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    ATELIERS DE DIÉTÉTIQUE : PROBLÉMES CONCRETS RENCONTRÉS

    PAR LE DIABÉTIQUE

    Ce vendredi 12 octobre, il y avait une quarantaine de personnes rassemblées pour cette conférenceatelier

    de diététique : deux thèmes avaient été choisis à savoir comment lire une étiquette et comment

    agir au restaurant.

    QUE CHOISIR AU RESTAURANT

    Quand une personne diabétique est conduite à fréquenter régulièrement ou irrégulièrement,

    professionnellement ou par plaisir, les restaurants, autant acquérir quelques bons réflexes simples.

    D’une façon générale, éviter la formule « MENU », trop copieuse, et choisir à la carte : un hors d’oeuvre

    et un plat, ou un plat et un dessert, tout en sachant que l’équilibre alimentaire de la journée pourra être

    rétabli au repas suivant pris à la maison, mais que l’apport en glucides doit tout de même être le même.

    D’où l’intérêt de bien connaître les équivalences.

    Tous les restos sont fréquentables, français ou étrangers, mais mieux vaut savoir ce qu’il faut préférer

    ou éviter dans chaque cuisine.


    Conseils
     : si vous mangez plus tard, pensez à prendre une collation afin de ne pas être « affamé » (laitage,

    fruit, petit morceau de pain = jambon ou fromage,…) et buvez un thé, un café, un bouillon ou un potage.

    Vous serez ainsi plus détendu lors de l’apéritif.

    Evitez de prendre systématiquement un apéritif alcoolisé. Optez pour un jus de tomate, un Perrier, un jus

    de fruits frais, un citron pressé, une coupe de champagne.

    Evitez les amuse-gueules tels que les cacahuètes, chips, olives… Demandez si possible des radis, des

    tomates cerise, des pickles,…

    Si l’attente est longue entre les plats, ne prenez pas de pain ni de beurre.

    Dégustez lentement votre verre de vin et buvez, en alternance, l’eau et le vin.

    Mangez lentement, discutez, attendez avant d’entamer le vin.

    Rien ne vous oblige à finir une portion trop copieuse, ni à manger toute la sauce, ni à vous resservir.

    Si les assiettes sont servies garnies, rappelez-vous qu’on ne fait pas partie d’un
    « CLUB DES ASSIETTES NETTOYEES » et soyez attentif à votre sensation de satiété.


    Votre choix
     : l’objectif est de limiter l’apport calorique du repas tout en vous faisant plaisir. Craquez pour

    le foie gras mais renoncez au confit !

    Le principal est de limiter les graisses, même si cela est difficile.


    En entrée
     : privilégiez les entrées à base de crudités, les salades composées en demandant toujours la

    sauce à part.

    Choisissez les entrées à base de coquillages, crustacés, poissons, mais préférez le citron à la sauce

    mayonnaise et limitez les toasts beurrés.


    Suggestions
     : bouillon, consommé, potage écrémé ; caviar ; huîtres ; crevettes ; langoustines ; salade de

    crabe nature ; homard grillé avec un peu de sauce ; plateau de fruits de mer ; saumon belle-vue ; poisson

    fumé (sans les toasts) ; asperges ; jambon de parme et melon ; ris de veau ; crudités nature et jus de

    citron.

     

    Evitez les pâtes feuilletées, les fritures (beignets de scampi, croquettes, fondus) et les pâtés (viandes,

    poissons).


    Le plat principal
     : prenez du poisson (sauf friture) en priorité. Les viandes doivent être sélectionnées en

    fonction de leur teneur en graisses, puis en fonction de leur préparation. Par exemple un lapereau au vin

    blanc peut être moins gras qu’une entrecôte maître d’hôtel.


    Suggestions
     : darne de saumon ou autre poisson avec un peu de sauce ; truite en gelée ; poisson grillé en

    papillote ; hure de poissons ; cassolette de moules ; médaillon de jambon ; viandes grillées ou rôties avec

    un peu de sauce ; grillades au barbecue (évitez saucisse et viande grasse) ; brochettes grillées avec un

    peu de sauce et autres viandes grillées ; toutes les volailles avec un peu de sauce ; toutes les crudités

    « nature » et du jus de citron (attention à la vinaigrette) ; tous les légumes verts nature ou avec une

    noisette de beurre.

    Evitez les préparations déjà saucées, demandez la sauce « à part » et servez-vous avec modération.


    La garniture :
     pas de frites, de pommes de terre sautées, mais pensez au riz créole, aux pâtes fraîches,

    aux pommes de terre au four ou à l’anglaise. Panachez, si possible avec des légumes verts. Evitez le piège

    de la salade verte baignant dans la vinaigrette.

    Evitez le gratin dauphinois, les flans de légumes…


    Le fromage :
     il n’est pas recommandé. Au plateau, c’est très tentant, à l’assiette, les parts sont plutôt

    grosses et servies avec du beurre.


    Le dessert :
     il en existe de peu caloriques : fruits frais de saison ; fraises ; framboises ; fruits

    exotiques ; pamplemousse ; salade de fruits frais ; mousse de fruits miroirs ; sorbet ; entremets (oeufs au

    lait, crème renversée…) ; fromage blanc à la cannelle, à la vanille ; crêpe.

    Evitez les pâtisseries, les digestifs et finissez par un bon café ou une infusion (à la cannelle), sans

    pousse-café.

    QUELQUES EXEMPLES DE RESTAURANTS

    Le resto asiatique

    La cuisine asiatique est une cuisine plutôt maigre par rapport à la nôtre. Tous les plats contiennent des

    légumes et les sauces sont des condiments : sauce Nuoc Man, sauce soya, sauce d’huître…


    En entrée
       : vous avez le choix entre potage, salade de soya aux crevettes, au crabe ou au poulet, rouleaux de printemps crus ou bouchées à la vapeur (également appelés dim sun).

    En plat : vous pouvez choisir de la volaille, du poisson, des fruits de mer, du boeuf, du porc en fonction de

    la préparation. Evitez les fritures, les beignets, les cuissons à l’ail ou au beurre. Accompagnez-les de riz

    blanc. Vous pouvez également vous régaler avec de la fondue chinoise (on trempe la viande ou autre dans

    un bouillon aromatisé).


    En dessert
     : régalez-vous de fruits frais comme les salades de fruits, litchis, mangue, ramboutan,

    mangoustan… Vous pouvez également choisir 2 boules de sorbet.  

     

    Ayant cependant une attention particulière lors de votre choix. Certains termes utilisés dans la carte

    peuvent vous mettre la puce à l’oreille, évitez les termes tels que : nems, riz sauté, nouilles sautées, frits,

    laqué, à l’ail, au beurre, à la crème, en beignets et farcis.

    Le resto oriental

    Vous pouvez choisir le célèbre couscous mais ayez la main légère sur la quantité de semoule. Rappelezvous  le ¼ de l’assiette en féculent. Les légumes sont préparés dans un bouillon et peuvent être consommés à volonté. Préférez un couscous au poulet, au poisson, brochette de boeuf plutôt que mouton, agneau et merguez. Evitez les tajines qui baignent souvent dans l’huile.

    En dessert
     : évitez les pâtisseries et le thé à la menthe car toujours très sucré mais faites-vous plaisir

    avec une salade d’oranges à la cannelle ou avec 2 boules de sorbet.


    Remarque
     : au resto libanais, le midi, il y a toujours de grandes assiettes avec taboulé, caviar

    d’aubergines, poivrons grillés, feuilles de vigne au naturel. Le soir : choisissez une viande grillée avec

    semoule, boulghour et légumes surtout, les taboulés.


    Le resto italien

    La cuisine italienne est assez riche en matières grasses : on doit donc y porter une attention particulière.


    En entrée
     : vous pouvez vous régaler avec une salade caprese, verte ou mixte, une tomate mozzarella, un

    jambon-melon, un carpaccio, une brochette de scampi grillés.

    Les potages sont également intéressants (style minestrone mais sans le parmesan). Demandez toujours

    sauce, huile et vinaigre à part et dosez vous-même dans l’assiette.

    Evitez les fritures (scampi, calamars, croquettes de crevettes, fondus parmesan…) et les cuissons à l’ail

    cela signifie huile plus ail !


    En plat
     : lorsque vous choisissez une pizza, prenez-la garnie de beaucoup de légumes (reginella, 4 saisons, capriciosa, hawaïenne, végétarienne…). Accompagnez d’une salade. Evitez cependant la pizza au salami, aux 4 fromages, au gorgonzola…

    L’avantage, c’est que le descriptif de la garniture est toujours indiqué : prenez donc le temps de choisir !

    Les pâtes peuvent également être intéressantes mais attention à l’accompagnement et à la quantité

    (toujours ¼ d’assiette). Ok pour la sauce à la tomate, pesto, pizzaïola, mexicana, arrabiata, provençale,

    napolitaine mais surtout évitez la crème, les lardons, les sauces blanches, aux 4 fromages, gratinées, la

    carbonara…

    Prenez toujours des crudités en plus (voir entrée).

    Vous avez également un vaste choix de viandes grillées (steak, tournedos, filet d’agneau…).

    Attention à la sauce servie. Toujours la demander à part ! Préférez une sauce de légumes telle que provençale, arrabiata plutôt qu’une sauce à la crème.

    Accompagnez de pâtes, de riz, de pommes de terre (pas de friture) et/ou de crudités.


    En dessert
     : 2 boules de sorbet ou une salade de fruits, par exemple.

     

    Le fast food

    On peut y manger +/- équilibré à condition de bien sélectionner les produits.

    Préférez un hamburger simple + 1 salade composée + eau (sans frite puisqu’il y a déjà du pain !).

    Attention, plus l’hamburger est haut et large, plus il contient de viande, de fromage, du pain et donc, de

    sauce ! Il sera beaucoup plus gras !


    La sandwicherie

    Vous pouvez y trouver du pain gris, multicéréales (sandwiches, pistolets, tartines, baguette, ciabatta…).

    Bien garder les quantités apprises !

    Préférez le filet de poulet ou de dinde, le jambon dégraissé, l’américain nature, le Cobourg, le jambon

    fumé, le fromage blanc maigre…

    Notez que de plus en plus de sandwicheries proposent des garnitures maigres telles que philadelphia light,

    boursin light… A vous de demander…

    A volonté sur le pain : laitue, tomates, carottes râpées, concombres, oignons, cornichons, radis, ciboulette, chou blanc, chou rouge…

    A éviter : toutes les préparations type salade de crabe, poulet curry, thon cocktail, américain préparé…

    qui contiennent de la mayonnaise ainsi que saucisson, salami, pâté…

    Demandez donc sans mayonnaise et sans beurre pour être sûr !

    Remarque : souvent, il est possible d’acheter une salade mixte et/ou une salade de fruits pour agrémenter

    son repas.


    Le petit bistrot du coin

    A éviter hot dog, croque monsieur, macaroni jambon-fromage gratiné, spaghetti bolognaise, carbonara,

    hamburger, quiche, pizza, pain saucisse, friands…

    A préférer : une omelette aux herbes + carottes râpées ; une assiette anglaise (jambon, rosbif, rôti) ; une

    salade composée (niçoise, hawaïenne, océane…) – demander la sauce à part ; une assiette de melon au

    jambon de Bayonne ; une salade tomates mozzarella.

    Toujours demander la mayonnaise et la vinaigrette à part.

     

     

     

    http://www.contacts-diabete.be/infos/infos_0071.pdf

     

     

     

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  • Prévoyez un avenir en santé

    Dans les pages suivantes, vous trouvez des suggestions pour rester en santé et traiter votre diabète. Lorsque vous prenez bien soin de vous-même, vous évitez de nombreux problèmes causés par le diabète. Et surtout, n’oubliez pas, vous n’êtes pas seul : vous avez l’appui de votre équipe soignante en diabète.

    Le soins des dents et des gencives

    Parce que vous êtes diabétique, vous présentez un risque plus élevé d’affections gingivales et d’infections graves capables de faire monter votre glycémie. Les affections gingivales, telles que la gingivite, qui cause l’inflammation et le saignement des gencives, peuvent causer des problèmes de gencives graves et même la perte de dents. La sécheresse de la bouche est également fréquente chez les diabétiques et peut donner lieu à la carie dentaire ou à des infections à champignons comme le muguet.

    Petits conseils pour la santé des dents et des gencives :

    • Brossez-vous les dents après chaque repas et avant le coucher.
    • Passez la soie dentaire entre vos dents au moins une fois par jour.
    • Ne fumez pas.
    • Allez régulièrement chez le dentiste et dites-lui que vous avez le diabète.

    Le soin des dents vous fera sourire. La santé des dents et des gencives est très importante. Vous devrez intégrer le brossage des dents et la soie dentaire dans votre régime de soins de santé. C’est d’ailleurs très simple. Voici quelques conseils sur la façon correcte de développer de bonnes habitudes de soins dentaires.

    Brossage des dents :
    Choisissez une brosse à dents molle et remplacez-la régulièrement, environ tous les trois mois, ou après avoir eu un rhume. Brossez vos dents délicatement et laissez les poils de votre brosse à dents faire le travail. Utilisez un peu de pâte à dents et placez votre brosse à dents à un angle le long du bord de la gencive. Brossez vos dents de haut en bas en exécutant un mouvement circulaire, sans oublier la surface intérieure et la surface de mastication de chaque dent. Brossez l’arrière des dents du haut et du bas à l’aide de l’extrémité de votre brosse. Tandis que vous y êtes, brossez votre langue.

    Soie dentaire :
    Après avoir brossé vos dents, prenez un morceau de soie dentaire d’environ 40 cm (20 po) et enroulez les extrémités fermement autour de vos majeurs. Glissez doucement la section tendue de la soie entre chacune de vos dents en faisant attention de ne pas l’enfoncer dans la gencive. Remuez la soie dentaire en l’éloignant de la gencive et frottez-la de haut en bas le long de chaque côté de la dent. Utilisez une nouvelle section du morceau de soie dentaire pour chaque dent. N’oubliez pas de passer la soie dentaire à l’arrière de la dernière dent ou derrière toute autre dent qui n’a pas de dent voisine. Faites attention de ne pas endommager vos gencives. Utilisez la soie dentaire au moins une fois par jour, de préférence avant le coucher.

    Le mieux est de vous brosser les dents après chaque repas. Si c’est impossible, mâchez de la gomme sans sucre. C’est un excellent moyen de produire de la salive et d’assurer la propreté des dents et de la bouche. Beaucoup de dentistes recommandent de mâcher de la gomme sans sucre pour favoriser l’hygiène dentaire. Ce conseil est important pour tout le monde, mais encore plus pour les personnes diabétiques.

    Le soin des yeux

    La rétinopathie ne s’accompagne pas toujours de symptômes et, par conséquent, il est important de vous faire examiner la vue régulièrement. Lorsque les problèmes sont décelés dès le début, le traitement peut empêcher les dommages.

    Bien que les problèmes courants de la vue, comme la myopie ou la presbytie, ne soient pas causés par l’hyperglycémie, certains d’entre eux, comme les cataractes, peuvent être aggravés par l’hyperglycémie. Si vous êtes hyperglycémique pendant des semaines ou des mois, vous pouvez avoir la vue embrouillée, mais vous remettre à voir clair quand votre glycémie se replace à un niveau sain. Sinon, consultez votre ophtalmologiste. Le diabète peut causer la cécité, surtout si la glycémie reste élevée pendant des années.

    Quelques conseils pour vous aider à protéger votre vision :

    • Si vous avez le diabète de type 2, faites-vous examiner la vue au moment de votre diagnostic (expliquez à votre spécialiste de la vue que vous êtes diabétique). Après votre évaluation préliminaire, vous devriez vous faire examiner les yeux une fois par année ou tous les deux ans.
    • Faites prendre votre pression artérielle souvent – lorsque la pression artérielle est plus élevée que 130/80, le risque de dommages aux yeux est plus grand.
    • Maintenez votre glycémie et votre taux de lipides à des niveaux sains. (Voir votre Dossier de soins en diabète).
    • Si vous fumez, consultez votre médecin ou votre pharmacien pour savoir comment cesser.
    • Si votre vue change, par exemple, si vous voyez des cercles autour des lumières, des points noirs ou de la lumière clignotante, dites-le immédiatement à votre médecin.

    La vue est très précieuse. Soyez sensible à tout changement ou tout problème de la vue, et n’attendez pas pour obtenir de l’aide.

    Le soin des pieds

    Les personnes diabétiques doivent prendre bien soin de leurs pieds. Étant donné que le diabète endommage les nerfs et réduit la circulation du sang dans les pieds, il se peut que vous perdiez de la sensation dans vos pieds et que, de ce fait, de nombreux problèmes passent inaperçus. Avec des soins quotidiens et du bon sens, vous pouvez décelez beaucoup de ces petits problèmes avant qu’ils ne dégénèrent en infections graves qui deviennent très difficiles à guérir sans traitement. Tous les problèmes graves aux pieds doivent être traités par un podiatre, qui est un médecin spécialisé dans le soin et la santé des pieds.

    Les chaussures sont de véritables sources d’infections parce que les bactéries se multiplient dans des endroits sombres, chauds et humides. Vos pieds sont très importants. Voici quelques conseils pour les protéger :

    • Lavez-vous les pieds tous les jours, séchez-les toujours à fond et appliquez une crème hydratante, mais non pas entre les orteils.
    • Lorsque vous vous lavez les pieds, évitez les températures extrêmes et vérifiez toujours la température de l’eau avec votre main avant d’y tremper vos pieds.
    • Portez des chaussures et des bas qui vous font bien et qui ne sont pas trop ajustés, et choisissez des bas qui n’ont pas de coutures.
    • Inspectez vos chaussures régulièrement pour voir s’il y a des objets étrangers, des déchirures ou des endroits rugueux.
    • Si vous avez les pieds froids lorsque vous allez au lit, portez des bas chauds. N’utilisez pas de coussins chauffants ou de bouillottes d’eau chaude.
    • Coupez vos ongles d’orteils seulement après avoir pris un bain ou une douche, pendant qu’ils sont encore mous – le podiatre est la personne qui sait le mieux accomplir cette tâche.
    • Ne marchez jamais les pieds nus.
    • Demandez à votre médecin de vous examiner les pieds à chaque visite. Faites examiner la sensation dans vos pieds chaque année.
    • Faites l’examen de vos pieds tous les jours sous un bon éclairage et utilisez un miroir pour voir le dessous de vos pieds. Vérifiez attentivement s’il y a des lésions, des coupures, des callosités, des ampoules et des cors. Vérifiez toujours entre les orteils.
    • Si vous remarquez un problème, téléphonez immédiatement à votre podiatre.
    • Ne faites pas de « chirurgie de salle de bain » : laissez votre podiatre s’occuper des cors et des callosités.
    • N’utilisez pas d’agents chimiques pour enlever les cors ou les callosités.
    • Maintenant un poids santé – c’est plus facile pour vos pieds.
    • Intégrez l’activité physique dans votre vie de tous les jours : l’exercice aide à améliorer votre circulation.
    • Si vous fumez, vous présentez un risque plus élevé de problèmes aux pieds. Consultez votre équipe soignante en diabète pour savoir comment cesser.

    Prenez bien soin de vos pieds : c’est la seule paire que vous ayez.

    Le soin de la peau

    Le diabète affecte la peau. La sécheresse de la peau est courante chez les diabétiques. Si vous maintenez votre glycémie à un niveau sain, vous réduisez les problèmes causés par la sécheresse de la peau.

    • Maintenez votre glycémie et votre pression artérielle le plus près possible de la normale (voir votre Dossier de soins en diabète).
    • Utilisez les produits pour la peau qui conviennent bien aux diabétiques. Consultez votre pharmacien ou votre équipe soignante en diabète à ce sujet.
    • Prenez des repas équilibrés et limitez votre consommation d’aliments à forte teneur en graisses indésirables.
    • Si vous fumez, demandez à votre équipe soignante en diabète comment cesser.

    Le soin de vos reins

    Le diabète non contrôlé peut provoquer une maladie rénale (néphropathie). Voici ce que vous pouvez faire pour protéger vos reins :

    • Maintenez votre glycémie et votre pression artérielle le plus près de la normale possible (voir votre Dossier de soins en diabète).
    • Faites vérifier le fonctionnement de vos reins au moment de votre diagnostic de diabète, puis une fois par année par la suite (voir votre Dossier de soins en diabète).
    • Prenez des repas équilibrés et limitez votre consommation d’aliments à forte teneur en graisses indésirables.
    • Les infections de la vessie et des reins peuvent endommager vos reins. Les signes d’infection rénale sont l’urine trouble, la présence de sang dans l’urine, l’urine qui a mauvaise odeur, la douleur lorsque vous urinez ou le besoin pressant et fréquent d’uriner. Si vous soupçonnez que vous avez une infection, consultez votre médecin.
    • Si vous fumez, vous présentez un risque plus élevé de maladie rénale. Consultez votre équipe soignante en diabète pour savoir comment cesser de fumer : vos reins l’apprécieront.

    Le soin du cœur et des vaisseaux sanguins

    Les diabétiques n’ont pas toujours les symptômes habituels de crise cardiaque, comme des douleurs ou une pression à la poitrine. Les symptômes sont plutôt une fatigue extrême, la sensation d’être à bout de souffle ou même la sueur. Consultez votre éducateur en diabète à ce sujet.

    Voici certaines choses que vous pouvez faire pour prendre soin de vos vaisseaux sanguins :

    • Vérifiez votre glycémie et votre pression artérielle plus souvent. La pression artérielle normale se situe aux alentours de 130/80.
    • Travaillez avec votre médecin pour maintenir votre glycémie, votre pression artérielle et vos taux de cholestérol à des niveaux sains (voir votre Dossier de soins en diabète).
    • Prenez des repas équilibrés et limitez votre consommation d’aliments à forte teneur en graisses indésirables.
    • Si vous prenez des médicaments pour la pression artérielle, ne manquez pas une seule dose.
    • Limitez votre consommation de sel.
    • Limitez votre consommation d’alcool.
    • Si vous fumez, arrêtez. Vous présentez un risque de maladie cardiaque et de maladie vasculaire plus grand. Consultez votre équipe soignante en diabète pour savoir comment cesser de fumer : votre cœur vous en sera reconnaissant.
    • Intégrez l’exercice dans votre vie de tous les jours. Cherchez à atteindre et à maintenir un poids santé. La perte de 5 à 10 % de votre poids corporel peut faire toute la différence.

    Le soin de votre vie sexuelle

    Le vieillissement, la durée prolongée du diabète, l’hyperglycémie, une pression artérielle élevée, la maladie cardiovasculaire et le tabagisme, voilà autant de facteurs qui accroissent le risque de dysfonction sexuelle. Voici ce que vous pouvez faire pour protéger votre vie sexuelle :

    • Maintenez votre glycémie et votre pression artérielle le plus près possible de la normale (voir votre Dossier de soins en diabète).
    • Prenez des repas équilibrés et limitez votre consommation d’aliments à forte teneur en graisses indésirables.
    • Si vous fumez, arrêtez, parce que vous présentez un risque plus élevé de dysfonctionnement érectile. Consultez votre équipe soignante en diabète pour savoir comment cesser de fumer.
    • Si vous avez des signes de dysfonctionnement érectile, parlez-en à votre médecin.
    • Les femmes diabétiques sont plus sujettes aux vaginites (inflammation du vagin) et aux infections aux levures, deux problèmes qui nuisent au désir sexuel mais qui peuvent être traités à l’aide d’un certain nombre de médicaments. Parlez-en à votre médecin, à votre éducateur en diabète ou à votre pharmacien.

     http://www.diabetescareguide.com/fr/healthyfuture.html

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  • Le vécu du diabète de type 2


    L'annonce du diabète de type 2

    L'annonce d'un diabète de type 2 a rarement les répercussions psychologiques de l'annonce d'un diabète de type 1, ceci pour plusieurs raisons :

    Absence de symptômes

    Il n'y a généralement pas à ce moment de symptômes de maladie, et la découverte, souvent fortuite, d'une glycémie élevée est souvent simplement perçue comme un chiffre anormal sur une feuille de résultats de laboratoire, et non comme un processus conduisant à des conséquences graves.

    Il n'est d'ailleurs pas rare de constater que dans l'esprit du public «Avoir du sucre» et «Avoir du diabète», ce n'est pas la même chose : «J'ai du sucre depuis une vingtaine d'années, mais du diabète seulement depuis trois ou quatre ans» comme si «Avoir du sucre» était une particularité biologique, et «Avoir du diabète» une maladie de par la présence de symptômes.

    Dans le même ordre d'idée, la phrase «Il paraît que j'ai du diabète» qui est initialement beaucoup plus fréquemment utilisée que la phrase «J'ai du diabète» est probablement significative de l'absence de conviction d'être atteint d'un processus conduisant à des conséquences graves.

    Diabète dans la famille

    Assez souvent il y a d'autres cas de diabète dans la famille, et si ces personnes connues comme diabétiques n'ont pas, ou n'avaient pas eu, de conséquences graves du diabète, l'annonce de la découverte du diabète est perçue comme étant «dans la logique des choses de l'hérédité».

    Age

    Le diabète de type 2 est généralement découvert aux alentours de la cinquantaine, c'est-à-dire à un âge où le vécu psychologique des aléas de la vie se fait souvent avec moins d'acuité douloureuse que chez l'adulte jeune.

    Excès de poids

    Pour beaucoup, diabète de la cinquantaine ou diabète gras sont synonymes d'excès alimentaires qu'il suffira de modérer en fréquence ou en abondance pour faire disparaître l'anomalie. D'autre part, en cas d'existence d'un excès de poids, la nécessité de devoir modifier son alimentation avait souvent déjà été antérieurement envisagée.

    Environnement

    La personne à qui on annonce la découverte d'un diabète de type 2 a souvent des amis ou des collègues de travail de même âge, ayant aussi un diabète gras, qui ne s'en portent apparemment pas plus mal même en ne respectant pas les conseils hygiénodiététiques donnés par leur médecin.

    Pas de nécessité d'insuline dans l'immédiat

    Très souvent dans l'esprit du public, un diabète qui ne nécessite pas d'injections d'insuline est un diabète beaucoup moins grave qu'un diabète nécessitant des injections d'insuline.

    Ou même, le mot diabète évoque uniquement deux situations, soit une non-maladie (particularité biologique), soit une maladie qui se traite parfaitement par de l'insuline, sans intermédiaire entre les deux, ni même conscience que la première situation peut conduire aux mêmes complications que la seconde bien avant que l'insuline soit nécessaire.

    Par contre, la perception des choses devient différente lorsqu'un parent ou un ami, également «diabétique aux comprimés», a eu une amputation du pied, est devenu aveugle ou doit subir trois séances de dialyse par semaine.

    Le diabète de type 2 est souvent perçu comme une non-maladie


    Le diabète de type 2 qui échappe au traitement oral maximum

    Le vécu psychologique est différent lorsqu'après un certain temps de traitement par des comprimés, un traitement par l'insuline devient nécessaire pour obtenir un contrôle glycémique satisfaisant.

    Il n'y a pas déni de l'évolution du diabète, ni révolte vis-à-vis de cette évolution, car le diabète existe depuis de nombreuses années et le plus souvent la dégradation glycémique a été progressive, mais il y a souvent opposition «Je sais que j'ai besoin d'insuline, mais je n'en veux pas» et marchandage. Des écarts alimentaires sont mis en avant pour expliquer la dégradation glycémique et l'assurance est donnée d'y mettre bon ordre afin que l'insulinothérapie ne soit pas nécessaire. Dans certains cas l'opposition est très vive, sans marchandage, le refus de l'insuline est catégorique, et le soignant doit faire preuve de beaucoup de psychologie pour convaincre.

    Cette hostilité vis-à-vis de l'insuline dans le diabète de type 2 qui n'est plus maîtrisé par un traitement oral maximal a plusieurs composantes :

    Perception soudaine d'une gravité

    Bien souvent, le diabétique de type 2 s'est peu ou prou réconforté pendant de nombreuses années en se répétant «Ce n'est pas grave» et à ses yeux la meilleure justification a été «D'ailleurs je n'ai pas besoin d'insuline».

    L'absence d'autre solution que l'insulinothérapie pour maîtriser les glycémies vient alors totalement bouleverser les schémas de pensée qui prévalaient depuis de nombreuses années : d'une part il y a sentiment de trahison «Toutes ces années de médicaments et de diététique ... pour en arriver là !», d'autre part il y a soudainement perception de la gravité de la maladie qui avait jusqu'ici pu être relativisée par le fait que l'insulinothérapie n'était pas nécessaire, et le raccourci «Tant que je n'aurai pas d'insuline, mon diabète ne sera pas grave» n'est pas loin.

    Absence de symptômes

    Lorsque l'insulinothérapie devient nécessaire pour maîtriser les glycémies, il n'y a habituellement pas plus de symptômes de maladie que lors de la découverte du diabète une dizaine d'années auparavant, et l'insulinothérapie paraît donc être une réponse théorique à un problème théorique (la correction de chiffres sur une feuille de résultats de laboratoire) et non une nécessité puisqu'il n'y a pas apparition de symptômes à soigner.

    Environnement

    Les parents ou amis, diabétiques de type 2, n'étant pas sous insuline bien qu'ayant des glycémies tout aussi élevées, ou même plus élevées, confortent également dans l'idée que l'insuline n'est pas indispensable.

    Idées fausses sur l'insuline

    Il y a parfois aussi connaissance d'une ou plusieurs personnes chez qui a été débutée une insulinothérapie à l'occasion d'une complication, ou chez qui des complications sont apparues après avoir débuté une insulinothérapie, ce qui conforte également dans l'idée fausse qu'il vaut mieux éviter l'insuline «Tant que je n'aurai pas d'insuline, je n'en serai pas au stade des complications». Ceci sans parler des insulinothérapies mal vécues amenant certains diabétiques à déconseiller l'insulinothérapie «Ne faites pas comme moi, ne vous laissez pas imposer l'insuline. Vous ne pourrez plus l'arrêter, et de toute façon cela ne permet pas d'éviter les complications».

    La notion, communément répandue, d'une impossibilité de pouvoir arrêter une insulinothérapie lorsqu'elle a été débutée, contribue également au refus de l'insulinothérapie. Cette notion est sous-tendue par le fait que l'insulinothérapie ne peut pas être arrêtée en cas de diabète de type 1, et probablement aussi par les similitudes entre l'utilisation quotidienne de seringues et une toxicomanie. Elle est cependant inexacte en cas de diabète de type 2, où l'arrêt de l'insulinothérapie ramène au niveau de contrôle glycémique qui aurait existé si l'insulinothérapie n'avait pas été débutée.

    Les contraintes, souvent supposées majeures, en matière d'horaires d'injection et de repas, de conservation de l'insuline, de contrôles glycémiques capillaires fréquents, ainsi que la crainte de malaises hypoglycémiques, voire d'injections douloureuses, sont également des éléments de réticence.

    Enfin, il y a aussi des aphorismes qui ont la vie dure : «Le diabète gras n'a pas besoin d'insuline», «L'insuline n'est indispensable que si on a fait un coma diabétique». Et le langage médical a été lui-même pendant longtemps le moteur de ces aphorismes en classant les diabètes en DID (diabète insulinodépendant) et DNID (diabète non insulinodépendant) alors que l'insuline n'est qu'un outil permettant de soigner efficacement les deux types de diabète.

    En résumé

    Le diabétique dont les glycémies ne sont plus maîtrisées par un traitement oral n'a habituellement pas de symptômes rendant l'insuline à l'évidence nécessaire, et a par contre un long passé de «diabète vaincu sans insuline» et de nombreuses «bonnes raisons» pour refuser l'insulinothérapie.

    Mais, contrairement au diabète de type 1 dont l'apparition place de fait le diabétique dans un sentiment d'infériorité et de dépendance par rapport aux autres, ainsi que dans un sentiment d'altération de l'image de soi, le diabétique de type 2 dont les glycémies ne sont plus maîtrisées par un traitement oral refuse l'insulinothérapie pour ne pas se laisser envahir par le sentiment d'infériorité et de dépendance par rapport aux autres, et par le sentiment d'altération de l'image de soi.

    Le diabétique de type 2 est réticent vis-à-vis de l'insuline car elle suscite à tort des sentiments d'infériorité, de dépendance, et d'altération de l'image de soi.


     


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  • l'équipe médicale

    Le diabète de type 2 est par définition une maladie chronique qu’il faut apprendre à maîtriser. Un diabète bien géré permet de mener une vie normale et de retarder l’apparition de complications. Ceci implique l’intervention de médecins généralistes, de médecins spécialistes, et d’autres professionnels de santé. Le médecin généraliste, votre médecin traitant, est au centre de ce système de soins. En accord avec vous, il se doit d’être le gestionnaire du dossier médical « à partager » avec toute l’équipe médicale. Il établit enfin un calendrier des contrôles.

    Le médecin généraliste

    Votre médecin généraliste mesure votre poids

    Monter nu sur une balance est un geste somme toute banal mais indispensable à chaque consultation. L’appréciation régulière du poids permet de vous conforter dans votre bonne alimentation, ou au contraire de mettre en évidence des erreurs diététiques impliquant une révision de votre alimentation, souvent avec l’aide d’un spécialiste. La pesée sera complétée par la mesure du périmètre abdominal pris à l’ombilic avec un mètre de couturière. On n’a pas trouvé plus simple pour apprécier la graisse abdominale.

     

    Votre médecin généraliste prend votre tension artérielle

    L’objectif tensionnel doit être inférieur à 130/80, avec ou sans médicament. Ne pas dépasser cet objectif, c’est mieux protéger ses reins et son cœur, cibles particulièrement vulnérables chez le diabétique de type 2.

     

    Votre médecin généraliste examine vos pieds
    Toute plaie du pied chez un patient diabétique doit être prise très au sérieux. Mieux vaut les éviter et dépister les anomalies très tôt :

    • en utilisant un monofilament, petit fil de nylon que vous devez sentir quand le médecin l’applique à différents endroits de votre plante de pied,
    • en se servant d’un diapason (comme celui des musiciens) dont vous devez sentir les vibrations quand le médecin l’appuie sur les articulations de votre pied,
    • en regardant l’état de la peau, entre les orteils, et la présence de durillon.


    Votre médecin généraliste regarde votre carnet d’autosurveillance
    Les lecteurs de glycémie sont de plus en plus simples à utiliser, de plus en plus petits, donc facilement transportables et surtout de plus en plus
    fiables : pourquoi s’en priver ?
    Ils permettent une surveillance des glycémies à n’importe quel moment de la journée, ou dans n’importe quelle circonstance.
    Ils permettent souvent d’adapter le choix et la dose des médicaments antidiabétiques, de renforcer un traitement ou même de le diminuer en cas d’hypoglycémie, encore faut-il que ce carnet existe, qu’il soit rempli et apporté à la consultation. 

    Votre médecin prescrit les analyses biologiques
    L’HbA1c, hémoglobine A1c, ou hémoglobine glyquée, est mesurée tous les 3 à 4 mois. Ce chiffre reflète l’équilibre de votre diabète des 3 à 4 mois qui viennent de s’écouler. 

    HbA1c : objectif < 7 %, optimal < 6,5 %

     

    Autour de ce chiffre doit s’établir une discussion de la prise en charge de votre diabète.

    • objectif atteint : pas de changement de traitement,
    • objectif non atteint : pourquoi ? Le traitement est-il adapté tant dans le choix des médicaments que dans leur posologie ? Le traitement est-il bien pris ? Sinon pourquoi ? Peut-être est-il mal supporté ? Ou votre médecin vous a mal expliqué ?

     

    Bilan biologique annuel

     

    • le profil lipidique, c’est-à-dire les taux de bon et de mauvais cholestérol, les triglycérides.
    • l’uricémie.
      Là encore, une discussion entre vous et votre médecin permettra de comprendre les anomalies éventuelles, de revoir les erreurs alimentaires qui y participent et d’adjoindre peut-être un médicament.
    • La créatininémie (taux de créatinine dans le sang) et la microalbuminurie (microalbumine dans les urines).
      Ces examens permettent d’apprécier le fonctionnement des reins qui peuvent être déficients au bout d’un certain nombre d’années de diabète. Des anomalies peuvent déboucher sur une consultation spécialisée avec un néphrologue (spécialiste des reins).

     

    Votre généraliste vous oriente vers les spécialistes indispensables au suivi de votre diabète

    • Un diabétologue : quand les objectifs ne sont pas atteints ou pour le bilan clinique annuel.
    • Un cardiologue : pour dépister des anomalies des vaisseaux et du cœur.
    • Un ophtalmologiste : pour dépister chaque année des retentissements du diabète sur les vaisseaux de l’œil (rétinopathie).

     

    Votre médecin généraliste vous aide dans la compréhension de votre diabète
    Comprendre sa maladie, ses répercussions sur les différents organes, ses retentissements socio-professionnels, est un moyen de la dominer et d’en limiter les effets néfastes à long terme. C’est avec votre médecin généraliste que vous pouvez élaborer un projet éducatif et thérapeutique.
    Dans votre vie de diabétique, vous pourrez être confronté à plusieurs intervenants (spécialistes, infirmier, diététicien, podologue) utiles à la surveillance de votre diabète. Il est naturellement indispensable de faire une synthèse régulière de toutes les décisions et informations qui vous concernent. Votre médecin généraliste ou votre diabétologue sont au cœur du système de soins pour effectuer avec vous ce projet thérapeutique.

    http://www.diabete2-patients.com/c2_1.php

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  • Comment détecter un diabète? Apprenez à reconnaître des signes qui ne trompent pas.

    Plusieurs signes peuvent signaler l'apparition de la maladie. Sachez les reconnaître à temps et surtout ne les sous-estimez pas. Une prise de sang confirmera (ou non) le diagnostic.

     

     

    Les symptômes qui doivent alerter

    Les symptômes du diabète ne se présentent pas tous de la même manière et avec la même intensité. Les 1ers signes de la maladie peuvent être discrets, comme:

    • fatigue accrue;
    • soif intense, même la nuit;
    • augmentation de la fréquence et du volume des urines;
    • amaigrissement involontaire.

    Par ailleurs, d'autres symptômes, beaucoup plus sérieux, peuvent être la preuve d'un diabète déjà déclaré depuis longtemps:

    • cicatrisation lente;
    • diminution de la vision;
    • picotement ou diminution de sensibilité au niveau des pieds.
    • infections urinaires, cutanées répétées ou difficiles à traiter

    Une maladie comme révélateur

    De même, certaines maladies sont les révélateurs d'un diabète inconnu jusqu'alors:

    • infarctus ou angine de poitrine;
    • insuffisance de fonctionnement des reins;
    • thrombose cérébrale (accident vasculaire cérébral);
    • artérite des membres inférieurs (atteinte des artères de gros calibre qui nourrissent les membres inférieurs).

    Comment se révèle un type 1 ou un type 2?

    Même s'ils possèdent quasiment les mêmes signes précurseurs, les deux types de diabète se différencient par l'intensité des symptômes. Le diabète de type 2 s'installe de façon plus graduelle et est souvent asymptomatique (sans symptôme) pendant plusieurs années. C'est pour cela qu'il est souvent non diagnostiqué. Le type 1 se manifeste souvent de manière plus aiguë.

    La preuve irréfutable: le taux de glucose dans le sang

    En cas de doute, vous effectuerez une prise de sang, au cours de laquelle le taux de glucose dans le sang, ou glycémie, sera mesuré à jeun. Trois cas de figure existent:

    • votre glycémie est inférieure à 110 mg/dl, vous êtes «normal»;
    • votre glycémie se situe au-delà de 126 mg/dl, vous êtes diabétique;
    • votre glycémie est comprise entre ces deux valeurs. Alors d'autres tests, comme une mesure de glycémie 2 heures après ingestion de glucose, permettront souvent d'établir un diagnostic.

     

    Document réalisé par ViVio

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  • Définition

    La dyslipémie ou dyslipidémie est une "modification pathologique primitive ou secondaire des lipides sériques". Dictionnaire de Médecine Flammarion, 7ème édition,2001.

    "La dyslipidémie correspond à une modification qualitative ou quantitative d'un ou plusieurs paramètres des lipides sériques. La dyslipidémie athérogène correspond à une ou plusieurs des anomalies suivantes : hypercholestérolémie, hypertriglycéridémie, diminution du HDL-cholestérol, augmentation du LDL-cholestérol."
    "Modalités et dépistage et diagnostic biologique des dyslipidémies en prévention primaire", Anaes, Octobre 2000.

    "Les patients dyslipidémiques sont définis par une augmentation des taux sériques du cholestérol et/ou des triglycérides. Ils ont de ce fait, le plus souvent, un risque accru de développer une athérosclérose dont les complications chimiques posent de graves problèmes de santé, en particulier lorsque sa localisation est coronaire."
    "Prise en charge thérapeutique du patient dyslipidémique", Afssaps, Septembre 2000.

    imgClassification des dyslipidémies

    Actuellement, la classification des dyslipidémies utilisée est la classification internationale de Fredrickson dont le principe repose sur les données de l'électrophorèse des lipides sériques.

    Type
    Concentration sérique du cholestérol et des triglycérides
    Lipoprotéines affectées
    Résultats biochimiques
    I cholestérol légèrement élevé ; triglycérides élevés Chylomicrons augmentés ; VLDL normales - Sérum latescent après centrifugation
    - Cholestérol normal et triglycérides augmentés
    IIa cholestérol > 2.50 g/l ; triglycérides normaux LDL augmentées ; apoB, apoA1 élevés - Sérum clair à jeun
    - Cholestérol augmenté
    - Triglycérides normaux
    IIb cholestérol et triglycérides élevés LDL et VLDL élevés - Sérum opalescent à jeun
    - Cholestérol et triglycérides augmentés
    III cholestérol élevé ; triglycérides très élevés excès de IDL - Sérum opalescent à jeun
    - Cholestérol et triglycérides augmentés
    IV cholestérol normal ; triglycérides très élevés VLDL augmentées - Sérum trouble à jeun
    - Cholestérol normal ou modérément élevé et triglycérides augmentés
    V cholestérol un peu augmenté ; triglycérides très élevés   - Sérum opalescent à jeun
    - Cholestérol et triglycérides augmentés

    Dans plus de 90 % des cas, le médecin rencontre des dyslipidémies de type IIa, IIb ou IV. Les autres sont beaucoup plus rares.

    Les Hyperlipidémies

    Les hyperlipidémies se définissent par l'augmentation d'un ou de plusieurs des composants lipidiques plasmatiques. En pratique courante, on s'intéresse surtout au taux de cholestérol, dont l'augmentation au delà de la normale définit une hypercholestérolémie, et au taux des triglycérides, dont l'augmentation du taux au delà de la normale définit une hypertriglycéridémie. Une hyperlipidémie mixte associe hypercholestérolémie et hypertriglycéridémie. Les hyperlipidémies sont des pathologies fréquentes dans les pays industrialisés, elles sont largement associées aux pathologies cardio-vasculaires (pour les hypercholestérolémies).

    Une hyperlipidémie peut être primitive ou secondaire. Les hyperlipidémies primitives (ou essentielles) sont des maladies génétiques, dont la nosologie repose sur la classification de Frederickson (Voir tableau précédent).

    Les hyperlipidémies sont un des facteurs de risque majeur de l’athérosclérose. Elles sont caractérisées par des anomalies du métabolisme des lipoprotéines, les transporteurs de lipides, cholestérol et triglycérides dans le plasma sanguin.

    La relation entre concentration sérique de cholestérol LDL et maladie coronaire a été mise en évidence dans de nombreuses études épidémiologiques.

    Les causes des hyperlipidémies

    - Une obésité,
    - Une consommation d'alcool, parfois même modérée,
    - Un trouble du métabolisme des glucides : diabète et/ou hyperinsulinisme,
    - Une insuffisance rénale,
    - Une hypothyroïdie,
    - Une origine iatrogène (Pilule oestro-progestative, dérives de la vitamine A, Thiazidiques, bétabloquants, corticothérapie),
    - Plus rarement : stress, hépatite virale, HIV, pancréatite.

    Diagnostic des Dyslipidémies

    (Source : "Modalités de dépistage et diagnostic biologique des dyslipidémies en prévention primaire", Anaes, Octobre 2000.)

    Pour adapter au mieux le traitement dans la prise en charge du patient dyslipidémique, le médecin doit être capable de caractériser cette pathologie. Le diagnostic est biologique. Il consiste en un bilan lipidique qui comprend :

    1. Dosage du cholestérol

    On considère que le diagnostic de l'hypercholestérolémie en France correspond à un taux de cholestérol total supérieur ou égal à 2,20 g/l. En raison de l'existence de variations intra-individuelles, il est nécessaire de répéter le dosage en cas de découverte d'une hypercholestérolémie avant de porter un diagnostic définitif.

    2. Dosage des triglycérides

    Les limites de références des triglycérides sont comprises entre 1,50 et 2,00 g/l (1,7 et 2,3 mmol/L) en fonction de l'âge. Les variations analytiques et physiologiques de la triglycéridémie sont très importantes. Elles sont en particulier très dépendantes de la situation ou non de je ûne. C'est pourquoi il est n'est pas nécessaire dans un premier temps, si les triglycérides sont élevées (>4g/L ou 4,6 mmol/L) de réaliser une étude appronfondie des lipoprotéines. Si cette augmentation est confirmée, on recherchera une cause secondaire d'hypertriglycéridémie. Un nouveau contrôle du bilan sera réalisé après une phase d'intervention diététique suffisante en s'assurant qu'une période de je ûne de 12 heures soit respectée.

    3. Dosage du HDL cholestérol

    Il doit être réalisé par des méthodes de précipitation ou par des méthodes directes. Sa valeur idéale est de 0,45 g/L chez l'homme et 0,55 g/L chez la femme.

    4. Dosage du LDL cholestérol

    Il peut être mesuré par des techniques d'ultracentrifugation. En pratique courante, il ne peut être évalué actuellement que par la formule de Friedewald à partir des valeurs du cholestérol total, du HDL cholestérol et des triglycérides.

    En g/L        LDL cholestérol = (cholestérol total) - (HDL cholestérol) - (triglycérides / 5)

    En mmol/L  LDL cholestérol = (cholestérol total) - (HDL cholestérol) - (triglycérides / 2,2)

    Le calcul du LDL cholestérol par la formule de Friedewald n'est possible que si les triglycérides sont inférieurs à 4g/L (4,6 mmol/L) et en l'absence de chylomicrons.

    (Source Tableau : Références Médicales Opposables : "Prise en charge chez l'adulte des Hypercholestérolémies" )

    Catégorie Patients ayant une élévation du LDL Cholestérol Valeur d’instauration traitement diététique Valeur Cible Valeur d’instauration traitement médicamenteux Valeur cible
    Prévention primaire des hommes < 45 ans ou femmes non ménopausées n'ayant aucun autre facteur de risque

    > 2,20 g/L

    (5,7)++ mmol/L

    < 1,60

    (4,1)

    Pas d’indication en première intention
     
    Prévention primaire des hommes de moins de 45 ans ou femmes non ménopausées n'ayant aucun autre facteur de risque après échec diététique.    

    > 2,20

    (5,7)++

    Malgré une diététique suivie pendant 6 mois

    < 1,60

    (4,1)

    Prévention primaire des sujets ayant un autre facteur de risque.

    > 1,60

    (4,1)

    < 1,60

    (4,1)

    > 1,90

    (4,9)

    < 1,60

    (4,1)

    Prévention primaire des sujets ayant au moins deux autres facteurs de risque.

    > 1,30

    (3,4)

    < 1,30

    (3,4)

    < 1,60

    (4,1)

    < 1,30

    (3,4)

    Prévention secondaire des sujets ayant une maladie coronaire patente.

    > 1,30

    (3,4)

    < 1,00

    (2,6)

    > 1,30

    (3,4)

    malgré diététique suivie pendant 3 mois

    < 1,00

    (2,6)

    5. Explorations spécialisées

    - En cas d'hypertriglycéridémie majeure, on peut indiquer une électrophorèse des lipoprotéines sur gel d'agarose.
    - Lors d'hypocholestérolémies majeures, d'hypertriglycéridémies sévères, d'hyper ou hypocholestérolémies HDL importantes (> 1g/L et < 0,25 g/L) ou lorsque la formule de Friedewald n'est pas applicable, on peut réaliser un dosage des apolipoprotéines A1 et B. C'est le seul moyen d'apprécier les lipoprotéines athérogènes (LDL et VLDL) et anti-athérogènes (HDL).

    6. Bilan complémentaire recommandé chez les sujets dyslipidémiques

    - la mesure de la glycémie à jeun
    Les études ont montré l'existence d'une relation entre la glycémie à jeun et la morbidité et mortalité cardio-vasculaires. De plus, le diabète est un facteur de risque cardio-vasculaire majeur et est par ailleurs une cause de dyslipidémie.
    - l'ECG de repos
    Il existe un accord professionnel recommandant ches les patients dyslipidémiques une surveillance cardio-vasculaire annuelle, comportant un interrogatoire et un examen clinique à la recherche de signes évocateurs d'une atteinte coronaire ou vasculaire. Rien ne permet en tout cas de dire si l'ECG de repos doit faire partie de l'examen clinique cardio-vasculaire. Il est indispensable si il existe une symptomatologie évocatrice.
    - L'épreuve d'effort
    La Société française de cardiologie la recommande chez les sujets asymptomatiques de plus de 40 ans ayant un ou plusieurs facteurs de risque d'insuffisance coronaire car elle vise à identifier l'ischémie myocardique à l'effort.
    Le groupe de travail de l'Anaes estime que la réalisation systématique d'une épreuve d'effort n'est pas indiquée chez les sujets asymptomatiques lors du diagnostic d'une hypercholestérolémie (accord professionnel).
    - la mesure de l'épaisseur intima-média
    Elle se fait par échographie-doppler artérielle. C'est une méthode de dépistage et d'évaluation de l'athérosclérose. Il n'existe pas à l'heure actuelle suffisament d'études pour recommander la réalisation systématique d'une mesure échographique de l'épaisseur intima-média ou tout autre examen vasculaire chez le patient dyslipidémique asymptomatique qu'il y ait ou non d'autres facteurs de risque associés (accord professionnel).

    Prise en charge thérapeutique des patients dyslipidémiques

    (Source : "Prise en charge thérapeutique des patients dyslipidémiques", Recommandation de bonne pratique clinique, Afssaps, Septembre 2000)

    1. Prévention cardio-vasculaire

    La prévention cardio-vasculaire ou de la maladie coronaire justifie la prise en charge thérapeutique du patient dyslipidémique. La responsabilité de l'élévation des taux sanguins du cholestérol total, essentiellement du LDL-cholestérol, et de la baisse du HDL-cholestérol dans l'évolution de la maladie coronaire est largement démontrée.

    Dans la plupart des cas, cette prise en charge n’est qu’une composante d'une stratégie globale de prévention individuelle de la maladie dont le but est de retarder l'apparition (prévention primaire) ou la récidive (prévention secondaire) des complications cliniques (grade A).

    Les facteurs de risque de la maladie coronaire sont :

    • Age et sexe
      - homme de 45 ans ou plus,
      - femme de 55 ans ou plus ou ménopausée.
    • les antécédents familiaux de maladies coronaires
      - infarctus du myocarde ou mort subite avant l'âge de 55 ans chez le père ou chez un parent du premier degré de sexe masculin,
      - infarctus du myocarde ou mort subite avant l'âge de 65 ans chez la mère ou chez un parent du premier degré de sexe féminin.
    • Tabagisme
    • Hypertension artérielle
    • Diabète sucré
    • HDL cholestérol inférieur à 0,35 g/L (0,9 mmol/L) quel que soit le sexe

      2. Schéma de la prise en charge des dyslipidémies

      Ces recommandations de prise en charge (grade A) ne valent que pour des patients de moins de 70 ans.

      Intervention diététique

      La prise en charge diététique est de règle dès que le taux de LDL-cholestérol excède
      - 1,60 g/l (4,1 mmol/L)
      - 1,30 g/l (3,4 mmol/L) pour les sujets ayant plus de deux autres facteurs de risque ou ayant une maladie coronaire.

      Intervention médicamenteuse

      Objectif : abaissement du taux sérique de LDL-cholestérol au-dessous des valeurs seuils d’interventions thérapeutiques (accord professionnel). Le franchissement du seuil doit être observé lors d’au moins deux prélèvements successifs. Il a en effet été démontré qu'un abaissement du taux de LDL-cholestérol conduisait à une réduction proportionnelle du risque de maladie coronaire, c'est à dire à un effet protecteur sur l'individu d'autant plus grand que le risque était élevé.

      * Prévention primaire

      - sujets sans autre facteur de risque : LDL cholestérol > 2,20 g/L (5,7 mmol/L)
      - sujets ayant un autre facteur de risque : LDL cholestérol > 1,90 (4,9)
      - sujets ayant deux autres facteurs de risque : LDL cholestérol> 1,60 (4,1)
      - sujets ayant plus de deux autres facteurs de risque : LDL cholestérol > 1,30 (3,4)

      * Prévention secondaire

      - sujets ayant une maladie coronaire : LDL cholestérol > 1,30 (3,4)

      Recommandations complémentaires

      - Chez les adultes des deux sexes, le traitement diététique doit toujours être proposé en première intention pendant 3 mois (accord professionnel). Il doit être poursuivi quelles que soient les autres modalités de traitement utilisées par la suite. La thérapeutique médicamenteuse visant à obtenir une diminution supplémentaire du LDL cholestérol est instituée en fonction de l’appréciation du risque coronarien global du sujet.
      - Chez les sujets âgés de plus de 70 ans, il est raisonnable de limiter les interventions médicamenteuses à la prévention secondaire lorsque l'espérance de vie n'est pas réduite par une autre pathologie.
      - Les hyperlipidémies secondaires ou iatrogènes ne doivent pas donner lieu à des prescriptions d'hypolipidémiants sans traiter la maladie causale ou arrêter le traitement responsable, dans la mesure du possible.
      - Les hypertriglycéridémies représentent, avec les hypercholestérolémies pures ou mixtes, un type fréquent de dyslipidémie. L'élévation du taux sanguin des triglycérides nécessite avant tout un traitement diététique spécifique pour des valeurs comprises entre 2 et 4 g/l (2,25 et 4,5 mmol/L). Cependant, au-delà de 4 g/l (4,5 mmol/L), si ces mesures ne permettent pas d'obtenir l'abaissement du taux des triglycérides, le recours à la prescription médicamenteuse peut être justifié dans le but de limiter le risque de pancréatite aiguë.
      - L’hypo-HDL-émie est un facteur de risque coronaire le plus souvent associé à une hypertriglycéridémie, un diabète sucré ou une obésité. Elle justifie et nécessite la correction de l’hypertriglycéridémie, l’équilibre du diabète, la correction de la surcharge pondérale. C’est tout particulièrement dans ce contexte que les thérapeutiques diététiques et la reprise d’une activité physique ont montré leur efficacité.

      3. Les traitements

    • Dans de nombreux cas, un traitement diététique bien conduit peut permettre d'éviter l’instauration d'un traitement médicamenteux.

      - diminution de la consommation des graisses d'origine animale (acides gras saturés),
      - correction pondérale si nécessaire,
      - éviter la sédentarité : pratique par exemple d’une heure de marche par jour.
    • Lorsqu'un traitement médicamenteux est nécessaire, trois classes de médicaments sont indiquées selon le type de dyslipidémie :

      - statines : hypercholestérolémies pures ou mixtes,
      - fibrates : hypercholestérolémies pures et hypertriglycéridémies endogènes, isolées ou associées,
      - colestyramine : hypercholestérolémie essentielle.

      Certains hypolipidémiants ont montré un bénéfice sur la morbidité coronaire en prévention primaire (gemfibrozil, colestyramine et pravastatine) ou secondaire (gemfibrozil et pravastatine) (grade A).
      Mais seuls deux principes actifs au sein de la classe des statines ont montré une réduction significative de la mortalité totale, en prévention primaire (pravastatine) ou secondaire (pravastatine et simvastatine) (grade A).

      La grossesse constitue une contre-indication à la prescription des statines et des fibrates. La prescription d'un hypolipidémiant lors de la grossesse relève d'un avis spécialisé.

       

      » Pour en savoir plus

      Généralités

      Les dyslipidémies
      Les types de dyslipidémies - Valeur cible - Les causes des hyperlipidémies - Régime pour l'hypercholestérolémie - Les recommandations spéciales pour l'hypertriglycéridémie - Les médicaments.
      Sur Obnet, site entièrement consacré à l'obésité.
      Voir le document

      Dyslipidémies du Patient Diabétique
      Les anomalies lipidiques chez le diabétique - Bilan initial souhaitable chez tout diabétique - Guide d'intervention - Objectifs lipidiques de traitement - thèmes de recherche - Références.
      Texte de l'ALFEDIAM.
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      Classification des dyslipidémies (Frédrickson)
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      Service d'Endocrinologie-Métabolisme du Professeur Turpin
      Identification des nouveaux facteurs de risque - Physiopathologies des dyslipidémies - Stratégie thérapeutique - Projets thérapeutiques.
      Par le service d'endocrinologie-métabolisme du Pr Turpin, Faculté de Médecine Pitié-Salpêtrière.
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      Hyperlipidémies

      L'hyperlipidémie
      Brochure d'information à l'intention du patient offerte par la Fondation Suisse de Cardiologie.
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      Hyperlipidémies - 50 situations pratiques
      John Libbey Eurotext, Paris, 1995.
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      Diagnostic

      Modalités de dépistage et diagnostic biologique des dyslipidémies en prévention primaire
      Recommandations pour la pratique clinique de l'Anaes, octobre 2000.
      Visualiser le rapport (format pdf)

      Traitement

      Traitement des dyslipidémies au cours de la ménopause
      Introduction - Les études prévention - Etudes de régression - Prise en charge des dyslipidémies de la femme ménopausée - Conclusion.
      Par Anne Marie Guedj, Journées de Techniques Avancées en gynécologie, obstétrique PMA et périnatalogie, 2001.
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      La prise en charge thérapeutique du patient dyslipidémique
      Recommandations de bonne pratique clinique de l'Afssaps, Septembre 2000.
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      RMO

      RMO Dyslipidémies
      Références médicales opposables. Présentation sous forme de diapositives.
      Voir le document

      RMO
      Hypercholestérolémie : Thème 15 à 48.
      http://www.epidaure.com/rmo/rmo.html

       

     

     
     
     http://www.caducee.net/DossierSpecialises/endocrinologie/dyslipidemies.asp
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  • Froid ? Attention aux engelures et gelures !

    Les frimas hivernaux nous offrent parfois beaucoup de joies en promenade ou à jouer dans la neige. Malheureusement, le froid nous apporte aussi tout un lot de désagréments. Parmi ceux-ci, les engelures et les gelures sont très désagréables , voire dangereuses.

    Les engelures surviennent essentiellement au bout des mains et des pieds mais aussi aux oreilles et au nez ou encore au talon, après une exposition prolongée au froid humide. Des chaussettes ou des gants mouillés constituent souvent la première étape qui mène aux engelures.


    Comment reconnaître une engelure ?

    La peau apparaît :

    • tuméfiée, gonflée,
    • rose violacée,
    • luisante,
    • froide,
    • comme le siège de démangeaisons.

    A un stade plus avancé, la peau peut se craqueler.



    Traitement des engelures

    Il faut rester prudent quant aux mesures à prendre. Le premier réflexe est en effet de se rapprocher le plus près possible d'une source de chaleur. Or, le réchauffement brutal conduit à l'apparition d'une vive douleur.
    C'est pourquoi on préconise un réchauffement progressif par des bains tièdes de 10 à 15 minutes et des frictions d'alcool camphré. On peut aussi recourir à une alternance de bains chauds et froids. Si les engelures sont ouvertes, il faudra appliquer une crème cicatrisante et appliquer un pansement pendant 24 heures.


    Prévention

    Il est possible de prévenir la survenue de gelures en portant des chaussettes, des gants et un bonnet chaud. Attention, à la transpiration, celle-ci peut rapidement humidifier ces extrémités (les pieds surtout) et créer un pont thermique. Il faut donc veiller à retirer les vêtements humides et à les remplacer rapidement.

    Gelures, pas engelures !

    Il ne faut pas confondre les engelures avec les gelures. Ces dernières proviennent d'une exposition prolongée au froid. Ici, en plus de l'aspect du membre ou de la partie de membre atteint (un doigt, par exemple), la chronologie des faits est tout à fait typique.


    Dans un premier temps, le doigt apparaît blanc, ' mort ', d'aspect cartonné, peu ou pas sensible.

    • Dans un deuxième temps, le réchauffement s'accompagne de vives douleurs
    • Dans un troisième temps, la peau du doigt présente des vésicules ou des bulles (phlyctènes). Elle devient luisante, violacée parfois nécrosée.

      Traitement des gelures

      Si les engelures ne prêtent pas à conséquence, les gelures mettent en revanche le membre ou la section de membre touché en péril. Il ne faut donc pas tarder à consulter un médecin au moindre doute.
      En urgences, et contrairement aux engelures, il ne faut ici pas réaliser de friction et ne pas appliquer de chaleur. Au contraire, le réchauffement doit être progressif, par la chaleur corporelle ou un bain à 36,5°C. De la crème et un pansement stérile peuvent être appliqués.


      Prévention

      Pour éviter les gelures, seul un équipement adapté est efficace. Il faut aussi s'abstenir de boire une boisson alcoolisée. Si on ressent un effet de chaleur dans le tube digestif, c'est exactement l'effet inverse qui se produit au niveau des extrémités.

      Enfin, n'oublions pas que les petits se refroidissent plus vite que les adultes. Des allers et retours fréquents dans une pièce chauffée en retirant à chaque fois les vêtements vous permettront d'évaluer si des engelures n'apparaissent pas.

      30/12/2002

      Pierre Dewaele, journaliste médical et scientifique

      Guide des urgences de médecine du sport, édition Olympic Health Foundation

     

     

    http://www.e-sante.be/sport-sante-sport-sante-froid-attention-engelures-gelures-NN_1020-243-77-4.htm

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  • Constipation : regardez du côté de votre assiette

    Malgré sa fréquence, la constipation est le plus souvent sans gravité, et la solution se trouve dans notre hygiène de vie, à commencer par notre assiette. Que faut-il manger ? Quels sont les aliments et les boissons à privilégier, à supprimer ? Comment booster sa consommation de fibres ? Et si ça ne marche pas, à quels médicaments recourir ?


    Le traitement dépend toujours de la cause, de la sévérité et de la durée de la constipation. Dans la majorité des cas, des changements dans l'alimentation et les habitudes de vie permettent de soulager et prévenir la constipation.

    Voici la base d'une alimentation anti-constipation : augmenter progressivement sa consommation de fibres jusqu'à 30g par jour, afin d'améliorer la mobilité du côlon, l'élimination et la consistance des selles.


    Malgré sa fréquence, la constipation est le plus souvent sans gravité, et la solution se trouve dans notre hygiène de vie, à commencer par notre assiette. Que faut-il manger ? Quels sont les aliments et les boissons à privilégier, à supprimer ? Comment booster sa consommation de fibres ? Et si ça ne marche pas, à quels médicaments recourir ?



    Comment atteindre cet objectif ?  

    • A la place du pain blanc, choisissez du pain à teneur élevée en fibres alimentaires, du pain de blé entier à 100%, de son, de seigle, de sarrasin, d'avoine…
    • Choisissez judicieusement vos céréales : lisez bien les étiquettes et privilégiez les céréales contenant 4g et plus, de fibres alimentaires par portion.
    • Ajoutez du son à vos potages, salades, viandes hachées, pains de viande, mets en casserole, yaourts, gâteaux maisons, crêpes, céréales, etc.
    • Dans vos recettes, remplacez la farine blanche par de la farine de blé entier.
    • Choisissez des pâtes au blé entier ou enrichies en fibres.
    • Consommez davantage de légumes crus et de fruits frais : ajoutez par exemple des fruits frais à vos yaourts, pudding.
    •  Consommez fruits et légumes avec leur peau, sans les éplucher.
    • Ajoutez des fruits secs aux céréales.
    • Consommez des légumineuses : soupe aux pois, fèves au lard, chili, soupe aux lentilles, salades de pois chiches…
    • Ajoutez des fruits secs et des légumes crus dans vos sandwichs.
    • Choisissez des desserts riches en fruits secs : biscuits aux figues, carrés aux dattes…


    Attention, une telle alimentation doit se mettre en place progressivement et le résultat n'est pas immédiat. De plus, chaque patient doit trouver la dose qui lui convient. Ainsi, certains se plaindront au début d'être ballonnés, d'avoir des gaz. Raison de plus d'y aller en douceur.
    Et enfin, cette alimentation riche en fibres doit impérativement s'accompagner d'un apport important en eau plate, au risque d'augmenter le problème de constipation. Ainsi, buvez beaucoup tout au long de la journée.

     

    Aliments et boissons recommandés ou à supprimer

    Aliments recommandés
    Les aliments riches en fibres : légumes verts indispensables, fruits.
    Les viandes, poissons et œufs ne sont pas interdits.
    Les céréales.

    Les aliments à supprimer
    Le riz blanc.
    Les carottes cuites.
    Les bananes.
    Les coings.
    Les excès de sucre.

    La boisson obligatoire
    L'eau plate.

    Les boissons conseillées
    L'eau glacée.
    Les jus de légumes et de fruits crus.
    Les jus lacto-fermentés.
    Les bouillons de légumes.
    Le lait écrémé (ou demi-écrémé) si vous supportez le lait.

    Les boissons déconseillées
    Les tisanes laxatives à base de séné, de bourdaine ou contenant des résines.
    Les eaux et boissons gazeuses.
    Les alcools dont le vin.
    Les jus de fruits sucrés.

    Les traitements médicamenteux

    Ce sont des laxatifs. L'idéal est bien sûr de les éviter. Toutefois, ils peuvent occasionnellement aider un intestin ' paresseux '.
    Il faut uniquement les utiliser sur de courtes périodes. En effet, ils peuvent diminuer l'absorption de certaines vitamines et autres éléments nutritifs importants, favoriser la perte intestinale en eau, en sodium et en potassium, et enfin, ils peuvent créer une accoutumance et dilater le côlon.
    Il existe de nombreuses formes de laxatifs sur le marché : comprimé, gomme, poudre, granule ou solution buvable.
    Evitez les laxatifs à base séné ou de bourdaine.
    Et pour dépenser moins, pensez aux génériques, même pour des médicaments vendus sans ordonnance.

     

    Isabelle Eustache
    05/12/2008
    ' Manger, éliminer : non à la constipation de 0 à 97 ans ', Dr Bernadette de Gasquet et collaborateurs, Edition Robert Jauze.


     


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  • Diabète et alimentation

    Pour le diabète insulino-dépendant (type 1 ), l'alimentation recommandée est la même que pour l'ensemble de la population. On ne peut donc parler de "régime pour diabétique" : seule une alimentation équilibrée est compatible avec le traitement. Mais le patient doit évaluer la quantité de glucides ingérée et s'administrer la dose d'insuline adéquate.

    Des modifications du comportement alimentaire sont souvent nécessaires par rapport aux habitudes ayant conduit à l’excès de poids et au diabète. Il est en effet connu que l’effort diététique augmente la sensibilité des cellules adipeuses à l’action de l’insuline. En conséquence, la perte de poids est le premier traitement pour le diabète de type 2.

    Surveiller son alimentation

    Si vous êtes concerné, un diététicien estimera avec vous (et à l’aide d’un "carnet alimentaire" que vous tiendrez pendant quelques semaines) les quantités et la qualité de votre alimentation. Le diététicien vous aidera à corriger vos erreurs et vous indiquera comment équilibrer vos repas, modifier les modes de préparation des aliments, ou encore déchiffrer une étiquette de produit industriel. Une bonne connaissance des grandes familles d'aliments, de la classification des nutriments et de leurs rôles, des besoins nutritionnels, de l'utilisation des légumes et des fruits dans la lutte contre le surpoids vous permettront alors de maigrir sagement et durablement
    tout en mangeant bien et sans interdits formels.

    Pour le diabète de type 2, le seul vrai problème est de… manger moins que sa faim et de réduire les graisses.

    Les 10 principes de base

     

    • Diminuez l’apport calorique moyen et limitez les apports en graisses (les lipides sont 2 à 3 fois plus caloriques que les glucides) si vous avez un surpoids.
    • Evitez ou limitez les sucres rapides (aliments au goût sucré comme le sucre, le miel, les desserts, les sodas) mais consommez des sucres lents (pain et féculents).
    • Préférez les graisses insaturées (poisson, huiles végétales…) aux graisses saturées.
    • Veillez à la régularité de la prise alimentaire en trois repas.
    • Choisissez des viandes maigres et mangez du poisson 2 à 3 fois par semaine.
    • Sachez quels sont les aliments les plus caloriques et évitez-les.
    • Apprenez les équivalences, car elles permettent de varier les repas en remplaçant un aliment par un autre.
    • Faites attention aux graisses "cachées", apprenez à les reconnaître : une pâtisserie contient du sucre mais aussi des graisses, la viande rouge n’apporte pas que des protéines, mais aussi beaucoup de graisses saturées, etc.
    • Mangez équilibré, planifiez votre alimentation, évitez le grignotage entre les repas, bougez et… servez de modèle à votre famille puisque cette hygiène de vie vaut pour tous !
    • Réduisez la quantité de graisse dans votre alimentation en évitant les aliments frits et réduisez votre consommation d'alcool et de sel, que vous pouvez remplacer par des herbes, des épices ou du jus de citron dans les assaisonnements.

      Simplifiez le suivi de votre alimentation

      En exclusivité sur Doctissimo, suivez votre alimentation avec le programme interactif de SU VI MAX. Calcul des calories, valeur nutritive des aliments et des plats que vous mangez, conseils diététiques... En constituant votre dossier personnalisé dans le Club Doctissimo, vous pourrez suivre votre consommation alimentaire jour après jour sur plusieurs semaines.

      Découvrez la valeur nutritive des aliments
      Composez des repas équilibrés
      Votre régime personnalisé


      Forum Diabète

      Ces fiches ont été réalisées par l'Association Française des Diabétiques (AFD) dont l'objectif est de tout mettre en oeuvre pour aider, défendre et informer les personnes diabétiques

     

    http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/diabete/articles/898-diabete-alimentation-02.htm

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  • SantéDiabète de type 2

    L'horloge biologique montrée du doigt

    Mise à jour le lundi 8 décembre 2008 à 13 h 24

    Image du cerveau humain
     

    Il existe un lien génétique entre la régulation du rythme circadien par la mélatonine et le diabète de type 2, a montré une équipe internationale de chercheurs.

    Leurs travaux ont permis d'établir que des mutations du gène qui produit le récepteur 2 (MT2) de la mélatonine entraînent une élévation de la glycémie et augmentent ainsi le risque de diabète de type 2.

    Ce lien a pu être mis en évidence grâce à une étude génétique sur 23 000 Européens.

    La mélatonine est l'une des hormones les plus anciennes produites sur Terre. Elle se trouve non seulement chez les animaux, mais aussi chez certaines plantes et champignons.

    Elle participe à diverses fonctions physiologiques qui engendrent le rythme éveil/sommeil, la régulation de la pression sanguine, l'activité du système immunitaire, la désintoxication des radicaux libres et la protection des os.

    Chez l'humain, la mélatonine est principalement sécrétée par la glande pinéale dans le cerveau, en fonction de la perception de la lumière et de l'obscurité par la rétine.

    La molécule-récepteur MT2 est présente dans la rétine, dans le nerf optique, dans le cerveau, ainsi que dans les cellules du pancréas qui sécrètent l'insuline. L'insuline diminue le niveau de sucre sanguin. Dans le diabète, sa fabrication est défaillante.

    Les résultats de cette étude montrent que la glycémie est fortement régulée par un petit nombre de gènes et que les personnes porteuses de plusieurs mutations de ces gènes ont des glycémies de type prédiabétique. Elles sont ainsi à haut risque de développer un diabète ou des maladies cardio-vasculaires.

    Selon les auteurs, leur découverte sur le rôle de la mélatonine contribuera à mieux traiter les maladies chroniques.

    En 2008, les mêmes équipes avaient montré que le gène d'une enzyme du métabolisme du glucose, la glucose-6-phosphatase spécifique du pancréas modulait fortement la glycémie.

    Les résultats complets sont publiés dans le Nature Genetics.

    Environ 2 millions de Canadiens souffrent du diabète. Neuf personnes diabétiques sur dix sont atteintes du diabète de type 2. Le coût du diabète s'élève à près de 9 milliards de dollars chaque année au pays. (Santé Canada)

    http://www.radio-canada.ca/nouvelles/sante/2008/12/08/001-Diabetedetype2.shtml?ref=rss

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  • Chantale Caron : greffée du pancréas et du rein

    « Non, je ne regrette rien à propos de la transplantation. Mon destin aurait été pire, je serais certainement morte avec l'hémodialyse. Je suis sûre que je vais toujours aller de mieux en mieux maintenant. » Chantale Caron a choisi, il y a six ans, que la double transplantation était la seule voie possible pour retrouver une santé qui fuyait tranquillement entre ses doigts au fur et à mesure que les complications du diabète faisaient leurs ravages. Elle avait déjà eu des problèmes de vision, mais ses reins la lâchaient lentement, inexorablement; un jour prochain la dialyse serait nécessaire pour survivre. Les démarches ont alors commencé.

    En décembre 1995, le docteur Pierre Daloze peut pratiquer enfin la double transplantation; depuis ce moment elle n'est plus diabétique, finies les injections, et son nouveau rein fonctionne à merveille. Mais pour en arriver là où elle en est aujourd'hui, il a fallu de la détermination, du courage, de la volonté, un peu de folie, car la transplantation n'est toujours pas la solution à tous les maux du diabète. Il y a une part de risque et une part de concessions à faire quand on a fait ce choix, car il ne s'agit toujours pas d'une rémission sans problème, mais bien d'un nouveau régime de vie où la bonne marche et la survie des nouveaux organes deviennent l'obsession quotidienne.

    Tout se passe si vite

    « C'est durant la nuit du 15 décembre que j'ai eu l'appel téléphonique, se rappelle Chantale. J'étais à Baie-Comeau. On me disait qu'on avait trouvé un donneur et que je devais me rendre le plus rapidement possible à Montréal. J'ai eu dix minutes pour prendre ma décision. J'étais tellement émue que j'ai failli ne pas répondre.

    J'ai pris l'avion pour Montréal et l'après-midi, j'étais sur la table d'opération. L'opération a duré sept heures et demie. Le rein prend une heure à être greffé. Mais le pancréas, c'est plus long. On enlève l'appendice et la vésicule biliaire, et on m'a greffé le pancréas à l'intestin. Le pancréas est un organe très fragile comparé au rein. Mon rein s'est mis tout de suite à fonctionner. On a interrompu l'insuline durant la greffe. Je me suis réveillée rapidement aux soins intensifs.

    J'ai été une semaine complète aux soins intensifs. J'étais intubée. Je ne pouvais pas me lever. Je gardais les yeux fermés. Mon néphrologue, le Dr Gilles Saint-Louis, m'a dit de faire un effort pour me lever. Mais cela m'a pris du temps. Je trouvais cela pénible. Je supportais mal les calmants, même si c'était nécessaire à cause de la douleur de la greffe du pancréas. Je me suis enfin levée après une semaine. Tout fonctionnait à merveille, j'avais passé la première phase critique, la période où les rejets sont le plus grave danger. »

    Les greffes de pancréas, le plus souvent accompagnées d'une greffe de rein, ne sont plus une opération rare. Dans le monde, on fait actuellement 1 500 greffes de ce genre par année, soit au total quelque 12 000 transplantations depuis le début, et si un si grand nombre est possible, c'est que plusieurs éléments rendent cette opération efficace pour certains diabétiques.

    Les risques liés à la transplantation

    L'expérience chirurgicale y contribue. Après avoir cherché pendant plusieurs années les meilleures techniques pour que la greffe prenne, comme on dit dans le milieu, on en est venu à privilégier surtout le raccord du pancréas ou d'un morceau de celui-ci au système digestif, le plus souvent au niveau de l'intestin; le passage de l'insuline s'y fait le mieux et l'oxygénation de l'organe transplanté est facilitée. On calcule actuellement à 85 % le taux de survie du pancréas transplanté, ce qui le situe dans les organes qui offrent les meilleurs succès.

    Mais il n'y a pas que la technique chirurgicale qui compte pour ce succès. Les médicaments anti-rejet ou immunosuppresseurs y sont aussi pour beaucoup. Les transplantations ont vraiment pris un essor depuis que la cyclosporine a été reconnue comme un excellent médicament à la fin des années 70. Depuis lors, comme le dit le Dr Saint-Louis, de nouveaux médicaments ont été mis sur le marché, des médicaments moins toxiques pour l'organisme. Chantale Caron prend d'ailleurs un médicament expérimental dans le but d'améliorer la qualité de vie des transplantés.

    La longue route menant à la transplantation

    Chantale Caron, originaire de Baie-Comeau, est devenue diabétique à l'âge de 13 ans. Elle est la seule de sa famille à avoir eu cette maladie; ni ses parents, ni ses trois frères ne sont atteints. Elle est devenue enseignante en 5e et 6e. Comme elle le dit si bien, elle a commencé à être diabétique durant la période où les contrôles étaient plus difficiles. À Baie-Comeau, il n'y avait pas de spécialistes à cette époque, ses parents ont dû l'envoyer à Ste-Justine de Montréal pour rencontrer les premiers endocrinologues.

    Même si elle y a appris à respecter une diète et avoir un régime de vie équilibré, le peu de contrôle de la glycémie faisait en sorte qu'elle a certainement dû avoir de nombreuses glycémies élevées. Ce n'est qu'avec l'apparition des lecteurs de glycémie qu'elle a pu mieux contrôler son sucre. Mais il était déjà trop tard, elle a eu d'abord une rétinopathie qui l'a obligée à subir des traitements de la rétine de l'œil au laser. La vue était sauvée.

    Puis dans les années 80, c'est la découverte de sa néphropathie. Au début les médicaments font effet, mais à la longue cela devient de plus en plus difficile. Elles se lance dans des diètes sévères sans sel. Mais inexorablement ses fonctions rénales s'affaiblissent. Les médecins commencent à la fin des années 80 à lui parler de la dialyse, une machine qui nettoiera son sang, sans quoi ce sera la mort à plus ou moins long terme. On lui propose aussi la dialyse péritonéale, une variante qui consiste à injecter du liquide dans la cavité qui se trouve entre le muscle de l'abdomen et l'enveloppe qui entoure les intestins. On laisse le liquide pendant une période de temps et on évacue alors le liquide ayant absorbé les éléments normalement évacués par les reins.

    Chantale veut en savoir plus sur la question. La caravane des maladies du rein passe à ce moment à Baie-Comeau. « J'ai eu un choc en voyant comment cela se fait et ce que cela implique. Je ne voulais pas de dialyse. Je me suis donc tournée vers une diète. Quand la maladie a progressé, ma seule porte de sortie c'était la greffe. »

    Surtout qu'elle avait vu une émission de télévision durant laquelle un greffé pancréas-rein avait parlé de son bonheur de ne plus être diabétique. Elle ne sait pas cependant alors qui fait ce genre de greffe au Québec. Comme elle s'est impliquée auprès de Diabète Québec, elle passe par l'association pour en savoir plus. Elle rencontre le greffé vu à la télévision qui lui parle du docteur Daloze et de son équipe de l'Hôpital Notre-Dame.

    Elle s'est donc présentée à l'équipe de transplantation de l'Hôpital Notre-Dame dans l'espoir de se trouver sur la liste des receveurs.

    N'est pas transplanté qui veut

    Sa première rencontre avec le Dr Pierre Daloze, chef du département des greffes de l'Hôpital Notre-Dame et l'un des plus célèbres chirurgiens du Québec en transplantation de différents organes, dont le cœur et le pancréas, l'a convaincue qu'elle avait pris la bonne décision. Mais pour être acceptée sur la liste, il faut remplir de nombreuses conditions. C'est à la fin d'une période d'évaluation qu'elle saura vraiment si la greffe sera pour elle.

    « Au mois d'août 95, dit-elle, on m'a appelée pour l'évaluation. J'ai demandé un mois pour me donner le temps de préparer ma suppléante pour ma classe.

    J'ai été hospitalisée pendant près de deux semaines. On y fait tous les tests comme la condition cardiaque; en moyenne, un test par jour. J'ai rencontré plusieurs spécialistes, dont des endocrinologues. Ceux-ci ne sont pas très chauds pour la greffe. On m'a dit que mon système circulatoire était en bon état. On m'a dit aussi que la greffe pouvait aussi empirer mon système à cause des médicaments. C'est alors que j'ai pris la décision d'avoir la double greffe et pas seulement une greffe du rein. J'ai dit oui entre autres parce que j'avais confiance en l'équipe. On m'a montré les différents départements par lesquels j'allais passer. On m'a aussi parlé de la Maison des greffés pour rencontrer et vivre avec d'autres personnes dans ma condition après la greffe.

    J'ai eu une longue conversation avec le Dr Saint-Louis sur tous les aspects de ma personnalité et sur ses attentes. Le Dr Saint-Louis est très prudent avant de vous proposer la greffe. Il était content de mes bas taux de cholestérol. D'après lui, je n'avais pas encore subi beaucoup de dommages. J'étais donc une bonne candidate. Et en décembre, j'étais appelée. »

    La prudence

    Cette prudence face aux candidats ne peut qu'être bénéfique. L'Association américaine du diabète est la première à conseiller la prudence. On privilégiera les personnes qui ont une atteinte rénale, car dans ce cas les risques et les conséquences de l'opération sont contrebalancés par une meilleure qualité de vie. Seuls les personnes diabétiques qui ont ces complications et qui ne peuvent être contrôlés par les méthodes conventionnelles de médicaments et d'insuline sont susceptibles de bénéficier d'une greffe.

    Les suites ne sont pas toujours faciles

    Chantale Caron sait mieux que quiconque que les lendemains peuvent être parfois pénibles. Trois jours après sa sortie de l'hôpital, elle se sent mal et fait de la fièvre. Elle doit donc rentrer.

    « Cela a pris plusieurs jours avant de savoir ce qui se passait. On a trouvé que j'avais fait un abcès. Ils ont cru que la cortisone aurait peut-être pu empêcher la plaie de se refermer. Je faisais de la haute température. On a dû me mettre un drain avec des doses d'antibiotiques 24 heures sur 24. Cela a duré 3 semaines. J'ai trouvé cette époque très pénible. La douleur était insupportable, surtout que je ne voulais pas prendre de calmants parce que cela me causait trop d'effets secondaires. Heureusement à la fin, j'étais guérie et j'ai pu sortir.

    Les premiers temps, on a peur de tout. On est très fragile. On n'ose pas sortir de peur d'attraper quelque chose. Je ne touchais à rien pour ne pas être infectée. C'est un des mauvais côtés des immunosuppresseurs. Maintenant, dès que je viens de l'extérieur, je me lave les mains. J'essaie de toucher au moins de choses possibles. Je fais extrêmement attention à la grippe, je reste loin des gens qui peuvent en être atteints. »

    Chantale a toujours été une personne active, impliquée socialement. Un de ses frères lui a même dit qu'elle avait l'étoffe pour aller loin dans la vie. Mais les médicaments anti-rejet ont eu un impact certain sur son niveau d'énergie. Elle croyait pouvoir un jour courir le marathon, elle sait maintenant qu'elle doit faire attention à ne pas trop se fatiguer. La cortisone a aussi affaibli ses os; elle doit donc souvent se promener avec une canne et faire attention aux chutes.

    Elle a dû pour l'instant abandonner l'enseignement parce qu'elle trouve cette profession trop stressante. Mais elle cherche actuellement le moyen de pouvoir un jour y revenir en occupant si possible un poste plus administratif.

    Près de quatre ans après sa greffe, elle doit retourner à l'hôpital dès que ses tests mensuels indiquent un problème. Même si rien de sérieux ne lui est arrivé, le fait d'avoir toujours à l'idée cette possibilité l'obsède.

    Deux personnes en une

    Pour les néophytes qui n'ont pas subi une transplantation, on se demande ce qu'on ressent quand on sait que des organes d'une autre personne sont en soi.

    « Avant la greffe, avoue Chantale, j'avais souvent froid parce que je faisais de l'anémie. Après la greffe, j'avais chaud. J'avais l'impression que je sentais les organes à l'intérieur de moi. C'est une impression positive, même s'il n'y a pas de termes pour la décrire. Pendant que j'étais à l'hôpital, j'ai ressenti comme la présence de ce que je crois être la donneuse, même si je ne sais pas qui c'était. Pendant un court instant, j'ai voulu aller comme en arrière.

    Quand ils ont fait une biopsie, j'ai insisté pour la voir. C'était terriblement rouge et j'ai dit : « Mais c'est vivant ! » Le médecin me dit alors : « Tu penses que ce sont des organes morts, mais non il faut qu'ils soient bien vivants. » Cela m'a beaucoup aidé à accepter cette nouvelle situation. Le personnel m'a beaucoup aidée. Sans leur dévouement, je n'aurais pas su passer à travers comme je l'ai fait.

    Je suis très consciencieuse et responsable. Je prends toujours mes médicaments à la même heure. Je suis très rigoureuse. Il y a une conscience collective à avoir. Je sais que ça coûte des sous la greffe. En auto, je fais maintenant très attention à la vitesse, alors qu'avant j'y pensais moins. Je sens la responsabilité qui m'incombe. »

    Chantale n'est plus diabétique, mais son cœur reste tout près de ce groupe de personnes. Elle continue à s'impliquer pour partager son vécu et ses connaissances de la maladie.

    « J'ai rencontré plusieurs personnes pour leur parler de la greffe. Je me rends compte qu'il n'y en a pas beaucoup qui sont prêts à la subir. Je prépare une présentation (automne 2000) avec du matériel didactique audiovisuel; je compte parler au plus de gens possible. »

    Chantale Caron siège actuellement sur le conseil d'administration de Diabète Québec et elle s'occupe de l'Association du diabète Laval-Laurentides M.R.C. Des Moulins. Peut-être aurez-vous aussi la chance de la rencontrer un jour. Elle vous fera partager les moments intenses de sa vie.

    Source : Plein Soleil - Automne 99, Marc Aras, directeur des communications Diabète Québec. Révisé en mars 2001.

     http://www.diabete.qc.ca/html/vivre_avec_diabete/temoignages/html/chantale.html

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  • Salade d'aubergines

     

     Ingrédients pour 4 personnes

    • 4 aubergines
    • 1 pot de 250g de coulis de tomate
    • 2 cuil. à soupe d'huile d'olive vierge
    • 4 gousses d'ail
    • 1 bouquet de basilic
    • sel et poivre

     Recette

    • Lavez les aubergines et coupez-les en gros cubes
    • Faites-les cuire à la vapeur pendant 15 minutes, en prenant soin qu'ils ne ramollissent pas
    • Déposez-les dans un saladier et laissez refroidir
    • Lavez le basilic, épluchez l'ail et hachez-les finement
    • Versez sur les aubergines la sauce tomate, l'huile d'olive, l'ail et le basilic haché
    • Salez et poivrez

     Atouts santé

     Une salade diététique grâce aux fibres et aux glucides complexes des aubergines et riche en antioxydants pour la prévention du vieillissement des cellules de l'organisme. 

     

    Salade de céleri aux pommes et noix

     

     Ingrédients pour 4 personnes

    • 250g de céleri-rave émincé
    • 3 pommes
    • 1 citron bio
    • 4 cuil. à soupe d'huile d'olive vierge
    • 2.5 cuil. à soupe de vinaigre
    • 1 cuil. à café de moutarde
    • 12 cerneaux de noix
    • sel de céleri
    • poivre

     Recette

    • Epluchez les pommes et coupez-les en bâtonnets
    • Pressez le citron
    • Dans un saladier, déposez le céleri-rave émincé et les pommes
    • Arrosez du jus de citron
    • Mélangez huile d'olive, vinaigre, moutarde, sel de céleri et poivre
    • Versez cette vinaigrette sur la salade
    • Mélangez et ajoutez les cerneaux de noix

     Atouts santé

     Riche en vitamine, sels minéraux et antioxydants. Elle a un effet anti-cholestérol grâce aux fibres douce de la pomme et aux bons acides gras de l'huile d'olive et des noix.

    www.mut506.be vous souhaite bon appétit  !http://www.mut506.be/jsp/index.jsp
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  • Planning alimentaire > Circonstances spéciales

    Les vacances et les circonstances spéciales sont des moments de bonheur à partager avec la famille et les amis. Mais pour les diabétiques, se resservir, savourer des douceurs ou déguster un verre d'alcool sont autant d'obstacles à contourner.

    Toute circonstance spéciale ou sortie peut représenter un dilemme. Mais, avec le planning adéquat et l'état d'esprit approprié, vous pourrez profiter pleinement de votre soirée.

    Les fêtes constituent un problème spécifique pour les diabétiques. Il se peut que vous vous posiez de nombreuses questions :
    Que puis-je manger ? Quand puis-je manger ? Puis-je boire un verre ? Et si ma glycémie augmente en flèche? Etc., etc.

    N'hésitez pas à confier vos soucis à votre diététicien ou à demander le soutien de vos amis et de votre famille : ils vous aideront à retrouver une certaine sérénité. Avec leur appui, vous prendrez conscience du fait que, tant que vous modérez votre consommation et que vous surveillez votre glycémie, il n'y a aucune raison que vous ne profitiez pas des plaisirs de la vie.

    À retenir

    Ne vous privez pas d'une sortie au restaurant, mais discutez toujours avec votre médecin ou votre diététicien des aliments qui ne font pas partie de votre planning alimentaire.

    1. Maintenez votre glycémie à un niveau constant. En cas de circonstance spéciale, effectuez des tests plus fréquemment et ajustez votre traitement en conséquence, toujours avec l'accord de votre médecin. Essayez de vérifier votre glycémie avant de partir, pendant votre sortie et avant de vous coucher (indispensable si vous utilisez de l'insuline).
    2. Ne partez jamais de chez vous sans emporter vos médicaments et votre lecteur, et emportez également des médicaments supplémentaires si vous pensez qu'il est possible que vous rentriez plus tard que prévu.
    3. Emportez une collation (un fruit ou des crackers et du fromage, par exemple), et un peu de sucre à action rapide.
    4. Ayez toujours une identification médicale sur vous et sachez où et comment obtenir des soins médicaux si nécessaire.
    5. Essayez de connaître le menu à l'avance, de manière à pouvoir articuler votre planning alimentaire du jour en fonction de votre repas à l'extérieur.
    6. Essayez de planifier votre repas de manière à manger à la même heure que d'habitude. Si vous êtes au restaurant et que vous devez attendre votre repas longtemps, commandez des amuse-gueule.
    7. Lorsque vous choisissez un repas, essayez de vous en tenir aux aliments grillés, cuits au barbecue, marinés, cuits à la vapeur, cuits au four ou pochés.
    8. Limitez les aliments frits, cuits dans la crème ou le beurre, panés ou servis avec une sauce.
    9. N'ajoutez pas de beurre, de crème sure, de sauce, de crème ou de vinaigrette à table.
    10. Déterminez quelle est l'influence de votre consommation d'alcool sur votre glycémie et si vous en buvez, faites-le toujours avec modération. Si vous savez que vous allez boire, ne le faites pas l'estomac vide.
    11. N'oubliez pas que la bière et certains cocktails contiennent des hydrates de carbone et doivent donc être inclus dans votre planning alimentaire.
    12. Prévenez une personne présente à la fête que vous êtes diabétique. Les symptômes de l'hypoglycémie se confondent facilement avec ceux de l'ébriété.
    13. Ne buvez pas si vous devez conduire ou si vous n'avez pas discuté des risques médicaux potentiels avec l'équipe médicale qui vous suit.

     

    http://www.lifescaneurope.com/be/fr/diabetique/alimentaire/speciales/

     

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  •  

     


    Causes des hypoglycémies : Diabète de type 2

    1) Alimentation

    - Collation ou repas repas ayant comporté peu de glucides et/ou pas assez d'aliments non glucidiques (les aliments non glucidiques, notamment les fibres et les protéines, contribuent à limiter la rapidité et l'importance de l'élévation de la glycémie après repas à un niveau ne conduisant pas au passage dans les urines d'une partie des glucides du repas).

    - Collation ou repas trop tardifs ou sautés.

    - Boissons alcoolisées (l'alcool bloque la fabrication de sucre par le foie, ce qui favorise les hypoglycémies et les rend plus sévères et plus prolongées).

    2) Exercice physique

    - Oubli des collations avant, pendant, et après le sport.

    - Oubli d'une collation supplémentaire le soir au coucher après avoir fait du sport pendant l'après-midi.

    3) Comprimés

    Les inhibiteurs des alpha-glucosidases, ainsi que les biguanides, ne sont qu'exceptionnelement cause d'hypoglycémie car ces médicaments ont surtout pour effet de limiter l'élévation de la glycémie après les repas.

    Les glinides, qui doivent être pris avant les repas, peuvent éventuellement être cause d'hypoglycémie si le repas ne comporte pas suffisamment de glucides, ou si le nombre de comprimés pris avant le repas est trop important pour la quantité de glucides du repas. Ils ne sont qu'exceptionnellement cause d'hypoglycémie dans l'intervalle des repas.

    Les sulfamides peuvent être cause d'hypoglycémie, dans l'intervalle des repas, ou plus rarement après repas, si la dose utilisée est excessive.

    => En l'absence de cause d'hypoglycémie en relation avec l'alimentation ou l'activité physique, la survenue d'une hypoglycémie chez un diabétique traité par des comprimés doit conduire à réduire la dose des sulfamides.
     

    Copyright DiabSurf http://www.diabsurf.com/Sim/SimImp/Iurghypcsedt2.php
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  • Crise d’hypoglycémie : comment réagir ?

    Il est très fréquent de parler d’hypoglycémie lorsqu’un individu présente un malaise ou une perte de tonus assez brutale. Ceci est majoré par le fait que la victime se sent mieux dès qu’on lui administre du sucre et qu’on l’allonge au calme. En fait, c’est surtout le repos qui est responsable de sa récupération car le manque de sucre (hypoglycémie) est très rare en dehors du diabète.

    Dans le diabète, le taux de sucre est trop élevé et donc on utilise l’insuline ou des médicaments (sulfamides) qui, en cas de surdosage volontaire ou non, peuvent donner une vraie hypoglycémie.

    Différents types d’hypoglycémie

    Les autres hypoglycémies sont rares et concernent surtout une intoxication par des médicaments courants comme l’aspirine, certains médicaments luttant contre les troubles du rythme cardiaque ou encore le dextropropoxyphène, que l’on trouve dans des antalgiques fréquemment prescrits en ville. Parfois, certaines maladies peuvent également provoquer ces variations de sucre mais elles sont rares (insulinome, insuffisance hépatique, maladies auto-immunes, etc…).

    Il arrive parfois que l’on constate des hypoglycémies fonctionnelles chez le sujet jeune, anxieux mais cela est rare (parfois du à un excès de bases xanthiques comme le café ou le thé) et chez les personnes ayant bénéficiées d’une chirurgie de l’estomac (cancer, ulcère ou chirurgie de l’obésité).

    Le cerveau humain consomme un seul type de carburant : le glucose. En cas de manque le cerveau n’est plus alimenté ce qui provoque le malaise. En cas d’hypoglycémie prolongée le cerveau peut souffrir de façon irréversible avec des séquelles importantes comme lorsqu’il manque d’oxygène : paralysie...

    Chez le diabétique sous insuline, les hypoglycémies sont dues à un surdosage d’insuline : erreur de dose, repas sauté, régime, efforts physiques non compensé, consommation d’alcool, insuffisance rénale ou après un syndrome infectieux (qui entraîne une consommation augmentée de glucose).

    Chez le diabétique sous médicament (diabète dit « de type 2 »), seuls les malades sous sulfamides risquent de faire une hypoglycémie (mêmes causes que sous insuline) alors que la deuxième famille de médicament (les biguanides) ne donne pas ces complications.

    Symptômes et solutions

    Lors d’une hypoglycémie, il y a d’abord une phase transitoire pendant laquelle s’installe des symptômes peu graves mais qui doivent alerter : malaise avec pâleur, sueurs, sensation de faim, parfois des troubles visuels et altération du caractère (les victimes deviennent plus agressives) et troubles de concentration.
    Dans un deuxième temps, on constate l’apparition de signes plus importants comme une paralysie (réversible après traitement), une crise convulsive, une désorientation ou un trouble du comportement. Au stade ultime, on constate un coma qui est dangereux car le cerveau souffre et aussi car il empêche de donner du sucre par la bouche, la victime ne pouvant avaler.

    Si vous êtes témoin d’une hypoglycémie, il faut donner une boisson sucrée rapidement : cela n’est jamais délétère et les malades diabétiques peuvent mourir en quelques minutes d’un manque de sucre.
     
    Si la victime est inconsciente, il faut la mettre en position latérale de sécurité et alerter les secours (le SAMU= 15) qu’ils fassent intervenir le moyen le plus approprié : médecin (SOS Médecins), pompiers ou ambulance du SAMU avec médecin urgentiste. En cas de coma avéré, l’équipe du SMUR injecte du glucose en intraveineux.

    Dr Arnaud Latrémouille

    http://www.medicalorama.com/html/urgence/crise-hypoglycemie

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  • Le passeport du diabète

    Qu’est-ce que le passeport du diabète ?

    Le passeport du diabète est un document dont le patient diabétique peut en faire gratuitement la demande. Ce document lui permet de se faire rembourser (en grande partie) certaines prestations de l’assurance maladie.

    Remboursements dans le cadre de l’assurance maladie via le passeport du diabète

    Les remboursements portent sur les prestations suivantes :

    • « usage du passeport du diabète par le généraliste agréé »
    • certains soins dispensés par des diététiciens et podologues

    Usage du passeport du diabète par le généraliste agréé

    « L’usage du passeport du diabète par le généraliste agréé » implique que le médecin généraliste :

    • parcoure avec le patient les objectifs de l’accompagnement du patient diabétique
    • note ces objectifs dans le passeport du diabète et dans le dossier médical global

    Le médecin généraliste demande 17,18 EUR (à partir du 1/1/2008) pour cette prestation. Le patient diabétique se voit rembourser l’entièreté de ce montant ; il ne paie donc pas de ticket modérateur.

    Attention :

    • Outre le passeport du diabète, le patient diabétique doit donc disposer d’un dossier médical global.
    • Cette prestation n’est remboursée qu’une seule fois par patient diabétique, par année civile.

    Soins dispensés par les diététiciens et podologues

    Il s’agit des soins suivants :

    • évaluation diététique individuelle et/ou intervention (suivi nutritionnel)
    • examen podologique individuel ou soins podologiques (soins du pied).

    Ces soins sont, sous certaines conditions, en grande partie remboursés. Le patient diabétique ne paie par conséquent qu’une petite partie du ticket modérateur : voir les tarifs (PDF - 440 KB).

    Comment demander le passeport du diabète ?

    Chaque patient diabétique peut demander un passeport du diabète :

    Chaque mutualité dispose de son propre passeport du diabète dont le texte de base (PDF - 82 KB) est identique.

    Objectif des mesures

    Les mesures relatives au passeport du diabète font partie du « projet de rénovation en matière de soins du diabète ». Ces mesures visent entre autres à :

    • améliorer la communication entre le patient diabétique et le dispensateur de soins
    • responsabiliser le patient diabétique (préciser quels examens doivent régulièrement être effectués)
    • améliorer l’accès aux soins diététiques et de podologie pour le patient diabétique

    Cadre légal

    Voir également les sites suivants :

     

     

     

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  • Petits conseils pour profiter des repas de fête

    Les fêtes de fin d’année approchent à petits pas et déjà les doutes apparaissent pour nombreux d’entre nous qui s’efforcent à surveiller leur poids et leur diabète:
    Que faire ? Se priver de tout, pour ne surtout pas gâcher les efforts faits pendant l’été ou au contraire, profiter au maximum et on verra plus tard…

    Voici quelques astuces pour profiter de tout, mais avec modération !

    • Prenez une part de chaque plat, sans se servir une seconde fois
    • Modérez votre consommation d’alcool (choisir soit l’apéritif, soit le verre de vin)
    • (Rappelons qu’il ne faut pas le consommer à jeun, afin d’éviter les hypoglycémies)
    • Méfiez-vous des sauces qui peuvent accompagner les crustacés, la viande ou le poisson, il faut le limiter car elles sont souvent très riches en graisses
    • Contrairement à ce que l’on pourrait penser, repas de fête ne rime pas forcément avec repas riche en glucides. En effet, au cours de ces repas les glucides sont essentiellement présents dans les toasts qui accompagnent le foie gras ou le saumon, et dans les desserts. Il y a généralement peu ou pas de féculents avec le plat principal. Si vous êtes traités à l’insuline, pensez à compenser le manque de féculents par du pain, ou alors diminuez éventuellement votre dose d’insuline.

    Et n’oubliez pas que l’équilibre alimentaire ne se fait pas sur un seul repas, mais s’établit tout au long de la semaine.

    Composition nutritionnelle de quelques aliments consommés plus particulièrement lors des fêtes.

    Aliment

    Quantité

    Kcal

    Prot.

    Graisses

    Glucides

    Foie gras

    40 g (une tranche)

    182

    4

    18

    1

    Saumon fumé

    40 g (une tranche)

    90

    9

    6

    0

    Huîtres

    12 pièces

    115

    14

    3

    8

    Dinde farcie

    150 g

     

     

     

     

    Marrons

    50 g (4 pièces)

    93

    1

    1

    20

    Bûche glacée

    150 g (1 tranche)

    188

    4

    8

    25

    Champagne brut

    1 coupe

    80

    0

    0

    0

    Idées d’amuse-gueule pauvres en calories

    • Bâtonnets de crudités (carottes, radis, chou-fleur, concombre, champignons…) accompagnés de sauces à base de fromage blanc
    • Dés de jambon, de fromage, de pastèque. de melon, de surimi, des tomates cerises et des olives piqués en boule (p.ex. demi melon ou demie boule en styropore recouverte de papier aluminium)
    • Mini-brochettes de melon et jambon fumé ou viande des grisons (Büntnerfleisch) ou de crevettes et dés de pamplemousse
    • Feuilles d’endives (chicons) tartinées de fromage aux fines herbes ou fromage de chèvre
    • Mini-rouleaux de jambon cuit au fromage frais ou aux asperges
    • Mini-toasts au saumon fumé, tomates et œufs durs, fromage frais aux herbes…

    Pour le plaisir des yeux, soyez créatifs et jouez sur la présentation.

    http://www.ald.lu/fr/accueil/

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  • Comment vit-on la basse température au Québec  avec le diabète?

     

     

     

    Bonjour Amis de la Belgique.

    Mon amie Nadine m’a posé cette question dans un courriel : voici donc comment je fais pour pratiquer de l’activité physique au Québec. Le Québec est caractérisé par quatre saisons et la variation constante du climat en cours d’année affecte beaucoup notre façon de vivre. Nous devons tous, tout au long des mois qui passent, année après année, nous adapter. Il en va de même lorsqu’il est question d’activités physiques. Demeurer actif tout au long de l’année demande un peu plus d’organisation, mais offre tellement de variété sur le plan des choix d’activités… Il suffit de savoir faire face aux saisons!

     

    L’activité physique que j’ai choisie pour améliorer mon diabète est la marche. Près de chez moi, il y a le lac des Nations. Tous les soirs, une heure après le souper, je pars faire le tour du lac, la distance à parcourir pour en faire le tour est de 3.8 km. Je dois le faire en 40 minutes afin de respecter mes fréquences cardiaques ciblées par mon médecin elles doivent se situer entre 110 et 140 battements par minute afin de marcher en toute sécurité, être efficace pour améliorer mon cardio et diminuer mon taux de sucre.

     

    J’utilise deux outils pour vérifier si je respecte mes valeurs. Le premier outil est une montre Polar F6 avec un transpondeur T31 qui me permet de m’assurer de respecter mon rythme cardiaque. En plus, elle me fournit toutes sortes d’informations, comme la durée de l’exercice, le poids perdu et la fréquence cardiaque. Mon deuxième outil est l’échelle de Borg : si je veux être efficace, je dois me tenir dans la zone de 5 à 6 pour avoir un bon résultat car, si je reste dans la zone bleue, c’est que le ciel est bleu et cela n’aura aucun effet sur mon diabète. Dans la zone 5 à 6 je peux parler avec un léger essoufflement, mais si j’ai de la difficulté à parler en marchant, c’est que je suis rendu dans la zone 8 à 9 et cela peut être dangereux pour moi, alors on ralentit.

     

     

    L’hiver nous offre plusieurs loisirs extérieurs. Toutefois, son climat nous donne parfois du fil à retordre, puisqu’il varie de plus de zéro à - 30C sans compter le facteur vent. Cela nous amène à nous vêtir à la méthode « pelure d’oignon » pour éviter d’avoir froid. Cette méthode consiste à porter plusieurs couches de vêtements qui ne gênent pas les mouvements plutôt qu’une seule plus épaisse. J’ai opté pour des vêtements de haute technologie, ces vêtements sont plus dispendieux, mais ils durent plus longtemps. Ils laissent l’humidité sortir et gardent la chaleur en dedans. Mon corps reste au sec et les vêtements aussi. Gardez les extrémités au chaud en portant une tuque et des mitaines. Le choix des bottes est important : j’utilise des Merrell, elles ont une bonne semelle permettant d’expulser la neige, une meilleure traction et elles permettent aux pieds de respirer tout en gardant la chaleur à l’intérieur. Dans mes bottes, je mets une petite paire de chaussettes en polypropylène et une paire en laine, cela garde les pieds au chaud et au sec et prévient les ampoules qui ne sont pas très bonnes pour nous. Je mets, tout dépend du froid, un cache-cou qui monte jusqu’au nez afin de réchauffer l’air qui entre dans les poumons, car la température trop froide et venteuse peut provoquer de l’angine chez des personnes à risque. J’ai aussi, pour les grands froids, une cagoule qui recouvre mon visage au complet.   

     

    En terminant, une bonne marche avant de se coucher me procure beaucoup d’oxygène, fait baiser mon taux de sucre et mon stress de la journée. J’augmente aussi mon cardio et ma masse musculaire, c’est formidable et très bon pour la santé et le moral tout en pratiquant une marche sécuritaire, au chaud et confortable.

     

    Alors bonne marche! 

     

    André Positif Gaudreau

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  • Les antidiabétiques oraux

    Le diabète de type 2 touche de plus en plus de personnes dans le monde et plus particulièrement dans les pays occidentaux. Le traitement de référence pour cette maladie est constitué d’un ensemble de mesures diététiques et d’hygiène de vie mais aussi et surtout des antidiabétiques oraux. Le point sur ces traitements.

    Quand les cellules du pancréas s’emballent !

    Le diabète du type 2 survient en général chez des personnes en surpoids autour de la cinquantaine. Dans leur cas, un dérèglement empêche l’insuline de fonctionner ou d’être produite en quantité suffisante pour diminuer le taux de sucre dans le sang. Pour améliorer cette situation, le médecin prescrira en premier lieu un régime alimentaire et un changement des habitudes de vie incluant notamment la pratique d’un sport. Lorsque ce traitement de choc ne fonctionne pas, le médecin proposera au bout de quelques mois un traitement médicamenteux. Dans certains cas très particuliers et rares pour le diabète de type 2, une insulinothérapie par voie injectable pourra être envisagée.

    Les médicaments et leur mode d’action

    On compte quatre grandes familles médicamenteuses dans le traitement du diabète :

    Une famille plus récente s’est ajoutée à cette liste : les glitazones (ActosS®, Avandia®, Avandamet®). Ces médicaments réduisent la glycémie en diminuant la résistance à l'insuline au niveau des tissus adipeux, des muscles squelettiques et du foie. La diminution maximale de la glycémie est obtenue au bout de 8 semaines de traitement.

    Quel médicament pour quel patient ?

    En premier lieu, le régime alimentaire, la reprise d’une activité physique et l’arrêt du tabac sont préconisés. Si au bout de 4 à 6 mois de ce traitement l’HbA1c (qui permet de mesurer dans la durée le maintien d’une glycémie normale) reste supérieure à 7 %, le médecin choisira alors un antidiabétique oral.

    En première intention et en cas de surpoids, c’est en général la famille des biguanides qui est indiquée. Ce médicament nécessite un suivi biologique régulier et on constate souvent des troubles digestifs lors des prises. On prescrira plus facilement les sulfamides si le surpoids du patient est modéré. Il sera alors fondamental de débuter le traitement à petite dose et d’augmenter très doucement la posologie afin d’éviter les hypoglycémies fréquentes avec les sulfamides. Un bilan hépatique et rénal sera effectué avant le début du traitement. Les inhibiteurs des alpha-glucosidases sont également indiqués après l’échec du régime, ils peuvent également être utilisés en association avec les autres antidiabétiques. Les glinides sont souvent associés à la metformine lorsqu’elle est insuffisante pour équilibrer le diabète, ils provoquent également des hypoglycémies. De même les glitazones peuvent être prescrits seuls ou en association, leur principal effet secondaire étant une forte rétention d’eau qui provoque oedèmes et prise de poids.

    Chaque patient a ses spécificités et seul le médecin généraliste ou le diabétologue seront à même de choisir le bon traitement. Un traitement que l’on devra changer, adapter, mais dans tous les cas suivre toute sa vie.

    Anne-Aurélie Epis de Fleurian, pharmacienne



    http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/diabete/articles/9352-antidiabetiques-oraux-02.htm

     

     
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  • Les règles de l'insulinothérapie

     

     

     

    Le respect des 4 règles suivantes de l'insulinothérapie est nécessaire pour obtenir un bon équilibre glycémique (bien qu'il n'existe pas en la matière de consensus, faute de disposer de méthodologie à la fois simple et rigoureuse pour en réaliser l'évaluation) :

     

    LES QUATRE REGLES DE L'INSULINOTHERAPIE

    • régler la glycémie du réveil en évitant l'hypoglycémie nocturne
    • effectuer la triple adaptation des doses
    • garder le même territoire d'injection au même moment de la journée
    • savoir prévenir et traiter l'hypoglycémie

     

     

    1ère règle : s'assurer de l'absence d'hypoglycémies nocturnes trop fréquentes et d'hyperglycémies au réveil. L'objectif est d'obtenir au moins 5 jours sur 7 une glycémie au réveil inférieure ou égale à 1,60 g/l et une absence d'hypoglycémie nocturne au moins 6 jours sur 7.
    Pour ce faire, il convient parfois de retarder l'injection d'insuline retard du dîner au coucher à 22 ou même 23 heures. De plus, on doit conseiller au malade de contrôler sa glycémie au coucher et de prendre une collation calibrée en fonction des résultats lorsque la glycémie est inférieure à 1,60 g/l. En effet, lorsque la glycémie au coucher est inférieure à 1,60 g/l, on observe statistiquement 50 % d'hypoglycémies nocturnes (< 0,50 g/l) le plus souvent asymptomatiques.
    2ème règle : apprendre au malade la triple adaptation des doses
    c'est-à-dire :
    • d'une part l'adaptation rétrospective en fonction des résultats glycémiques des 2 à 3 jours précédents. Ainsi, il convient de modifier la dose de l'insuline retard injectée le soir en fonction des résultats des glycémies du matin, et de même la dose d'insuline rapide injectée le matin en fonction des résultats des glycémies de la matinée et du midi, la dose d'insuline rapide du midi en fonction des résultats glycémiques de l'après-midi et de la glycémie qui précède le dîner.
    • d'autre part, une adaptation immédiate, basée sur la glycémie du moment : augmentation de la dose d'insuline rapide d'une ou 2 unités si la glycémie et élevée. C'est la « gamme » d'insuline.

      EXEMPLE DE PRESCRIPTION D'UNE « GAMME » D'INSULINE
      (chez une personne de 60 kg sur la base de 0,7 U/kg/jour répartie en 0,4 U/kg pour les insulines retard et 0,3 U/kg pour les insulines rapides)

      Insuline NPH (Umuline ®, Orgasuline ®, Insulatard ®, Insuman ®...) 12 unités le matin et 12 unités le soir + Insuline rapide (Ordinaire ®, Actrapid ®...) en fonction de la glycémie instantanée.
      Glycémie (g/l) Matin Midi Dîner Coucher
      < 0,80 5 après resucrage 5 après resucrage 5 après resucrage collation
      ≥ 0,80 5 5 5 collation
      ≥ 1,20 6 6 6 collation
      ≥ 1,60 7 7 7 0
      ≥ 2 8 8 8 0
    • enfin, une adaptation prospective tenant compte essentiellement de 2 paramètres : la quantité de glucides du repas à venir et l'activité physique prévisible des heures suivantes.
      Le patient doit aussi tenir compte de la nature de l'insuline rapide qu'il s'injecte : l'insuline rapide classique doit être injectée entre 30 et 45 minutes avant le repas, alors que l'analogue de l'insuline (Lyspro) à résorption rapide, doit s'injecter au début du repas.
      Avec le schéma « basal-prandial », pour calculer sa dose d'insuline rapide à injecter avant le repas, le diabétique bien éduqué doit répondre à 4 questions :
      1. que vais-je manger ? (= adaptation prospective)
      2. quelle va être mon activité physique ? (= adaptation prospective)
      3. comment étaient mes glycémies correspondant à la durée d'action de cette injection les jours précédents ? (= adaptation rétrospective)
      4. comment est ma glycémie instantanée ? (= adaptation immédiate)
    3ème règle : garder le même territoire d'injection pour un moment donné de la journée
    mais en variant de quelques centimètres le point d'injection afin d'éviter la constitution de lipohypertrophies perturbant de façon anarchique la résorption de l'insuline. On conseille en général d'injecter l'insuline retard du soir dans les cuisses, si besoin en réalisant une injection oblique à 45° afin d'assurer une résorption lente de l'insuline injectée strictement en sous cutané. L'insuline du matin et du midi peut être injectée selon le choix du malade dans le ventre ou dans le bras. L'injection se fait perpendiculairement à la peau, avec des aiguilles de 8 mm ou 12 mm ou 15 mm selon l'épaisseur du panicule adipeux. Donc à chaque injection (matin, midi, soir) son territoire !
    4ème règle : apprendre au malade à prévenir et à traiter l'hypoglycémie.
    En effet, équilibrer un diabète insulino-dépendant, c'est-à-dire obtenir une glycémie moyenne autour de 1,50 g/l n'est pas possible, sans provoquer des hypoglycémies (inférieures à 0,50 g/l) répétées.
    Encore faut-il que ces hypoglycémies ne soient ni trop sévères ni trop fréquentes, entravant la vie sociale ou professionnelle du malade. Force est en général d'accepter 2 à 3 hypoglycémies modérées par semaine (le malade assurera lui-même le resucrage).

    http://www.chups.jussieu.fr/polys/diabeto/POLY.Chp.13.2.html

     

     

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