• Agissons contre le diabète

    Initiative de l'Organisation mondiale de la Santé et de la Fédération internationale du Diabète

    "L'épidémie mondiale de diabète gagne du terrain et pourrait avoir des conséquences désastreuses. Les pays en développement seront les plus touchés. L'Organisation mondiale de la Santé et la Fédération internationale du diabète soutiennentconjointement les initiatives qui visent à prévenir et combattre le diabète et ses complications, et s'emploient à améliorer autant que possible la qualité de vie des diabétiques partout dans le monde. Ensemble, nous aidons les pays à se doter des moyens de surmonter les difficultés à venir.

    Le moment est venu:  

    Dr Robert Beaglehole

    Organisation mondiale de la Santé

    Professeur Pierre Lefèbvre

    Fédération internationale du diabète

    "A l'époque, je passais beaucoup de temps dans les cafés, à fumer et boire. Il était temps que j'arrête de fumer. Il m'arrive encore de boire un verre à l'occasion. Mais je consacre beaucoup plus de temps à ma famille et j'ai maintenant une existence plus remplie. Notre alimentation est aussi beaucoup plus saine."

    Oupa Gumede, 47 ans,

    Dans de nombreux pays, de 5 à 10% du budget des soins de santé sont absorbés par le diabète et plus de 50% de ces dépenses sont imputables aux complications du diabète.

    Le programme Agissons contre le diabète

    Agissons contre le diabète  est une initiative conjointe de l'Organisation mondiale de la Santé et de la Fédération internationale du diabète. Ce programme figure parmi les actions menées par l'OMS et la FID aux niveaux mondial et régional et dans les pays 2 pour réduire les incidences du diabète et des affections chroniques apparentées sur la santé des enfants et des adultes dans le monde.
    Le programme Agissons contre le diabète est financé par une subvention de la World Diabetes Foundation à la FID et par des fonds de l'OMS.  Le programme s'adresse aux communautés au revenu faible ou intermédiaire, en particulier dans les pays en développement. Il a pour objectif d'encourager et de soutenir l'adoption de mesures efficaces concernant la surveillance, la prévention et la maîtrise du diabète. L'un des buts principaux est de sensibiliser davantage l'opinion mondiale au diabète et à ses complications. Au cours de ces trois prochaines années, le programme Agissons contre le diabète s'emploiera à:
    1. renforcer nettement la sensibilisation au problème du diabète et de ses complications et aux moyens de le prévenir, en particulier parmi les responsables des politiques de santé des pays et des communautés au revenu faible ou intermédiaire;
    2. créer et soutenir des projets pour générer et diffuser sur une grande échelle les connaissances nouvelles sur le degré de sensibilisation au diabète et ses incidences économiques sur les communautés au revenu faible ou intermédiaire;
    3. publier et diffuser largement une nouvelle étude scientifique sur la prévention du diabète et les complications du diabète;
    4. formuler des guides pratiques actualisés à l'intention des décideurs des pays au revenu faible ou intermédiaire sur le contenu, la structure et l'application des programmes nationaux de lutte contre le diabète; et 5. établir et maintenir un site d'information sur Internet pour aider les décideurs à appliquer les programmes nationaux de lutte contre le diabète.

    L'objectif général du programme   

    Agissons contre le diabète est d'encourager et d'aider les pays et les communautés au revenu faible ou intermédiaire à adopter des mesures efficaces pour surveiller, prévenir et combattre le diabète.

    "Le diabète fait peser sur la santé publique dans le monde une menace qui s'aggrave rapidement et ses principales victimes sont les adultes actifs des pays en développement"  

    Quatre messages clefs concernant le diabète

    Le DIABÈTE est une maladie potentiellement mortelle 

    Chaque année dans le monde, quelque 3,2 millions de décès sont imputables au diabète.
    Un décès sur 20 est imputable au diabète, soit 8700 décès par jour et six décès par minute.
    Au moins un décès d'adulte de 35 à 64 ans sur dix est imputable au diabète.
    Les trois quarts des décès de diabétiques de moins de 35 ans sont dus à leur maladie.

    Le DIABÈTE est une affection courante et sa fréquence accuse une  hausse sensible partout dans le monde
    hausse sensible partout dans le monde

    Le DIABÈTE n'empêche pas de mener une existence  saine et bien remplie - saine et bien remplie

    Le plus souvent, le DIABÈTE  .peut être évité

    La prévention du diabète de type 1, encore impossible, reste un objectif à atteindre. Le diabète de type 2 peut être prévenu et des mesures à cet effet doivent être prises.
    Des essais ont montré qu'une modification durable du mode de vie, au niveau de l'alimentation et de l'exercice physique, pouvait réduire le risque d'apparition du diabète de type 2. Une étude finlandaise sur la prévention du diabète a ainsi montré que les adultes d'âge moyen à haut risque, en améliorant leur alimentation, en faisant davantage d'exercice physique et en perdant un peu de poids, pouvaient se protéger contre le diabète de type 2.
    Toutes les études réalisées à ce jour ont montré que l'amélioration du mode de vie était nettement plus efficace que la prise de médicaments pour les personnes à haut risque.
    L'ampleur du problème nécessite des mesures à l'échelle de la population pour réduire les niveaux de surcharge pondérale et d'obésité, et la sédentarité.
    La prise des décisions en connaissance de cause par les responsables des transports, de l'urbanisme et des prix et de la publicité dans le domaine de l'alimentation peut largement contribuer à réduire le risque de diabète de type 2 à l'échelle de la population.

    "La nouvelle du diagnostic m'a plongée dans un abîme. Dans la région du monde où je vis, le diabète était alors rarement dépisté. La seule personne atteinte de diabète de ma connaissance avait été la soeur de ma mère que sa mauvaise santé avait maintenue entre la vie et la mort pendant près de trois décennies. J'étais pétrifiée."

    Gurdeep Kaur, 58 ans,  

    professeur et directrice d'un grand lycée de filles en Inde, attendait son deuxième enfant, il y a plus de 25 ans, lorsqu'a été fait le diagnostic de diabète sucré gestationnel. Neuf mois après son accouchement, elle présentait un diabète de type 2. Le Professeur Kaur maîtrise bien son diabète en marchant chaque matin et en surveillant son alimentation, avec le soutien zélé de son mari et de ses deux enfants Elle contrôlait quotidiennement sa glycémie jusqu'à ce qu'elle apprennent à ajuster elle-même sa dose d'insuline.

    Près de la moitié des personnes atteintes d'un diabète de type 2 IGNORENT qu'elles souffrent de cette maladie potentiellement mortelle.

    Décès imputables au diabète

    Europe: Total: 609 000 35-64 ans: 261 000

    Moyen-Orient: Total: 146 000 35-64 ans: 89 000

    Afrique: Total: 318 000 35-64 ans: 204 000

    Amériques Total: 487 000 35-64 ans: 231 000

    Asie et Australasie Total: 1,62 million 35-64 ans 977 000

    Ces estimations reposent sur la différence relative de risque de décès entre les personnes atteintes de diabète et les autres. Elles incluent les décès dont le diabète aurait été la cause sous-jacente ou aurait été mentionné comme un facteur responsable dans le certificat médical. 

    Des études ont montré que, par les mesures voulues, on pouvait prévenir ou différer de nombreuses complications du diabète.
    Une prise en charge efficace inclut des mesures liées au mode de vie comme une bonne alimentation, de l'exercice physique, un poids approprié et l'absence de tabagisme.
    Les médicaments jouent souvent un rôle important, notamment pour réguler la glycémie, la pression artérielle et le taux de lipides sanguins. 
    Des soins optimaux peuvent réduire sensiblement le risque de complications du diabète.
    Il est important d'aider les personnes atteintes de diabète à acquérir les connaissances et les compétences voulues pour prendre en charge leur maladie afin de leur permettre de mener une existence saine et bien remplie.
    4
    Au moins 171 millions de personnes dans le monde sont atteintes de diabète. Ce chiffre pourrait plus que doubler d'ici à 2030.
    Dans les pays en développement, le nombre des diabétiques augmentera de 150% ces 25 prochaines années.
    La progression mondiale du diabète résultera du vieillissement de la population et de l'accroissement démographique, ainsi que de la tendance croissante à l'obésité, à une mauvaise alimentation et à la sédentarité.
    Dans les pays industrialisés, la plupart des personnes atteintes de diabète ont dépassé l'âge de la retraite tandis que, dans les pays en développement, les plus touchées sont les personnes de 35 à 64 ans.est un homme d'affaires sud-africain chez qui un diabète de type 2 a été diagnostiqué il y a deux ans. Il gère une entreprise de transport ainsi qu'une école maternelle. L'éducation est pour lui le meilleur moyen d'aider les personnes atteintes de diabète à accepter leur maladie.Agissons contre le diabète

    "http://www.who.int/diabetes/en/diabetesactionnow%20FRANCAIS.pdf

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  • Dans 25 jours, la Journée Mondiale du Diabète
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        1. Avez-vous un lien vers la JMD sur votre site internet?
        2. A la recherche de photographes pour la JMD!
        3. Dernières nouvelles
        4. Comment puis-je mettre le diabète en lumière?
        5. Les Amis de la Journée Mondiale du Diabète
        6. La moto de la Journée Mondiale du Diabète soutient les enfants


      1. Avez-vous un lien vers la JMD sur votre site internet?
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      Pourriez-vous placer un lien vers le site de la Journée Mondiale du Diabète (http://www.worlddiabetesday.org), ou poster une des bannières proposées sur http://www.worlddiabetesday.org/materials/web-banners-0?s=25fr afin the soutenir la campagne de 2008 sur votre site internet?  Pour les sites en français et en espagnol, le site sera traduit pour le 14 novembre et des liens directs seront proposés.


      2. A la recherche de photographes pour la JMD!
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      Plus de 250 monuments seront illuminés dans plus de 100 pays aux alentours et le 14 novembre. Les journalistes nous réclament des photos en haute résolution qu'ils peuvent utiliser pour couvrir les événements. Afin de pouvoir leur répondre favorablement, nous cherchons des photographes de talent, pouvant photographier les monuments de nuit et nous faire parvenir les photos dans l'heure qui suit.
    Si vous pensez pouvoir relever ce défi, merci de contacter wdd@idf.org dès que possible afin que nous puissions régler ensemble les différents aspects et faire de ces opportunités visuelles un réel succès pour la Journée Mondiale du Diabète.


      3. Dernières nouvelles
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      > La campagne d'illumination a dépassé le chiffre de la campagne 2007

        Il reste 25 jours, et nous avons déjà dépassé le nombre de monuments ayant participé à la campagne d'illumination l'an dernier. En 2007, un total de 279 monuments et bâtiments se sont illuminés en soutien au diabète. Lors de ces cinq derniers jours, 39 se sont rajoutés à la liste des participants, portant le chiffre de participants à 290.  Atteindrons-nous les 500?  Envoyez vos confirmations d'illumination à dominique.robert@idf.org.  La liste des nouveaux participants se trouve en bas de ce bulletin d'information.  La liste complète des 290 participants se trouve sur http://www.worlddiabetesday.org/activities/wdd-monument-challenge-2008?s=25fr.


      > La pétition pour un Google Doodle – déjà 6.500 signatures

        Comme nous vous l'annoncions il y a cinq jours, les Amis de la Journée Mondiale du Diabète, Manny Hernandez de TuDiabetes et David Edelman de Diabetes Daily ont lancé une campagne afin de persuader Google d'attirer l'attention sur la Journée Mondiale du Diabète le 14 novembre via sa page d'accueil. La pétition a déja rassemblé 6.500  signatures. Avez-vous signé cette pétition?  Unissons-nous pour le diabète et aidons Manny et David à récolter les 20.000 signatures souhaitées. Signez la pétition en soutien à la Journée Mondiale du Diabète sur http://www.diabetesdoodle.com.


      4. Comment puis-je mettre le diabete en lumière?
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      Il est vrai que l'on peut se sentir dépassé à l'idée de devoir illuminer un building ou obtenir une proclamation pour la Journée Mondiale du Diabète. Vous ne devez pas nécessairement réaliser cela pour être impliqué. Soyez certain que tout acte de soutien aidera à mettre le diabète à en lumière.

      Vous pouvez illuminer votre maison la semaine de la Journée Mondiale, ou encore vous habiller de bleu le 14 novembre, ou même demander à vos collègues ou amis de classe de mettre une chemise ou un t-shirt bleu.

      Une autre possibilité est de publier un article dans le magazine de votre organisation, ou même dans la presse locale. Nous pouvons vous fournir des informations et des images afin de vous aider à le rédiger. N'hésitez pas à contacter media@idf.org si vous avez besoin d'aide en ce sens.

      Vous pouvez également participer à un événement organisé par votre association locale du diabète. La liste des associations membres de la FID se trouve sur http://www.idf.org/member_associations.  Consultez la liste des activités organisées dans votre pays sur http://www.worlddiabetesday.org/activities?s=25fr. Il n'y a pas d'activité organisée près de chez vous? Pourquoi ne pas rassembler quelques amis et organiser une activité tous ensemble?

      Quoique vous vous décidiez de faire, vous pouvez inspirer d'autres personnes. Tenez-nous informés de vos activités et mentionnez-les sur le calendrier du site de la Journée Mondiale http://www.worlddiabetesday.org/add-activity?s=25fr.

      Le moment venu, prenez des photos et transmettez-les nous. Ce n'est pas compliqué. Si vous avez un compte Flickr (inscription gratuite), envoyez vos photos sur http://www.flickr.com; ajoutez les photos au groupe "World Diabetes Day" (http://www.flickr.com/groups/wdd) – pour plus de renseignements, visitez http://www.flickr.com/help/groups. Si vous n'avez pas de compte Flickr, vous pouvez envoyer vos photos sur http://www.worlddiabetesday.org/flickr-submit?s=25fr et nous les posterons pour vous.

      N'oubliez pas que si vous êtes pressé par le temps mais que vous voulez mettre le diabete en lumière, un simple clic suffit. Allumez la bougie virtuelle sur le site http://www.worlddiabetesday.org/virtualcandle?s=25fr! Nous invitons les webmasters à suivre le même lien s'ils souhaitent placer la bougie virtuelle sur leur site.


      5. Les Amis de la Journée Mondiale du Diabète
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      > GoTrybe.com

        GoTrybe.com vient de rejoindre les Amis de la Journée Mondiale du Diabète. GoTrybe est une communauté en ligne traitant de la santé et du bien-être des jeunes américains. Son but est de faire bouger les jeunes. Chaque jour, des sujets liés au fitness, à la nutrition, à la motivation et au bien-être leur indiquent comment vivre sainement. GoTrybe se veut être une force d'inspiration pour que les jeunes soient actifs dans leur combat contre l'obésité et le diabète de type 2. Sa mission est de transposer le sédentarisme en éducation à la santé et en proposant des activités.

        GoTrybe.com, en s'alignant sur la campagne de la Journée Mondiale du Diabète de 2008, organise un concours de la plus belle « photo bleue » en soutien à la Journée Mondiale. Plus de renseignements sur le règlement du concours peuvent être obtenus sur http://www.GoTrybe.com/blog. Toutes les photos seront mises en ligne et partagées avec le groupe de photos de la Journée Mondiale du Diabète.

      > The Imperial College London Diabetes Centre (ICLDC)

        "The Imperial College London Diabetes Centre" (ICLDC), à Abu Dhabi est le dernier-venu des Amis de la Journée Mondiale du Diabète.
    Sa campagne, "Diabetes Knowledge Action", est une campagne de sensibilisation du public à la santé, sous le patronage de Son Altesse la Sheikha Fatima Bint Mubarak. ICLDC se veut être le centre à même de fournir traitement, recherche et éducation aux Emirats arabes unis.

        En 2007, plus de 50.000 personnes ont répondu à l'appel de ICLDC pour une consultation nationale sur le diabète et plus de 5.000 personnes ont participé au premier marathon en soutien à la Journée Mondiale du Diabète.  Cette année, on attend plus de 10.000 participants au marathon « WALK UAE 2008 » qui se déroulera le 14 novembre dans la capitale Abu Dhabi.

        ICLDC se joindra également à la campagne d'illumination de la JMD en illuminant son bâtiment pour la Journée Mondiale du Diabète.  Pour en savoir plus, visitez http://www.diabetesuae.ae et http://www.icldc.ae.


      6. La moto de la Journée Mondiale du Diabète soutient les enfants
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      Youcef Cuumings, Ami de la Journée Mondiale du Diabète, parcourt le désert à plus de 175 km/h pour attirer l'attention sur le diabète et récolter des fonds pour les enfants atteints de diabète.  Youcef a accepté de placer le logo de la Journée Mondiale en anglais et en arabe sur sa moto de rallye.

      Lors de sa dernière course, au Rallye de Tunisie, Youcef est tombé et s'est fracturé le sternum. Malgré tout, il a repris la course et a terminé à la dixième place au classement général, et premier de sa catégorie.  Hereusement, Youcef est rétabli et est prêt à repartir pour soutenir la campagne de la JMD et récolter des fonds pour le Programme Life for a Child de la FID. 

      Il participera au UAE Desert Challenge, qui fait partie de la Coupe de Monde des Rallyes Raids. Cette course de 2.500 km se tiendra du 24 au 31 octobre et mettra en compétition 80 motos, 50 voitures et 10 camions. "Je vais y aller avec précaution, m'occuper de la moto de la Journée Mondiale du Diabète, et terminer en un seul morceau!" nous déclarait Youcef.

      Votre organisation souhaiterait-elle sponsoriser Youcef et aider un enfant atteint de diabète? Vous pouvez faire un don à partir de 5 Eurocents du kilomètre et soutenir le Programme Life for a Child de la Fédération Internationale du Diabète. Rendez-vous sur http://www.worlddiabetesday.org/the-campaign/friends-of-wdd/wdd-bike?s=25fr et faites un don.


      Bien à vous

      Phil Riley au nom de l'équipe de la Journée Mondiale du Diabète.

      Vous faites partie des quelques 10.000 personnes qui lisent ce bulletin d'information. N'hésitez pas à l'envoyer à toute personne qui pourrait profiter de son contenu et demandez-leur de s'inscrire pour recevoir le prochain, qui sera envoyé le 25 octobre.


      Latest confirmed monuments
      Últimos monumentos confirmados
      Derniers monuments confirmés
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      252. La torre del Ayuntamiento, Getafe, Spain
      253. Museo de Arte Decorativa, Ciego de Ávila, Cuba
      254. The Gerace Cathedral – Gerace, Reggio Calabria, Italy
      255. Fontana Ornementale di Corso Cavour, Bari, Italy
      256. SAAD Specialist Hospital,Al Khobar, Saudi Arabia
      257. Blue Water Bridge, Sarnia, Canada
      258. Palacio Municipal, Zapala, Neuquen,  Argentina
      259. Cira Center, Philadelphia, PA, US
      260. PECO building, Philadelphia, PA, US
      261. Liberty One, Philadelphia, PA, US
      262. Liberty Two, Philadelphia, PA, US
      263. Mellon Bank/Pyramid Club, Philadelphia, PA, US
      264. Temple University School of Podiatric Medicine, Philadelphia, PA, US
      265. The Moshulu Boat, Philadelphia, PA, US
      266. Boat House Row, Philadelphia, PA, US
      267. Art Museum Fountain, Philadelphia, PA, US
      268. Bahrain Trade Center, Manama, Bahrain
      269. Stadhuis Deerlijk, Belgium
      270. Cathedral, Milan, Italy
      271. Cathedral, Ferrara, Italy
      272. Main Square, Lecco, Italy
      273. City Hall of Berga, Barcelona, Spain
      274. Arcos de Vallarta, Guadalajara, Mexico
      275. Presidencia Minicipal de Tonalá, Guadalajara, Mexico
      276. Edificio Presidencia Municipal Zapopan, Guadalajara, Mexico
      277. Arcos de la Calzada, Guanajuato, Mexico
      278. La bola de agua, Celaya Guanajuato, Mexico
      279. Presidencia Municipal de Los Mochis, Sinaloa, Los Mochis, Mexico
      280. Al-Manara Square, Ramallah, Palestine
      281. Torre de Rectoria Ciudad Universitaria, Mexico City, Mexico
      282. Biblioteca Centra, Ciudad Universitaria, Mexico City, Mexico
      283. Estadio Olimpico Universitario, Ciudad Universitaria, Mexico City, Mexico
      284. Plaza Fundadores, Irapuato, Mexico
      285. Universidad del Valle de Mexico, Mérida, Mexico
      286. Torre San Bernardo, Los Mochis, Mexico
      287. Church in Katrineholm, Sweden
      288. Marco Aurelio Column, Rome, Italy
      289. Chaubishkothi tower, Chitwan, Nepal
      290. Asiatic Society Building, Kolkata, India


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  • Diabète et santé dentaire

     

    Les personnes diabétiques doivent porter une attention particulière à leur hygiène buccale car ils sont plus prônes à certaines affectations. Les complications orales principales du diabète sont l’infection et la bouche sèche. Ensemble ils peuvent mener à la carie dentaire, aux maladies de gencives et à un retard de guérison suite à une chirurgie.

    Lorsque ces problèmes sont diagnostiqués hâtivement, on peut aider la régression de ces symptômes. Mais si on attend trop longtemps, les changements de la maladie peuvent être irréversibles.

     

    Bouche sèche

     

    La xérostomie se définie par un état de sècheresse dans la bouche causé par un manque de salive, ou un manque de production de salive par les glandes salivaires. Chez les personnes diabétiques, l’augmentation de sucre dans la salive mène à une diminution de la quantité de celle-ci dans la bouche.

    Avoir la bouche sèche peut conduire à des complications comme la carie dentaire, parce que la salive contribue au nettoyage naturel des dents. De plus, un manque d’humidité mène à la formation d’ulcères, des infections fongiques et une difficulté de porter des prothèses amovibles (dentiers et partiels). Un des meilleurs moyens de traiter la xérostomie est de boire de l’eau plus fréquemment. Mais dans certains cas plus graves, une thérapie médicamenteuse est recommandée.

    Une autre conséquence de la bouche sèche est la sensation de brûlure dans la bouche ou sur la langue. C’est une condition qui est douloureuse, et même frustrante, quelquefois décrite comme la sensation de mettre du liquide très brûlant dans la bouche. Si ces douleurs sont uniquement causées par la xérostomie, il faut les traiter comme décrit ci-dessus.

     

    Maladies parodontales

     

    Les maladies de gencives (gingivite et parodontite) sont des infections bactériennes au niveau des gencives qui peuvent éventuellement atteindre les fibres et l’os qui soutient les dents. Si ce n’est pas traité, il peut y avoir mobilité dentaire, ou même une perte éventuelle des dents.

    Les personnes diabétiques sont plus susceptibles aux maladies parodontales, probablement parce qu’elles ont plus de risques de développer des infections, et prennent plus de temps à guérir. Les personnes qui ne contrôlent pas bien leur diabète risquent encore plus d’être atteints de ces maladies, et il devient plus difficile d’en contrôler les dommages.

    Des recherches ont démontré que la relation entre le diabète et les maladies de gencives va dans les deux sens. Le diabète augmente les risques de contracter les maladies parodontales. Mais ces maladies-ci rendent plus difficile le contrôle du taux de sucre dans le sang chez les personnes diabétiques.

    C’est alors très important de vérifier l’état de ses gencives de façon régulière, et de traiter les maladies parodontales si on est diabétique. Les dentistes et les parodontistes conseillent aussi un nettoyage dentaire à tous les trois mois plutôt qu’aux six mois, pour éliminer la plaque et le tartre qui nuisent à la santé des gencives.

     

    Hygiène et traitements dentaires

     

    Puisque le diabète rend les dents et les gencives plus susceptibles à certaines maladies, il est important de donner une attention particulière à son hygiène dentaire. En prenant soin de sa santé buccale il est possible d’éviter ou de retarder plusieurs complications du diabète.

    Voici un résumé des conseils proposés aux personnes diabétiques :

    • Il faut brosser ses dents au moins deux fois par jour, mais préférablement après chaque repas. Le passage de la soie dentaire complète le brossage en éliminant la plaque et les particules alimentaires qui peuvent rester entre les dents et autour des gencives. Puisque la salive se retrouve moins dans la bouche et contribue alors moins au nettoyage naturel, une hygiène dentaire méticuleuse est alors très importante.
    • Les maladies parodontales peuvent atteindre un niveau avancé sans nécessairement que l'on ressente de la douleur ou que les gencives commencent à saigner. Des visites régulières chez le dentiste, préférablement aux trois mois, sont alors recommandées pour détecter tout signe de gingivite ou de parodontite, mais aussi de caries dentaires.
    • Si les gencives saignent de façon anormale lors du brossage des dents, il est important de consulter son dentiste rapidement. De plus, il faut avertir le dentiste de tout changement majeur dans la bouche, comme un mauvais goût, un manque de salive, ou la présence de plaques blanches sur la langue.
    • Il est important, lors d’un rendez-vous chez le dentiste, de mettre à jour son histoire médicale, et d’aviser l’état de son diabète. De plus si on souffre de maladies parodontales, il est important d’en parler à son médecin.
    • À part quelques exceptions, les personnes diabétiques peuvent recevoir des traitements dentaires comme n’importe qui. Les dentistes recommandent des rendez-vous courts et pris en matinée. Il faut aussi prendre ses repas et son insuline si c’est le cas comme on le fait normalement sans changements.
    • Si une chirurgie ou une extraction dentaire est nécessaire, il faut prévoir une plus longue période de guérison et un bon suivi après l’intervention. Toute chirurgie ne doit être réalisée que si le niveau de sucre dans le sang est bien contrôlé. Dans le cas contraire, il faut reporter le traitement, sauf s’il y a une infection ou un abcès, qui devraient alors être soignés immédiatement.

    Lorsqu’on est diabétique, le plus important est de surveiller son alimentation et de contrôler son poids en faisant de l’activité physique régulière. Il faut aussi tenir compte de sa condition dentaire et buccale, qui avec l’aide du dentiste, permet de garder une bonne santé dentaire pendant très longtemps


    Références

     

    Association canadienne du diabète (www.diabetes.ca).
    American Academy of Periodontology (www.perio.org).

    http://www.studiodentaire.com/articles/fr/diabete-et-soins-dentaires.php

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  • Dans 30 jours, la Journée Mondiale du Diabète!

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        1. Les Amis de la JMD lancent une pétition pour un «Google Doodle»

        2. Dernières nouvelles

        3. Plein feu sur les associations: le Mexique

        4. Plein feu sur les associations: l'Australie

        5. Avez-vous le bon logo?

     

     

      1. Les Amis de la JMD lancent une pétition pour un «Google Doodle» 
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      Un «Google Doodle» est une altération du logo emblématique de Google afin d'attirer l'attention du public sur des dates particulières, telles que les vacances, des événements particuliers, des sujets importants liés à la santé. Les Amis de la Journée Mondiale du Diabète, Manny Hernandez de TuDiabetes et David Edelman de Diabetes Daily ont uni leurs forces afin de persuader Google d'attirer l'attention sur la Journée Mondiale du Diabète le 14 novembre via sa page d'accueil. Ces deux acteurs sociaux ont élaboré une pétition en ligne dont le but est de récolter 20.000 signatures d'ici fin octobre. Pour en savoir plus et télécharger les bannières, voyez: http://tinyurl.com/5xlvxx.

     

      La campagne a déclenché un engouement au sein de la blogosphère liée au diabète aux Etats-Unis, et d'autres comme Six Until Me, Diabetes Power Show, Lemonade Life, Diabetes Talkfest, dLife, My Diabetes Central, Diabetes Mine, the Big 'D', Children with Diabetes et Scott's web log soutiennent cette action. Des organisations comme la "Juvenile Diabetes Research Foundation" et "The Diabetes Research Institute" ainsi que les associations membres de la FID ont également montré leur soutien. A ce jour, la pétition a déjà récolté quelques 4000 signatures.

     

      Comme le dit notre amie Kerri Morrone Sparling de Six Until Me: "ce ne sera pas facile de récolter 20.000 signatures, mais si il y a une communauté qui peut réussir, c'est bien nous... ce serait super d'avoir notre propre Google doodle. Faisons en sorte que cela arrive!"

      Impliquez-vous. Signez la pétition pour obtenir un Doodle pour la Journée Mondiale du Diabète sur http://www.diabetesdoodle.com. Suivez bien les instructions en haut de la page.

     

      Toutes les informations sur les amis de la campagne peuvent être consultées sur http://www.worlddiabetesday.org/the-campaign/friends-of-wdd?s=30fr.

     

      Les Amis de la Journée Mondiale du Diabète sont reconnus pour leur soutien à la campagne. Ils travaillent avec l'équipe de la Journée Mondiale afin d'uniformiser leurs messages et leurs activités.

     

     

      2. Dernières nouvelles

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      > Plus de 250 monuments sont déjà confirmés

     

        Plus de 50 monuments et bâtiments ont rejoint la campagne ces 10 derniers jours, portant le total à 251. Voyez ci-dessous la liste des derniers venus. La liste complète peut être consultée sur http://www.worlddiabetesday.org/monuments?s=30fr.

     

      > Sensibilisation au Diabète aux Nations-Unies

     

        L'un de nos contacts aux Nations-Unies nous indique que l'on y prend de plus en plus conscience de l'impact mondial du diabète. Une réunion spéciale de l'Assemblée Générale des Nations-Unies sur les Objectifs du Millénaire pour le développement s'est tenue au début de ce mois. Lors de cette réunion, plusieurs représentants des gouvernements ainsi que des ministres des affaires étrangères ont fait part des progrès en matière de santé dans leur pays. Beaucoup de ces représentants ont soulevé le problème de l'obésité et de la crise croissante que représente le diabète dans leur pays. Cela représente un changement important d'orientation, jadis tourné principalement vers les maladies transmissibles, et en particulier le SIDA, la malaria et la tuberculose. Cette préoccupation grandissante est un signe que la pandémie du diabète frappe fort. Néanmoins, c'est un signe prometteur car la sensibilisation au diabète touche les plus hauts niveaux.

     

     

      3. Plein feu sur les associations: au Mexique

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      La Federación Mexicana de Diabetes (FMD) nous a fait parvenir des informations sur les nombreuses activités qui auront lieu au Mexique dans le cadre de la Journée Mondiale. A Chihuahua, Los Mochis, Jalisco, Guanajuato et San Luis Potosi des activités telles que des interviews, des démonstrations culinaires, des dépistages et des marches seront organisées. A Chihuahua, la FMD organisera un jeu de bingo afin de récolter des fonds destinés à soutenir et éduquer les parents d'enfants récemment diagnostiqués. Nous remercions nos collègues du Mexique pour les efforts entrepris pour la Journée Mondiale du Diabète.

     

     

      4. Plein feu sur les Associations: Diabetes Australia

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      On peut vraiment dire que la Journée Mondiale du Diabète sera célébrée d'un bout à l'autre de la planète cette année, avec la participation de Diabetes Australia. L'association Diabetes Australia organisera 4 événements majeurs.

     

      Pour mettre l'accent sur le thème de cette année, Diabetes Australia emmène un groupe d'adolescents atteints de diabète de type 1 à l'assaut du Mont Kosciusko, la plus haute montagne d'Australie. Cet événement sera filmé et placé sur leur site internet (http://www.diabetesaustralia.com.au).

     

      Il y aura également une soirée de gala le soir de la Journée Mondiale du Diabète dans la capitale australienne, Canberra. Kate Cebrano, célèbre chanteuse australienne régalera le public et récoltera des fonds afin de subsidier des pompes à insuline pour les enfants de diabète de type 1.

     

      Le troisième événement, toujours à Canberra, est une exposition au Parlement. Cette action a pour but de sensibiliser les politiciens et le personnel au diabète et à sa Journée Mondiale. L'Australie compte environ 950.000 de personnes atteintes de diabete. Ce chiffre devrait atteindre le million d'ici quelques mois.

     

      Et enfin, l'Australie participera à la campagne d'illuminations en illuminant entre autres le Federation Square de Melbourne.

     

     

      5. Avez-vous le bon logo?

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      Après la campagne qui a aboutit à l'obtention par les Nations Unies de la Résolution sur le diabète, le cercle bleu du diabète (symbole mondial du diabète) fut adopté comme logo de la Journée Mondiale du Diabète.  Vous pouvez télécharger ce logo sur  http://www.worlddiabetesday.org/materials/the-logo?s=30fr. Pour en savoir plus sur le symbole mondial du diabète, rendez-vous sur http://www.worlddiabetesday.org/the-campaign/unite-for-diabetes/a-global-symbol-for-diabetes?s=30fr. Assurez-vous que vous utilisez le bon logo pour la Journée Mondiale du Diabète. S'il n'est pas disponible dans votre langue, prenez quelques instants pour traduire son texte et envoyez-le nous. Nous rendrons ce logo accessible dans toutes les langues que nous recevons.

     

     

      Bien à vous

     

      Phil Riley au nom de l'équipe de la Journée Mondiale du Diabète.

     

      Vous faites partie des quelques 10.000 personnes qui lisent ce bulletin d'information. N'hésitez pas à l'envoyer à toute personne qui pourrait profiter de son contenu et demandez-leur de s'inscrire pour recevoir le prochain, qui sera envoyé le 20 octobre.

     

     

     

      Latest confirmed monuments

      Últimos monumentos confirmados

      Derniers monuments confirmés

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      198. Camana Bay, Grand Cayman, Cayman Islands

      199. Unidad de Atención y educación en Diabetes, Aguachica, Cesar, Colombia

      200. Jinna Tower, Guntur, India

      201. Notre Dame du Liban, Harissa, Lebanon

      202. National Museum of History, Tirana, Albania

      203. University, Tirana, Albania

      204. Opera Building, Tirana, Albania

      205. Clock Tower, Tirana, Albania

      206. Headquarters of the Juvenile Diabetes Association (ADJ), Sao Paulo, Brazil

      207. Castello di Montebello, Bellinzona, Switzerland

      208. Kathedrale St. Gallen, Switzerland

      209. Graubündern Kantonalbank, Chur, Switzerland

      210. Teatro Municipal, Ciego de Avila, Cuba

      211. Obelisco Plaza Altamira, Caracas, Venezuela

      212. Stadhuis, Hasselt, Belgium

      213. Kasteel van Egmont, Zottegem, Belgium

      214. Hôtel de Ville, Seraing, Belgium

      215. The Norwegian Opera House, Oslo, Norway

      216. Ishavskatedralen,Tromsø, Norway

      217. Kristiansten festning, Trondheim, Norway

      218. Hospital Central IPS, Asuncion, Paraguay

      219. Galle Face Hotel, Columbus, Sri Lanka

      220. London Eye, London, UK

      221. Ponte Hercilio Luz, Florianópolis, Brazil

      222. Monumento Barca de Joinville, Joinville, Brazil

      223. Torre da antiga Prefeitura Municipal de Joinville, Joinville, Brazil

      224. Centro de Eventos Cau Hansen, Joinville, Brazil

      225. Centro Hospitalar UNIMED, Joinville, Brazil

      226. Sede da Associação Comercial e Industrial de Joinville, Brazil

      227. Sede da Faculdade de Medicina da USP, São Paulo, Brazil

      228. Central Bank of Barbados

      229. Cable and Wireless building, Barbados

      230. Hôtel de Ville, Marche-en-famenne, Belgium

      231. The Scandinavium, Gothenburg, Sweden

      232. Bohus fästning, Kungälv, Sweden

      233. Radhuset, Uddevalla, Sweden

      234. Bohusläns museum, Uddevalla, Sweden

      235. Operan, Gothenburg, Sweden

      236. City Hall, Umea, Sweden

      237. Residenset, Växjö, Sweden

      238. Hôtel de Ville, Donceel, Belgium

      239. Hôtel de Ville, Luxembourg, Luxemburg

      240. Hôtel de Ville, Bastogne, Belgium

      241. El Cristo de la Concordia, Cochabamba

      242. Diabetes Center Vivir con Diabetes, Cochabamba

      243. Hôtel de Ville, Sainte Marie, Martinique, France

      244. Hôtel de Ville de Schaerbeek, Bruxelles, Belgium

      245. Château des Ducs de Bourbon, Montluçon, France

      246. Tour Ockeghem, Saint-Ghislain, Belgium

      247. Ben Hill Griffin Stadium, University of Florida, Gainesville, USA

      248. Plaza Americans fountain, University of Florida, Gainesville, USA

      249. Albert & Alberta mascots, University of Florida, Gainesville, USA

      250. Century Tower, University of Florida, Gainesville, USA

      251. Tigert Fountain, University of Florida, Gainesville, USA 

     

       Phil Riley | Communications Manager

     

      International Diabetes Federation (IDF)

      Avenue Emile De Mot 19

      B-1000 Brussels, Belgium 

     

     



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  • LES GRANDES MALADIES 

    Accueil santé > Diabète > 25 ans de diabète, double transplantation (Interview) 

    25 ans de diabète, double transplantation (Interview)

    Diabétique durant 25 ans, Alain Dorléans a ensuite bénéficié d'une double transplantation rein - pancréas. Basé sur son histoire personnelle, il a créé un site Internet sur le diabète afin d'informer et d'aider d'autres patients diabétiques à travers son expérience.

    e-sante : Pourriez-vous nous retracer brièvement votre parcours ?

    Alain Dorléans : Mon parcours comme diabétique débute un 23 juillet 1975, à la suite d'une banale visite médicale du travail où va être décelé ce diabète, qui par la suite va me créer les pires ennuis, à commencer par une injection par jour pendant environ une dizaine d'années. Je prenais cette maladie plutôt à la légère et je ne voulais pas en entendre parler.
    Cependant, de toute évidence, mon diabète s'accentuait à vue d'œil et les doses d'insuline avec. Je suis donc passé d'une injection par jour à deux, puis trois, puis quatre et cinq, en raison des hypoglycémies qui survenaient à toute heure du jour ou de la nuit, aussi bien dans la rue que dans les super marchés ou en conduisant.

    e-sante : Quels conseils donneriez-vous à un patient candidat à la transplantation ?

    Alain Dorléans : Il est difficile de donner des conseils. Toutefois, je conseillerais de ne pas faire les mêmes erreurs que moi, à savoir, attendre bien trop longtemps, ce qui génère de très grands risques, parfois vitaux, pour soi et pour les autres.
    Ensuite, et surtout, je recommanderais d'être patient durant le délai d'attente, même si le temps semble très long et la maladie contraignante. Les centres où nous sommes inscrits n'y peuvent rien s'il n'y a pa25 ans de diabète, double transplantation (Interview)

    Diabétique durant 25 ans, Alain Dorléans a ensuite bénéficié d'une double transplantation rein - pancréas. Basé sur son histoire personnelle, il a créé un site Internet sur le diabète afin d'informer et d'aider d'autres patients diabétiques à travers son expérience.

    Pour visiter le site : http://versunenouvellevie.com

     

    e-sante : Dans quelles conditions avez-vous pris la décision d'une transplantation ?

    Alain Dorléans : En 25 années de diabète, j'ai fait plus de deux cents comas. A chaque fois, les pompiers me transportaient jusqu'au centre hospitalier où j'étais traité pour cette maladie. Mais j'ai pris la décision de postuler pour une transplantation à la suite d'un accident de la route qui aurait pu me coûter la vie, sans compter celles des personnes qui roulaient à côté de moi (malgré trois tonneaux, il n'y a eu aucun blessé, les autres véhicules ayant pu ralentir).
    J'ai bien sûr raconté mes péripéties à mon néphrologue, lequel m'a vivement invité à m'inscrire sur une liste d'attente pour une double transplantation rein-pancréas. C'est ainsi que mon inscription a été faite en février et que j'ai pu en bénéficier au mois d'octobre de la même année.

    Pour visiter le site : http://versunenouvellevie.com

    13/10/2003

    Isabelle Eustache

     

    http://www.e-sante.fr/diabete-diabete-double-transplantation-interview-NN_6847-34-1-1.htm

     

     

     

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    L’INSULINE
    FAIT-ELLE GROSSIR ?


    Pr. Gérard SLAMA

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      Rappel des bases physiopathologiques sur lesquelles établir une revue critique du problème.

    Ces fait sont brefs et bien établis; ils sont au nombre de trois:
    1 - L’insuline est, par excellence, l’hormone de l’anabolisme glucidique, lipidique et protidique. Elle permet en outre d’optimiser le catabolisme oxydatif du glucose par les cellules cibles insulinodépendantes.

    2 - En cas de carence profonde en insuline, on constate un catabolisme accéléré dans les trois grands métabolismes, ce qui s’accompagne d’une fonte de la masse grasse et de la masse maigre musculaire, donc d’un amaigrissement. La perte de poids est très rapide et très rapidement corrigée par l’insuline exogène, le poids étant restitué à l’état antérieur.

    3 - Concernant maintenant l’évolution du poids corporel dans les populations, on sait qu’après une diminution rapide dans les toutes premières années de la vie, le BMI moyen (Index de Quetelet = Poids/Taille2) augmente aussi bien chez l’homme que chez la femme entre 18 et 70 ans (1). En d’autres termes, prendre du poids est un phénomène peut-être regrettable mais qui semble physiologique. En outre, on assiste au fil des décennies à une augmentation de la masse grasse par rapport à la masse maigre, c’est-à-dire à la masse musculaire qui diminue. En d’autres termes, les sujets ont tendance à engraisser, même à poids constant, a fortiori à poids croissant.

    Qu’est-ce qui a amené tant de médecins (et de patients) à penser que l’insuline fait grossir?

    Les arguments sont multiples:

    - Le premier a déjà été signalé: lorsque l’on corrige une carence insulinique profonde par de l’insuline exogène, la reprise de poids est spectaculaire, 10 kg perdus peuvent être repris en 2 ou 3 semaines. Ceci concerne les diabétiques insulinodépendants (type 1).

    - Tout aussi caricaturale est la prise de poids souvent observée à la mise à l’insuline des diabétiques non insulinodépendants, nous y reviendrons en détail.

    - Il est indiscutablement des cas de diabétiques insulinodépendants qui deviennent obèses, ils sont relativement peu fréquents.

    - Ne parlons pas de ce qui est néanmoins resté en mémoire.

    - Il est habituel de dire que dans les hypoglycémies organiques par tumeur b langerhansienne le patient finit par prendre 2 ou 3 kg quand il comprend ou apprend que les prises glucidiques fréquentes, c’est-à-dire les prises alimentaires fréquentes, préviennent les hypoglycémies les plus graves.

    A côté de ces faits d’observation indiscutables mais qui demandent interprétation, il existe un certain nombre d’autres éléments qui ont conduit à la confusion dénoncée :

    - Quelques diabétiques jeunes, en particulier des adolescentes, ont depuis longtemps remarqué que se faire une dose minimale d’insuline permet de contrôler son poids (sans prendre la mesure que cette manipulation se fait au détriment de la glycémie avec un risque accru de complications de micro et de macroangiopathie sévères). On peut dire a contrario que les patientes et patients qui se font plus d’insuline, en réalité se soignent mieux, sont plus gros.

    - Ce comportement pathogène est facilité par l’obsession de la minceur que l’on rencontre dans notre société et qui touche particulièrement les femmes et particulièrement les femmes jeunes et les adolescentes. Ce comportement va de paire avec les troubles du comportement alimentaire fréquemment rencontrés dans ces populations. Il est peut-être également entretenu chez certains patients par la peur panique de l’hypoglycémie qui entraîne parfois des compulsions alimentaires inadaptées mais irrépressibles, qui pourraient conduire à une prise de poids ... si la manipulation de l’insuline ne l’empêchait ! Cette manipulation perverse de l’insuline peut être assimilée d’une certaine façon à un trouble du comportement alimentaire. La peur panique de l’hypoglycémie peut en revanche conduire à utiliser des doses infraphysiologiques d’insuline.

    A côté des points ci-dessus, quels sont les faits mesurés ?
    Les faits concernant les relations entre insuline et prise de poids, outre ce qui est contenu ci-dessus, peuvent être tirés d’une analyse simple de la littérature. Ils sont, comme souvent en clinique, en apparence contradictoires. Un certain nombre d’études contrôlées démontre qu’il y a une certaine prise de poids au cours de l’insulinothérapie; d’autres études ou constatations vont à l’encontre.
    L’étude dite DCCT faite aux Etats-Unis sur un large groupe de diabétiques insulinodépendants jeunes a montré que l’évolution du poids dans le groupe traité de façon intensive était plus importante que dans le groupe traité de façon conventionnelle (2). Plus précisément, il a été constaté qu’il y avait significativement plus de sujets devenus obèses (définis par BMI chez l’homme > 27,8 et chez la femme > 27,3) dans le groupe traité de façon intensifiée, quels que soient l’âge ou le sexe : 8,7 cas d’obésité pour 100 années/patients dans le groupe intensifié pour 5,0 cas pour 100 années/patients dans le groupe conventionnel (p<0,001). Ainsi, après 10 ans de suivi, on pouvait constater un pourcentage de surcharge pondérale de 33,1 % dans le groupe intensifié contre 19,1 % dans le groupe conventionnel (p<0,001).

    Dans l’étude dite UKPDS (3) sur la prise en charge des diabétiques de type 2 au début de leur affection, le groupe traité par insuline d’emblée, mais aussi le groupe traité par des stimulants de l’insulinosécrétion à savoir les sulfamides hypoglycémiants, ont pris significativement plus de poids que les patients traités par régime seul ou par metformine, en notant bien que tous les groupes ont pris significativement du poids en 15 ans. La prise de poids moyenne en 15 ans a été :
    - de 2,5 kg dans le groupe traité par régime seul,
    - elle a été de 6,2 kg dans le groupe traité par insuline,
    - de 4,2 kg dans le groupe traité par sulfamides en 1ère intention,
    - de 2,8 kg environ dans le groupe traité par metformine.

    En revanche, on peut citer au moins 2 arguments pour montrer que l’insuline ne fait pas grossir, en particulier l’étude dite du Veterans Administration (VA CSDM) (4) qui a consisté à mettre à une insulinothérapie intensifiée des diabétiques non insulinodépendants. Les auteurs ont pu montrer qu’ils étaient capables de normaliser totalement l’hémoglobine glyquée de ces diabétiques non insulinodépendants suivis de façon très intensifiée, avec un soutien psychologique, technique et diététique intensifié : ces auteurs n’ont pas observé de prise de poids dans cette étude.

    Un autre argument, qui est contre le rôle de l’insuline per se comme facteur d’obésité, est le très grand nombre de diabétiques insulinodépendants qui « vivent dans l’hypoglycémie », en tout les cas font des hypoglycémies fréquentes et éventuellement sévères, sont souvent d’une très grande minceur. Il est d’ailleurs établi que les hypoglycémies sont d’autant plus fréquentes que le sujet est mince (5).

    MECANISMES MIS EN JEU DANS LA PRISE DE POIDS SOUS INSULINE.
    Dans une étude de N.G. Carlson, P.J. Campbell et coll. (6) ces auteurs ont comparé de façon extensive l’évolution sous insulinothérapie intensifiée de 6 diabétiques insulinodépendants, comparés à 6 sujets sains. La comparaison a porté sur la composition corporelle, sur la dépense énergétique en chambre calorimétrique et sur la déduction des flux métaboliques. Ces auteurs ont constaté qu’ils obtenaient une amélioration considérable de la glycémie à jeun, passant de 14,8 mmol/l en moyenne à 7,7 mmol/l et une amélioration nette de l’hémoglobine glyquée en deux mois seulement, l’HbA1c passant de 12,9 à 9,6 %. Ils constataient que la glycosurie s’effondrait de 78 g/24 h. à 7 g/24 h. Parallèlement ils ont observé une prise de poids de 2,6 kg pendant ces deux mois, rapportée pour 2,4 kg à une augmentation de la masse grasse, avec une diminution de la dépense énergétique de 5 %. Ces auteurs concluaient que la prise de poids dans cette étude était expliquée pour 70 % par une diminution de la glycosurie, et pour 30 % par une diminution des dépenses énergétiques, elle-même expliquée par une diminution du recyclage des triglycérides en acides gras libres, à la diminution du métabolisme non oxydait du glucose et des protéines.

    CONCLUSIONS :
    Notre interprétation des phénomènes ci-dessus décrits est que :

    1) Quand une carence en insuline s’installe et s’accompagne d’une perte de poids, la correction de cette carence en insuline s’accompagne d’une restitution pour revenir au statu quo ante. Il s’agit d’une prise de poids qui est une restauration d’un état pathologique qui est corrigé.

    2) Dans le diabète non insulinodépendant, la surconsommation calorique est souvent compensée par la déperdition urinaire de glucose. Ainsi des diabétiques non insulinodépendants qui auraient tendance à grossir davantage arrivent à maintenir leur poids du fait de cette « soupape » de « sécurité »(!). La mise sous insuline, en faisant disparaître la glycosurie, démasque l’inadéquation du régime alimentaire et conduit à rétablir ce qui aurait été le devenir de ces patients s’ils n’avaient pas été diabétiques et glycosuriques : prendre du poids (ce qu’ils avaient déjà fait avant de devenir diabétiques !). Dans ce dernier cas, l’insulinothérapie corrige enfin une situation pathologique qui démasque une autre situation pathologique qui est l’obésité et son développement.

    Nous serions donc tentés de répondre à la question «l’insuline fait-elle grossir?». Non: l’insuline fait prendre du poids à ceux qui en ont besoin et à ceux qui sont doués pour prendre du poids et mangent ce qu’il faut pour en prendre. Tant que l’insuline ne leur est pas apportée, ou si l’insuline ne leur est pas apportée en quantité adéquate (le premier cas concerne les diabètes non insulinodépendants très mal équilibrés pas encore mis à l’insuline, le deuxième cas correspond aux diabétiques insulinodépendants et non insulinodépendants qui manipulent leurs doses d’insuline pour ne pas grossir), cette carence en insuline relative ou absolue masque la tendance à grossir. La mise à l’insuline la révèle mais ne la crée pas.

    En d’autres termes, l’insuline en quantité adéquate associée à un régime adéquat ne fait pas grossir ; en revanche trop manger ET une quantité d’insuline adaptée font grossir.

    BIBLIOGRAPHIE
    1. Vague J. Graisse diabétogène et athérogène. Journées de Diabétologie de l’Hôtel Dieu, 1991, Flammarion Méd Sciences Ed. 273-296.
    2. The Diabetes Control and Complications Trial Research Group. Adverse events and their association with treatment regimens in the diabetes control and complications trial. Diab Care, 1995, 18, 1415-1427.
    3. Uk Propective Diabetes Study (UKPDS). Intensive blood-glucose control with sulfonylureas or insulin compared with conventional treatment and risk of complications in patients with type 2 diabetes (UKPDS 33). The Lancet 1998, 352, 837-53.
    4. Abraira C, Colwell JA, Nuttall FQ et al. Veterans Affairs Cooperative Study on glycemic control and complications in type II diabetes (VA CSDM). Diab Care 1993, 329, 1112-1123.
    5. Goldgewicht C, Slama G, Papoz L, Tchobroutsky G. Hypoglycaemic reactions in 172 type 1 (insulin-dependant) diabetic patients. Diabetologia, 24, 1983, 95-99.

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  • COMMENT LIRE L'ETIQUETTE D'UNE DENREE ALIMENTAIRE PREEMBALLEE?

     

     Collaboration des diététiciennes de l'Institut Paul Lambin, Haute Ecole Léonard de Vinci avec le Conseil Diététique de l'ABD

     

    Quand vous acheté un produit manufacturé emballé, vous avez une étiquette où vous pouvez trouver beaucoup d'informations. Elles sont obligatoirement écrites dans les langues nationales.

     

    Il faut savoir qu'il existe 2 grands types d'étiquetage :

     

    1- l'étiquetage informatif qui est obligatoire.

    2- l'étiquetage nutritionnel, qui est un choix volontaire que fait le fabricant et qui est donc facultatif. C'est une initiative à soutenir et d'ailleurs de plus en plus de produits sont étiquetés de cette façon.

    Le fabricant ne peut pas faire ce qu'il veut, c'est toute une technique et un art de réaliser un bon étiquetage. Il y des normes internationales, des recommandations émanant du Codex Alimentarius*, il y a des directives et des règlements européens, et ensuite, des arrêtés royaux belges.

     

    A-ETIQUETAGE INFORMATIF

     

    Sur l' étiquette d'un produit manufacturé vous devez découvrir obligatoirement les mentions suivantes :

     

    1-la dénomination de vente,

    2-la liste des ingrédients toujours par ordre décroissant de quantités présentes dans le produit, c'est à dire que l'ingrédient qui se trouve en tête de liste est présent dans l'aliment en plus grande quantité que les autres ingrédients.

     

    Ceci est important pour tous : 

    Vous achetez des tomates pelées en boîte, vous pouvez voir :tomates, eau, sel  ou bien, eau, tomates, sel 

    nous préférons la première!  

    Ceci peut bien aider un diabétique : 

    Vous achetez du chocolat, vous pouvez lire sur l'emballage : 

     pâte de cacao, sucre, écorces d'orange, beurre de cacao, beurre concentré. 

    ou bien  sucre, pâte de cacao, beurre de cacao, poudre de lait entier . 

    nous préférons le premier!

     

    *Codex alimentarius :c'est un organe de la FAO-OMS qui  dépend de l'ONU. C'est un lieu d'harmonisation ayant pour objectif d'élaborer des normes internationales servant de guide à l'industrie alimentaire et contribuant à protéger la santé du consommateur. Les normes sont communiquées aux gouvernements à titre de recommandations.

     

    BON à savoir :

     

    Sucre = toujours du saccharose ( de betterave ou  de canne à sucre)

    Sucres = tous les sucres soit saccharose, glucose, fructose, lactose.

     

    Dans la liste des ingrédients on trouve les additifs libellés par la lettre "E" suivie d'un n°. Du fait des réactions des consommateurs, de plus en plus de fabricants

     

    -soit indiquent le code E et la dénomination en toutes lettres,

    -soit indiquent la catégorie d'additifs plus le nom.

     

    comme exemple :

     

    -une étiquette de  moutarde indique  E 102  : c'est un colorant jaune, naturel qui est la vitamine B2.

     

    -une étiquette de gommes(confiserie) indique : colorants naturels :chlorophylle, carotène, paprika, extrait de sureau.

     

    -une étiquette de bouillon cube de volaille indique  : exhausteurs de goût : glutamate au lieu de E621 à E625.

    3-la quantité de certains ingrédients :c'est ainsi que si vous achetez de la compote de pommes en bocal vous pouvez lire :

     

                pommes(90%), sucre(10%)

    ou bien, pommes(88%), sucre(12%)

     

    nous préférons la première!

     

    4-la date de durabilité minimale ou DDM

     

    "à consommer de préférence avant le…., fin…"

     

    "à consommer jusqu'au…"ou DLC(date limite de consommation)

    exemples de DDM :

    un chocolat : 

     -à consommer de préférence avant fin :   03.2002( mois + année) 

    -à consommer de préférence avant le    :08.10.02  (jour+ mois+ année) 

     un lait demi-écrémé UHT : 

    - à consommer de préférence avant le  : 15.02.02(jour + mois+année) 

    une boîte de conserve de petits pois :  

    -à consommer de préférence avant : fin 2002( année) 

    exemple de DLC : 

    un fromage blanc, un yaourt :à consommer jusqu'au 16.12 ( jour + mois)

    Toutes les denrées de conservation plus courte , portent cette dénomination.

     

    Il n'y pas de date de péremption.

     

    5-les conditions particulières de conservation et d'utilisation

     

    6- le nom ou la raison sociale et l'adresse du fabricant ou du conditionneur ou d'un vendeur établi à l'intérieur de la CE

     

    7-un mode d'emploi au cas où son omission ne permettrait pas de faire un usage approprié de la denrée alimentaire,

     

    8-le titre alcoolométrique volumique acquis pour les boissons titrant plus de 1.2% d'alcool en volume,

     

    "1% d'alcool en volume = 1ml d'alcool pour 100ml = 5.6kcal par ml"

     

    à titre d'exemple :

     

    une bière :

     

     alc. 4.9% en vol., il y a 4.9 ml d'alcool dans 100ml de bière ou 12.25 ml dans la bouteille de 250ml. La valeur calorique de l'alcool correspond à 4.9 X 5.6= 27.44kcal; pour la bouteille 68.60kcal provenant de l'alcool.

     

    Si vous voulez connaître la valeur calorique totale de la bouteille d’une bière, il faut ajouter 40kcal provenant des sucres naturels de la bière; au total( 68.60 + 40) =108.6 donc 110kcal.

     

    un vin rouge :

     

    alc. 11.5% en vol.; il y a 11.5ml d'alcool dans 100ml de vin ou 86.25 ml d'alcool dans la bouteille de 750ml. La bouteille apporte 483 kcal.

     

    9-la quantité nette

     

    10-le lieu d'origine ou de provenance dans le cas où son omission serait susceptible d'induire le consommateur en erreur sur l'origine ou la provenance réelle de la denrée alimentaire,

     

    11- le numéro de lot..  

    B- ETIQUETAGE NUTRITIONNEL 

    L'étiquetage nutritionnel est une approche volontaire, qui devient obligatoire s'il y a présence , sur l'étiquette, d'une allégation nutritionnelle. 

    par exemple : 

    un fabricant veut dire que  son riz  est "riches en glucides" 

    que  son fromage blanc est "moins gras"

     

    En fonction du message sous-tendu par l'allégation nutritionnelle, les informations à donner sont :

     

    -soit Etiquetage de type 1

     

    - la valeur énergétique est exprimée en kcal et en kJ

    - les teneurs en protéines, glucides,  lipides sont exprimées  en grammes pour 100g ou 100ml 

    -soit Etiquetage de type 2 

    -la valeur énergétique est exprimée en kcal et en kJ

    - les teneurs en protéines, glucides, sucres, lipides, acides gras saturés, fibres alimentaires et sodium sont exprimées en gramme pour 100g ou 100ml.

    Cette façon de préciser la composition du produit est le modèle obligatoire.

     

    On peut toutefois ajouter d'autres données, c'est un choix.

     

    On peut ajouter la teneur en amidon en gramme pour 100g ou 100ml

     

                                en polyols"""""""""""""""""""""""""""""""""""

                                en acides gras mono-insaturés"""""""""""""

                                en acides gras poly-insaturés""""""""""""""

                                en cholestérol en mg """""""""""""""""""""""

                                en sel ou chlorure de sodium (en plus du sodium) en g""

                                les vitamines et les minéraux en mg, µg"""""""

     

    Les teneurs en vitamines et en minéraux doivent être exprimées en pourcentage de l'AJR ou apports journaliers recommandés. 

    On peut aussi donner les informations nutritionnelles pour une portion ou une ration courante. 

    Toutes les informations nutritionnelles de l'étiquetage de type 2 doivent également être précisée pour les aliments enrichis. Les étiquettes des denrées enrichies doivent en plus libeller : 

    -un n° de notification ou code NUT

    -la date de durabilité minimale jusqu'à laquelle les teneurs des nutriments mentionnés sont garanties,

    -la teneur en nutriments présents, soit par portion de la denrée à consommer chaque jour, recommandée dans l'étiquetage, soit d'une quantité de la denrée égale à la consommation journalière.

     

    Quelles sont les informations nutritionnelles  qui sont les plus intéressantes pour les diabétiques? 

    *la teneur en lipides :choisir des produits moins gras et des produits moins saturés en comparant les produits entre eux.

    par exemples : 

    minarine(r)                    matière grasse tartinable

    lipides :40g                             lipides  :75g                    pour 100g

    saturés :13g         (32%)        saturés :24g (32%)          pour 100g

      

     *la teneur en glucides :-si vous lisez :glucides dans l'étiquetage de type 1 , cela signifie la quantité totale des sucres de l'aliment : 

    par ex : 87g de glucides pour des céréales petit-déjeuner, représentent l'amidon , les sucres des fruits secs et le saccharose ajouté.

    -si vous lisez  : glucides dans l'étiquetage de type 2 vous pouvez avoir : 

    par ex 87g de glucides  dont 56g d'amidon ou sucre complexe (qui n'a pas le goût sucré), 31g de sucres c'est-à-dire , à la lecture des ingrédients, du saccharose, du sirop de glucose, du miel, les sucres des raisins secs( glucose, fructose, saccharose naturellement présents)  

    ou bien par ex :

    82g de glucides dont 76g d'amidon ou sucre complexe( qui n'a pas de    goût sucré)

    7g de sucres c'est-à-dire, à la lecture des ingrédients, du sirop de glucose, du sucre liquide. 

    Nous donnons la préférence aux denrées moins sucrées. 

    Pour en savoir plus, vous pouvez obtenir gracieusement 2 documents  bien faits, au CRIOC (centre de recherche et d'information des organisations de consommateurs ) 

    rue des Chevaliers 18

    1050 BRUXELLES

    tél. :02/547.06.11  fax : 02/547.06.01 

    " Bien comprendre l'étiquetage nutritionnel"

    " Une étiquette facile à décoder"

     

     http://www.diabete-abd.be/comment_lire_une_etiquette.htm

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  •  

    AUTO-SURVEILLANCE

    De la même manière que tout conducteur tient compte de l’état de la route, de l’âge du véhicule, de l’essence dans le réservoir le diabétique doit surveiller son alimentation, son apport en insuline, en fonction de son âge, de son diabète et du travail effectué.

    La connaissance du taux de sucre sanguin est nécessaire, pour ne pas perdre le contrôle du diabète. La lecture de la glycémie donne la situation présente, mais ne donne pas ou peu d’informations sur ce qui s’est passé 2 ou 3 heures avant, même si une glycémie normale laisse supposer une glycémie proche une ou deux heures plus tôt.

     PREMIÈRE RÈGLE, LA RÉGULARITÉ.

    Si les tests d’une semaine sont excellents, cela ne signifie pas qu’ils aient les mêmes valeurs la semaine suivante. Le diabétologue indique la fréquence et les heures pour effectuer les contrôles glycémiques. Ces règles sont variables d’un diabétique à l’autre.

    Ne pas se fier uniquement aux symptômes.

    Les symptômes à eux seuls ne sont pas un bon indicateur du taux de sucre sanguin, même si parfois le résultat supposé est confirmé par le test glycémique.

    Par exemple, le classique .mal de tête. peut avoir trois causes :

    -Un taux de sucre anormalement bas (hypoglycémie)

    -Un taux de sucre anormalement haut (hyperglycémie)

    -Un taux de sucre normal (le .mal de tête. que tout un chacun soigne parle classique cachet d’aspirine).

     Le seul moyen de connaître réellement son état est de contrôler le sucre dans le sang. La nuit une hypoglycémie ne réveille pas obligatoirement. Un test glycémique avant de s’endormir ou durant la nuit peut aider à le savoir.

    Pour éviter le malaise hypoglycémique grave ou pour ne pas manger plus que nécessaire, il est recommandé d’effectuer une glycémie et de ne pas se fier aux seuls symptômes.

    LE CONTRÔLE GLYCÉMIQUE : DES RÈGLES À RESPECTER

    Le prélèvement de la goutte de sang peut faire un peu mal, mais il existe plusieurs formes d’autopiqueurs avec généralement la possibilité de régler la profondeur de la piqûre au bout du doigt.

    Le bout du doigt (la pulpe) est très sensible, mieux vaut piquer sur le côté, il y a moins de terminaisons nerveuses et les vaisseaux sont aussi nombreux.

    N’utilisez jamais d’alcool ou un produit similaire pour désinfecter le doigt lors d’un contrôle glycémique cela peut fausser les réactions. Un lavage des mains est suffisant.

    Le lavage des mains est important. De simples traces d’aliments ou de boissons peuvent fausser le résultat. Si le sang arrive mal après la piqûre, il peut être judicieux de se laver les mains à l’eau chaude pour activer la circulation au bout des doigts : la goutte de sang sortira plus facilement. Il faut que la peau des mains soit bien sèche lorsque la goutte se forme, sinon elle risque de couler et d’être difficile à déposer sur la bandelette. Essuyez-vous le bout du doigt si celui-ci est moite par la transpiration.

    Quelle que soit la marque de la bandelette, le temps de réaction est indiqué pour chaque fabricant. Les différents flacons de bandelettes ont des dates d’expiration, qu’il vaut mieux respecter. A toute ouverture d’un nouveau flacon de bandelettes, il est judicieux d’écrire la date sur le flacon, comme cela vous permet de vérifier l’ancienneté du flacon dont vous vous servez par exemple dans un lieu que vous fréquentez moins souvent. La plupart des fabricants recommandent de ne plus utiliser les bandelettes d’un flacon qui a été ouvert au-delà de 3 mois.

    Ne pas barbouiller la bandelette avec le sang, cela fausse les résultats.

    Conserver toujours les bandelettes dans le flacon. Par exemple, ne pas les placer avec le lecteur glycémique sans conditionnement. Le flacon doit toujours être correctement fermé car les bandelettes s’altèrent à l’humidité.

    Certaines bandelettes existent sous emballage individuel en aluminium. Pour la plupart des lecteurs, il est judicieux d’effectuer un calibrage régulièrement, avec les solutions données par le fabricant. Les erreurs les plus communes (fenêtre sale, pas de calibrage...) correspondent toujours à un entretien défectueux.

    Les résultats d’un lecteur sont exprimés le plus souvent en mg/dl (100 mg/dl correspondent à 1 gramme/litre ). Certains lecteurs peuvent exprimer leurs résultats en millimoles par litre (unité internationale). 1 gramme /litre correspond à 5,5 mmol/litre. La précision d’un lecteur en parfait état de fonctionnement, en utilisant une technique irréprochable est de + ou - 10 % à 15%. Une glycémie à 120 mg correspond à une glycémie réelle entre 108 et 132 mg/dl et on peut considérer la précision suffisante entre 100 et 140 mg (les lecteurs de glycémie ne sont donc pas des outils de diagnostic mais des outils de surveillance).

    Lorsque qu’un lecteur donne le résultat .HI. (high), cela signifie un taux de sucre très élevé, à l’inverse la mention .Lo. (low) signifie un taux très bas. Beaucoup de fabricants proposent maintenant des logiciels informatiques permettant de lire les mémoires des lecteurs et d’obtenir des courbes tenant compte de l’heure et du jour. De même les moyennes sur 1 semaine ou plus peuvent être obtenues.

    LE CARNET DE SURVEILLANCE

    Bien tenu, il permet par une simple consultation de déterminer la meilleure attitude à adopter. Ce n’est pas .un carnet de notes. mais un outil qui vous permettra de mieux gérer (le soin) de votre diabète. Il permet de noter les doses d’insuline effectuées et les glycémies en fonction de l’heure à laquelle elles sont réalisées, donc en fonction de l’insuline qui agit à ce moment. Vous pouvez noter l’heure, la durée des activités physiques ou sportives, les hypoglycémies que vous avez ou que votre entourage a observé. C’est le carnet de bord indispensable à une bonne navigation. Lorsqu’une glycémie est de façon inexplicable élevée ou basse, notez le sur votre carnet par exemple par un point d’interrogation. Vous pouvez faire une synthèse de vos résultats toutes les 2 semaines en relisant vos colonnes de glycémies du matin, du midi, du dîner et du coucher, et en calculant le nombre de glycémies trop basses, trop hautes ou dans la cible que vous avez fixée avec votre diabétologue. Cette synthèse vous permettra de mieux adapter vos doses d’insuline entre les consultations et d’être mieux armé pour avoir une bonne consultation.

    LA SURVEILLANCE DES URINES

    Le rein est un organe qui a souvent été associé au diabète. Lorsque le taux de sucre monte trop haut dans le sang, le glucose est éliminé dans les urines. A partir d’une glycémie d’environ 180 mg/dl le sucre passe dans les urines. Lorsque le taux de glucose sanguin dépasse cette limite, l’excès de sucre passe dans les urines. Plus l’excès est important, plus le sucre éliminé dans les urines est important. Le niveau auquel le sucre passe dans les urines est appelé .seuil rénal.. Pour la majorité des personnes il se situe aux alentours de 1,8 grammes par litre (180 mg/dl). Des situations spécifiques peuvent le modifier (ex : il baisse durant la grossesse ; il augmente avec l’âge).

    Dans un diabète mal équilibré, lorsque le taux de sucre dans le sang est trop élevé, l’excès passe dans les urines. De même, lorsque le sang contient de l’acétone, elle est éliminée par les urines comme un déchet. Il existe plusieurs bandelettes qui permettent de tester le sucre dans les urines en même temps que l’acétone. Un flacon conservé dans vos toilettes est un complément de surveillance. Il est utile de vérifier l’acétone lorsque vous avez noté des glycé- mies très élevées, cela peut vous amener à ajuster le traitement. Avec un bon équilibre, il ne doit pas y avoir de sucre dans les urines.

    De nouveaux lecteurs permettent la détection de corps cétoniques directement dans le sang. Cette technique sera probablement amenée à l’avenir à remplacer la mesure dans les urines.

    HÉMOGLOBINE GLYQUÉE (HBA1C)

    C’est un examen dont le résultat permet de juger l’équilibre glycémique pendant environ les 3 mois qui précèdent la prise de sang. Il indique le risque de complications à long terme. Il est à lier avec la lecture et l’interprétation de votre carnet de surveillance.

     L’hémoglobine est présente dans les globules rouges du sang. Elle transporte l’oxygène dans tout l’organisme. Comme plusieurs protéines, elle se lie avec le glucose. Plus la glycémie est élevée, plus il y a de glucose lié avec l’hémoglobine. Les globules rouges vivent environ 100 jours. Le pourcentage d’hémoglobine glyquée (c’est-à-dire liée avec le sucre) ou HbA1C est fonction de l’équilibre glycémique durant une période de 2 mois environ.

    Le résultat de cet examen sera à regarder avec attention. Vous avez une vision globale de votre équilibre durant les deux mois précédents. C’est plus que la moyenne arithmétique de vos glycémies, même si le lien est fort avec cette moyenne, car l’hémoglobine glyquée est le reflet global de l’équilibre.

    L.HbA1C est un bon indicateur du .sucrage. de notre organisme et donc du risque de complications diabétique (oeil, rein, jambes ...) à long terme. Plus l.HbA1C est proche de la normale, plus le risque de développer des complications du diabète est faible. L’objectif est d’atteindre une HbAlc inférieure à 7 % pour une normale d’HbAlc comprise entre 4 et 6 % chez le non diabétique.

    http://www.afd.asso.fr/Vivreaveclediabète/Autosurveillance/tabid/68/Default.aspx

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  • Où se cachent les édulcorants ?

    Des boissons light aux confitures allégées, on a l’impression que les édulcorants sont partout ! Qui sont ces produits ? Comment les repérer sur les étiquettes ? Y-a-t-il des doses à ne pas dépasser ? Doctissimo vous aide à manger allégé en toute connaissance de cause !   

             

    Depuis plusieurs années, on retrouve les édulcorants dans de nombreux produits. C’est le cas des allégés, dans lesquels ils ont remplacé le sucre : confitures, compotes, crèmes desserts, yaourts… mais aussi des sodas "light". Sans compter les sucrettes et autres faux sucres en poudre ou en morceaux destinés à être utilisés dans l’alimentation quotidienne. Il font aujourd’hui leur apparition dans les chewing-gums et autres confiseries, où la présence de faux-sucres promet un effet anti-caries.

    Apprenez à lire l’étiquette !

    Pour les débusquer, pas de secret, il faut lire l’étiquette. Voici une liste des produits autorisés en France et de leurs codes européens :

    Les édulcorants intenses :

    • Aspartame (E 951) ;
    • Acesulfame de potassium (E 950) ;
    • Cyclamates (E 952) ;
    • Saccharine (E 954) ;
    • Thaumatine (E 957) ;
    • Néohespéridine (E 959) ;
    • Sucralose (E 955).

    A noter que les produits qui contiennent de l’aspartame doivent en plus porter la mention "contient de la phénylalanine". Ce message est destiné aux personnes souffrant de phénylcétonurie, une maladie génétique rare.

    Les faux-sucres (polyols ou sucres-alcools) :

    • Sorbitol (E 420) ;
    • Mannitol (E 421) ;
    • Xylitol (E 967) ;
    • Maltitol (E 965) ;
    • Isomalt (E 953) ;
    • Lactitol (E 966).

    A noter que les produits qui contiennent des polyols doivent en plus porter la mention "une consommation excessive peut avoir des effets laxatifs". En effet, consommés à hautes doses, ils peuvent avoir des effets indésirables sur le transit.

    Les médicaments aussi !

    Les aliments ne sont pas les seuls à renfermer des faux sucres ! Ainsi, on trouve des édulcorants dans les médicaments par exemple. Selon l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments (AFSSA), plus de 600 spécialités contiennent de l’aspartame. Mais cet organisme précise que ces apports restent "très limités au regard des apports alimentaires".

    Des doses à ne pas dépasser !

    Pour plus de sécurité, le Comité mixte FAO/OMS d'experts des additifs alimentaires (JECFA), administré conjointement par l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a défini des doses journalières acceptables pour certains édulcorants.

    Il s’agit d’une dose par kilo de poids que chacun ne doit pas dépasser :

    Edulcorant

    Doses journalières acceptables

    Aspartame (E 951)

    40 mg/kg

    Acesulfame potassium (E 950)

    15 mg/kg

    Cyclamates (E 952)

    11 mg/kg

    Saccharine (E 954)

    5 mg/kg

    Sucralose (E 955)

    15 mg/kg


     

    Pour que ces seuils ne soient pas dépassés, l’Union européenne a défini pour tous les aliments les doses à maximales qu’ils peuvent contenir. Ainsi, vous ne pouvez théoriquement pas atteindre ces seuils en consommant de manière habituelle des produits préparés et autres boissons. Néanmoins, l’AFSSA rappelle que les enfants diabétiques sont considérés comme un groupe à risque : ceux-ci consomment beaucoup de substituts du sucre et ont généralement une faible masse corporelle. Mais pour le reste de la population, il n’y a théoriquement aucun risque, à moins de mettre des dizaines de sucrettes dans votre café…

    Alain Sousa

    http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/mag_2002/mag0607/nu_5567_ou_edulcolorants_02.htm
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  •  

    Les édulcorants :

    Des réponses à vos questions

     

    G. Dufourny , Maître-assistant dans le département diététique à l’HELDB – Institut ArthurHaulot

    N. Ben Abdelkader et V. Fayt, diététiciens.

     

     

    Les édulcorants sont des substances dont le rôle est de donner une saveur sucrée aux denrées alimentaires auxquelles ils sont ajoutés.

    La saveur sucrée ou pouvoir sucrant d’un édulcorant est définie par rapport à celle du *saccharose (sucre de table ou sucre ordinaire).

     

    Comme le montre le tableau ci-dessous, il existe parmi les additifs alimentaires, deux catégories d’édulcorants : les édulcorants «de masse » et les édulcorants  «intenses ».

    Les édulcorants dit «de  masse » ont un pouvoir sucrant inférieur ou égal à celui du sucre blanc, tandis que les édulcorants «intenses » ont un pouvoir sucrant plus élevé, pouvant atteindre jusqu’à trois mille fois celui du saccharose.

     

    Type d’édulcorant

     

    Pouvoir sucrant

     

    Sucre blanc

    1

    Edulcorants de masse

    0,3 à 1

    Edulcorants intenses

    30 à 3000

     

    Les édulcorants de «masse » sont représentés par six polyols. Il s’agit du sorbitol (E420), du mannitol (E421), du maltitol (E965), de l’isomalt (E953), du lactitol (E966) et du xylitol (E967). Ces substances sont énergétiques, (c’est à dire qu’elles apportent en moyenne 2,4 kcal par gramme). Les polyols influencent peu la glycémie. Leur consommation doit rester entre 30 et 50 grammes par jour pour les adultes afin d’éviter un effet laxatif (1,2,3). Cependant ces doses sont variables selon la tolérance individuelle, ce qui nous amène à penser que la consommation maximale pour les enfants, qui sont en général moins tolérants que les adultes, est d’environ 30 grammes par jour.

    Ces édulcorants sont non cariogènes (n’entraînent donc pas de caries dentaires).

     

    Le groupe des édulcorants intenses est représenté par six substances autorisées par la législation belge. Celles ci sont : l’acésulfame K (E950), l’aspartame (E951), le cyclamate (E952), la saccharine (E954), la thaumatine (E957) et la néohespéridine DC (E959). Ces édulcorants induisent un plaisir du goût sucré, sont sans effet sur la glycémie et l’insulinémie, ne provoquent pas de caries dentaires et n’augmentent pas l’appétit. Les édulcorants intenses sont virtuellement acaloriques, ce qui signifie que la dose qu’il faut ajouter à une denrée alimentaire pour pouvoir bénéficier de la saveur sucrée est si infime que la valeur énergétique apportée est insignifiante. Etant donné cette quasi inexistence d’apport énergétique, les édulcorants intenses peuvent aider le consommateur à diminuer son apport énergétique total et jouent donc, de ce fait, un rôle sur la perte de poids.

     

    Il est recommandé de ne pas dépasser la dose journalière acceptable (DJA) afin d’éviter tout risque d’effet toxique. Cette DJA est une estimation de la quantité d’additif alimentaire qui peut être ingérée quotidiennement pendant toute la vie sans risque appréciable pour la santé. La DJA est définie par un comité d’experts européens et mondiaux sur les additifs alimentaires.

     

     

    Comme l’indique le tableau suivant, les DJA varient selon les édulcorants ;

     

    Edulcorant

     

    DJA

     

    Aspartame

     

    40 mg / kilo de poids corporel / jour

    Acésulfame K

     

    0 à 9 mg / kilo de poids corporel / jour

    Cyclamate

     

    0 à 7 mg / kilo de poids corporel / jour

    Néohespéridine DC

     

    0 à 5 mg / kilo de poids corporel / jour

    Thaumatine

     

    ?

    Saccharine

     

    0 à 5 mg / kilo de poids corporel / jour

    Remarques :

     

    1) En ce qui concerne les polyols, la législation belge indique «Quantum satis », ce qui signifie «quantité illimitée ». La notion «une consommation excessive peut induire des effets laxatifs » doit cependant figurer sur l’étiquetage des denrées où la dose d’incorporation est supérieure à 10 %.

     

    2) La législation belge signale que les édulcorants ne peuvent pas être utilisés dans les aliments destinés aux nourrissons et aux enfants en bas âge.

     

    3) Il est à retenir que l’aspartame est source de phénylalanine et doit être défendu pour les patients phénylcétonuriques.

    En considérant qu’une patiente de 60 kg consomme journellement :

    4 tasses de café ou de thé par jour accommodées de 2 comprimés d’édulcorant / tasse ;*

    1 yaourt nature sucré avec 3 c.àc. d’édulcorant en poudre ;

    2 cannettes de limonade light ;

    200 g de préparation de fruit à valeur énergétique réduite. ???

    Quelle est la quantité d’édulcorant qu’elle consomme ?

    Cas n° 1

    La patiente utilise pour édulcorer sa boisson et son yaourt, des produits à base d’aspartame. Un comprimé apporte 18 mg d’aspartame et une cuillère à café d’édulcorant en poudre contient 15 mg de cet édulcorant. La limonade light et la préparation de fruit à valeur énergétique réduite renferme également cette substance. La quantité maximale d’aspartame autorisée dans ces boissons est de 600 mg / L. Dans les préparations de fruit à valeur énergétique réduite la législation européenne et belge tolère une dose maximale de 1000 mg / kg, d’aspartame.

     

    La quantité d’aspartame consommée par cette patiente est la suivante :

     

     

    Aliments

    Quantité d’aliments

    Quantité d’aspartame (mg)

    café ou thé

     

    300 ml

    0

    comprimés

     

    8

    144

    Edulcorant en poudre en càc

     

     

    3

     

    45

    2 cannettes de limonade light

     

     

    660 ml

     

    360

    Préparation de fruits

     

    200

    200

     

    Total / jour

     

     

    749

     

     

    La patiente consomme 749 mg d’aspartame par jour soit 1/3 de la dose journalière acceptable (40 mg / kg de poids corporel / jour, soit 2400 mg dans le cas précité.) Pour atteindre cette DJA, une personne de même poids devrait consommer par jour, par exemple, 3 litres de limonade light (1800 mg d’aspartame) et 33 comprimés d’aspartame (594 mg d’aspartame).

     

    Cas n° 2

     

    La patiente utilise pour édulcorer sa boisson et son yaourt, des produits à base de saccharine. Un comprimé renferme 4 mg de saccharine et un ml d’édulcorant liquide apporte 8 mg de cet édulcorant. La limonade light et la préparation de fruit à valeur énergétique réduite contiennent également cette substance. La quantité maximale de saccharine autorisée dans ces boissons est de 80 mg / L. Dans les préparations de fruit à valeur énergétique réduite la législation européenne et belge tolère une dose maximale de 200 mg / kg de saccharine.

     

    La quantité de saccharine consommée par cette patiente est la suivante :

     

     

    Aliments

    Quantité d’aliments

    Quantité d’aspartame (mg)

    café ou thé

     

    300 ml

    0

    comprimés

     

    8

    32

    Edulcorant en poudre en càc

     

     

    1 ml

     

    8

    2 cannettes de limonade light

     

     

    660 ml

     

    53

    Préparation de fruits

     

    200

    40

    Total / jour

     

    133

     

     

    La patiente consomme 133 mg de saccharine par jour. La dose journalière acceptable est de 0 à 5 mg / kg de poids corporel / jour, soit 0 à 300 mg dans le cas précité. Pour atteindre cette DJA, une personne de même poids devrait consommer par jour, par exemple, 2 litres de limonade light (160 mg de saccharine) et 35 comprimés de saccharine (140 mg de saccharine).

     

    Nous voyons, par ces deux exemples, que la quantité d’un édulcorant autorisé dans les denrées alimentaire est fonction de la DJA de cet édulcorant et de la consommation moyenne des denrées alimentaires par la population.  

    Les édulcorants peuvent être consommés de deux manières différentes : soit tels quels par le consommateur lui-même, soit lors de la consommation de denrées alimentaires préemballées dans lesquelles l’industrie alimentaire les a ajoutés.

     

    Les édulcorants utilisés par le consommateur :

     

    Les édulcorants utilisés par le consommateur se présentent sous forme de poudre ou de granulés*, de liquide ou de pastille.

     

    Sous forme de poudre le consommateur peut retrouver :

     

    Marque

     

    Type

    d’édulcorant

    d’édulcorant

    Canderel

    Aspartame

    Champion

    Aspartame

    Cora

    Aspartame

    Delhaize

    Aspartame

    Fit’n Sweet (Colruyt)

    Aspartame

    GB-Carrefour

    Aspartame

    Prodia

    Aspartame et acésulfame K

    Sweet’n Low

    Acésulfame K

    Sanaform (Aldi)

    Aspartame

    Sweetner (Delhaize)

    Aspartame et acésulfame K

     

     

    Les édulcorants de table à base d’aspartame ne peuvent pas être utilisés pour des préparations chaudes car l’aspartame se dégrade à des températures supérieures ou égales à 120°C.????

    Les édulcorants en poudre peuvent être utilisés pour édulcorer des préparations à base de céréales, des yaourts, des fruits,…

     

    Sous forme de pastilles* :

     

    Marque

     

    Type

    d’édulcorant

    d’édulcorant

    Canderel

    Aspartame

    Champion

    Aspartame

    Cora

    Aspartame

    Delhaize

    Aspartame

    Otiform (Champion)

    Aspartame

    Cologran (Lidl)

    Saccharine et cyclamate

    Süssli

    Saccharine et cyclamate

     

    Les édulcorants sous forme de pastilles* sont généralement utilisés pour donner une saveur sucrée aux boissons telles que le café, le thé,…

     

    Sous forme liquide :

     

    Marque

     

    Type

    d’édulcorant

    d’édulcorant

    Céréal starline (novartis)

    Saccharine et cyclamate

    Delhaize

    Saccharine et cyclamate

    Optiform (Champion)

    Saccharine et cyclamate

     

    Les édulcorants à base de saccharine et de cyclamate résistent très bien à la chaleur et peuvent donc être utilisés pour des préparations chaudes ou froides. Ces édulcorants liquides sont utilisés pour la cuisson de préparations comme le pudding, les crêpes, les cakes, les compotes de fruits,…de même que pour les préparations froides comme les salades de fruits, les jus de fruits, les yaourts…

     

    Les édulcorants présents dans les denrées alimentaires préemballées :

     

    Les édulcorants, qu’ils soient de masse ou intenses, entrent dans la composition de diverses denrées alimentaires. Selon la Directive n° 94/35/CE et l’ Arrêté Royal du 17 février 1997 concernant les édulcorants destinés à être employés dans les denrées alimentaires, ceux-ci sont autorisés dans les boissons, les produits céréaliers, les desserts, les confiseries, les produits de boulangeries, les produits laitiers, les conserves de fruits,… Ils sont également permis dans des conserves de poissons, des sauces, des conserves de légumes, des potages ou de la moutarde. Nous pouvons dire que les édulcorants sont omniprésents dans notre alimentation.

     

    L’étiquetage :

     

    La législation belge oblige que les informations suivantes figurent  sur l’étiquette de tout produit contenant un ou plusieurs édulcorants :

     

    Catégories de denrées alimentaires

     

    Mention

     

    Denrées alimentaires contenant un ou des édulcorant(s) autorisé(s).

     

    «avec édulcorant(s) ».

    Denrées alimentaires contenant à la fois du ou des sucre(s) ajoutés et un ou des édulcorant(s) autorisés.

     

    «avec sucre(s) et édulcorant(s) ».

    Denrées alimentaires contenant de l’aspartame.

     

    «contient une source de phénylalanine ».

    Denrées alimentaires avec une teneur en polyols supérieure à 10 %.

     

    « une consommation excessives peut avoir des effets laxatifs ».

     

    Conclusion :

    Les édulcorants sont des additifs qui jouent le rôle d’une alternative au sucre de table (ou saccharose). Ils possèdent des caractéristiques différentes selon qu’ils soient «intenses » (virtuellement acaloriques, sans effets sur la glycémie…) ou «de masse » (caloriques, effets sur la glycémie…).

    Ils peuvent être consommés par le consommateur soit tels quels soit lors de la consommation de denrées alimentaires préemballées dans lesquelles l’industrie alimentaire les a ajoutés.

    Une consommation excessive de polyols peut avoir un effet laxatif.

    Les édulcorants contenant de l’aspartame sont une source de phénylalanine et doivent être défendus pour les patients phénylcétonuriques.

     

    Bibliographie :

    1) Dupin, H. et coll. – Alimentation et Nutrition Humaines – ESF édition 1992 – pg 1053.

    2) Manfred et Nicole Moll – Additifs alimentaires et auxiliaires technologiques, 2e édition

        Dunod – 1998.

    3) pour voir le site Edulcorant DiabSurf

    4) Arrêté Royal du 17 février 1997 concernant les édulcorants destinés à être employés dans les denrées alimentaires

    5) Arrêté Royal du 15 janvier 1975 concernant les sucres

    6) Arrêté Royal du 13 septembre 1999 relatif à l’étiquetage de denrées alimentaires  préemballées

    7) Directive n° 94/35/CE du Parlement Européen et du Conseil du 30 juin 1994 concernant les édulcorants destinés à être employés dans les denrées alimentaires     01.12.02

    http://www.diabete-abd.be/dufourny_edulcorant.htm

    En pratique, consomme-t-on beaucoup d’édulcorants ?

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  •  La Journée Mondiale du Diabète, c'est dans quarante jours!
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          1. Partagez vos activités!
          2. Dernières nouvelles
          3. Les Amis de la Journée Mondiale du Diabète
          4. Plein feu sur les Associations: Diabete Italia, Italie


      1. Partagez vos activités!
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      Il ne reste que 40 jours et les journalistes commencent à nous contacter afin de savoir ce qui sera organisé dans le cadre de la Journée Mondiale du Diabète. En général, les journalistes veulent donner une couleur locale ou nationale à leur article. Nous les renvoyons vers les associations membres de la FID et vers le site internet www.worlddiabetesday.org. Les médias trouveront-ils vos activités et vos coordonnées ? Enregistrez vos activités sur http://www.worlddiabetesday.org/node/add/event?s=40fr.


      2. Dernières nouvelles
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      > Plein feu sur le diabete – 10 jours plus tard.

        10 jours se sont écoulés depuis notre dernier bulletin d'information.  Nous voulions vous communiquer quelques bonnes nouvelles et vous dire combien nous progressions, mais nous avons une excellente nouvelle à vous communiquer...

        L'Association N.A.Dia (Nueva Asociación de Diabetes del Sur Cordobés) de Rio Cuarto, Córdoba, en Argentine vient de nous confirmer que 62 bâtiments (oui, 62 !) s'illumineront de bleu le 14 novembre. De plus, 16 familles ont confirmé qu'elles illumineront leur domicile en signe de soutien à la campagne. Toutes nos félicitations à N.A. Dia, qui prévoit d'obtenir 100 illuminations pour la Journée Mondiale du Diabète.

        Cela signifie que 78 bâtiments et monuments symboliques viennent rejoindre la campagne, portant le chiffre total des participants à 197. Voyez ci-dessous la liste des derniers venus. La liste complète peut être consultée sur http://www.worlddiabetesday.org/monuments?s=40fr.

      > Les membres du Rotary Club de Ledbury

        Nous voulons également remercier les membres du Rotary Club de Ledbury en Grande-Bretagne. Le club illuminera le "Ledbury's Market House" en soutien à la campagne de la Journée Mondiale du Diabète.

        Les membres de ce club se sont investis dans des projets ayant pour but l'amélioration des soins du pied pour les personnes atteintes de diabete dans les Caraïbes (visitez http://www.rotary-ribi.org/clubs/homepage.asp?ClubID=609 pour en savoir plus). A Tobago, en association avec des partenaires locaux, ils ont permis à 3.750 personnes atteintes de diabète de recevoir un traitement et des séances d'éducation sur le pied diabétique. Cela a permis de réduire de plus de 50% le nombre d'amputations et a engendré l'adoption et le financement partiel du projet par le gouvernement de Trinidad & Tobago. Le Rotary Club de Ledbury s'est associé avec la Fédération Internationale du Diabète, Le Groupe International de Travail sur le pied diabétique et des célébrités locales afin de mener à bien ces projets dans la région.

      > Le symbole du diabète vole dans le ciel de Beijing

        Nous avons développé un frisbee en forme de cercle bleu – symbole mondial du diabète, adopté comme le logo de la Journée Mondiale du Diabète. Il encourage toute personne à sortir et être active en signe de soutien à la Journée Mondiale du Diabète. Vous trouverez sur le site internet de la Journée Mondiale du Diabète des photos du frisbee lors des Jeux Olympiques de Beijing.

        Si vous avez déjà un frisbee, pourquoi ne pas prendre une photo et l'envoyer sur le site internet ? Enregistrez votre frisbee en ligne et laissez un message de soutien. Si vous n'avez pas encore de frisbee, vous pouvez vous en procurer par paquet de 2 dans notre boutique en ligne (http://shop.idf.org). Chaque cercle reprend la mention 'Journée Mondiale du Diabète' en six langues et possède un numéro de série unique qui peut être enregistré en ligne.

      > Des géopièces en série limitée

        Les géopièces sont des pièces en métal produites pour le "géocaching" – une sorte de chasse au trésor pour les utilisateurs de GPS (Global Positioning Systems). Les « géocacheurs » (plus de 700.000 personnes actives) sont de fervents supporters de la campagne « unis pour le diabète». L'an dernier, une série limitée de géopièces a été créée afin de commémorer la reconnaissance de la Journée Mondiale du Diabète par les Nations Unies. Nous avons reçu de nombreuses demandes pour ces pièces. Cette année nous avons décidé de vendre les 1.500 dernières pièces, dans le but d'aider les enfants soutenus par le programme « Life for a Child » de la Fédération Internationale du Diabète.

      Pour en savoir plus sur la promotion des géopièces de la Journée Mondiale du Diabète, visitez http://unite.geocaching.com.


      3. Les Amis de la Journée Mondiale du Diabète
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      Les nouveaux Amis de la Journée Mondiale du Diabète:

      > DiabetesPowerShow.com

        Lancé en 2006, DiabetesPowerShow.com a plusieurs milliers de fidèles auditeurs à travers le monde. Ce podcast hebdomadaire informatif et populaire fournit aux personnes atteintes de diabète des informations utiles. Il a pour but d'inspirer les personnes atteintes de diabète afin de mener une vie passionnée et positive. Les co-producteurs, Charlie Cherry, Chris Moore, Theresa Moore et Chris Daniel sont quatre personnes très dévouées, ayant un lien très étroit avec le diabète. Ecoutez leur interview récente sur la Journée Mondiale du Diabète (show # 55) ainsi que les autres émissions sur http://www.diabetespowershow.com.

      > DiabetesDaily.com

        DiabetesDaily.com est une des plus larges communautés du diabète sur le web. Le site propose un forum, un "chat", des blogs et des possibilités de rencontres à travers le monde. Ce site propose une encyclopédie du diabète, appelée 'Wikibetes', des sujets d'actualité sur le diabète, un moteur de recherche sur le diabète et des recettes de cuisine. Pour en savoir plus, visitez leur site sur: http://www.diabetesdaily.com.

      > Six Until Me

        "Je ne me définis pas par le diabète, mais il m'aide à m'exprimer" est la devise de Kerri Morrone Sparling. 'Six Until Me', son site internet reconnu, explique comment apprendre, aimer et vivre avec le diabete de type 1 depuis plus de 22 ans.

        Kerri est une pionnière dans la blogosphère du diabète. Lorsqu'elle a lancé 'Six Until Me' en mai 2005, il n'y avait que quelques bloggers dans le domaine du diabète. Ce nombre a vite augmenté car les personnes atteintes de diabète y ont trouvé un moyen de s'exprimer. Les frustrations de Kerri peuvent également expliquer cette augmentation: "J'en avais assez de faire des recherches sur internet sur le diabète et de ne recevoir qu'une liste de complications ou d'histoires terrifiantes. Où étaient toutes les personnes vivant avec le diabète?"

        Kerri, comme beaucoup d'autres, offre une voix puissante et très personnelle aux quelques 250 millions de personnes atteintes de diabète dans le monde. Vous pouvez visiter son site http://www.sixuntilme.com.

    La liste des amis de la Journée Mondiale du Diabète est reprise sur http://www.worlddiabetesday.org/friends?s=40fr.

        Les Amis de la Journée Mondiale du Diabète sont reconnus pour leur soutien à la campagne. Ils travaillent avec l'équipe de la Journée Mondiale afin d'uniformiser leurs messages et leurs activités. Vous connaissez quelqu'un qui pourrait devenir un Ami de la campagne 2008? Envoyez-nous vos recommendations à wdd@idf.org.


      4. Plein feu sur les Associations: Diabete Italia, Italie
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      L'équipe de la Journée Mondiale du Diabète a récemment rencontré Sofia Guidetti, Press Officer pour Diabete Italia, un réseau qui rassemble les associations et sociétés italiennes actives dans le domaine du diabète. Sofia nous a parlé des activités planifiées pour la Journée Mondiale en Italie. Vu l'ampleur de leurs projets, il ne nous est pas possible de tout reprendre dans ce bulletin.

      Diabete Italia travaille en collaboration avec les Chemins de Fer italiens (Ferrovia dello Stato) afin de distribuer des informations sur la ligne à grande vitesse reliant Milan à Naples ainsi que dans les salles des pas perdus des principales gares. Parmi les activités, il y aura également des émissions de radio avec des célébrités locales. Diabete Italia travaille également avec ANAS, la société responsable du réseau routier en Italie, pour que leurs employés puissent offrir un euro de leur salaire pour soutenir le diabète -  la société s'engageant à offrir à son tour la même somme d'argent. Diabète Italia s'associe également avec des fédérations sportives, comme les fédérations de volleyball, de canoeing et de rugby afin d'organiser diverses activités, d'afficher le logo de la Journée Mondiale du Diabète dans les stades nationaux, récolter des objets à vendre aux enchères et organiser des dépistages.

      Une nouvelle de dernière minute : les tenants du titre du championnat italien de football, l'Inter de Milan, inviteront des enfants à monter sur le terrain afin de former le cercle du diabète durant 2 matchs consécutifs avant et après la Journée Mondiale du Diabète.

      Leurs initiatives autour de la Journée Mondiale sont vraiment à couper le souffle et constituent une véritable source d'inspiration pour nous tous.

      Bien à vous

      Phil Riley au nom de l'équipe de la Journée Mondiale du Diabète.

      Vous faites partie des quelques 10.000 personnes qui lisent ce bulletin d'information. N'hésitez pas à l'envoyer à toute personne qui pourrait profiter de son contenu et demandez-leur de s'inscrire pour recevoir le prochain, qui sera envoyé le 15 octobre.

    http://www.worlddiabetesday.org/activities/wdd-monument-challenge-2008
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  • La privation de sommeil et ses conséquences métaboliques

    La disponibilité 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 qui caractérise les sociétés occidentales, où les contraintes professionnelles et les pressions sociales prolongent les périodes d’éveil, n’est pas sans conséquences sur la qualité de notre sommeil ni, et selon certains études, sur notre risque d’obésité et de diabète.

    À quoi sert le sommeil?

    Le sommeil est essentiel à la vie et joue un rôle dans de nombreuses fonctions physiologiques et psychologiques comme la réparation tissulaire, la croissance, la consolidation de la mémoire et l’apprentissage. Même si les besoins en sommeil diffèrent d’un adulte à l’autre, les experts pensent que la privation régulière de sommeil (moins de 7 heures par nuit) peut au fil du temps avoir des conséquences néfastes sur le cerveau et l’organisme.

    Sommeil et métabolisme

    L’examen de la relation entre le sommeil et le métabolisme ne permet pas toujours de déterminer si des circonstances métaboliques particulières favorisent le sommeil ou si la qualité et la durée du sommeil agissent sur le métabolisme. Par exemple, les personnes physiquement actives et celles dont la glande thyroïde est hyperactive dorment plus longtemps d’un sommeil profond, dans les deux cas, leur métabolisme est accéleré. En revanche, les personnes dont la glande thyroïde est hypoactive et dont le métabolisme est par conséquent plus lent, dorment moins longtemps d’un sommeil profond.

    Inversement, la privation de sommeil déstabilise l’activité métabolique. Elle augmente par exemple les taux de cortisol (hormone qui intervient dans la réponse au stress) dans le sang, affecte la réponse immunitaire, diminue l’aptitude de l’organisme à métaboliser le glucose et se répercute négativement sur la régulation de l’appétit. Des changements comparables sont observés chez les personnes dont les habitudes de sommeil sont perturbées, comme, entre autres, chez les jeunes enfants ou en cas de maladie. Les fonctions normales de l’organisme sont donc perturbées par le manque de sommeil, entraînant un certain nombre de conséquences métaboliques.

    Le manque de sommeil est-il néfaste pour la santé?

    Des études de laboratoire et épidémiologiques donnent à penser que la privation de sommeil peut jouer un rôle dans l’augmentation de la prévalence du diabète et de l’obésité. La relation entre la privation de sommeil, la prise de poids et le risque de diabète peut faire intervenir des altérations dans le métabolisme du glucose, une augmentation de la faim et une diminution de la dépense énergétique.

    Sommeil et métabolisme du glucose

    L’écourtement des périodes de sommeil est associé à une diminution de la tolérance au glucose et à une augmentation des concentrations de cortisol sanguin. La tolérance au glucose est le terme utilisé pour décrire la manière dont l’organisme régule la disponibilité du glucose sanguin dans les tissus et dans le cerveau. Si les taux circulants de glucose et d’insuline sont élevés à l’état de jeûne, cela signifie que l’organisme ne métabolise pas adéquatement le glucose. Un certain nombre de données ont montré qu’une mauvaise tolérance au glucose augmente le risque de diabète de type 2. Des recherches ont par ailleurs démontré que la privation de sommeil à long terme (< 6,5 heures par nuit) peut provoquer une chute de 40 % de la tolérance au glucose.

    Augmentation de l’appétit

    Des études menées auprès de larges échantillons de population ont souligné l’existence d’une relation directe entre un temps de sommeil habituel réduit et l’augmentation de l’indice de masse corporelle (IMC). Selon les recherches, la réduction de la durée du sommeil perturbe les hormones qui régulent l’appétit, en abaissant le taux de leptine (hormone qui réduit l’appétit) et en augmentant le taux de ghréline (hormone qui stimule l’appétit). Ces effets ont été observés lorsque la durée du sommeil est inférieure à 8 heures.1,3 Cela donne à penser que la privation de sommeil constitue un facteur de risque d’obésité. Une étude contrôlée menée auprès de sujets de sexe masculin en bonne santé a révélé que la réduction du temps de sommeil à quatre heures provoque une augmentation de la faim avec une appétence marquée pour une nourriture riche en calories et en hydrates de carbone (aliments sucrés, aliments salés et riches en féculents). On a également observé une augmentation de la sensation de faim.2
    La réduction de la durée du sommeil augmente par ailleurs le temps disponible pour manger et pour boire. Un certain nombre de recherches montrent qu’il s’agit là d’un facteur qui contribue aux aspects obésogènes (qui favorisent l’obésité) de la réduction du temps de sommeil.

    Diminution de la dépense énergétique

    Les personnes privées de sommeil sont moins susceptibles d’être physiquement actives, ce qui se traduit par une moins grande dépense énergétique.
    Considérées dans leur ensemble, l’augmentation de la faim et de l’appétence et la diminution de l’activité soulignent le rôle du sommeil dans la régulation du poids.

    Troubles du sommeil et obésité – un cercle vicieux

    L’apnée du sommeil touche environ 24 % des hommes et 9 % des femmes. Ce trouble se caractérise par l’arrêt de la respiration plusieurs fois par nuit, ce qui a pour effet de perturber le sommeil et de causer une fatigue diurne. Il existe une relation très étroite entre ce trouble et l’obésité. Des études ont montré que les personnes qui souffrent d’apnée du sommeil ont un sommeil anormal susceptible d’exacerber les perturbations métaboliques associées à la privation de sommeil, comme – entre autres – l’augmentation de la faim. L’apnée du sommeil causée par l’obésité peut à son tour influencer l’appétit et la dépense énergétique et promouvoir l’obésité. De plus amples recherches s’imposent pour bien comprendre ces relations.

    Conclusion

    Le manque de sommeil de qualité semble avoir un impact sur les moteurs physiologiques de l’équilibre énergétique, à savoir l’appétit, la faim et la dépense énergétique. La privation de sommeil a aussi des effets nocifs sur l’aptitude du corps à métaboliser le glucose et peut augmenter le risque de diabète de type 2. Cependant, nous ne savons pas encore comment la modification des habitudes de sommeil pourrait être mise au service de la création d’un environnement propice à la régulation du poids et à la réduction du risque de maladies liées au surpoids ou à l’obésité.

    Références

    1. Knutson K.L. et al. (2007). The metabolic consequences of sleep deprivation. Sleep Medicine Reviews 11(3):159-62
    2. Spiegel K. et al. (2005). Sleep loss: a novel risk factor for insulin resistance and Type 2 diabetes. Journal of Applied Physiology 99:2008-19
    3. Van Cauter E. et al. (2007). Impact of sleep and sleep loss on neuroendocrine and metabolic function. Hormone Research 67:2-9

    FOOD TODAY 05/2008

    http://www.eufic.org/article/fr/Maladiesregime-alimentaire/obesite/artid/privation-sommeil-consequences-metaboliques/

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  • ACESULFAME-K (E950)

    Descriptif

    DESCRIPTION

    Edulcorant non calorique découvert en 1967.

    POUVOIR EDULCORANT

    130 à 200 fois supérieur à celui du sucre.

    METABOLISME

    Il n'est pas métabolisé par l'organisme et est excrété tel quel par les reins.

    AVANTAGES  

    L'acésulfame-K permet de réduire la teneur calorique des denrées alimentaires et des boissons dans lesquelles il est utilisé en remplacement du sucre.  

    Perception rapide du goût sucré.  

    Bonne durée de conservation. Très bonne stabilité en cas de préparation d'aliments domestiques ou industriels. Bonne résistance à la chaleur; convient donc à la cuisson.  

    N'a pas d'action néfaste sur les dents. 

    Convient aux personnes ayant le diabète.  

    A une action synergique en combinaison avec d'autres édulcorants à basses calories (le résultat a un pouvoir édulcorant supérieur à la somme des pouvoirs édulcorants individuels).  

    Relève et renforce certaines saveurs.

    RESTRICTIONS

    A un taux de concentration élevé qui dépasse le niveau d'utilisation normale, l'acésulfame-K peut laisser un léger arrière-goût.

    APPLICATIONS

    Il peut être utilisé dans tous les domaines se prêtant actuellement à l'addition d'édulcorants, tels que:  

    limonades  

    jus  

    nectars de fruits

    concentrés déshydratés de boissons  

    édulcorants de table  

    boissons non-alcoolisées  

    produits laitiers 

    crème glacée  

    desserts et gélatines

    ACESULFAME-K (E950)   Descriptif  

    marmelades et confitures  

    pâtisseries  

    bonbons et confiseries  

    gomme à mâcher  

    conserves de fruits et de légumes  

    conserves de poissons  

    produits d'hygiène buccale  

    produits pharmaceutiques

    INNOCUITE

    Les nombreuses études d'innocuité effectuées n'ont révélé aucun effet négatif.

    STATUT

    L' acésulfame-K est autorisé par la Directive 94/35/CE du Parlement Européen et du Conseil concernant les édulcorants destinés à être employés dans les denrées alimentaires, qui fut adoptée le 30 juin 1994.

    Au total, l'acésulfame-K est approuvé dans plus de 90 pays comprenant les Etats Unis, la Norvège, le Canada et l'Australie.

    La sécurité de l'acésulfame-K fut confirmée par le Comité Mixte FAO/OMS d'Experts des Additifs Alimentaires (JECFA) ainsi que par le Comité Scientifique pour l'Alimentation Humaine de la Commission Européenne (actuellement– l’Agence de Européenne de Sécurité des Aliments - EFSA).

    En 2003, la Food and Drug Administration (FDA) des Etats Unis a modifié sa réglementation sur les additifs alimentaires, permettant l'utilisation générale de l'acésulfame-K en tant qu'édulcorant et exhausteur de goût dans toutes les denrées alimentaires, exceptés les viandes et volailles.

    DJA

    Au niveau international, la Dose Journalière Acceptable (DJA) est de 15 mg par kilogramme de poids corporel (JECFA). Au niveau Européen, le Comité Scientifique pour l'Alimentation Humaine a confirmé, au mois de mars 2000, la DJA de 9 mg/kg de poids corporel.

    http://www.isabru.org/pdf/Acesulfame_K_FR.pdf

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  • http://www.diabete-abd.be/lecture%20etiquette.htm

     

    Le Conseil diététique vous informe

     

     

    QUE  PEUT - ON DÉCOUVRIR À LA LECTURE DE L' ÉTIQUETTE

    D' UNE DENRÉE ALIMENTAIRE  PRÉEMBALLEE ?

     

    Quand vous achetez un produit manufacturé emballé, vous avez une étiquette où vous pouvez trouver beaucoup d'informations. Elles sont obligatoirement écrites dans les langues nationales.

     

    II faut savoir qu'il existe 2 grands types d'étiquetage:

    1- l'étiquetage informatif "obligatoire" qui reprend diverses informations bien utiles dont certaines sont précieuses pour mieux connaître le produit et donc pour mieux choisir: la liste des ingrédients toujours écrite par ordre décroissant de quantités présentes dans le produit, c'est-à-dire que l'ingrédient qui se trouve en tête de liste est présent dans l'aliment en plus grande quantité que les autres ingrédients. De plus la quantité de certains ingrédients peut être exprimée en pourcentage c'est ainsi qu'on peut lire: sucre ajouté 10 % ou bien farine 50% etc...

     

    2- l'étiquetage nutritionnel, qui est un "choix volontaire" que fait le fabricant et qui est donc facultatif. C'est une initiative à soutenir et, d'ailleurs de plus en plus de produits sont étiquetés de cette façon.

    L'étiquetage nutritionnel donne la valeur en nutriments comme les protéines ou les lipides ou les minéraux etc ... du produit conditionné.

    L'étiquette des produits manufacturés emballés peut encore interpeller tout un chacun quant à la présence ou non de sucre, quant à l'usage des édulcorants.

     

    Que peut-on apprendre comme information complémentaire ?

     

    1- une denrée alimentaire peut être moins riche en calories:

    Sur des bases officielles, une denrée peut être à valeur énergétique réduite ou tout simplement moins riche en calories c'est à dire que le produit contient au moins 30% en moins de calories que le produit de référence. Cela est le résultat de la réduction des graisses, des sucres ou des deux du produit. On lit sur l'étiquette par exemple 33%

    moins gras ou bien autre exemple 60% de calories en moins.

    Certaines étiquettes ajoutent pour les produits réduits en calories le terme anglais "light".

    Récemment une firme de chips lance une gamme "lites" qui phonétiquement correspond à light.

    A titre d'exemple une confiture light ou allégée apportera maximum 180kcal pour 100g au lieu de 260kcal (c-à-d. 30% en moins)

     

    2- un aliment est sans sucre ajouté ou sugar free

     

    C'est à dire qu'on le fabrique sans ajouter de sucre ( saccharose) ou de sirops de glucose ou de fructose ou de miel. A titre d'exemple c'est le cas des jus de fruits "pur jus" ( qui contient rappelons le +/10g de sucres présents dans les fruits par 100ml)

    3- un aliment est édulcoré

     

    C'est à dire que le sucre (saccharose) qu'on aurait pu y ajouter est remplacé en tout ou en partie par un édulcorant acalorique et/ou un polyol.

     

    On trouve:

    - des denrées alimentaires contenant un ou des édulcorants; l'étiquette mentionne "avec édulcorant(s)" et leur dénomination.

     

    Exemples:

     

    Coca light:

    boisson rafraîchissante aux extraits végétaux avec édulcorants: aspartame et acésulfame-K

     

    glace Ijsboerke ICY vanille ,0% de sucre: lait, polydextrose (3), huiles végétales, gélifiants, édulcorant: aspartame

     

    chocolat sans sucre adouci au maltitol: maltitol, lait entier, beurre de cacao, masse de cacao

    Freshup, tablettes eucalyptus: édulcorants: sorbitol, xylitol, aspartame , acésulfame K.

    - des denrées alimentaires contenant à la fois du ou des sucres et un ou des édulcorants autorisés; l'étiquette mentionne "avec sucre(s) et édulcorants(s)"

     

    Exemples:

    Vitalinéa cerises ou fraises : fromage blanc maigre + fructose 2.2% fructo-oligosaccharides (1)

     

    , inuline (2), édulcorants: aspartame , acésulfame K.

    Tilight: carré de sucre contenant 1.4g de sucre plus 0.011g d'aspartame plus 0.003g d'acésulfame K

    Culinaire Canderel: 82% de sucre, maltodextrine (4) plus aspartame plus acésulfame K

    Actimel 0%: lait écrémé plus inuline (2), dextrose, pectine, ferments, aspartame, acésulfame K.

    Yakult light: eau, lait écrémé, sirop de glucose, édulcorants: sirop de maltitol, aspartame, dextrine (4), arômes, acidifiant, ferments

     

    Quels sont les produits qui peuvent remplacer le sucre ?

    Il y a 12 produits autorisés pour remplacer le sucre. Il y a 6 édulcorants acaloriques ou intenses et 6 polyols ou édulcorants massiques ou en poudre.

    Les substituts du sucre peuvent être libellés en clair sur l'étiquette ou bien être précisés par un code ou bien les deux expressions sont mentionnées en même temps.

    - les édulcorants intenses ou acaloriques sont:

    acésulfame K

    E 950

    aspartame

       E 951

    acide cyclamique ou cyclamates

    E 952

    saccharine et ses sels: saccharinates

    E 952

    thaumatine

    E 957

    néohespéridine DC

    E 959

     

    Quand le fabriquant utilise l'aspartame il doit toujours indiquer "contient une source de phénylalanine"

     

    Les édulcorants intenses n'apportent virtuellement aucune calorie et ils n'ont pas d'effet sur la glycémie.

     

    - les édulcorants massiques ou polyols sont:

                    sorbitol E420i

                    sirop de sorbitol E 420ii

                    mannitol E421

                    isomalt E 953

                    maltitol E 965i

                    sirop de maltitoi E 965ii

                    lactitol E 966

                    xylitol E 967

    Quant le fabriquant ajoute plus de 10% de polyols dans une denrée, il doit mentionner sur l'étiquette "une consommation excessive peut avoir des effets laxatifs".

    Les polyols ont une valeur énergétique moyenne de 2.4 kcal/g.

    Ils influencent peu la glycémie.

    Pour bien comprendre les termes qui vous sont moins familiers. voici quelques définitions:

    (1) les oligo-fructoses ou fructosucres ou fructooligosaccharides sont des ingrédients issus des racines de chicorée. Ils sont composés de molécules de fructose, possèdent un faible pouvoir sucrant. Ils sont peu assimilés et apportent 1.5 à 2 kcal/gramme. Ils ont peu d'effet sur la glycémie. Ils fermentent dans le colon et ont un effet favorable sur la flore colique.

     

    (2) l'inuline est un ingrédient extrait industriellement de la racine de chicorée se présentant sous la forme d'une poudre blanche. L'inuline n'a pas le goût sucré, elle est très peu assimilée et n'a donc qu'une valeur énergétique faible:l kcal/gramme. Elle n'influence pas la glycémie.

    Elle est considérée comme une fibre à part entière, elle fermente dans le colon et est favorable à une bonne flore colique.

    On en trouve naturellement dans les oignons, salsifis, ail, poireaux, asperges, artichauts, topinambours.

     

    (3) polydextrose ou E 1200 , c'est un produit utilisé comme agent de masse qui est un polymère de glucose plus de l'acide citrique, plus du sorbitol.

    Cet additif n'est quasiment pas assimilé, à une valeur énergétique faible 1 kcal/gramme, n'a pas de goût sucré et n'influence pas la glycémie.

     

    (4) maltodextrines ou dextrines maltose:ce sont des produits résultant de l'hydrolyse de l'amidon de faible pouvoir sucrant, d'une valeur énergétique de 4kcal/g. Dans le cas des édulcorants intenses en poudre ou en granulés, les mélanges sont lyophilisés et ont un poids extrêmement faible pour un gros volume et, de ce fait, ont donc peu d'effet sur la glycémie.

     

    polymère: grosse molécule formée de plusieurs petites

    hydrolyse: transformation d'une grosse molécule en unités plus petites

    Collaboration des diététiciennes de l'Institut Paul Lambin, Haute Ecole Léonard de Vinci avec le Conseil Diététique de l'ABD

     

    Le Conseil Diététique remercie Guy Roland pour son courrier faisant passer son expérience à propos de la conservation des confitures moins sucrées ou édulcorées. Pour lui la conservation peut se faire à t° ambiante et non au frigo, pendant une période prolongée. Sa précaution est de plonger les verres et couvercles dans l'eau bouillante avant de les remplir. Nous manquons d'expérience et vous qu'en pensez-vous? Envoyez un mot ou un e-mail. Merci de nous lire.

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  • Grippe saisonnière

     

     


    Qu'est-ce que la grippe classique ou grippe saisonnière ?

    La grippe classique ou hivernale est une infection respiratoire aiguë provoquée par différents virus grippaux. Les symptômes les plus courants d'une grippe sans complications sont : déclenchement soudain avec de la fièvre, des frissons, des maux de tête, des douleurs musculaires et une toux sèche. La toux peut durer assez longtemps, les autres symptômes disparaissent généralement après 2 à 7 jours.


    Comment puis-je me protéger contre la grippe classique ?

    La grippe est une maladie qui sévit chaque année dans notre pays. Il existe un vaccin contre la grippe, cependant nous conseillons que seules les personnes à risque se fassent vacciner à titre préventif.

    Les groupes à risque sont les suivants :

    groupe 1:
    • toute personne au-delà de 65 ans
    • les personnes institutionnalisées
    • tout patient à partir de l’âge de 6 mois avec une affection chronique sous-jacente, même stabilisée, d’origine pulmonaire, cardiaque, hépatique, rénale, métabolique ou des troubles immunitaires (naturels ou induits)
    • les enfants de 6 mois à 18 ans sous thérapie à l’aspirine au long cours
    groupe 2:
    • le personnel du secteur de la santé en contact direct avec les personnes du groupe 1
    groupe 3:
    • les femmes enceintes qui seront au deuxième ou troisième trimestre de grossesse au moment de la vaccination
    groupe 4:
    • les personnes de 50 à 64 ans, même si elles ne sont pas identifiées comme à risque car il y a une chance sur trois qu’elles présentent au moins un facteur de complications : tout particulièrement les fumeurs, les buveurs excessifs et les obèses
    groupe 5:
    • les éleveurs professionnels de volailles et de porcs ainsi que les membres de leurs familles vivant sous le même toit et les personnes qui, du fait de leur profession, sont au contact de volailles ou de porcs vivants.
    Afin de mieux atteindre ces groupes, et donc d'améliorer le taux de couverture vaccinale, les autorités ont décidé le remboursement partiel du vaccin (40 %) pour les groupes à risque. Cela signifie que pour un vaccin qui coûte, selon les produits, entre 10,38 et 10,84 euros, le ticket-modérateur payé par le patient sera compris entre 6,23 et 6,50 euros.

     Chacun d'entre-nous a déjà eu une fois ou l'autre une petite grippe. La meilleure chose à faire dans ce cas, est de contacter votre médecin traitant. Il vous prescrira probablement quelques jours de repos et, s'il le juge nécessaire, des médicaments antiviraux.

    Ces médicaments antiviraux raccourciront la durée de la maladie, atténueront les symptômes et diminueront les complications et la gravité de la maladie. Ils peuvent aussi, dans certains cas précis, prévenir la grippe.
    Pourtant, votre médecin ne prescrira pas d'emblée ces produits, parce qu'un adulte en bonne santé peut surmonter la grippe sans médication.

    Dans tous les cas, il est inutile et contre-productif de constituer un stock privé d'antiviraux. Seul un médecin peut décider de l'administrer à un patient. Ces produits ne sont actifs que sur la bonne personne, avec un usage adéquat et au bon moment

    Où puis-je trouver plus d'informations à propos des campagnes de grippe saisonnière en Belgique?

    Chaque année, le gouvernement de la communauté française organise des campagnes sur la grippe saisonnière et sur la vaccination de la grippe saisonnière. Vous trouverez plus d'informations à propos de ces campagnes sur le site www.sante.cfwb.be (rubrique "actualités")


    http://www.influenza.be/fr/griep_faq_fr.asp
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  • Juin 2008

    Nº736

     
    À la Une < Sciences et Avenir < «L'aubergine contre diabète et hypertension»
           

    Interview Kalidas Shetty

    «L'aubergine contre diabète et hypertension»

     


    Qu'est-ce qui vous a mis sur la piste de recherches sur l'aubergine ?
    L'aubergine est considérée comme un aliment santé : FAmerican Diabètes Association (ADA) la conseille aux diabétiques en raison de sa faible densité calorique et de sa teneur élevée en fibres. D'autres en font un aliment phare contre les maladies cardio-vasculaires. Mais ces recommandations ne reposaient sur aucune étude. Nous avons donc voulu mieux connaître ses effets physiologiques. Nous avons réalisé des extraits de plusieurs variétés d'aubergines riches en composés phénoliques, puis, in vitro, nous les avons mis au contact de différentes enzymes impliquées dans le métabolisme des glucides et dans la régulation de la pression artérielle.

    Qu'avez-vous découvert ?

    Que certains composés extraits des aubergines inhibent l'alpha-amylase pancréatique et l'alphaglucosidase, deux enzymes digestives qui dégradent l'amidon et le transforment en glucose. Elles ont donc un intérêt potentiel contre le diabète. L'inhibition de ces deux enzymes pourrait ralentir la digestion des glucides, diminuer leur absorption et limiter ainsi l'élévation du sucre sanguin après le repas.

    L'ADA avait donc raison de recommander l'aubergine aux diabétiques ?

    Oui. Précisons que les effets que nous avons mis en évidence se surajouteraient à ceux des fibres et à la faible teneur en calories. nous avons aussi découvert que les extraits a auDergine inhibent l'enzyme de conversion de l'angiotensine I (ECA) en angiotensine II, un puissant vasoconstricteur (lire Lexique). L'aubergine pourrait ainsi contribuer à diminuer l'hypertension artérielle.



    Ces recommandations sont-elles faites hors des Etats-Unis ?

    Elles le devraient, notamment en Inde, d'où je suis originaire, car ce pays connaît une «épidémie» de diabète. Les Indiens mangent de moins en moins de fruits et légumes et de plus en plus de produits raffinés. Or l'aubergine est un légume bon marché en Inde.

    Il faut préférer les aubergines à peau foncée
    VRAI L'aubergine a une peau riche en pigments appelés anthocyanes, surtout lorsqu'elle est foncée. L'un de ses composés, la namusine, protège in vitro contre le stress oxydant. Toujours in vitro, elle protégerait également l'organisme contre la prolifération anormale de vaisseaux sanguins impliquée dans le développement des tumeurs. Des chercheurs américains ont mis en évidence que les aubergines Black Magic possèdent trois fois plus d'anthocyanes que les autres variétés. L'aubergine est également riche en acides phénoliques, une autre classe d'antioxydants. Selon les résultats d'une autre étude, les teneurs en ces composés varieraient de 1 à 20 selon les variétés (1). Anthocyanes et acides phénoliques ont de multiples vertus antimicrobiennes, anticancéreuses et cardio-protectrices. Autant de bonnes raisons de consommer les aubergines avec leur peau.

    Dossier réalisé par Véronique Molénat


    (1) Whitaker BD, Stommel JR, «Distribution of hydroxycinnamic acid conjugates in fruit of commercial eggplant (Solarium melongena LJcultivars», JAgric FoodChem 2003 May 21;51(11) :3448-54.

    http://sciencesetavenirmensuel.nouvelobs.com/hebdo/parution/p736/articles/a375313-%C2%ABlaubergine_contre_diab%C3%A8te_et_hypertension%C2%BB.html
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  • FRUCTOSAMINE
    Intérêt du dosage dans le suivi d'un diabète

    Dans le suivi du diabète l'HbA1C reste la référence qui renseigne sur l'équilibre moyen des 4 à 6 semaines précédant le dosage.

    La fructosamine désigne l'ensemble des protéines glyquées présentes dans le sérum mais l'albumine glyquée représente 80 % de la fructosamine. mais le renouvellement des ces protéines est beaucoup plus rapide que le renouvellement de l'HbA1C.

    La fructosamine est un témoin du niveau moyen du glucose dans le sang au cours des deux-trois dernières semaines.

    Sa valeur normale est habituellement comprise entre 200 à 290 micromoles/l (ce n'est pas un pourcentage comme pour l'HbA1c).

    Comme la période sur laquelle elle donne des informations est beaucoup plus courte que celle de l'HbA1c, son utilisation est moins fréquente, sauf si justement on souhaite savoir rapidement dans quelle mesure un changement de traitement apporte une amélioration du contrôle glycémique.

    Elle peut aussi être intéressante chez les personnes ayant une anomalie de l'hémoglobine venant fausser le dosage de l'HbA1c.
    b Par contre, certaines maladies concernant les protéines du sang, ainsi que les hyper et hypothyroïdies non traitées, influencent le dosage indépendamment du diabète.

    EN PRATIQUE

    Le dosage de la fructosamine permet de juger l'équilibre glycémique passé à court terme (2 semaines) :

    Cette donnée a un intérêt certain dans 3 circonstances :
    • lorsque l'hémoglobine glycosylée est ininterprétable (anémie hémolytique, hémoglobinopathie) ;
    • lors de l'évaluation à court terme d'un changement thérapeutique.
    • au cours de la grossesse (?).
    http://www.esculape.com/biologie/fructosamine.html
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  •  
    Un diabétique sur la toit du monde

    Il s'agit du projet d'un sportif diabétique, qui s'est fixé comme objectif d'escalader un sommet de 8000 mètres en l'an 2004. Par amour pour la montagne, mais également pour se prouver à lui-même, ainsi qu'à tous les diabétiques, que la maladie n'est pas un obstacle infranchissable à la réalisation d'un rêve.
    La première étape - l'escalade du Mt McKinley (6193m) en Alaska - a été couronnée de succès au mois de mai de cette année.

    La première étape
    Le Mont McKinley et son ascension

    C'était le 09 mai de cette année, que je montais enfin à bord de l'avion à l'aéroport de Luxembourg, avion à destination d'Anchorage en Alaska en passant par Amsterdam et Minneapolis. Le voyage de 27 heures m'a semblé éternel. Pendant les vols, j'étais occupé à adapter ma glycémie par des injections répétées de faibles quantités d'insuline, afin de pouvoir compenser le décalage horaire de dix heures. En même temps, je pouvais constater que la tension et la nervosité interne des dernières semaines commençaient à diminuer.

    Après l'arrivée, je devais non seulement subir les effets du jetlag, mais j'avais également du mal à m'habituer au fait qu'à cette époque de l'année, en Alaska, il reste jour pendant la nuit.

    Pendant mon séjour de 2 jours à Anchorage, j'ai fait la connaissance des autres participants de l'expédition et de nos guides. Nous formions un groupe international avec un spectre d'âge assez large, allant de 25 à 69 ans ; faisaient partie de ce groupe, deux anglais, un australien, un espagnol vivant eu Venezuela, un américain, une femme médecin à Singapour et moi, le seul luxembourgeois.

    Nos guides étaient:
    Chris KERRICK, âgé de 32 ans de Tacoma-Washington ; ce chef d'expédition a vécu 4 succès d'escalade pour 6 essais sur le Mt. McKinley ou Denali.
    Ryan CAMPELL, également âgé de 32 ans, originaire de Juneau en Alaska, pour la troisième fois sur le Denali.
    Andy WISE, 27 ans, vivant à Conway-Washington, dont c'était la première expérience de guide sur le Denali.

    Lors de la première prise de contact, j'ai informé notre groupe sur mon diabète et spécialement sur les symptômes et le traitement à adopter en cas d'un malaise hypoglycémique de ma part.
    Suivait ensuite un contrôle rigoureux de notre matériel : il ne fallait rien laisser au hasard lors de l'ascension du Denali.

    Le lendemain, nous chargions la remorque d'un van gigantesque avec tout notre matériel: 5 tentes, dont une pour la cuisine, ravitaillement pour 26 jours, 10 paires de chaussures spéciales pour la neige, des cordes et le bagage personnel des dix participants de l'expédition. Nous quittions Anchorage, une parmi de nombreuses autres villes américaines, édifiée selon un plan rigoureux mais manquant totalement de charme, direction Talkeetna, porte donnant sur le parc national du Denali.

     

    Toute expédition doit obligatoirement être enregistrée officiellement auprès du "Parc Rangers Service", où nous étions également mis au courant des dispositions très strictes à respecter au niveau de l'environnement. Tous les déchets incombant pendant l'expédition doivent être ramenés et "exportés".
    Le camp de base et le camp 4 (Medical Camp) dispose de toilettes fixes, alors que pendant l'escalade proprement dite, nous devions emmener une toilette sous forme d'un saut, équipé d'une lunette et de sacs en plastique biodégradables. Il est autorisé de décharger ces sacs remplis dans des fontes des glaciers, marquées spécialement à cette fin.

    Il nous a fallu trois vols dans une machine à un moteur pour transporter notre groupe et tout son matériel au niveau du camp de base, situé au niveau du bras sud-est du glacier géant Kahiltna. Ce vol était à tel point fascinant, qu'il est difficile de trouver les mots appropriés pour le décrire.

    A un niveau de 2295m au-dessus du niveau de mer, nous avons dressé notre premier camp. Ce camp comprenait deux tentes pour trois personnes, deux tentes pour deux personnes, et une tente relativement confortable pour la cuisine ; cette dernière tente constituait le refuge pour se réchauffer lorsqu'on faisait la cuisine et était synonyme d'un excellent ravitaillement. Je partageais ma tente avec le médecin, Shani Tan.

    La stratégie de notre groupe, nommé "Mountain Trip 3 " était celui du "double carriage", ce qui signifie que nous déplacions notre camp en deux étapes. Le premier jour, nous transportions le ravitaillement et le matériel personnel, utilisé seulement ultérieurement, dans les sacs à dos ou, en début de l'expédition, par traîneaux jusqu'à un dépôt provisoire juste avant le prochain camp. Avant de redescendre, il fallait cacher tout le matériel sous la neige. Le deuxième jour, on démontait le reste du camp avant de le déménager. Cette stratégie a deux avantages : les charges à transporter sont moins lourdes (selon l'étape, de 25 à 35kg) et le fait de monter et de redescendre permet une adaptation progressive à la hauteur.

    La réalisation d'un bon équilibre glycémique ne s'avérait pas trop compliquée. Le soir, avant de me retirer dans mon sac de couchage, j'injectais mon insuline de base (NPH). Selon l'étape du jour suivant, j'injectais en principe la moitié ou un tiers de la dose utilisée dans des conditions normales. Pendant toute l'expédition, je n'ai utilisé qu'une seule fois de l'insuline à action rapide, à savoir pendant la descente.

    Le matin et le soir on avait droit à un repas chaud, alors que pendant les étapes je ne consommais presque que des glucides sous forme de sucreries (Bounty, Snickers, M&M's, Power-Gel, gommes, etc), ; à cause de l'effort physique journalier intense, je n'avais aucun problème d'utiliser complètement ces sucres rapides et ma glycémie, qui se situait en moyenne entre 80 et 120 mg/dl, n'est jamais montée au-dessus de 200 mg/dl.

    Jusqu'à l'arrivée au camp 4, le camp médical à 4320m d'altitude, nous avons respecté notre plan de temps. C'est ici, que j'ai rencontré Martine FARENZENA, l'alpiniste luxembourgeoise, qui a réussi à escalader le Mt McKinley, grâce à une performance remarquable, en seulement sept jours.

    C'est ici également, qu'ont commencé nos problèmes. Après avoir vaincu des passages difficiles comme, "Ski Hill", "Motocylce Hill" et "Windy Corner" sans problèmes, nous devions maintenant affronter la "Headwall" un mur en glace raide, équipé de points d'attache fixes.

    Au camp médical, on remarquait un changement de température. Jusqu'à présent, j'avais dû me protéger davantage contre le soleil intensif que contre le froid. Ma consommation journalière de liquides était de cinq à sept litres.

    Le matin, les températures se situaient aux alentours de -25°C, ce qui faisait que le rite matinal de quarante minutes, comprenant - s'habiller, faire les bagages, mettre l'équipement de sécurité, le harnais et les crampons - s'avérait être un exercice d'échauffement assez dur.

    Nous avons escaladé le "Headwall" une première fois, afin de créer un dépôt au niveau du "Washburn's Thomb" à 4990m. Lors de la descente, Shani a eu de sérieux problèmes, car elle avait peur de ce mur en glace très raide. Pendant la journée suivante, qui était en principe destinée au repos, un violent vent nous a surpris ; pendant sept heures, nous avons été occupé à réparer notre camp, sous un vent très fort et un froid glacial, afin d'éviter qu'il ne s'envole. En soirée, le vent s'est arrêté d'un instant à l'autre.

    Le mercredi 22 mai peut être considéré comme journée noire : on avait envisagé de gagner le camp à 5220m d'altitude, mais après avoir vaincu le fameux "Headwall", la tempête de vent a repris de plus belle, et continuer notre marche sur la crête exposée de la "West Buttress Route" aurait pu mettre notre vie en danger. Nos chefs d'expédition ont donc pris la décision de faire demi-tour.

    Lors de la descente, nous sommes retrouvés longtemps immobilisés dans les cordes fixes, étant donné qu'un des crampons de Shani a cassé. Ryan, qui était à la fin du groupe et, de ce fait, très exposé au vent, souffrait d'engelures au niveau des lèvres. Dans ces conditions, la descente devenait une torture, d'autant plus que le lacet de mon crampon s'était déchiré, de sorte que je devais également continuer avec un seul crampon.

    A l'arrivée au camp 4, nos anciennes places étaient occupées et nous avons été obligés de chercher et d'installer un nouvel emplacement. Ce travail nous ayant épuisé complètement, Chris prit la décision de nous accorder un jour de repos supplémentaire pour retrouver nos forces. En raison des ses engelures, Ryan était obligé d'abandonner et Shani avait pris la même décision lors de la descente du "Headwall" à cause de son crampon irréparable, ce qui n'était heureusement pas le cas pour le mien.

    2 jours d'après nous atteignions enfin le "High camp" à 5330m. L'ascension par "West Buttress Ridge" était techniquement très exigeante mais très spectaculaire. Sur un des côtés, on avait une vue presque infinie sur la steppe, alors que de l'autre côté on voyait le gigantesque glacier Kahiltna entre le mont Hunter et le mont Foraker. Etant bloqués par une équipe sud-coréenne lors de l'escalade dans les cordes fixes, nous étions les derniers à atteindre le camp en hauteur.
    A nouveau il n'y avait pas d'emplacement libre, ce qui signifiait bêcher la neige et scier des blocs de glace jusqu'à minuit, afin de construire un camp bien abrité. Le jour suivant était à nouveau un jour de repos.

    Le dimanche 26 mai, jour J, nous avons escaladé en deux groupes de quatre personnes, le "Denali Pass". Malgré un soleil brillant, un vent glacial nous faisait souffrir. Ramon Blanco, qui n'arrêtait pas de photographier, a dû payer par des engelures au niveau des mains, mais ce n'était pas la fin de l'histoire.

    A 16h15, nous arrivions au fameux "Football Field", et ce fut un choque pour moi. Sur des vues d'avion, on a en effet l'impression qu'il y a une montée continue depuis Football Field jusqu'au sommet, alors qu'en réalité, nous nous retrouvions à une hauteur de 5900m en face d'une crête de sommet raide de 300m de hauteur. Ma première réflexion fut: "Encore deux heures !". Mon moral était au plus bas et Dave Senior était à bout de ses forces. Il montrait les premiers symptômes de la maladie des hauteurs, était presque absent et ne se rendait même pas compte du fait que ses mains étaient gelées. Ses gourdes d'eau étaient également gelées, ce qui entraînait en plus une déshydratation. Le soleil était toujours présent, mais le vent était fatiguant. Vers 17h00 nous nous approchions de la crête, mais nous étions de plus en plus souvent obligés de faire de petites pauses.

    Mon corps ne voulait plus subir cet effort, mais j'avançais néanmoins, pas par pas. Après 75 minutes, nous avons atteint un petit plateau avant la crête du sommet, à 250m du sommet même. Cette crête constitue la partie la plus difficile de l'expédition. Quelques mètres en-dessous du sommet nous pouvions enfin déposer nos sacs à dos.

    Je pleurais avant même d'avoir atteint définitivement le sommet du Denali à 19h00. Je ne pouvais pas profiter tout de suite de cette vue formidable, car soudainement je me rendais compte que tous les espoirs, toute la pression accumulée en moi depuis longtemps, ne pesaient plus sur moi : j'avais enfin atteint mon but.

    C'est ensuite que j'ai pu admirer la vue fascinante sur l'Alasaka-Range et le glacier Kahiltna. Derrière le mont Frances se trouvait la piste d'atterrissage de l'avion, où notre expédition avait débuté 15 jours avant.

    Surpris au sommet, à une température de -35ºC, par un "White Out" (tempête de neige accompagnée de brume épaisse), la descente a pris un tournant dramatique. Au lieu du temps normal d'une heure et demie à deux heures pour rentrer au camp en hauteur, nous avons mis cinq heures à traverser ce blanc total.

    A 23h45, après presque quinze heures, j'atteignais enfin notre camp. Mon premier geste fut de faire un contrôle de ma glycémie : hypoglycémie avec une valeur de 30mg/dl !!

    Après avoir mangé une soupe aux nouilles, totalement épuisé, je gagnais mon sac à dos, sans avoir la force de réfléchir sur mon exploit réalisé.

    Au cours des deux jours suivants, nous sommes descendus avec tout notre matériel au camp de base, que nous avons quitté le 28 mai pour retrouver la civilisation.

    Je sais que j'étais au sommet du Denali, mais j'ai encore du mal à expliquer d'où j'ai pris la force mentale et physique pour y arriver.

    J'espère cependant avoir pu donner un bon exemple de quoi un diabétique peut être capable.

    Je veux profiter de l'occasion pour remercier tous ceux qui ont supporté et vont, j'espère, continuer à supporter le projet "Diabète 8000".

    Patrick Hoss

    Toutes les personnes intéressées peuvent continuer à soutenir le projet par leurs dons au CCP IBAN LU95 1111 0215 7238 0000 de l'ALD avec la mention "Diabète 8000"
     
    http://www.diabetes-sport.ch/Actuel/Alaska.php?MU=F@@1@@2
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  • Préparation de l'injection avec un stylo à insuline

    La préparation d'une injection avec un stylo à insuline dépend de chaque type de stylo, mais on peut donner des règles générales :

    • S'il s'agit d'insuline retard, retourner une dizaine de fois le stylo pour remettre en suspension le «produit retard». Ne pas agiter ni secouer brutalement le stylo. Ceci ne concerne pas la Lantus qui est un analogue lent dont l'effet retard n'est pas lié à la présence d'un «produit retard» en suspension dans le stylo.
    • Vissez une aiguille sur le stylo (il ne faut pas laisser une aiguille vissée sur le stylo depuis l'injection précédente).
    • Décapuchonnez l'aiguille et tournez le stylo pour placer l'aiguille vers le haut.
    • Purger le stylo en injectant quelques unités «dans le vide» de façon à faire sortir une éventuelle bulle d'air présente dans la cartouche. Recommencez la manoeuvre si une goutte d'insuline n'apparaît pas à l'extrémité de l'aiguille.

    Remarques :
    - Comme il n'y a pas d'air dans les cartouches pour stylos rechargeables, ni dans les stylos jetables, une petite bille de verre est ajoutée à l'insuline de façon à ce que son déplacement puisse remettre en suspension le «produit retard». Et pour que la bille se déplace, la meilleure solution est de saisir le stylo par une extrémité, puis de tourner alternativement et lentement une dizaine de fois le poignet (faire rouler le stylo entre les paumes des mains n'entraîne que des déplacements minimes de la bille, et ne remet donc pas bien en suspension le «produit retard»).
    - La purge du stylo doit être réalisée après la dizaine de retournements de stylo destinée à homogénéiser l'insuline retard.
    - Etant donné que pendant l'injection, le stylo est tenu de façon à ce que l'aiguille soit située plus bas que la cartouche d'insuline, on pourrait penser que la présence d'une bulle d'air dans la cartouche ne peut pas être gênante puisque la bulle ne risque pas d'être injectée sous la peau, car elle est située à l'opposé de l'aiguille et qu'il restera de l'insuline dans la cartouche après l'injection. En fait, la présence d'une bulle d'air conduit quand même à injecter une dose d'insuline plus faible que prévue, même si la bulle n'est pas injectée ! Ce phénomène est dû au fait que les gaz se laissent comprimer beaucoup plus facilement que les liquides : lorsque l'on appuie sur le piston, la bulle d'air, qui est comprimée, diminue transitoirement de taille, ce qui conduit à une dose d'insuline injectée plus faible que celle prévue. Bien entendu, après avoir appuyé sur le piston, la bulle d'air retrouve progressivement sa taille initiale, mais ce phénomène n'est pas rapide et conduit à ce que la totalité de la dose d'insuline n'est pas injectée si l'aiguille est retirée de la peau avant que la bulle d'air ait retrouvé son volume initial (par exemple, si la bulle mesure 200 microlitres et que l'injection est faite en 5 secondes, seulement 37 % de la dose d'insuline seront injectés, et il faut 15 secondes pour que 100 % de la dose soient injectés). Autrement dit, s'il y a une bulle d'air dans le stylo, la dose d'insuline injectée sera plus faible que pévue, et l'utilisation d'un stylo nécessite donc une purge systématique avant chaque injection.
    - Il est indispensable de ne pas laisser une aiguille vissée sur le stylo dans l'intervalle des injections :
    . D'une part, car cela favorise l'entrée de l'air dans le stylo. Un stylo, c'est fait pour être transporté avec soi, et cela soumet l'insuline à des variations de température : la chaleur existant dans une poche de veste ou de chemise dilate l'insuline, ce qui fait sortir un peu d'insuline, tandis que le refroissement (veste accrochée à un ceintre par exemple) provoque la rétraction de l'insuline, ce qui fait entrer de l'air dans le stylo. De plus, lorsqu'un stylo est porté pendant une journée, les mouvements et secousses auxquels il est soumis conduit à faire sortir un peu d'insuline, qui est remplacée par de l'air.
    . D'autre part, car l'insuline risque de cristalliser à l'intérieur de l'aiguille et boucher totalement ou partiellement l'aiguille. Si l'aiguille est complètement bouchée, il faudra de toute façon changer d'aiguille. Si l'aiguille n'est que partiellement bouchée, le flux d'insuline sera réduit lorsque l'on appuiera sur le piston, avec pour conséquence une dose d'insuline injectée moindre que prévue, si le temps pendant lequel l'aiguille est laissée sous la peau n'est pas allongé.

    Avec certains stylos il n'est pas possible de sélectionner un nombre d'unités supérieur à celui restant dans le stylo, et on est ainsi averti de la nécessité de devoir se piquer deux fois pour s'injecter la totalité de la dose, sauf si on change de cartouche avant de commencer l'injection. Avec d'autres stylos, cette information n'est pas fournie sauf si on prend soin de vérifier visuellement qu'il reste suffisamment d'insuline dans le stylo.

     

    Visser une aiguille avant chaque injection


    Purger avant chaque injection


    Retirer l'aiguille après chaque injection


    Injection de l'insuline

    • Passez un un coton imbibé d'alcool sur la zone où vous allez faire l'injection. Ceci peut se faire d'une seule main, sans lâcher la seringue ou le stylo.

    Remarques :
    - Il est illusoire de penser que l'alcool détruit rapidement les microbes présents sur la peau lorsqu'on y passe un coton imbibé d'alcool. Il faut au moins une quinzaine de secondes pour que les microbes les plus fragiles soient détruits, et davantage de temps pour les microbes plus résistants. Le passage d'un coton imbibé d'alcool permet de nettoyer la peau en enlevant la fine pellicule grasse qui la recouvre, ainsi que les microbes qui s'y trouvent, mais il ne s'agit pas d'une désinfection. Si la peau vient d'être nettoyée, après un bain ou une douche par exemple, il n'est même pas utile d'y passer un coton imbibé d'alcool avant de faire l'injection.
    - L'utilisation d'éther aboutirait au même «nettoyage» que l'utilisation pendant quelques secondes d'un coton imbibé d'alcool. Par contre, l'éther dessèche beaucoup la peau et dégage une odeur.

    • Enfoncez l'aiguille rapidement et en totalité, à 90° ou à 45°, et dans un pli de peau ou sans former un pli de peau, selon la technique d'injection que vous avez choisie.

    Remarques :
    - L'aiguille doit être enfoncée d'un geste vif, sans hésitation, jusqu'à la garde de l'aiguille.
    - Si toute l'aiguille n'est pas enfoncée sous la peau, l'insuline ne sera pas à une profondeur suffisante, ce qui entraînera une libération plus lente, partielle et variable de l'insuline, qui sera un facteur d'instabilité glycémique. D'autre part, une injection superficielle est plus douloureuse qu'une injection à profondeur normale.
    - Un truc pour vaincre l'appréhension des premières injections : Avant de faire l'injection, pincez la peau jusqu'à ressentir un début de douleur. Relâchez ensuite la peau, et attendez une ou deux secondes avant de reformer un pli et d'enfoncer l'aiguille. L'injection sera alors totalement indolore.

    • Après avoir poussé le piston de la seringue ou du stylo, il est important d'attendre au moins cinq secondes avant de retirer l'aiguille, afin que l'insuline placée sous la peau «trouve sa place» et ne ressorte pas en partie par le point d'injection lorsque vous aurez retiré l'aiguille.

    • Si vous avez formé un pli de peau avant d'enfoncer l'aiguille, ce pli doit être maintenu pendant l'injection, pendant l'attente nécessaire qui suit l'injection, et pendant le retrait de l'aiguille (le pli formé avant d'enfoncer l'aiguille ne doit être lâché qu'après avoir retiré l'aiguille de la peau).

    • La seringue doit être retirée d'un geste vif (un retrait lent favoriserait la sortie de l'insuline par le point d'injection).

    • L'endroit où a été injectée l'insuline ne doit pas présenter de bosselures, sinon c'est que l'injection a été trop superficielle.

    • Passez le coton imbibé d'alcool sur le point d'injection, mais ne massez pas la zone d'injection, sinon la libération de l'insuline serait plus rapide et variable selon les jours (il ne faut pas non plus masser la peau avant l'injection).

    • Si une certaine quantité d'insuline a été perdue au moment de l'injection (aiguille qui est sortie de la peau car l'injection a été faite en tirant sur le corps de la seringue plus qu'en appuyant sur le piston, ou désadaptation de l'aiguille d'une seringue dont l'aiguille n'est pas sertie) il ne faut pas refaire d'injection car on ne sait pas précisément quelle quantité d'insuline a été perdue. Il faut noter cet incident dans son carnet d'autocontrôle et adapter des doses d'insuline suivantes en conséquence.

    • Il reste ensuite à conditionner la seringue pour que l'aiguille ne risque pas de vous blesser, ou de blesser quelqu'un. Pour cela, on peut :
    - soit plier l'aiguille à sa base en prenant appui sur un plan dur, et si possible coiffer l'aiguille pliée avec le capuchon qui protégeait le piston de la seringue (si la seringue est vendue avec un capuchon au niveau de son piston),
    - soit sectionner l'aiguille à sa base avec un coupe-aiguille prévu pour cela, et récupérant les aiguilles dans un petit réceptacle (B-D Safe-Clip par exemple) ; il existe aussi de petits appareils alimentés par piles (Desintegrator Plus) destinés à faire fondre l'extrémité de l'aiguille pour la réduire à la taille d'une petite bille métallique mais le coût de ces appareils est prohibitif pour le service rendu.

    • Mais dans tous les cas, les seringues usagées, les aiguilles pour stylos, ainsi que les lancettes utilisées pour le prélèvement capillaire, ne doivent pas être simplement jetés dans votre poubelle. Vous devez les placer :
    - soit dans une bouteille vide, en matière plastique (de préférence à paroi épaisse, type Vichy ou Badoit, ou épaisse et opaque type Pepsi Light Twist) munie d'un bouchon à vis, qui est utilisée jusqu'à ce qu'elle soit remplie, puis que vous fermez avec son bouchon à vis,
    - soit dans un container prévu pour recueillir les déchets médicaux (containers fournis par certains laboratoires pharmaceutiques, par certaines sociétés qui traitent les ordures ménagères, par les déchetteries de certaines communes, ou par votre association de diabétiques).

    • La bouteille en matière plastique, ou le container, ne doivent en principe pas être placés dans votre poubelle, mais être amenés dans un lieu de traitement des déchets médicaux ou être remis à un service de collecte d'aiguilles. Malheureusement, ce que prévoit la loi ne peut que très rarement être appliqué faute de services communaux acceptant ce type de déchets.

    Une ou plusieurs erreurs de technique dans l'injection de l'insuline peuvent être à l'origine d'une instabilité glycémique

    Les flacons et stylos d'insuline retard doivent être retournés une dizaine de fois avant d'être
     utilisés

    Même heure => même
     zone
    Même zone => même
     technique
    Rotation dans une même
     zone

    Il faut avoir chaque fois une technique impeccable si on veut contrôler au mieux son
     diabète


    http://www.diabsurf.com/diabete/FIntro.php
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  • Le Groupe des Personnes Diabétiques de Bruxelles
    vous informe que
    le jeudi 2 octobtre 2008 à 14h30
    aura lieu une conférence sur les édulcolorants
    animée par Absolonne Jacqueline  diététicienne

    à
    l'Association Belge du Diabète 

    Pl. Homère Goossens 1 – 1180 Bruxelles

    Tél. 02/374 31 95 – Fax : 02/374 81 74

    e-mail : abd.diabete@skynet.be

    site :

    www.diabete-abd.be 
     www.conseildespatients-abd.org/

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