olive dans les plats, de protéines peu grasses (poissons et viandes blanches) et de laitages allégés. C'est d'ailleurs ce en quoi consiste le régime méditerranéen !

    • Il n'y a pas non plus opposition entre le conseil d'une utilisation large de l'huile d'olive et la nécessité d'une alimentation hypocalorique globale pour diminuer le poids ou ne pas risquer de prendre du poids. Simplement, ceci nécessite de bien veiller à limiter les autres sources de graisses (viandes grasses, fromages, crèmes, fritures).

    • Lorsque l'on conseille une augmentation des fibres alimentaires, tant pour abaisser l'index glycémique que pour leur effet hypocholestérolémiant, c'est d'une augmentation des fibres de texture déjà présentes dans les aliments dont il s'agit : pectine et gomme de guar présentes dans les légumes secs et les fruits, ainsi que les hémicelluloses présentes dans les céréales. Par contre, les préparations diététiques de fibres sous forme de sachets de poudre ou de «biscuits» sont souvent mal tolérées (ballonnements, diarrhées), moins efficaces que les fibres de texture déjà présentes dans les aliments, et généralement onéreuses. Elles peuvent cependant être utiles pour lutter de façon diététique contre une constipation.

    • Une consommation modérée de vin rouge (2 à 3 verres par jour) ne peut être envisagée que s'il n'y a pas d'hypertriglycéridémie (c'est-à-dire s'il n'y a pas déjà élévation des «autres graisses» présentes dans le sang) et seulement si cette consommation n'entraîne pas secondairement par elle-même une élévation de la triglycéridémie. D'autre part, un verre de vin apporte environ 70 calories dont il faut tenir compte dans la ration quotidienne, sous peine de risquer de prendre du poids.

    • L'existence d'une hypertriglycéridémie n'est pas un obstacle à l'huile d'olive apportée par une alimentation méditerranéenne. Au contraire, car bien souvent l'apport d'huile d'olive et la réduction parallèle des autres graisses alimentaires entraînent une diminution de la triglycéridémie.


    Conclusion

    L'effet protecteur de l'alimentation méditerranéenne est dû à de multiples facteurs dont l'huile d'olive n'est qu'un des éléments.

    Il est intéressant de souligner que l'alimentation la plus à même de réduire le risque cardiovasculaire est identique chez les personnes diabétiques que chez les personnes non diabétiques.

    www.diabsurf.com

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  • L'insulinorésistance


    Insulinosensibilité / Insulinorésistance

    L'insuline a plusieurs actions :
    • sa présence dans le sang permet l'entrée du sucre dans les cellules de l'organisme,
    • son augmentation dans le sang favorise le stockage du sucre dans le foie, les muscles et le tissu graisseux,
    • sa diminution dans le sang favorise la libération de sucre par le foie.

    Le déficit en insuline est donc un facteur d'hyperglycémie.

    Mais il existe un autre facteur d'hyperglycémie, notamment chez le diabétique de type 2, qui est une moindre sensibilité des cellules vis à vis de l'insuline.

    Cette notion d'insulinosensibilité signifie simplement qu'un même niveau d'insuline aura :
    • un effet normal si la sensibilité des cellules pour l'insuline est normale,
    • et un effet moindre si la sensibilité des cellules pour l'insuline est faible.

    Pour exprimer cela, on peut aussi parler d'insulinorésistance :
    • s'il y a insulinorésistance, l'insuline aura moins d'effet,
    • tandis que s'il n'y a pas d'insulinorésistance, l'insuline aura son effet habituel.

    L'excès de poids, une alimentation riche en graisses, et l'absence d'activité physique, augmentent l'insulinorésistance.

    Une infection (grippe, bronchite, angine...) ou une autre affection aiguë (infarctus du myocarde récent, accident vasculaire cérébral récent...) ou chronique (rhumatisme inflammatoire...) ou encore une intervention chirurgicale, un traumatisme ... augmentent également l'insulinorésistance.

    On parle d'insulinorésistance hépatique quand le foie est devenu moins sensible à l'insuline (la conséquence est essentiellement une glycémie élevée due à une libération hépatique excessive de sucre dans l'intervalle des repas et la nuit), et d'insulinorésistance périphérique quand les muscles et le tissu graisseux sont devenus moins sensibles à l'insuline (la conséquence est essentiellement des glycémies postprandiales élevées dues à une difficulté d'entrée du glucose dans les muscles et le tissu graisseux après les repas). Les insulinorésistances hépatique et périphérique vont généralement de pair, mais l'une peut être nettement plus accentuée que l'autre.

     
     

    L'excès de poids, une alimentation riche en graisses, et l'absence d'activité physique, augmentent l'insulinorésistance


     

    L'effet des comprimés ou de l'insuline n'est pas le même chez out le monde


     

    L'effet des comprimés ou de l'insuline peut changer selon les circonstances


     


    Comment apprécier l'insulinorésistance ?

    Il existe des moyens sophistiqués pour mesurer l'insulinorésistance (clamp euglycémique hyperinsulinique au moyen d'un pancréas artificiel par exemple) mais le contexte et les examens biologiques courants peuvent fournir une première approche.

    Contexte

    Nous l'avons vu, une maladie aiguë ou chronique est de nature à majorer l'insulinorésistance. Dans ce cas, tout se passe comme si l'insuline devenait moins efficace, et il peut être nécessaire de majorer le nombre de comprimés chez les diabétiques de type 2, voire d'utiliser transitoirement de l'insuline le temps que l'affection aiguë ait disparu, ou de majorer les doses d'insuline chez les diabétiques insulinotraités.

    Un excès de poids est également de nature à majorer l'insulinorésistance, et c'est pour cette raison qu'un amaigrissement lorsque le poids est excessif permet très souvent d'obtenir une bien meilleure efficacité du traitement.

    Tous les excès de poids ne s'accompagnent pas du même degré d'insulinorésistance. Il y a schématiquement deux types d'excès de poids, ou d'obésité, selon la répartition des graisses.

    Pour apprécier la répartition des graisses, on mesure le tour de taille et le tour de hanche avec un mètre de couturière, et on parle :
    • de répartition «androïde» (c'est la répartition habituelle des graisses chez l'homme) si le rapport taille/hanche est supérieur à 0,95 chez l'homme ou supérieur à 0,80 chez la femme,
    • de répartition «gynoïde» (c'est la répartition habituelle des graisses chez la femme) si le rapport taille/hanche est inférieur à 0,95 chez l'homme ou inférieur à 0,80 chez la femme.

    Plus simplement, on peut aussi ne mesurer que le tour de taille, et dans ce cas il y a répartition androïde, si le tour de taille est supérieur à 100 cm chez l'homme ou supérieur à 90 cm chez la femme.

    La répartition androïde, appelée parfois aussi androgénique, traduit la présence de graisse dans l'abdomen autour des organes, tandis que la répartition gynoïde traduit la présence de graisse sous la peau, habituellement prédominante à la moitié inférieure du corps, beaucoup plus que dans l'abdomen autour des organes.

    Une répartition androïde est un élément important en faveur de l'existence d'une insulinorésistance, et est aussi un marqueur d'un risque plus important d'hypertension artérielle et de complications cardiovasculaires.

    Autrement dit, si le tour de taille est supérieur à 100 cm chez l'homme ou supérieur à 90 cm chez la femme, il y a un risque plus important de survenue d'un diabète, ainsi que de risques d'hypertension artérielle et de complications cardiovasculaires.

     

    Un tour de taille supérieur à 100 cm chez l'homme, ou supérieur à 90 cm chez la femme, est un facteur de risque de diabète et un marqueur du risque cardiovasculaire


     


    Autosurveillance glycémique

    Etant donné que le rôle du foie, et celui des muscles et du tissu graisseux, ne sont pas les mêmes dans la régulation de la glycémie (stockage et libération de sucre pour le foie, stockage de sucre pour les muscles et le tissu graisseux, rôle des muscles et du tissu graisseux plus important que celui du foie dans le stockage du sucre après repas) il est tentant d'utiliser le profil glycémique des journées, que l'on peut obtenir en mesurant la glycémie avant les repas et 1h30 après les repas, pour évaluer l'insulinorésistance :
    • une différence glycémique très importante entre les glycémies avant repas et les glycémies après repas, est en faveur d'une insulinorésistance périphérique prédominante,
    • une différence glycémique faible entre les glycémies avant repas et les glycémies après repas, est en faveur d'un faible niveau d'insulinorésistance périphérique,
    • le contraste entre des glycémies à jeun nettement plus élevées que les glycémies avant le repas du soir, est en faveur d'une d'un faible niveau d'insulinorésistance périphérique associée à un niveau élevé d'insulinorésistance hépatique.

    Il n'est cependant pas toujours aisé d'obtenir un jugement fiable car :
    • les repas n'étant pas identiques chaque jour, l'examen des glycémies doit porter sur plusieurs semaines pour permettre une conclusion,
    • l'activité physique (qui fait baisser la glycémie) n'est pas non plus identique chaque jour,
    • chez tout le monde, l'insulinorésistance diminue pendant la journée : elle est la plus importante le matin, et la plus faible le soir, ce qui peut également s'exprimer des deux façons suivantes :
    - l'insuline a moins d'effet dans la matinée qu'en fin d'après-midi,
    - un même petit déjeuner est beaucoup plus hyperglycémiant lorsqu'il est pris le matin que lorsqu'il est pris comme repas du soir.

    Néanmoins, si l'alimentation est équilibrée, si l'activité physique est similaire chaque jour, et si les valeurs des glycémies sont voisines chaque jour aux mêmes heures :
    • une glycémie à jeun élevée qui s'abaisse progressivement dans la journée (7h > 12h > 18h) avec des montées glycémiques 1h30 après repas qui sont peu importantes (différence glycémique inférieure à 0,60 g/l) est en faveur d'une insulinorésistance hépatique prédominante,
    • une glycémie à jeun modérément élevée qui augmente progressivement dans la journée (7h < 12h < 18h) à la faveur de montées glycémiques 1h30 après repas qui sont importantes (différence glycémique supérieure à 0,60 g/l) est en faveur d'une insulinorésistance périphérique prédominante.

    Hémoglobine glyquée (HbA1c)

    Comme les glycémies à jeun sont beaucoup plus stables et plus reproductibles que les glycémies dans la journée (sauf en cas de diabète de type 1 instable), et que l'hémoglobine glyquée est le témoin de la moyenne des glycémies, minute après minute, au cours des deux mois précédant l'analyse, la confrontation de la glycémie à jeun et de l'hémoglobine glyquée peut fournir une indication, si l'alimentation est équilibrée :
    • une glycémie à jeun élevée contrastant avec une hémoglobine glyquée faiblement élevée est en faveur de glycémies qui s'élèvent peu après les repas, et donc d'une faible insulinorésistance périphérique, associée à une insulinorésistance hépatique prédominante responsable de l'hyperglycémie à jeun,
    • une glycémie à jeun modérément élevée contrastant avec une hémoglobine glyquée «trop élevée pour la glycémie à jeun» est en faveur de glycémies élevées après les repas, et donc d'une insulinorésistance périphérique prédominante, ceci sous réserve bien entendu, que l'alimentation soit équilibrée (une alimentation non équilibrée conduit à de fortes glycémies après repas, quel que soit le niveau d'insulinorésistance).


    Pourquoi apprécier l'insulinorésistance ?

    En ce qui concerne le traitement

    • En cas d'excès de poids, surtout à répartition androïde, on ne peut espérer maîtriser au mieux le diabète que par une réduction de l'excès de poids qui doit être l'objectif numéro un du traitement. Les médicaments qui abaissent l'insulinorésistance seront bien sûr utilisés, mais ils auront d'autant moins d'effet que l'insulinorésistance est entretenue par l'excès de poids, et bien souvent perdre «seulement quelques kilos» améliore déjà l'effet des médicaments.

    • L'activité physique diminue l'insulinorésistance, et ici également bouger améliore souvent significativement l'effet des médicaments.

    • Chez les diabétiques de type 2, les degrés d'insulinorésistances hépatique et périphérique interviennent pour une bonne part dans profil glycémique dans la journée, et si le diabète n'est pas maîtrisé la suite du traitement dépend de ce profil glycémique : action sur l'alimentation et/ou l'activité physique et/ou médicaments augmentant l'insulinosécrétion ou diminuant l'insulinorésistance et/ou traitement mixte avec de l'insuline lente en soirée (pour maîtriser les glycémies à jeun) combinée à des comprimés dans la journée (pour maîtriser les glycémies pendant la journée) et/ou plusieurs injections d'insuline associées ou non à des médicaments diminuant l'insulinorésistance.

    En ce qui concerne la surveillance

    • Etant donné que l'insulinorésistance est susceptible d'être accentuée par les circonstances (infection, affection aiguë, poussée d'une affection chronique, traumatisme ...) l'autosurveillance doit être accentuée dans ces circonstances afin de savoir si et quand il faut adapter le traitement à ces circonstances (majoration du nombre de comprimés et/ou utilisation transitoire d'insuline le temps que l'affection aiguë ait disparu, ou majoration des doses d'insuline chez les diabétiques insulinotraités).

    • Par ailleurs, comme l'insulinorésistance est un facteur de risque d'hypertension artérielle et de complications cardiovasculaires, s'il existe une insulinorésistance le dépistage de ces complications doit être plus attentif.

      

    L'effet des comprimés ou de l'insuline peut changer selon les circonstances

    En cas d'événement inhabituel, la surveillance glycémique doit être intensifiée pour adapter le traitement


      
     

     

    http://www.diabsurf.com/diabete/FInsRes.php
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  • Artères et diabète  

    • Définition
    Le diabète insuilino-dépendant (type de diabète nécessitant de l’insuline comme traitement) est susceptible d’entraîner des lésions graves, appelées également macroangiopathie, s’installant à plus ou moins long terme. Elles sont secondaires à l’atteinte des gros vaisseaux par des dépôts de cholestérol (athérome) sur la paroi interne des artères et touchent :
    • Les coronaires (artères irriguant le muscle cardiaque : myocarde), surtout après 40 ans chez les patients atteints d’insuffisance rénale. L’électrocardiogramme de repos et d’effort semble pouvoir dépister ce genre de pathologie.
    • Les artères des membres inférieurs : le tabac accentue bien évidemment le risque lié au diabète, et entraîne un durcissement des artères pouvant se manifester par :
    • une difficulté à la marche
    • l’apparition d’un ulcère
    • la disparition des pouls (la palpation des pouls ne montre plus le passage du sang) dans les artères.
    L’utilisation de l’écho doppler artériel des membres inférieurs va permettre d’apprécier le siège et l’étendue des lésions. L’artériographie (qui consiste à visualiser l’état des artères des membres inférieurs en utilisant une substance radio-opaque) permet d’affiner le diagnostic ainsi que le pronostic. Cet examen aurait d’autre part l’avantage de pouvoir prévoir chirurgicalement, en cas de besoin, ce qu’on appelle une revascularisation, c’est-à-dire la création d’un nouveau système vasculaire pour permettre aux membres inférieurs de retrouver une irrigation normale.
     Le pied diabétique correspond à des complications graves et fréquentes secondaires aux troubles vasculaires eux-mêmes liés à l’athérosclérose des grandes artères et au durcissement de celles-ci. Les petites artères peuvent entraîner une microangiopathie (maladie des artérioles et des capillaires) qui aboutit à une ischémie tissulaire (absence d’irrigation par le sang de certains tissus de l’organisme). L’hygiène des pieds joue un rôle de premier plan chez les diabétiques, sinon on peut craindre la survenue :
    • D’ulcères de taille variable susceptibles de creuser en profondeur l’épaisseur de la jambe
    • De mal perforant plantaire, constitué par une ulcération indolore. Il peut entraîner une lésion pouvant atteindre l’os et nécessitant la suppression des points d’appui ainsi qu’une désinfection locale avec, si besoin, utilisation d’antibiotiques par voie générale.
    http://www.vulgaris-medical.com/encyclopedie/arteres-et-diabete-576.html
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    Optimalis - Coaching diététique pour votre projet minceur !

     

     

     

     

     

    I .Les objectifs d’une meilleure alimentation pour la prévention 
    cardio-vasculaire

    II . La place des Oméga 3 dans la classification des graisses
    III . L’intérêt des Oméga 3 pour les vaisseaux du cœur
    IV . Sources des Oméga 3
    V . Les besoins en Oméga 3
    VI . Conclusion
    LEXIQUE

     

     

    I Les objectifs d’une meilleure alimentation pour la prévention cardio-vasculaire

    Les maladies cardio-vasculaires sont la première cause de décès dans les pays industrialisés. Certains facteurs de risques coronariens ne sont pas modifiables : l’âge, le sexe masculin, les antécédents familiaux. D’autres sont eux modifiables : l’obésité, le diabète, l’inactivité physique, le tabac. Leur prise en charge constitue la prévention cardio-vasculaire.

    Les objectifs d’une meilleure alimentation reposent sur 3 points :

    • Diminuer le taux de cholestérol dans le sang pour prévenir l’athérosclérose
    • Empêcher la thrombose, c’est-à-dire l’obstruction brutale de vaisseaux par un caillot de plaquettes, grâce aux Oméga 3.
    • Diminuer l’oxydation des graisses, qui rend notamment le cholestérol toxique, par l’action des anti-oxydants.

    II – La place des Oméga 3 dans la classification des graisses

    Les graisses ou lipides (car ils sont synonymes) comprennent 3 types d’acides gras (AG) :

    a – Les AG saturés favorisant l’athérosclérose par le biais du mauvais cholestérol.

    b – Les AG mono-insaturés très présents dans le régime méditerranéen sous forme d’huile d’olive, alimentation dont on connaît l’effet protecteur sur les vaisseaux.

    c – Les AG poly-insaturés Ceux qui nous intéressent tout particulièrement sont de la série Oméga 6 (huile de tournesol, huile de maïs) et ceux de la série Oméga 3.

    L’acide linoléique est le représentant principal de la série Oméga 6.
    L’acide alpha-linolénique (ALA) est le chef de file de la série Oméga 3.

    Les ALA (Oméga 3) et l’acide linoléique de la famille Oméga 6 ont été appelés vitamine F car ils sont indispensables à l’organisme. L’homme ne pouvant pas les fabriquer, leur apport par l’alimentation est donc indispensable.

    L’ALA , grâce à l’action d’une enzyme mais dont la capacité diminue avec l’âge, se transforme en EPA et DHA.

    III – L’intérêt des Oméga 3 pour les vaisseaux du cœur 

    Leur intérêt dans la prévention cardio-vasculaire date déjà de plusieurs années, suite à la découverte de la faible fréquence des pathologies coronariennes dans certaines populations.

    Ainsi, les observations faites chez les esquimaux du Groënland ont amené l’hypothèse qu’une alimentation riche en huile d’origine marine s’accompagnait d’une faible fréquence d’accidents coronariens.

    Encore plus intéressant : l’application d’un régime crétois à des patients ayant subi un accident coronarien s’accompagne presque immédiatement d’effets protecteurs. C’est ainsi que l’étude de Lyon menée par Serge RENAUD démontre que chez des patients ayant eu un accident coronarien, une alimentation riche en ALA venant du colza est responsable d’une réduction considérable de la récidive d’infarctus.

    Or, ce régime riche en ALA et qui ne fait pas baisser le cholestérol remet en cause l’idée que l’on se faisait à l’époque que la pathologie coronarienne résultait essentiellement de l’élévation du cholestérol.

    L’effet protecteur des Oméga 3 est du à leur propriété anti-agrégant plaquettaire (anti-thrombose), et à leur capacité à diminuer les arythmies.

    En pratique, pour abaisser les lipides du sang (action sur l’athérosclérose) et diminuer l’agrégabilité des plaquettes (action sur la thrombose), il faut veiller à un bon équilibre des apports d’acide linoléique (Oméga 6) et d’ALA (Oméga 3), tout en baissant les acides gras saturés.

    IV – Sources des Oméga 3 

    1 – Sources principales des ALA, DHA et EPA

    Pour avoir un apport optimal d’Oméga 3 que l’organisme ne sait pas fabriquer, nous devons aller les chercher dans l’alimentation :

    - Soit en consommant des végétaux contenant de l’ALA
    - Soit en consommant des animaux riches en EPA-DHA.

    C’est ainsi que l’ALA est essentiellement trouvé dans l’huile de colza 9 g/100 g, dans l’huile de noix 12 g/100 g (plus riche mais plus onéreuse). Les œufs dénommés aussi Oméga 3 sont également une excellente source.

    Quant aux DHA et EPA, ils ne se trouvent que dans les poissons gras qui ont ingéré du phytoplancton (maquereau 1,2 g d’EPA/100 g)

    2 – Les variations de la richesse en Oméga 3 selon l’alimentation

    - La composition des œufs de poule est très sensible à l’alimentation apportée aux poules. En effet, la teneur en Oméga 3 du jaune d’œuf est proportionnelle à la teneur en Oméga 3 contenue dans l’alimentation apportée aux poules.

    - En ce qui concerne les poissons d’élevage, leur teneur en Oméga 3 peut varier de 1 à 40 selon leur alimentation. Ainsi, lorsque ceux-ci sont nourris avec des graines de lin ou de colza, la transformation dans les poissons carnivores (la majorité) de l’ALA en EPA-DHA se fait difficilement. Il est donc nécessaire pour maintenir une concentration élevée d’EPA-DHA dans les poissons, au moins durant le dernier mois avant leur abattage, de leur apporter une nourriture riche en graisse de poisson, mais plus coûteuse pour les ressources marines.

    V – Les besoins en Oméga 3 

    Les apports conseillés (ANC) en ALA sont de 2 g/j pour les hommes et de 1,6 g/j pour les femmes.

    Or, l’étude « Aquitaine » dirigée par Nicole Combe de Bordeaux a établi que les femmes en âge d’être enceintes n’absorbent que 0,7g d’ALA/j, soit 40 % des besoins en ALA.

    Ce déficit s’explique par le choix des huiles d’assaisonnement et par le fait que les poissons d’élevage, du fait de leur alimentation, contiennent moins d’Oméga 3.

    Les Oméga 3 sont-ils toxiques ?

    Pris en forte quantité, les ALA ne sont pas toxiques, mais un apport excessif ne présente pas d’intérêt car le surplus est brûlé par l’organisme. Par contre, les Oméga 3 étant des lipides dit « insaturés », c’est-à-dire porteurs d’une double liaison chimique, sont facilement oxydés. Ils doivent être protégés de la chaleur et de la lumière. Dans le corps humain cette protection sera apportée par la vitamine E (huile de germe de blé) de concert avec la vitamine C, le bétacarotène (lutéine, zéaxanthine). Ces anti-oxydants se retrouvant naturellement dans les fruits et les légumes.

    Quant à l’apport de poisson, au-delà de deux repas par semaine, il ne semble pas avoir d’effet protecteur supplémentaire.

    Augmenter l’apport en Oméga 3 n’est pas pleinement satisfaisant si les apports en Oméga 6 (huile de tournesol, de maïs…) qui sont souvent en excès dans notre alimentation, ne sont pas ajustés à la baisse. En effet, un excès d’Oméga 6 empêche l’utilisation optimale des Oméga 3, l’ALA ne pouvant plus être transformé en EPA.

    Il est donc important de respecter un bon équilibre entre Oméga 3 et Oméga 6. Le rapport acide alpha-linolénique (Oméga 3) / acide linoléique (Oméga 6) atteint souvent 1/30 alors qu’il est conseillé un rapport de 1/5, c’est-à-dire 1 ALA (Oméga 3) pour 5 linoléique (Oméga 6).

    VI – Conclusion 
    Après avoir centré les efforts sur la concentration sanguine en cholestérol et l’apport d’Oméga 6 (tournesol, maïs, soja) les travaux de prévention conseillent maintenant un meilleur équilibre entre les Oméga 6 et les Oméga 3 en choisissant une huile d’assaisonnement contenant en partie ou totalement du colza riche en Oméga 3.

    LEXIQUE

    Athérosclérose : obstruction progressive des artères par dépôts de cholestérol oxydé qui se traduit cliniquement par de l’angine de poitrine.

    Thrombose : obstruction brutale d’un vaisseau suite à l’agrégation de plaquettes et à la formation d’un caillot. Traduction clinique : infarctus

    Oméga 6 : font partie des acides gras poly-insaturés. L’acide gras le plus représentatif est l’acide linoléique

    Oméga 3 : ils appartiennent également aux acides gras poly-insaturés. L’acide gras chef de file est l’acide alpha-linolénique (ALA). Il se transforme en EPA et DHA. Les EPA et DHA sont très présents dans nos poissons. Les ALA sont présents dans le colza.

     

     
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    http://www.objectif-equilibre-sante.info/nutrition/OMEGA-3-PREVENTION-CARDIO-VASCULAIRE.htm

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  • Les maladies cardio-vasculaires dues en partie à une hypercholestérolémie font beaucoup de victimes. La plupart de ces accidents surviennent chez des patients dont la cholestérolémie totale se situe entre 200 et 240 mg/dl. Rappelons que les taux de cholestérol recommandés sont

    Cholestérol total < 190 mg/dl

    Connaissez-vous vos taux de cholestérol ?

    Cholestérol LDL < 115 mg/dl

    Cholestérol HDL  > 40 mg/dl

     

    Si vos taux sont supérieurs aux taux recommandés, en complément de l'application de mesures hygiéno-diététiques, certaines margarines enrichies en phytostérols ou dérivés (esters de stanols ou esters de stérols) (Bénécol® - Bécel Pro Activ®) peuvent vous aider à les faire diminuer.

    Comment agissent-ils ?

    Les phytostérols se trouvent à l'état naturel dans la fraction lipidique des végétaux. Ils sont au règne végétal ce que le cholestérol est au règne animal.

    Cette analogie dans leur structure moléculaire explique leur effet hypocholestérolémiant.

     

    Très simplement on pourrait dire qu'il y a une compétition au moment de l'absorption intestinale du cholestérol alimentaire entre les phytostérols et le cholestérol. Ce sont les phytostérols qui gagnent la bataille en bloquant l'absorption intestinale du cholestérol alimentaire. Celui-ci est éliminé dans les selles.

     

    Comme dit précédemment, les phytostérols se trouvent dans la nature et un régime riche en phytostérols dépend de (a quantité et de la qualité des végétaux consommés. Certains en sont plus riches que d'autres.

     

    Les huiles non raffinées (maiis - colza - soja) sont les aliments les plus riches en phytostérols devant les céréales et leurs dérivés, les noix, certains fruits (orange-pomme) et légumes (choux).

     

    Le raffinage des huiles diminue la quantité totale de phytostérols de 25 à35%.

    Efficaces mais consommés en quelle quantité ?

     

    Il faudrait consommer de 1,5 à 3 g de phytostérols par jour pour faire baisser le cholestérol.

     

    Or un régime européen traditionnel apporte entre 160 et 400 mg de phytostérols.

     

    Cette variation du taux s'explique par des habitudes de consommation différentes.

     

    Par exemple :

     

    les Finlandais ont une consommation moyenne de 400 mg de phytostérols ce qui s'explique par une grande consommation de pain (de seigle) et d'huile de colza.

     

    Par contre en Angleterre la consommation atteint à peine 200 mg. Dans les deux cas,

    l'impact de ces proportions sur l'hypercholestérolémie est donc négligeable.

    Bécel® existe uniquement sous forme de minarine (35% de matières grasses) Pro Activ.

    L'intérêt de ces margarines

    Pour atteindre les objectifs de la diminution du taux de cholestérol sanguin , les margariniers ont enrichi leurs margarines à ces doses là, doses qui semblent idéales pour réduire la cholestérolémie.

    Une ration journalière de 20 à 25 g de ces margarines apporte entre 1,6 et 2 g de phytostérols.

    Quel résultat peut-on espérer obtenir ?

    La réduction moyenne observée est de l'ordre de 10 à 15 % du mauvais cholestérol sanguin (LDL).

    Combien ça coûte?.

    Un ravier de 250 g de ces margarines coûte cher comparé à d'autres margarines ordinaires. Leur prix varie entre 3 et 4 euros/250 g.

    Le bénéfice obtenu vaut-il ce prix là ? A chacun de penser à ses priorités.

    Rappelons qu' économiser l'emploi de ces margarines en raison de leur prix d'achat est un mauvais calcul puisqu'il faut en utiliser au moins 25 g par jour.

     

    II est conseillé de répartir la quantité de margarine aux 3 repas principaux ( 3X 109) pour bénéficier des propriétés des phytostérols.

    Bénécol © existe sous 3 formes

    - Bénécol Tartiner et Cuire (62 % de matières grasses)

                 - Bénécol à l'huile d'olive (55 % de matières grasses)

                 - Bénécol minarine (34 % de matières grasses)

    L'avis de la diététicienne

    II n'y a pas que les margarines enrichies !

    Acheter du Bénécol® ou du Bécel Pro Activ® ne nous dispense pas

    - De respecter les règles élémentaires d'une alimentation équilibrée

     

    - Mangez des fruits (au moins 2) et des légumes (au moins 3 portions) par jour.

    - Mangez des féculents complets pour leur apport en fibres. 

    - Limitez la consommation de graisses saturées (=graisses animales) et de cholestérol. 

    - Optez pour les graisses végétales riches en mono-insaturés (huile d'olive, huile d'arachide, l'huile de colza , l'oléisol ou tournesol monoinsaturé).

     - De respecter les règles élémentaires d'une bonne hygiène de vie

    Maigrir si nécessaire -  Bouger - Arrêter de fumer

     

    Et ...

    rester ZEN

    CES MARGARINES ENRICHIES EN PHYTOSTÉROLS

    NE PEUVENT AGIR SEULES SUR LA CHOLESTÉROLÉMIE.

     

    Les aliments fonctionnels sont " des aliments dont on peut démontrer de façon satisfaisante qu'ils ont un effet bénéfique sur une ou plusieurs fonction(s) cible(s) de l'organisme, au-delà des effets nutritionnels habituels, qu'il a la capacité de maintenir ... l'état de santé et ... de réduire le risque de maladie ".

    Conseil diététique de l'ABD - 01-12-03

     

    Revue ABD n° 46/6 Novembre - Décembre 2003 -

    (Absolonne ; J., Abécédaire de la nutrition fonctionnelle - Ed de Santé - 2003-IBSN-86411-154-3

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    Glucides, Lipides, protéines : lesquels choisir et en quelle quantité ?

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    Comment répartir les lipides, les glucides et les protéines dans votre alimentation ? Quelles proportions doit-on respecter ? Mais surtout lesquels choisir ? LaNutrition.fr a émis des recommandations nutritionnelles détaillées dans le livre La Meilleure façon de manger. En voici un extrait.
     
    Les fourchettes qui suivent sont données à titre de repère. Nous considérons que la qualité est plus importante que la quantité : l’essentiel est de choisir les bonnes sources alimentaires.
     
    Répartition des macronutriments
     

     
     
     
     
    Les glucides
     
    Les recommandations officielles privilégient la part des glucides puisque, selon les pays, ceux-ci doivent couvrir 50 à 60 % des besoins en énergie. Ces recommandations conduisent en pratique à consommer un excès de céréales – la plupart transformées – et de pommes de terre, donc une charge glycémique excessive. Dans la plupart des études, la charge glycémique est associée à un risque plus élevé de surpoids et de diabète, peut-être de maladies cardiovasculaires.
    En réalité, on peut diminuer la part des glucides jusqu’à « seulement » 40 % des calories tout en respectant les grands équilibres métaboliques. Mais, selon le niveau de votre activité physique (travailleur de force, sportif), les glucides peuvent représenter jusqu’à 55 % de votre apport énergétique. Nous avons donc retenu pour les glucides une plage large allant de 40 à 55 % des calories, l’essentiel étant de choisir les bons glucides, c’est-à-dire ceux dont la densité nutritionnelle est la plus élevée, dont la densité calorique est la plus basse, dont l’index glycémique est bas. Cela revient à puiser en priorité ses glucides dans légumes, fruits, tubercules (autres que pommes de terre), puis dans les céréales.
     
    Les lipides
     
    Les lipides peuvent représenter 28 à 38 % de votre apport énergétique total. Il y a plusieurs familles de graisses. Comment les répartir idéalement dans votre consommation moyenne* ?
     
    * Les recommandations qui suivent ont été établies d’après plusieurs études portant sur l’équilibre des acides gras et la prévention des maladies cardiovasculaires, dont l’étude de Lyon menée par Serge Renaud et le Dr Michel de Lorgeril.
     

     
    Les graisses saturées : modération mais pas exclusion
    Des graisses saturées, tout le monde s’accorde à dire qu’il ne faut pas en abuser, même si on a peut-être exagéré leurs inconvénients. Il est vrai que ces graisses élèvent le cholestérol. Elles peuvent aussi faire grimper le sucre sanguin. Enfin, ces graisses peuvent rendre les membranes de nos cellules trop rigides ce qui, lorsqu’elles sont en excès, empêche par exemple les globules rouges de se faufiler dans les petits vaisseaux sanguins (risque de caillot) ou ne permet pas aux cellules nerveuses de recevoir des messages chimiques importants (risque de dépression).
    LaNutrition.fr vous recommande de faire en sorte que ces graisses représentent entre 9 et 11 % de vos calories totales (environ un tiers des graisses que vous consommez), ce qui revient à les limiter sans les exclure. On peut donc continuer à consommer un peu de beurre (plutôt en tartines qu’en cuisine), de fromage, de charcuteries.
    Pour une femme qui consomme 1 800 calories par jour et un homme qui en consomme 2 400, cela correspond respectivement à environ 20 et 27 g.
     
    Les graisses monoinsaturées : environ la moitié de vos graisses quotidiennes
    Selon les données scientifiques les plus récentes, les graisses monoinsaturées de la famille oméga-9, qui sont représentées un peu schématiquement par les graisses de l’huile d’olive ou de l’avocat, peuvent représenter 14 à 20 % de vos calories totales, c’est-à-dire à peu près la moitié des graisses totales que vous consommez. Pour une femme qui consomme 1 800 calories (kcal) par jour et un homme qui en consomme 2 400, cela revient à se procurer respectivement environ 34 g et 45 g de ces graisses par jour.
    Pour information, l’huile d’olive renferme environ 70 % d’acides gras monoinsaturés, l’huile de colza environ 60 %, l’huile d’arachide près de la moitié. En les utilisant régulièrement pour l’assaisonnement (olive et colza) et la cuisson (olive principalement, arachide occasionnellement), vous avez de grandes chances de satisfaire à cet objectif physiologique.
     
    Les graisses polyinsaturées : veiller au rapport oméga-6 sur oméga-3
    Il s’agit des graisses végétales des familles oméga-6 (huiles de tournesol, maïs, pépins de raisin, graisses céréalières et des animaux nourris aux céréales) et oméga-3 (huiles de lin, colza, noix, poissons gras, œufs de poules nourries aux graines de lin). Collectivement, elles peuvent représenter idéalement 4,5 à 6,5 % de vos calories totales, soit un sixième des graisses quotidiennes, ce qui représente pour un homme qui consomme 2 400 calories par jour environ 15 g (11 g pour les femmes).
     
    Dans le détail, les oméga-6 pourraient intervenir pour 3 à 5 % des calories totales, avec la répartition suivante :
    - 3,6 % en moyenne venant de l’acide linoléique, qui est le chef de file de la famille, majoritaire dans l’huile de tournesol, par exemple.
     
    Pour les oméga-3, nous recommandons qu’ils représentent 1,4 à 1,8 % des calories totales :
    - 1,2 % des calories en moyenne provenant de l’acide alpha-linolénique, le chef de file de la famille (majoritaire dans l’huile de lin) ;
    - 0,4 % provenant des acides gras oméga-3 à longues chaînes, notamment l’EPA et le DHA des poissons gras.
     
    Les graisses trans : à limiter ou éviter
    Les acides gras trans ont deux origines :
    - les acides gras trans d’origine naturelle sont produits par les ruminants à partir des acides gras insaturés. On les retrouve naturellement dans les produits laitiers. Ils représentent 60 % des acides gras trans consommés par les adultes en France ;
    - les acides gras trans naturels d’origine industrielle sont produits par l’industrie agroalimentaire. Le principal procédé à l’origine des acides gras trans est l’hydrogénation partielle des huiles. Cette technologie permet aux industriels de solidifier les huiles végétales pour pouvoir plus facilement les utiliser dans la recette des biscuits, cookies, viennoiseries et autres produits. D’autres procédés industriels, comme la désodorisation des huiles ou leur cuisson à haute température, sont générateurs d’acides gras trans. En France, les graisses trans d’origine industrielle représentent environ 40 % de la consommation en graisses trans d’un adulte.
    Les graisses trans sont accusées de favoriser l’obésité, les maladies cardiovasculaires, le diabète, l’inflammation chronique… Il semble que ce soit surtout le cas des graisses trans d’origine industrielle, les chercheurs restant encore partagés sur les effets des graisses trans présentes dans les laitages.
    En moyenne, un Français consomme 3,36 g d’AGT par jour et une femme 2,76 g, mais certains enfants de 12 à 14 ans, notamment les garçons, peuvent consommer jusqu’à 10 g d’acides gras trans quotidiens.
    La meilleure façon de manger recommande de diminuer fortement la consommation de viennoiseries, cookies et autres biscuits fabriqués avec des « huiles végétales hydrogénées ». Il faut se contenter de relever cette mention assez vague sur les étiquettes, la réglementation française n’obligeant pas les fabricants à afficher le niveau des graisses trans de leurs aliments.
    Parallèlement, nous conseillons de n’acheter que des huiles végétales obtenues par première pression à froid et de limiter la fréquentation des fast-foods (donc, la consommation de nuggets, frites, hamburgers…)
     
     
     
    Les recommandations de LaNutrition.fr en acides gras
     
    Acides gras
    Pourcentage de l’apport calorique conseillé
    Quantité quotidienne conseillée pour une femme (1 800 kcal/j)
    Quantité quotidienne conseillée pour un homme (2 400 kcal/j)
    Monoinsaturés
    Oméga-9
    17 %
    (14 à 20)
    34 g
    45 g
    Polyinsaturés
    Oméga-6
    Acide linoléique
    4 %
    (3 à 5)
     3,6 %
    8 g
     
    7,2 g
    10,7 g
     
    9,6 g
    Polyinsaturés
    Oméga-3
    Acide alpha-linolénique
    EPA + DHA
    1,6 %
    (1,4 à 1,8)
     1,2 %
    0,4 %
    3,2 g
    2,4 g
    0,8 g
    4,3 g
    3,2 g
    1 g
     
    Total acides gras polyinsaturés
    5,6 %
    (4,5 à 6,5)
    11 g
    15 g
    Acides gras saturés
    10 %
    (9 à 11)
    20 g
    27 g
    Total
    33 %
    (28 à 38)
    65 g
    87 g
     
     
     
    Les protéines
     
    Alors qu’en France, l’Afssa conseille de limiter la part des protéines à moins de 15 % des calories totales, nous estimons que les protéines peuvent contribuer pour 15 à 30 % des calories avec au moins la moitié de protéines végétales.
    Ceci revient à se rapprocher de la situation que connaissaient des pays comme l’Italie, l’Espagne, le Portugal, la Grèce, le Japon avant 1980. Par exemple, dans les années 1970, il se consommait en Espagne et au Portugal entre 80 et 100 g de protéines par habitant et par jour, avec un peu plus de la moitié d’origine végétale, alors qu’en France, ce sont traditionnellement les protéines animales qui dominent.[1]
    Les nutritionnistes ont tendance à considérer qu’en dehors des céréales, les légumes secs sont les principaux pourvoyeurs de protéines végétales dans l’alimentation quotidienne. En réalité, dans tous les pays, les légumes fournissent plus de protéines végétales que les légumes secs et celles-ci sont de meilleure qualité. En Grèce, les légumes apportent 8 g de protéines par jour, soit deux fois plus que les légumineuses.
    LaNutrition.fr conseille d’obtenir la moitié au moins de vos protéines végétales à partir des légumes, légumes secs, tubercules, fruits, fruits à coque, fruits oléagineux, riz, le reste étant apporté par les céréales traditionnelles (blé, orge, avoine, seigle…).
    Ce n’est certes pas la situation en France, pays du pain, où près de 65 % des protéines végétales sont apportées par le blé et assimilés.
     
    Pour des recommandations détaillées, se reporter à La Meilleure façon de manger.
     

    [1] Collet-Ribbing C. Changes in the availability of proteins of plant origin in France, Europe and a few industrialised countries. OCL 1999 ; 6 (6) : 477-481.
     
     
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  • Savoir lire les Etiquettes :



    Comprendre la classification "E"

    La classification "E" qui figure sur un additif alimentaire indique que celui-ci a passé des tests d’innocuité et que son 
    utilisation dans l’ensemble de l’UE a été approuvée. Cette homologation fait l’objet d’un suivi et d’une
    actualisation constante en fonction des nouvelles données scientifiques. 
    Voici quelques additifs alimentaires courants:

    les antioxydants: ils permettent aux denrées alimentaires de durer plus longtemps en contribuant à empêcher que
    les matières grasses, les huiles et certaines vitamines ne s’oxydent au contact de l’air. L’oxydation fait perdre leur couleur 
    aux aliments et les rend rances.
    Exemple: la vitamine C, également appelée acide ascorbique ou E300.

    les colorants: ils sont parfois utilisés afin de pallier la perte de couleur naturelle pendant le conditionnement ou
     le stockage, ou pour donner au produit une couleur homogène. 
    Exemple: le caramel (E150a), utilisé dans les produits c
    omme les sauces et les boissons non alcoolisées.

    -les émulsifiants, les stabilisants, les agents gélifiants et épaississants: les émulsifiants tels que les lécithines (E322)permettent de mélanger des ingrédients qui se sépareraient habituellement, comme l’eau et l’huile. 
    Les stabilisants permettent  d’empêcher les ingrédients de se séparer à nouveau. La pectine (E440), utilisée pour fabriquer la confiture est un exemple d’agent gélifiant courant. Les agents épaississants  donnent plus de corps à la nourriture, tout comme 
    ajouter de la farine permet d’épaissir une sauce.

    les exhausteurs de goût: ils font ressortir le goût dans les denrées alimentaires salées ou sucrées, sans ajout d’arôme. 
    Exemple: le glutamate monosodique (E621) est souvent ajouté dans les aliments préparés, notamment dans les soupes, 
    les sauces et les saucisses.

    les conservateurs: ils permettent d’empêcher que les aliments se gâtent. La plupart des denrées qui ont une longue 
    durée de conservation comprennent des conservateurs, sauf lorsqu’une autre méthode de conservation a été utilisée 
    (comme la congélation, la mise en conserve ou le séchage).
     

    Exemples: les fruits secs sont souvent traités avec de l’anhydride sulfureux (E220) pour arrêter le développement de moisissures ou de bactéries; le lard, le jambon,  le corned-beef et autres viandes salées sont souvent traités avec du nitrite et du nitrate (E249 à E252) pendant  la salaison.
    les édulcorants: ils sont souvent utilisés pour le sucre dans des produits tels que les boissons gazeuses, les yaourts et  les chewing-gums. Exemples: l’aspartame (E951), la saccharine (E954),   

     

    http://ec.europa.eu/food/food/labellingnutrition/foodlabelling/publications/leaflet_FR6_12112007_web.pdf



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  • Combien de graisses se cachent dans les aliments?

     

     

    " c.à café = 4g de lipides ou graisse pure"

     

    un steak de bœuf de 150g        1.5 

    tranches de rôti de porc, de veau, de bœuf (150g)    1    

    tranches de gigot d'agneau pour 150g       4    

    côte de porc au spiering de 150g         5,5  

     

    escalope de dinde de 150g           0.5  

    une saucisse de 125g           10    

    une saucisse de volaille de 125g      3    

    un boudin noir de 100g          8    

    une tranche de pâté d'Ardenne de 100g(1cm épaisseur)          6.5  

    une portion de 100g de salade de poisson ou crabe        8.5 

    une tranche de gouda de 50g          4    

    une tranche de gouda allégé de 50g        2    

    une boule de mozzarella fraîche de 125g        5    

    une boule de mozzarella light de 125g         3    

    1/8 de Camembert de 30g        1    

     

    1/8 de Camembert allégé de 30g          0.5 

    un sachet de 100g d'emmenthal râpé          7    

    un sachet de 100g de  fromage râpé Santane         4    

     

     

     

    http://www.diabete-abd.be/combien_de_graisses.htm
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  •  
    A propos des graisses            D. ANTOINE - Diététicienne
     
    ===================================================
    Si vous pensez que :
    ===================================================
     
             le gruyère n'est pas un fromage gras
                            toutes les charcuteries sont également grasses
                                         y  il faut éviter de consommer des poissons gras
     
    Cette lecture vous permettra de faire un sort aux idées reçues
    (pas toujours exactes)
    -------------------------------
     
    Le patient diabétique, comme la population générale soucieuse du maintien de sa bonne santé doit contrôler la qualité et la quantité des graisses ingérées.
    L'enjeu chez le patient diabétique est d'autant plus important qu'il présente un risque cardio-vasculaire 2 à 4 x plus important qu'un patient non diabétique.
    Les graisses (ou lipides ou matières grasses) dans l'alimentation peuvent être représentées comme un iceberg dont la partie visible seraient les matières grasses ajoutées (matières grasses à tartiner, matières grasses de cuisson, vinaigrettes, mayonnaise,…) et l'autre partie invisible mais néanmoins proportionnellement plus importante seraient les matières grasses cachées (charcuteries, fromages, viennoiseries,…).
     
     
     Quelques infos utiles
     
    Les lipides sont constitués d'acides gras, on en distingue deux grandes familles :
                § Les acides gras saturés, on les retrouve dans les produits d'origine animale (sauf le poisson).  Ils augmentent le “mauvais” cholestérol (LDL).
                § Les acides gras insaturés, on les retrouve surtout dans les produits d'origine végétale et dans les poissons.  Ce sont les graisses monoinsaturées (olive, arachide) et polyinsaturées (tournesol, maïs, soja). Ils diminuent le “mauvais” cholestérol.
     
    Le saviez-vous ?
     
            Les charcuteries :
     
    le salami contient 50% de matières grasses (saturées de surcroît).
    Quand vous mangez 100g de salami, c'est comme si vous mangiez 50g de beurre (soit 5 plaquettes de 10g de beurre)
     
    Le pâté contient 30% de matières grasses (également saturées)
     
     
     
     
    Par contre le jambon dégraissé en contient seulement 5%, la Galantine (7%),
     
     le filet d'Anvers (6%), le filet de York (6%), la poitrine de dinde (2%), sans être des produits " light " ou de régime peuvent garnir nos tartines ou nos sandwiches sans mettre en péril notre équilibre alimentaire.
     
                Les viandes cuites et tranchées (rosbif, carré de porc, …) seront elles aussi préférées aux diverses salades (de thon, de poulet piquant, de moules tartare ou autre poulet curry qui contiennent plus de mayonnaise qu'autre chose).
     
                Les sandwiches peuvent être garnis de moutarde, pickles, cornichons et/ou oignons et évidemment de crudités pour leur apport en fibres.
     
                Les fromages représentent une autre source importante de matières grasses cachées.
    Nous verrons dans un prochain numéro comment éviter les pièges des  étiquetages nutritionnels  et comment composer un plateau de fromages savoureux et pas trop gras.
     
    Quelques chiffres utiles
     
    ® 1g de graisses (visible ou cachée) apporte 9kcal  (= kilo calorie)
    (Pour rappel 1g de sucre et 1g de protéine n'en apportent que 4 donc moins de la moitié et 1g d’alcool 7 kcal,...)
     
    ® Les diverses recommandations nutritionnelles concernant le patient diabétique conseillent de ne pas dépasser 30% (max. 35%) des calories totales  sous forme de lipides.
    Pour une alimentation à 2000kcal cela signifie que seulement 600kcal peuvent être apportées par les graisses soit ± 65g de graisses par jour  (= graisses visibles + graisses cachées).
     
    ® 1 cuillerée à soupe rase peut contenir 15g d'huile soit 135kcal.
    Pour être donc “diététiquement correct”, la vigilance s'impose dans le choix et la quantité des matières grasses.
     
     
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  • Pour un meilleur traitement du diabète et une meilleure qualité de vie
    Histoire de Novo Nordisk
    Vivre avec le diabète clic sur
    http://bef.novonordisk.be/documents/promotion_page/document/p_Novo_Nordisk.asp
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  • NOUVEAUTÉS FéVRIER 2008 Aller sur TableDesCalories.com
    113 Nouveaux Aliments ajoutés :
    . "Ricoré" café-chicorée + magnésium, 1 cs = 0,5 point
    . "Ricoré" café-chicorée + magnésium, 5 g Ricoré + 250 ml lait demi-écrémé
    . Actimel Saveur pêche-gelée royale
    . Activia abricots
    . AMANDE EN POUDRE
    . Apéritif (brossard)
    . Barre pâtissière (Prix gagnant)
    . Batbout
    . Beurre léger Oméga3, demi-sel, 41% mg
    . Beurre léger Oméga3, demi-sel, 41% mg, une portion de 12,5g
    . biscuit pomme noisette gerblé
    . biscuit pomme noisette gerblé (par unité)
    . Biscuits P'tit Déli Barres Biscuitées fourrage au lait
    . BLE DUR CARREFOUR
    . bouillabaisse
    . Bouillon de poule dégraissé "Knorr", 1 tablette pour 500 ml de produit préparé
    . Bouillon de volaille dégraissé "Maggi"
    . Bouillon de volaille dégraissé "Maggi", 2 tablettes pour 1 L de bouillon
    . Bueno white lait et noisettes "Kinder"
    . Bueno white lait et noisettes "Kinder" par barre de 21,5 g
    . Cherrios de Nestlé
    . chips sensation asian secret chicken pasanda
    . chocapic
    . Chokotoff (unité 10g)
    . Coeurs de palmiers entiers "Sauvanet"
    . Compote sans sucre ajouté "Hero" (pomme-abricot)
    . Cookies nougatine et pépites de chocolat "Bergolin"
    . Couscous (graine de couscous) Ferrero - sachet cuisson - 100gr
    . Couscous (graine de couscous) Ferrero - sachet cuisson - pour 1 sachet 125gr
    . Cracotte crack'n salty paprika
    . cream cheese
    . Daim
    . Dessert au cacao - Tartufo "Mélivie"
    . Dessert au cacao - Tartufo "Mélivie", un pot de 90 g
    . Dessert de Fruits avec morceaux "champion" Pommes-Framboises
    . epinards en branche monoprix
    . Filet de poulet rôti à la broche fleury michon
    . Forêt noire au coulis de cerises "Casino"
    . Fourré aux framboises - Bjorg
    . Fromage blanc 0% Printiligne
    . Fromage frais aux fruits Deli'light marque repère Leclerc
    . Haricots Verts extra fins "Notre Jardin" Marque repère
    . Jambon supérieur rôti au four "leader price"
    . Jus orange carotte pêche "florette"
    . Lait concentré "Gloria", non sucré enrichit en calcium
    . Lait écrémé Carrefour
    . Légumes WOK saveur Thaï au gingembre surgelés "Thiriet"
    . Lentilles cuisinées à la campagnarde, "William Saurin"
    . Lunes De Céréales Enrobées de Miel ( BIO U )
    . marina
    . Mc Flury Cornetto Saveur Caramel (100g)
    . Mc Flury Vanille Noix De Pecan Nappage Caramel
    . Mc Flury Vanille Noix De Pecan Nappage Chocolat (100 g)
    . Mélange de légumes à la Vietnamienne "SuziWan"
    . Mini-breaks "Kellogg's Special K", nature
    . Mini-breaks "Kellogg's Special K", nature, le sachet de 24 g
    . Mousse au café sur ganache "casino"
    . Mousse au café sur ganache "casino", le pot 82 g
    . Mousse sur crème dessert chocolat - duetto "w.w."
    . Mousse sur crème dessert chocolat - duetto "w.w.", par pot 85 g
    . Oréo Banadas (par unité)
    . Pain de blé germé aux abricots et raisins
    . Pain de mie - extra moelleux (champion)
    . PAIN DE MIE BLC ANGLAIS ED
    . Pain grillé campargnard Auchan
    . Pain pitta recette grecque "Casino"
    . Pain pitta recette grecque "Casino", par pain 70 g
    . pate a tartiner "tartinut duo" aldi
    . PETITS POIS ED
    . Pizza cuite sur pierre "Thiriet" jambon, champignons & fromage
    . pomelo
    . Poulet - tranches de poitrine (Dulano pour LIDL)
    . Ravioles du Dauphiné "Truchet" surgelées - détachées
    . Riz au lait saveur vanille "MéliVie"
    . SAUCE SOJA
    . Smacks de Kellogg's
    . Snacks Burgers cheese "charal"
    . Snacks Burgers cheese "charal", pour 1 cheeseburger
    . Sohasun Fruit Cerise
    . Sojasun Bifidus Citron
    . Sojasun Bifidus Vanille
    . Sojasun Fibres Figues
    . Sojasun Fibres Müesli & Fruits
    . Sojasun Fibres Pruneaux
    . Sojasun Fruit Abricot Goyave
    . Sojasun Fruit Ananas Orange
    . Sojasun Fruit Banane
    . Sojasun Fruit Fruit Rouge
    . Sojasun Fruit Mangue Citron
    . Sojasun Fruit Noix de coco Citron vert
    . Sojasun Fruit Pamplemousse rose Orange
    . Sojasun Plaisir Biscuits
    . Sojasun Plaisir Framboise Passion
    . Soupe Poireaux Pomme-de-Terre "Les veloutés" Leader Price
    . Soupe Pur Soup' "richesse d'automne" Potiron et Chataîgne" Liebig
    . Soupe sveltesse velouté de légumes verts (par stick)
    . Special K mini breaks Chocolat
    . Steack haché surgelé à la tomate Charal
    . Tablette de Pot-au-feu dégraissé "Knorr", 1 tablette pr 500 ml d'eau
    . teisseire framboise cranberry 0% de sucre
    . Tilapia, 100 g en filet - 1,84 pts
    . Tiramisù, dessert au mascarpone, "Saveurs d'ailleurs, Casino"
    . Tiramisù, dessert au mascarpone, "Saveurs d'ailleurs, Casino" par pot 80 g
    . Tomates entières pelées au jus "Saint-Eloi"
    . Tortillas de blé "Tables du Monde - Repère"
    . Tortillas de blé "Tables du Monde - Repère", 1 portion = 80 g
    . Tropicana Rouge plaisir
    . Yaourt aromatisé aux fruits 0% (Carrefour)
    . yaourt bifidus brassé saveur noix de coco leader price
    . Yaourt brassé goût vanille "Casino"
    . Yaourt brassé goût vanille "Casino", un pot de 125 g
    . yaourt nature ondilège casino 0%
    . yaourt nature ondilège casino 0% (par pot)



    28 Nouvelles Recettes ajoutées :
    . Abricots au plat
    . Ananas au four
    . Ananas caramélisé aux épices
    . Beignets de pomme allégés
    . Bodding (spécialité bruxelloise-gâteau de pain per
    . Brick aux pommes et poires
    . Bricks de thon
    . Brownies allégés
    . Bûche aux marrons
    . Cake sans beurre
    . Cotriade de la Mer simplifiée
    . Crêpes à la sicilienne
    . Des oeufs pas comme les autres
    . Dominos au chocolat
    . Escalopes de foie gras en croûte d'épices
    . Figues rôties au jus d'orange et son sorbet
    . Foie gras rôti navets à cru
    . Galette de fromage frais au surimi
    . Galette des rois traditionnelle
    . Jus de pommes vertes et kiwis
    . Mille-feuille aux marrons glacés
    . Pâte à crêpes au froment
    . Salade de lentilles au fenouil
    . Saveurs clémentines et caramel
    . Tarte au crabe herbes et petits pois
    . Tendrons de beau aux pruneaux et canons de pdt
    . Terrine de foies de vilailles aux mendiants
    . Tuiles craquantes aux amandes-cognac



    106 Nouvelles Photos ajoutées pour les Aliments suivants :
    . Actimel Saveur pêche-gelée royale
    . Activia abricots
    . Apéritif (brossard)
    . Batbout
    . Céréales kellogg's all-bran flakes (canada)
    . Céréales kellogg's extra pépites au chocolat et noisettes
    . Céréales kellogg's honey crunch corn flakes* (canada)
    . Céréales kellogg's just right* (canada)
    . Céréales kellogg's raisin bran crunch (canada)
    . Céréales kellogg's special k baies rouges (canada)
    . Céréales kellogg's special k vanille et amandes (canada)
    . Cherrios de Nestlé
    . Chewing-gum sans sucre mentos ice orange-menthe
    . chocapic
    . Choco.noir 2%sucre
    . Chocolat au lait fondant poulain ligne gourmande
    . Chocolat au lait glucoregul gerblé (hypoglycidique)
    . Chocolat coeur de nougat nestlé
    . Chocolat coeur truffé à l'orange
    . Chocolat côte d'or noisettes entières
    . Chocolat côte d'orlait extra fin
    . Chocolat en poudre nesquik plus (vitamines/minéraux)
    . Chocolat en poudre nestlé
    . Chocolat lanvin - or
    . Chocolat lanvin noir
    . Chocolat liegois mamie nova
    . Chocolat merveilles du monde nestlé : par carré
    . Chocolat nestlé noir aux éclats de cacao et meringue
    . Chocolat noir glucoregul gerblé (hypoglycidique)
    . Chocolat noir supérieur super u : par carré de 8,33g
    . Chocolat poulain 1848 noir noisettes truffe et éclats de cacao
    . Chocolat poulain 1848 noir noisettes truffe et pépites d'orange
    . Chocolat poulain ligne gourmande dessert
    . Chocolat poulain ligne gourmande menthe noir 70%
    . Chocolat poulain noir extra = 1 carré
    . Chokotoff (unité 10g)
    . Clafoutis à la cerise bridélice
    . Compote de pomme
    . Coulommiers bridélight - 5 % mg - extra léger
    . Coulommiers bridélight - 5 % mg - extra léger - pour 30 g
    . cream cheese
    . Crème chantilly uht extra-légère bridelight
    . Galak chocolat blanc (par carré)
    . Galak corn flakes
    . Galette saint-sauveur lu
    . Galette saint-sauveur lu : par unité
    . Haricots Verts extra fins "Notre Jardin" Marque repère
    . Lunes De Céréales Enrobées de Miel ( BIO U )
    . Mc Flury Cornetto Saveur Caramel (100g)
    . Mc Flury Vanille Noix De Pecan Nappage Caramel
    . Mc Flury Vanille Noix De Pecan Nappage Chocolat (100 g)
    . Pains au chocolat super u : par unité de 45g
    . Palmito lu : par biscuit
    . Pépito "choco pépites de chocolat "
    . Pépito choco mouss' au lait lu
    . Pépito choco mouss' au lait lu : par barre
    . Pépito choco mouss' chocolat lu : par barre
    . Petit lu - le sablé breton
    . Petit LU aux fruits Citron
    . Petit lu aux fruits pomme saveur tatin
    . Petit lu aux fruits pomme saveur tatin : unité
    . Petit lu aux fruits saveur fraise-cassis
    . Petit lu aux fruits saveur fraise-cassis : unité
    . pomelo
    . Sablés de l'abbaye au beurre de normandie
    . Smacks de Kellogg's
    . Sohasun Fruit Cerise
    . Soja cuisine bjorg
    . Sojasun - steaks de soja fines herbes
    . Sojasun - steaks de soja fines herbes (sauce)
    . Sojasun Bifidus Citron
    . Sojasun Bifidus Vanille
    . Sojasun boisson au soja nature
    . Sojasun Fibres Figues
    . Sojasun Fibres Müesli & Fruits
    . Sojasun Fibres Pruneaux
    . Sojasun Fruit Abricot Goyave
    . Sojasun Fruit Ananas Orange
    . Sojasun Fruit Banane
    . Sojasun Fruit Fruit Rouge
    . Sojasun Fruit Mangue Citron
    . Sojasun Fruit Noix de coco Citron vert
    . Sojasun Fruit Pamplemousse rose Orange
    . Sojasun pêche litchi
    . Sojasun Plaisir Biscuits
    . Sojasun Plaisir Café
    . Sojasun plaisir chocolat
    . Sojasun Plaisir Framboise Passion
    . Sojasun Plaisir Pistache
    . Sojasun plaisir vanille
    . Sojasun saveur caramel (pots de 100g)
    . Son d'avoine
    . Son d'avoine pour 1 cs de 20g
    . Sorbet la laitière fraise mousse fraise coulis fruits rouges
    . Soupe Poireaux Pomme-de-Terre "Les veloutés" Leader Price
    . Soupe Pur Soup' "richesse d'automne" Potiron et Chataîgne" Liebig
    . Soupe sveltesse velouté de légumes verts (par stick)
    . Spaghetti barilla
    . Spaghetti n°5 barilla (blé complet)
    . Spaghetti plat panzani
    . Spaghetti quinoa/tomate "jardin bio" (crus)
    . Spaghettis fins aux gambas avec dés de légumes "weight watchers"
    . Spaghettis fins aux gambas avec dés de légumes "weight watchers", une portion 350 g
    . Spaghettis n° 5 au blé complet - barilla
    . Spécial k barre fruit des bois
    . Special K mini breaks Chocolat

    www.tablesdescalories.com
     
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  •  Qu'est-ce qu'une pompe à insuline ?
    Une pompe à insuline est un petit appareil de la taille d'un 
    téléphone mobile, fonctionnant avec des piles, qui peut 
    remplacer les injections quotidiennes multiples d'insuline dans le 
    cadre de la gestion du diabète. La pompe délivre une dose
     appropriée d'insuline de façon continue, par petites impulsions,
     qui peut être programmée par l'utilisateur lui-même, afin d'atteindre 
    les objectifs glycémiques désirés.
    Les pompes Medtronic Diabetes:


    Paradigm® 515 et 715

    Paradigm 515/715
    La nouvelle génération

    Les pompes à insuline Paradigm® 
    515 et 715 appartiennent à la toute
    dernière génération de pompes
     Medtronic. Leurs possibilités sont parfaitement adaptées à un style 
    de vie flexible et actif.

     


    Paradigm 515 /715
    La nouvelle génération de pompes à insuline Medtronic 
    Diabetes 
    est dorénavant disponible en Belgique. Cette toute dernière 
    génération de pompes inclut les Paradigm 515 et 517 qui
     ressemblent extérieurement aux pompes précédentes,
     les Paradigm 512 et 712. Les volumes des réservoirs
     restent identiques : 176 unités d'insuline pour la 515 et 
    300 unités  pour la 715.
    Les principales nouveautés de ces pompes sont l'écran et 
    les différentes possibilités de réglages de la pompe.
    L'écran des Paradigm 515 et 715 affiche, en plus de l'heure,
     la durée de vie restante de la pile ainsi que le volume d'insuline 
    restant dans le réservoir. Comme pour un téléphone portable, 
    il est possible de verrouiller le clavier afin d'éviter toute activation
    involontaire de la pompe.
    Les pompes Paradigm 515 et 715 possèdent des possibilités de réglages 
    encore plus avancées et personnalisées que les pompes précédentes et 
    ce pour chaque individu.
    La fonction de l'assistant Bolus Wizard - qui permet de calculer avec 
    précision un bolus de repas/de correction sans aucun risque de
    surdose - est maintenant appropriée pour les patients ayant besoin 
    de peu d'insuline, grâce aux différentes possibilités de réglages.

    Une autre nouveauté est la mémoire de la pompe qui enregistre 
    de nombreuses informations importantes. Il est ainsi possible 
    de consulter quotidiennement l'équilibre entre les quantités 
    basales et de bolus ainsi que le nombre et les types de bolus 
    administrés.
    Les pompes Paradigm 515 et 715 sont disponibles dans 
    quatre couleurs : transparent, bleu, violet et anthracite. 
    Une télécommande est fournie automatiquement avec chaque
    pompe.

    Comment fonctionne une pompe à insuline ?
    Une pompe à insuline délivre l'insuline contenue dans le réservoir 
    de la pompe à l'organisme du patient par l'intermédiaire d'une 
    fine tubulure (appelée dispositif de perfusion.)
    La plupart des dispositifs de perfusion se portent dans la région 
    abdominale.
    Une fine canule flexible est insérée sous la peau grâce à un dispositif 
    d'insertion. En général, les patients remplissent
    le réservoir de la pompe et changent leur dispositif de perfusion
    tous les 2 ou 3 jours.
    Une pompe à insuline est facile à programmer et délivre 
    automatiquement une dose d'insuline à une vitesse constante 
    - appelée débit basal - afin de maintenir les glycémies dans 
    l'intervalle désiré entre les repas et pendant la nuit. 
    Avec l'aide de son médecin, l'utilisateur de la pompe
    crée un schéma basal personnalisé qui réponde aussi bien 
    que possible à ses propres besoins d'insuline. En outre, 
    avant chaque repas, l’utilisateur doit programmer un apport 
    spécifique au repas : cette quantité supplémentaire d’insuline
    permet de ramener aussi vite que possible la glycémie à une 
    valeur normale, une fois le repas terminé. Les utilisateurs peuvent 
    facilement adapter la pompe à leurs activités et leurs besoins 
    individuels.

    La thérapie basée sur l'utilisation d'une pompe à insuline
     est simple
    . L’administration d’insuline se base sur ce que
     l'organisme fait naturellement : délivrer de petites doses 
    d'insuline tout au long d'une journée, et quelques doses 
    supplémentaires, contrôlées par l'utilisateur, au moment 
    des repas, pour couvrir l'ingestion de nourriture.

    La pompe à insuline aide à atteindre un contrôle strict de la
    glycémie.
     
    Les patients diabétiques peuvent facilement ajuster
     les doses d'insuline afin de garder des glycémies proches 
    de la normale. Une pompe peut aider les patients à éviter
     des épisodes d'hyperglycémie (glycémie trop haute), 
    qui sont facteurs de dégradation de la santé à long terme, 
    ainsi que d'hypoglycémie (glycémie trop basse), des situations
    aiguës qui peuvent s’avérer dangereuses, surtout pendant le
    sommeil.

    La pompe à insuline imite le fonctionnement normal du 
    pancréas
    . Une pompe à insuline administre en continu et avec 
    précision de l’insuline. Un pancréas sain délivre de l'insuline
    toutes les 10 à 14 minutes. Comme le pancréas, une pompe délivre 
    de l'insuline tout au long de la journée et de la nuit. 
    Une pompe permet en outre au patient de programmer différents
    débits basaux pour suivre ses activités et ses besoins individuels
    particuliers.

    Une pompe à insuline est précise et exacte. 
    Elle peut délivrer l'insuline par incréments en unités de 0,05, ce 
    qui est impossible avec la thérapie conventionnelle d'injections 
    quotidiennes multiples.

    Avec une pompe, les patients ont une plus grande flexibilité. 
    Les patients sous thérapie conventionnelle d'injections quotidiennes 
    multiples d'insuline à action prolongée doivent suivre un horaire strict 
    d'injections d'insuline, de repas et en-cas. 
    Les patients utilisant une pompe à insuline peuvent programmer
     les doses d'insuline lorsqu'ils mangent, ajuster ou arrêter
     l'administration d'insuline lorsqu'ils font de l'exercice physique 
    ou pour d'autres besoins spécifiques. Les patients sous pompe 
    à insuline peuvent bénéficier d'une grande souplesse dans la
     composition et l'heure des repas, contrairement aux patients
     sous thérapie conventionnelle.

    Les kits d’injection de Medtronic Diabetes  :

    Quick-set™
    Un confort optimal

    Canule souple : à introduire perpendiculairement (90 degrés). 
    Le flexible d'alimentation peut être débranché à l'endroit d'injection.

    Quick-serter™
    Le Quick-serter est un accessoire automatique d'aide à l'insertion destiné
     à tous les kits d'injection Quick-set™.

    Easy-set®
    Ce kit comporte une aiguille ultrafine à introduire à la main perpendiculairement
    (90 degrés). Le flexible d'alimentation peut être débranché à 10 cm du lieu d'injection.
    Silhouette®
    Ce kit offre la possibilité de déterminer soi-même la profondeur d'insertion de la canule souple. Le flexible d'alimentation peut être débranché à l'endroit d'injection.
    Sil-serter®
    Le Sil-serter® est un accessoire automatique d'aide à l'insertion destiné à l'insertion des kits d'injection Silhouette®.
    Sof-set®
    Le Sof-set® est un kit compact mais solide pourvu d'une canule souple à insérer perpendiculairement (90 degrés). En raison de son mode de débranchement, le Sof-set® est particulièrement indiqué pour les enfants et les adultes à motricité réduite.

    Sof-serter™
    Le Sof-serter est un accessoire automatique d'aide à l'insertion destiné à tous les kits d'injection Sof-set. Il permet une insertion rapide, aisée et quasi indolore.

    Polyfin®
    Ce kit comporte une aiguille ultra-fine qui rend l'insertion quasi indolore. L'aiguille est introduite à la main selon un angle de
    30 degrés. Simplicité et fiabilité sont les caractéristiques maîtresses de ce kit.

     

     


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  • Trucs et astuces


    • Sport et exercices physiques
    • Décalage horaire
    • Grossesse
    • Sport et exercices physiques


       L'utilisation d'une pompe à insuline donne plus de liberté aux personnes qui pratiquent régulièrement un sport, mais également à ceux qui travaillent dans leur jardin, qui font du rangement dans leur maison ou qui veulent faire une petite promenade après avoir mangé. 
      Les pompes à insuline Accu-Chek vous permettent de diminuer ou d'augmenter temporairement le débit de base en poussant simplement sur un bouton, sans pour autant modifier la programmation de la pompe.
      Prendre la décision de recourir à une pompe à insuline est un acte médical et est donc sous la seule responsabilité de votre diabétologue.

      Décalage horaire
      Vous devez veiller à ce que l'heure de votre pompe soit en concordance avec l'heure locale, même si le décalage horaire n'est que de 1 ou 2 heures. Si le décalage horaire est plus important (lors de voyages lointains), le corps à besoin de 3 jours environ pour s'adapter.
      Voici quelques règles à suivre:

      1. Pendant la première nuit, ne changez pas le débit de base.
      2. Le lendemain matin, le débit de base le plus faible (en général, il se situe entre 23 heures et 3 heures du matin) doit être utilisé comme débit constant. Pendant cette période, vous devez contrôler régulièrement votre glycémie et, si nécessaire, la corriger au moyen de bolus. Si vous ne savez pas comment corriger votre glycémie, demandez conseil à votre médecin traitant avant de partir en voyage.
      3. Lorsque votre corps s'est adapté au décalage horaire, après 3 jours environ, vous devez remettre le débit de base initial et régler l'heure de votre pompe à l'heure locale.

      Astuce: n'oubliez pas de noter votre débit de base initial et gardez cette information sous la main, dans votre bagage à main par exemple.
      Prendre la décision de recourir à une pompe à insuline est un acte médical et est donc sous la seule responsabilité de votre diabétologue. 
      Grossesse
       
      Les 8 à 12 premières semaines sont très importantes pour le développement du foetus car c'est à cette période que les organes se développent. Si vous souhaitez avoir un enfant, votre taux de glucose doit donc être stabilisé. La situation idéale serait d'équilibrer la glycémie jusqu'à 3 mois au moins avant la conception. Dès que vous serez enceinte, il faudra être très strict dans le maintien de votre glycémie. Un taux stable diminue fortement le risque de complications pour le bébé. 
      Si vous êtes enceinte ou l'avez été, vous savez combien il est difficile, malgré tous vos efforts, d'équilibrer sa glycémie. Les nausées et les modifications des besoins en insuline influencent souvent votre taux de glucose. De fréquentes injections d'insuline ne solutionnent pas toujours le problème. C'est alors qu'apparaissent un sentiment d'incertitude, des angoisses et même parfois un sentiment de culpabilité. C'est pourquoi beaucoup de femmes choisissent la pompe à insuline soit avant, soit pendant leur grossesse. Celle-ci leur permet de mieux stabiliser leur glycémie et de mieux profiter de leur grossesse:

      • Les besoins de base en insuline sont couverts puisque la pompe est programmée afin de délivrer 24 débits horaires au cours de la journée. Si nécessaire, ces débits peuvent facilement être adaptés pendant la période de grossesse.

      • Plus la grossesse avance, plus il est difficile de ne pas s'éveiller pendant la nuit. Grâce à la pompe à insuline, peu importe que vous ayez passé une bonne nuit ou pas, vous pouvez faire la grasse matinée sans devoir penser à vous lever pour faire vos injections d'insuline.

      • Si votre glycémie doit être corrigée, vous ne devez pas vous faire d'injection manuellement, vous pouvez le faire via la pompe à insuline. Vous avez donc plus de liberté pour manger ce que vous voulez, où et quand vous le souhaitez.

      • Vous apprécierez la pompe à insuline même après votre grossesse car elle vous donne plus de liberté dans la vie de tous les jours.

      Prendre la décision de recourir à une pompe à insuline est un acte médical et est donc sous la seule responsabilité de votre diabétologue. 

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  • Porter une pompe à insuline


    Pour porter la pompe à insuline Accu-Chek, il existe plusieurs possibilités. Vous pouvez la porter à la ceinture, autour du cou ou sous vos vêtements.

    Accu-Chek vous offre plusieurs étuis de protection pour les pompes Accu-Chek Spirit
    Accu-Chek D-TRONplus et H-TRONplus.

    Une pompe à insuline dans la vie de tous les jours

    Etui de protection en coton

    Etui de protection en néoprène

    Ceinture de sport

    Ceinture élastique pour la jambe

    Etui de protection en cuir

    ClipCase

    Prendre la décision de recourir à une pompe à insuline est un acte médical et est donc sous la seule responsabilité de votre diabétologue.

    Service Accu-Chek » Encore des questions?

    Encore des questions?


    Accu-Chek et votre vie privée.
    Nous aimerions mieux vous connaître. Si vous le souhaitez, vous pouvez nous laisser, ci-dessous, quelques informations à votre sujet. Nous vous garantissons que ces informations ne seront utilisées que dans le but de mieux adapter le contenu du site aux visiteurs. Nous respectons les normes strictes de la loi de 2001 afin de préserver votre vie privée.

    Vous pouvez utiliser ce formulaire afin de nous poser une question sur le diabète, sur le service Accu-chek ou encore sur les produits Accu-chek.  Cliquez sur "envoyer" après avoir rempli le formulaire afin qu'il soit directement transmis au service diabète Accu-chek.

    Si vous avez noté votre adresse e-mail, nous vous enverrons une réponse personnelle. Il se peut que nous prenions d'abord contact avec vous afin de mieux répondre à votre question.

    Remplissez donc complètement le formulaire ci-dessous afin de nous permettre de vous aider le mieux possible.

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  • Traitement par pompe à insuline » Quels sont les avantages d'une pompe à insuline?

    Quels sont les avantages d'une pompe à insuline?


    Une pompe à insuline vous délivre l'insuline dont vous avez besoin et vous permet donc de mieux profiter de la vie en ayant plus de liberté:

    • votre glycémie est stable, vous avez une bonne valeur de l'HbA1c et faites moins d'hypos

    • un travail irrégulier et les périodes de stress sont mieux gérés

    • vous pouvez manger ce que vous voulez, quand vous le désirez, aussi souvent que vous le souhaitez, il n'y a plus de contrainte d'horaire à respecter

    • vous pouvez faire du sport quand vous l'avez décidez et non pas en l'ayant planifier à l'avance

    • il n'y a plus d'injections, que ce soit avec un stylo à insuline ou avec une seringue

    • vous pouvez faire la grasse matinée sans soucis

    Plus de liberté pour manger. Si vous décidez de prendre un dessert, vous ne devez pas vous injecter un compément d'insuline. Et si vous n'avez pas faim, vous pouvez sauter un repas sans problème.

    Vous pouvez faire la grasse matinée. La pompe à insuline délivre l'insuline 24h/24, la nuit aussi.

    Prendre la décision de recourir à une pompe à insuline est un acte médical et est donc sous la seule responsabilité de votre diabétologue.

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  • Traitement par pompe à insuline » Principe du traitement par pompe à insuline

    Le principe de l'insulinothérapie par pompe à insuline


    Pour bien comprendre votre diabète, il est important de savoir comment fonctionne votre pancréas. Le schéma ci-dessous vous montre comment l'insuline est délivrée chez des personnes non diabétiques.

    Le pancréas d'une personne non diabétique délivre régulièrement de petites quantités d'insuline afin de régulariser le taux de glycémie. Plusieurs facteurs, tels que l'activité sportive, le métabolisme, le stress et la maladie, influencent la quantité d'insuline délivrée. Lorsque l'on mange, le pancréas délivre une quantité d'insuline supplémentaire afin de maintenir le taux de glycémie à la normale.

    Délivrance d'insuline chez une personne non diabétique

    Un traitement intensif à l'insuline (plus de 3 injections par jour) reproduit la délivrance naturelle d'insuline. Avec ce traitement, il subsiste cependant encore quelques inconvénients:

    Hypoglycémie nocturne

    Entre minuit et 3 heures du matin, la quantité d'insuline à action lente est plus élevée que la quantité réellement nécessaire. Dès lors, le taux de glycémie diminue, ce qui peut entraîner une hypoglycémie.

    Hyperglycémie matinale

    Aux petites heures du matin, le besoin en insuline augmente (phénomène de l'aube) mais au même moment, l'action de l'insuline à action lente diminue. Le taux de glycémie augmente alors, ce qui peut entraîner une hyperglycémie.

    Vie quotidienne

    Lors d'un traitement intensif à l'insuline, vos occupations quotidiennes doivent être planifiées à l'avance, ce qui laisse peu de temps pour les imprévus. Une pompe à insuline va vous permettre de solutionner ce problème. 

    Délivrance d'insuline lorsque c'est nécessaire

    Lorsqu'une pompe à insuline externe est utilisée, l'insuline n'est plus administrée manuellement mais bien au moyen de la pompe qui délivre en permanence la quantité d'insuline nécessaire. Contrairement à un traitement intensif à l'insuline, une seule sorte d'insuline est utilisée avec une pompe: une insuline à action rapide ou une insuline analogue rapide.

    Délivrance d'insuline lors de l'utilisation d'une pompe à insuline

    Lors de l'utilisation d'une pompe à insuline, on distingue le débit de base et le bolus.

    Débit de base

    Le débit de base est la quantité d'insuline fournie jour et nuit, indépendamment des repas. Ce besoin minimum n'est pas constant, il varie au cours de la journée. En général, le besoin minimum est moindre pendant la nuit ainsi que pendant une activité sportive.

    Débit de base et besoin en insuline

    Sur une période de 24 heures, les besoins de base en insuline varient d'une personne à l'autre et peuvent être retranscrits sous forme d'une courbe.

    Au début du traitement par pompe à insuline, le médecin traitant déterminera le profil du débit de base de son patient en fonction des résultats des tests de glycémie effectués auparavant. Ce débit de base est alors programmé dans la pompe à insuline qui va délivrer, pendant 24 heures, la quantité d'insuline basale en fonction des données programmées.

    Le besoin en insuline et la quantité délivrée par la pompe sont pratiquement similaires. Il s'agit d'une condition sine qua non pour une bonne régularisation du taux de glycémie.

    Bolus

    Le débit de base couvre environ la moitié du besoin en insuline quotidien.  L'autre moitié du besoin en insuline est lié aux repas.

    Un traitement intensif à l'insuline doit se faire de la façon suivante: avant chaque repas, contrôlez votre glycémie; évaluez ensuite la quantité d'hydrates de carbone que contient votre repas et décidez alors de la dose d'insuline que vous allez vous injecter.

    Avec une pompe à insuline, l'administration du bolus se fait simplement en appuyant sur une touche de la pompe et il n'est donc plus nécessaire d'utiliser un stylo à insuline ou une seringue à insuline. Si votre taux de glycémie est trop élevé en dehors des repas, vous pouvez également utiliser la pompe pour injecter un bolus supplémentaire.

    Prendre la décision de recourir à une pompe à insuline est un acte médical et est donc sous la seule responsabilité de votre diabétologue.

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