•  

    Ingrédients pour 4 personnes

    2 belles aubergines (500 g)

    150 g de chèvre frais

    200 g riccota (à défaut fromage faisselle)

    12 tr. jambon prosciutto (200 g)

    6 belles tomates

    320g de tagliatelles (poids cru)

    ail

    basilic frais

    poivre-sel

    roquette ( 1 1/2 sachet soit 75g)

    persil plat

    1 jus de citron

    4 càs d'huile d'olive

    Technique de préparation

    Trancher finement les aubergine lavées dans le sens de la longueur, poêler à l'huile d'olive avec un filet d'eau, éponger sur papier absorbant. Pour utiliser moins d'huile utiliser une poêle anti-adhésive à feu doux pour rendre les aubergines bien tendres

    Mettre au frigo pendant +/- 1 heure.

    Préparer la farce:

    Hacher l'ail frais, le persil plat, le basilic frais et ajouter au mélange réalisé avec le fromage de chèvre frais et la riccota , ajouter du poivre et du sel.

     

    Sur chaque tranche d'aubergine, déposer une tranche de jambon et une cuillère de farce puis rouler et déposer verticalement (ou horizontalement) dans un plat. Filmer.

    Refroidir au frigo.

    Réaliser un coulis de tomate en mixant les tomates fraîches pelées, le basilic, le poivre, le jus de citron et laisser refroidir au frigo.

    Servir accompagné de roquette et des tagliatelles cuites al dente (200g non cuites).

    Une portion ( le 1/4 de l'ensemble) apporte:

     

     

    kcal : 660

    protéines : 34g

    lipides : 26 g

    glucides : 72g

    fibres : 9g

    cholestérol : 57mg

    L’avis de la diététicienne

     

    Cette recette est une alternative séduisante à l'aubergine farcie de viande hachée (souvent un peu trop grasse!).

    Pour les végétariens, la recette se "tient" très bien sans jambon.

    Les lipides présents sont un mélange d'acides gras saturés par le biais des fromages et du jambon; et d'acides gras monoinsaturés grâce à l'huile d'olive.

     

    Outre les informations nutritionnelles données, on peut ajouter que la ration apporte 220mg de calcium soit 20% des AJR.( apports journaliers recommandés).

     

    Les aubergines et les tomates donnent une jolie couleur au plat et apportent des antioxydants naturels et des fibres.

     

    Les tagliatelles al dente (peu cuites) en accompagnement sont une source de bons glucides qui ont un IG (index glycémique) faible.

     

    Dans le cas présent les glucides des tagliatelles sont absorbés lentement et élèvent peu la glycémie.

     

    Le conseil diététique de l’ABD Juillet 2005

    http://www.diabete-abd.be/aubergines%20farcies%20fromage.htm

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  • 24.3 - Accidents hypoglycémiques

     

     

     

    Ils sont iatrogènes et dus à des erreurs thérapeutiques chez des patients traités par insuline ou sulfamides hypoglycémiants.

    Les malaises hypoglycémiques chez le patient diabétique de type 1 sont très fréquents. Le patient doit apprendre à les reconnaître pour se resucrer. Ils sont acceptables en pleine journée à condition de ne pas être trop fréquents (2 à 3 par semaine au maximum). Par contre ils doivent être évités la nuit.

    Chez le patient diabétique de type 2 les malaises sont secondaires à la prise de glinides ou de sulfamides hypoglycémiants.Les hypoglycémies dans ce dernier cas peuvent être prolongées et graves, voire mortelles sur certains terrains (alcoolisme, insuffisance rénale, insuffisance hépato-cellulaire, dénutrition, grand âge). Elles doivent donc être évitées en diminuant ou en arrêtant ces médicaments.

    24.3.1 Circonstances

    L'hypoglycémie peut survenir chez le diabétique de type 1 traité par insuline, ou chez le diabétique de type 2 traité par insuline ou par sulfamides hypoglycémiants (Diamicron, Daonil, Glibénèse, Amarel) ou par glinides (Novonorm). En revanche, les biguanides (Stagid, glucophage), les thiazolidinediones (Avandia, Actos) ou les inhibiteurs d'alpha-glucosidase (Glucor, Médiator) ne provoquent pas habituellement d'hypoglycémies.

    L'hypoglycémie sous insuline survient en cas de dose excessive d'insuline lente ou rapide, ou d'apport insuffisant de glucide pendant le repas ou avant une activité sportive, ou d'un délais trop long entre l'injection d'insuline rapide et le repas.

    Les malaises hypoglycémiques sous sulfamides hypoglycémiants surviennent souvent en fin de journée (« coup de barre de 17h »). Ils peuvent être très prolongés ou à rebonds, en raison de la longue demi-vie de ces médicaments. L'effet des sulfamides peut être potentialisé par l'association à d'autres médicaments liés à l'albumine (les salicylés, la phénylbutazone, les AINS, les sulfamides diurétiques et antibactériens (Bactrim), les anticoagulants coumariniques, et les AVK, l'allopurinol (Zyloric), le clofibrate (Lipavlon), la cimétidine (Tagamet), le miconazole (Daktarin...).

    L'hypoglycémie sous glinides est plus rare car ces médicaments ont une durée d'action beaucoup plus courte que les sulfamides, et agissent sur la période post-prandiale. Mais une hypoglycémie peut survenir en cas de surdosage, ou si une prise du traitement n'est pas suivie d'un repas ou bien est suivie d'un repas contenant insuffisamment de glucides.

    24.3.2 Symptômes

    Ceux-ci sont de deux types :

     

    • les symptômes neurovégétatifs liés à la stimulation du système nerveux autonome et survenant pour un seuil glycémique aux alentours de 0.60 g/l : mains moites, sueurs froides, pâleur des extrémités et du visage, tremblements des extrémités, tachycardie avec palpitations, plus rarement troubles du rythme, poussées hypertensives, crises d'angor chez les patients ayant une insuffisance coronarienne connue ou latente, nausées voire vomissements. Ces symptômes s'accompagnent d'asthénie et d'une sensation de faim intense.
    • les symptômes neuroglycopéniques, liés à la souffrance du système nerveux central, dits neuroglycopéniques, survenant pour un seuil glycémique inférieur à 0.50 g/l : sensation de malaise avec asthénie importante, troubles de la concentration intellectuelle, sensation de dérobement des jambes, paresthésie des extrémités, céphalées, impressions vertigineuses, troubles psychiatriques, multiples et trompeurs (confusion aiguë, agitation, troubles de l'humeur et du comportement, état pseudo-ébrieux…), troubles neurologiques sévères (crises convulsives généralisées ou localisées), troubles moteurs déficitaires, troubles visuels à type de diplopie ou de vision trouble.

     

    En l'absence de resucrage le coma hypoglycémique peut survenir brutalement. Il s'accompagne d'une tachycardie, d'une respiration calme, de sueurs abondantes, de contractures et d'un syndrome pyramidal avec signes de Babinski bilatéral. Sa profondeur est variable.

    24.3.3 Examens complémentaires

    Le diagnostic d'hypoglycémie chez le diabétique traité est un diagnostic d'interrogatoire. Il ne nécessite pas d'explorations complémentaires. En présence d'un coma chez un diabétique traité, l'injection de G30 % en IV doit être effectuée sans attendre aucun résultat.

    24.3.4 Diagnostic différentiel

     

    • Devant un malaise :
      Malaise vagal : circonstances déclenchantes différentes, bradycardie, soulagé en position allongé
      Crise d'angoisse : circonstances déclenchantes, présence de signes respiratoires (suffocation), de signes digestifs (douleur abdominale en barre, diarrhée...)
      Angor : circonstances déclenchantes parfois semblables (effort), mais présence de douleur thoracique (mais pas toujours), non calmée par le resucrage. Importance de la glycémie capillaire au moment ou au décours du malaise. Mais devant tout malaise atypique chez un patient diabétique on doit évoquer une crise d'angor voire un infarctus du myocarde.
    • Devant un coma :
      Epilepsie essentielle.
      Surtout : accident vasculaire cérébral. Le resucrage par voie intraveineuse est un excellent test diagnostic : le retour à une conscience normale est immédiat en cas de coma d'origine hypoglycémique.
      Mais le coma hypoglycémique peut entraîner un AVC véritable.

     

    24.3.5 Traitement

     

    1. Chez un patient conscient et capable de déglutir :
      • arrêt de l'activité physique
      • apport immédiat de 15 g de glucose, soit :
        3 ou 4 morceaux de sucre, ou 12.5 cl de jus de fruit (ou coca non light), ou 2 cuillers à café de confiture, ou 30 g de pain
      • après ce 1er resucrage : contrôle de la glycémie capillaire. Si la glycémie est inférieure à 0.40 g/l, cet apport glucidique doit être répété

      * Si le patient est traité par sulfamides hypoglycémiants :
      • arrêter ou diminuer la posologie de ce médicament. L'hypoglycémie sous sulfamides hypoglycémiants ne doit pas faire partie du traitement. Sa présence oblige à modifier la thérapeutique, car le risque est la survenue d'un coma hypoglycémique sévère et très prolongé comte tenu de la demi-vie de ces médicaments.

      * Si le patient est un diabétique de type 1 :
      • 2 ou 3 malaises par semaine sont tolérés s'ils surviennent le jour, sont clairement identifiés par le patient et correctement resucrés
      • si les malaises surviennent la nuit, ou sont non perçus, ou trop fréquents, ou insuffisamment ou trop resucrés, l'éducation doit être reprise et les doses d'insuline réévaluées.
    2. Chez un patient non conscient et/ou incapable de déglutir
      Quelle que soit la cause de l'hypoglycémie : une injection intraveineuse directe de 2 à 4 ampoules de glucosé hypertonique à 30 % (G30 %) doit entraîner le réveil rapide du patient.
      Si l'insuline est la cause du coma on peut, à la place du G30 %, injecter une ampoule de glucagon par voie intramusculaire ou sous-cutanée et au besoin la répéter dix minutes après une 1ère injection. Cette injection est faisable à domicile par l'entourage du patient qui doit avoir été éduqué à cette fin. Le réveil est moins rapide (5 à 10 minutes).
      Si les sulfamides hypoglycémiants sont la cause du coma, le glucagon est contre indiqué (stimule lui-même la sécrétion d'insuline !). Seule l'injection i.v. de glucose est permise. Elle sera suivie obligatoirement de la mise en place d'une perfusion de G10 % et de l'hospitalisation.

      L'hospitalisation :
      Dans tous les cas, s'il s'agit d'un diabétique traité par sulfamides avec coma, car l'hypoglycémie risque de réapparaître quelques heures après le traitement initial en raison de la durée d'action prolongée des sulfamides hypoglycémiants. Il faut donc maintenir une perfusion de glucosé à 10 % pendant 24 à 48 heures en milieu hospitalier.
      Par contre, la survenue d'un coma hypoglycémique chez un diabétique de type 1 n'entraîne pas automatiquement l'hospitalisation. Il peut rentrer chez lui à condition :
      • d'avoir du sucre sur lui
      • de ne présenter aucun déficit neurologique et cognitif
      • de ne pas vivre seul, ne pas rentrer seul chez lui
      • de posséder du glucagon et être entouré d'une personne qui saurait le lui injecter
      • d'être bien éduqué sur la pratique de l'auto-surveillance glycémique
      • de connaître l'erreur commise à l'origine de ce coma hypoglycémique
      • de revoir rapidement son diabétologue

     

     http://www.chups.jussieu.fr/polys/endocrino/poly/POLY.Chp.24.3.html

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  • [?] Qu'est-ce que c'est ?

    Elle correspond à l’atteinte inflammatoire du pancréas pouvant aller jusqu’à la destruction de celui-ci (nécrose). Le mécanisme de cette nécrose est une auto-digestion de la glande par ses propres enzymes très puissantes.

    Le pancréas est une glande permettant la digestion des aliments lorsque ceux-ci quittent l’estomac et s’engagent dans l’intestin. Sa situation anatomique est dans la cavité abdominale, juste en avant de la colonne vertébrale, au niveau de ce qu’on appelle le "plexus solaire". Le pancréas fabrique également l’insuline, hormone agissant sur l’équilibre du taux de sucre dans l’organisme.

    [?] Causes et facteurs de risque

    Les causes de loin les plus fréquentes sont :

    •  Les calculs biliaires (petits ou gros) coincés dans les canaux biliaires et pancréatiques ;
    •  L’alcool (même pris de façon unique et importante).

    Plus rarement :

    •  Un taux de triglycérides très élevé ;
    •  Une pancréatite chronique ;
    •  Les oreillons ;
    •  Une intervention chirurgicale sur la voie biliaire ;
    •  Un traumatisme abdominal ;
    •  Un taux de calcium trop élevé ;
    •  Certains médicaments.

    [?] Les signes de la maladie

    Le début est brutal, souvent après un repas copieux et arrosé.

    La douleur abdominale est très violente, en barre, irradiant vers le dos et l’omoplate gauche. Le malade est plié en avant, "se tordant de douleur". Les vomissements sont très fréquents, la fièvre est possible, l’abdomen est souvent très ballonné.

    L’aspirine et le paracétamol ne soulagent pas le patient.

    [?] La consultation

    Le médecin peut ne rien constater d’alarmant lorsqu’il examine le malade : c’est ce décalage entre l’importance des douleurs et la pauvreté de l’examen clinique qui fait évoquer le diagnostic. Des sueurs, une pâleur, des mains et des pieds glacés, un grand malaise sont des signes de gravité.

    Le malade est alors hospitalisé.

    [?] Examens et analyses complémentaires

    Les examens sanguins révèlent :

    • Une augmentation des enzymes du pancréas (amylase et lipase) ;
    • Une augmentation des globules blancs ;
    • De nombreuses autres perturbations biologiques qui définissent la gravité de la pancréatite et permettent d’en établir la cause (calcul biliaire ? alcool ?).

       

       

       

       

       Les examens radiologiques :

      • La radiographie de l’abdomen sans préparation (ASP) peut être normale ou montrer un intestin distendu. Elle peut également écarter d’autres diagnostics ;
      • L’échographie peut montrer un calcul coincé dans les voies biliaires. Elle ne permet que rarement de visualiser le pancréas lui-même ;
      • Le scanner abdominal (tomodensitométrie) est très utile pour aider au diagnostic et pour évaluer l’importance des lésions. Il se fait le plus souvent en injectant par voie veineuse de l’iode afin de mieux visualiser la région du pancréas ;
      • La radiographie pulmonaire peut montrer la présence de liquide au contact du poumon gauche (épanchement pleural).

      [?] Ne pas confondre avec...

      De nombreuses affections peuvent entraîner des douleurs abdominales et être des urgences à côté desquelles il ne faut pas passer : infarctus du myocarde, déchirure de l’artère aorte, infarctus intestinal, occlusion intestinale, perforation de l’estomac, infection intestinale, insuffisance des glandes surrénales à l’arrêt trop brutal d’un traitement par cortisone.

      [?] Evolution de la maladie

      La maladie peut être sans gravité et le patient sort rapidement de l’hôpital. Elle peut également être grave et nécessiter une longue hospitalisation, souvent dans un service de réanimation. Enfin, elle peut être fatale.

      Les complications peuvent être précoces ou tardives. Elles peuvent être locales (abcès, surinfection, fistule, hémorragies, formation de faux kystes) ou générales (insuffisance rénale, insuffisance respiratoire aiguë, état de choc, infection généralisée, diabète). Parfois une intervention chirurgicale est nécessaire.

      La guérison peut être totale. En cas de calculs biliaires, il est nécessaire secondairement de retirer chirurgicalement la vésicule (cholécystectomie)  pour éviter la récidive.

      [?] Traitement

      Les moyens médicaux comprennent :

      • La prise en charge de la douleur qui doit être un objectif prioritaire en ayant recours très souvent à la morphine (ou ses dérivés) ;
      • La pose d’une sonde gastrique par le nez ou la bouche avec aspiration du liquide digestif ;
      • Des perfusions avec apports d’eau très importants ;
      • Une diète orale complète ;
      • Des perfusions ayant pour but la diminution des sécrétions digestives ;
      • Des antibiotiques ;
      • De l’insuline en cas de diabète ;

      Les moyens chirurgicaux comprennent :

      • L’extraction sous anesthésie générale par voie endoscopique d’un calcul, s'il bloque complètement les canaux bilio-pancréatiques (qui sont en conséquence infectés) ;
      • Le drainage pancréatique des coulées de nécrose (par ponction ou par ouverture chirurgicale) ;
      • Le retrait de la vésicule biliaire lorsqu’elle est responsable.

      Parfois lorsque le patient est hospitalisé en réanimation :

      • Assistance respiratoire ;
      • Epuration extra rénale (dialyse).

       

       

      Dr Lyonel Rossant, Dr Jacqueline Rossant-Lumbroso.


      www.doctissimo.fr

       

       

       

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  • Indications / Contre-indications

    L’EFS doit prendre toutes les mesures pour que le don de sang soit aussi sûr que possible pour le malade, en particulier vis-à-vis du risque de transmission d’une bactérie, d’un virus, d’un parasite ou de substances dangereuses. Il doit également veiller à la santé des donneurs. Pour ces deux raisons, il existe des cas pour lesquels il n'est pas possible de donner son sang.

     

    Etat général du donneur 
    Pour pouvoir donner, il faut peser au minimum 50 kg. En dessous de cette valeur, la corpulence est insuffisante pour qu'une unité thérapeutique puisse être prélevée. Le don est également proscrit en cas de grande fatigue, d'anémie, de diabète insulino-dépendant ou de traitement pour des crises d'épilepsie. Les femmes enceintes ne doivent pas non plus donner et ce, jusqu'à six mois après l'accouchement, pour éviter tout risque d'anémie. Pour les personnes sous protection légale (tutelle ou curatelle), le don est également proscrit de façon réglementaire.

    Infections en cours 
    En cas de maladie virales (ex.: grippe, gastro-entérite…), il faut attendre deux semaines après la fin des symptômes pour pouvoir donner son sang. De même, en cas de prise de médicaments (antibiotiques, corticoïdes en comprimés…), il faut respecter un délai de 14 jours après la fin du traitement. S'il s'agit de maladies transmissibles par le sang (syphilis, hépatites virales B et C, VIH), le don est proscrit.

    Exposition à des risques d’infection
    Après certains actes de la vie quotidienne, il faut respecter un délai déterminé avant de pouvoir donner son sang :

    • 1 jour pour le traitement d’une carie ;

    • 7 jours pour un détartrage ;

    • 4 mois pour un piercing ou un tatouage ;

    • de 7 jours à 4 mois pour une intervention chirurgicale ;

    • 4 mois après avoir changé de partenaire sexuel ;

    • 4 mois après le retour d’un voyage dans un pays impaludé (entre-temps, le don de plasma est cependant possible).

    Pour les personnes ayant déjà subi une transfusion sanguine, une greffe d'organe, de tissus ou de cellules, le don de sang n'est pas possible, dans un souci de protection du malade mais aussi du donneur.

    En cas de séjour en Grande Bretagne de plus de 12 mois entre 1980 et 1996, le don du sang est proscrit. Il existe en effet un risque théorique de transmission de l'encéphalopathie spongiforme bovine ou "maladie de la vache folle".

    En cas d'injection de drogue par voie intraveineuse, actuelle ou passée, il existe un risque de contaminations infectieuses, qui entraîne une impossibilité de don.

    D'une manière générale, seule la personne qui effectue l’entretien médical pré-don est habilitée à décider de l'aptitude d’une personne à donner ou non son sang et examine chaque cas médical. N’hésitez pas à vous renseigner auprès d’un site de l’EFS.


     http://www.dondusang.net/rewrite/article/44/puis-je-donner/indications-/-contre-indications/indications-/-contre-indications.htm?idRubrique=36

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  • Mettez-y du cœur : L’aérobie améliore la santé cardiaque

    Quelle est l’activité qui, d’après vous, brûle le plus de calories? Marcher dans un parc pendant 20 minutes ou courir un kilomètre en 13 minutes sur une piste de course? Les deux activités brûlent le même nombre de calories!

    Ces deux activités se distinguent toutefois à un autre égard. La marche permet de brûler des calories de façon agréable, mais la course, en plus de brûler des calories, constitue une activité aérobique. Les activités aérobiques sont celles qui augmentent la consommation d’oxygène de l’organisme, comme la marche à un rythme de 6,5 kilomètres par heure ou une danse de salon énergique. Si votre médecin vous donne le feu vert, essayez d’inclure quelques activités aérobiques à votre programme d’activités physiques. Elles aideront à améliorer votre santé cardiaque et vasculaire.

    Cet article aborde les questions suivantes :

    • Comment l’activité physique aérobique permet-elle d’améliorer la santé?
    • Comment choisir une activité aérobique qui vous convient?
    • Comment évaluer votre santé cardiovasculaire?

    Récoltez les bienfaits de l’activité aérobique

    Le troisième article de la section « Vie active » décrivait les bienfaits de l’activité physique. Voici les bienfaits associés à l’ajout d’activités aérobiques à votre programme :

    • De nombreuses personnes mentionnent à quel point elles se sentent bien après une activité aérobique. La raison de ce bien-être est la libération par l’organisme d’une hormone appelée endorphine en réponse à l’activité aérobique. Cette hormone naturelle influence l’humeur en réduisant la dépression et en améliorant la tolérance à la douleur.
    • Une meilleure maîtrise de la glycémie est possible, en raison de la façon dont l’organisme utilise les sources d’énergie pendant une activité aérobique. Au repos, votre organisme obtient l’énergie dont il a besoin en brûlant environ 60 % de matières grasses et 40 % de glucides. Votre organisme utilise le sucre présent dans le sang comme source d’énergie, ce qui réduit votre glycémie. Avec le temps, l’activité aérobique augmentera la sensibilité de votre organisme à l’insuline. Une meilleure sensibilité à l’insuline contribue également à une meilleure maîtrise de la glycémie.
    • Les activités aérobiques brûlent des calories; elles vous aident donc à atteindre et à maintenir un poids santé.
    • Les activités aérobiques augmentent votre endurance en améliorant l’état de votre cœur et de vos poumons. Ces activités augmentent les besoins en oxygène de l’organisme. Pendant l’activité, votre cœur pompe du sang chargé d’oxygène dans les vaisseaux sanguins afin d’acheminer l’oxygène vers tous les tissus corporels. Avec le temps, votre cœur deviendra plus vigoureux et pourra pomper davantage de sang au prix d’un moindre effort. Les muscles seront plus efficaces pour tirer l’oxygène du sang et pour utiliser les glucides et les matières grasses comme source d’énergie. Le résultat final est une meilleure endurance. Après un certain temps, l’ajout d’activités aérobiques à votre programme d’exercice vous procurera un regain d’énergie et augmentera votre productivité.
    • Les activités aérobiques peuvent aider à prévenir ou à retarder les maladies cardiovasculaires liées au diabète. En plus d’améliorer l’efficacité du cœur et des vaisseaux sanguins, l’activité aérobique peut réduire votre taux de cholestérol LDL (« mauvais » cholestérol) et augmenter votre taux de cholestérol HDL (« bon » cholestérol).

    Activités bonnes pour le cœur

    Vos activités aérobiques devraient être d’une intensité de 13 à 14 (effort passablement important à effort important) selon l’échelle de Borg. Voici quelques exemples d’activités aérobiques :

    • Marche rapide
    • Bicyclette
    • Natation
    • Danse aérobique
    • Sports de raquette
    • Aviron
    • Patin à glace ou à roues alignées
    • Tapis roulant ou vélo stationnaire
    • Aérobie sur chaise
    • Aqua-aérobie
    « On pourrait très bien recommander un jour de faire de l’exercice, de bien manger et de rire souvent pour assurer une bonne santé cardiaque. » (citation traduite)
    Michael Miller, M.D.,
    Center for Preventive Cardiology, University of Maryland Medical Center

    Les activités aérobiques peuvent être avec ou sans sauts. Dans les activités aérobiques sans sauts, contrairement aux activités aérobiques avec sauts, un pied demeure toujours au sol pour soutenir le poids du corps. Le désavantage des activités aérobiques avec sauts, c’est qu’elles sont exigeantes pour les articulations. La danse aérobique sans sauts pourrait être préférable dans votre cas, car elle diminue l’usure et les blessures au niveau des articulations et des pieds.

    Le tableau qui suit vous aidera à choisir, en fonction de votre mode de vie et de votre condition physique, les activités aérobiques qui vous conviennent le mieux et que vous apprécierez.

      Avantages Inconvénients
    Marche rapide Excellent exercice sollicitant l’ensemble du corps. Pratiquement aucun. Assurez-vous d’avoir de bonnes chaussures (voir Vie active, article 2 pour des conseils portant sur l’achat de chaussures adaptées).
    Natation Excellent exercice pour le cœur et les poumons. Très peu, mis à part la nécessité d’avoir accès à une piscine ou un plan d’eau.
    Bicyclette Excellent pour le cœur, les poumons, les jambes et les hanches. À l’extérieur ou à l’intérieur sur un vélo stationnaire. À l’extérieur, faites attention aux véhicules sur la route (portez un casque et des vêtements réfléchissants).
    Entraînement en circuit Activité qui donne du tonus à vos muscles tout en renforçant votre cœur et vos poumons. Un entraîneur personnel pourrait être nécessaire au départ. Apprenez les exercices d’un entraîneur agréé afin d’éviter les élongations et les foulures.
    Aérobie Exercice contribuant à la flexibilité, à la force cardiovasculaire et à la coordination. Définit et tonifie l’ensemble du corps. Très peu. Si vous aimez danser, cette activité vous plaira.

    Résumé

    • Les activités aérobiques sont celles qui augmentent la consommation en oxygène de l’organisme.
    • Les activités aérobiques aident à améliorer la maîtrise de votre glycémie et votre santé cardiaque.
    • Vous pouvez marcher, faire de la bicyclette, danser ou nager. Choisissez les activités qui vous inspirent. http://www.diabetescontrolforlife.net/fr_ca/Articles-Put-Your-Heart-Into-It.jsp

     

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  • Novembre 2006

    "Deux pièges du diabète : les graisses cachées et les régimes trop restrictifs"

    Comment se protéger du diabète ? Comment le soigner ? A l’occasion de la journée mondiale du diabète, le Dr Popelier a répondu à toutes vos questions lors d'un chat. Retrouvez ses conseils.

    Quelle est la différence entre le diabète de type 1 et le diabète de type 2 ?
    Dr Marc Popelier : le diabète de type 1 (ancien insulino-dépendant) est une maladie auto-immune dont la conséquence est un déficit en insuline. Le diabète de type 2 (ancien non insulino-dépendant) vient d'une résistance à l'insuline et d'un manque partiel en insuline. Il est lié au surpoids et à la présence de gènes prédisposants.

    Quel est le diabète le plus fréquent et qui sont les personnes à risque ?
    Dr Marc Popelier : le plus fréquent (90%) est le diabète de type 2. Pour avoir ce type de diabète, il faut une prédisposition génétique et une hygiène de vie défavorable (surpoids, manque d'activité physique).

    Le diabète est-il héréditaire ?
    Le diabète de type 2 (30% de risque pour la descendance si un des deux parents est atteint) est plus héréditaire que le diabète de type 1 (environ 3%). Mais c'est plus un "terrain" qui est transmis que la maladie.

    "Vieillissement, mal bouffe et sédentarité sont responsables de l'augmentation du diabète"


    Pourquoi dit-on que le diabète augmente dans le monde ?
    Pour le diabète de type 2, les causes sont le vieillissement de la population, la "mal bouffe", c'est-à-dire une alimentation trop riche et la sédentarité. Cela touche toutes les populations.

    Comment se protéger du diabète ?
    En pratiquant une activité physique et en évitant de prendre (trop) de poids. Si l'on est exposé, pensez à effectuer régulièrement un dépistage après 40 ans par exemple.

    Quels sont les premiers signes pour déceler le diabète ?
    Souvent aucun... d'où l'intérêt du dépistage. Quand le taux de sucre augmente beaucoup (plus de 2 g/L), on peut ressentir de la fatigue, à un cran au dessus, une tendance à uriner et boire plus, un amaigrissement, parfois certaines infections (furoncles, mycoses) peuvent être révélatrices.

    L'âge est-il un facteur d'apparition de diabète ?
    Pour le diabète de type 2, oui, le vieillissement augmente le risque. Pour le type 1, la population jeune (moins de 20 ans) est le plus souvent (mais pas exclusivement) touchée.

    "La répartition des graisses est importante : le "gros ventre" est bien plus à risque"...

    Etant en surpoids ai-je plus de risque d'avoir du diabète ?
    Statistiquement oui, mais il faut tenir compte de la répartition des graisses... Le "gros ventre" est bien plus à risque qu'un excès de graisse dans la partie inférieure du corps.

    Quels sont les solutions pour perdre du poids et ainsi baisser le diabète ?
    30 minutes d'activité physique (une bonne"suée") par jour est un bon début. En parler avec un médecin est une bonne façon d'analyser le problème et d'envisager des aides (diététicienne...).

    Quels conseils diététiques conseillez-vous pour réduire le diabète ?
    Manger équilibré... Le piège étant surtout l'excès de calories dans les graisses cachées (fromage, vienoiseries, charcuterie...) et les régimes trop restrictifs qui ne marchent... pas longtemps.

    "La consommation de fruits est tout à fait autorisée"...

    Un diabétique de type 2 peut-il consommer des fruits ? Si oui, en quelle proportion ?
    La consommation de fruits (1/repas par exemple) est tout à fait autorisée et favorable sur la santé globale. La cure saisonnière de raisin et de cerises n'est en revanche pas recommandée...

    Est-ce inquiétant d'avoir du diabète à 73 ans (2 g/L au lieu de 1.6) ou est-ce une question d'alimentation qui peut être régulée ?
    Cela mérite sûrement un avis médicalisé et relève probablement d'un traitement médicamenteux. Il ne faut pas chercher à trop réduire l'alimentation pour faire baisser le taux de sucre.

      En savoir plus  
         


    Peut-on mettre du vrai sucre dans de la pâtisserie maison comme les tartes ?
    Oui, et il faudra en tenir compte pour l'équilibre global du repas : ne pas trop "charger" en pain par exemple. Le sucre n'est pas interdit, surtout dans le cadre d'un repas complet.

    Est-ce que des sucres "lents" peuvent se transformer en sucre "rapides" parfois ?
    Les sucres vont surtout participer à la hausse du taux de sucre dans le sang (chez le diabètique), plus ou moins vite et plus ou moins fort selon ce qu'on appelle leur index glycémique et leur teneur en sucre (les céréales du matin plus que les pâtes par exemple).

    Comment se soigne le diabète ?
    Par l'hygiène de vie et les médicaments. L'implication du diabètique lui-même est donc importante.

    Pourquoi certains diabétiques ont-ils besoin d'insuline et d'autres non ?
    Dans le diabète de type 1, le pancréas qui fabrique l'insuline est "à plat". Il n'y a donc pas de choix possible : il faut utiliser l'insuline sinon ça se passe mal rapidement. Dans le diabète de type 2, tout dépend du degré d'usure du pancréas, laquelle dépend surtout de l'ancienneté du diabète : 1/4 environ des diabètiques de type 2 "devrait" y avoir recours, après 10 à 15 ans d'évolution.

    "L'insuline s'injecte le plus souvent avec des stylos injecteurs"

    Quels sont les modes d'injection de l'insuline les plus performants ?
    L'insuline s'injecte par voie sous cutanée avec des "stylos injecteurs" le plus souvent maintenant. Dans le ventre, elle serait plus rapidement résorbée, puis les bras, puis les cuisses. En attendant l'insuline par d'autres voies (inhalée...).

    J'ai entendu il y a peu que l'on pourrait se soigner par inhalation au lieu de piqûres ? Pouvez-vous confirmer ?
    Oui. La question est "pour quand ?" Sans doute dès 2007 en France. Mais, cela ne remplacera pas les injections d'insuline "lente". La précision est "grossière" (de 3 en 3 unités à priori) et reste la question de l'innocuité à long terme sur le plan pulmonaire. Cela sera malgré tout une alternative possible.

    Mon fils est diabétique depuis décembre 2005, je voulais savoir à quel âge peut-on lui mettre une pompe ?
    On utilise la pompe chez le tout petit qui a besoin de très peu d'insuline, puis chez le grand enfant/ado, cela redevient possible mais nécessite d'avoir bien pesé le pour et le contre (surveillance accrue...).

    L'insuline, est-ce un traitement à vie ?
    Dans le diabète de type 1 : oui. Dans le type 2, cela peut être temporaire : intervention chirurgicale, infection sévère ou traitement à la cortisone déséquilibrant le diabète provisoirement. Dans les autres cas, le plus souvent, lorsqu'on y a recours, c'est que les autres moyens sont dépassés et il faut la maintenir (en attendant mieux).

    Si on refuse de se soigner quels sont les risques ?
    Ca ne risque pas de s'améliorer... Dans un scénario "catastrophe" : amaigrissement, fatigue, infection, apparition de complications (yeux, rein...).

    Peut-on devenir aveugle si on a du diabète ?

    Cela ne devrait pas car un suivi régulier de l'état des yeux permet de mettre en route un traitement (laser) évitant la cécité. De plus, on progresse dans les traitements pour équilibrer le diabète. Malheureusement, en France, encore 500 à 1000 nouveaux cas de cécités sont dénombrés par an à cause du diabète.

    Le diabète est-il un facteur de risque des accidents vasculaires cérébraux ?
    Oui, avec surtout l'hypertension artérielle, puis le tabac et l'hypercholestérolémie.

    Quelles sont les précautions à prendre quand on est diabétique de type 2 et que l'on souhaite avoir un enfant ?

    En parler au médecin, arrêter les comprimés pour l'insuline transitoirement et équilibrer les glycémies au mieux pendant la période de la conception.

    A lire : Le diabète, Marc Popelier, collection "idées reçues" aux éditions Le Cavalier Bleu.

    http://www.linternaute.com/sante/maladies/chats/06/0611-diabete-popelier/diabete-popelier.shtml

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  • Choix alimentaires sains

    Au moment de votre diagnostic de diabète, avez-vous pensé : « Je ne pourrai plus jamais manger de sucré ? » Si oui, vous n’êtes pas seul. L’idée que le diabète vous oblige à « abandonner » vos aliments préférés peut vous bloquer et vous empêcher d’apprendre ce que sont les choix alimentaires sains.

    Heureusement, il est tout à fait acceptable d’inclure certains aliments sucrés dans un repas ou une collation santé. Le secret, c’est la modération. Le « régime alimentaire pour le diabète » est en fait une façon saine de manger pour tout le monde qui a le souci de sa santé. De nos jours, un bon repas consiste à équilibrer les quatre groupes alimentaires et à contrôler les portions.

    LE CHOIX DE VOS ALIMENTS
    Que vous soyez diabétique ou non, la meilleure approche pour bien vous nourrir est de suivre les Recommandations alimentaires pour la santé des Canadiennes et des Canadiens. Optez pour une variété d’aliments, comme l’indique le Guide alimentaire canadien pour manger sainement.

    Mangez plus souvent des céréales, du pain et d’autres produits à base de grains entiers, et plus de fruits et de légumes.

    • Choisissez des produits laitiers à faible teneur en gras, des viandes maigres et des aliments préparés avec peu ou pas de gras.
    • Parvenez à un poids santé en faisant de l’exercice et en mangeant sainement.

    Limitez votre consommation de sel, de caféine et d’alcool.

    TOUT EST DANS LES PORTIONS
    « Toute bonne chose, à l’excès, n’est pas nécessairement bonne. »  Pour limiter les quantités d’aliments sans en compromettre la variété, adoptez la méthode de l’assiette. Cette méthode simple vous aidera à équilibrer vos repas, où que vous soyez. Premièrement, divisez votre assiette en deux moitiés. Remplissez la première moitié de légumes, et préférablement de légumes de diverses couleurs. Ensuite, divisez l’autre moitié en deux, et remplissez un quart de pomme de terre, de riz, de pâtes ou de pain, et l’autre quart de viande. Ajoutez à votre assiette un fruit et un verre de lait, et le tour est joué : vous avez équilibré vos portions et votre repas.

    Manger sainement est bon pour tout le monde, mais c’est encore plus important pour les diabétiques.

    Conseils pour manger sainement

    • Prenez vos repas à intervalles réguliers tout au long de la journée, et ne laissez pas s’écouler plus de six heures entre les repas. Manger à intervalles réguliers vous aidera à contrôler votre glycémie.
    • Choisissez des aliments à faible teneur en gras. Optez pour les produits laitiers à faible teneur en gras et les viandes maigres, et limitez les graisses ajoutées telles que la margarine et le beurre.
    • Limitez votre consommation de sucre, de bonbons et de desserts.
    • L’indice glycémique permet de mesurer la hausse de votre glycémie lorsque vous mangez certains aliments. Si vous mangez des aliments ayant un indice glycémique faible, votre glycémie augmentera moins que si vous mangez des aliments ayant un indice glycémique élevé.
    • Choisissez plus souvent des aliments ayant un indice glycémique faible, et plutôt que des glucides raffinés. Optez pour des céréales de son, du pain de blé entier, des lentilles et des légumineuses, et des fruits et des légumes.
    • Si vous avez soif, buvez de l’eau ou des boissons gazeuses diète.

    Préparation de vos repas

    • Faites cuire vos aliments au four, grillez-les, bouillez-les, faites-les cuire à la vapeur ou au barbecue, ou braisez-les en utilisant une huile en aérosol.
    • Suggestion pour relever la saveur de vos repas : Utilisez des fines herbes fraîches ou séchées, de l’ail, de l’oignon, du vinaigre, des sauces fortes, du jus de citron, de la moutarde et des extraits de vanille et d’amande, sans oublier, bien sûr, les édulcorants artificiels.

    À PROPOS DES GRAISSES
    L’organisme a besoin d’un petit peu de graisses tous les jours. Elles font partie intégrante de notre régime alimentaire. En plus de nous fournir de l’énergie, les graisses sont une réserve d’énergie emmagasinée. Dans les aliments, on retrouve deux types de graisses : SATURÉES et INSATURÉES.

    • Les graisses saturées proviennent surtout de produits animaux, et sont solides à température de la pièce. Le gras de la viande, le lard, le beurre et le shortening solide sont des exemples de graisses saturées. Les huiles de palme et de noix de coco sont également des graisses saturées. Ce sont des types de graisses indésirables parce qu’elles ont tendance à faire monter le taux de cholestérol.
    • Les graisses insaturées sont liquides à température de la pièce et proviennent d’huiles végétales telles que l’huile d’arachide, d’olive, de maïs, de tournesol et de colza. Ces graisses sont bénéfiques parce qu’elles ont tendance à faire baisser le taux de cholestérol dans le sang, mais il n’en reste pas moins qu’il faut en limiter la consommation.
    • Lisez les étiquettes pour relever les graisses saturées et les acides gras trans. On retrouve les acides gras trans dans de nombreux aliments raffinés tels que les craquelins, les biscuits et les collations. Ne consommez pas plus de 20 g de graisses saturées et d’acides gras trans combinés.

    Méfiez-vous des produits qui contiennent des graisses cachées, telles que les viandes froides et la saucisse, les noix, les croustilles, les sauces, le lait entier et la crème.

    RÉDUISEZ LES GRAISSES

    • Enlevez tout le gras visible des viandes avant la cuisson et retirez la peau du poulet.
    • Choisissez des vinaigrettes légères et sans gras.
    • Pour la mayonnaise, choisissez les marques légères ou sans gras. Relevez vos salades à l’aide de fines herbes, de vinaigres et d’épices.

    Pour le LAIT et les produits LAITIERS

    • Utilisez du lait écrémé ou 1 %.
    • Optez pour les fromages à faible teneur en gras ou faits de lait écrémé (moins de 20 % de gras de beurre).
    • Achetez des yogourts sans gras sucrés à l’aspartame.
    • Mettez du lait à faible teneur en gras dans le café ou le thé. Évitez les succédanés de produits laitiers qui renferment de l’huile de noix de coco ou de palme.

    QUE DIRE DES ÉDULCORANTS?

    • Il est essentiel de maintenir un poids santé pour bien traiter le diabète. Pour maîtriser son poids et faire une meilleure utilisation des glucides, un moyen facile est d’utiliser un édulcorant n’ayant aucune calorie . Les édulcorants vous permettent d’apprécier vos aliments et boissons préférés tout en limitant votre consommation de glucides et de calories, ce qui vous aidera à contrôler votre glycémie. Ils se présentent sous une variété de formes de produits et peuvent être utilisés dans les boissons, sur les céréales, avec des fruits et dans la cuisson.
    • Attention aux sucres cachés contenus, entre autres, dans les céréales sucrées d’avance, certains analgésiques et les sirops contre la toux. Votre pharmacien peut vous aider à choisir les produits qui vous conviennent le mieux. Faites attention aux mots qui désignent le sucre. Limitez les produits contenant des mots qui se terminent par « -ose » (p. ex. dextrose) ou par « -ol » (p. ex. manitol), ainsi que les produits contenant du sucre, du miel ou de la mélasse.

    LISEZ LES ÉTIQUETTES
    Les règlements adoptés par Santé Canada en janvier 2003 stipulent que l’étiquetage nutritionnel est obligatoire pour la plupart des aliments. Lorsque vous savez lire une étiquette nutritionnelle, vous êtes en mesure de choisir des aliments sains, de déterminer vos portions, de contrôler les quantités de graisses et de sodium que vous consommez et de calculer les glucides et les calories. L’étiquetage nutritionnel, ainsi que l’aide de votre diététiste, sont d’importants outils qui vous aideront à faire des choix alimentaires éclairés pour vos repas et vos collations.

    Lisez le tableau d’information nutritionnelle qui se trouve sur l’emballage de vos aliments. Ce tableau vous dit ce qui constitue une portion, ainsi que le nombre de portions contenues dans un paquet ou une boîte de conserve. (Il est important de bien vérifier si vous mangez plus, moins ou autant qu’une portion indiquée sur l’emballage). Ce tableau indique également les calories et les éléments nutritifs (graisse, cholestérol, sodium, glucides et protéines) par portion. Vous y trouvez le % de la valeur quotidienne. Ce % se fonde sur un régime alimentaire de 2 000 calories par jour et représente le pourcentage des aliments nutritifs dont vous avez besoin chaque jour et qui est contenu dans une portion. Si vous suivez un régime alimentaire de plus ou moins 2 000 calories par jour, vous pouvez faire les ajustements nécessaires.

    AU RESTAURANT
    Même si vous avez le diabète, rien ne vous empêche d’aller au restaurant. Simplement, faites ce que vous feriez à la maison. Beaucoup de restaurants ont un menu comportant des choix qui sont bons pour la santé du cœur. Si vous avez des doutes, posez des questions sur les ingrédients et le mode de préparation. Si les portions sont trop grandes, partagez-les avec quelqu’un d’autre ou demandez d’apporter le reste avec vous. Évitez les aliments frits et pannés. Demandez que les sauces et les vinaigrettes vous soient servies à part pour que vous puissiez en contrôler la quantité.

    Lorsque vous allez au restaurant, vous mangez souvent un peu plus tard que d’habitude. Si vous prenez de l’insuline ou des comprimés pour le diabète, demandez à un membre de votre équipe soignante en diabète ce que vous devez faire lorsque l’heure du repas est plus tardive. Il est possible qu’en prenant une petite collation, votre glycémie reste constante même si vous prenez votre repas à une autre heure.

    ALCOOL
    Discutez avec un membre de votre équipe soignante en diabète de la consommation d’alcool. Selon les Lignes directrices de pratique clinique 2003 pour la prévention et le traitement du diabète au Canada, la consommation d’alcool recommandée pour les diabétiques est la même que pour tous les autres adultes, c’est-à-dire pas plus que deux verres réguliers par jour. (Pour les hommes, cela signifie moins de 14 verres standard par semaine et pour les femmes, moins de neuf verres standard par semaine).

    Lorsque vous prenez des quantités modérées d’alcool en mangeant, cela ne cause pas d’hypoglycémie (glycémie basse) ou d’hyperglycémie (glycémie élevée). On recommande de ne pas boire d’alcool si vous avez un taux élevé de triglycérides, une pression artérielle élevée, des problèmes de foie, que vous êtes enceinte ou que vous allaitez.

    Si vous buvez de l’alcool, prenez une collation. Chez les diabétiques de type 1, la consommation modérée d’alcool deux à trois heures après le repas du soir peut entraîner l’hypoglycémie le lendemain matin. L’alcool peut également masquer les symptômes habituels de l’hypoglycémie. Parlez avec vos éducateurs en diabète de la consommation sécuritaire d’alcool.

    Si vous prenez des médicaments, demandez à votre médecin ou votre pharmacien si vous pouvez boire de l’alcool en toute sécurité.

    Pour obtenir une évaluation nutritionnelle et savoir quels sont vos besoins nutritionnels particuliers, prenez rendez-vous avec votre diététiste dès aujourd’hui. Vous trouverez également des ressources utiles et de l’information nutritionnelle détaillée sur le site Web des Diététistes du Canada à l’adresse www.dietitians.ca.

    http://www.diabetescareguide.com/fr/healthyfoodchoices.html

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  • Pourquoi est-on diabétique ?

    «  Ma mère est diabétique, est-ce que je le serai aussi ?  », « Pourquoi ai-je le diabète, alors que personne d’autre dans ma famille n’en est atteint ? » Des questions de patients qui reviennent continuellement.
    C’est vrai, l’hérédité est un facteur de risque du diabète de type 2, mais la transmission familiale n’est pas systématique. «  Si je suis diabétique, est-ce parce que j’ai fait quelque chose de mal ? » A l’annonce de la maladie, un sentiment de culpabilité s’installe. L’environnement, notamment l’alimentation, sont sur le banc des accusés. Pas d’unique responsable : le diabète de type 2 est plutôt le fruit d’une interaction de l’environnement sur un fond d’hérédité. Une maladie qui concerne le monde entier. L’épidémie se chiffre en centaines de millions.

    Hérédité

    Oui, le diabète de type 2 est héréditaire, puisque 30 % des enfants dont les parents sont diabétiques de type 2 seront diabétiques à leur tour en vieillissant. D’ailleurs a priori, tous les membres d’une famille ont les mêmes risques : frères et sœurs, voire cousins et cousines quand il s’agit de grands-parents.

     

    Mais il n’y a probablement pas de gène du diabète de type 2. La maladie n’est pas un caractère qui se transmet de génération en génération, sur un gène spécifique. Depuis des dizaines d’années, aucune recherche n’a pu désigner le gène responsable du diabète de type 2. Il semblerait plutôt que la maladie soit multi-génique, c’est-à-dire que plusieurs gènes différents soient en cause dans la maladie. Tous les ascendants sont donc responsables de cette transmission, et pas plus le parent diabétique que celui qui n'est pas diabétique.
    Dans le processus de sécrétion d’insuline, des centaines de gènes sont impliqués. Le diabète de type 2 est sans doute la conséquence d’un dysfonctionnement de plusieurs d’entre eux.

    Est-ce la mère la plus responsable ?

    Puisque 40 % des enfants dont la mère est diabétique de type 2, ont des risques de développer cette maladie avec l’âge. (Le chiffre est inférieur quand seul le père est atteint.) Il y a donc une transmission maternelle, sans aucun doute. Certains diabétologues pensent que la grossesse joue un rôle important dans la transmission de la maladie, même si la mère n’est pas diabétique à ce moment-là.

    Si l’hérédité est prouvée, son mode d’action n’est pas encore bien connu. Quelle est la part des habitudes alimentaires familiales, la part de la génétique… ces questions sont encore en suspens.

     

     



    http://www.diabete2-patients.net/b4_1.php
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  • Prévention

    Elle passe par la lutte contre les facteurs de risque (tabac, obésité, alcool, sédentarité, etc…), la difficulté consistant à responsabiliser le patient sans toutefois le culpabiliser. Cette responsabilisation du patient passe par son éducation médicale, qui consiste à lui demander de consulter en cas d'aggravation de l'artériopathie ou d'une autre pathologie. Les conseils que le patient doit suivre sont les suivants :

    ·  Il est nécessaire de consulter quand la douleur devient importante pour une distance de plus en plus courte, quand le membre devient froid ou douloureux, quand il existe des douleurs du membre inférieur.

    ·  Il faut marcher suffisamment, c'est-à-dire trois fois par semaine 30 minutes par jour, et quand la douleur apparaît continuer à marcher et ne s'arrêter que quand elle devient insupportable.

    ·  Surveiller régulièrement les pieds, procéder à un lavage soigneux, un séchage essentiellement entre les orteils. Appliquer une crème hydratante quand la peau apparaît sèche.

    ·  Le patient doit consulter parfois même quand il n'a pas mal, même quand il n'existe pas de symptômes  touchant son membre inférieur atteint. C'est en particulier le cas quand il existe des douleurs dans la poitrine ou à l'effort ou au repos. C'est également le cas quand le patient est anormalement essoufflé, quand il présente des troubles de la vision, quand il rencontre des difficultés à mobiliser le membre, quand ces urines sont rouges, quand il présente un amaigrissement anormal.

    Définition

    Pathologie due à une atteinte artérielle touchant les membres inférieurs et aboutissant à une diminution voire à un arrêt de la circulation dans les artères concernées. Il s'agit du résultat de l'athérosclérose entre autres. Il existe d'autres facteurs de risque dans la survenue de cette pathologie : le tabac, le diabète (élévation du taux de sucre dans le sang), l'hypertension artérielle, les troubles lipidiques (augmentation des graisses dans le sang), l'obésité. 

    Le terme d'athérome était donné autrefois aux kystes sébacés dus à l'augmentation de la sécrétion du sébum (substance grasse sécrétée par les glandes sébacées, et dont le rôle est de protéger et de lubrifier la peau), cette sécrétion sébacée ressemblant à de la bouillie blanchâtre. Actuellement, le terme d'athérome artériel (qui n'a plus rien à voir avec le sébum) correspond à une atteinte d'une artère se caractérisant par le dépôt niveau de l'endothélium (tissu recouvrant l'intérieur de l'artère) de plaques jaunâtres constituées de dépôts lipidiques de cholestérol (variété du corps gras). Ces plaques sont visibles sur la paroi de l'artère où elles forment des taches de coloration blanchâtre voire jaunâtre, en relief par rapport au reste de l'artère qui est lisse. Ces plaques ont un diamètre variable pouvant aller de quelques mm à plusieurs centimètres. Ces petits amas graisseux sont susceptibles d'entraîner des micro-ulcérations (sortes de petites plaies) pouvant également se calcifier par dépôts de minéraux. Ce processus aboutit à l'athérosclérose qui correspond à une variété de durcissement de l'artère, accompagnée d'une modification de celle-ci et d'une prolifération des fibres musculaires lisses et de fibres de collagène (variété de protéines entrant dans la composition de certains tissus et participant à leur maintien).

    Il semble exister une relation étroite entre les cellules composant le tissu endothélial (couche de cellules tapissant l'intérieur de l'artère) et les protéines présentes dans le sang et servant à transporter le cholestérol (lipoprotéines : LDL). Interviendrait également une certaine catégorie de globules blancs appelés les monocytes, dont l'adhésion serait favorisée par le cholestérol sur la paroi interne des artères. La pénétration de ceux-ci à l'intérieur de l'intima (tunique interne) de l'artère et leur transformation en une autre catégorie de globules blancs (les macrophages) qui eux, assimileraient les supports de cholestérol (lipoprotéines), constituerait l'étape suivante. Enfin, le processus se terminerait par la transformation de ces éléments en cellules dites spumeuses (aspect de l'écume) à l'origine de l'athérome

    Causes

    On ne connaît pas avec exactitude la cause précise de l'apparition de l'athérome qui touche plus particulièrement l'homme que la femme. L'apparition de l'athérome semble être due à : Des facteurs génétiques (apparition d'une augmentation du taux de cholestérol dans le sang dans certaines familles : hypercholestérolémie familiale) La sédentarité Les règles hygiénodiététiques non respectées l'alcool, le tabac, le stress, l'alimentation riche en lipides (graisse). À signaler que certaines personnes présentant une hypercholestérolémie sanguine (augmentation du taux de cholestérol dans le sang) ne fabrique pas automatiquement de l'athérome, le diabète, l'hypertension artérielle (augmentation de la tension artérielle) les causes infectieuses (Chlamydia). Ce processus est toujours au centre d'une polémique.

    Symptômes

    Apparition d'une claudication artérielle se caractérisant par une douleur à type de crampe qui siège au mollet et qui est déclenchée par l'exercice. Ceci oblige le patient à s'arrêter. Cette douleur disparaît généralement une à trois minutes après l'arrêt de l'effort. Douleurs de décubitus (en position horizontale). Ce type de douleurs traduit une diminution très importante de la vascularisation. Elles apparaissent quelques minutes, quelques heures après que le patient se soit allongé et sont généralement améliorées quand il met ses jambes pendantes en dehors du lit. Quelquefois, l'artériopathie est découverte lors d'une consultation médicale pour autre chose que la douleur. C'est ainsi que l'auscultation des poumons chez un sujet diabétique, fumeur permet de mettre en évidence cette pathologie. Certains bilans faits systématiquement chez un patient (patient ayant présenté un accident vasculaire cérébral, malade cardiaque, etc...) permet également d'orienter le diagnostic vers une artériopathie des membres inférieurs. Plus tardivement, quand il existe des troubles trophiques (atteinte de la peau superficielle et profonde) à type d'ulcère artériel douloureux, il est mis en évidence une artériopathie des membres inférieurs. Dans ce cas, l'ischémie est totale et la peau située autour de l'ulcère est froide, pâle, présente une cyanose (coloration violette), surtout en position debout. Au stade ultime, on constate quelquefois une gangrène correspondant à la destruction totale des tissus intéressés par l'ischémie (absence de circulation sanguine). Chez quelques patients, l'artériopathie des membres inférieurs débute brutalement ou se traduit par un syndrome de Leriche (impuissance).

    Examen médical

    Les examens complémentaires utilisés pour mettre en évidence le diagnostic d'artériopathie des membres inférieurs font appel (pour les spécialistes) au stéthoscope doppler et au manchon de contre pression effectué au niveau des artères pédieuse et tibiale postérieure. Ces examens permettent, grâce aux rapports de la pression de la cheville sur la pression du membre supérieur, de calculer l'indice de pression artérielle distale. Cet indice est normal lorsqu'il est situé entre 0,9 et 1,3. C'est ainsi que pour un indice < 0,9 on peut poser le diagnostic d'artériopathie des membres inférieurs. Ce type d'examen autorise également le dépistage précoce de la maladie. L'échodoppler va permettre d'obtenir des renseignements pour le diagnostic et le traitement de cette pathologie. Le test de marche sur tapis roulant est réalisé au stade 2 (voir ci-dessus). Ce test va permettre d'évaluer ce qu'on appelle le périmètre de début de la claudication, c'est-à-dire le nombre de mètres à partir duquel apparaissent les symptômes. Ensuite, il détermine avec précision le périmètre maximal d'arrêt de la marche. Les mesures transcutanées de la pression d'oxygène (appelées TcPO2) sont effectuées aux stades 3 et 4 et permettent d'évaluer la gravité de la diminution de la circulation artérielle sur le tissu (ischémie tissulaire). L'artériographie des membres inférieurs est plus rarement effectuée que par le passé. Il existe, en effet un risque d'aggravation d'une insuffisance de la fonction rénale. C'est la raison pour laquelle elle est particulièrement utilisée pour effectuer un bilan juste avant un traitement lorsque le chirurgien décide de tenter une revascularisation en se fiant aux résultats obtenus à l'exploration par l'écho-doppler

    Evolution de la maladie

    L'artériopathie des membres inférieurs peut être le reflet d'une atteinte artérielle d'un autre organe et tout particulièrement du cœur, plus précisément de ses coronaires. Les artères cérébrales peuvent également être concernées. Au stade de claudication, l'évolution est péjorative : 30 % au bout de 5 ans, 50 % au bout de 10 ans et 70 % au bout de 15 ans.

    Diagnostic différentiel

    Au premier stade, cette maladie peut être confondue avec un rhumatisme de type arthrose du genou ou de la hanche, une anomalie de la voûte plantaire, une tendinite, etc… À ce stade, l'artériopathie des membres inférieurs peut également être prise pour une sciatique, un rétrécissement du canal lombaire, une faiblesse des membres inférieurs. Enfin, il peut s'agir d'une pathologie d'origine veineuse survenant après phlébite (constitution d'un caillot sanguin dans une veine à l'origine de son inflammation), un syndrome des loges, une endofibrose iliaque. Au stade 2, il peut s'agir d'une atteinte nerveuse diabétique, d'une compression d'une racine nerveuse entraînant une radiculalgie, d'une neuropathie sensorielle périphérique par carence en vitamine B12, par intoxication alcoolique, par intoxication médicamenteuse, de crampes nocturnes, d'une insuffisance veineuse, d'une maladie de Buerger, etc… Au stade 3, c'est-à-dire quand apparaissent les modifications anatomiques (troubles trophiques) de la peau avec ulcères entre autres, l'artériopathie des membres inférieurs peut être confondue avec une pathologie touchant les veines, la microcirculation (petite circulation) ou une atteinte neurologique à type de neuropathie.

     http://www.vulgaris-medical.com/encyclopedie/arteriopathie-des-membres-inferieurs-578/diagnostic-differentiel.html

     

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  • Les légumineuses

    Partir à la découverte des légumineuses constitue une merveilleuse aventure santé.
    Il suffit de les introduire graduellement à notre alimentation: une fois par mois, une fois par quinze jours ou, pourquoi pas, une fois par semaine… Les légumineuses s’intègrent facilement à plusieurs plats: soupes, salades, plats cuisinés, etc.

    Les Québécois connaissent déjà certains mets à base de légumineuses. On pense à la traditionnelle soupe aux pois (pois secs) ou aux juteuses fèves au lard (haricots blancs) de nos grands-mères. La vaste famille des légumineuses compte plusieurs autres variétés moins connues et tout aussi nutritives. Excellentes pour la santé, elles ne coûtent pas cher. Voilà un avantage intéressant à considérer.

    Les légumineuses, désignées également sous l’appellation de « légumes secs » sont, en réalité, des graines séchées provenant de plantes à gousses. Elles se présentent sous différentes formes et couleurs et on les divise en trois catégories:

    Les fèves ou haricots secs: haricots rouges (fèves rognons), haricots blancs, haricots noirs, fèves de soja, haricots de Lima, gourganes, etc.
    Les pois: entiers, cassés, chiches, etc.
    Les lentilles: vertes, rouges, brunes, etc.

    Une valeur nutritive élevée

    Les légumineuses regorgent de vitamines, de minéraux, de protéines et de fibres alimentaires. Du côté de leur apport vitaminique, elles constituent une très bonne source de thiamine, de riboflavine et de niacine. Les minéraux ne sont pas en reste: magnésium et phosphore s’y retrouvent en quantité. Elles contiennent aussi du calcium, du fer, du manganèse et du cuivre.

    Les légumineuses sont riches en glucides complexes. Elles représentent donc une excellente source d’énergie. Elles renferment très peu et souvent aucun gras: le coeur ne s’en porte que mieux. Elles se distinguent aussi par leur forte teneur en fibres alimentaires, ce qui augmente leur effet de satiété. En effet, une tasse de légumineuses cuites satisfait l'appétit autant, sinon plus, que soixante grammes (deux onces) de viande, de poulet ou de poisson cuits.

    Les aliments riches en fibres s’avèrent bénéfiques pour le contrôle métabolique du diabète et pour la prévention des maladies cardiovasculaires. Les fibres peuvent régulariser la glycémie et retarder la progression des aliments hors de l’estomac, ralentissant, du coup, l’absorption du glucose. Les fibres contribuent à augmenter les HDL ou les bons transporteurs de cholestérol et sont pauvres en matières grasses favorisant par le fait même la santé de nos artères.

    Les protéines végétales que l’on retrouve dans les légumineuses ont une moins bonne qualité nutritive que les protéines animales contenues dans la viande, la volaille, le poisson, les oeufs ou les produits laitiers. Les protéines animales sont des protéines complètes, c’est-à-dire qu’elles contiennent les huit acides aminés essentiels au bon fonctionnement du corps humain.

    Les protéines végétales sont des protéines incomplètes, c’est-à-dire que l’on observe, dans leur composition, une absence ou une quantité insuffisante d’un ou plusieurs acides aminés essentiels. Voilà pourquoi on conseille de les combiner ou de les compléter avec une autre source de protéines végétales. Ce qui manque à l’un est présent chez l’autre… et le tour est joué! Les légumineuses peuvent aussi être complétées par une source de protéines animales. Voici quelques exemples de combinaisons judicieuses:

    Légumineuses + produits céréaliers : spaghetti sauce aux lentilles ou soupe aux pois et pain
    Légumineuses + noix ou graines : salade de haricots rouges et noix de Grenoble ou salade de lentilles et amandes
    Légumineuses + protéines animales : Chili avec haricots et boeuf ou poulet

    Durant la croissance (enfance-adolescence), la grossesse et en période d’allaitement, l’association de protéines incomplètes doit toujours se faire à l’intérieur du même repas afin de favoriser une efficacité maximale des équipes d’acides aminés. Les adultes, eux, peuvent combiner des protéines complémentaires soit au cours d’un même repas, soit au cours d’une même journée.

    Achat et cuisson

    Choisir les légumineuses fermes, brillantes et bien colorées. Elles se conservent très longtemps à l’abri de la chaleur, de la lumière et de l’humidité. Avant de faire cuire les légumineuses, il faut respecter les règles suivantes:

    1. Les laver à l’eau froide et les trier: enlever les débris ainsi que les légumineuses qui sont craquelées, ridées, blessées.
    2. Les tremper dans une eau fraîche (sauf pour les lentilles et les pois cassés) durant 12 heures ou toute la nuit dans 3 à 4 fois leur quantité d’eau. Le trempage réduit le temps de cuisson.
    3. Les rincer puis les faire cuire dans une eau fraîche. Amener à ébullition, couvrir et faire mijoter sur feux doux.
    4. Faire cuire jusqu’à tendreté, elles doivent s’écraser facilement avec le dos d’une fourchette.
    5. Dans la plupart des recettes on peut remplacer une sorte de légumineuses par une autre. Il suffit d’ajuster le temps de cuisson à celle choisie.

    Une fois cuites et égouttées les légumineuses se gardent dans un contenant hermétiquement fermé pour une période de trois à cinq jours au réfrigérateur et jusqu’à 6 mois au congélateur.

    Pour une préparation et une cuisson rapides: on retrouve, sur les tablettes des épiceries, des légumineuses déjà cuites qui sont offertes en conserve. Leur eau de conservation est salée, il suffit simplement de les rincer.

    Tableau de cuisson
    Espèce Durée de cuisson normale
    pour 250 mL (1 tasse)
    Rendement
    fèves mungo 1 1/2 heure 500 ml (2 tasses)
    haricots blancs 1 1/2 heure 500 ml (2 tasses)
    haricots de Lima 1 1/2 heure 300 ml (1 1/2 tasse)
    haricots rouges 1 heure 500 ml (2 tasses)
    haricots noirs 1 1/2 heure 500 ml (2 tasses)
    lentilles 45 minutes 550 ml (2 1/4 tasses)
    pois cassés 45 à 60 minutes 550 ml (2 1/4 tasses)
    pois chiches 2 1/2 à 3 heures 500 ml (2 tasses)
    pois entiers 1 1/2 heure 550 ml (2 1/4 tasses)
    soja 3 heures 500 ml (2 tasses)

    Flatulence – gaz

    Certaines personnes disent avoir des gaz ou des flatulences après avoir consommé des légumineuses. Voici quelques conseils qui réduiront ou élimineront ces conséquences gênantes :

    1. Faites tremper les légumineuses dans le réfrigérateur plutôt que dans un endroit chaud.
    2. Jeter l’eau de trempage: elle contient des sucres fermentescibles. Faire cuire les légumineuses dans une eau fraîche. Si vous utilisez des légumineuses en conserve, jetez l'eau et bien rincer les légumineuses.
    3. Prolonger la cuisson: les légumineuses doivent s’écraser facilement à la fourchette.
    4. Le sucre augmente la fermentation : l’éviter ou le diminuer dans les recettes et éliminer les desserts très sucrés.
    5. Servir les légumineuses en purée.
    6. Débuter avec de petites quantités. L’organisme s’adapte graduellement au surplus de fibres alimentaires. Les flatulences et les gaz s’atténuent avec l’usage.
    7. Lors d’un repas de légumineuses, il ne faut pas servir un aliment susceptible de donner plus de flatulences: brocoli, chou, etc.
    8. Il existe sur le marché des gouttes qui aident à prévenir la formation de gaz. On les retrouve facilement sur les tablettes des pharmacies.

    Légumineuses et fer : attention!

    Pour mieux absorber le fer des légumineuses, il est recommandé de consommer un aliment riche en vitamine C au même repas : orange, cantaloup, tomate, jus de tomates, fraises, poivron, kiwi, etc. Il faut aussi éviter de boire du thé, café ou boissons gazeuses brunes (cola) au cours d’un repas où les légumineuses sont inscrites au menu: ces breuvages diminuent l’absorption du fer.

    Source : Plein Soleil - Automne 94, Danielle Lévesque, diététiste en collaboration avec Lysanne Trudeau, diététiste à la Fondation des maladies du cœur du Québec. Révisé en décembre 2006, Élyse Dion, diététiste-nutritionniste


    http://www.diabete.qc.ca/html/alimentation/bien_alimenter/html/legumineuse.html

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  • Information : Gastroparésie
    Cette section traite de la gastroparésie (digestion lente), de son diagnostic et de son traitement.

    Cette page a été répartie selon les catégories suivantes :

    Qu’est-ce que la gastroparésie?
    Symptômes de la gastroparésie
    Complications de la gastroparésie
    Principales causes de la gastroparésie
    Diagnostic
    Traitement
    Vidange gastrique rapide


    Qu’est-ce que la gastroparésie?

    La gastroparésie est un trouble dans lequel l’estomac prend trop de temps à se vider. La gastroparésie est souvent une complication du diabète de type 1. Au moins 20 % des personnes atteintes de diabète de type 1 souffrent de gastroparésie. Elle se manifeste également chez les personnes atteintes de diabète de type 2, mais
    moins souvent.

    La gastroparésie se produit lorsque des nerfs de l’estomac sont lésés ou cessent de fonctionner. Le nerf vague régule le mouvement des aliments dans le tube digestif. Une lésion du nerf vague empêche les muscles de l’estomac et de l’intestin de fonctionner normalement, et le mouvement des aliments est ralenti ou stoppé.

    Le diabète peut provoquer des lésions du nerf vague si le taux de glucose dans le sang (glycémie) demeure élevé pendant une longue période. Une glycémie élevée entraîne des modifications chimiques dans les nerfs ainsi que des lésions dans les vaisseaux sanguins qui fournissent l’oxygène et les nutriments aux nerfs.


    Symptômes de la gastroparésie

    • Nausées
    • Vomissements
    • Sensation d'être plein très vite en mangeant
    • Perte de poids
    • Ballonnements abdominaux
    • Malaises abdominaux
    Ces symptômes peuvent être légers ou graves selon la personne.


    Complications de la gastroparésie

    Si les aliments demeurent trop longtemps dans l’estomac, il peut s’ensuivre des problèmes tels qu’une prolifération de bactéries résultant de la fermentation des aliments. De même, les aliments peuvent former des amas solides appelés bézoards, qui peuvent provoquer des nausées, des vomissements et une obstruction de l’estomac. Les bézoards peuvent être dangereux s’ils bloquent le passage des aliments dans
    l’intestin grêle.

    La gastroparésie peut aggraver le diabète parce qu’elle rend la maîtrise de la glycémie plus difficile. Lorsque les aliments qui sont restés longtemps dans l’estomac finissent par passer dans l’intestin grêle et être absorbés, la glycémie peut augmenter. Étant donné que la gastroparésie rend l’évacuation de l’estomac imprévisible, la glycémie peut être erratique et difficile à maîtriser.


    Principales causes de la gastroparésie

    • Diabète
    • Syndromes postviraux (suivant une infection virale)
    • Anorexie mentale
    • Opération à l’estomac ou au nerf vague
    • Médicaments, en particulier les anticholinergiques et les narcotiques (médicaments qui ralentissent les contractions intestinales)
    • Reflux gastro-œsophagien pathologique (rarement)
    • Troubles du muscle lisse tels que l’amylose et la sclérodermie
    • Maladies du système nerveux, y compris la migraine abdominale et la maladie de Parkinson
    • Troubles métaboliques, y compris l’hypothyroïdie

    Diagnostic

    Un diagnostic de gastroparésie est confirmé au moyen d’un ou de plusieurs des
    examens suivants :

    Radiographie au baryum

    Après être demeuré à jeun pendant 12 heures, vous boirez un liquide épais contenant une substance appelée baryum, qui recouvrira l’intérieur de l’estomac, ce qui permettra de le visualiser sur les clichés radiographiques. Normalement, l’estomac ne devrait plus contenir d’aliments après un jeûne de 12 heures. Si la radiographie révèle la présence d’aliments dans l’estomac, une gastroparésie est probable. Si l’estomac est vide à la radiographie, mais que le médecin soupçonne tout de même que l’évacuation de l’estomac est ralentie, il pourrait vous faire repasser l’examen en une autre occasion. Les personnes souffrant de gastroparésie digèrent parfois leur repas normalement et peuvent donc obtenir un résultat faussement négatif à cet examen. Si vous souffrez de diabète, votre médecin pourrait vous donner des directives spéciales sur la période de jeûne.

    Repas de baryum et de viande

    Vous prendrez des aliments contenant du baryum, ce qui permettra au radiologue de visualiser votre estomac pendant la digestion. Le temps nécessaire à la digestion du repas baryté et à son évacuation de l’estomac permet au médecin de se faire une idée du fonctionnement de l’estomac. Cet examen peut aider à déceler des problèmes d’évacuation qui ne sont pas apparents sur les radiographies obtenues après ingestion de baryum liquide. En fait, il arrive souvent que les personnes atteintes de gastroparésie liée au diabète digèrent les liquides normalement; par conséquent, le repas de baryum et de viande peut donner plus d’information.

    Étude de la vidange gastrique par scintigraphie

    Vous prendrez des aliments contenant un radio-isotope, c’est-à-dire une substance légèrement radioactive qui pourra être visualisée sur le scintigramme. La dose de radiation provenant du radio-isotope est faible et sans danger. Après avoir mangé, vous vous allongerez sous un appareil qui détecte le radio-isotope, produit une image des aliments dans l’estomac et montre à quelle vitesse ils en sont évacués. Un diagnostic de gastroparésie est posé si plus de la moitié des aliments sont encore dans l’estomac après deux heures.

    Manométrie gastrique

    Cet examen mesure l’activité électrique et musculaire de l’estomac. Le médecin introduit un mince tube dans l’estomac en passant par la gorge. Le tube renferme un fil qui prend des mesures de l’activité électrique et musculaire de l’estomac pendant la digestion des aliments solides et liquides. Les mesures permettent de vérifier le fonctionnement de l’estomac et de savoir si la digestion est ralentie.

    Épreuves sanguines

    Le médecin peut également demander des analyses de laboratoire pour vérifier le nombre de globules sanguins et pour mesurer les taux de certaines substances et
    des électrolytes.

    Pour écarter les causes de gastroparésie autres que le diabète, le médecin peut effectuer une endoscopie des voies digestives hautes ou une échographie.

    Endoscopie des voies digestives hautes

    Après vous avoir administré un sédatif, le médecin introduit doucement un long tube mince appelé un endoscope dans votre estomac en passant par la bouche et l’œsophage. L’endoscope permet au médecin d’examiner la muqueuse de l’estomac et d’y déceler les anomalies qui pourraient s’y trouver.

    Échographie

    Pour écarter la possibilité que la source du problème soit une maladie de la vésicule biliaire ou une pancréatite, vous pourriez subir une échographie, un examen qui fait appel à des ondes sonores inoffensives pour visualiser les contours et la forme de la vésicule biliaire et du pancréas.


    Traitement

    Le premier objectif du traitement de la gastroparésie liée au diabète est de reprendre la maîtrise de l’équilibre glycémique. Les traitements comprennent l’insuline, des médicaments par voie orale, des modifications de l’alimentation et de l’horaire des repas et, dans les cas graves, l’alimentation au moyen d’une sonde ou par voie intraveineuse.

    Il est important de noter que dans la plupart des cas, le traitement ne guérit pas la gastroparésie; il s’agit habituellement d’une atteinte chronique. Le traitement vous aide plutôt à prendre en charge la maladie afin de vous assurer le meilleur état de santé et le meilleur niveau de confort possible.

    Insuline pour la maîtrise de la glycémie chez les personnes atteintes de diabète

    Si vous souffrez de gastroparésie, vos aliments sont absorbés plus lentement et de manière imprévisible. Pour maîtriser votre glycémie, il est possible que vous deviez :
    • prendre de l’insuline plus souvent
    • prendre votre insuline après avoir mangé plutôt qu’avant
    • vérifier votre glycémie fréquemment après avoir mangé et vous administrer de l’insuline au besoin.
    Certains médecins recommandent deux injections d’insuline semi-retard chaque jour et autant d’injections d’insuline rapide que nécessaire selon les lectures de la glycémie. La plus récente insuline, l’insuline lispro (Humalog), est une insuline rapide qui pourrait être avantageuse pour les personnes atteintes de gastroparésie. Elle commence à agir de 5 à 15 minutes après l’injection et atteint son maximum après 1 à 2 heures, abaissant la glycémie après un repas environ deux fois plus rapidement que l’insuline régulière à action plus lente. Votre médecin vous fournira des directives précises en fonction de vos besoins particuliers.

    Médicaments

    Plusieurs médicaments sont utilisés dans le traitement de la gastroparésie. Votre médecin peut essayer différents médicaments ou associations de médicaments pour trouver le traitement le plus efficace.

    Métoclopramide (Reglan)

    Ce médicament stimule les contractions musculaires de l’estomac pour favoriser l’évacuation des aliments. Il contribue également à réduire les nausées et les vomissements. Le métoclopramide se prend 20 à 30 minutes avant les repas et au coucher. Les effets secondaires de ce médicament sont la fatigue, la somnolence et, parfois, la dépression, l’anxiété et des problèmes dans les mouvements physiques.

    Érythromycine

    Cet antibiotique améliore également la vidange de l’estomac. Il agit en augmentant les contractions qui déplacent les aliments dans l’estomac. Ses effets secondaires sont les nausées, les vomissements et les crampes abdominales.

    Dompéridone

    La FDA (Food and Drug Administration des États-Unis) examine actuellement la dompéridone, un médicament utilisé ailleurs dans le monde pour le traitement de la gastroparésie. Il s’agit d’une substance qui stimule la motilité, comme le cisapride et le métoclopramide. La dompéridone aide également à réduire les nausées.

    Autres médicaments

    D’autres médicaments peuvent être utilisés dans le traitement des symptômes de gastroparésie et des problèmes qui lui sont associés. Par exemple, un antiémétique peut aider à réduire les nausées et les vomissements, et un antibiotique pourra éliminer une infection bactérienne. En présence d’un bézoard, le médecin peut utiliser un endoscope pour injecter des médicaments qui le dissoudront.

    Modifications de l’alimentation et de l’horaire des repas

    Le changement dans les habitudes alimentaires peut aider à maîtriser la gastroparésie. Votre médecin ou votre diététicien vous donnera des directives précises; par exemple, on pourrait vous demander de prendre six petits repas par jour au lieu de trois plus gros. S’il entre moins d’aliments dans l’estomac à chaque repas, l’estomac ne devrait pas trop se remplir. Le médecin ou le diététicien pourrait également suggérer que vous preniez plusieurs repas liquides par jour jusqu’à ce que votre glycémie se soit stabilisée et que la gastroparésie ait été corrigée. Les repas liquides procurent tous les nutriments des aliments solides, mais passent dans l’estomac plus facilement et plus rapidement.

    Le médecin peut également recommander d’éviter les repas riches en graisses et en fibres. Les graisses ralentissent naturellement la digestion — un problème dont vous pouvez vous passer si vous souffrez de gastroparésie — et les fibres sont difficiles à digérer. Certains aliments riches en fibres, tels que les oranges et le brocoli, contiennent des substances qui ne peuvent pas être digérées. Evitez ces aliments car la partie non digestible demeurera dans l’estomac trop longtemps et pourrait former des bézoards.

    Sonde d’alimentation

    Si les autres approches ne fonctionnent pas, vous pourriez devoir subir une opération visant à insérer une sonde alimentaire. Celle-ci, une sonde à jéjunostomie, est insérée à travers la peau de l’abdomen jusque dans l’intestin grêle. La sonde permet d’envoyer des nutriments directement dans l’intestin grêle, contournant ainsi l’estomac. Vous recevrez un aliment liquide spécial pour prendre avec la sonde. Une jéjunostomie est particulièrement utile lorsque la gastroparésie empêche les nutriments et les médicaments nécessaires à la maîtrise de la glycémie d’être absorbés. En évitant la source du problème, l’estomac, et en plaçant les nutriments et les médicaments directement dans l’intestin grêle, vous vous assurez que ces produits seront digérés et acheminés vers la circulation sanguine rapidement. Une sonde à jéjunostomie peut être une mesure temporaire, utilisée seulement au besoin lorsque la gastroparésie est grave.

    Nutrition parentérale

    La nutrition parentérale consiste à acheminer les nutriments directement dans la circulation sanguine sans passer par le tube digestif. Pour ce faire, le médecin insère un mince tube appelé cathéter dans une veine du thorax en laissant une ouverture accessible à l’extérieur. Pour vous nourrir, vous fixez un sac contenant un liquide nutritif ou des médicaments au cathéter. Le liquide entre dans votre circulation par la veine. Votre médecin vous dira quel type de liquide nutritif utiliser. Cette approche est une solution de rechange à la jéjunostomie et constitue habituellement une mesure temporaire destinée à vous aider à traverser un épisode difficile de gastroparésie. La nutrition parentérale n’est utilisée que lorsque la gastroparésie est grave et ne peut être traitée par d’autres moyens. 



    Vidange gastrique rapide

    La vidange gastrique rapide ou syndrome de chasse se produit lorsque la partie inférieure de l’intestin grêle (jéjunum) se remplit trop rapidement d’aliments non digérés de l’estomac. Le syndrome de chasse « précoce » commence durant le repas ou juste après. Les symptômes du syndrome de chasse précoce comprennent les nausées, les vomissements, les ballonnements, la diarrhée et l’essoufflement. Le syndrome de chasse « tardive » commence 1 à 3 heures après le repas. Les symptômes du syndrome de chasse tardive comprennent la faiblesse, la sudation et les étourdissements. Un grand nombre de personnes souffrent des deux types.

    Les interventions chirurgicales à l’estomac, qui peuvent laisser des lésions dans le système qui contrôle la digestion, sont la cause principale du syndrome de chasse. Les patients atteints du syndrome de Zollinger-Ellison peuvent également souffrir du syndrome de chasse. (Le syndrome de Zollinger-Ellison est un trouble rare caractérisé par des ulcères gastro-duodénaux très graves et des tumeurs produisant de la gastrine dans le pancréas.)

    Les médecins diagnostiquent le syndrome de chasse au moyen d’épreuves sanguines. Le traitement comprend la modification des habitudes alimentaires et l’administration de médicaments. Les personnes souffrant du syndrome de chasse doivent prendre plusieurs petits repas faibles en glucides et consommer des liquides entre les repas, et non aux repas. Dans les cas graves, des médicaments ralentissant la digestion
    sont administrés.
    http://www.mydyspepsia.com/French/InfoGastroparesis.asp
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  • Les différentes formes de neuropathie


    Le système nerveux

    Le système nerveux est composé de plusieurs éléments :

    • Le système nerveux central, constitué par le cerveau et la moelle épinière.
    • Le système nerveux périphérique, constitué par des nerfs sensitifs qui amènent à la moelle épinière puis au cerveau les informations des organes des sens, et des nerfs moteurs qui transmettent aux muscles les mouvements commandés par le cerveau.
    • Le système nerveux végétatif, constitué par nerfs dont les terminaisons sont situées au niveau des organes, des tissus et des vaisseaux, et il existe deux types de fibres (système sympathique et système parasympathique) dont les effets sont opposés. Par exemple : accélération / ralentissement du coeur, des intestins ; dilatation / contraction des bronches, de la pupille de l'oeil, des sphincters ; stimulation de la sécrétion / diminution de la sécrétion des intestins, des bronches ; dilatation des vaisseaux...

    La neuropathie diabétique peut perturber le fonctionnement du système nerveux périphérique et du système nerveux végétatif.

    Le système nerveux périphérique est un système nerveux volontaire car la volonté doit intervenir pour déclencher une activité motrice (parler, se nourrir, marcher, courir...). Par contre, le système nerveux végétatif est un système nerveux «involontaire», également appelé système nerveux autonome, car son fonctionnement se fait automatiquement, sans faire appel à notre volonté.


    Fréquence de la neuropathie

    L'atteinte des nerfs est une complication précoce et fréquente du diabète, mais sa fréquence est difficile à exprimer de façon simple car elle varie selon les études et les critères utilisés :

    • On estime que 1 à 2 % des diabétiques sont atteints de manifestations neuropathiques sévères, 20 à 30 % de manifestations modérées, et 40 à 60 % de manifestations mineures, mais 90 % des diabétiques ont des perturbations du fonctionnement des fibres nerveuses lors des explorations les plus spécialisées (étude des vitesses de conduction nerveuse et électromyogramme).
    • La neuropathie diabétique est d'autant plus fréquente que le diabétique est âgé ou que le diabète est ancien. Des symptômes de neuropathie sont présents chez 30 % des diabétiques après 15 ans de diabète, chez 35 à 40 % des diabétiques après 20 ans de diabète, et chez 75 % après 40 ans de diabète.

    La neuropathie diabétique est également d'autant plus fréquente que le diabète est mal contrôlé. Dans l'étude DCCT, qui a étudié l'influence du contrôle glycémique sur les complications, un bon contrôle glycémique a réduit de 69 % l'apparition de la neuropathie et a ralenti dans 57 % des cas l'évolution d'une neuropathie déjà présente, par rapport à la fréquence notée chez les diabétiques ayant un moins bon contrôle glycémique. Le meilleur contrôle possible du diabète permet donc de réduire l'apparition de la neuropathie, ainsi que de limiter son évolution.

    A l'inverse, certains diabétiques insulinodépendants peuvent avoir des symptômes invalidants de neuropathie peu de temps après l'éclosion de leur diabète, tandis que d'autres diabétiques n'ont que des signes de neuropathie aux explorations les plus spécialisées après une vingtaine de d'années de diabète négligé, ce qui suggère l'existence de facteurs indépendants de la glycémie, probablement d'ordre génétique.

    Le diabète n'est cependant pas responsable de toutes les neuropathies chez le diabétique, et d'autres causes doivent être envisagées si le diabète est récent ou si les symptômes ne sont pas typiquement ceux que l'on observe habituellement en cas de neuropathie diabétique.


    Les différentes formes de neuropathie

    L'atteinte du système nerveux périphérique peut entraîner des douleurs, des troubles sensitifs ou des troubles moteurs (paralysie ou faiblesse musculaire), soit sous forme d'une polynévrite (atteinte diffuse des nerfs des extrémités des membres) soit sous forme de mononévrites (atteinte d'un nerf bien précis).

    L'atteinte du système nerveux végétatif, appelée neuropathie végétative ou neuropathie viscérale, entraîne des symptômes qui dépendent de l'organe concerné.

    Mais l'atteinte la plus importante en fréquence et en ce qui concerne la nécessité d'une vigilance quotidienne de la part du diabétique, est constituée par l'atteinte des nerfs des pieds dont l'aboutissement est le mal perforant.

     



    http://www.diabsurf.com/diabete/FNeurop1.php

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  • PAIN RICHE EN MICRONUTRIMENTS " PROTECTEURS"

    Avis de la diététicienne

    Nous choisissons une farine complète pour les apports en fibres alimentaires, principalement insolubles, qui assurent un bon encombrement du colon et de ce fait, favorisent un bon transit intestinal.

    De plus, la farine de froment complète est riche en vitamines du groupe B, en minéraux et oligoéléments.

    L'ajout de graines de lin, pourquoi?

    Les graines de lin sont de petites graines ovoïdes, luisantes, brun clair parfois rougeâtres que vous achetez dans des magasins diététiques ou spécialisés en denrées biologiques.

    Elles proviennent de la plante herbacée, élancée et gracieuse couverte de petites fleurs bleu ciel en été.

    Les graines de lin sont très intéressantes d'un point de vue nutritionnel.

    Nous retiendrons principalement les points suivants

    la richesse en bonnes graisses:

    pour 30% de lipides, pas moins de la moitié se trouve sous forme d'acide alpha-linolénique, qui est un acide gras essentiel indispensable, faisant partie de la famille des "oméga 3", peu représenté dans l'alimentation des belges.

    Cent grammes de notre pain contient 1.268 d'oméga 3 alors que le pain blanc n'en contient que des traces.

    Ces oméga3 protègent des dégâts de l'athéromatose, ils réduisent l'hypertriglycéridémie, ils diminuent l'hypercholestérolémie, ils inhiberaient la croissance tumorale.

     

    la richesse en fibres,

     

    38%, principalement sous forme de mucilages qui ont la capacité d'absorber beaucoup d'eau et d'augmenter la teneur en eau des selles, ce qui explique qu'elles constituent un laxatif doux à effet de lest.

    Les scientifiques leurs reconnaissent des propriétés anti-cancers ( cancers du sein, de la prostate, du colon).

    Les graines de lin contiennent également des minéraux, des oligo-éléments, des vitamines dont la vitamine E ou tocophérol qui jouit de propriétés antioxydantes.

     

    Ces propriétés aident à réduire le risque cardio-vasculaire et à ralentir le processus de vieillissement.

    Pour bénéficier de toutes ces vertus, n'oubliez pas de bien mâcher le pain.

     

    Nous vous proposons une recette de pain riche en micronutriments protecteurs dont voici la liste des ingrédients et la préparation pour un pain, qui nécessite lh55 de cuisson dans une machine à pain électrique (Panasonic ®), déposer dans le moule

     

    1 sachet de levure sèche de 7g (Oetker®)

    500g de farine do froment complet(Pani®)

    2 mesures de sucre soit 25g

    2 mesures de sel iodé,soit 8g

    2 càs d'huile d'olive extra vierge soit 20-22g

    50 g de graines de lin dorées (Priméal®, Lima®)

    50g de cernaux de noix cassés

    350g d'eau du robinet

     

    Le pain bien doré, sans effort, pèse +/- 945g lorsqu'il est refroidi.

     

    Le pain que nous proposons apporte, pour 100g :

    267 kcal 8.6g de protéines

    8.6g de lipides dont 3.458 de polyinsaturés

    2.6g de monoinsaturés absence de cholestérol

    39g de glucides

    7.8g de fibres

    iode: 13.4mcg ce qui correspond à

    8.9% des ANR de 150mcg/jour pour adultes

    fer: 2.38mg ce qui correspond à

    26% des ANR de 9mg/jour pour un homme

    12% des ANR de 20mg/jour pour une femme

    vitamines B(B1,B3,B9): 3.lmg ce qui correspond à 18% en moyenne

    vitamine E : 0.9mg ce qui correspond à 9% des ANR de 10mg/jour des adultes

    magnésium: 92 mg ce qui correspond à 24% des ANR de 375mg/j des adultes

     

    Il n'est pas très salé: 0.86g de sel pour 100g (344mg de sodium), un pain de boulanger peut contenir: 1.5g de sel pour 100g (600mg de sodium).

     

    1-antioxydants: composés naturels protégeant les parois des cellules de l'agressivité de l'oxygène et dérivés

     

    2-ANR ou apports nutritionnels conseillés: quantités définies par les scientifiques pour chaque nutriment essentiel pour tous les membrés de la population afin que celle-ci garde la santé.

     

    Revue ABD n° 46/1 Janvier - Février 2003

    http://www.diabete-abd.be/le_pain_riche.htm

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  • Diabète

    Hélène Baribeau
    Nutritionniste


     

    Le diabète et l’alimentation

      

     

    L'alimentation joue un rôle majeur dans le bien-être et la santé des diabétiques, car elle permet de combler ses besoins nutritionnels, de contrôler le glucose sanguin, d'atteindre un poids et des taux de lipides sanguins adéquats, de contrôler la pression artérielle et de prévenir les complications de la maladie. Chez un diabétique, tout programme alimentaire doit être ajusté selon le degré d’activité physique et les médicaments.

    Cette fiche sert à donner les lignes directrices en matière d’alimentation pour les diabétiques, mais ne remplace en aucun cas une consultation avec une diététiste-nutritionniste formée pour réaliser un plan d’alimentation sur mesure. Plusieurs facteurs tels le type de diabète (type 1, type 2, gestationnel), l’âge, le sexe, le poids, le genre et la dose de médicaments prescrits, ainsi que le degré d’activité physique influencent les recommandations alimentaires.

    Les conseils qui suivent visent à :

    • Contrôler la glycémie
    • Prévenir les maladies cardiovasculaires
    • Réduire l’oxydation
    • Prévenir l’hypoglycémie
    • Savoir ajuster son alimentation en fonction de l’activité physique
    • Repérer rapidement à l’aide du tableau d’information nutritionnelle si le produit alimentaire convient aux diabétiques.

    Contrôler la glycémie

    Contrôler l’apport en glucides. Chez un diabétique, le contrôle de l’apport en glucides est de toute première importance. Les glucides sont présents soit naturellement (fruits, produits laitiers, féculents, légumineuses) ou sont ajoutés aux aliments (sucre, glucose, fructose, dextrose, miel, sirop d’érable, etc.). Il faut privilégier les aliments contenant des glucides présents naturellement. Les sucres qu’on ajoute doivent être consommés avec modération. Ces derniers, peu nutritifs, se cachent dans les céréales à déjeuner, les yogourts aux fruits, les vinaigrettes, les condiments, les barres tendres, les muffins, les confitures et gelées, les gâteaux, etc. On suggère de ne pas consommer plus de 10 % de ses calories totales sous forme de glucides ajoutés. Chez une personne diabétique, que les glucides soient présents naturellement ou ajoutés, ils doivent tous être calculés sur un même pied d’égalité.

    Voici un tableau très pratique sur le nombre d’équivalents de glucides par groupe d’aliments. À titre informatif, un équivalent de glucides vaut environ 5 g de glucides.

    Groupe d’aliments

    Portions

    Équivalent de glucides

    Fruits

    • ½ tasse (125 ml) d’ananas, de compote de pommes, de pêche, de poire
    • ½ banane
    • 15 gros raisins
    • 1 petite pomme
    • 1/3 tasse (80 ml) de jus de raisin
    • ½ tasse (125 ml) de jus d’orange

    3

    Féculents

    • 1 tranche de pain
    • ½ bagel
    • 2 biscottes de seigle
    • 4 biscottes rectangulaires
    • ½ tasse (80 ml) de pâtes cuites
    • 1/3 tasse (80 ml) de riz, millet, quinoa, orge, couscous (cuits)
    • 2/3 tasse (180 ml) de céréales de son
    • 1 petite pomme de terre

    3

    Lait et yogourt nature

    • ½ tasse (125 ml) de lait écrémé
    • ½ tasse (125 ml) de yogourt nature écrémé

    1

    Légumes riches en glucides

    • 1 carotte crue (20 cm long)
    • ½ tasse (125 ml) de betteraves cuites
    • ½ tasse (125 ml) de pois verts cuits

    2

    Autres légumes

    • ½ tasse (125 ml) de brocoli, chou-fleur, chou de Bruxelles, etc.

    0

    Viande, volaille, poisson, fruits de mer, oeufs, fromage, beurre d’arachide naturel

    • 30 g (1 oz) de viande, volaille, poisson, fruits de mer, fromage
    • 1 c. à table de beurre d’arachide
    • 1 oeuf

    0

    Légumineuses

    • ½ tasse (125 ml) de pois, haricots ou lentilles cuites

    3

    Noix et graines

    • 1 c. à table (15 ml) de noix et graines diverses

    0

    Huile, beurre, corps gras en général

    • 1 c. à thé (5 ml)

    0

    Sucres concentrés

    • 1 c. à thé de sucre, miel, sirop d’érable, cassonade, glucose, fructose, mélasse, confiture

    1

    Les glucides totaux doivent représenter environ 55 % des calories de la journée. Par exemple, une femme diabétique avec un besoin calorique quotidien de 1 800 calories a besoin d’environ 248 g de glucides par jour ((1800 calories X 0,55)/4=248).

    Quantités approximatives des différents groupes d’aliments à consommer chaque jour pour combler ses besoins en glucides. (Pour bien comprendre le calcul des quantités, vous référer au tableau ci-dessus.) Les personnes diabétiques traitées avec un régime insulinique à quatre injections par jour (insuline rapide avant chaque repas et insuline lente au coucher) peuvent ajuster leur insuline en fonction du contenu glucidique des repas. En moyenne, une à deux unités d’insuline rapide couvriront 15 g de glucides (3 équivalents).

    Pour un besoin de 248 g de glucides par jour :

    • 5 portions de fruits : 15 équivalents (75 g de glucides)
    • 7 portions de féculents (riche en fibres alimentaires idéalement) : 21 équivalents (105 g de glucides)
    • 6 portions de produits laitiers : 6 équivalents (30 g de glucides)
    • 2 portions de légumes riches en glucides : 4 équivalents (20 g de glucides)
    • + 3 équivalents maximum de sucres ajoutés ou concentrés (15 g de glucides) (lire le tableau d’information nutritionnel sur les produits alimentaires pour les retrouver)

     

    Que penser des succédanés de sucre?

    Une controverse existe au sujet de l’utilisation de l’aspartame par les diabétiques. Il est donc préférable de s’abstenir d’aspartame pour le moment. Le stévia, un sucre naturel issu d'une plante brésilienne, n'est pas recommandé non plus, car son innocuité n'est pas encore confirmée par Santé Canada. Pour ce qui est du sucralose, de la saccharine, des cyclamates et de l’acésulfame-potassium, ils peuvent être consommés, mais avec modération. Toutefois, n’oubliez pas que même si les succédanés de sucre n’affectent pas la glycémie, ils entretiennent votre goût pour le sucre.

    Comment considérer les sucres alcool?

    Les sucres alcool, nommés plus précisément polyols comprennent le xylitol, le sorbitol, le maltitol, le lactitol, l’isomalt et le mannitol. Ils ont un pouvoir sucrant plus élevé que le sucrose et apportent moins de calories parce qu’ils ne sont pas complètement absorbés. Consommés à des doses excessives, le sorbitol, l’isomalt et le mannitol peuvent causer des malaises gastro-intestinaux (diarrhées).

    Répartir les différents groupes d’aliments assez également dans la journée. Pour maintenir une bonne glycémie, l’apport en glucides doit être bien réparti dans la journée. Il ne serait pas souhaitable, par exemple, de manger ses cinq portions de fruits au déjeuner, ni de prendre toutes ses portions de viandes et substituts au souper.

    Repas du matin

    2 portions de féculents

    • 1 rôtie de pain de grain entier
    • 2/3 tasse de céréale de son d’avoine

    1 portion de fruit

    • 1 orange

    1 portion de produit laitier

    • ¾ tasse de yogourt nature

    1 oz (30 g) de protéine

    • 1 c. à table de beurre d’arachide naturel

    Collation du matin : 1 petite pomme et 8 amandes

    Repas du midi

    2 portions de féculents

    • 2/3 tasse d’orge cuite

    3 oz (90 g) de protéine

    • 3 oz (90g) de poulet sans la peau

    1 portion de légumes riches en glucides

    • ½ tasse de carottes cuites

    1 portion de produit laitier

    • 1 tasse de lait écrémé

    Collation d’après-midi : ½ pamplemousse

    Repas du soir

    2 portions de féculents

    • 1 petite pomme de terre
    • 1 tranche de pain de grain entier

    3 oz (90 g) de protéines

    • 3 oz (90 g) de veau haché

    1 portion de légumes riches en glucides

    • ½ tasse de pois verts

    Collation du soir :

    1 portion de substituts au produit laitier

    • 1 tasse de boisson de soya nature (faible en sucre)

    1 portion de féculent

    • ½ muffin au son d’avoine

    Augmenter les fibres alimentaires solubles. Les fibres solubles permettent de réduire le taux de glucose en ralentissant l’absorption des glucides.

     

    Meilleures sources de fibres solubles

     

     

    Avoine, son d’avoine, gruau

     

     

    Sarrasin

     

     

    Orge

     

     

    Psyllium

     

     

    Légumineuses

     

     

    Graines de lin

     

     

    Pomme, poire

     

    Atteindre un poids santé. L’atteinte et le maintien d’un poids santé peuvent faire une bonne différence dans le contrôle de la glycémie. Un poids santé peut influer à la baisse les besoins de médicaments hypoglycémiants et d’insuline.

    En mangeant mieux, en diminuant les portions et en bougeant plus, vous pouvez atteindre votre objectif.

    Prévenir les maladies cardiovasculaires

    Les maladies cardiovasculaires sont l’une des complications les plus fréquentes du diabète.

    Réduire l'apport en lipides et privilégier les bons gras. Il est primordial, lorsque l’on est diabétique, de réduire la quantité totale de gras ingérés. Il est donc très important de réduire les gras ajoutés tels les mayonnaises, les vinaigrettes, le beurre, la margarine, les sauces, l’huile dans la cuisson. Il vaut mieux aussi choisir des fromages et des viandes maigres. Recherchez des produits faibles en gras saturés et trans, en lisant bien les étiquettes.

    Toutefois, il ne serait pas souhaitable de retirer complètement les bons gras de son alimentation, car ils permettent de maintenir un bon taux de cholestérol sanguin. Les aliments riches en acides gras monoinsaturés (oméga-9) sont à privilégier.

    Sources de bons gras

    Sources de mauvais gras

    Huile d’olive extravierge

    Shortening

    Huile de canola

    Huile végétale hydrogénée

    Huile de sésame

    Beurre

    Huile de noisette

    Margarine dure

    Margarine non hydrogénée

    Crème

    Noix et graines (amandes, pistaches, noisettes, pacanes,
    macadamia, graines de lin)

    Fromage gras

    Beurre d’arachide naturel

    Viandes grasses

     

    Vinaigrettes crémeuses

     

    Fritures

     

    Charcuteries grasses, par exemple le saucisson

     

    Peau de volaille

    Augmenter l'apport en oméga-3 d'origine marine. Ces oméga-3 peuvent réduire le risque de maladies cardiovasculaires chez les diabétiques. Ils réduisent notamment les triglycérides sanguins. On recommande de consommer trois repas de 150 g (5 oz) de poisson gras par semaine.

    Teneur en oméga-3 de différents poissons, fruits de mer et suppléments

    Poissons

    Portions

    Oméga-3

    Maquereau bleu

    150 g

    3 450 mg

    Saumon de l'Atlantique (élevage)

    150 g

    2 870 mg

    Truite grise

    150 g

    2 400 mg

    Hareng de l'Atlantique

    150 g

    2 354 mg

    Flétan du Groenland

    150 g

    1 376 mg

    Sardines en conserve (dans l'huile)

    150 g

    980 mg

    Crevettes

    150 g

    717 mg

    Morue

    150 g

    274 mg

    Pétoncles

    150 g

    130 mg

    Capsule d’huile de poisson

    1

    de 300 mg à 600 mg

    Augmenter les fibres alimentaires solubles. Les personnes diabétiques sont sujettes à se retrouver avec des taux de cholestérol et de mauvais cholestérol/LDL trop élevés. Or, les fibres solubles peuvent diminuer ces taux. (Voir plus haut pour connaître les sources de fibres alimentaires solubles.)

    Réduire l’oxydation

    Augmenter l'apport en antioxydants. Le diabète contribue à l’activité des radicaux libres. Les antioxydants, présents majoritairement dans les fruits et les légumes, peuvent inhiber les dommages causés par la glycation (réaction entre le glucose excédentaire et les protéines corporelles), l’un des facteurs de vieillissement accéléré des tissus. Elle peut entraîner des complications (l’artériosclérose, l’insuffisance rénale, la rétinopathie diabétique, etc.).

    Palmarès des 20 fruits et légumes les plus antioxydants

    FRUITS

    LÉGUMES

    • Bleuet sauvage
    • Canneberge
    • Mûre
    • Framboise
    • Fraise
    • Pomme
    • Cerise
    • Prune
    • Avocat
    • Poire
    • Artichaut
    • Pomme de terre (Russet)
    • Chou rouge
    • Asperge
    • Oignon
    • Patate douce
    • Radis
    • Épinard
    • Aubergine
    • Brocoli
    http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/Dietes/Fiche.aspx?doc=diabete_diete
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  •  Diabète

    On pense généralement qu'il n'existe qu'une sorte de diabète, le plus connu de tous, le diabète sucré, c'est-à-dire la présence de sucre en trop grande quantité dans le sang. En fait, il existe de nombreuses sortes de diabète.

    Epidémiologie

    Le diabète atteint 4 % de la population des pays industrialisés. Il existe très souvent un terrain familial. Environ 5 à 7 % des enfants qui ont un parent diabétique risquent de développer la maladie. Il semble d'autre part que certains tissus présentent en quelque sorte une résistance à l'action de l'insuline normalement fabriquée par le pancréas.

    Classification

    Il existe deux types de diabète sucré : Le diabète non insulinodépendant et le diabète insulinodépendant (appelé également diabète de type 1), c'est-à-dire dont le traitement ne peut se faire que par administration d'insuline par voie sous cutanée.

    Le diabète insulinodépendant survient entre 40 et 50 ans de façon brutale (dans 80 % des cas). Dans 5% des cas, il est découvert à l'occasion d'un bilan systématique. Le taux d'insuline dans le sang est très bas, voire nul. Le taux de glucagon (hormone) dans le sang est augmenté. Cette hormone, sécrétée par le pancréas, entraîne une augmentation de la concentration de sucre dans le sang. La sécrétion d'insuline, qui devrait être faite par le pancréas, ne peut pas être provoquée par l'administration de médicaments. On retrouve fréquemment chez un malade atteint de diabète de type 1 la présence d'anticorps dirigés contre son propre pancréas : ces anticorps s'appellent anti-îlots circulants. Il existe quelquefois des facteurs génétiques : la recherche dans le sang du malade de certains antigènes comme HLA DR ¾ (entre autres) est positive. L'utilisation d'insuline sous forme médicamenteuse est inévitable : elle aura pour but d'abaisser le taux de glycémie dans le sang mais également de prévenir l'apparition de complications. C'est pour cette raison que ce type de diabète sucré se nomme insulinodépendant (dépendant de l'insuline).

    Causes

    Le diabète insulinodépendant peut avoir une cause virale. Certains sujets auraient une prédisposition génétique, et lorsque les cellules bêta (fabriquant l'insuline) du pancréas sont attaquées par des facteurs extérieurs, comme par exemple le virus des oreillons, le virus de Coxsackie B4 ou un agent toxique (ou cytotoxique : toxique pour les cellules), des mécanismes auto-immunitaires se mettraient en branle et pourraient jouer le rôle de destructeurs.

    Chez l'individu qui n'était pas encore, ou ne se savait pas encore diabétique, il convient de rechercher une cause déclenchante du diabète, comme :

    • une infection
    • un stress intense
    • un infarctus du myocarde
    • un traitement à base de cortisone
    • un phéochromocytome
    • un dérèglement hormonal (autre que celui de l'insuline)
    • une grossesse.

    Mais dans 30 % des cas, il n'y a aucune cause connue.

    Symptômes

    Les symptômes du diabète sucré sont (liste non exhaustive) :

    • Une soif intense (polydipsie) qui correspond à la fuite d'urine
    • Une émission d'urine fréquente (polyurie) et importante : 3 à 4 litres par jour
    • Un amaigrissement correspondant à une fonte de la graisse de l'organisme ainsi que des muscles
    • Une asthénie (fatigue intense)
    • Des douleurs abdominales
    • Une odeur de l'haleine caractéristique de type acétonique
    • Parfois, une faim intense

    Labo

    Élévation du taux du sucre dans le sang (hyperglycémie) supérieur à 2 g par litre.
    Cétosurie, c'est-à-dire la présence de corps cétoniques dans les urines.
    Hypercholestérolémie (excès de cholestérol dans le sang).
    Ionogramme afin de mesurer la quantité dans le sang de certains ions (le potassium, le sodium et le magnésium essentiellement).
    Le dosage du pH constitue un élément important permettant la corrélation avec les corps cétoniques.

    Complications

    Les complications susceptibles survenir au cours du diabète sucré sont (liste non  exhaustive) :

    • L'acidocétose : élévation excessive de l'acidité du sang due à une accumulation d'éléments appelés corps cétoniques. Ces corps cétoniques sont des produits chimiques : l'acétone, l'acide bétaoxydobutyrique et l'acide diacétique. L'acidocétose s'observe quand un individu reste une longue période sans s'alimenter. Elle est observée également lors de vomissements importants et prolongés. Mais l'acidocétose est également une complication du diabète sucré qui se caractérise par le fait que le glucose (sucre) ne rentre pas dans les cellules où il est nécessaire. Les cellules vont devoir utiliser d'autres constituants comme combustible pour fonctionner. Elles s'orientent alors vers les acides gras (qui sont les éléments de base des corps gras contenus dans le sang), dont la dégradation par les cellules va entraîner la formation d'autres éléments chimiques qui vont alors s'accumuler dans le sang, les corps cétoniques. L'acidocétose se caractérise par une odeur de l'haleine caractéristique, des nausées, des vomissements, une anorexie (perte de l'appétit) et des douleurs abdominales. Dans certaines situations, elle se traduit, pour les cas graves, par une déshydratation, accompagnée d'une respiration accélérée (respiration de Kussmaul et Kien) pour permettre l'élimination du gaz carbonique accumulé dans l'organisme, source d'acidité sanguine. Le traitement consiste simplement à administrer des substances basiques destinées à faire monter le pH (diminuer l'acidité) en neutralisant les acides présents dans le sang. Quand la cause de l'acidocétose est un diabète sucré insulinodépendant, il faut faire des injections d'insuline pour rééquilibrer le taux de sucre dans le sang. Dans les cas les plus graves, il peut survenir un coma consécutif à l'accumulation trop importante de corps acides dans l'organisme.
    • Au niveau de la rétine, on observe, grâce à l'examen appelé le fond d'œil ou à l'angiographie à la fluorescéine (qui consiste à visualiser les petites artères du fond de l'œil après avoir injecté au patient un produit permettant de voir celles-ci sur une radio spéciale), les dégâts provoqués par le diabète. Ces dégâts sont directement dépendants de l'ancienneté du diabète. Les vaisseaux de la rétine doivent normalement être imperméables, mais on assiste à une fuite de la fluorescéine pendant l'examen, ce qui traduit une lésion au niveau des petites artères de cet organe. Un œdème se constitue alors, que l'on appelle œdème maculaire, entraînant une baisse de l'acuité visuelle, et nécessitant un traitement particulièrement difficile. Il peut survenir également des petites thromboses (obstruction dans les petits vaisseaux) et des hémorragies rétiniennes. Un glaucome et un décollement de la rétine peuvent également aggraver le pronostic. Le traitement est avant tout préventif, et passe par un bon équilibre du taux de sucre dans le sang (glycémie), que l'on pourra suivre sur de longues périodes grâce à l'utilisation d'un examen appelé dosage de l'hémoglobine glycosylée. La photocoagulation, qui consiste à utiliser le laser pour coaguler certaines zones de la rétine, est également utilisée.
    • Au niveau des reins, le diabète provoque une maladie appelée néphropathie, à l'origine d'une grande mortalité. Celle-ci ne se développe que chez 35 à 45 % des diabétiques insulinodépendants. Elle commence par l'apparition de ce qu'on appelle une microalbuminurie, c'est-à-dire l'apparition dans les urines d'albumine par petites quantités. Celle-ci est comprise entre 30 et 300 mg/24 h, apparaissant au plus tôt 5 ans après la découverte du diabète. Puis survient le stade de macroalbuminurie, c'est-à-dire l'apparition d'une quantité beaucoup plus importante d'albumine dans les urines, de l'ordre de 300mg/24h et donc détectable à la bandelette urinaire. Ensuite apparaît une hypertension artérielle, et la clairance de la créatinine se détériore progressivement jusqu'à ce que le malade soit en insuffisance rénale. La créatinine est une substance constituée d'azote qui provient de la dégradation de la créatine, qui est un constituant du tissu musculaire. Normalement, la créatinine doit être éliminée par les reins dans les urines. Dès que son taux augmente anormalement dans le sang, cela signifie que la fonction rénale (filtration du sang par les reins) n'est plus suffisante. Son taux dans le sang ne doit pas dépasser 115 micromoles par litre, soit 7 à 13 mg par litre. La mortalité des patients avec une insuffisance rénale est liée en partie à la maladie cardiovasculaire, c'est-à-dire touchant le cœur et les vaisseaux, dont le risque est 30 à 40 fois supérieur à celui des diabétiques qui ne sont pas insulinodépendants et qui n'ont pas de maladie rénale. Ici aussi, la prévention passant par un bon équilibre de la glycémie est le meilleur traitement. L'utilisation d'un médicament que l'on appelle inhibiteur de l'enzyme de conversion semble intéressante. Ce médicament abaisse la tension artérielle et donc diminue directement la pression qui règne au niveau des reins, et plus précisément au niveau des glomérules, qui sont la première partie de la cellule de base du rein. Cette cellule de base est constituée par le néphron (unité anatomique et fonctionnelle du rein) où a lieu la formation de l'urine primitive (la première urine) élaborée à partir du sang. Certains médecins ajoutent aux inhibiteurs de l'enzyme de conversion, deux autres médicaments, qui sont les inhibiteurs calciques et les antihypertenseurs (diurétiques).
    • Les neuropathies sont les complications touchant le système nerveux. Elles se traduisent essentiellement par la polynévrite (inflammation des nerfs) touchant surtout les membres inférieurs. Elles se déclarent par des paresthésies (troubles de la sensibilité avec petite anesthésie) et des dysesthésies (impression palpatoire anormale des choses), qui sont parfois douloureuses. Le médecin trouvera des réflexes modifiés et une atteinte des systèmes nerveux, génital et urinaire, mais également du tube digestif et du cœur, pouvant être à l'origine de l'augmentation de la mortalité. D'après une étude appelée la DCCT, un bon équilibre glycémique permet de réduire de 60 % la survenue d'une neuropathie clinique (maladie touchant le système nerveux).
    • Au niveau des artères des membres inférieurs, le tabac aggrave bien évidemment le risque du diabète, et entraîne un durcissement des artères pouvant se manifester par une difficulté à la marche, l'apparition d'un ulcère, la disparition des pouls (la palpation des pouls ne montre plus le passage du sang) dans les artères. L'utilisation de l'écho Doppler artériel des membres inférieurs permet d'apprécier le siège et l'étendue des lésions. Il est alors préférable de passer un examen appelé artériographie qui consiste à visualiser l'état des artères des membres inférieurs en utilisant une substance radio-opaque introduite dans celles-ci. Cet examen aurait d'autre part l'avantage de pouvoir prévoir chirurgicalement, en cas de besoin, ce qu'on appelle une revascularisation, c'est-à-dire la création d'un nouveau système vasculaire pour permettre aux membres inférieurs de retrouver une irrigation normale.
    • Le pied diabétique est une complication grave et fréquente. Elle est due aux troubles vasculaires eux-mêmes liés à l'athérosclérose des grandes artères et à leur durcissement, les petites artères pouvant entraîner une microangiopathie, c'est-à-dire une maladie des artérioles et des capillaires qui aboutit à une ischémie tissulaire (absence d'irrigation par le sang de certains tissus de l'organisme). L'hygiène des pieds prend alors toute son importance chez les diabétiques, sinon la survenue d'ulcères de taille variable est susceptible de creuser en profondeur l'épaisseur de la jambe. L'apparition de ce qu'on appelle le mal perforant plantaire constitué, par une ulcération indolore, peut creuser également jusqu'à l'os. Dans ce cas, il est absolument nécessaire de supprimer le point d'appui, et de pratiquer une désinfection locale avec, si besoin, l'utilisation d'antibiotiques par voie générale.
    • La maladie de Dupuytren est observée chez 15 à 30 % des diabétiques insulinodépendants, alors que cette maladie est observée chez seulement 5 % de la population générale. Elle consiste en une rétraction des tendons de la paume de la main, dont on ne connaît pas l'origine.
    • Un prurit (démangeaisons importantes) et l'apparition de taches brunes sur la jambe au niveau du tibia.
    • Des complications infectieuses d'origine bactériennes, dues essentiellement à la présence de staphylocoque ou de champignons, qui touchent l'appareil génital, l'appareil urinaire, les poumons, la peau.

    Traitement

    Consultations de diététique comprenant des enquêtes alimentaires individuelles.
    Injections d'insuline, dont le nombre et la variété seront adaptés à chaque patient et au régime que celui-ci doit suivre.

     

    Source : vulgaris-medical

     http://www.adulaire.fr/immuno/diabete.html

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  • L'index Glycémique est dépassé !

    Mot clefs : index glycémique, charge glycémique, insuline, équilibre métabolique, épuisement pancréatique

    Pendant des années les spécialistes de la nutrition évoquaient l'index glycémique des aliments sucrés pour évaluer leur influence sur la libération d'insuline (hormone pancréatique qui permet au glucose de pénétrer à l'intérieur de la cellule). Ainsi lorsque vous absorbez 50 grammes de glucose l'index glycémique est de 1, on parle alors de sucre à absorption rapide qui engendre une libération importante d'insuline.

    Les lentilles, les pois chiches ou le fructose à l'inverse ne stimulent que très peu l'insuline. En règle générale les nutritionnistes conseillent aux diabétiques, aux sportifs désireux de maigrir de réduire l'absorption d'aliments dont l'index glycémique est élevé comme le sucre, les pomme de terres, les pâtisseries, les boissons sucrées.... Or il arrive que des sportifs d'endurance souffrent d'un syndrome prémétabolioque qui désigne une perte de sensibilité à l'insuline et qui engendre des fluctuations importantes du taux de sucre au cours de la journée. Le pancréas s'épuise progressivement et perd son efficacité. On recommande alors de réduire de son alimentation la quantité d'aliments insulino-sécréteurs. 

    C'est là que les nutritionnistes se sont aperçu que le fait d'absorber de grandes quantités de féculent provoquait aussi une libération importante d'insuline. Autrement dit les pasta partie emprunte les même voies que le sucre chez les diabétiques. Il faut également surveiller la quantité de glucides absorbés. Dans les sports d'endurance il est fréquent que les glucides représentent 70 % de l'apport énergétique aux dépends des protéines et lipides. Il faut désormais parler de charge glycémique. Il s'agit en fait du produit de l'index glycémique par la quantité de glucides absorbés. Par exemple une pommes de 100 grammes représente une Charge Glucidique de 12g de glucides multipliés par l'index glycémique de 0.5 ce qui fait : 12 * 0.5 = 6. Par contre 100 grammes de Céréales Cheerios de Graham Quaker représente une Charge Glucidique supérieure à 50. La notion d'index glycémique n'est pas totalement dépassée, mais il est important de surveiller la charge glucidique de votre alimentation.

    Les cyclistes, tri athlètes... consomment des grandes quantités de glucides du fait de la dépense d'énergie qu'engendre ces pratiques sportives. Il faut rester prudent et ne pas dépasser 70 % d'énergie apporté par les glucides A long terme ces sportifs rencontrent des problèmes métaboliques d'ordre diabétique qu’ils ne perçoivent pas forcément.

    Pour résumer :

    ·                        L'index glycémique n'est pas suffisant pour mesurer l'impact sur la libération d'insuline.

    ·                        Il faut tenir compte de la quantité de glucides et de l'index glycémique pour bien évaluer l'influence de votre alimentation sur l'insuline.

    ·                        Le pancréas des sportifs s'épuise aussi comme celui des diabétiques a force d'ingérer des grandes quantités de glucides.

    ·                        Évitez de consommer trop de glucides à l'index glycémique élevés (sucrerie, sucre, sirop, boisson sucré, gâteaux)

    ·                        Ne vous alimentez pas exclusivement de pâtes, riz, pain, céréales même si vous vous entraînez beaucoup, pensez aux viandes et aux lipides indispensables à votre équilibre métabolique

    ·                        Vos apports énergétiques doivent rester raisonnables en période intensive, 60 à 65 % de glucide, 15 à 20 % de Protéines, 15 à 20 % de lipides. Ne dépassez pas les 70% de glucides surtout si vous consommez des produits énergétiques.

    Concrètement :

    ·                        A l'entraînement ne manger pas de pâtes de fruit, des tubes de miel ou des boissons énergétiques.... et encore moins en dehors des repas. préférez les barres céréalières ou des petits sandwiches pain confiture, des bananes, des figues sèches...

    ·                        Utilisez des produits céréaliers complets, pâtes complètes, pain complet de seigle, céréales pauvres en sucre comme Spécial K de Kelloggs.

    ·                        Consommez beaucoup de fruit frais.

    L'insuline : Hormone sécrétée par le pancréas dont le rôle est de permettre au glucose d'entrer dans les cellules de l'organisme pour ne pas surcharger le sang. La quantité de sucre dans le sang doit être constante et se trouver autour d'un gramme par litre. Cette hormone est indispensable à la récupération car elle permet d'assurer l'entrée du glucose dans les réserves de glycogène. En cas d'excès de sucre, ce dernier est transformé en graisse. L'insuline est aussi impliquée dans l'anabolisme musculaire. L'insuline a un antagoniste : le glucagon qui à l'inverse permet la libération du glucose dans le sang en cas d'effort ou d'hypoglycémie.

    http://www.velo2max.com/Dietetique/index-glycemique.htm

     

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  • Définition



    Atteinte du système nerveux, plus précisément des nerfs périphériques (système nerveux excepté le cerveau et la moelle épinière), s'accompagnant d'une dégénérescence avec inflammation et entraînant une dégradation de la myéline (substance grasse formant la gaine des cellules nerveuses : neurones).

    La polynévrite a diverses origines :
    Intoxication (alcool, produits industriels : plomb, mercure, zinc, cuivre, arsenic, sulfure de carbone, benzène, tétrachlorure de carbone, phosphore, thallium, isoniazide, émétine, sulfamide, etc.)
    Infection (typhoïde, diphtérie, syphilis, tuberculose, scarlatine, paludisme, gonocoque, etc..)
    Carences alimentaires (vitamine B1, B6, B12 et PP)
    Syndrome paranéoplasique : sécrétion par une tumeur cancéreuse dans tout l'organisme, d'un produit dirigé contre le système nerveux Inflammation
    Diabète (complication la plus fréquente)
    Médicamenteuse (isoniazide, perhexiline, almitrine, dapsone, métronidazole, cisplatine, vindésine, didanosine)
    Insuffisance rénale : au stade de dialyse (elle peut s'améliorer après transplantation rénale)
    Sida (observées à un stade tardif de la maladie, elles sont douloureuses et s'accompagnent surtout de signes sensitifs) Héréditaire
    Maladie de Charcot-Marie-Tooth dont la transmission est variable, toutefois dans la plupart des familles elle est autosomique dominante (le chromosome porté par un seul des parents malade est suffisant pour transmettre la maladie).
    Névrite hypertrophique de Dejerine-Sottas (début très précoce, une évolution plus sévère et un mode de transmission autosome récessif, les parents doivent être tous les deux touchés pour transmettre la maladie)
    Neuropathies sensitives héréditaires ( plus rares, dont on distingue deux formes, l'acropathie ulcéro-mutilante décrite par Thevenard débutant chez l'adulte jeune, et la maladie de Riley-Day à transmission autosomique récessive qui s'accompagne d'une sévère dysautonomie (absence totale de larmes, régulation de la tension artérielle et de la température perturbées, troubles digestifs variés, insensibilité généralisée à la douleur, troubles de la vue de l'odorat, troubles de la croissance, instabilité émotionnelle)
    Amylose (envahissement de différents organes et tissus par une substance dite amyloïde, entraînant une hépato-splénomégalie : augmentation du volume de la rate et du foie, oedème présence de protéines dans les urines). Cette maladie est le plus souvent secondaire à la tuberculose ou à la présence de pus de façon prolongée dans l'organisme, ou à un cancer, ou un rhumatisme). La substance intervenant dans la maladie de l'amylose est non pas comment la cruauté par un produit comparable de l'amidon, mais une protéine

    Symptômes
    Début progressif pouvant s'étaler sur quelques semaines suivant l'origine de la polynévrite
    Paresthésies (fourmillements, picotements etc)
    Douleurs à la palpation des masses musculaires
    Sensation plus importante qu'à la normale, au toucher
    Impression de brûlure (essentiellement localisée aux pieds
    accentuée par la marche)
    Troubles de la sensation mais également des mouvements se localisant essentiellement l'extrémité des membres. La dégradation de la myéline (substance grasse formant de la gaine cellules nerveuses) participe également de la pathologie.
    Diminution de la sensibilité aux changements de température et aux vibrations qu'une personne non atteinte de polynévrite doit habituellement ressentir. Ce signe est précoce, et représente parfois la seule manifestation de cette maladie.
    Troubles moteurs (paralysie qui dans le début se situe au niveau des membres inférieurs et qui concerne essentiellement les muscles releveurs c'est-à-dire que pendant la marche les pointes des pieds traînent par terre). Le malade est obligé de soulever très haut les genoux pendant la marche, de façon à ce que la pointe des pieds n'accroche pas le sol.
    Les muscles s'atrophient rapidement et perdent de leur force.
    Les réflexes constatés par le médecin qui examine le patient sont faibles.
    La peau devient plus colorée dans un premier temps et plus sombre par la suite, ceci est dû à la cyanose (déficit d'arrivée du sang oxygéné)
    La trophicité de la peau est amoindrie (les tissus s'abîment progressivement) essentiellement dans les formes prolongées Les signes précédemment décrits commencent généralement à la pointe du membre puis progressent vers la racine

    Le labo
    La mesure de la vitesse de la conduction nerveuse permet de faire la différence entre une atteinte des neurones avec ou sans altération de la myéline. L'électromyographie permet d'enregistrer l'activité électrique des muscles La biopsie (prélèvement au niveau d'un organe ou d'un tissu) musculaire apporte quelques renseignements

    Traitement et pronostic
    La polynévrite régresse parfois spontanément ou avec un traitement bien adapté qui est essentiellement celui de la cause.
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  •  
    Le diabète de type 2, au même titre que le diabète de type 1, peut se compliquer à la longue. Ces complications, sont en rapport avec la durée du diabète, le déséquilibre du diabète lui- même mais aussi les facteurs de risques associés.
     
      Vos risques et vous : défendez-vous !

    L'hypertension artérielle
    L'hyperlipidémie
    L'alcool
    Le tabac

    Vous êtes déjà averti que les deux facteurs majeurs qui dépendent de vous sont le surpoids et le tabac. Le tabac vous pouvez TOUJOURS arriver à cesser de fumer : question de motivation et de technique (il y a des médecins et des médicaments pour cela). Votre diabète et les médicaments Le surpoids c'est plus difficile (voir plus loin).
     
      Votre diabète et les médicaments

    L'autre problème (après tout il s'agit de diabète !) est de traiter les causes qui provoquent l'hyperglycémie. Votre médecin, et vous- même, vous êtes attachés à surveiller votre alimentation, votre exercice physique mais rien n'y a fait : vos glycémies sont élevées et votre hémoglobine glyquée au delà de 6,5 %, montre que votre diabète devient ennuyeux. Le diabète de type 2 ne vous tuera probablement pas mais il risque, à la longue, s'il est négligé, de vous rendre infirme.
     
    Il existe donc des médicaments pour faire baisser le taux de sucre :

     ceux qui stimulent la sécrétion de l'insuline qui existe encore dans votre pancréas
    (ceux que j'appelle les presse-éponges).

    ceux qui favorisent l'action de l'insuline en diminuant
    "l'insulinorésistance".

    ceux qui empêchent l'absorption de sucre.

    les nouveaux traitements


    Si vous voulez savoir comment ils agissent, lisez plus loin. Mais surtout, rappelez-vous le nom des médicaments que vous prenez ; si votre mémoire flanche, n'hésitez pas : écrivez leur nom, votre médecin vous en saura gré.
     

    Et puis sachez que la période " médicaments " ne durera peut-être pas toute la vie
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  • LES HYPERTENSIONS



        On appelle pression artérielle, la pression sanguine qui règne dans les artères principales et que l’on peut mesurer au moyen d’un tensiomètre. La pression artérielle représente la force avec laquelle le sang circule dans notre corps. Une pression trop élevée favorise, à la longue, un épaississement des artères. Peu à peu, le calibre de celles-ci se réduit, les parois sont plus rigides et le sang circule de plus en plus mal et en quantité réduite, avec, à la longue, des conséquences néfastes.
     

    CONSÉQUENCES DE L’HYPERTENSION

    pression s’élève de plus en plus
    s
    Il faut, en effet, une pression croissante pour faire circuler le sang au sein d’artères rétrécies, ce qui enclenche un cercle vicieux: augmentation de la pression augmentation de l'épaississement de la paroi des artères calibre.

    2. Certains organes sont endommagés
    Le sang circule de plus en plus difficile- ment au niveau des artères qui assurent l’apport en oxygène et substances actives nécessaires aux organes de notre corps.
    Ainsi l’hypertension non traitée peut à la longue endommager gravement des organes vitaux tels:

    • Le cœur.
    • Le cerveau.
    • Les reins.
    • Les vaisseaux.

    3. La circulation du sang se ralentit

    Ceci provoque la formation de caillots de sang au sein des artères, lesquelles finissent par se boucher.

    • Au niveau du cœur, cela correspond à l’infarctus.
    • Au niveau du cerveau, cela correspond à la thrombose cérébrale ou accident vasculaire cérébral (AVC).

     

    UN TUEUR SILENCIEUX

    Ces phénomènes de dégradation sont lents, s’étalant sur des dizaines d’années, au cours desquelles le patient est un malade qui s’ignore. Le drame de l’hypertension, c’est qu’elle n’occasionne aucun symptôme… sauf quand il est déjà trop tard.
     

    QU’APPELLE-T-ON “FACTEUR DE RISQUE”

    On appelle “facteur de risque cardio-vasculaire” toute pathologie (hypertension artérielle, diabète, …) ou situation responsable de perturbations métaboliques (tabagisme, sédentarité,…) susceptible d’engendrer des lésions du système vasculaire et de former des caillots sanguins. C’est ce qu’on appelle une thrombose. Suivant l’endroit où elle se situe, les conséquences, toujours graves peuvent être:
    • Au niveau du cœur (vaisseaux coronaires) Þ l’infarctus.
    • Au niveau du cerveau Þ L’attaque ou accident vasculaire cérébral (hémiplégie ou paralysie d’une moitié du corps).

     

    FACTEURS DE RISQUE CARDIO-VASCULAIRES
    Si tout un chacun est à risque pour le développement d’une hypertension, certains le sont plus que d’autres et la prévention et le suivi devront être d’autant plus précoces et sérieux chez ces individus:

    • Hypertension artérielle
    • Tabagisme
    • Excès de sucre (diabète)
    • Age et sexe
    • Hommes ≥ 55 ans
    • Femmes ≥ 65 ans

    Excès de cholestérol (dyslipidémie)

    “Plus il y a de facteurs associés, plus le risque d’avoir un accident cardio-vasculaire est élevé”.

    PRÉVENIR VAUT MIEUX QUE GUÉRIR
    La meilleure prévention:
    mesure régulière de la
    pression artérielle.
    Quand?
    Une à deux fois par an par le
    médecin de famille.
    Qui?
    L’homme:
    A partir de 40 ans voire avant
    si personne à risque.
    La femme:
    Surtout après la ménopause car il y
    a perte de la protection assurée
    jusque là par les oestrogènes.

     

     

    QU’EST-CE QUE LA PRESSION ARTÉRIELLE?

    La pression artérielle est donc la pression exercée par le sang sur la paroi des artères.


    Pourquoi donne-t-on toujours deux chiffres?
    Lorsque le médecin prend votre tension, il vous donne toujours deux chiffres; par exemple 120/80 ou 12/8, les premiers étant exprimés en millimètres de mercure; mmHg, les seconds en centimètres de mercure; cmHg (mesures de pressions).
     

    Le premier chiffre: (ici: 120 mmHg ou 12 cmHg)

    Le plus élevé est celui de la pression systolique. La systole étant la période de contraction du cœur et d’éjection du sang.
     

    Le second chiffre: (ici: 80 mmHg ou 8 cmHg)
    Le plus bas est celui de la pression diastolique. La diastole étant la période de relâchement du cœur et de remplissage du cœur par retour du sang venant des organes.

    En cas de découverte d’une pression élevée, le médecin procède toujours à une seconde voire une troisième prise à quelques jours d’intervalle pour s’assurer que ceci ne constitue pas un accident isolé (stress, anxiété, effort, etc.).
     


    TRAITEMENT


    • Surveillance des chiffres tensionnels.
    La pression doit être inférieure à 14/9. Un suivi régulier par votre médecin est nécessaire. Des examens complémentaires peuvent s’avérer utiles si votre tension reste élevée.
    • Traitement médicamenteux:
    De nombreux médicaments existent, qui ont fait preuve de leur efficacité et de leur sécurité d’emploi. Le choix en revient à votre médecin en fonction des particularités liées à chacun d’entre vous.
    Traitement des risques associés:
    Si besoin est, le traitement du diabète, de l’hypercholestérolémie, sans oublier la prévention des thromboses, compléteront le traitement.

    Amélioration de votre hygiène de vie:

    • Arrêt du tabac,

    • Perte de poids,

    • Modération de la consommation d’alcool, 90

    • Réduction de la consommation de sel, 70

    • Augmentation de l’activité physique.
       

     

    RÈGLE D’OR:
    L’hypertension est un tueur silencieux, sans symptômes gênants. Pour éviter les conséquences regrettables, suivez scrupuleusement votre traitement même si parfois cela vous semble long (plusieurs années), contraignant ou inutile. Votre qualité de vie est à ce prix!!! Consultez votre médecin régulièrement



    http://www.aui.ma/DSA/Health%20website/Themes/hypertension.htm





     

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  • Les différents traitements


    Le traitement du diabète repose sur ce que l'on appelle les «règles hygiénodiététiques» et sur un traitement médicamenteux si les règles hygiénodiététiques ne parviennent pas à ramener les glycémies dans les normes. De plus, il est indispensable de maîtriser aussi une éventuelle hypertension artérielle ou une dysliémie (graisses élevées dans le sang).


    Règles hygiénodiététiques

    Ces règles consistent en une alimentation équilibrée, l'obtention ou le maintien d'un poids le plus proche de la normale, la pratique régulière d'une activité physique et l'arrêt du tabac.

    Alimentation équilibrée => Alimentation

    Alimentation équilibrée ne veut pas dire «régime restrictif, frustrant, culpabilisant et impossible à suivre ! ».

    Alimentation équilibrée signifie simplement «alimentation telle qu'elle devrait l'être chez toute personne soucieuse de se maintenir en bonne santé» :

    • La part des graisses, qui sont déjà consommées de façon excessive par la population générale (la part des graisses a augmenté en moyenne en France de près de 50 % depuis le début du siècle !), doit être réduite même si la tendance spontanée serait plutôt de l'augmenter en réaction à la limitation des apports en glucides.

    • La part des sucres simples, qui sont également consommés de façon excessive par la population générale (la consommation de sucre, qui était de 500 g par an et par habitant il y a deux siècles, est maintenant d'un peu plus de 30 kilos par an et par personne !) doit également être réduite.

    • La part des sucres complexes, qui est insuffisante dans la population générale, doit être augmentée en veillant à associer les aliments, notamment avec des fibres, de façon à ce que l'arrivée du sucre dans le sang après les repas soit la plus progressive possible.

    Poids normal => Maîtrise du poids

    L'existence d'un excès de poids est un facteur d'insulinorésistance c'est-à-dire que l'insuline qui est encore fabriquée par le pancréas du diabétique non insulinodépendant, ou qui est injectée sous la peau par le diabétique insulinodépendant, est d'autant moins efficace que le poids est excessif par rapport à la taille.

    Ceci est vrai aussi bien en cas de diabète non insulinodépendant (lors de la découverte du diabète, une réduction de 5 à 7 kg d'un poids excessif entraîne très souvent une nette amélioration des glycémies ; un traitement par les comprimés est efficace d'autant plus longtemps que le poids n'est pas excessif ; lorsque le diabète échappe à un traitement maximum par des comprimés alors qu'il y a excès de poids, une réduction du poids permet assez souvent de prolonger l'utilisation des comprimés...) qu'en cas de diabète insulinodépendant (une majoration du poids entraîne une majoration des besoins en insuline ; une réduction du poids entraîne une diminution des besoins en insuline...).

    L'obtention ou le maintien du poids au plus proche de la normale sont donc un avantage à ne pas négliger. De plus, un poids conforme à la taille permet de se sentir en bonne forme, de ne pas être essoufflé à l'effort, d'éviter ou de réduire une hypertension artérielle...

    Pratique régulière d'une activité physique
    => Activité physique

    Les muscles utilisent le sucre pour en tirer l'énergie nécessaire à leur fonctionnement. Il y a donc un bénéfice majeur dans l'activité physique, puisqu'elle fait baisser la glycémie. De plus, si l'activité physique est régulière, l'insulinorésistance musculaire est plus faible, et le diabète est plus facile à équilibrer.

    Par ailleurs, la pratique régulière d'une activité physique permet de favoriser la perte de poids en cas d'excès de poids, ou de maintenir un poids satisfaisant, d'entretenir le coeur et les artères pour qu'ils s'abîment moins avec les années, et peut aussi aider à s'arrêter de fumer, ce qui est aussi très bénéfique pour le coeur et les artères.

    Enfin, l'activité physique contribue à un meilleur équilibre psychologique, et la forme physique favorise un style de vie heureux et sain.

    Arrêt du tabac


    Bien qu'il soit d'une importance capitale, ce point est trop souvent négligé.

    Même en l'absence de diabète, fumer nuit à la santé, et pour le rappeler les paquets de cigarettes vendus en France depuis septembre 2003 comportent d'un côté une des deux phrases «Fumer tue» ou «Fumer nuit gravement à votre santé et à celle de votre entourage» et de l'autre une des mentions suivantes :
    • Les fumeurs meurent prématurément.
    • Fumer bouche les artères et provoque des crises cardiaques et des attaques cérébrales.
    • Fumer provoque le cancer mortel du poumon.
    • Fumer pendant la grossesse nuit à la santé de votre enfant.
    • Protégez les enfants: ne leur faites pas respirer votre fumée.
    • Votre médecin ou votre pharmacien peuvent vous aider à arrêter de fumer.
    • Fumer crée une forte dépendance, ne commencez pas.
    • Arrêter de fumer réduit les risques de maladies cardiaques et pulmonaires mortelles.
    • Fumer peut entraîner une mort lente et douloureuse.
    • Faites-vous aider pour arrêter de fumer, téléphonez au 0825 309 310 (0,15 EUR/min).
    • Fumer peut diminuer l'afflux sanguin et provoque l'impuissance.
    • Fumer provoque un vieillissement de la peau.
    • Fumer peut nuire aux spermatozoïdes et réduit la fertilité.
    • La fumée contient du benzène, des nitrosamines, du formaldéhyde et du cyanure d'hydrogène.

    Le tabagisme conduit donc, entre autres à une altération des artères, et au fil des années le diabète peut aussi conduire à une altération des artères. Il est donc essentiel d'arrêter tout tabagisme en cas de diabète, sous peine de voir apparaître des complications vasculaires de façon précoce.

    D'autre part, le tabagisme peut modifier la circulation capillaire sous-cutanée et entraîner une variabilité de la diffusion de l'insuline (la façon dont l'insuline injectée sous la peau passe dans le sang est différente lorsque l'on est en train de fumer ou non).

    Le tabagisme est donc à la fois un facteur d'altération des artères et d'instabilité glycémique.

    Mais ce n'est pas tout ! Il semble en effet que le tabac soit un facteur favorisant l'apparition du diabète de type 2 puisqu'une étude réalisée entre 1982 et 2000, avec une moyenne de suivi de 12 années, chez 21.000 hommes, médecins américains, âgés de 40 à 84 ans, a montré l'apparition de 770 cas de diabète de type 2, avec un risque 1,7 fois plus important pour les fumeurs de plus de 20 cigarettes par jour, un risque 1,5 fois plus important pour les fumeurs de moins de 20 cigarettes par jour, et un risque 1,1 fois plus important pour les anciens fumeurs.


    Traitement médicamenteux du diabète

    Lorsque les règles hygiénodiététiques ne parviennent pas à ramener les glycémies dans les normes, il faut s'aider d'un traitement médicamenteux qui peut être des comprimés, de l'insuline ou dans certains cas une association de comprimés et d'insuline.

    Comprimés => Comprimés

    Les comprimés permettent schématiquement d'agir à trois niveaux :

    • obliger le pancréas à fabriquer plus d'insuline => Sulfamides hypoglycémiants et Glinides

    • rendre plus sensible les cellules vis à vis de l'insuline présente dans le sang => Biguanides et Glitazones

    • freiner le passage du sucre des aliments vers le sang => Inhibiteur des alphaglucosidases

    Insuline
    => Insuline

    Il est nécessaire d'apporter de l'insuline à l'organisme lorsque le pancréas ne parvient plus à en fabriquer en quantité suffisante. Or, comme malheureusement l'insuline est digérée lorsqu'on l'avale, il faut utiliser des injections sous la peau de manière à éviter le passage par l'estomac.

    La sécrétion normale d'insuline par le pancréas se faisant de façon très particulière :
    • forte sécrétion au moment des repas, pour permettre le stockage du sucre dans le foie et les muscles,
    • sécrétion faible, mais indispensable, dans l'intervalle des repas, pour permettre d'une part la libération du sucre stocké dans le foie, et d'autre part l'entrée de ce sucre dans les cellules de l'organisme,
    le traitement par l'insuline s'efforcera de reproduire ce que ferait le pancréas si on n'était pas diabétique.

    Traitement mixte


    Dans certains cas, on peut être amené à utiliser un traitement combiné, c'est-à-dire à associer de l'insuline et des comprimés, par exemple :

    • si un traitement par des comprimés aux doses maximales laisse persister une glycémie à jeun élevée alors que les glycémies dans la journée sont presque satisfaisantes, on peut envisager d'utiliser une injection d'insuline lente le soir au coucher pour normaliser la glycémie à jeun en freinant la libération de sucre par le foie pendant la nuit, tout en poursuivant les comprimés dans la journée pour assurer la maîtrise des glycémies avant et après les repas,

    • au tout début d'un diabète insulinodépendant, un traitement avec de l'insuline lente au coucher et des comprimés dans la journée, peut parfois être efficace pendant quelque temps,

    • chez un diabétique insulinodépendant dont la maîtrise des glycémies après repas n'est pas bonne malgré une optimisation de l'alimentation et des injections d'insuline, ainsi que la pratique régulière d'une activité physique, l'association de comprimés permettant d'augmenter la sensibilité des cellules vis à vis de l'insuline, peut éventuellement être utile.


    Autres traitements médicamenteux

    Etant donné que l'hypertension artérielle et les graisses élevées dans le sang (hypercholestérolémie, hypertriglycéridémie) contribuent également de façon importante à la survenue des complications du diabète, il peut aussi être nécessaire d'utiliser des traitements médicamenteux pour maîtriser ces facteurs de risque vasculaire.

    http://www.diabsurf.com/diabete/FDiffTt.php

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