• noel

     

    Les rues se parent de leurs décorations traditionnelles, les flocons commencent à tomber et vous croyez déjà entendre au loin les grelots pendus au cou des rennes… Sans aucun doute, c’est bientôt Noël ! L’occasion de se retrouver en famille, de recevoir de beaux cadeaux et bien sûr de réveillonner.

    Qu’est-ce que ça change pour le diabète ?

    Pendant la période des fêtes on risque de modifier beaucoup ses habitudes. Sur le plan alimentaire, bien sûr, avec des repas copieux, souvent riches en matière grasse et en sucre, et à des horaires inhabituels. Mais c’est également une période où l’on se repose ; ou au contraire que l’on met à profit pour faire un peu plus d’activité. Bref, votre glycémie/ taux de glucose va forcément jouer des siennes.

    NE SUCCOMBEZ PAS À LA TRÊVE DE NOËL !

    Autre facteur pouvant participer au déséquilibre du diabète : en fin d’année, on peut être tenté par un petit relâchement de l’effort… Au contraire ! Voyez Noël comme un petit challenge, si vous pouvez bien gérer votre diabète en cette période, vous pouvez tout maîtriser.

    Et surtout, avec quelques conseils très simples, vous verrez que cette période n’est pas tellement plus compliquée à gérer qu’une autre.

    COMMENT SAVOURER LES REPAS DE FÊTE QUAND ON A UN DIABÈTE ?

    Premier conseil : comme à chaque fois que l’on sort de ses habitudes, il faut vérifier plus souvent sa glycémie/ taux de glucose, au moindre doute.

    Mais en pratique, comment gérer les longs… très longs repas de Noël et du nouvel an ? En premier lieu, comme avant chaque repas, il faut tenter d’estimer ce que l’on va manger et la quantité de glucides qui sera ingérée… Ce qui n’est parfois pas évident si vous êtes invités. Gardez à l’esprit que les repas de fête sont souvent raffinés, parfois gras, mais parfois moins riche en glucides qu’on ne pourrait s’y attendre.

    Pour finir votre repas sur une touche sucrée, vous pourrez opter pour des desserts proposés par des pâtisseries qui confectionnent de délicieux gâteaux et entremets adaptés au diabète. Certaines pâtisseries proposent une large gamme de desserts adaptés car ils ont un indice glycémique bas. Le plus difficile sera de choisir ! (1)

    Enfin, pour ce qui est de l’alcool, le maître mot est toujours la modération. Bien sûr, vous pouvez vous offrir une coupe de champagne (pour mémoire, cet alcool est pauvre en glucide).

    A lire aussi : Vin et diabète : 5 questions pour tester vos connaissances !

    Diabétique ou pas, alcool et conduite ne font pas bon ménage ! Mais vous le savez aussi, le grand risque lié à l’alcool pour les personnes vivant avec le diabète est qu’il peut favoriser les hypoglycémies et en masquer les signes. Ne prenez surtout pas la route après avoir bu ! Et n’oubliez pas de contrôler votre glycémie/ taux de glucose avant de prendre la route (2).

    FAUT-IL FAIRE UN RÉGIME APRÈS LES FÊTES ?

    On peut être tenté de commencer un régime drastique en janvier pour chasser les quelques kilos en trop. Sans aller jusque-là, l’idée est plutôt de (re)prendre de bonnes habitudes alimentaires, avec un régime varié et équilibré, en privilégiant les aliments riches en fibre (fruits et légumes) pour favoriser le transit, sans oublier de bien s’hydrater. Et n’oubliez pas de reprendre une activité physique régulière (3).
    Joyeux Noël ! 
     

    Références bibliographiques :
     
    1 - « SFEndocrino ». http://www.sfendocrino.org/article/392/item-233-a-ndash-diabete-sucre-de-type-1

    2 - « Alcool et diabète » - https://www.diabete.qc.ca/fr/comprendre-le-diabete/pratique/mises-en-garde/les-boissons

    3 - « Comment puis-je concilier diabète et repas de fêtes ? » https://www.federationdesdiabetiques.org/diabete/alimentation/repas-de-fetes

    INSTIT1212ADC380a- Décembre2017

     

    https://www.freestylediabete.fr/diabete/profiter-de-noel-quand-un-diabete
     

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  • © Jeunes Diabétiques de l'Isère

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  • La Fédération française des diabétiques lance une plateforme participative le 14 novembre, à l'occasion de la journée dédiée à la maladie.

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  • ASSOCIATIONS DE PATIENTS

    Association pour la recherche des maladies auto-immunes du sang

    logo ocyto.JPG

    Association pour la recherche des maladies auto-immunes du sang

    www.o-cyto.org

    Association de Malades Atteints de Purpura Thrombopénique Immunologique

    AMAPTI

    Association de Malades atteints de Purpura Thrombopénique Immunologique

    www.amapti.org

    Association France Lupus et autres maladies auto-immunes

    Association France Lupus et autres maladies auto-immunes

    www.lupusplus.com

    Lupus France

    Lupus France, association du Lupus érythémateux et des maladies lupiques

    www.lupusfrance.com

    Association Française du Gougerot Sjögren et des syndromes secs

    Association Française du Gougerot Sjögren et des syndromes secs Syndrome de Sjögren et syndromes secs

    www.afgs-syndromes-secs.org

    Association des Sclérodermiques de France

    Association des Sclérodermiques de France

    www.association-sclerodermie.fr

    Association France Vascularites

     

    http://www.association-vascularites.org

    Association pour les patients atteints de la Maladie de Buerger

    Association pour les patients atteints de la Maladie de Buerger Vous pouvez aussi consulter :

    www.maladies-vasculaires-rares.fr

    Association des patients de la maladie de Fabry

    Centre de Référence des Cytopénies Auto-Immunes

    www.apmf-fabry.org

    http://www.snfmi.org/content/associations-de-patients 

     

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  • Contraception par DIU au cuivre : avantages et inconvénients

     

     

     

    LES AVANTAGES

    Un DIU n’a pas d’hormones : il ne modifie que peu vos cycles. C’est une contraception autorisée dans toutes les affections aggravées par les hormones : maladie lupique, cholestase, varices, phlébite, surpoids, thrombophilie.

    Il ne modifie pas votre libido, ne donne pas de sécheresse vaginale.

    Bien placé, on l’oublie : les règles sont un peu plus abondantes, parfois un peu douloureuses. La contraception est assurée à 99, 99% pour cinq ans, voire plus lorsqu’on approche de la ménopause : on ne change pas le stérilet passé 48 ans, on le laisse en place jusqu’à la ménopause qui se définit comme douze mois consécutifs sans règles.

    Il est remboursé par la Sécu.

    Il est compatible avec le tabagisme.

    On vit normalement avec un DIU : on peut prendre tous les médicaments que l’on veut, y compris des anti inflammatoires. On peut porter des tampons.

    LES INCONVENIENTS

    Il donne des règles parfois importantes et fatigantes. Ce peut être la cause d’une anémie par manque de fer. Il ne faut pas hésiter à prescrire des cures de fer pendant les règles et des produits comme EXACYL ampoules ou comprimés à ne prendre que si besoin, quand « ça déborde’, afin de réguler le flux menstruel.

    Il donne des glaires abondantes parfois striées de sang en milieu de cycle et des métrorragies prémenstruelles et post menstruelles. La durée des règles s’allonge.

    Il ne régularise pas les cycles et il est impossible de décaler ses règles pour partir en voyage.  Pour mes patientes qui souhaitent faire un pèlerinage à La Meque, je suis contrainte de retirer le DIU, de prescrire une pilule non stop tout le temps du voyage puis de reposer le DIU au retour car la femme ne doit pas avoir ses règles durant toute la période du pèlerinage.

    Le DIU est contraceptif en faisant très mal travailler les ovaires. Si la patiente a des ovaires micro kystiques, ce sera l’enfer : coliques expulsives, dyspareunie, kystes fonctionnels, acné… Un DIU, c’est parfait pour toutes celles qui ont un utérus et des ovaires en béton armé.

    Attention, le port d’un DIU au cuivre peut déclencher une poussée d’adénomyose, affection invalidante par ses règles abondantes et surtout sa dyspareunie profonde.

    Le DIU ne peut prévenir les grossesses extra utérines, de survenue fort rare, heureusement. Cependant, tout retard de règles nécessite un test de grossesse …au cas où.

    Le DIU est la porte d’entrée des microbes, sexuellement transmis ou non, comme le colibacille. Il faut être vigilante et consulter s’il existe des leucorrhées , des métrorragies signes précurseurs d’une endométrite point de départ de la salpingite.

    Le DIU peut se sauver de l’utérus et migrer dans l’abdomen : c’est la perforation utérine, heureusement rare, mais qui nécessite une coelioscopie sous AG pour retirer le corps étranger.

    Le DIU peut être expulsé lors des règles : on ne sent plus les fils qui sortent de l’utérus.

    A la consultation, l’utérus est vide : la contraception n’est alors plus assurée. Cette expulsion est assez rare : elle se fait le plus souvent dès le premier mois, d’où l’importance de la visite un mois après la pose. Certaines patientes ne tiennent pas leur DIU : il glisse. Il faut alors changer de marque, utiliser un grand stérilet comme le TT 380 ou alors opter pour le Mirena qui délivre de la progestérone ce qui diminue les risques d’expulsion.

    Les fils peuvent gêner le partenaire. Pas de problème, on les recoupe au ras du col.

    Parfois, on ne retrouve plus les fils ce qui empêche le retrait facile du DIU. Il faut alors prescrire un comprimé de CYTOTEC une heure avant le retrait du stérilet. Le Cytotec ouvre le col et on peut alors passer une pince de Bengolea fine à travers le col pour aller chercher le stérilet. Ce n’est pas très douloureux mais on échoue parfois et il faut alors confier notre patiente à un chirurgien pour retirer le DIU sous légère anesthésie par hystéroscopie.

    On ne peut pas garantir à la patiente qu’il n’existe pas d’avortements ultra précoces sous DIU au cuivre. Normalement, le DIU exerce son action contraceptive en donnant de très mauvaises ovulations : les ovules de mauvaise qualité ne sont pas fécondés. Cependant, il peut arriver qu’il y ait fécondation : l’oeuf arrive dans l’utérus où il ne se nide pas car les conditions locales sont défavorables. Pour mes patientes croyantes pratiquantes, je préconise le Mirena qui bloque toute ovulation : sous Mirena, il n’y a aucun avortement ultra précoce possible.

    Mon prochain billet sera consacré au DIU Mirena.

     

    ATTENTION DANGER

    Il ne faut jamais garder un diu au delà de dix ans .

    Il faut toujours changer ses diu à la date indiquée sur la notice ( à un an près ) car le diu s’altère avec le temps.

    Il ne faut jamais garder un diu loin après sa ménopause . Le stérilet , c’est du plastique qui a une certaine durée de vie . Au bout de plusieurs années , il se décompose et des morceaux de pétrole ( le plastique , c’est fait avec du pétrole) passent dans la muqueuse utérine, peuvent créer une inflammation persistante source de cancer .

    Une de mes patientes a fait un K très compliqué , pas habituel, de l’intérieur de l’utérus car elle avait gardé son stérilet au moins dix ans après sa ménopause . Comme il ne la gênait pas, elle ne s’est pas méfiée.

    Cet avertissement est valable pour le Mirena : tout corps étranger à durée de vie limitée n’a pas sa place dans l’utérus d’une femme ménopausée.

    http://missfrottis.blog.lemonde.fr/2012/05/16/contraception-par-diu-au-cuivre-avantages-et-inconvenients/

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    L'iPort Advance de Medtronic

     

    11/12/2017

     
     

    J’ai la chance de pouvoir tester depuis le 23/11/2017 le système « Iport Advance » de Medtronic.

     

     

    Source image: https://meddirect.ie/

     

    L’Iport Advance est un système d’injection à usage unique qui peut rester sur la peau pendant 72 heures (avec toutefois un maximum de 75 injections). Il est donc surtout indiqué chez les patients qui s’administrent (ou reçoivent) plusieurs injections sous-cutanées par jour. Dans le cas qui nous intéresse : plusieurs injections d’insuline.

     

    Les sites de pose du dispositif sont exactement les mêmes que ceux utilisés pour les injections classiques d’insuline au stylo ou à la seringue. L’insertion du dispositif est pratiquement sans douleur et permet ensuite d’injecter pendant 3 jours de manière fiable et sans plus ressentir aucun désagrément. Une rotation des sites d’injection reste conseillée, comme pour les stylos.

     

     

     Source image: https://www.parlonsdiabete.com/

     

    La canule du système est disponible en 6 ou 9 mm. La taille de l’aiguille du stylo injectable ou de la seringue doit quant à elle être comprise entre 5 et 8 mm (une aiguille de 5 mm minimum afin de garantir la fiabilité de l’injection dans le système et de  8 mm maximum afin d’éviter d’abîmer le dispositif.

     

    L’Iport peut évidemment rester sur la peau pendant les activités sportives, ainsi que pour le bain et la douche.

     

     

     Source image: https://www.parlonsdiabete.com/

     

    Le système peut être employé aussi bien par les adultes que pour les enfants. Une étude a d’ailleurs été réalisée en 2009 et a démontré que les ports d’injection permettaient d’obtenir de meilleures glycémies chez les enfants sous multi-injections grâce, notamment, à une meilleure observance du traitement. En 6 mois, la moyenne des HbA1c (=reflet des glycémies des 3 derniers mois) des petits participants était passée de 9,4 à 8,5%.

     

     

     

    Application :

     

    • Se laver les mains.

    • Sélectionner le site d’insertion en évitant les lypodystrophies, vergetures, cicatrices, … Eviter également les endroits où des compressions pourraient se produire (au niveau de la taille, à la ceinture, …). Raser au besoin.

    • Nettoyer la zone choisie à l’aide d’un désinfectant.

    • Tirer sur la bande rouge pour retirer l’emballage de l’inserteur.

    • Retirer l’opercule stérile.

    • Soulever le couvercle.

    • Retirer le film protecteur de l’adhésif.

    • Enlever la protection de l’aiguille.

    • Tirer sur le centre de l’inserteur afin de le verrouiller.

    • Placer l’inserteur au niveau du site choisi et comprimer les 2 zones dentées arrondies en même temps pour insérer le port d’injection.

    • Prendre l’inserteur par le centre et tirer délicatement afin de libérer le port.

    • Vérifier que le ruban adhésif est bien collé en passant le doigt dessus.

    • Jeter l’inserteur dans le même bac que vos aiguilles usagées.

     

    Injection :

     

    Il est conseillé de commencer les injections dans le dispositif par une injection d’insuline rapide et de tester comme recommandé par le diabétologue 1 à 3 heures après injection afin de bien vérifier la fiabilité du dispositif.

    De la même façon que vous réalisez vos injections d’insuline :

    • Nettoyer le centre du port d’insertion.

    • Purger l’aiguille avec quelques unités d’insuline, selon vos habitudes.

    • Percer la cloison souple à l’aide du stylo injecteur ou de la seringue.

    • Injecter lentement l’insuline, de la même façon qu’habituellement.

    • De même, attendre quelques secondes avant de retirer l’aiguille.

     

     Source image: https://www.parlonsdiabete.com/

     

     

    Retrait :

     

    • Décoller délicatement le ruban adhésif et tirer vers le haut.

     

     

    Mon avis :

     

    J’avais très envie de tester l’Iport Advance car il me semblait un bon compromis entre les injections d’insuline et la pompe : il permet beaucoup plus de flexibilité dans les repas que les stylos ou seringues (et en étant aussi proche des fêtes de fin d’année, cela ne peut être que bénéfique !), tout en restant très discret.

     

     

     

     Source image: https://www.medtronicdiabete.ca/

     

    Au bout de 5 Iport Advance utilisés, voici les points que je retiens :

     

    • Points positifs :

      • Une seule insertion tous les 3 jours au lieu de minimum 12 injections, ce qui n’est pas négligeable en qualité de vie…

      • Facilité et rapidité d’injection : pas besoin de réfléchir aux rotations, de vérifier le point d’injection, … à chaque fois.

      • Meilleur respect des cibles glycémiques car les corrections sont faciles à réaliser.

      • Pas de risque de douleurs ou de saignement lors des injections.

      • Plus grande flexibilité possible au niveau des repas et des collations grâce à la facilité et à la rapidité d’injection.

      • Rationalisation de l’insuline. Pour ceux qui pratiquent l’insulinothérapie fonctionnelle : calcul de la plus petite dose nécessaire et correction au besoin.

      • Système assez discret, surtout lorsqu’il est posé sur le ventre. Aucune douleur ou sensation de gêne.

      • Collant efficace : il tient bien les 72 heures prévues et ne provoque pas de réaction allergique ou inflammatoire.

     

    • Points négatifs :

      • Malheureusement, le coût : 80 euros pour 10 ports. On aimerait tellement qu’il soit, au moins en partie, remboursé pour les patients avec injections multiples…

      • La pose du système est un peu laborieuse au départ mais on s’y habitue assez vite. C’est un coup de main à acquérir.

     

    Mon test s’est donc montré très positif comme vous pouvez le lire.

     

    Même si je comprends parfaitement que certains diabétiques s’orientent vers la pompe, cela reste pour moi, pour l’instant, un dispositif trop « médical ».

     

    De plus, j’aime mon « indépendance » : j’aime gérer mes injections, calculer mes glucides et mes dosages, … C’est peut-être parce que mon diabète est tout récent, mais dans cet état d’esprit qui est le mien actuellement, l’Iport Advance est vraiment une grande aide dans la gestion d’Alfred.

     

    Il offre une véritable qualité de vie aux patients sous injections multiples : il n’y a plus de crainte de manger entre les repas, ni de peur de ne pas faire assez d’insuline, … car  les corrections sont très faciles à effectuer…

     

     

     Source image: https://www.parlonsdiabete.com/

     

    La rapidité d’injection est également un gros point positif : pas besoin de s’isoler des autres un long moment afin de préparer son site d’injection. L’iPort Advance permet aussi une injection sans douleur, sans risque de saignement, … ce qui n’est pas négligeable.

     

    Même si je pensais ne l’utiliser dans un premier temps que lors des événements exceptionnels (restaurants, fêtes, repas difficiles à évaluer, …), ce port d’injection apporte un tel confort que je pense réellement l’utiliser de façon permanente.

     

    Si vous avez des questions sur le système ou sur mon expérience avec lui, n’hésitez pas à me contacter !

     

    En attendant, vous pourrez trouver davantage d’informations sur le site de Medtronic Belgique : https://www.medtronic-diabetes.be/ ou de Medtronic France:

    https://www.parlonsdiabete.com/
     

     

     

     Source image: https://www.parlonsdiabete.com/

     

    Tags:

     

    https://www.alfredlediabete.com/single-post/2017/12/10/%25F0%259F%2592%2589-LiPort-Advance-de-Medtronic

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  • Le diabète néonatal se manifeste dans les premiers jours ou les premières semaines de vie.

    Il est très rare, 250 à 500 000 nouveau-nés en Europe. Autant de garçons que de filles. Il peut-être permanent (le traitement ne peut pas être arrêté) ou transitoire (l’insuline peut être arrêtée, en général avant l’âge de 6 mois, mais une récidive du diabète est possible à la puberté ou à l’âge adulte).

    Enfin, il a une origine génétique : plusieurs gènes sont connus.



    LES SIGNES

    • Les signes sont les mêmes dans les formes permanentes et transitoires :
    • Poids de naissance souvent faible pour le terme, en particulier dans les formes transitoires.
    • Soif et urines abondantes
    • Déshydratation
    • Hyperglycémie souvent très élevée (5 g/l en moyenne)
    • Cétonurie, présence d’acides cétoniques (Acétone) dans l’urine (1/3 des cas)
    • Insulinémie (concentration d’insuline dans le sang) basse
    • Pas de signe d’auto immunité (absence d’anticorps anti-cellules d’îlots de Langerhans) et groupes HLA non caractéristiques du diabète auto-immun, de type 1.
    • Dans quelques cas de formes permanentes : insuffisance de développement du pancréas, visible à l’échographie ou au scanner.
     

    LE TRAITEMENT

    • Réhydratation.
    • Insuline : injections sous cutanées ou pompe.
    • Alimentation adaptée au nouveau-né.

    Dans environ la moitié des cas, le diabète néonatal est transitoire. Le traitement (insuline) peut être arrêté entre 0,5 et 15 mois (en moyenne 5 mois). Mais le diabète peut rechuter dans environ la moitié des cas, à l’adolescence ou à l’âge adulte. Une surveillance prolongée est donc nécessaire.

     

    CAUSES GÉNÉTIQUES

    Diabète néonatal permanent

    Gène (année de découverte) Localisation sur les chromosomes Rôle du gène Signes particuliers
    IPF-1* (1997) chromosome 13 Développement du pancréas, transcription du gène de l’insuline Agénésie du pancréas
    EIF2AK3* (2000) chromosome 2 Traduction des protéines Syndrome de Wolcott-Rallison : dysplasie des épiphyses osseuses,retard de croissance, + anomalies de foie, rein…
    FOXP3* (2000) chromosome 10 Facteur de transcription Syndrome IPEX : dérèglement de l’immunité, polyendocrinopathie, diarrhée auto-immune néonatale
    Glucokinase (2001) chromosome 7 Liaison du phosphore au glucose dans la cellule b : sécrétion d’insuline Diabète MODY chez les 2 parents
    PTF1A* (2004) chromosome 10 Développement du pancréas et du cervelet, facteur de transcription Agénésie du pancréas, agénésie du cervelet
    KIR6.2* (2004) chromosome 11 Canal Potassium ATP-dépendant : sécrétion d’insuline Signes neurologiques, traitement possible par antidiabétiques oraux
    • IPF = Insulin Promoter Factor-1 ; EIF2AK3 = Encoding Translation Initiation
    • Factor 2-α Kinase 3
    • FOXP3 = Forkhead Box P3 ; PTF1A = Pancreas Transcription Factor-1 ; KIR6.2 = Inward Rectifyin

    Remarques

    Une mutation de Kir6.2 est trouvée dans 1/3 à la moitié des cas de diabète néonatal permanent. Un traitement par antidiabétiques oraux (sulfamides hypoglycémiants) est souvent possible.

    Deux des gènes actuellement identifiés (IPF-1 et Glucokinase) sont aussi des gènes du diabète de type MODY (cf cahier MODY). Chez les enfants ayant un diabète néonatal lié à des mutations des gènes Glucokinase ou IPF-1, les deux parents ont un diabète de type MODY.

    Diabète néonatal transitoire

    Chez un certain nombre d’enfants, il existe une anomalie au niveau du chromosome 6, une disomie uniparentale paternelle sur ce chromosome 6 : les deux chaînes de nucléotides du chromosome proviennent uniquement du père, alors que normalement une chaîne provient de chacun des parents.

    Des recherches sont en cours, pour comprendre comment cette anomalie sur le chromososme 6 est responsable d’un diabète néonatal.

    Parmi les enfants qui n’ont pas d’anomalie sur le chromosome 6, certains ont une mutation du gène Kir6.2..

     

     

    http://www.ajd-diabete.fr/le-diabete/les-autres-types-de-diabete/le-diabete-neonatal/

     

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    Chères lectrices, chers lecteurs,

    Nous sommes heureux de vous annoncer que la mylife YpsoPump de la maison Ypsomed est maintenant disponible. Elle renferme le meilleur de 30 années de technologie médicale suisse. Voyez par vous-même : Pour ce nouveau système de pompe à insuline, Ypsomed répond précisément aux besoins actuels des utilisateurs. C’est pourquoi elle est simple à manipuler et met l’accent sur les fonctions essentielles.

    Sans s’embarrasser de détails techniques complexes, elle reste fidèle à la devise «Découvrez la simplicité»mylife YpsoPump est une petite pompe à insuline, légère, qui offre une manipulation simple et intuitive, grâce à un écran tactile moderne présentant des symboles indépendants de la langue (Icônes). Pour accompagner la mylife YpsoPump, il existe également une cartouche d’insuline préremplie ou encore un réservoir à remplir de votre insuline de choix. Ainsi, mylife YpsoPump est vraiment une pompe à insuline simple à utiliser, ce qui se reflète également dans les sets de perfusion mylife YpsoPump Orbit qui l’accompagnent : une rotation de 360° garantit une grande liberté dans le choix de la zone de pose ; peu importe où le set est porté, le cathéter suit toujours facilement les mouvements. Ces sets de perfusion sont, de plus, faciles à poser, même à des endroits difficiles d’accès (le bas du dos par exemple), grâce à un petit inserter ergonomique qui aide à la manipulation.

    La connexion Bluetooth sans fil au logiciel mylife Software assure un échange pratique et rapide de vos données de thérapie. Avec l'application bientôt disponible mylife App, avec calculateur de bolus intégré, vous aurez accès à vos données à tout moment, discrètement et pratiquement.

     

    Produits phares

    mylife YpsoPump: se concentrer sur l'essentiel

    L'auto-surveillance devrait être une évidence. Voilà pourquoi les besoins des personnes atteintes de diabète de type 1 sont au centre du dévelopement de mylife YpsoPump.
    Découvrez le système intuitif avec un écran tactile basé sur des icônes!

    mylife YpsoPump Reservoir - maintenant disponible!

    Le mylife YpsoPump Reservoir, qui peut être rempli avec l’insuline de votre choix, est disponible dès à présent. L'insuline peut être conservée au réfrigérateur pendant 30 jours maximum et utilisée durant 7 jours supplémentaires dans la mylife YpsoPump.
    En savoir plus ici

    mylife Orbit Inserter - maintenant disponible!

    Le nouvel outil de placement pour nos sets de perfusion Orbit, mylife Orbit Inserter, est maintenant disponible. mylife Orbit Inserter permet une insertion sûre et rapide du set de perfusion et facilite l’insertion sur des sites difficiles à atteindre.
    En savoir plus ici

    Aiguille pour stylo
    mylife Clickfine: nouveau aussi disponible en 5 mm

    Nous sommes heureux de vous annoncer l’arrivée de notre nouvel article dans la gamme d'aiguilles pour stylos mylife Clickfine. La nouvelle aiguille Clickfine est également disponible en longueur de 5 mm avec une canule extra-fine, et complète ainsi la gamme Clickfine existante.
    En savoir plus ici

    mylife Unio: mesure depuis l’étui

    Un lecteur de glycémie discret, de haute qualité et d’utilisation intuitive - tout est intégré dans un étui sophistiqué: l'innovant mylife SmartCase fait de mylife Unio le compagnon idéal de la mylife YpsoPump.
     

    Informations importantes

     

     

    http://fr.mylife-diabetescare.ch/mylife-ypsopump-presentation.html

     

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  • 'hyperinsulinisme désigne une concentration anormalement élevée d'insuline dans le sang. 

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  • A l'occasion de la journée mondiale de la BPCO, les pneumologues alertent sur l'augmentation du nombre de femmes touchées par cette maladie, longtemps considérée comme une "maladie d’hommes".

    Par Maud Le Rest

    Rédigé le 15/11/2017, mis à jour le 16/11/2017 à 07:55

    28% des femmes françaises consomment du tabac

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  • Résultat de recherche d'images pour "cellules alpha pouvaient se « transformer » en cellules béta"

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  • Aujourd’hui, Mardi 14 Novembre, 
    Journée Mondiale du diabète :

    A ceux qui ignorent encore que différents types de cette maladie existent, 
    A ceux qui pensent encore que le diabète de type 1 se guérit,
    A ceux qui se permettent de faire des généralités, de penser que la maladie est la même pour tous les diabétiques de type 1, de faire d’un cas personnel celui d’autres malades,
    A ceux qui n’ont pas conscience de l’impact de la maladie sur le quotidien,
    A ceux qui croient que cette maladie est contagieuse, 
    A ceux qui pensent que le diabète de type 1 survient par manque d’activité physique et d’une alimentation trop riche, 
    A ceux qui croient que l’équilibre glycémique se trouve simplement en mangeant équilibré, et en injectant de l'insuline
    A ceux qui demandent encore « Mais toi ? Tu as beaucoup de diabète ou pas ? C’est un petit diabète ?"
    A ceux qui estiment qu’il suffit de ne pas consommer de glucose pour éviter tout traitements et complications, 
    A ceux qui croient connaître la maladie parce que la mère du frère de leur beau-frère a aussi un diabète, 
    A ceux qui se permettent de donner des conseils sur la gestion de la maladie, 
    A ceux qui te disent encore « Ah mais moi je ne pourrais pas!"

    Le diabète de type 1 ne représente que 10% des diabétiques.
    Le diabète de type 1 c’est à vie. C’est une maladie auto-immune qui ne se guérit pas. 
    Je tiens à te dire que chaque patient est différent, avec ses symptômes, sa fatigue, ses conséquences sur le quotidien, et une sensibilité à l’insuline qui varie. N’oublie pas l’individualité de chacun.
    Tout est à réorganiser et à aménager dès l’annonce de la maladie : activité physique, parcours scolaire, soins et rendez vous médicaux, emploi, temps libre, repos, régime alimentaire… 
    Le diabète de type 1 n’est pas une grippe ni un rhume. Cette maladie laisse parfois de lourdes séquelles. 
    Les origines du diabète de type 1 restent encore incertaines, mais elles ne proviennent sûrement pas d’un manque d’activité physique et d’un régime alimentaire inadapté.
    Le diabète de type 1 ne se quantifie pas. Nous sommes diabétiques, point. Nous sommes tous dépendants à l’insuline à vie. 
    Nous avons le droit de nous alimenter comme n’importe qui, beaucoup d’entre nous connaissons les glucides de chaque aliment, nous les comptons et en prenons compte lors de notre administration d’insuline. Et, que nous mangions ou non, l’insuline nous est vitale et nécéssaire. 
    Je me permets de te rappeler l’individualité de chacun. L’équilibre glycémique ne se trouvera pas de la même manière d’un diabétique à l’autre. 
    Non, n’essaye pas de nous donner des conseils au sujet de notre maladie. Tu ne sais pas seulement parce que la mère du frère de ton beau-frère est aussi diabétique. 
    Aussi, crois tu que nous ayons le choix quand au traitement ? C’est la prise en charge ou le décès. Alors ? Que choisis tu ?

    La maladie, quelle qu’elle soit, laisse des traces, de belles cicatrices qui restent malheureusement profondes pour certains. 
    C’est une atteinte sournoise et invisible du corps. Et l’esprit n’est jamais épargné.

    Prends conscience que ton ignorance et tes jugements peuvent blesser. 
    Alors demande, et cesse de juger de façon hâtive.

    Partagez, Commentez,

    Merci de m’avoir accordé votre temps pour la lecture de ces mots qui, je l’espère, ne vous laisseront pas indifférents

     

    Kelly MB

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  • La peau est un organe complexe et le processus de cicatrisation l’est tout autant. Zoom sur les différentes phases de la cicatrisation et les règles essentielles.

    La cicatrisation est fondamentale : la peau protège les organes internes des agressions extérieures : mécaniques, chimiques, physiques, biologiques. La peau permet la régulation de la température corporelle. C’est aussi un fabuleux récepteur de messages thermiques, douloureux ou sensoriels. L’absence de peau sur une surface trop importante compromettrait la survie des organes devant être recouverts, voire la survie de l’individu blessé.

    Parfois cette faculté de cicatrisation est mise à mal par la malnutrition, l’infection, certaines maladies dites « métaboliques » comme le diabète, les atteintes vasculaires ou immunologiques, la sédentarité, etc., mais aussi l’absence d’accès aux soins voir le refus de réaliser des soins suffisants. La cicatrisation normale est alors compromise.

    Les acteurs de la cicatrisation

    coupe de la peau

    Trois couches associées solidement par la membrane basale :

    • en surface, l’épiderme, résistant, protecteur et composé de son manteau de kératinocytes (90 %) plongeant dans les autres couches grâce aux annexes ;
    • le derme, couche élastique, nourricière et sensitive ;
    • l’hypoderme, couche graisseuse, amortissante et isolante.

    La peau est un organe complexe formée schématiquement de trois couches étroitement associées par la membrane basale avec des annexes (follicules pileux et glandes de la transpiration).

    En surface, l’épiderme est composé de kératinocytes (90 %) réalisant la structure résistante et protectrice de la peau, de mélanocytes pour sa coloration. Les annexes sont en fait des prolongements de l’épiderme dans le  derme et l’hypoderme, recouverts dans ces culs-de-sac de kératinocytes, fondamentaux au processus de cicatrisation.

    La membrane basale est un réseau de collagène dense synthétisé par les kératinocytes qui permet d’ancrer très solidement l’épiderme au derme.

    Le derme, richement vascularisé et innervé, est la couche nourricière et sensitive de la peau. Composé de fibres élastique et de collagène, il confère à la peau son caractère élastique. La jonction entre le derme et l’hypoderme est peu précise.

    L’hypoderme est une couche graisseuse plus ou moins épaisse reposant sur les muscles ou les os, lieu de passage des nerfs et des vaisseaux. C’est la couche isolante thermique qui permet d’amortir les chocs. Peu vascularisée, elle est le lieu préférentiel de l’infection cutanée. Les autres acteurs de la cicatrisation sont différentes cellules amenées par le sang (plaquettes, macrophages, etc.) ou déjà présentes localement (kératinocytes, fibroblastes, mastocytes, etc.).

    La cicatrisation normale de première intention

    Elle concerne les plaies avec ou sans perte de substance que l’on souhaite réaliser avec une suture chirurgicale. Il existe trois conditions initiales pour cette cicatrisation :

    • l’absence de contamination par des microbes virulents (morsure par exemple), la réalisation d’un parage parfait de la plaie
    • les peaux mortes ou abîmées sont enlevées
    • un affrontement berge contre berge par une suture adaptée, sans hématome qui favoriserait l’infection avec un mauvais résultat esthétique.

    La cicatrice au début est belle, linéaire, puis devient dure, inflammatoire, prurigineuse (elle gratte !) voir hypertrophique (elle est en relief, rouge, inesthétique) après le premier mois.

    Ces signes disgracieux et gênant vont disparaître dans l’année pour laisser place à une cicatrice définitive indélébile discrète, souple, insensible et indolore.

    La cicatrisation normale de deuxième intention

    détersion mécanique d’une dermabrasion

    Deuxième soin de détersion mécanique d’une dermabrasion suite à une chute en moto, le lendemain de la chute. Pansement vaseliné initial.

    Elle est le résultat de l’évolution spontanée de la plaie ou de la nécrose en trois phases. Avant de les décrire, il convient de rappeler qu’il existe une quantité extraordinaire de microbes sur notre peau. Cette « écologie microbienne » est un véritable manteau nous recouvrant totalement et de façon permanente : staphylocoques, corynébactéries, etc., inoffensifs habituellement. Ils peuvent en revanche être le point de départ d’une infection s’ils sont introduits dans et sous la peau par un traumatisme ou par une aiguille, d’autant plus si le patient a un système immunitaire altéré. D’autres germes sont apportés par les mains sales ou se déposent sur la peau par les frottements ou lors de la toilette. Il s’agit, par exemple, de staphylocoques et streptocoques se retrouvant au niveau des orifices (nez, gorge, anus, vagin, orteils, plis, etc.).

    Première phase : la détersion suppurée

    détersion et pansement vaseliné

    Après le troisième soin de détersion et pansement vaseliné : le bourgeon est déjà en place.

    Le corps va réagir à cette agression en tentant d’éliminer l’infection par l’inflammation, spectacle de cette lutte des défenses immunitaires, parfois aidé par les antibiotiques au stade précoce. Les quatre signes essentiels de l’inflammation sont la chaleur, la rougeur, la douleur, et la tuméfaction. C’est le début d’un cycle bactérien stéréotypé au sein de la plaie qui va permettre et même favoriser la cicatrisation.

    Cette phase de « détersion suppurée » a une durée variable. Initialement, les vaisseaux vont se dilater pour amener les acteurs permettant de déblayer puis de nettoyer la plaie. En cas de plaie accessible aux soins locaux, il est possible d’accélérer cette phase par des pansements gras (vaseline – tulle gras) qui favorisent la réaction inflammatoire et la prolifération microbienne, mais aussi par une détersion mécanique des tissus morts (à la curette par exemple).

    A noter :

    En cas de plaie ouverte, les germes cutanés habituels du patient vont contaminer spontanément le lit de la plaie. L’utilisation d’antiseptiques ou d’antibiotiques de façon non raisonnée va perturber le « bactériocycle », sélectionner des germes résistants et favoriser la surinfection voire l’extension de l’infection en dehors de la plaie.

    En cas d’infection par introduction d’un germe sous la peau, l’inflammation aboutit à une destruction de la zone contaminée et à la séquestration des résidus au sein d’un abcès. Cet abcès sera idéalement évacué vers l’extérieur, plus ou moins aidé par la chirurgie. Il pourra aussi s’évacuer par voie sanguine. C’est la septicémie (température, frisson) pouvant évoluer vers le choc septique.

    La virulence ou infection dépassée est reconnue si l’inflammation ou la suppuration dépassent les limites de la plaie et si certains symptômes apparaissent (ganglions, frissons ou hyperthermie). Une consultation médicale est alors nécessaire afin d’envisager la prise d’antibiotiques par voie orale (inutile localement) et une reprise de la cicatrisation sous contrôle médical, voire chirurgical.

    Il existe des impasses à la cicatrisation normale ou des cicatrisations pathologiques.

     

    Deuxième phase : la phase de bourgeonnement

    Cicatrisation à J27. L’épiderme est reconstitué et solide.

    Cicatrisation à J27. L’épiderme est reconstitué et solide. Il nécessite une simple application de crème pour l’assouplir et le nourrir.

    La phase inflammatoire de détersion se poursuit par la restauration d’un derme, ou phase de bourgeonnement, fondamentale à l’ancrage du futur épiderme. Le tissu doit être respecté en évitant de le traumatiser par la poursuite d’une détersion inutile ou la réfection de pansements trop répétés, et surveillé régulièrement (2 à 3 jours). Le bourgeonnement est sain si l’aspect est rouge vif, solide avec une surface légèrement grumeleuse, non hémorragique, peu suintant et s’il vient combler progressivement la plaie jusqu’à la surface (cicatrisation dirigée vers la surface). En revanche, s’il est atrophique – caractérisé par un aspect rouge foncé ou violet, dur et blanc (vulgairement appelé fibrineux) avec des reflets laqués –, il empêchera la poursuite de la cicatrisation. De même s’il est hypertrophique. Il s’agit alors d’un bourgeonnement trop important qui dépasse les berges de la plaie. Son aspect est alors mou, oedémateux, saignant facilement, parfois purulent.

    Troisième phase : l’épidermisation

    Lorsque le bourgeon est arrivé à hauteur des berges, la plaie est prête pour la phase de recouvrement, la cicatrisation à proprement dite : les kératinocytes vont se multiplier et venir tapisser le derme. Cette phase d’épidermisation se réalise à partir des bords de la plaie (centripète), mais aussi à partir des kératinocytes présents dans les puits où émergent les poils (centrifuge).

    La prolifération s’arrête lorsque les fronts de kératinocytes se rencontrent autorisant l’ancrage au derme du nouvel et très fragile épiderme. Dans le même temps, la surface de la plaie diminue de 50 à 70 % dans les premiers jours par contraction, une faculté limitée qui permet cependant de réduire les surfaces à greffer éventuelles.

    L’importance de la cicatrisation en milieu tropical-humide contrôlé

    Un milieu sec sec tue les cellules et l’intérêt d’une cicatrisation en milieu tropical-humide contrôlé est connu depuis les années soixante, d’où le développement des nombreux pansements modernes actuels. Maintenir un niveau d’humidité juste suffisant évite la macération et l’apparition d’une croûte. L’humidité accélère la détersion, nourrit le bourgeon et respecte le nouvel épiderme pendant et après sa reconstitution. La détersion terminée, les soins sont réalisés tous les deux à trois jours avec un pansement non adhérent contrôlant l’humidité locale et pouvant se retirer sans entraîner avec lui la mince et fragile couche d’épiderme.

    Cicatrisation, les points essentiels :

    • Une plaie est naturellement contaminée par des microbes, favorisés souvent par le pansement.
    • Ces microbes proviennent le plus souvent du patient.
    • Les antiseptiques n’ont jamais prouvé leur efficacité et peuvent être nuisibles. L’eau du robinet suffit à nettoyer une plaie.
    • La douche quotidienne à l’eau du robinet et au savon en cas de plaie est bénéfique.
    • Les antibiotiques sont rarement utiles. Ils sélectionnent les microbes en ne gardant que ceux résistants qui favorisent la sur-infection.
    • La cicatrisation aboutira de toutes les façons, même sans pansement.
    • L’évolution d’une cicatrice ne peut être prévue et dure en moyenne une année (de 6 mois à 3 ans).
    • Une cicatrice est indélébile et ne doit pas être exposée au soleil durant son évolution.

    Docteur Hugues Lefort

     

    http://www.actusoins.com/294172/les-regles-dune-bonne-cicatrisation.html

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  • Symptômes 

    Ensemble de symptômes comprenant :

     

    Physiopathologie 

    Les chercheurs en génétique, au cours de cette pathologie, ont découvert que l'affection est liée à une mutation (transformation) du gène WFS1, gène situé sur le chromosome numéro 4 (locus 4p14.1).

    Un gène est une unité situé sur un chromosome et constituée dacide désoxyribonucléique.

    Le gène possède les capacités de conserver et de transmettre les propriétés héréditaires des êtres vivants.

    Diagnostic différentiel 

    Le syndrome de Wolfram ne doit pas être confondu avec la maladie de Wolfram qui est une affection génétique due à un déficit enzymatique entraînant une accumulation de lipides (corps gras) dans les tissus appelés lipidose.

     

    Evolution de la maladie 

     

    L'évolution du patient se fait en fonction de l'atteinte rénale liée ou fonctionnement de la vessie

     

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