• Certificat Médical (Medical certificate)
    Nous confirmons par la présente que (This is to certify that)
    ________________________________________________
    Nom du patient (Name of the patient)
    __________________________ _________________________________
    Né(e) le (date of birth)     Domicilié(e) à               (Place of residence)
    Est diabétique / insulinodépendant / comprimés-dépendant / comprimés- et insulinodépendant.
    Pour s’assurer une thérapie appropriée lors d’éventuels déplacements, le patient doit emporter le matériel suivant
    (is an insulin-dependent / tablets-dependent / insulin- and tablets-dependent diabetic..
    - In order to ensure correct therapy, the following should be carried when travelling.)
    - Seringues ou stylo à insuline (Insulin hypodermic syringes or pens)
    - Ampoules d’insuline (Insulin cartridges)
    - Pompe à insuline avec accessoires (Insulin pump with accessories)
    - Boîte réfrigérée pour insuline (Insulated cooling pack for insulin)
    - Lecteur de glycémie (blood glucose meter)
    - Bandelettes glucose urinaires ou sanguines (urine or blood glucose test strips)
    - Stylo autopiqueur avec lancettes (lancing device with lancets)
    - Seringues à glucagon (Glucagon syringe)
    - Désinfectant (Disinfectant)
    - Comprimés (Tablets)
    - Sucre en morceaux (dextrose)
    - Aliments pour diabétiques/diététiques (diet/diabetic food provisions )
    ___________________________________________________________
    ________________ _________________________________
    Date (Date) Signature et cachet du médecin traitant (Doctor´s signature and stamp)
     
    http://www.lifescan.com/pdf/belgium/medical_certificate_fr..pdf
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • Pourquoi un index glycémique ?
    Tous les aliments contenant des glucides n'induisent pas la même réponse glycémique (concentration de glucose dans le sang, c'est-à-dire de « sucre ») au sein de l'organisme : le glucose passe plus ou moins rapidement et massivement dans le sang selon son origine. D'où la notion d'index glycémique des aliments. II a été défini pour classer les glucides selon l'importance et la durée de l'élévation de la glycémie qu'ils induisent lorsqu'ils sont ingérés par des personnes.
    En fait, la notion d'index glycémique recouvre celle de « sucre rapide » et de « sucre lent », mais sans être similaire, ni équivalente. Sucres "rapides", signifie rapidement absorbés par la physiologie et le métabolisme. Un exemple simple permet de justifier ce qualificatif. Ainsi, les vingt grammes des quatre morceaux de sucre absorbés en milieu de journée (dans une boisson sucrée, par exemple) arrivent dans l'estomac pour en sortir immédiatement, avant d'être très rapidement digérés par les intestins ; ils affluent alors dans le sang, qui ne trouve pas d'organe à qui les fournir, à moins qu'un effort musculaire ne soit en cours. L'organisme stocke alors cette énergie sous la forme prévue par la nature, c'est-à-dire de graisses. Ce sucre est par conséquent dit « rapide ».
    Par contre, une multitude de molécules de glucose assemblées les unes aux autres forment des assemblages, dont le plus connu s'appelle amidon. Vingt grammes de celui-ci, trouvés dans environ trente à quarante grammes de pain (qui sont des glucides, pour 70 % de leur poids), sont lentement travaillés par l'estomac, digérés tout aussi lentement par les intestins ; le sang reçoit ces bons sucres « lents » en petites doses, et pendant une longue durée. Ils vont donc approvisionner utilement en énergie l'organisme ; suppléant régulièrement à ses besoins pendant plusieurs heures. Ce sont les sucres "lents", ainsi dénommés car ils se distribuent lentement dans le corps. Grâce à eux, la glycémie est maintenue constante, pour le plus grand bénéfice des neurones, notamment. Leur index glycémique est bas.
     
    Quelle est la définition de l'index glycémique ?
    II se caractérise, à quantité égale de glucides, comme l'effet hyperglycémiant (augmentation de la teneur de glucose dans le sang) d'un aliment comparé à un liquide glucosé.
    II est très exactement calculé par un chiffre déterminé par une fraction. Au numérateur de celle-ci figure la surface mesurée sous la courbe glycémique durant trois heures, après ingestion de cinquante grammes de glucides contenus dans l'aliment testé ; au dénominateur est comptabilisée la surface glycémique pendant trois heures après l'ingestion d'une solution standard de cinquante grammes de glucose. En pratique, chez une même personne, le numérateur est déterminé le premier jour, le dénominateur le deuxième matin. Véritable novation, cet indice est d'autant meilleur qu'il est plus faible.
    En fait, les mécanismes physiologiques ne sont pas très complexes: pour approvisionner régulièrement le corps, il faut que le sucre alimentaire arrive lentement, mais régulièrement, dans le sang, ce qui est notamment le résultat d'un Temps de vidange gastrique (un TVG lent) et d'une digestion intestinale aussi lents que possible. Le tout génère un index glycémique bas (et une faible sécrétion d'insuline).
    La vitesse avec laquelle s'effectue l'évacuation de l'estomac, la vidange gastrique, représente probablement l'un des facteurs les plus importants du contrôle de la vitesse de l'absorption intestinale. En réalité, selon que l'aliment est consommé seul ou non, les différences de TVG sont notables. Ce temps conditionne la vitesse de distribution dans l'intestin grêle du glucose produit préalablement dans l'estomac, ainsi que des amidons restants ; il induit, par conséquent, les réponses glycémiques qui suivent l'absorption d'aliments. Le TVG dirige et organise, il délivre petit à petit les nutriments, évite les à-coups, assure l'étalement de l'apport en glucose à l'organisme sur plusieurs heures. Globalement, selon qu'un aliment glucidique donne lieu à un TVG rapide ou lent, le pic de concentration de sucre dans le sang est plus ou moins accentué ; il est suivi d'ailleurs, dans un second temps, d'un pic hyperinsulinémique. II convient que ces deux pics soient aussi peu marqués que possible.
    En quoi l'index glycémique est-il une avancée considérable en nutrition ?
    La mesure de l'index glycémique constitue un progrès considérable, car il s'agit d'un paramètre physiologique qui définit objectivement la qualité d'un aliment ; alors que, pour les autres nutriments, on en reste aux quantités telles que définies dans les ANC (apports nutritionnels conseillés, définis par les experts) ou encore les AJR (apports journaliers recommandés, exigés par le législateur). Au contenu chimique de l'aliment est substitué une réponse biologique.
    Cet index est actuellement l'instrument de mesure le plus fiable, compte tenu des connaissances scientifiques et médicales. L'index insulinémique (qui fournit la rapidité de réponse hormonale à l'arrivée de glucose, sous forme de sécrétion d'insuline) est certes plus pertinent, mais il est plus complexe et plus coûteux à doser.
     
    Relation entre faim, satiété et index glycémique ?
    La satiété est inversement proportionnelle à l'index glycémique d'un aliment. C'est-à-dire que plus un sucre est « lent », mieux il coupe la faim. Incidemment, chez l'adolescent obèse, la prise volontaire libre d'aliments après un repas à index glycémique fort est de 80 supérieure à ce qu'elle est après un repas similaire, mais d'index glycémique faible.
    Quelles relations entre l'index glycémique et la nature chimique des glucides ?
    En fait, la nature du sucre - simple ou complexe - ne permet pas d'inférer systématiquement l'ordre de brandeur de l'index glycémique et ainsi, le glucose donne un index de 100, par définition ; alors que le fructose (autre sucre simple) présente un index de 23, ce qui explique que les fruits aient des index bas.
    Les disaccharides (constitués par définition de deux sucres simples) ont des index moyennement élevés, allant de 73 pour le miel (car il est en partie « inversé », c'est-à-dire qu'il contient en fait une bonne quantité de glucose), à 65 pour le saccharose (celui du sucre en morceaux ou des boissons sucrées, formé de deux molécules arrimées l'une à l'autre : le glucose et le fructose) pour descendre à 45 avec le lactose (celui du lait, composé de glucose attaché au galactose).
    Un exemple de la complexité des phénomènes : une banane peu mûre contient surtout de l'amidon (donc un bon sucre "lent"), mais quand elle est à maturité et sucrée, il y a surtout du sucre (donc du sucre « rapide »).En réalité, la composition de chaque aliment intervient sur les caractéristiques - lentes ou rapides - de ses propres sucres.
     
    La présence de graisses modifie-t-elles l'index glycémique ?
    La présence de graisses (consommées en même temps que les glucides) diminue l'index glycémique. A titre d'exemple, alors qu'il est de 65 pour le saccharose, il passe à 49 dans le chocolat (constitué de graisses et de sucres) !
    La combinaison de graisses et de protéines diminue encore l'index: de 45 pour les pâtes, il passe à 39 avec les raviolis (grâce à la présence de protéines) pour se retrouver à 32 pour les pâtes aux neufs (protéines + graisses). Dans le même esprit, l'index glycémique du lait écrémé (32) est inférieur à celui du lactose (46) conséquence de la présence des protéines, celui du lait entier est encore plus petit (27) grâce à la présence simultanée des protéines et des graisses.
    L'index glycémique du pain est fortement amélioré du fait de son accompagnement
    En pratique alimentaire, le pain n'est presque jamais consommé seul : au cours du repas, il est au minimum accompagné d'un peu de beurre, de fromage, d'une tranche de jambon ou de quelques rondelles d'œuf. Ces assortiments diminuent de manière importante son index glycémique. Donc, en fait, quel que soit le pain, l'index est très probablement favorable dés l'instant qu'il fait partie d'un repas ; ainsi, le sandwich s'avère intéressant. Mais ceci demandait à être vérifié en France, sur des produits français.
    Dans le pain complet, la présence du germe, constitué de graisses et de protéines, réduit l'index ; outre le fait que ce germe bénéficie de la propriété exceptionnelle de contenir de fortes quantités de vitamines, de minéraux et d'acides gras indispensables.
    Nature des aliments, TVG, index glycémique
    Différents facteurs peuvent influencer le temps de vidange gastrique. D'abord la teneur en lipides: plus le repas en est riche et plus le temps de vidange est long. Ensuite les quantités de glucides complexes eux-mêmes : ils augmentent le temps de vidange. C'est ainsi qu'une fine purée de pommes de terre bien cuite, sans graisse, est absorbée par l'intestin presque aussi vite que de l'eau contenant une quantité équivalente de glucose : c'est alors un véritable sucre "rapide". D'où l'intérêt, de "ralentir" les sucres, avec du beurre, ou mieux, du fromage râpé, de quelques gouttes d'une huile végétale polyinsaturée, telle celle de noix qui donne un goût sublime ! Un dessert bien sucré pris en fin de repas, après une salade copieusement agrémentée de vinaigrette à l'huile, peut ainsi devenir un sucre "lent", et n'être pas interdit à un diabétique. Le chocolat est un exemple de cette association glucides et lipides.
     
    Index glycémique, activité physique, diabète et obésité
     
    Sur un plan méthodologique, l'index glycémique d'un aliment est mesuré chez un volontaire au repos. Toutefois, la vitesse d'accumulation du sucre dans le sang, qui est objectivée par l'aspect de la courbe glycémique, est déterminée par l'équilibre entre le flux de glucose entrant dans le sang, et la vitesse avec laquelle il le quitte pour être assimilé par les tissus. Lors d'activité sportive importante, l'élévation de la glycémie est modeste, car le glucose est immédiatement utilisé dès son arrivée dans le sang.
    Chez l'obèse et chez le diabétique, les index glycémiques des aliments ne sont pas les mêmes que chez les autres sujets.
    Un exemple d'intérêt de l'index glycémique : le cerveau
    Globalement, en l'absence de morceaux de sucre et de confitures, le rôle exclusif de 40 du pain du petit-déjeuner est de faire fonctionner le seul cerveau ! En effet, les recommandations récentes des nutritionnistes sont de 50 % de la ration calorique sous forme de glucides ; étant donné que votre cerveau monopolise 20 % de la ration calorique totale, mais seulement sous forme de glucose, il est logique de déduire par le calcul qu'il utilise en fait les 20 % du total sur les seuls 50 % de glucides, ce qui représente finalement 40 % de ces glucides.
    Les personnes dont la glycémie est irrégulière, mal régulée, présentent des performances intellectuelles amoindries, notamment les personnes âgées (diminution - au moins - de 8 à 15 % en moyenne). En bref, leurs réponses à des tâches difficiles ou complexes sont d'autant moins bonnes que la glycémie est plus défavorable. Une ration de glucides en cours de journée améliore leurs performances mentales (alors que, preuve à contrario de l'effet positif de ces glucides, des édulcorants de type aspartame ou saccharine sont strictement sans effet).
     
    Les index glycémiques publiés
    Pour ce qui est du pain, l'index glycémique s'avère différent selon la variété choisie : dans les anciennes études, il pouvait être élevé quand il s'agissait de la baguette française, bas avec le pain complet. En fait, les index donnés dans les tables venaient de compilations de travaux réalisés dans des pays différents, les dosages étant effectués avec des techniques qui n'étaient pas normalisées.
    II était donc absolument fondamental d'effectuer, en France avec des pains français, afin de les resituer parmi les aliments, la détermination de leurs index glycémiques selon une méthode normalisée. Ce fut réalisé dans le laboratoire de renommée internationale du Pr Gérard SLAMA. C'est précisément ce travail qui nous est présenté par le Docteur Slawa RIZKALLA.
    http://www.diabete-abd.be/articles_generaux.htm


     
     
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • Le ciel s'éclaircit pour les diabétiques
     
    En avion, les nouvelles conditions de sécurité interdisent le transport de liquide en cabine. Cette mesure devient problématique pour les diabétiques, quand leur traitement repose sur des injections d'insuline.
    Voyage en avion : le casse-tête des diabétiques
    Pas de liquide en cabine, cela veut-il dire que le patient diabétique insulinotraité doit laisser ses médicaments dans ces bagages en soute ?
    Premier problème : les transporteurs ne peuvent absolument pas garantir qu'eux-mêmes, ou l'aéroport d'embarquement ne vont pas égarer les bagages et ainsi priver à l'escale, le passager diabétique de son traitement.
    Deuxième problème : La question se complique encore, quand on peut lire dans toutes les notices des fabricants d'insuline, que ceux-ci interdisent formellement le transport de l'insuline en soute...
    Face à cette situation, l'association Française des Diabétiques (AFD) demandait en septembre 2007 une rencontre conjointe de l'ensemble des parties concernées (la Direction générale de l'aviation civile – DGAC -, les compagnies aériennes, les aéroports et les fabricants d'insuline), afin de clarifier cette situation kafkaïenne.
    Vers la fin des tracasseries ?
    Début novembre, une première réunion fin octobre 2007 avec la DGAC laisse augurer d'une solution rapide. Cette rencontre a permis de préciser plusieurs points tant sur le transport de l’insuline en avion que sur les obligations et droits du voyageur diabétique.
    La DGAC confirme que les passagers diabétiques peuvent emporter en bagage à mains, l’insuline nécessaire pour la durée du vol et les quelques jours qui suivent, sans être limités à la quantité de ce médicament nécessaire au seul temps de vol.
    La DGAC, rappelle que " les médicaments sont une exemption de la réglementation " et confirme que l’on ne peut interdire à une personne diabétique de transporter en bagage à main, l’insuline nécessaire à son traitement, pour une durée de plusieurs jours ;
    En cas de perte de bagages, il est essentiel que la personne diabétique ait sur elle son traitement vital en insuline (et le matériel nécessaire pour la surveillance de la glycémie), et ce, pour une durée suffisante qui lui laisse le temps et les moyens nécessaires de trouver une alternative médicale après son arrivée ;
    La réglementation est donc explicite, mais, pour l’AFD, le problème repose avant tout sur " son application au quotidien ". La DGAC envoie donc un message clair à destination des professionnels du secteur, parfois insuffisamment informés sur cette nouvelle réglementation.
    A l’attention des nombreux voyageurs diabétiques, obligés de présenter des certificats médicaux et attestations diverses et datés, la DGAC a rassuré l’AFD de la règle dans ce domaine, qui doit être appliquée par tous : une ordonnance en français au nom du patient et en cours de validité suffit. Elle doit comporter tous les éléments du traitement emportés pendant le voyage (aiguilles, stylos injecteurs…). Par ailleurs, si le passager rencontre des difficultés lors du passage au poste de sûreté, il a la possibilité de faire appel au superviseur ou au chef de l’équipe de sûreté.
    Il a enfin été convenu qu’un guide à destination des diabétiques amenés à prendre l’avion serait réalisé par l’AFD et validé par la DGAC. La diffusion de ce guide se fera, pour l’AFD, à destination de la population diabétique, et pour la DGAC, à l’ensemble de ses partenaires (compagnies, aéroports, agences de voyage). Pour que voyager reste une liberté en toute sécurité pour les 500 000 diabétiques insulinotraités en France.
    Luc Blanchot
    Source : Communiqué de l'Association Française des Diabétiques - novembre 2007
     
     
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • L'hyperglycémie est souvent appelée "hyper".[1]
    Elle se produit lorsque votre taux de glucose sanguin est trop élevé.
    Expression même du diabète, l'hyperglycémie se définit par un excès de sucre dans l'organisme: en général il s'agit d'une glycémie à jeun > 250 mg/dl, accompagnée parfois de sucre dans les urines.
    L'hyperglycémie s'installe parfois de façon insidieuse, sans effet à court terme... mais au-delà d'un certain seuil, certains troubles apparaissent.
    Les principaux signaux d'alarme sont:
    Lorsque l'hyperglycémie dépasse un certain seuil (variable selon les patients), les symptômes suivants peuvent apparaître: la somnolence, la nausée, la soif intense soif intense et envie d’uriner.
    D'autres signes possibles sont:
    Faiblesse
    Perte de poids
    Douleurs abdominales
    Perte d'appétit
    Présence de sucre et d'acétone dans les urines
    Recherchez les causes de l'hyperglycémie
    Avez-vous injecté trop peu ou pas d'insuline?
    Avez-vous eu une infection ou de la fièvre?
    Avez-vous du stress ou des soucis?
    Avez-vous fait moins d'exercice que d'habitude?
    Avez-vous mangé plus que d'habitude?
    Si vous pensez pouvoir identifier la cause de vote "hyper", notez-la dans votre journal.
    1. Que faire quand les symptômes apparaissent ?
    Contrôlez votre glycémie et recherchez glucose et acétone dans les urines.
     
     
    Un excès d'acétone et de glucose doit être considéré comme une urgence: appelez votre médecin ou infirmier spécialisé. >
    En attendant la visite du médecin:
    Buvez régulièrement de l'eau.
    N'interrompez pas votre alimentation.
    Continuez votre traitement normal à l'insuline.
     
     
    2. Lorsqu'il y a de l'acétone dans les urines:
    VOTRE DIABETE EST TRES DESEQUILIBRE PAR MANQUE D'INSULINE.
    Une hyperglycémie négligée peut conduire à l'acido-cétose (utilisation des graisses par l'organisme). Il faut rapidement corriger le déséquilibre:
    En effectuant une injection d'insuline rapide (la dose doit correspondre à 20% de la dose journalière totale).
    Il faut boire beaucoup d'eau en attendant l'arrivée du médecin si nécessaire.
    IL NE FAUT JAMAIS ARRETER DE MANGER NI CESSER LES INJECTIONS D'INSULINE.
     
     
    3. Les causes de l'acétone dans les urines:
    Lorsque l'on est à jeun depuis longtemps
    Lorsque l'on manque gravement d'insuline
    4. Les conséquences à long terme de l'hyperglycémie
    Lorsqu'elle devient chronique, l'hyperglycémie peut entraîner à long terme des atteintes des petits vaisseaux des reins et des yeux.
    CONCLUSION:
    La lutte contre l'hyperglycémie reste avant tout la recherche de l'équilibre glycémique. Cette recherche et le maintien d'une glycémie normale sont possibles grâce à l'autosurveillance glycémique.
     
     
     


    [1] http://www.bddiabetes.be

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks


  • Pétition pour le rembousement des aiguilles (stylo)


    BD et les Associations du Diabète s’impliquent pour le REMBOURSEMENT DES AIGUILLES POUR STYLO.
    Accordez votre soutien à cette campagne en faveur des personnes diabétiques et signez cette PETITION.
    La Pétition sera adressée aux Associations du Diabète ABD et VDV, qui la remettront au gouvernement.

    Veuillez imprimer le document ci-joint et renvoyer par fax à 053/720.301 ou par poste à:
    BD Medical - Diabetes Care Erembodegem-dorp 86 9320 Erembodegem

     



    http://www.bddiabetes.be/temp/nts62923.pdf
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • BIEN SAVOIR SE "RESUCRER" LORS D' HYPOGLYCEMIE
    Dans le quotidien du patient diabétique, la confrontation aux hypoglycémies est une situation fréquente qui doit être corrigée au plus vite.
    Comment bien s'y prendre ?
    Le premier bon réflexe est de contrôler la glycémie quand une hypoglycémie est suspectée. Pour rappel, physiologiquement on parle d'hypoglycémie quand le taux de sucre sanguin est inférieur ou égal à 0,6g/1 ou 60mg/dl.
    Physiquement, les symptômes les plus fréquemment rencontrés sont : la transpiration, la faim, la pâleur, le changement d'humeur, des difficultés de concentration et d'élocution.
    Les explications les plus habituelles d'une hypoglycémie sont:
    - une activité physique imprévue,
    - une collation ou un repas retardé ou sauté, la consommation de boissons alcoolisées en dehors   des repas,
    - une erreur dans les doses d'insuline (surdosage),
    - une inversion des types d'insuline,
    - une diminution des ingesta alimentaires (maladie, perte d'appétit.)
    - un amaigrissement voulu ou spontané sans modification du traitement.
    ll est impératif de trouver la cause de votre hypoglycémie.
    Si l'hypoglycémie est sévère, le resucrage doit précéder la mesure de la glycémie.
    Si les chiffres de glycémie la confirment, le deuxième réflexe indispensable est de se "resucrer ", c'est à dire d'absorber une quantité mesurée de glucides qui vont pouvoir rapidement corriger l'hypoglycémie.
    Cette quantité bien définie doit correspondre à 15 g de glucides absorbés idéalement sous une forme liquide pour un "resucrage" rapide (les aliments sucrés liquides "resucrent "plus rapidement que les aliments sucrés solides).
    Nous en profitons pour vous rappeler l'importance d'avoir TOUJOURS à portée de main une des suggestions suivantes.
    Pratiquement, il faut consommer
    1/3 de cannette ou 1/2 verre (100m1) de limonade sucrée
    (PAS LIGHT)
    OU
    1 c. à soupe de sirop de fruits (grenadine, menthe...)
    dans 1/2 verre d'eau
    OU
    1 petit verre de jus de fruit 100% pur jus maximum 200 ml (berlingot)
    OU
    3 morceaux de sucre dilués dans 1/2 verre d'eau ou 1/2 tasse de café, de thé ou de tisane. 
    A défaut d'un liquide sucré, vous prendrez!
    4 tablettes de dextrose (Dextro énergy©)
       OU
    1 c à soupe de confiture ou de miel. 
    Les hypoglycémies, bien que moins conséquentes sur le plan des complications que les hyperglycémies, sont souvent très impressionnantes pour le patient et son entourage.
    Pour éviter cela le patient a tendance à trop manger et souvent on constate un "resucrage" excessif qui risque de déséquilibrer le profil glycémique de toute la journée.
    De plus, le "resucrage" est souvent prétexte à consommer des aliments habituellement déconseillés car trop sucrés et/ou trop gras, ce qui peut conduire à une prise de poids.
    Pratiquement il faut se rappeler
    - que les symptômes de l'hypoglycémie peuvent persister au-delà de la normalisation de la glycémie. Un troisième bon réflexe est d'effectuer un nouveau contrôle glycémique et de se baser sur son résultat pour adopter l'attitude adéquate soit poursuivre le "resucrage" soit patienter jusqu'à disparition des symptômes.
    - que se "resucrer" trop et /ou au moyen d'aliments mal choisis, favorise la prise de poids et une hyperglycémie
    - que s'il est vrai qu'un diabète bien équilibré expose plus facilement à des hypoglycémies, on sait les corriger au mieux et au plus vite. Par contre, le maintien en hyperglycémie est fortement préjudiciable en raison des complications entraînées.
    - que le chocolat a un index glycémique (=pouvoir sucrant) bas et que dès lors ce n'est pas un aliment indiqué pour se resucrer correctement (cf. article présenté dans la revue de novembre/décembre 2002)
    Nous attirons également votre attention sur la distinction à faire entre "resucrage" et "prévention" d'une hypoglycémie.
    Cette dernière attitude consiste à adapter l'alimentation en prévision d'une augmentation de l'activité physique et cette adaptation n'implique pas nécessairement la consommation des aliments utilisés dans le resucrage.
    De jour comme de nuit, resucrez-vous de la même façon. La correction d'une hypoglycémie par du glucagon (Glucagen®) est strictement réservée au seul cas où il y a perte de connaissance.
    Nous vous rappelons qu'il est indispensable d'avoir du glucagon (non périmé) à disposition. L'entourage de la personne diabétique doit nécessairement être informé de son rôle et de la manière de l'utiliser.
    EN RESUME
    Si le patient diabétique suspecte une hypoglycémie il faut :
    1- contrôler sa glycémie
    2- si nécessaire se "resucrer "avec un aliment adéquat (liquide sucré ou Dextro énergy®)
    3- éviter les "resucrages" intempestifs avec des aliments trop caloriques (graisses / sucres)
    4- se rappeler que chaque patient peut présenter des situations particulières qu'il s'agit d'évaluer avec son médecin et/ou son/sa diététicien(ne)
    www.diabete-abd.be : revu abd n° 46/1 Janvier - Février 2003
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • Reconnaître l’hypoglycémie.
    Lorsque votre taux de glucose se situe au-dessous de la limite inférieure de la fourchette normale, vous êtes en hypoglycémie. Si vous êtes diabétique, l’hypoglycémie ne peut être qu’une conséquence de votre traitement contre le diabète. En tant que diabétique, vous luttez constamment contre l’hyperglycémie, qui est à l’origine de la plupart des complications à court et à long termes de la maladie.
    Votre médecin vous prescrit des médicaments et d’autres traitements pour réguler votre glycémie. Malheureusement, ces traitements ne sont parfaits. Si vous prenez une dose excessive de médicaments, faites trop d’exercice ou mangez trop peu, votre taux de glucose peut chuter à un niveau trop bas.
    Symptômes de l’hypoglycémie.
    L’organisme ne fonctionne pas bien lorsqu’il n’ya pas assez de glucose dans le sang. Le cerveau a besoin de glucose pour faire fonctionner l’intellect et le reste du corps. Les muscles ont besoin de l’énergie que le glucose leur fournit, tout comme une voiture a besoin d’essence pour rouler.
    Lorsque l’organisme détecte un taux de glucose trop bas, il envoie un groupe d’hormones qui relève rapidement ce taux. Mais ces hormones doivent lutter contre le traitement antidiabétique précisément destiné à diminuer la glycémie.
     
    A partir de quel taux êtes-vous en hypoglycémie ? Ce taux varie d’un individu à l’autre, notamment en fonction de la durée de la maladie. Mais la plupart des experts situent l’hypoglycémie à un taux inférieur à 3,3 mmol/t.
     
    Les médecins divisent traditionnellement les symptômes de l’hypoglycémie en deux catégories :
    1. Symptômes dus à un manque d’approvisionnement en glucose du cerveau provoquant un dysfonctionnement intellectuel.  Il s’agit de la catégorie des symptômes dit neuroglycopéniques, ce qui signifie « pénurie » (pénique) de glucose (glyco) dans le cerveau (neuro) ». (Autrement dit, si le cerveau pouvait parler, il dirait : « j’ai faim ! »).
     
    2. Symptômes dus aux effets secondaires des hormones (notamment l’adrénaline) que l’organisme envoie pour contrecarrer l’effet hypoglycémiant de l’insuline. Il s’agit de la catégorie des symptômes dit adrénergiques, puisqu’ils proviennent en grande partie de l’adrénaline.
     
    En général, les symptômes adrénergétiques surviennent lorsque le taux de glucose chute brutalement. Si vous avez des adrénergétiques suivants, vous êtes en hypoglycémie :
    -Teint pâle
    - Suée
    - Rythme cardiale rapide
    - Palpitations ou sensations d’accélération du rythme cardiaque
    - Anxiété
    - Sensation de faim
     
    En général, les symptômes neuroglycopéniques surviennent lorsque l’hypoglycémie se développe lentement. Ils s’accentuent au fur et à mesure que le taux de glucose diminue. Si vous avez les symptômes Neuroglycopéniques suivants vous êtes déjà en hypoglycémie.
    - Mal de tête
    - Difficulté à se concentrer
    - Troubles de la vision
    - Fatigue
    - Confusion
    - Convulsions
    - Coma ou incapacité de se réveiller
    Les individus en hypoglycémie ne parviennent pas à penser clairement. Ils font des erreurs sur des choses simples, ce qui pousse souvent les autres à croire qu’ils sont ivres.
     
    Causes de l’hypoglycémie
    L’hypoglycémie provient d’un excès d’insuline dans l’organisme, qui fait chuter le glucose sanguin à un taux trop bas.
    Ce phénomène ne provient pas nécessairement d’une surdose d’insuline ou de sulfamides hypoglycémiants. La quantité de nourriture ingérée, la quantité de glucose consommée pour obtenir de l’énergie, la quantité d’insuline qui circule dans le corps, et la capacité de l’organisme à augmenter le taux de glucose sanguin en sollicitant une production par le foie ou en en fabriquant à partir d’autres substances jouent sur le taux de glucose sanguin.
    L’alcool (vin, bière et spiritueux) a un effet hypoglycémiant. L’alcool peut bloquer le glucose produit par le foie, il bloque les hormones qui augmentent le taux de glucose sanguin et accroit l’effet hypoglycémiant de l’insuline. Lorsque vous êtes sous-alimenté ou lorsque vous n’avez simplement pas mangé depuis longtemps, si vous buvez de l’alcool avant de vous coucher, vous risquez d’être en hypoglycémie le lendemain matin à jeun.
    La nourriture contrecarre certains effets hypoglycémiants de l’alcool.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • Qu'est-ce que tension artérielle
    On parlerait plus justement de pression artérielle. A chaque battement de cœur, le sang est envoyé dans nos artères et y crée une pression qui, après avoir atteint un maximum (la pression systolique) décroît jusqu'à un minimum (la pression diastolique) avant que le battement suivant ne l'élève à nouveau. Ce sont ces deux extrêmes de la pression régnant dans nos artères que mesure le tensiomètre.
    Pourquoi l'hypertension artérielle (HTA) est-elle mauvaise?
    Beaucoup de gens craignent l'hémorragie cérébrale à cause d'une poussée d'HTA qui ferait "exploser" une artère cérébrale. C'est pourtant un événement rare. C'est surtout à long terme que l'HTA est néfaste pour les artères, elle est comme le ressac qui érode la falaise.
    Elle est un des principaux facteurs de risque d'athéromatose « (le rétrécissement progressif des artères par des dépôts principalement de cholestérol, un peu comme l'entartrage des conduites d'eau) », avec le tabac, l'excès de cholestérol et... le diabète.
    Le patient diabétique est déjà à grand risque d'avoir des problèmes coronariens (angine de poitrine, infarctus du myocarde), une thrombose cérébrale ou des atteintes des artères des membres inférieurs, par exemple. La présence d'une HTA, même modeste, accroît encore ce risque.
    A titre d'exemple, un homme de 60 ans, diabétique, non fumeur et avec un taux de cholestérol normal, a un risque de 13% de faire un problème coronarien dans les 10 ans à venir si sa tension artérielle systolique est de 120 mm Hg. Si sa tension artérielle est de 145 mm Hg, ce risque passe à 20%.
    De plus, l'HTA est également néfaste pour les reins, en particulier dans l'atteinte rénale du diabète, et accélère également la rétinopathie diabétique: le risque pour le diabétique d'arriver en dialyse et/ou de perdre partiellement ou totalement la vue est donc aussi majoré par la présence d'une HTA.
    Un malheur ne venant jamais seul, l'HTA est particulièrement fréquente chez les diabétiques. Elle est présente chez plus de 70% des diabétiques de type 2. La tension artérielle doit donc être mesurée régulièrement chez le diabétique et un traitement vigoureux doit être installé si les chiffres deviennent trop élevés.
    II serait bien sûr illogique de lutter contre l'HTA sans s'attaquer aussi aux autres facteurs délétères: tabagisme, hyperlipémie, mauvais contrôle du diabète, etc.
    Comment mesurer la tension artérielle ?
    La méthode classique est évidemment l'utilisation par le médecin ou l'infirmière de la manchette placée autour du bras, et l'auscultation des bruits artériels par un stéthoscope lorsqu'on dégonfle ce brassard. Il est important de noter que théoriquement la tension artérielle doit être mesurée en position assise après 5 minutes de repos. Les différents pièges à éviter lors de la mesure sortent du cadre de cet exposé.
    Une mesure ponctuelle n'est pas forcément représentative de la tension artérielle "moyenne" d'un individu, car on sait que les chiffres peuvent varier beaucoup sur la journée et d'un jour à l'autre.
    De plus, il n'est pas rare que la tension artérielle s'élève en présence du médecin: c'est ce qu'on appelle communément "l'effet blouse blanche". Pour pallier à ces problèmes, différentes méthodes ont été proposées.
    La première est l'enregistrement ambulatoire de 24 heures, parfois erronément appelé "Holter tensionnel". Un brassard est relié à un petit boîtier porté à la ceinture. Ce boîtier est programmable, va gonfler le brassard à intervalles déterminés, relever les chiffres tensionnels et les enregistrer.
    Pendant les 24 heures (voire plus) durant lesquelles le brassard est porté, le patient est invité à vaquer à ses occupations habituelles.
    Cette méthode donne une foule d'informations intéressantes, que nous n'énumérerons pas ici, mais elle n'est pas extrêmement pratique au quotidien: si le port du brassard n'est pas très gênant, on imagine quand même mal répéter sou vent l'examen au gré des modifications de traitement, par exemple.
    De plus, le matériel est relativement coûteux, et il faut du temps pour programmer à chaque fois l'appareil, le placer, lire les résultats et les interpréter. Une méthode qu'on pourrait qualifier d'intermédiaire est la prise de tension artérielle à domicile par le patient lui même ou un proche.
    On évite ainsi l'effet blouse blanche et on peut multiplier si nécessaire le nombre de mesures, dans le cadre de la vie quotidienne. Sans être aussi riche en informations que la mesure ambulatoire de 24 heures, cette technique offre une alternative valable, pour autant bien sûr que l'appareil utilisé soit fiable.
    A cet égard, quelques conseils de terrain sont utiles:
    1.      il n'est pas nécessaire d'acheter l'appareil le plus cher, mais ceux vendus à bas prix dans les grandes surfaces se révèlent rarement performants;*
    2.      de manière générale, les appareils à mettre au poignet sont plus chers et moins fiables que ceux à placer au bras;
    3.      les différentes sociétés de lutte contre l'hypertension artérielle publient des listes de tensiomètres validés par leurs soins, et disponibles par exemple sur les sites internet suivants:
    II est préférable de noter les chiffres mesurés avec la date et l'heure pour qu'ils puissent être consultés ultérieurement par le médecin, tout comme on tient un carnet des chiffres glycémiques.
    * l'ABD vend des appareils à ses membres - voir liste du matériel dans la revue
    Quels sont les chiffres normaux de tension artérielle?
    Pour la population générale (non diabétique), on considère que la tension artérielle "normale" est inférieure à 140 mm Hg (millimètres de mercure) pour la systolique et 90 mm Hg pour la diastolique.
    Toutefois, il s'agit d'une "normale maximale" et plusieurs études ont bien montré que le risque d'avoir des problèmes vasculaires diminue encore si la tension artérielle est plus basse. Ces chiffres sont applicables à l'adulte de tout âge: s'il est vrai que la tension systolique a tendance à s'élever avec les années, il n'est plus question de tolérer des chiffres supérieurs "parce qu'on est plus âgé."
    Chez le diabétique, qui est déjà au départ à grand risque cardio-vasculaire, les normes sont plus basses. Les chiffres recommandés varient peu selon les différentes sociétés de diabétologues et d'hypertensiologues. Pour résumer, on dira que: si chez aucun diabétique, la tension artérielle ne devrait être supérieure à 130/80 mm Hg; si le patient présente une microalbuminurie, une insuffisance rénale ou une athéromatose (par exemple en échographie), il est possible que la limite supérieure doive être ramenée à 120/80 mm Hg. Ceci attire de plus l'attention sur la nécessité de pratiquer régulièrement des analyses de sang et d'urine, voire d'autres examens, chez le patient diabétique.
    Ces chiffres sont basés sur les tensions artérielles prises au cabinet médical. Si on veut se référer aux chiffres mesurés en auto-contrôle à domicile (qui sont généralement plus faibles), on devra viser encore plus bas.
    Les cibles tensionnelles sont donc beaucoup plus basses que par le passé, ce qui est la conséquence de nombreuses études réalisées au cours des quinze dernières années et qui ont montré à quel point les complications du diabète et la mortalité étaient plus importantes si on se contentait des valeurs préconisées jusqu'alors.
    Comment traiter l'hypertension artérielle
    Le tableau résume les différents moyens dont on dispose pour combattre l'HTA et ramener les chiffres dans les normes que nous venons d'évoquer.
    On n'insistera jamais assez sur deux aspects apparemment contradictoires, du traitement de l'HTA, particulièrement chez le diabétique: l'importance du traitement non médicamenteux d'une part, et le recours quasi-obligatoire à plusieurs médicaments d'autre part.
    Le diabétique de type 2 a très souvent un excès de poids. Un amaigrissement, parfois seulement de quelques kg, peut réduire les chiffres tensionnels. Sans parler des autres avantages, notamment sur l'équilibre glycémique. En cas de surpoids, une réduction pondérale doit toujours faire partie du traitement antihypertenseur.
    De même, un régime modéré en sel (maximum 6 g par jour) permet souvent de diminuer l'excès de tension artérielle et améliore la sensibilité au traitement médicamenteux.
    Un exercice physique régulier est bénéfique pour les chiffres tensionnels, favorise la perte pondérale et améliore la résistance cardiaque.
    Néanmoins il faudra le plus souvent recourir aussi aux médicaments. II existe de nombreuses familles de médicaments (tableau). Deux d'entre elles, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (IEC) et les antagonistes des récepteurs de type 1 de l'angiotensine II (ARA ou sartans) ont particulièrement retenu l'attention ces derniers temps.
    A activité égale sur les chiffres tensionnels, ces médicaments sont plus efficaces que les autres pour lutter contre l'atteinte rénale du diabète, et peut-être même plus efficaces sur les atteintes vasculaires et la mortalité du diabétique. Ils devraient donc être utilisés préférentiellement chez le patient diabétique, surtout s'il y a une atteinte rénale.
    Toutefois, au-delà des différences entre les diverses classes de médicaments, l'important est avant tout de faire baisser la tension artérielle.
    II faut rappeler quelques principes:
    ·         Chaque type de médicament a ses avantages et ses effets secondaires potentiels.
    ·         chaque patient peut réagir différemment et de façon parfois imprévisible à tel ou tel médicament, que ce soit en termes d'efficacité ou d'effet secondaire.
    ·         Il faudra souvent avoir recours à l'association de plusieurs médicaments, surtout chez le diabétique de type 2 souffrant d'excès pondéral; en moyenne, 3 médicaments différents sont nécessaires, mais il n'est pas si rare de devoir utiliser 4 ou 5 classes médicamenteuses pour atteindre l'objectif.
    ·         certaines combinaisons de médicaments sont particulièrement efficaces, d'autres sont à éviter.
    On comprend dès lors qu'il n'y a pas de recette-miracle, et qu'il faudra souvent du temps et un certain nombre d'»essais et erreurs» pour trouver chez un patient donné un traitement à la fois efficace et bien toléré.
    En résumé:
    1) Mesurer régulièrement la tension artérielle et traiter l'HTA dès qu'elle est présente permet de réduire le risque de nombreuses complications redoutables liées au diabète.
    2) Les valeurs tensionnelles à atteindre sont beaucoup plus basses que dans le passé: < 130/80 pour tous les diabétiques et peut-être moins dès que certaines lésions sont présentes.
    3) Le traitement non médicamenteux (perte pondérale, régime pauvre en sel, exercice physique) est très important, permet de diminuer les chiffres tensionnels et de réduire le nombre de médicaments anti-hypertenseurs nécessaires.
    4) Toutefois le recours aux médicaments sera presque toujours indispensable.
    5) Les IEC et les ARA occupent une place privilégiée parmi les médicaments antihypertenseurs chez le diabétique mais il sera le plus souvent nécessaire d'utiliser une combinaison de différentes classes médicamenteuses.
    6) Le traitement doit être adapté à chaque patient, en tenant compte notamment des autres pathologies, des résultats sur la tension artérielle et de la tolérance individuelle.
     
    Dr. Jean-Louis Christophe  -
    Gilly
     
     
     
     
     
     
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    •   Groupe des personnes diabétiques de la région de Bruxelles
     
                                                                                             
    Cher (e) ami (e),
     
    Vous le savez, nous cherchons à organiser deux fois par année un déjeuner payant auquel participe ceux qui le souhaitent.
    Le but que nous poursuivons est toujours dirigé vers une meilleure convivialité et un sentiment d’entraide.
     
    Pour notre déjeuner du  JEUDI 13 DECEMBRE à 12.00h
     
    Nous avons pensé changer de lieu et de style.
    Nous avons repéré et testé un restaurant oriental qui est désireux de nous accueillir, nous avons pensé de vous proposer un menu simple et un peu plus diversifié.
     
    Vous pourrez choisir soit un potage, soit une entrée et ensuite d’office, nous aurons 3 ou 4 plats divers et il vous sera loisible de faire l’essai de l’un ou l’autre. Un dessert ou un thé.
    La boisson reste à votre choix et n’est pas comprise dans le prix.
    Le tout, boisson exceptée, se situe à 15.00 €
    Le restaurant se trouve 1377, Chaussée de Wavre, voir le plan en annexe. 
     
                                             LA CITRONNELLE
     
    Il y a des possibilités de garer sa voiture et l’arrêt du bus 34 (Saint Julien) ou en métro arrêt Hankar est à 100 m du restaurant.
    Vous êtes tous les bienvenus. Nous devons cependant savoir si vous serez présents et pour cela il faut nous en aviser.
     
    Prière de confirmer avant le lundi 10 décembre auprès
    de : Florentine ROSSI tél : 02 660 45 29
     
    Entre-temps nous vous adressons nos meilleures amitiés.
     
     
    Le Conseil des patients réunit les personnes diabétiques et /ou les parents d’enfants diabétiques
    Il a pour but essentiel de diffuser les informations susceptibles de les aider
    Tous apportent leur vécu.
     
     
     
     
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  •  
    LE YAOURT, PRODUIT LAITIER D'EXCELLENCE.
     
    Le yaourt fait partie des laits fermentés c'est à dire de la famille des produits laitiers ensemencés par des ferments lactiques qui lui confèrent un goût plus ou moins acide et une texture plus ou moins crémeuse.
    Le yaourt existe depuis la plus haute antiquité et on le retrouve sous des dénominations variées dans les différentes cultures. Du lait laissé à t°ambiante, se contaminant spontanément et fermentant, laisse penser que le yaourt s'est fait naturellement sans l'intervention de l'homme.
    Tous nous connaissons la belle légende du coursier de Gengis Khan qui ayant demandé une gourde d'eau, reçu une gourde de lait qui grâce à la chaleur du désert et la frénésie du galop de son cheval, coagula en donnant une boisson imprévue mais agréable.
    Le mot yaourt est d'origine bulgare et désigne le lait caillé.
    On a fait du chemin depuis !
    L'impulsion qui implanta les yaourts comme aliments de "santé" est due au célèbre biologiste russe, Metchnikoff, père de la biothérapie, prix Nobel 1908. Il a mis en exergue les propriétés des ferments lactiques vivants.
    Actuellement la fabrication des yaourts et des laits fermentés est standardisée et un AR datant de mars 1980 est le cadre légal auquel ils doivent répondre.
    Le yaourt est un produit non égoutté obtenu en faisant coaguler du lait par l'action simultanée de souches de ferments lactiques : le lactobacillus bulgaricus qui transforme le lactose (sucre du lait) en acide lactique et qui est responsable du goût acide ; et le streptococcus thermophilus qui épaissit et confère l'arôme.
    Les 2 espèces microbiennes doivent rester vivantes en quantité abondante jusqu'à la livraison au consommateur.
    Certains yaourts peuvent en plus contenir des bifidobactéries, espèce microbienne bénéfique pour la santé.
    Tous les yaourts jouissent de nombreuses propriétés "santé".
    On peut retenir principalement :
    une très bonne digestion des protéines grâce à l'action des enzymes fabriquées par les ferments lactiques
    une réduction importante et progressive du sucre du lait ( le lactose) en acide lactique qui diminue le pH et donne du goût
    une amélioration de la digestion du lactose qui peut poser des problèmes chez certains consommateurs
    la production d'une lactase microbienne dans le grêle ou petit intestin qui facilite la digestion du lactose
    un apport de bons micro-organismes dans le colon ou gros intestin ce qui entraîne une amélioration de la qualité de la flore naturelle du colon
    un apport de calcium bien absorbé à raison de +/-140 mg pour 100g ( un peu plus que le lait) que le yaourt soit maigre ou gras.
    un bon apport de vitamines du groupe B.
    Le marché propose de nombreuses formules de yaourt soit à base de lait entier, soit à base de lait demi écrémé, soit de lait écrémé, soit enrichi en crème, en minéraux, en vitamines, en fibres, aromatisés aux fruits ou avec adjonction de fruits, renforcés en grains de céréales, sucrés, parfumés vanille, coco…à consommer à la cuillère ou à boire.
    On parle aussi de yaourt ferme et de yaourt brassé. Ces nuances sont dues à la technologie et ne changent pas la valeur nutritionnelle.
    un yaourt ferme est un lait ensemencé et directement conditionné dans des pots où il fermente,
    un yaourt brassé est un lait ensemencé, fermenté, brassé mécaniquement puis conditionné
     
    LE YAOURT Fait-il BON MENAGE AVEC LE DIABETE ?
     
    Les YAOURTS naturesont soit des yaourts maigres (max 1% de matières grasses), soit demi-écrémés ou partiellement écrémés (de 1,3 à 1,5% de matières grasses (plus rares), soit entiers (environ 3% de matières grasses) soit enrichis en crème (environ 4,5% de matières grasses). Pour d'autres produits, de type yaourt à la grecque, on peut atteindre 8 à 12.5% de matière grasses.
    On trouve également des yaourts nature soit maigres, soit demi-écrémés, soit entiers qui sont sucrés. Les quantités de sucre ajouté sont variables : de +/-8 à 13%.
    YAOURTS nature      kcal     protéines  lipides     glucides     cholestérol
    pour 100g           g.             g.             g       mg
            maigres           40à45            3à4           <de 1        5    <de2
            entiers             60à63            3à4            +/-3          5        12
            plus crème      70à98            3à4              4.5          5        18
            maigres sucrés +/-75            3à4            <de 1         14         < de 2
            demi écrémés sucrés  +/-55    4à5         1.5           6.5         +/-6
            entiers sucrés              +/-95    3à4         +/-3         13à14         12
     
    L'index glycémique (IG) du yaourt est très intéressant ; il est de +/- 30 pour les maigres et de 11 à 20 pour les produits entiers.
    Les patients diabétiques peuvent consommer régulièrement du yaourt nature non sucré : excellent dessert, coupe-faim, complément du petit-déjeuner.
    Ce n'est pas un bon aliment pour le "resucrage" des hypoglycémies.
    Les YAOURTS aux fruits, les yaourts aromatisés,sont très appréciés.
    Ils peuvent être maigres (0%), demi écrémés, entiers ou enrichis en crème. Ils peuvent être sucrés et édulcorés ou uniquement édulcorés.
    Si toutes les propriétés des yaourts sont maintenues, la grande différence se fait par l'apport calorique proportionnel à la teneur en matières grasses, aux ajouts de fruits, de sucre ordinaire, de sirop de glucose, de fructose ou bien d'édulcorants intenses.
    La fraction glucidique comprend les sucres naturels des fruits, plus du sucre (saccharose), ou du fructose, et/ou du sirop de glucose, et/ou du glucose ou dextrose.
    Les yaourts dits édulcorés peuvent être uniquement édulcorés ou bien sucrés et édulcorés ( ce sont les plus rencontrés) et sont quasiment tous à O% de matières grasses. Certains ont une teneur en glucides totaux plus importante que d'autres.
    YAOURTS aux fruits   kcal protéines  lipides glucides
     pour 100g                   g                   g               totaux g
            maigres                    55-70          3à4             <1                 8à13
                                               95              3à4             <1                   18
            demi écrémés           +/-90            3à4             1.3                 +/-14
            entiers                       95à112          3à4             +/-3           14à17
            plus crème               100à110           +/-4             4.5            12à16
     
            YAOURTS aux fruits
            sucrés/édulcorés                 40à50           3à4               0.1            4.5 à 9*
            édulcorés(light)                   35à40           3à4               0.1             +/-5 **
     
    *Vitalinea de Danone® : sirop de fructose, aspartame, acésulfame K
    *Vitalinea cremosso® : sirop de fructose, aspartame, acésulfame K, fructo-oligosaccharides
    *Yoplait ®:fructose, aspartame, acésulfame K
    *Sveltesse de Nestlé ®:dextrose, aspartame, acésulfame k
    *Match® : sucre, aspartame, acésulfame K
    *Sveltesse ®0%fruits/céréales :fructo-oligosaccharides, dextrose, aspartame, acésulfame K
    *Lidl ®yaourt doux diététique :fructose, aspartame, acésulfame K ( 3% de matières grasses)
    ** Delhaize light ®:aspartame, acésulfame K
    ** Lidl Pianola® : aspartame
    **Printiligne, Pâturages® :fructo-oligosaccharides, aspartame, acésulfame K
     
    La teneur en sucres totaux dépend de la quantité de fruits ajoutés, de la quantité de sucres ajoutés. Le type de fruits peut également influencer la teneur en glucides totaux, ainsi les yaourts aux figues sont plus riches en glucides (18,7%) que ceux aux fraises (13%), les yaourts aromatisés à la vanille (17%), à la noix de coco (13%) …
    L'IG des yaourts aux fruits sucrés est de 26 à 40.
    Il faut aussi tenir compte du conditionnement des yaourts car si certains petits pots contiennent 125g de produit, d'autres en contiennent 150g, 200g et même 250g.
    Les YAOURTS à BOIRE( Yoplait énergie, Vitalinéa à boire, Gervais boisson lactée au babeurre et fruits, Yoco drink de Nestlé, Stassano yaourt à boire…. ) ont un IG de 34 à 42 . Ils peuvent influencer davantage la glycémie s'ils sont bus isolément et rapidement.
    Pour l'ensemble des yaourts aux fruits, certaines firmes mettent en avant "sans colorants artificiels", "sans conservateurs". Par contre dans la liste des ingrédients de beaucoup de produits on trouve soit des colorants soit des conservateurs de fruits. On trouve de l'extrait de carottes, du jus de betterave(E162) appelé parfois rouge de betterave, de l'extrait de paprika ( E160c), du carmin (E120), de la lutéine (E161b), de la curcumine(E100), du rouge de cochenille A(E124) du jus concentré de raisin, de sureau, de la bixine (E161b), du jaune de quinoléine (E104),ducaramel (E150b),des conservateurs des fruits comme le sorbate de potassium (E202), des correcteurs d'acidité (E330 ou acide citrique , citrates de sodium E331, citrates de calcium ou E 333), des émulsifiants comme des pectines(E440).
    Dans la formulation des yaourts on peut retrouver des ajouts d'arômes et d’ingrédients tels la gélatine, des pectines, de l'amidon modifié, de la farine de graine de caroube comme épaississants pour augmenter l'onctuosité et aussi pour diminuer la sensation acide.
    On trouve aussi des ajouts d'inuline et d'oligo-fructoses de faible valeur calorique car quasiment non digérés mais constituant un apport en fibres alimentaires de très bonne qualité car elles fermentent dans le gros intestin.
    L'avis du Conseil diététique :
    -préférez les yaourts nature que vous pouvez selon votre goût agrémenter de fruits frais, d'édulcorant non calorique, de compote sans sucre, de café soluble, d'essence de vanille, de coco…
    -pour bien choisir, lire les étiquettes, presque tous les produits ont un étiquetage nutritionnel. L'étiquette vous apprendra tant la teneur en graisse que celle en sucre.
    -si vous choisissez un yaourt aux fruits préférer ceux qui ne dépassent pas +/- 3% de matières grasses et un maximum de 12% de sucres totaux.
    -consommez le yaourt après un repas ou dans le repas ou bien en collation surles conseils de votre diététicienne
    -consommez chaque jour un yaourt pour ses "propriétés santé" et son apport en calcium.
    Conseil diététique de l'ABD  -  15-04-03
     
     
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • Enquête

    Votre opinion sur Diabetes Voice compte beaucoup pour nous. Afin de continuer à vous satisfaire, nous aimerions recevoir votre avis.

    Pourriez-vous prendre quelques minutes pour remplir notre enquête de satisfaction et participer au tirage au sort pour gagner une inscription gratuite au 20ème Congrès Mondial du Diabète de la FID à Montréal, Canada.

    Complétez l’enquête

    Chercher un article sur DiabetesVoice

    Trouver, lire et télécharger une édition complète ou un seul article.

    Examples:

    • prévalence du diabète: recherche le groupe de mots "prévalence du diabète"
    • prévalence et diabète: recherche les mots "prévalence" et "diabète"
    • prévalence ou diabète: recherche les mots "prévalence" ou "diabète"
    • prev*: recherche les mots commenant par "prév" (prévalence, prévention, etc)

    Ou rechercher par édition, par thème ou par section: Recherche affinée

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • La Journée Mondiale du Diabète, c'est aujourd'hui !
      ====================================

        1. C'est aujourd'hui !
        2. Le livre de la Journée Mondiale du Diabète est en ligne
        3. Plus que 365 jours !


      C'est aujourd'hui !
      --------------------------------------------

    Il y a 50 jours, nous vous invitions à participer à notre campagne
    d'illumination de monuments pour célébrer la reconnaissance de la Journée
    Mondiale du Diabète par les Nations Unies. A ce moment-là, nous avions
    10 monuments sur la liste. 25 jours plus tard, 50 monuments étaient
    confirmés.

    25 jours plus tard...

    Aujourd'hui, 14 novembre, plus de 250 lueurs d'espoir illumineront le
    ciel. Ces cinq derniers jours, plus de 70 nouveaux monuments et sites
    ont répondu à l'appel et s'illumineront de bleu pour la Journée Mondiale
    du Diabète : autant de lueurs d'espoir pour les 246 millions de
    personnes qui vivent avec le diabète à travers le monde.

    Ces derniers monuments sont situés dans les pays suivants : Argentine,
    Australie, Brésil, Croatie, Hawaï, Italie, Jordanie, Lituanie,
    Macédoine, Malaisie, Mexique, Pays-Bas, Paraguay, Espagne, Surinam, Etats-Unis.

    La liste de ces monuments et sites se trouve au bas de cet email. Une
    liste complète peut être consultée sur
    http://www.worlddiabetesday.org/bluemonuments.

    N'hésitez pas à mettre vos photos et vidéos en ligne sur :

        > http://www.worlddiabetesday.org/photos
        > http://www.worlddiabetesday.org/videos


      Le livre de la Journée Mondiale du Diabète est en ligne
      --------------------------------------------

    Le livre de la Journée Mondiale du Diabète est en ligne. Ce livre peut
    désormais être consulté sur http://book.worlddiabetesday.org.

    Dans les jours à venir, nous mettrons ce livre à jour en ajoutant les
    documents que nous recevrons. Nous vous invitons à nous envoyer les
    documents, photos et vidéos que vous jugez appropriés à l'adresse :
    communications@idf.org.


      Plus que 365 jours
      --------------------------------------------

    Nous tenons à exprimer notre gratitude à toutes les personnes qui, à
    travers le monde, travaillent d'arrache pied afin de faire la différence
    pour les personnes atteintes de diabète et pour celles qui sont à
    risque de développer la maladie.

    Vos événements nous intéressent. Nous souhaitons vous aider autant que
    possible. Nous vous contacterons ces prochains jours pour avoir vos
    suggestions sur la manière dont nous pouvons améliorer notre soutien à la
    Journée Mondiale du Diabète et sur ce que nous devrions faire dans 365
    jours.

    La communauté du diabète a réussi à passer une Résolution des Nations
    Unies sur le diabète. Cette Résolution a donné à notre Journée la
    reconnaissance mondiale qu'elle méritait. Sans équivoque, la Résolution
    encourage les gouvernements à adopter des politiques de prévention, de soins
    et de traitement du diabète. Il est de notre devoir de s'assurer que
    les gouvernements entendent ce message et prennent les mesures
    adéquates.

    Cette campagne a été une démonstration supplémentaire de ce que l'on
    peut accomplir lorsqu'on est Unis pour le Diabète.

    Merci pour tout !


    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  •  
     
     
    LE GROUPE DES PERSONNES DIABETIQUES DE BRUXELLES CAPITALE DE L’EUROPE VOUS PROPOSE
     
     
    Le jeudi 6 décembre 2007 à 14h30
     
    Au siège de l’Association
    Place Homère Goossens 1
    1180 Bruxelles
     
     
    ‘HISTOIRE ET OBJECTIFS DE L’ASSOCIATION BELGE DU DIABETE’
    Animée par Viviane de Laveleye – Directrice de l’Association
     
     
    L’exposé-débat sera suivi par un goûter de Saint-Nicolas
     
     
    Afin de permettre une bonne organisation de la réunion, prière de s’inscrire
    au secrétariat :
     
     
    Tél. 02.374. 31. 95         Fax 02/ 374. 81.74    Email abd.diabete@skynet.be
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • FEDERATION INTERNATIONALE DU DIABETE
    La Fédération internationale du diabète (FID) est le porte-parole mondial de près de 250 millions de personnes atteintes du diabète dans le monde. Elle représente plus de 200 associations du diabète dans plus de 160 pays.
     
    Sa mission consiste à promouvoir la qualité des soins, la prévention et la guérison du diabète à travers le monde.
    La FID est une organisation non gouvernementale (ONG) entretenant des relations officielles avec l’Organisation Mondiale de la Sante et associée au Département de l’Information des Nations Unies. De plus amples renseignements au sujet de la FID sont disponibles sur www.idf.org.
     
     
    Montrez votre soutien pour la Résolution des Nations Unies sur le diabète en portant le pin’s, SYMBOLE DU DIABETE et en rejoignant les millions de personnes à travers le monde qui ont choisi d’être ‘unis pour le diabète’. www.idf.org/shop
     
     
    LIFE FOR A CHILD
    Est un programme innovateur et durable de parrainage d’enfants atteints de diabète dans les pays en voie de développement.
    Le but est de fournir à ces enfants de l’insuline, un suivi médical et des formations.
    Vous pouvez ainsi aider !
     
    BRIDGES est un programme qui supporte des projets de recherche visant à « traduire » les leçons tirées des études cliniques en avancées concrètes pour les personnes atteintes du diabète.
     
    Avec le passage de la RESOLUTION DES NATIONS UNIS SUR LE DIABETE en décembre 2006, la journée Mondiale du Diabète a été désignée en tant que Journée des Nations Unies.
    www.worlddiabetesday.org
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  •  
     
    LE l
    Le LE12
    N°50/5 - Septembre/Novembre 2007
     
    Le conseil diététique vous informe que faut-il savoir sur les fromages ?
     
     Comment fait-on du fromage ?
     
    Le fromage est obtenu par coagulation du lait sous l’action cumulée de ferments lactiques et de présure1. Il est riche en protéines, en matières grasses et en
    calcium. Les différentes variétés de fromages se différencient lors des étapes de la fabrication : égouttage, salage, cuisson éventuelle et affinage.
    On distingue plusieurs catégories de fromage (classées sur base de leur teneur décroissante en eau) :
    -             les  fromages blancs (maquée),
    -              les fromages « frais » (nature, aux fines herbes,…),
    -              les  fromages à tartiner ou fromages fondus (nature, au jambon,…),
    -              les fromages à pâte molle – avec moisissures externes (ex : Brie,
               Camembert,…), - à croûte lavée (ex : Pont l’Evêque, Fromage de Herve,…),
    -           avec moisissures internes (ex : Roquefort, Bleus d’Auvergne,…),
    -              les fromages à pâte pressée non cuite (ex : Tomme, Gouda, Edam, Maredsous,
               certains peuvent être « jeune », « vieux », « demi-vieux »),
    -           les fromages à pâte pressée cuite (ex : Emmenthal, Comté, Gruyère,
         Parmesan,…);
     
    Quelles sont les caractéristiques des fromages ?
    Le fromage est un aliment riche en protéines de haute valeur biologique (= protéines de grande qualité).
    A l’occasion, il peut remplacer le morceau de viande ou de poisson ou les œufs du repas.
    Il se caractérise par une teneur élevée en calcium : plus il est dur, plus il en contient. Son apport en vitamines A et D est d’autant plus élevé que le fromage est gras. Il a des saveurs variées, plus prononcées selon le degré d’affinage et donc selon son âge.
    Retenons toutefois qu’il peut être très riche en graisses, essentiellement saturées (= mauvaises graisses), en cholestérol et en calories.
    Il contient des quantités de sel plus ou moins élevées selon la fabrication.
     
    Plus le fromage est dur ou « sec », plus il est gras et salé !
     
    Bon à savoir :
     
    - Le fromage est un aliment qui « évolue » : sa teneur en eau diminue au cours du temps.
    C’est la raison pour laquelle la teneur en graisses des fromages est exprimée sur la matière sèche, c’est-à-dire sur ce qui reste après avoir éliminé toute l’eau. Lorsque vous lisez sur l’étiquette : « 50% de mat.gr2./ ES » (extrait sec3), cela signifie que le fromage contient 50g de graisses pour 100g de matière sèche. Ramenée au poids total4
    (= produit fi ni tel qu’on le mange : cad extrait sec + l’eau qu’il contient), cette valeur sera nettement plus basse.
    Ainsi, la teneur réelle en graisses
    - d’un fromage blanc « entier », affiché à 40% mat. gr./E.S
    (= de matières grasses / extrait sec), atteint environ 6g de matières grasses pour 100g du poids total;
    - d’un fromage à pâte molle à 45% de mat. gr./E.S., environ 20g de matières grasses pour 100g du poids total
    - d’un fromage à pâte dure à 45% de mat. gr./E.S., environ 30g de matières grasses pour 100g du poids total.
    Il faut remarquer que l’étiquetage du produit allégé donne, généralement, la composition nutritionnelle/100g du poids total ; alors que ce n’est pas souvent
    le cas en ce qui concerne l’étiquetage du fromage classique (donné souvent sur extrait sec) : ce qui leurre le consommateur puisqu’on ne compare pas les mêmes choses!
    Hormis les fromages frais sucrés, les fromages contiennent peu de glucides (=sucres).
    Il s’agit du lactose (=sucre du lait) qui influence très peu la glycémie.
    Les fromages bleus apportent une quantité élevée de vitamine B produites par les  moisissures.
    Les fromages avec moisissures internes ou externes sont intéressants pour
     « renourrir » la flore intestinale après la prise d’antibiotiques (Brie, Camembert, Bleus)
    Certains adultes consomment très peu ou pas du tout de lait parce qu’ils digèrent
    Difficilement le lactose. Tous les fromages, sauf les fromages très « mouillés », offrent une alternative intéressante pour apporter les éléments utiles des produits laitiers sans avoir les inconvénients procurés par le lactose chez les personnes qui y sont sensibles (ballonnements, douleurs abdominales, perturbation du transit intestinal).
    Plus le fromage est « sec » par élimination du lactosérum ou « petit lait » restant après
    coagulation du lait, moins il contiendra de lactose.
     
    Le choix de fromages s’est enrichi de nouveautés !
    Les nouveautés sont :
    - les fromages allégés mi-vieux et vieux ;
    - les fromages d’Abbaye allégés ;
    - les fromages enrichis en stérols5 (ColActif)
    - les fromages enrichis en Oméga 36 (Entremont, Primevère)
     
    Petit tour du marché des fromages allégés, ou quel fromage choisir?
     
    moins de 6% de matières grasses sur poids total.
     
    Fromage blanc ou frais ou « maquée » Nature ou non aromatisé :
     
    Étiquetés maigres ou à 0% :
    Fouetté maigre, 0% (Delhaize),
    Maigre Danone, 0% Vitalinea,
    Galaxi fromage frais demi-écrémé
    (Colruyt), Stylesse fromage frais 0% (Carrefour),
    Maigre Campina, Demi-écrémé Campina,
    Maigre Cottage Cheese Danone,
    Petit Suisse 20% maigre Delhaize,
    Petit Gervais Maigre,
    Linessa Vittal et Active (Lidl) …
    Ces fromages contiennent beaucoup d’eau, leur extrait sec est donc faible : il y a peu de différence entre un fromage entier à 40% de mat.gr./E.S. (cad ± 6% de matières grasses/100g poids total), un fromage demi-écrémé ou maigre à 20% de mat.gr./E.S.
    (cad ± 3% de matières grasses/ 100g poids total) et un fromage écrémé ou maigre à 0% de mat. gr./E.S. (cad ± 0% de matières).
    Que faut-il savoir sur les fromages
    moins de 15% de matières grasses sur poids total.
     
    Fromage frais nature, ou aux fines herbes, ou … :
    Effi léger et frais (chèvres, radis- ciboulette, nature, concombre-aneth…),
    Ligne et plaisir St Moret, Fromage frais Stylesse,
    Philadelphia Light (Nature, Ciboulette, Saumon..), Boursin Light (ail et fines herbes), Balade Oméga 3(ail et fines herbes, aneth-citron, Nature)…
     
    Fromage fondu allégé nature ou aux fines herbes ou jambon…:
    Tranchettes Carrefour Light,
    Alma Light (Colruyt),
    Light Party,
    Ziz Light,
    Santane,
    La vache qui rit Light,
    Jogging (Aldi).
    - Triangles
    Jogging Fromage fondu allégé,
    Hochland Light, La vache qui rit Light,
    Ziz Light,
    Maredsous Light (Nature, Jambon),
    Santane, Effi (Nature, Jambon Ardennes).
    - Barquette
    La vache qui rit Light,
    Squizz Light La vache qui rit,
    Maredsous Light (Nature, Jambon).
    - Divers
    Soignon Léger au Chèvre,
    Soignon Léger Light Fromage de chèvre affiné,
    Ligne et Plaisir Chavroux (chèvre),
    Rians Lingot du Berry Leger (chèvre),
    Salakis Light (brebis)
    Mozzarella light (Delhaize),
    Mozzarella light Stylesse
    (Carrefour) Ricottine Light (Santa Lucia),
    Cancoillotte maigre.
     
    Moins de 20% de matières grasses sur poids total.
     
    Fromage à pâte dure :
    - Tranches
    Belleligne Allégé Mi-Vieux,
    St Martain Light,
    St Maarten Light (Originale,
    Mi-Vieux, Moutarde),
    Chimay Light,
    Loo Light,
    Fromage allégé Light (Aldi),
    Linessa Vittal et Activ (doux ou fruité) (Lidl),
    Westlite (jeune, demi-vieux, orties,
    Toscana), Ligne et plaisir
    Chamois d’or,
    Belleligne allégé (jeune, mi-vieux),
    Belgolight (jeune, affiné),
    Gouda light (Cora),
    Maredsous fromage d’Abbaye Light,
    Entremont Leger,
    Nord Holland Gouda Carrefour Light,
    Gouda Light Yoko, Milner Light (jeune reposé, demi-vieux, extra vieux),
    Beemsterlite Light, Noord Hollander Light jeune reposé,
    Belleligne Essential, Leerdamer Lightlife.
     
    - Bloc
    Leerdamer Lightlife,
    Oudendijk Light jeune et Mi-vieux (Delhaize),
     Milner Light demivieux (Campina),
    Babybel light,
    Entremont Leger, Entremont Leger (5 Minis fromage de 20g).
    - Cube
    Oudendijk Light mi-vieux (Delhaize).
    - Raclette
    Belleligne Vache Bleue Raclette,
    Riches Monts Raclette Light.
    - Râpé
    Entremont Light, Belleligne râpé,
    Emmenthal Light (Delhaize),
    Santane,
    Belleligne Pasta,
    Emmenthal Light (Kievit) (Colruyt),
    Stylesse (Carrefour).
     
    Fromage à pâte molle :
    Le Rustique Light,
    Fagotin Light, Coeur de Lion,
    Bridelight Extra léger,
    Bridelight La brique,
    SoLight Balade,
    SoLight Suprême,
    Léger Pavé d’Affi nois,
    Merzer Légèreté et Caractère,
    Président Light Camembert,
    Président Light Brie.
     
    Avis de la diététicienne :
    Dans le domaine des fromages, le terme « allégé » porte sur la teneur en graisse.
    Soyons vigilants : comparons des chiffres comparables, assurons-nous que nous confrontons le pourcentage de matières grasses/100g de poids total pour le produit classique avec le pourcentage de matières grasses/100g poids total pour le produit
    allégé !
    Plus le produit est « sec », plus il est gras. Par contre, notons qu’il y a très peu de différences au sein d’une même variété de fromage entre le pourcentage de
    graisses d’un fromage jeune, mi vieux ou vieux (allégé ou non).
    Citons comme exemple la quantité de matières grasses/100g de poids total du fromage
    light Milner: « jeune reposé » : 18,9%; « demi-vieux » : 19,8%; « extra-vieux » : 20,7%.
    L’intérêt d’enrichir un fromage en stérols5comme certains fabricants le font, se discute. Le fromage, par définition, est un aliment riche en graisses saturées
    et en cholestérol, ce qui est logique car il est d’origine animale.
    Il semble donc plus judicieux de diminuer d’abord notre consommation de ce type
    de produits (beurre, fromage gras, charcuteries…) avant d’en changer la composition
    naturelle.
    L’intérêt d’enrichir un fromage en Oméga 3(acides gras polyinsaturés, retrouvés dans certains produits du règne végétal et les poissons) comme certains fabricants le proposent, se discute également pour les mêmes raisons6.
    Consommons des sources naturelles d’oméga 3 !
     
    Ne mangeons pas du fromage POUR assurer notre quota en Oméga 3 et stérols !
    Vu les variétés de fromages allégés disponibles sur le marché, la composition d’un délicieux plateau de fromages devient aisée :
    Camembert, Brie, Fromage d’Abbaye, Fromage de Chèvre, Fromage de Brebis… Tous allégés bien sûr !
    Aux amateurs de fromages authentiques, nous ne pouvons que conseiller de les consommer avec parcimonie et de limiter leur apport en graisses cachées en règle générale (réduire la consommation d’aliments frits, de charcuteries grasses,
    de sauces, ainsi que les rations et la fréquence de consommation de fromages gras). Ne couvrons qu’une moitié de la tranche de pain par exemple ou limitons le morceau de fromage qui accompagne celle-ci.
    Varions nos choix de fromages (les gras et les moins gras). … et n’oublions pas de prendre le temps d’apprécier, de déguster ce que nous mettons en bouche…et de respecter nos sensations de faim et…de satiété !
    1 Présure : enzyme de l’estomac des jeunes ruminants utilisé pour faire cailler le lait
    2 Peut aussi être écrit : M.G./E.S ou M.G./e.s. ou matière grasse/extrait sec
    3 ES ou E.S. : extrait sec ou fromage sans son eau (= déshydraté)
    4 Poids total : produit fi ni, tel qu’on le mange (=non déshydraté)
    5 Stérols végétaux : ce sont des molécules naturellement présentes dans les huiles, les graines
    oléagineuses, les céréales, les fruits et légumes.
    On peut en ajouter dans certaines denrées alimentaires. Elles diminuent l’absorption intestinale du cholestérol. Les stanols
    sont des stérols hydrogénés.
    6 A propos des Omega 3 consulter la revue ABD 49/1 2006
     
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • Choux à la crème

    Ingrédients pour la pâte à choux16 choux

    250 ml d'eau

    140g de farine pour pâtisserie

    100g de minarine Effi

    4 oeufs entiers

    Ingrédients pour la crème

    750ml de lait écrémé

    75g de pudding vanille

    15 comprimés de Canderel

    Technique de préparation

    Dans un poêlon porter à l'ébullition l'eau et la matière grasse.

    Tamiser la farine. Lorsque l'eau et la matière grasse sont en ébullition, retirer le poêlon de la source de chaleur et jeter la farine tamisée dans l'eau bouillante en remuant à l'aide d'une spatule en bois.

    Remettre le mélange sur la source de chaleur douce pendant une minute afin de sécher la pâte.

    Retirer de la source de chaleur et ajouter les oeufs entiers un à un en remuant énergiquement.

    Préchauffer le four à 160°.

    Fariner et graisser à l'aide d'un peu de minarine la platine du four ou la recouvrir d'un papier à pâtisserie.

    Façonner, à l'aide de cuillères à café ou d'une poche à douille, des petits tas de pâte, espacés l'un de l'autre afin que les petits choux ne collent pas entre eux lors de la cuisson.

    Enfourner et cuire d'abord 10 min. à 160° puis 15 min. à 200° en n'ouvrant en aucun cas la porte du four

    Laisser refroidir les choux sur une claie à pâtisserie. Farcir les choux par la base avec la crème vanille refroidie à l'aide d'une poche à douille.
    Deux petits choux farcis apportent 215 kcal 
    protéines : 9.6 g
    lipides : 8.4 g 
    glucides : 26g
    fibres : 0.6g 
    cholestérol : 140mg

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  •  
    Le glucagon,
    une autre hormone bien utile à connaître
    Dr Ph. Selvais, CH Hornu-Frameries et Hôpital Erasme
     
     
     
    1. De quoi s'agit-il ?
    Le glucagon est une hormone produite par le pancréas, comme l'insuline. De façon simplifiée, le glucagon a une action inverse de celle de l'insuline: il élève la glycémie, essentiellement en mobilisant les réserves de glucides du foie.
    2. Rôle du glucagon dans le développement du diabète
    L'hypothèse a été faite du rôle possible d'un excès de glucagon dans certaines formes de diabète. L'excès de glucagon augmente la production de glucose par le foie ce qui, en simplifiant beaucoup, augmente la glycémie de base en particulier la glycémie du matin à jeun. Il reste cependant toujours difficile de départager dans ces phénomènes chez le patient diabétique ce qui est lié à l'excès de glucagon et ce qui est lié à la carence relative en insuline ou à la résistance à l'insuline. Dans les très rares cas de tumeurs produisant du glucagon (glucagonome) une intolérance glucidique ou un diabète peuvent cependant se développer.
    3. Utilisations médicales du glucagon
    Le glucagon est parfois utilisé (plus rarement aujourd'hui) dans des tests visant à estimer la capacité de l'organisme à produire de l'insuline.
    L'injection de glucagon augmente la glycémie et stimule la sécrétion d'insuline. Cependant le test est peu utilisé car il est parfois mal toléré (nausées, vomissements) et parce que nous avons d'autres moyens moins invasifs d'évaluer indirectement la sécrétion d'insuline.
    Plus utile en pratique est la possibilité d'utiliser le glucagon pour corriger une hypoglycémie sévère à domicile. En cas d'hypoglycémie, l'organisme se défend en produisant du glucagon, des catécholamines, du cortisol, de l'hormone de croissance, toutes hormones qui vont augmenter la glycémie. Mais cette réponse est retardée,
    et elle est parfois émoussée chez le diabétique qui fait régulièrement des hypoglycémies. On peut en tirer profit en injectant une dose de glucagon exogène.
    Rappelons les grands principes en cas d'hypoglycémie sévère avec troubles de la conscience :
    1. Ne jamais faire boire ou manger un diabétique en hypoglycémie avec troubles  sévères de la conscience, 
        il y a un grand risque d'avaler de travers et de causer 
    une pneumonie très grave,
    2. D'abord éviter que le patient ne se blesse,
    3. Ensuite appeler les secours
    4. Enfin envisager l'injection éventuelle de glucagon.
    4. Dans la pratique
    Le glucagon était jadis extrait de pancréas animaux mais il est maintenant comme l'insuline produit par génie génétique (c'est pour cela que la spécialité commercialisée en Belgique ne s'appelle plus Glucagon mais Glucagen). Il existe des kits préparés comprenant une seringue, le glucagon lyophilisé et son solvant (Glucagen hypokit®, NOVO NORDISK).
    Le glucagon ne se conserve que lyophilisé (au frigo ou à température ambiante mais la durée de conservation n'est pas la même : selon le mode de conservation que vous choisissez notez bien la date de péremption en grand sur la boîte). Il faut donc remettre en solution le glucagon avant l'injection (en intramusculaire ou en sous-cutanées).
    Ceci demande une petite manœuvre et il est bien utile d'avoir lu attentivement les notices et répété les gestes au calme pour pouvoir être efficace en situation de stress.
    manifeste endéans les dix minutes environ, ce qui est généralement le temps nécessaire aux secours pour arriver.
    Ne pas oublier quand le patient sort de son hypoglycémie que cette action est peu prolongée et qu'il faut donc manger pour éviter une rechute en hypoglycémie.
    Ne pas oublier non plus que le glucagon mobilise les réserves de glucides du foie (celles qui sont habituellement utilisées pour remettre du glucose en circulation la nuit) : si l'hypoglycémie a été sévère et que la glycémie de fin de journée n'est pas très élevée il est souvent prudent de réduire de 10 à 15% la dose d'insuline de la nuit suivant l'hypoglycémie.
     
     
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • PAIN RICHE EN MICRONUTRIMENTS " PROTECTEURS"
    Avis de la diététicienne
    Nous choisissons une farine complète pour les apports en fibres alimentaires, principalement insolubles, qui assurent un bon encombrement du colon et de ce fait, favorisent un bon transit intestinal.
    De plus, la farine de froment complète est riche en vitamines du groupe B, en minéraux et oligoéléments.
    L'ajout de graines de lin, pourquoi?
    Les graines de lin sont de petites graines ovoïdes, luisantes, brun clair parfois rougeâtres que vous achetez dans des magasins diététiques ou spécialisés en denrées biologiques.
    Elles proviennent de la plante herbacée, élancée et gracieuse couverte de petites fleurs bleu ciel en été.
    Les graines de lin sont très intéressantes d'un point de vue nutritionnel.
    Nous retiendrons principalement les points suivants
    la richesse en bonnes graisses:
    pour 30% de lipides, pas moins de la moitié se trouve sous forme d'acide alpha-linolénique, qui est un acide gras essentiel indispensable, faisant partie de la famille des "oméga 3", peu représenté dans l'alimentation des belges.
    Cent grammes de notre pain contient 1.268 d'oméga 3 alors que le pain blanc n'en contient que des traces.
    Ces oméga3 protègent des dégâts de l'athéromatose, ils réduisent l'hypertriglycéridémie, ils diminuent l'hypercholestérolémie, ils inhiberaient la croissance tumorale.
     
    la richesse en fibres,
    38%, principalement sous forme de mucilages qui ont la capacité d'absorber beaucoup d'eau et d'augmenter la teneur en eau des selles, ce qui explique qu'elles constituent un laxatif doux à effet de lest.
    Les scientifiques leurs reconnaissent des propriétés anti-cancers ( cancers du sein, de la prostate, du colon).
    Les graines de lin contiennent également des minéraux, des oligo-éléments, des vitamines dont la vitamine E ou tocophérol qui jouit de propriétés antioxydantes.
    Ces propriétés aident à réduire le risque cardio-vasculaire et à ralentir le processus de vieillissement.
    Pour bénéficier de toutes ces vertus, n'oubliez pas de bien mâcher le pain.
     
    Nous vous proposons une recette de pain riche en micronutriments protecteurs dont voici la liste des ingrédients et la préparation pour un pain, qui nécessite lh55 de cuisson dans une machine à pain électrique (Panasonic ®), déposer dans le moule
     
    1 sachet de levure sèche de 7g (Oetker®)
    500g de farine do froment complet(Pani®)
    2 mesures de sucre soit 25g
    2 mesures de sel iodé, soit 8g
    2 càs d'huile d'olive extra vierge soit 20-22g
    50 g de graines de lin dorées (Priméal®, Lima®)
    50g de carnaux de noix cassés
    350g d'eau du robinet
    Le pain bien doré, sans effort, pèse +/- 945g lorsqu'il est refroidi.
     
    Le pain que nous proposons apporte, pour 100g :
    267 kcal 8.6g de protéines
    8.6g de lipides dont 3.458 de polyinsaturés
    2.6g de monoinsaturés absence de cholestérol
    39g de glucides
    7.8g de fibres
    iode: 13.4mcg ce qui correspond à
    8.9% des ANR de 150mcg/jour pour adultes
    fer: 2.38mg ce qui correspond à
    26% des ANR de 9mg/jour pour un homme
    12% des ANR de 20mg/jour pour une femme
    vitamines B(B1,B3,B9): 3.lmg ce qui correspond à 18% en moyenne
    vitamine E : 0.9mg ce qui correspond à 9% des ANR de 10mg/jour des adultes
    magnésium: 92 mg ce qui correspond à 24% des ANR de 375mg/j des adultes
    Il n'est pas très salé: 0.86g de sel pour 100g (344mg de sodium), un pain de boulanger peut contenir: 1.5g de sel pour 100g (600mg de sodium).
    1-antioxydants: composés naturels protégeant les parois des cellules de l'agressivité de l'oxygène et dérivés
    2-ANR ou apports nutritionnels conseillés: quantités définies par les scientifiques pour chaque nutriment essentiel pour tous les membrés de la population afin que celle-ci garde la santé.
    Revue ABD n° 46/1 Janvier - Février 2003
     
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • Tous les glucides complexes n'ont pas le même effet sur la glycémie des sujets diabétiques et des sujets normaux. A quantité équivalente de glucides, certains aliments riches en glucides complexes sont très hyperglycémiants (c'est en particulier le cas du pain dans les anciennes classifications, de la purée de pommes de terre...), d'autres ont un effet hyperglycémiant plus modéré (pâtes et riz) et d'autres ont un effet hyperglycémiant plus bref et plus modeste comme les légumineuses (Crapo et al. 1977, Bornet et al. 1989). Ces particularités de comportement ont conduit à proposer la notion d'index glycémique qui peut être défini comme l'effet hyperglycémiant d'un aliment comparé à un aliment test qui est le glucose.
    Après les premières études de Spaethe et al. (1972) et celles de Crapo et al (1977), c'est Jenkins et al qui ont proposé en 1981 la notion de l'index glycémique des aliments. Ce concept permet de comparer les aliments entre eux selon l'importance quantitative de la réponse glycémique postprandiale. L'index glycémique d'un aliment glucidique se calcule en faisant le rapport (en pourcentage) des surfaces sous courbes glycémiques au-dessus des valeurs basales observées avec un aliment test, par rapport à celles observées avec un aliment de référence (glucose sous forme de solution) absorbé en quantité équivalente (en général 50 g) (Wolever et al. 1986). Cette méthode permit de constater que la distinction entre « sucres rapides » et « sucres lents » est totalement inadapté que les glucides se répartissent tout au long d'une échelle entre 10 et 100 % d'index glycémique qu'ils soient ou non des glucides simples ou des glucides complexes (amidons).
    Cette réponse glycémique est plus difficile à mettre en évidence chez des sujets sains qui, quel que soit le repas test, maintiennent toujours leur glycémie dans des limites extrêmement étroites. C'est la raison pour laquelle l'étude de l'insulinosécrétion apparaît comme un indicateur plus sensible et plus spécifique de l'effet des aliments sur la régulation glycémique chez les sujets sains.
    Dans le même ordre de raisonnement, un index insulinémique peut être calculé. Ces index permettent de classer les aliments en fonction de leur réponse glycémique et/ou de leur réponse insulinosécrétrice. Cette classification selon l'index glycémique est particulièrement importante chez les sujets diabétiques, permettant à ces personnes de choisir de façon adéquate les aliments qu'ils consomment et leur quantité, pour maîtriser leur élévation glycémique postprandiale.
    Quelques travaux cliniques ont démontré les conséquences métaboliques à moyen et à long terme de régimes à faible index glycémique. Des effets bénéfiques ont été trouvés, tantôt sur les lipides, tantôt sur le contrôle glycémique chez le diabétique (Fontvieille et al. 1992; Brand et al 1991; Jenkins et al. 1988 ; Wolever et al. 1992; Jarvi et al 1998) et chez l'homme sain (Bouché et al 2002).
    II est possible, mais ceci est une hypothèse, que l'index insulinémique puisse avoir également un intérêt sur la prise alimentaire et/ou la constitution d'une obésité à long terme chez le sujet sain : les aliments à faible index insulinémique pourraient être plus favorables que les aliments à fort index glycémique. La démonstration de cette hypothèse est en cours de réalisation.
    Le pain représente le produit céréalier le plus consommé en Europe. De nombreux facteurs peuvent modifier l'index glycémique et insulinémique du pain parmi lesquels les teneurs en amylose et en amylopectine, le processus de fabrication (panification, mode de cuisson), le degré de mastication ou la co-ingestion d'autres nutriments au sein d'un repas mixte. II nous est donc apparu nécessaire et important d'évaluer l'index glycémique des différents pains français qui varient par leur traitement thermique, leur teneur en fibres, le type de fermentation utilisée et leur forme.
    Première étude : chez l'homme sain
    Nous avons déterminé les index glycémique et insulinémique de cinq pains : baguette courante française, baguette de tradition française, boule de pain français à la levure, boule de pain français au levain, boule de pain complet français.
    Nous avons trouvé que les différentes charges de pains entraînent une élévation glycémique à peine notable, puisque la valeur de départ au temps 0 est de 85 ± 3 mg/dl et que la glycémie moyenne maximale est de 108 ± 4 à102 ± 4 mg/dl
    Nous avons pu démontrer également que les indices glycémiques des différents pains varient entre 57 ± 9 (pour la baguette de tradition française) et 85 ± 27 (pour le pain français complet), et les indices insulinémiques varient entre : 50 ± 7 (pour la baguette de tradition française) et 90 ± 15 (pour la baguette courante française, glucose=100). Les analyses statistiques ont montré que l'index insulinémique de la baguette de tradition française ainsi que celui du pain français au levain sont significativement plus bas que l'index insulinémique de la baguette courante française.
    Deuxième étude : chez le diabétique de type 2
    II nous est donc apparu nécessaire et important d'évaluer l'index glycémique de la baguette de tradition française et de la baguette courante française dans une autre population de sujets diabétiques de type 2. Nous avons trouvé que l'index glycémique est de 73.5±6 pour la baguette de tradition française et de 76±5 pour la baguette courante classique.
    COMMENTAIRES
    Comme cela a souvent été souligné, l'index glycémique a plus de signification quand il est calculé sur une population de sujets diabétiques que de sujets sains (Slama 1998). En effet, la glycémie varie peu chez le sujet sain, quelle que soit la quantité ou la nature du glucide ingéré. II en découle que les surfaces sous courbe ont des valeurs très basses souvent inférieures au coefficient de variation du paramètre. En revanche, l'index insulinémique est un paramètre très significatif à prendre en compte chez le sujet sain. Souvent, la situation inverse s'observe chez le sujet diabétique : forte hyperglycémie, chiffre de surface sous courbe élevé, grande signification de la réponse glycémique et a contrario faible signification de la réponse insulinémique (due souvent à un défaut de la sécrétion de l'insuline). En un mot, la plus grande valeur doit être accordée aux résultats de l'index glycémique du sujet diabétique et de l'index insulinémique chez le sujet sain.
    L'index glycémique de la baguette de tradition française est de 59 % chez le sujet sain (mais n'est pas significativement plus bas que celui d'autres sortes de pains). Cette valeur n'a pas de grande signification clinique et mérite moins d'attention que l'index insulinémique qui est un bien meilleur indicateur de l'effet biologique du produit testé, cette valeur a été observée à 50 % (de celui du glucose) pour la baguette de tradition française et à 59 % pour la boule de pain français au levain chez le sujet sain.
    Chez le diabétique, la baguette de tradition française ainsi que la baguette courante française donnent un index glycémique modéré.
    CONCLUSION
    Des recommandations relativement précises peuvent être données au sujet diabétique, comme au sujet non diabétique en matière de consommation d'aliments glucidiques. La règle générale est à la fois d'éviter les aliments à fort pouvoir hyperglycémiant et de privilégier la consommation d'aliment à faible pouvoir hyperglycémiant (DNSG 2000, BrandMiller et al 2003). Une réduction des facteurs alimentaires favorisant l'athérome ainsi qu'une alimentation équilibrée sur le plan nutritionnel et adaptée à l'état physiologique et une prise en compte de la dimension psychosociale de cette alimentation sont les objectifs de la prescription diététique.
    Dans cette optique, la baguette de tradition française est un pain intéressant à considérer chez le sujet sain. Chez le diabétique, la baguette de tradition française, ainsi que la baguette courante française peuvent être consommées dans les limites des quantités conseillées par le médecin traitant.
    Références bibliographiques:
    1. Bornet, F.R.J., Fontvieille, A. M., Rizkalla S.W., Clonna P., Blayo A., Mercier C.„ Slama G. (1988) Insulin and glycemic responses in healthy humans to native starches processed in different ways: correlation with in vitro alpha-amylase hydrolysis. Am J Clin Nutr 50: 315-323.
    2. Bornet, F.R., Fontvieille, A.M., Rizkalla, S., Colonna, P., Blayo, A., Mercier, C. & Slama, G. (1989) Insulin and glycemic responses in healthy humans to native starches processed in different ways: correlation with in vitro alpha-amylase hydrolysis. Am J Clin Nutr 50: 315-323.
    3. Bouché C., Rizkalla S.W., Luo J., Vidal H., Véronèse A., Pacher N., Fouquet C., Slama G.(2002) Five week low glycemic index diet decrease total fat mass and improve plasma lipid profile in moderately overweight non-diabetic men. Diabetes Care 25:822-828
    4. Brand, J.C., Colagiuri, S., Crossman, S. & Allen, A. (1991) Low-glycemic index foods improve long-terme glycemic control in NI DDM. Diabetes Care 14: 95-101
    5. Brand-Miller JC, Petocz P, Colagiuri S. (2003) Meta-analysis of low-glycemic index diets in thé management of diabetes: response to Franz. Diabetes Care 26:3363-4
    6. Crapo, P.A., Reaven, G. & Olefsky, J. (1977) Postprandial plasma glucose and insulin responses to différent complex carbohydrates. Diabetes 26: 1178-1183.
    7. Fontvieille, A.M., Rizkalla, S.W., Penfornis, A., Acosta, M., Bornet, F.R.J. & Slama, G. (1992) The use of low glycaemic index foods improves metabolic control of diabetic patients over Pive weeks. Diabetic Medicine 9: 1-7.
    8. Jarvi AE, Karlstém BE, Granfeldt YE, Bjorck IE, Asp NGL, Vessby BOH. (1999) Improved glycemic control and lipid profile and normalized fibrinolytic activity on a low-glycemic indx diet in type 2 diabetic patients . Diabetes Care 22 :10-18 .
    9. Jenkins, D.J.A., Wolever, T.M.S. & Taylor, H.T. (1981) Glycemic index of foods: a physiological basis for carbohydrate exchange. Am J Clin Nutr 34: 362-366.
    10. Jenkins D.J.A., Wolever, T.M.S., Collier, G.R., Ocana, A., Venketeshwer,R.A., Buckley, G., Lam, Y., Mayer, A Thompson, L; U; (1987) Metabolic effects of low glycemic diet. Am. J Clin Nutr 46: 968-975.
    11. Jenkins, D.J.A., Wolever, T.W.S. & Buckley, G. (1988) Low-glycemic-index starchy foods in thé diabetic diet. Am J Clin Nutr 48: 248-254.
    12. Spaethe, R., Brinck, U.C., Sabin, J., Wubbens, K. & Otto, H. (1972) Exchange of carbohydrates, following thé principle of biological equivalents, in thé diabetic diet. Journ Annu Diabetol Hotel Dieu 13: 253-259.
    13. The Diabetes and Nutrition Study Group (DNSG) of thé European Association for thé Study of Diabetes (EASD): Recommendations for thé nutritional management of patients with diabetes mellitus. Eur J Clin Nutr 54: 353-5, 2000.
    14. Wolever, T.M., Jenkins, D.J., Vuksan, V. & al, e. (1992) Benefical effect of a low-glycemic index diet in type 2 diabetes. Diabet Med 9: 4.
     
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • Entendre, comprendre et… Vivre
    Je suis diabétique, ça me tombe dessus comme une pluie d’orage,
    les images et les idées les plus diverses défi lent dans ma tête : les bonnes et les mauvaises, les vraies et les fausses. Les analyses s’enchaînent, les contrôles s’installent comme une routine, les perfusions s’accrochent comme des ballons à la tête de mon lit. Je veux simplement ne pas être là et sortir de ce lit, de cette chambre, de cet hôpital… Et respirer !
    Les médecins expliquent, les infirmières sont attentives ; j’emmagasine les infos, je les ordonne dans ma mémoire. Les émotions et les peurs sont denses et fortes, je ne sais pas très bien à qui dire que je n’aime pas trop les seringues, que je ne sais pas ce que c’est que l’insuline, et que j’ai à peine entendu parler du pancréas dans un cours d’anatomie vers seize ans.
    Je suis sortie de l’hôpital cinq semaines plus tard, complètement paumée, inconsciente de ce qui m’attendait. J’aurais tout le temps de m’informer, de comprendre, d’apprendre et de reformuler des normes à mon cadre de vie. J’avais déjà fait des choix : continuer à travailler, à voyager, faire mes injections moi-même, ne pas faire appel, ni à l’aide familiale, ni aux repas de la CPAS, informer et rassurer mon entourage.
    Mon travail a changé, j’ai moins voyagé, j’avais besoin de stabilité, j’étais devenue « frileuse » à l’inconnu, à l’imprévu. Ma vie changeait de couleur sans vraiment l’accepter…
    La déprime me faisait un petit clin d’œil. Je me suis équipée de la panoplie de la parfaite petite diabétique… Il y a trente ans ce n’était pas triste ! Pas de stylos, pas d’appareil de mesure de la glycémie au doigt, beaucoup moins de choix d’insuline.
    Mon premier retour au Maroc fut une « véritable aventure », tout me semblait plus compliqué, tout était centré sur « ma maladie », elle prenait toute la place, la réalité me semblait toute autre, le rythme de vie, l’ambiance, la régularité des repas toute relative dans ce pays.
    Premier décalage pour ces choses si simples… Tristesse, insécurité, découragement.
    De retour, les hospitalisations » allaient se succéder, dans l’urgence et dans l’angoisse.
    Des petits « bobos » mal gérés de ne plus savoir maîtriser la fatigue, les artérites.
    Les priorités, l’essentiel, les repères étaient à trouver et à construire. Je ne serais plus jamais la même.
    L’occupation : le Maître Mot ! Ne pas tout perdre de ce que j’étais. Tout cela allait venir, pas à pas, au fil de mes observations, de mes expériences, de la place, des valeurs et des cadres que je souhaitais donner à cette maladie. J’avais vingt-cinq ans, la vie devant moi, un travail comme une passion : celle des gens, des relations humaines d’ici et d’ailleurs ; l’horizon était largement ouvert. Tout était possible, avec l’enthousiasme en plus.
    Je me sentais très fatiguée depuis quelque temps, assoiffée comme jamais et l’idée, même, de commencer la journée me décourageait.
    J’étais au Maroc, il fait chaud et plus rien n’était facile pour moi. J’étais soulagée de prendre un peu de repos. Le 1er juin, chaleur moite, soins intensifs… Un monde à découvrir (je n’ai pas mis les pieds dans un hôpital depuis l’âge de cinq ans !). Stupeur, inquiétude, incompréhension…
    Une seule envie : dormir, en sortir vite, repartir. J’ai émergé peu à peu pour  appréhender ce milieu blanc et calme, comme un cocon presque rassurant et apaisant. La journée allait être décisive, il y aurait un 
    « avant » et un « après », un drôle de virage à 180° à négocier.
    Un tournant dans ma vie assez imprévisible.
     
    Entendre, comprendre et… Vivre  
    Comment s’informer, suivre les progrès, choisir les solutions les plus adaptées. Comment gérer tout ce qui entrait en ligne de compte pour être le mieux possible dans la vie, le mouvement, l’optimisme. Toutes ces vibrations, ces émotions…Les repas, l’activité, les loisirs, le repos, les fatigues, les imprévus, les petits soucis, les gros tracas…ça fait beaucoup.
    Bravo le pancréas !  (Il savait gérer tout cela lui ?!). Une journée c’est fait de tout cela ; à moi d’assumer maintenant !
    C’est en vivant vraiment tout cela que j’apprenais.
    Vivre … Normalement ? Non !
    Parce que le cadre, les références et les nouvelles normes, j’ai dû me les donner, me les construire en prenant des risques, en me trompant souvent, en trouvant des trucs, parfois pour me rassurer, pour repousser le découragement.
    Aujourd’hui, 29 ans plus tard, cette maladie n’est pas encore mon « alliée » mais j’accepte qu’elle m’accompagne ! Elle a changé ma vie, mon regard sur les choses, sur les gens et sur le monde dans lequel je vis. Elle m’a donné une certaine force et du courage. Elle a été à l’origine de nouveaux élans. Je n’ai rien « largué », ni mon enthousiasme, ni mes envies d’avancer et de découvrir.
    Je travaille depuis 15 ans avec des jeunes en difficulté. C’est une expérience professionnelle riche en émotions, pleine d’humanité et faite de relations vraies.
    J’ai appris à écouter mon corps : quand il respire, quand il se fatigue, quand il va bien.
    Je l’entends quand il pose ses limites : j’adapte mon rythme, je me donne des poses, je m’arrête avant d’être « au milieu de nulle part » sans pouvoir réagir. Je m’offre des plages de musique, je me donne des espaces de lecture, de rencontres avec de belles émotions, de beaux paysages… Tout ce qui révèle le meilleur de nous-mêmes.
    Mon dernier défi, regarder cette maladie « bien en face », comme une des facettes de ma vie, me laisser accompagner par les médecins qui ont été là tout au long de ce parcours mouvementé. Ils avaient tous un regard différent et singulier.
    Je n’ai rien oublié de leur questionnement, de leur patience, de leurs encouragements et parfois de leur désarroi. Tout cela fait aussi partie de la singularité de mon histoire.
    Il ne faut jamais rester seule dans une telle expérience.
    Je privilégie la relation intense avec ma famille qui a toujours ouvert toutes les portes : celles
    de la tolérance, du courage, du défi et de l’humanisme.
    Dernière nouvelle : je suis retournée au Maroc quelques temps pour travailler dans une association SIDA et dans un orphelinat pour enfants des rues.
    J’ai gardé mon goût des voyages, j’écoute et je regarde toutes les nuances de la vie, je garde aussi mes idéaux, mes rêves et j’ose…
     
    Wardavoir Muriel
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks