• 112 : le numéro d’urgence de l’U-E

    La période des vacances approche à grands pas et un grand nombre de personnes profitent  de ces vacances pour visiter un pays membre de l'Union européenne.
    Il est vrai que visiter un des pays membres est d'autant plus agréable que, généralement, on évite de devoir se préoccuper du change de devises (pour la zone Euro), qu'il n'est pas nécessaire de disposer d'un passeport ou d'un visa (pour les ressortissants de l'UE) et que la Carte Européenne d'Assurance Maladie (CEAM) facilite grandement les démarches en cas de problème de santé sur place.

     

     

    Mais saviez-vous qu'il existe un n° d'appel unique en cas d'urgence dans l'Union européenne ?

    Dans les états membres de l'UE, excepté la Bulgarie,  en formant le 112 vous êtes automatiquement en contact avec une centrale qui, selon la nature de l'intervention, vous enverra directement une ambulance, les pompiers ou la police. 

    L'appel au 112, que ce soit d'une ligne fixe ou d'un GSM est totalement gratuit !

    Conseil

    Quel que soit votre pays de destination, nous vous invitons à prendre connaissance de notre dossier " soins à l'étranger " qui reprend toutes les informations (administratives, médicales, conseils de sécurité, infos touristiques, commande de documents) nécessaires à un voyage agréable et sans soucis ! 

    D'autre part, l'Union européenne a lancé une campagne d'information sur les risques d'exposition au soleil.  En Belgique, le site "Soleil malin" offre tous les conseils pour faire du soleil son ami.

    Bonnes vacances !

     

    Remboursement des soins à l'étranger

    Selon le pays dans lequel vous séjournez, les niveaux de couverture et les démarches à entreprendre sont différents.

    Voici quelques règles de base avant de vous proposer une liste de pays qui vous donnera accès à des informations spécifiques selon votre destination.

    Si vous voyagez dans un pays de l'Union européenne:

    Ainsi qu'en Suisse, en Norvège, en Islande et au Lichtenstein, la carte européenne d'assurance maladie permet de bénéficier du remboursement des soins de santé à la sécurité sociale du lieu où vous vous trouvez pour autant que ce remboursement soit prévu par la règlementation. Le remboursement est conforme à la législation du pays où vous séjournez.

    En cas d'urgence dans tous les pays de l'Union européenne, sauf la Bulgarie, appelez (gratuitement) le n° d'urgence européen 112 !


    Demander votre carte européenne
    d'assurance maladie bien avant votre départ


    Si vous voyagez dans un pays ayant une convention avec la Belgique:

    L'algérie, la Tunisie, la Turquie, la Croatie, la Macédoine, la Bosnie -Herzégovine, la Serbie et le Monténégro, vous pouvez bénéficier du même accès aux soins et des mêmes remboursements qu'un autochtone.

    Demandez votre formulaire
    séjour auprès de votre mutualité

    Au Maroc, les soins de santé ne sont remboursés qu'au retour en Belgique et selon les tarifs belges. Il n'y a pas de formulaire particulier pour le Maroc


    Si vous voyagez dans un pays n'ayant pas de convention avec la Belgique

    Vous pouvez obtenir un remboursement uniquement en cas d'hospitalisation urgente et au tarif belge sur présentation, à votre retour, des factures originales à votre mutualité


    Quel que soit le pays concerné, la mutualité socialiste reste à vos côtés  et vous informe !

     

    Pour plus d'informations, adressez-vous au service "conventions internationales" de votre mutualité.

    Quelques conseils avant votre départ...

    • Découvrez notre brochure  "Bonnes vacances ! Un voyageur averti en vaut deux" riche en conseils et informations utiles.

    • Selon les destinations, une vaccination est parfois obligatoire ou recommandée.

    • Si vous partez au soleil, n'oubliez pas de vous protéger !

    • Dernier conseil avant de prendre votre envol : les amours de vacances ne sont pas choses rares, alors "sortez couverts" et prévoyez toujours des préservatifs.

    Quelques liens utiles :

     
         
     

      


       
     
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  • Des conseils pour de bonnes vacances
    Que vous soyez diabétique de type 1 ou 2, le départ ne doit être envisagé que si votre diabète est bien équilibré, sans complication trop invalidante. La clé de la réussite de votre voyage réside surtout dans sa préparation : parlez-en suffisamment à l’avance avec votre médecin, contactez les associations et renseignez-vous précisément sur les conditions sanitaires et ressources médicales de votre destination.

    Préparation du voyage, avec votre médecin

    * Faites le point sur votre diabète : est-il équilibré ? Quels sont les risques prévisibles ? Demandez-lui d’établir un compte-rendu médical que vous glisserez dans votre trousse à pharmacie ;

    * Parlez-lui de votre projet : votre médecin vous conseillera sur vos horaires d’injection (pendant le transport et pendant le séjour en fonction du décalage horaire), sur vos déplacements (soins des pieds, hygiène, etc.) ;

    * En cas de diabète traité par comprimés, il vous sensibilisera sur les risques d’hypoglycémies liés aux variations alimentaires et à l’exercice physique ainsi que sur la gestion d’éventuelles complications ;

    * Préparez votre matériel à emporter (traitement par insuline) : votre médecin doit vous assurer un stock suffisant et complet : insuline, bandelettes, seringues ou stylo (avec un exemplaire de rechange), aiguilles, glucagon (face à une hypoglycémie sévère), insuline rapide (face à une hyperglycémie). Prévoyez toujours le double de la quantité nécessaire, en cas de problème. Vous aurez soin d’emballer ce matériel dans deux bagages séparés, éventuellement isothermes en cas de conditions extrêmes de transport. Des déplacements sous le soleil ou dans le froid peuvent altérer l’insuline. Gardez toujours un des sacs sur vous ;

    *Faites établir (si possible en français et en anglais, au mieux dans la langue du pays) une ordonnance complète de secours et un certificat médical "d’autorisation à voyager" (afin d’éviter les ennuis liés au transport de médicaments et surtout de seringues à la frontière) ;

    * N’oubliez pas les autres maux classiques des voyages (prescription de médicaments contre la diarrhée, les vomissements, la fièvre, le mal des transports, antalgiques, désinfectants pour blessures et pour l’eau, etc.) ainsi que ceux nécessaires à la prévention du paludisme dans certaines régions (médicaments, insecticides) ;

    *Faites mettre à jour vos vaccinations ainsi que d’éventuelles vaccinations supplémentaires en fonction de votre destination (fièvre jaune, etc.).

    *vous faut aussi…

    * Des papiers…

    - Votre passeport, éventuellement d’autres documents officiels (visas…), ainsi que votre carnet de vaccinations ;

    - Une carte de diabétique en anglais (demandez-la à votre association) ;

    - Une assurance rapatriement adaptée (vérifiez les causes d’exclusion) ;

    - Les adresse des ambassades, consulats, voire des services d’urgence et des hôpitaux des pays visités.

    * De bonnes chaussures et vos pantoufles préférées, ainsi que des pansements hydrocolloïdes ("’double peau") en cas d’ampoules ! N’oubliez pas d’emporter des vêtements adaptés, une protection solaire efficace, des comprimés pour désinfecter l’eau, une moustiquaire et des répulsifs dans les zones à risque de paludisme ;

    * Renseignez-vous sur les produits alimentaires locaux : équivalences glucidiques, menus types, etc.

     ? Et comme tout bon touriste, investissez dans un dictionnaire de langues ainsi qu’un guide touristique, une carte, etc

    Conseils généraux

    * Ayez une collation et votre traitement à portée de main ;

    * Prévenez le personnel à bord (avion) si vous voyagez sur un long-courrier (en cas de malaise ou pour que votre plateau repas vous soit servi à une heure appropriée). Certaines compagnies aériennes prévoient des plateaux-repas pour les diabétiques ;

    * Méfiez-vous d’une marche prolongée dans les couloirs de l’aéroport ou de la gare, associé au port de valises trop lourdes. Vous pourriez risquer une hypoglycémie ;

    *En voiture, sachez faire des pauses régulières (toutes les 2 heures). Ayez à portée de main une collation, protégez votre insuline de la chaleur et méfiez-vous des efforts supplémentaires (chargement du coffre, changement d’une roue, etc.)

    Adaptez votre traitement au décalage horaire

    * Votre médecin a dû vous conseiller précisément avant votre départ. En général, si le décalage ne dépasse pas 3 heures, vous garderez le même schéma thérapeutique ;

    * Au-delà de 3 heures, il faut compenser l’allongement de la journée, ajout par exemple d’une injection d’insuline rapide ou son raccourcissement, remplacement par exemple d’une insuline intermédiaire par une insuline ordinaire ;

    * L’objectif est de vivre dès l’heure d’arrivée à l’heure locale ;

    * En cas de diabète type 2, évitez le risque hypoglycémique en respectant l’intervalle habituel entre deux prises médicamenteuses, en faisant suivre chacune d’elle d’une prise alimentaire. Au pire, si le décalage est trop contraignant, sautez une prise plutôt que d’enchaîner deux trop rapprochées Votre séjour, Attention à vos pieds !

    Durant le voyage et surtout sur place, vos pieds peuvent être soumis à rude épreuve ! De plus, en cas de diabète ancien, vos pieds peuvent être moins sensibles à la douleur, alors que la moindre plaie peut déboucher sur une infection. Prévoyez donc de bonnes chaussures confortables à lacets, vérifiez systématiquement l’absence de caillou ou brindilles à l’intérieur. Coupez-vous les ongles courts, graissez vos pieds et soignez d’éventuelles mycoses (elles se développent plus facilement en cas de semelles en plastique). Evitez les chaussures neuves, source d’ampoules. Si vous en développez quand même, ne les percez pas, recouvrez-les de pansements ‘double peau’. Ne marchez pas pieds nus sur la plage ou dans l’eau et méfiez-vous du sable très chaud.

    Attention à l’alimentation !

    * Ne buvez que de l’eau en bouteille ouverte devant vous, si ce n’est pas possible utilisez des désinfectants efficaces (comprimés). Veillez à en boire régulièrement, surtout dans les pays chauds. Evitez les glaçons, les glaces et les légumes crus ;

    *Essayez de toujours raisonner en équivalences glucidiques pour prévoir vos menus : le riz existe comme base alimentaire dans tous les pays, n’hésitez pas. De plus, le riz est excellent pour l’équilibre digestif, souvent mis à mal dans certains pays. Attention également aux fruits tropicaux (qui doivent être pelés), car ils sont souvent plus sucrés. Tenez-en compte !

    Des activités adaptées

    En cas d’exercice physique (natation, déplacement en bateau, marche prolongée, sports), redoublez de prudence ! En effet, les conditions sont différentes de celles de votre lieu de départ : température, fatigue, alimentation, proximité des structures de soins. Adaptez votre traitement (diminution de l’insulinothérapie ou de la dose de sulfamides ou comprimés antidiabéte avant l’effort), prévoyez vos collations voire du glucagon et des bandelettes. Notez que la plongée sous-marine avec bouteilles est fortement déconseillée aux diabétiques (surtout de type 1) et d’autant plus à l’étranger.

    En conclusion, votre maladie n’est pas un obstacle à un voyage à condition que votre diabète soit correctement équilibré et que vous ayez très bien préparé votre départ ! N’hésitez pas à en parler à votre médecin longtemps à l’avance… Et bonnes vacances !


       
    http://www.lopinion.ma/spip.php?article16102
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  • L’avis de la diététicienne

    Bien que la diversité des préparations commerciales à base de lait de type crème ou pudding

    soit très importante, notre sélection est assez réduite du fait que beaucoup de ces produits sont trop sucrés et/ou gras. De plus, bien des conditionnements ont un poids trop important. Par ailleurs, certains produits ne sont retenus qu’en raison du petit poids de leur conditionnement : rappelons l’importance de ne pas en manger 2 fois plus.  On peut réaliser des préparations * « maison » avec du lait demi écrémé et moins de sucre ordinaire (6%) que les quantités habituellement proposées. Epaissies à l’aide de 6.5% de fécule de maïs ou pudding (= 8g=1 c à café bombée), elles apportent, par portion de 125g, +/- 20 de glucides totaux et +/- 120kcal. Pour alléger davantage la préparation, on peut travailler avec un édulcorant acalorique. Dans ce cas la portion de crème édulcorée apporte +/- 13g de glucides totaux et +/- 90 kcal. *La formule libellée sur la boîte de pudding Impérial (fécule de maïs) est d’utiliser 50g de pudding ( soit 6.5%) et 75g de sucre (soit 10%) pour ¾ litre de lait. Les flans commerciaux ne sont pas retenus en raison de leur teneur élevée en glucides totaux résultant de l’ajout de sauce caramel. En raison d’une teneur en glucides plus élevée et d’un pouvoir sucrant plus important, les préparations à base de riz ou de semoule se consomment en dessert (ou comme collation avant la pratique d’une activité sportive). Si vous achetez des conditionnements plus importants, portionnez les en ravier de 125g, couvrez les d’un film alimentaire et stockez les au frigo.

    Il y a un intérêt nutritionnel à consommer des produits laitiers notamment en raison de l’apport calcique (155mg de calcium soit 15% des AJR pour une portion de 125g).

    1. amidons modifiés : amidons traités soit par la chaleur et/ou par un acide pour leur donner des propriétés particulières qui permettent d’épaissir des aliments.

    2. pectines : ce sont des substances naturelles, solubles dans l’eau, extraites principalement des agrumes, des pommes, des betteraves. Elles forment des gels qui épaississent.

    3. gommes : ce sont des substances naturelles, solubles dans l’eau, extraites des fruits ou des légumes ou fabriquées par des bactéries. Elles forment des gels qui épaississent.

    4. carraghénanes : ce sont des substances épaississantes extraites des algues rouges.

    5. édulcorants acaloriques : ce sont des produits fabriqués par l’industrie dont le goût sucré est

    très élevé, qui n’apportent pas de calories et qui n’influencent pas la glycémie. 

    Voir tableau http://www.diabete-abd.be/pdf%20revue%200608/entremets%200608.pdf

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  • Les entremets commerciaux qu'en pensez vous  ?
    A. Quelques définitions pour s’y retrouver.

    Les entremets constituent une grande famille de desserts. On y trouve les crèmes, les bavarois, les flans, les semoules, les crumbles, les îles flottantes etc.…

    Dans le jargon populaire, on parle aussi de pudding. Il faut savoir que théoriquement le terme pudding est en principe réservé aux préparations à base de pain ou de gâteaux secs associés ou non à des fruits secs. A Bruxelles, on parle de « bodding ».

    Afin d’éviter les confusions, certains chefs résument la situation en parlant de  « préparations au lait » pour englober toutes ces préparations qui sont des entremets.

    Nous centrons notre approche sur les crèmes, les puddings (au sens commun du terme), les riz et semoules, les flans.

    Si l’on doit définir une crème et un pudding, on dira de ces deux desserts que ce sont des préparations à base de lait, liées à l’aide de fécule de maïs nature ou aromatisée.

    Parfois on y ajoute des œufs. La crème est moins liée (6,5 à 8% de fécule de maïs) que le pudding (12% de fécule de maïs). Ce dernier peut être démoulé.

    Dans la gamme des produits commerciaux, on trouve des produits liés à la fécule de maïs, mais également par d’autres épaississants tels que les amidons modifiés, les pectines, les gommes, les carraghénanes et la gélatine. Les amidons modifiés1 (de maïs ou de tapioca) et la gélatine sont élaborés par les industriels ; les pectines2 et les gommes3, sont extraites des plantes et les carraghénanes4 des algues.

    Pour diminuer l’apport en graisse et en cholestérol, il est préférable de choisir des préparations à base de lait demi écrémé ou de lait soja, sans ajout de jaune d’œuf et de crème.

    B. Les entremets commerciaux sont ils de bons desserts pour les personnes diabétiques ?

    Le marché des produits conditionnés par les industriels a littéralement explosé ces dernières années. Pour beaucoup de familles, l’achat de l’entremet préparé s’explique par un manque de temps et pour les personnes seules, il faut reconnaître que cette formule est pratique. Cependant, il est pourtant simple et plus économique de réaliser ces préparations soi même (voir recettes), ce qui du coup, permet de doser le sucre ajouté ou d’utiliser les édulcorants acaloriques 5.

    Pour détailler notre propos, nous distinguerons 2 grandes catégories d’entremets : d’une part, les préparations au lait de type crème ou pudding et d’autre part, les riz et semoules. Nous ne retiendrons que les raviers pesant 125g au maximum.

    1. Les entremets de type crème ou pudding.

    Pour les personnes diabétiques en équilibre de poids nous décidons de retenir les entremets qui contiennent un maximum de 15% de glucides totaux (=sucres),

    soit +/- 20g de glucides totaux par portion de 125g.

    Les « maîtres-achats » sont : • Vitalinea crème dessert chocolat, crème dessert café,

    crème dessert vanille.

    • Alpro dessert choco, dessert fondant, dessert vanille, dessert caramel.

    • Joyvalle pudding vanille.

    • Paula Docteur Oetker vanille.

    • Carrefour yaourt et crème saveur vanille.

    • Weight Watchers Duetto Liégeois, saveur chocolat.

    • Weight Watchers Duetto Liégeois, saveur café.

    • Weight Watchers crème aux oeufs, arôme vanille.

    • FineLigne (Leader Price) crème goût chocolat allegées.

    Pour les personnes diabétiques en surcharge pondérale nous retenons

    les entremets apportant, outre le critère précédent, un maximum de 125kcal par portion de 125g.

    Les « maîtres-achats » sont : • Vitalinéa crème dessert chocolat, crème dessert café, crème dessert vanille.

    • Alpro dessert choco, dessert fondant, dessert vanille, dessert caramel.

    • Weight Watchers Duetto Liégeois saveur café.

    • Weight Watchers Duetto Liégeois saveur chocolat.

    • Weight Watchers crème aux oeufs arôme vanille.

    • FineLigne (Leader Price) crème goût chocolat allégée.

    2. Les entremets à base de riz ou de semoule.

    Pour ces préparations, nous fixons la quantité de glucides totaux à 22% soit +/- 28g de glucides totaux par portion de 125g.

    Dans ces préparations, le liant est l’amidon (= sucre complexe) contenu dans les grains de riz ou de blé.

    La cuisson prolongée de ces céréales confère aux préparations une très grande digestibilité qui

    peut entraîner un effet très marqué sur la glycémie.

    Un autre désavantage de ces entremets est le poids des conditionnements disponibles sur le marché qui, très souvent, est trop important : 140g voire 180 à 220g.

    Chaque personne diabétique devra donc bien choisir et positionner ces entremets au cours de la

    journée alimentaire.

    Les «fondant, dessert vanille, dessert caramel.

    • Weight Watchers Duetto Liégeois saveur café.

    • Weight Watchers Duetto Liégeois saveur chocolat.

    • Weight Watchers crème aux oeufs arôme vanille.

    • FineLigne (Leader Price) crème goût chocolat allégée.

    2. Les entremets à base de riz ou de semoule.

    Pour ces préparations, nous fixons la quantité de glucides totaux à 22% soit +/- 28g de glucides totaux par portion de 125g. Dans  ces préparations, le liant est l’amidon (= sucre complexe) contenu dans les grains de riz ou de blé.

    La cuisson prolongée de ces céréales confère aux préparations une très grande digestibilité qui

    peut entraîner un effet très marqué sur la glycémie. Un autre désavantage de ces entremets

    est le poids des conditionnements disponibles sur le marché qui, très souvent, est trop important

    : 140g voire 180 à 220g. Chaque personne diabétique devra donc bien choisir et positionner ces entremets au cours de la journée alimentaire.

    Les  « maîtres-achats » sont : • Nestlé La laitière riz au lait. • Vitalinéa Danone riz au lait.

    • Joyvalle riz au lait. • Weight Watchers semoule. • Olympia riz au lait.

    C. Quand consommer les préparations à base de lait ?

    Actuellement, force est de constater que les mauvaises habitudes de grignotage et toutes les tentations à notre disposition, largement stimulées par la publicité, entraînent, pour beaucoup d’entre nous, une consommation trop importante de calories au quotidien.

    Dès lors, nous préférons positionner tous les entremets sélectionnés ici en tant que dessert après

    un repas principal bien équilibré et non en collations comme c’est souvent l’habitude. En effet,

    compte tenu de la problématique du poids, très souvent excessif dans le cadre du diabète, il nous paraît inapproprié d’encourager la prise régulière de collations.

    Rappelons que les collations, se définissent d’abord et avant tout comme des encas et non comme

    des repas. De plus, les nouveaux traitements de la maladie diabétique rendent leur prise de

    moins en moins nécessaire. En effet, auparavant, dans le cadre des traitements traditionnels, on positionnait un fractionnement alimentaire afin d’éviter le risque d’hypoglycémie. Avec les traitements actuels, les collations ne sont plus indispensables, sauf dans certaines situations particulières telles que la pratique d’un sport ou un diabète particulièrement instable. Cette évolution concerne également les personnes diabétiques de type 2, traitées par ADO et présentant une obésité abdominale : elles ont un risque d’hypoglycémie faible, ce qui ne nécessite plus la prise systématique de collations comme recommandé dans le passé.

    Le (la) diététicien(ne) négociera avec chaque personne diabétique, la prise de collation justifiée

    par l’habitude, le souhait personnel, la limitation des fringales, les situations de stress ou encore

    l’activité physique.

     http://www.diabete-abd.be/pdf%20revue%200608/entremets%200608.pdf

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  • L'activité physique

    L’activité physique régulière a de nombreux avantages pour la gestion du diabète. L’exercice peut aide à améliorer la glycémie, le cholestérol et la pression artérielle. Il est important, avant de commencer ou de changer un programme d’exercice, d’en parler avec votre professionnel de la santé

    L'activité physique est particulièrement importante pour les personnes atteintes de diabète parce qu'elle optimise la santé physique tout en améliorant le contrôle de la glycémie. 

    Il n'est pas nécessaire de courir un marathon pour voir une différence. Vous pouvez passer des heures au gymnase, mais les heures que vous passez à jardiner, à monter des escaliers, au lieu de prendre l'ascenseur, et à vous promener dans le quartier après le souper sont tout aussi importantes et vous aident tout autant à équilibrer votre diabète. Si l'activité physique devient pour vous non seulement une habitude, mais une habitude agréable, votre organisme en tirera des bienfaits étonnants. N'oubliez pas de consulter l'équipe de soins du diabète si vous envisagez de changer le niveau de votre activité physique.

    Les lignes directrices canadiennes recommandent :

    • 150 minutes d’activité physique par semaines – ce qui comprend les activités utilisant les grands muscles pendant au moins 10 minutes de suite. Entre autres exemples : marche rapide, natation, danse et classes d’exercices aérobiques.
    • exercices de résistance trois fois par semaine – ces exercices utilisent la force musculaire pour des activités telles que l’haltérophilie, les exercices avec des bandes élastiques et les machines d’exercice à poids

    Pour les personnes diabétiques, l'activité physique peut:

    • aider l’organisme à utiliser l'insuline plus efficacement
    • abaisser la glycémie
    • renforcer le cœur et les poumons
    • réduire la graisse corporelle et augmente la masse musculaire
    • aider à contrôler le poids
    • aider à faire face au stress
    • améliorer l'image de soi
    • réduire les facteurs de risque de maladie cardiaque
    • abaisser la pression artérielle 

    Rappels concernant un programme d'exercices

    • Avant de commencer un programme d'exercices, passez une visite médicale et faites vérifier votre coeur, vos pieds et vos yeux par votre médecin
    • Certains types d'exercice peuvent accentuer les complications du diabète. Par exemple, si vous avez eu une perte de sensibilité dans les pieds, il vaut mieux éviter les exercices qui augmentent le risque de blessure aux pieds ou aux chevilles. Si vous souffrez d'une rétinopathie, évitez les exercices qui vous font mettre la tête en bas ou exigent des efforts intenses, comme l’haltérophilie. De tels exercices pourraient augmenter la pression intraoculaire.
    • Augmentez l'intensité des exercices de manière graduelle pour éviter de vous faire du mal. Vous pouvez commencer par 10 minutes d’exercice à la fois.
    • Portez toujours votre bracelet ou votre collier d’identification de personne diabétique
    • Apprenez comment prévenir l'hypoglycémie durant l'exercice
    • Si vous prenez un antidiabétique oral ou de l’insuline, ayez toujours sur vous des comprimés de glucose à action rapide ou une boisson comme un jus de fruit

    Vérifiez votre glycémie avant et après l'activité. Si vous prenez un antidiabétique oral et/ou de l’insuline, il faut que vous sachiez que les effets d’abaissement de la glycémie de l'activité physique peuvent durer de nombreuses heures après l'activité. Par conséquent, il peut être aussi nécessaire d'ajuster l’insuline et/ou la consommation d'aliments après une activité physique. Des tests de glycémie fréquents devraient faciliter de tels ajustements.

    Exercice en toute sécurité pour les personnes utilisant l’insuline

    • Demandez à votre équipe de soins du diabète comment et quand vous devez tester votre glycémie et comment ajuster votre insuline et votre alimentation pour éviter l’hypoglycémie
    • Emportez votre lecteur avec vous. Si vous prenez un antidiabétique oral ou de l’insuline, testez votre glycémie avant, pendant et après vos exercices
    • Arrêtez-vous et testez si vous ressentez un symptôme pendant que vous faites vos exercices. Arrêtez les exercices si vous ressentez de la douleur ou si vous vous sentez fatigué(e).
    • Ajustez votre insuline ou prenez une collation, suivant les besoins, en tenant compte :
      • du genre d'activité
      • de la durée de l'activité
      • de la glycémie avant de commencer
      • du temps écoulé depuis le dernier repas et la dernière injection d’insuline
    • Ayez toujours à portée de la main une collation de glucides, p. ex. du jus de fruits ou du granola et apprenez quelle est la quantité supplémentaire nécessaire pour les exercices prolongés
    • Injectez-vous l'insuline dans l'abdomen ou dans un membre non utilisé durant l'activité. L’injection d’insuline dans un membre actif durant l’exercice peut provoquer une action plus rapide de l’insuline.
    • Evitez de nager ou de partir en randonnée seul(e)
    • Portez votre identification MedicAlert®

    http://www.onetouch.ca/french/section.asp?sec=6&gr=2
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  •  

    Les barres céréalières sont composées d'association de céréales comme l'avoine, le blé, le mais, le riz etc.. de sucres, de fruits secs, de fruits lyophilisés (fraises, framboises, myrtilles, figues, noix de coco...) et / ou de chocolat.

    Elles se sont d'abord distinguées par un apport énergétique particulièrement élevé et des apports en minéraux et vitamines adéquats car elles visaient les sportifs et les adolescents.

    Depuis peu on voit leur formule changer du fait qu'elles sont recherchées par tout un chacun. Elles sont actuellement considérées par les consommateurs comme un encas pratique.

    D'un point de vue marketing on aborde le sujet en distinguant 2 catégories: d'une part les barres céréalières et d'autre part les barres chocolatées.

    Nous nous en tiendrons au marché des barres céréalières qui cela dit est très mouvant. On voit apparaître... et disparaître les produits au fil des mois.

    Conseiller les "bonnes barres" pour les personnes diabétiques exige un bon étiquetage nutritionnel.

    Or celui-ci fait souvent défaut soit il est totalement absent soit il est incomplet. La quantité de saccharose (sucre ordinaire) ainsi que celle des autres sucres simples n'est que rarement indiquée. De plus l'étiquette révèle une teneur en graisses trop importante pour un bon nombre de produits.

    Parmi les produits correctement étiquetés nous ne pouvons en retenir que quelques uns. En effet pour les barres céréalières comme pour les biscuits, nos critères nutritionnels sont un maximum de 17g de graisses ou lipides pour 100g de produit, un taux de sucres simples (saccharose ou sucre ordinaire, sucres de fruits, lactose, fructose et sirop de glucose/fructose) nécessairement inférieur (ou =) à la moitié des glucides totaux pour 100g. Plus la teneur en fibres est importante plus le produit est intéressant. Les barres céréalières sont +/- enrichies en certaines vitamines et certains minéraux.

     

    Elles sont emballées individuellement et leur poids varie de 20 à 35g pièce.

    L'avis de la diététicienne

    De toutes les barres céréalières , nous retiendrons les barres (d'un poids moyen de 25g) qui répondent à nos critères et qui très souvent sont peu grasses (voir tableau). La difficulté de sélection réside dans leur teneur en sucres simples.

    Dans le cadre d'une alimentation équilibrée

    nous conseillons de ne pas dépasser 1 barre par jour soit en dessert soit en collation accompagnée d'un verre de lait ou yaourt en sachant que les barres céréalières sont plus hyperglycémiantes ( = font augmenter votre glycémie) que les fruits.

    N'hésitez pas à vous contrôler pour vérifier l'effet de ces barres sur votre glycémie. Dans le cadre de la pratique d'un sport les barres peuvent également être consommées seules.

     

    Si la maîtrise de votre équilibre glycémique pose problème, parlez-en avec votre diététicien(ne).

    Les barres retenues sont classées par ordre croissant de leur apport en calories.

    Le conseil Diététique de l'ABD 01/01/2005

    http://www.diabete-abd.be/les%20barres%20cereales.htm

    http://www.diabete-abd.be/tableau%20barres%20cereales.htm

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  • Le chocolat trouve sa place dans notre alimentation comme un produit de plaisir et d'émotion. Cependant c'est une source de calories très importante. II contient également du fer, du potassium, du magnésium, du phosphore, du sélénium, du calcium, du zinc, du cuivre, du fluor, des vitamines B3, B5, B6, E, des antioxydants (1) tels que des composés phénoliques(2).

    Le chocolat est un mélange de sucre, de pâte de cacao, de beurre de cacao en proportions plus ou moins importantes selon le type de chocolat. On y ajoute de la poudre de lait, de la vanille, des arômes, des céréales, des fruits secs, ... selon la demande et les goûts.

     

    La DIR Européenne 2000/36/CE autorise les fabricants de chocolat à substituer au beurre de cacao un maximum de 5% de graisses végétales. Les chocolats de qualité ne contiennent que du beurre de cacao.

    En moyenne  

    le chocolat contient +/- 60% de glucides,

    +/- 35% de lipides

    et +/-5% de protéines.

      Le chocolat noir ou fondant

     

    est un mélange contenant une grande proportion de cacao.

    Il est composé de pâte de cacao et/ou de sucre, de beurre de cacao.

     

    Actuellement le marché présente de plus en plus de chocolat noir à teneur élevée en cacao (70%,80% et plus).

    Si la quantité de glucides diminue (par ex. 32% ) la quantité de lipides augmente (par ex. 37%) et la quantité de calories totales ne diminue pas.

     

    Le chocolat au lait

     

    est un mélange de sucre, de pâte de cacao, de poudre de lait, et de beurre de cacao.

    Le chocolat blanc

     

    est un mélange de sucre, de beurre de cacao, et de poudre de lait. Rappelons que le premier ingrédient est celui qui est présent en plus grande quantité dans la composition du produit. Un chocolat amer, comme un fondant ordinaire, n'est pas nécessairement moins sucré si le sucre est cité en première position dans la liste des ingrédients.

    En moyenne,

    - un chocolat noir contient 480 kcal/100 g de produit dont 53g de glucides et 28g de lipides.

    - un chocolat au lait contient 515 kcal/100 g de produit dont 54 g de glucides et 30 g de lipides

    - un chocolat blanc contient 540 kcal/100 g de produit dont 60 g de glucides et 30 g de lipides

    Le chocolat est par excellence un objet de plaisir et de gourmandise.

    Peut-il, à tort ou à raison, faire partie du menu des patients diabétiques ?

    Il existe des chocolats qualifiés de "régimes" sans sucre ajouté, adouci au fructose, aux polyols, aux édulcorants acaloriques. Ils peuvent aussi contenir du polydextrose(3), de l'inuline(4), ingrédients qui donnent de la masse.

    Les plus représentés sur le marché sont les chocolats au fructose et les chocolats aux polyols.

    Voir le tableau 1:  Les chocolat au fructose

    LES CHOCOLATS AU FRUCTOSE

    Rappelons que le fructose apporte autant de calories que le saccharose

    (4 kcal/g). Son pouvoir sucrant est supérieur à celui du saccharose, ce qui explique son utilisation dans les chocolats mais en plus petites quantités. Les chocolats au fructose ne sont pas toujours dénommés "chocolat" mais "fantaisie au cacao" malgré une présentation identique.

    Cependant, ces produits sont en majorité plus riches en matières grasses et ils ont donc une valeur calorique plus élevée (voir tableau 1).

     

    En règle générale, les chocolats au fructose sont tout aussi caloriques voire même plus caloriques que les chocolats noirs ordinaires.

     

    LES CHOCOLATS AU MALTITOL / À L' ASPARTAME ET/OU ACÉSULFAME  

     K:

    Rappelons que le maltitol (polyol) apporte 2.4 kcal/g. Il apporte moins de calories que le saccharose.

     

    Cependant, les chocolats au maltitol sont plus riches en matières grasses (voir tableau 2).

    Le chocolat noir aux édulcorants intenses (aspartame et acésulfame

    K) est un peu moins riche en calories que le chocolat ordinaire.

    En règle générale, les produits de chocolats au maltitol sont pour la plupart tout aussi caloriques que le chocolat noir ordinaire.

    Voir le tableau 2: Les chocolats aux POLYOLS

    LES PÂTES À TARTINER

    Elles sont issues d'un mélange de sucre, de pâte de chocolat, de poudre de cacao et de matière grasse.

     

    II est à noter qu'une pâte à tartiner au "chocolat blanc" ne contient aucun produit de chocolat. Elle est à base de sucre, d'huile végétale ou d'huile de beurre(5), de poudre de lait, de lactose.

     

    On trouve des pâtes à tartiner au fructose ou au maltitol.

    En règle générale, elles sont aussi riches en calories et en graisses que les pâtes à tartiner ordinaires et même parfois plus (tableau 3).

    Voir le tableau 3: Les pâtes à tartiner

     

    LES POUDRES DE CACAO

    On appelle cacao en poudre, le tourteau (6) de cacao transformé en poudre fine par procédé mécanique. II existe plus de produits qui sont des poudres de cacao instantanées ( saccharose plus du cacao maigre ou cacao dégraissé ). Ils sont riches en glucides et pauvres en graisses.

    On utilise le vrai cacao dans les préparations chaudes, les poudres instantanées s'utilisent aussi bien à froid qu'à chaud, on distingue :

    • Le cacao pur

    • Les poudres au cacao instantanées

    • Le cacao édulcoré

    • Les poudres chocolatées qui contiennent divers ingrédients comme du lait en poudre, du malt ( orge germé), des farines, du miel ... ...

     

    Préférez les poudres de cacao noir sans sucre ajouté et édulcorez-les par vos soins.

    L'AVIS DE LA DIÉTÉTICIENNE

     

    Lisez bien les étiquettes des produits de chocolat. Vous trouverez, le plus souvent, des valeurs caloriques, des compositions en glucides et des compositions en lipides.

     

    Choisissez les en fonction de ces arguments à l'aide des tableaux ci-joints et en fonction de leur conditionnement en petites portions (ex : mignonnettes, matinettes... ).La tentation sera moins forte.

     

    Les chocolats au fructose ou au maltitol ne sont pas forcément les moins riches en graisse et les moins caloriques. De plus, ils sont généralement plus onéreux.

     

    Les produits de chocolat ne peuvent pas servir à resucrer une hypoglycémie (voir notre prochain article qui traitera du resucrage).

     

    Si vous êtes diabétiques de type 1 en équilibre de poids, sachez qu'un morceau de chocolat noir ou fondant, de temps en temps, n'est pas contre indiqué.

    Voir le tableau 4: Les poudres de cacao

    Choisissez le avec une teneur riche en cacao.

     

    Son index glycémique est plus bas, IG=22

    pour  Rechercher l'index glycémique d'un aliment  

     

    et par conséquent, son effet sur la glycémie est atténué.

     

    L'index glycémique des chocolats au lait, des chocolats au maltitol varie de 34 à 45, des chocolats blancs de 44 à 60.

     

    (International table of glycemic, K.Foster-Powel,S.HA Holt,and J.C BrandMiller2002)

     

    Si vous êtes diabétique de type 2 et donc bien souvent en excès pondéral, sachez que le chocolat, quel qu'il soit, reste un aliment avec un apport calorique très élevé, situé entre 400 kcal/100 g et 580 kcal/100 g.

    IL DOIT RESTER

    UN ALIMENT EXCEPTIONNEL LORS DE RARES ECARTS.

     

    1-antioxydants:

     

    composés naturels protégeant les parois des cellules de l'agressivité de l'oxygène et dérivés

     

    2- composés phénoliques :

     

    ce sont des substances naturelles principalement présentes dans les végétaux qui bien souvent donnent de la couleur comme par exemple le rouge à la fraise, à l'orange, au melon et le violet aux myrtilles,aux aubergines, au vin.

     

    3- polydextrose ou E1200 :

     

    c'est un additif qui donne de la masse, quasiment non assimilé, sans goût sucré, 1 kcal/g, qui n'influence pas la glycémie

     

    4- l' inuline:

     

    ingrédient extrait de la racine de chicorée, non sucrée, peu assimilée, de faible valeur énergétique :1 kcal/g, pas d'effet sur la glycémie. C'est une fibre favorable à une bonne flore colique.

     

    5- huile de beurre:

     

    c'est un ingrédient composé exclusivement de graisse laitière qui est aussi appelé MGLA ou matière grasse laitière anhydre, c'est 100% de graisse. Un beurre contient 80 % de graisse.

     

    6- tourteaux:

     

    gros grains de fèves de cacao obtenus par procédé mécanique.

     

    *les chiffres sont exprimés en g/100 g de produits

    *les listes ne sont pas exhaustives

    *np :non précisé

     http://www.diabete-abd.be/le_chocolat.htm
    http://www.diabete-abd.be/pdf%20revue%201107/le%20chocolat%201-1107.pdf

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  • Diabète sucré

    [?] Qu'est-ce que c'est ?

    Le diabète sucré est une affection caractérisée par l'augmentation du taux de sucre dans le sang (i.e. la glycémie) lié à un mauvais fonctionnement de l'insuline ou à une absence d'insuline. L'insuline est une hormone qui fait baisser la glycémie. Pour comprendre le diabète, quelques notions de physiologie sont nécessaires.

    Quelques notions de physiologie : l'insuline et la régulation de la glycémie

    Le glucose est le nutriment essentiel des cellules. A tout instant, il est consommé par les différents tissus pour assurer le maintien de la température du corps, réagir à l'activité physique ou nourrir la cellule cérébrale...
    Le taux de sucre dans le sang est remarquablement fixe chez l'individu normal ; il fluctue entre 0,7 et 1,10 g/l à jeun. Cet équilibre est essentiellement sous la dépendance de l'insuline.
    L'insuline est sécrétée par des cellules du pancréas endocrine, à savoir les cellules ß (bêta) des îlots de Langerhans. Elle régule le taux de glucose dans le sang.

    D'où vient le glucose sanguin ?

    Il existe deux sources de glucose sanguin : le glucose endogène et le glucose exogène. Le glucose endogène provient :

    • Des glucides de réserve, stockés sous forme de glycogène dans le foie et les muscles ;
    • Des triglycérides stockés dans le tissu adipeux sous forme de graisse.
    Le glucose exogène. Il correspond à tous les glucides absorbés lors de l'alimentation. La massivité et la soudaineté de ces apports provoqueraient une élévation brutale de la glycémie si l'organisme n'était pas capable de stocker rapidement, sous forme de réserve, ces glucides alimentaires dans le foie, puis dans la graisse et les muscles. Ce stockage se fait dans l'heure qui suit le repas.

    Le foie est la plaque tournante du métabolisme glucidique et le carrefour des flux de glucose endogène et exogène. Quant à l’insuline, elle régule ces flux de glucose.

    Le pancréas sécrète l'insuline de façon très particulière :

    • Une sécrétion basique, faible et continue, sert à moduler la production de glucose par le foie pendant toute la période de jeun et en dehors des repas ;
    • Une sécrétion stimulée après les repas permet le stockage rapide et massif du glucose exogène.
    Régulation de la sécrétion pancréatique

    La sécrétion pancréatique d'insuline obéit à plusieurs règles et est constamment contrôlée. Toute augmentation de la glycémie entraîne une augmentation de la production d'insuline et donc une diminution de la libération du glucose hépatique. A l'inverse, toute diminution de la glycémie entraîne une diminution de la production d'insuline et donc une augmentation de la libération du glucose hépatique.

    Par ailleurs, des facteurs centraux et digestifs interviennent également dans le contrôle de la sécrétion d’insuline. Par l'intermédiaire du système nerveux central et des hormones digestives, l'alimentation provoque une production anticipatoire d'insuline. Cette dernière empêche la survenue d'une trop forte hyperglycémie postprandiale. On parle alors de l’effet "anti-hyperglycémiant" de l'insuline puisque l'augmentation de la sécrétion ne sert pas à corriger l'hyperglycémie induite par le repas mais à prévenir l'ascension glycémique qui pourrait découler de cette prise alimentaire.

    Mode d'action de l'insuline

    L'insuline exerce son effet au niveau des cellules-cibles hépatiques, musculaires et adipeuses au cours de deux phases successives.

    Tout d'abord, l'insuline se lie à des récepteurs membranaires spécifiques, les glycoprotéines, présents à la surface de la membrane cellulaire. Ceux-ci " reconnaissent " l’insuline , la fixent et créent un complexe insulino-récepteur. Se produisent alors des réactions biochimiques successives. Elles permettent l'action intra-cellulaire de l'insuline à partir de cette fixation membranaire.

    L'intégrité fonctionnelle de ces étapes membranaire et intra-cellulaire est indispensable au maintien d'une glycémie stable. L'effet périphérique de l'insuline dépend du nombre et de l'affinité des récepteurs de l'insuline qui sont influencés par de nombreux facteurs, en particulier le poids. Toute obésité entraîne une diminution du nombre des récepteurs et de l'action périphérique de l'insuline. Ce phénomène est appelé " état d’insulinorésistance ".

    Les origines du diabète

    Il existe deux types de diabète :

    • Les diabètes secondaires ;
    • Le diabète dit "essentiel" qui se divise en :
      - Diabète insulinodépendant (DID) ou de type 1 ;
      - Diabète non insulinodépendant (DNID) ou de type 2
    • Les diabètes secondaires

    Les causes sont multiples :

    • Les causes pancréatiques : pancréatectomie, pancréatite chronique, cancer du pancréas, hémochromatose...
    • Les causes endocriniennes : hypersécrétion d'une hormone hyperglycémiante (acromégalie, syndrome de Cushing, phéochromocytomes...) ou inhibition de l'insulinosécrétion (syndrome de Conn avec hypokaliémie) ;
    • Les causes iatrogènes : corticoïdes, oestrogènes, diurétiques hypokaliémiants...
    • Les syndromes génétiques : trisomie 21, Turner, Klinefelter...
    • Les diabètes nutritionnels de 3ème type observés dans certains pays du tiers-monde.
    Le diabète essentiel : voir le chapitre correspondant

    [?] Examens et analyses complémentaires

    La glycémie est généralement dosée à partir de sang veineux prélevé chez un sujet à jeun depuis au moins 8 heures. La glycémie postprandiale est pour sa part dosée 2 heures après un repas normal.

    L'hyperglycémie provoquée par voie orale (HGPO) mesure la glycémie toutes les 30 minutes, pendant 3 à 5 heures, après absorption de 75 g de glucose. Il est nécessaire d'avoir un régime normalement glucidique dans les deux ou trois jours avant l'examen. Cette épreuve biologique n’est guère utilisée, hormis pour la grossesse.

    L'hémoglobine glyquée, ou glycosylée, HbA1C, est une partie de l'hémoglobine normale qui fixe de façon presque irréversible le glucose sanguin en fonction de pics d'hyperglycémie. Elle reflète donc l'équilibre glycémique des deux à trois mois précédents. Le taux moyen est de 5,4%. Il doit rester inférieur à 7% chez un diabétique traité.

    Le dosage radio-immunologique de l'insuline plasmatique ou du peptide C circulant est possible. Le peptide C est le constituant initial de la pro-insuline et est sécrété en même temps, et dans la même quantité, que l'insuline. Il permet une appréciation de la sécrétion d'insuline chez un diabétique traité par insuline injectable.

    Le médecin parle de diabète lorsque la glycémie à jeun est supérieure ou égale à 1,26 g/l (7 mmol/l) ou lorsque la glycémie est supérieure à 2g/l (11 mmol/l) quel que soit le moment de la journée


    Complications du diabète

    a) Métaboliques

    Le coma acido-cétosique avec hyperglycémie apparaît en cas de déficit sévère en insuline. Il complique le diabète de type 1nsulinodépendant le plus souvent. L'acidocétose peut révéler le diabète ou survenir à l'occasion d'une erreur thérapeutique ou d'une complication intercurrente. La polyurie et la polydipsie sont majorées; des nausées, des vomissements et des douleurs abdominales peuvent égarer le diagnostic. La déshydratation est constante. Il y a évolution vers des troubles de la conscience et vers le coma. Le diagnostic de certitude se fait d’après les urines (glycosurie, acétonurie), celui de gravité s’établit grâce au dosage de la glycémie. Le traitement fait appel à la réhydratation, l'alcalinisation et l'insulinothérapie intraveineuse continue. Le plus souvent, le pronostic est bon.

    Le coma hyperosmolaire concerne surtout le sujet âgé, le plus souvent diabétique de type non insulinodépendant. A l'occasion d'un déficit hydrique, des troubles de la conscience s'installent alors qu’apparaît une importante déshydratation. Le diagnostic repose sur l'hyperosmolarité sanguine avec hyperglycémie supérieure à 6 g/l et natrémie (taux de sodium) supérieure à 150 mmol/l sans cétose. Le traitement repose sur la réhydratation et l'insulinothérapie. La mortalité est malheureusement élevée, de l'ordre de 50%.

    L'acidose lactique est souvent consécutive à une erreur thérapeutique: par exemple lors d’une prescription de biguanides à un diabétique présentant une contre-indication (insuffisance rénale, insuffisance hépatique, insuffisance cardio-respiratoire...). Les troubles de la conscience et l'anurie dominent le tableau. Le diagnostic repose sur l'acidose métabolique avec trou anionique, l'absence de cétose et l’hyperglycémie modérée. Le traitement se fonde sur l'alcalinisation et la réhydratation en milieu spécialisé. Cependant, la mortalité reste de 60%.

    L'hypoglycémie est une complication fréquente. Ses symptômes doivent être connus :

    • Pâleur, transpiration, tachycardie ;
    • Fatigabilité, troubles de l'humeur, diplopie (le sujet " voit double ") ;
    • Convulsion, agitation psychomotrice, signes évoquant une ivresse alcoolique aiguë ;
    • Coma.
    Les causes d'hypoglycémies sont multiples. Dans le DID, il s'agit d'une inadéquation entre le régime alimentaire, l'activité physique et la dose d'insuline. Dans le DNID, il peut s'agir d'interactions médicamenteuses avec un sulfamide hypoglycémiant (sulfamide anti-bactérien, antivitamine K, aspirine, certains AINS) ou de tares viscérales surajoutées (insuffisance rénale).

    Le traitement de l'hypoglycémie repose sur l'administration de sucre sous plusieurs formes :

    • Boissons sucrées, morceaux de sucre si le patient est conscient ;
    • Perfusion intraveineuse de glucosé à 30% si le patient est inconscient ;
    • Injection IM de glucagon, sauf en cas de traitement par sulfamide.

    b) Les complications dégénératives : microangiopathies et macroangiopathies

    L'atteinte des gros vaisseaux (la macroangiopathie) :

    Le diabète fait partie des facteurs de risque vasculaire et multiplie par deux ou trois le risque d'accidents cardiovasculaires. Ceux-ci causent de 75% des décès chez le diabétique : angine de poitrine, infarctus du myocarde, artériopathie des membres inférieurs, accidents vasculaires cérébraux. Les autres facteurs de risque doivent être pris en compte dans le traitement : obésité, hypertension artérielle, dyslipidémie (hypercholestérolémie), tabagisme...

    L'atteinte des petits vaisseaux (la microangiopathie) : L'atteinte des vaisseaux de petit calibre et des capillaires est relativement spécifique au diabète. La sévérité et la durée de l'hyperglycémie jouent un rôle de même que l'hypertension artérielle et le tabagisme.

    La rétinopathie diabétique est l'une des principales complications du diabète. Le diabète est en effet la première cause de cécité dans le monde occidental. La moitié des diabétiques présentent une maladie de la rétine après 15 ans d'évolution. En terme de gravité, les médecins distinguent plusieurs stades depuis la rétinopathie plane "non proliférante" jusqu'à la rétinopathie proliférante qui ne survient heureusement que chez 10% des diabétiques. La rétinopathie non proliférante se manifeste par une baisse de l'acuité visuelle. La rétinopathie proliférante est caractérisée par la prolifération de néovaisseaux fragiles qui provoquent des troubles sévères : hémorragie rétinienne, décollement de rétine, glaucome vasculaire.

    Le traitement comprend deux volets :

    • L'équilibration optimale du diabète retarde la survenue et l'aggravation de la rétinopathie au stade non prolifératif et peut améliorer l'oedème maculaire; c'est dire l'importance de la surveillance et de l'équilibration du diabète ;
    • Le traitement ophtalmologique par photocoagulation au laser vise à supprimer les zones ischémiées.
    Une consultation ophtalmologique est nécessaire tous les ans pour le patient diabétique. L'angiofluorographie (angiographie à la fluorescéine) fait partie de la surveillance régulière car cet examen précise les lésions, les troubles de la perfusion, leur évolution et les indications thérapeutiques. Il s'agit d'injecter dans une veine du bras de la fluorescéine et de regarder au fond d'oeil à travers des filtres spéciaux ce qui se passe. En cas de lésion des vaisseaux, le colorant exsude à travers les parois et des images très précises sont ainsi obtenues.

    La néphropathie diabétique est la complication rénale du diabète. Elle est définie par une protéinurie, une tendance à l'hypertension artérielle et une détérioration progressive de la fonction rénale. L'insuffisance rénale chronique atteint à long terme la moitié des diabétiques (DID).

    La néphropathie diabétique débutante est le stade primordial vers lequel toute l'attention se tourne actuellement. Elle est définie par une microalbuminurie (0,03 à 0,3 g/jour d'albumine urinaire). Cette microalbuminurie est un indice prédictif d'évolution vers la néphropathie diabétique patente chez les DID et de complications cardiovasculaires chez les DNID. La microalbuminurie permet de définir une population à risque sur laquelle tous les effets thérapeutiques doivent se porter. Le traitement insulinique optimisé a des effets bénéfiques probables. Le traitement antihypertenseur précoce diminue l'excrétion urinaire d'albumine et retarde l'évolution vers l'insuffisance rénale.

    c) La neuropathie diabétique

    Elle a des expressions très diverses :

    • La neuropathie périphérique touche les membres inférieurs ; elle est à prédominance sensitive : le patient présente des troubles de la sensibilité à la chaleur et à la douleur ; il perçoit mal les vibrations du diapason. Les réflexes ostéo-tendineux (ROT) sont diminués ou abolis. Ces troubles sensitifs prédisposent à l'ostéoarthropathie et au mal perforant plantaire ;
    • La mononeuropathie s'exprime par l'atteinte d'un seul nerf : diplopie par atteinte d'un nerf moteur oculaire, paralysie faciale périphérique...
    • L'atteinte du système nerveux végétatif se traduit par des troubles digestifs (gastroparésie, diarrhée), urinaires (troubles de la vidange vésicale, impuissance, éjaculation rétrograde), vasculaires (hypotension orthostatique) et par la disparition des symptômes d'origine adrénergique des hypoglycémies (pâleur, sueurs, tachycardie...).
    Sa prévention passe par un bon équilibre de la glycémie.

    Le traitement fait appel :

    • Aux antidépresseurs et à la carbamazépine pour les douleurs ;
    • A la kinésithérapie en cas d'atteinte motrice ;
    • Aux antidiarrhéiques et prokinétiques dans les troubles digestifs...
    d) les infections

    Le diabète mal équilibré favorise les infections bactériennes et mycosiques qui elles-mêmes déséquilibrent le diabète. Sont particulièrement fréquentes : les infections urinaires et les infections cutanées à staphylocoques ou à champignons (mycoses).

    e) le pied du diabétique

    Il est caractérisé par la surinfection de plaies négligées, des troubles circulatoires et des maux perforants.

    Les causes sont intriquées : ischémie, neuropathie périphérique (perte de sensibilité), neuropathie végétative (troubles circulatoires locaux favorisant l'ostéoarthropathie). L'infection est un facteur aggravant des lésions ischémiques et neuropathiques. La prévention est primordiale : hygiène des pieds, chaussures non traumatisantes, soins de pédicure remboursés par la Sécurité Sociale pour les diabétiques (ablation de callosités et coupe non traumatique des ongles).

    Dr Lyonel Rossant, Dr Jacqueline Rossant-Lumbroso

    http://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/sa_1289_diabete_sucrechar.htm
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  • Vomissements, fièvre, maladies...


    Des nausées ou des vomissements, de la fièvre en relation avec une infection, ou une maladie n'entraînant pas de fièvre, peuvent conduire le diabétique à une situation critique : hypoglycémie ou décompensation.


    Que faire en cas de nausées ou vomissements ?

    Les nausées et vomissements posent deux problèmes :

    • d'une part, celui de la signification des vomissements : est-ce que les vomissements sont dus à une décompensation du diabète, ou est-ce que les vomissements sont dus à une autre cause (indigestion ou maladie de l'estomac par exemple) ?

    • d'autre part, le problème des conséquences des vomissements sur l'équilibre du diabète, puisque l'on ne peut plus manger normalement.


    Schématiquement, deux situations peuvent se présenter :

    • Si la glycémie est élevée, avec glycosurie et acétonurie franche, il s'agit d'un début de décompensation du diabète.

    Dans ce cas, que le diabète soit insulinodépendant ou non, vous n'arriverez pas seul à redresser la situation car il faut des perfusions pour corriger la déshydratation et apporter le sucre et l'insuline nécessaires pour réorienter le fonctionnement du corps vers une utilisation du sucre au lieu des graisses de réserve. Une hospitalisation est donc nécessaire sans tarder.

    Vomissements + hyperglycémie + acétonurie

    => Hospitalisation sans
     tarder


    • Si la glycémie est normale ou presque, sans acétone ou avec des traces d'acétone dans les urines, les vomissements ne sont pas dus à un début de décompensation du diabète, mais à une autre cause, et le problème est le risque d'hypoglycémies.

    Si le diabète est traité par des comprimés, on peut baisser le nombre de comprimés, voire les arrêter transitoirement en cas d'hypoglycémie confirmée, mais il faut savoir que les comprimés continuent d'agir un certain temps après leur arrêt. Autrement dit, en cas de vomissements avec hypoglycémies malgré l'arrêt des comprimés, une hospitalisation est nécessaire dans le but de mettre en place une perfusion de sérum glucosé pour éviter l'hypoglycémie et pour trouver et traiter la cause des vomissements.

    Si le diabète est traité par l'insuline, il faut diminuer les doses, mais il ne faut jamais arrêter les injections car l'organisme à besoin d'insuline même si on ne mange pas (schématiquement, environ la moitié de la dose d'insuline quotidienne est nécessaire au fonctionnement du corps, et l'autre moitié est nécessaire pour la prise en charge des repas). Si les choses ne s'arrangent pas rapidement, il faut consulter votre médecin pour trouver la cause des vomissements et la soigner. Dans certains cas, une hospitalisation peut être nécessaire dans le but de mettre en place une perfusion de sérum glucosé pour éviter l'hypoglycémie et pour trouver la cause des vomissements.

    Vomissements sans hyperglycémie ni acétonurie franche :

    => Ne jamais arrêter l'insuline, même si on ne mange pas, mais adapter les doses d'insuline selon les glycémies. Selon les cas, il peut être nécessaire de diminuer les doses, ou de les augmenter. Ce
     sont les glycémies qui commandent et non ce que l'on avale.

    => Consultation médicale indispensable si la situation ne s'arrange pas rapidement (car cause à
     traiter).

    Que faire en cas de fièvre ou de maladie ?

    Toutes les maladies, avec ou sans fièvre, peuvent être une cause de déséquilibre du diabète :
    • par leurs effets propres (insulinorésistance),
    • ou par les entraves qu'elles peuvent entraîner pour le traitement ou l'alimentation.

    Schématiquement, quatre situations peuvent se présenter :
    • soit la maladie est évidente et entraîne un déséquilibre du diabète,
    • soit la maladie n'est pas au premier plan, mais un déséquilibre inexpliqué du diabète la fait découvrir,
    • soit le déséquilibre du diabète aggrave l'évolution de la maladie, surtout des infections,
    • soit le traitement de la maladie peut majorer les besoins en insuline (cortisone par exemple).

    Dans toutes ces situations, il faut :
    • faire des glycémies au doigt plus souvent,
    • faire des contrôles urinaires (glycosurie et acétonurie) si la glycémie est élevée,
    • maintenir son alimentation, au besoin en avalant des glucides facilement digestibles : jus de fruits, compotes de pommes, confitures, glaces...
    • adapter les doses d'insuline selon ces contrôles (parfois réduire l'insuline, plus souvent l'augmenter, jamais l'arrêter),
    • consulter rapidement son médecin pour le diabète, mais aussi pour le diagnostic et le traitement de la maladie qui déséquilibre le diabète.


    Est-ce que les antibiotiques élèvent la glycémie ?

    Ce ne sont pas les antibiotiques qui influencent la glycémie, c'est l'infection contre laquelle les antibiotiques ont été prescrits. En cas de fièvre, ou de maladie, l'insuline sécrétée par le pancréas ou injectée sous la peau a moins d'effets, ce qui élève la glycémie (on parle d'insulinorésistance transitoire, le temps que l'infection ait été maîtrisée).

    Pour remédier à cela, si on est traité avec des injections, il suffit de majorer transitoirement les doses d'insuline. Ce sont en effet les glycémies qui commandent l'adaptation des doses, pas ce que l'on mange, et d'ailleurs même si on ne mange pas il n'est pas rare qu'il faille malgré tout augmenter les doses à un niveau supérieur à celui que l'on utilisait auparavant quand on n'était pas malade et que l'on mangeait.

    Si on est traité uniquement avec des comprimés, on pourrait être tenté d'augmenter le nombre de comprimés, mais cela ne donne pas des résultats très satisfaisants car en l'absence d'infection il faut un certain nombre de jours pour obtenir les effets d'une nouvelle dose, et plus encore en cas d'infection. D'autre part, une infection ne dure habituellement pas très longtemps, et lorsque l'infection est maîtrisée la dose de comprimés est excessive (hypoglycémie) et il faut aussi un certain nombre de jours pour obtenir l'effet d'une réduction de doses. Par contre, il est indispensable de surveiller la glycémie pour savoir si on doit utiliser transitoirement de l'insuline le temps que l'infection soit maîtrisée. Cette surveillance est importante car les glycémies très élevées gênent la guérison de l'infection.

    Quant au fait que certains antibiotiques ont un goût sucré, bien souvent il est dû à un édulcorant, et quand il est dû à la présence de sucre, la quantité présente est toujours très faible : au pire si le sachet ou la cuillère d'antibiotique était constituée uniquement de sucre (ce qui n'est pas le cas) cela ne correspondrait au volume que d'un morceau de sucre, c'est-à-dire 5 grammes, c'est-à-dire ce qui est contenu dans une tranche de pain d'un centimètre d'épaisseur.

    http://www.diabsurf.com/diabete/FAcetone.php


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  • La signification de l'acétone


    Il y a un «carburant normal» et un «carburant de secours»

    Pour nourrir ses cellules, l'organisme dispose essentiellement des sucres présents dans le sang et en réserve dans les muscles et le foie, et des lipides contenus dans les graisses de réserve :

    • Le sucre est utilisé sans produire de déchets, c'est le «carburant normal», mais il faut de l'insuline pour permettre son entrée dans les cellules. «L'insuline est une clef qui permet l'ouverture des portes des cellules pour le sucre».

    • Les graisses de réserve sont utilisées lorsque l'organisme ne peut pas utiliser le sucre en quantité suffisante. Ces graisses sont utilisées sans que l'insuline soit nécessaire pour permettre leur entrée dans les cellules, mais il y a production de déchets. Ce sont les corps cétoniques dont le représentant est l'acétone, qui comme le sucre, peut être évalué dans les urines (cétonurie) avec des bandelettes réactives qui fournissent des résultats semiquantitatifs : (0) (traces) (+) (++) (+++) (++++). On utilise le mot acétonurie pour désigner l'acétone dans les urines. Le mot cétonurie désigne l'ensemble des corps cétoniques présents dans les urines, mais en pratique ces deux termes sont équivalents.

    Il est également maintenant possible de mesurer «l'acétone dans le sang» ou plus exactement le ß-hydroxybutyrate qui est le représentant principal des corps cétoniques (lecteur Optium avec électrode MediSense Optium ß-Cétone).

    L'acétone - et non «la cétone» ;-) - est produite par le foie, et ne peut être utilisée que par certains organes comme le coeur et dans une moindre mesure par le cerveau. Les graisses de réserve sont donc un «carburant de secours» qui produit des déchets qui ont tendance à s'accumuler.

    D'autre part, cette production d'acétone s'accompagne de la production de déchets acides qui vont perturber le fonctionnement des cellules avec risque de coma.

    Sucre = carburant normal

    Graisses = carburant de secours
    produisant des déchets acides

    Acétone = témoin
    de l'utilisation des graisses


    Quatre situations sont possibles

    Comme le sucre est le carburant prioritairement utilisé s'il y a présence d'une quantité correspondante d'insuline, et que les graisses sont un carburant de secours, on peut distinguer quatre situations qui commanderont les parts respectives des sucres et des graisses utilisées par le corps :
    • assez d'insuline et assez de sucre (situation normale)
    • pas assez d'insuline (hyperglycémie)
    • trop d'insuline par rapport au sucre (hypoglycémie)
    • peu de sucre et peu d'insuline (jeûne prolongé)


    S'il y a assez d'insuline et assez de sucre

    Si l'insuline est en quantité suffisante pour permettre l'utilisation d'une quantité normale de sucre :
    • le sucre entre normalement dans les cellules et ne baisse pas excessivement dans le sang
    => glycémie normale, pas de sucre dans les urines,
    • l'organisme n'utilisera pas ses réserves de graisses
    => pas d'acétone dans les urines.

     


    S'il n'y a pas assez d'insuline

    Si l'insuline est en quantité insuffisante :
    • le sucre entre mal dans les cellules et le foie n'est pas freiné dans sa production de sucre
    => hyperglycémie, et sucre dans les urines si glycémie supérieure à 1,80 g/l,
    • l'organisme utilise ses graisses de réserve
    => acétone dans les urines selon le degré du manque en insuline : acétonurie = (0) ou (traces) ou (+) chez le diabétique non insulinodépendant ; acétonurie qui peut atteindre (+++) et (++++) chez le diabétique insulinodépendant qui entre en coma acidocétosique.

     

     
    S'il y a trop d'insuline

    S'il y a trop d'insuline :
    • le sucre entre dans les cellules et baisse de façon trop importante dans le sang
    => hypoglycémie, et pas de sucre dans les urines,
    • si l'hypoglycémie a été très prolongée, au point que le corps ait eu le temps d'utiliser d'utiliser les graisses, on peut trouver des traces d'acétone dans les urines
    => traces d'acétone dans les urines si hypoglycémie très prolongée.

     


    S'il y a peu de sucre et peu d'insuline

    S'il y a assez d'insuline pour la quantité de sucre présente dans le sang, mais que ces quantités de sucre et d'insuline sont peu importantes et dans des proportions correspondantes :
    • le sucre peut entrer normalement dans les cellules, ne baisse pas trop dans le sang, et n'est pas produit en quantité par le foie :
    => glycémie normale ou un peu basse, et pas de sucre dans les urines,
    • l'organisme, qui n'a pas assez de «carburant glucidique», utilise plus de graisses que d'habitude
    => présence d'un peu d'acétone dans les urines.

    Cette situation peut être observée chez les diabétiques, mais aussi chez les personnes qui ne sont pas diabétiques : en cas de jeûne pendant toute une journée, il est normal de trouver de l'acétone dans les urines le lendemain matin, car le corps a utilisé des graisses de réserve. Cette situation banale est appelée «cétose de jeûne».

     


    En résumé

    Pour savoir «ce qui se passe» le diabétique dispose de différents moyens (glycémie, glycosurie, acétonurie) qui ne fournissent pas les mêmes informations :

    • L'hyperglycémie est le témoin d'un manque d'insuline par rapport au sucre, et elle s'accompagne d'une glycosurie lorsque la glycémie est supérieure à 1,80 g/l (seuil rénal du glucose).

    • L'hypoglycémie est le témoin d'un excès d'insuline par rapport au sucre, et elle ne s'accompagne pas de glycosurie car la glycémie n'est pas supérieure au seuil rénal du glucose.

    • L'acétonurie est le témoin de l'utilisation des graisses de réserve de l'organisme :
    - soit parce que le sucre est abondant mais ne peut pas être utilisé correctement par suite d'un manque d'insuline (acétone en faible quantité chez le diabétique non insulinodépendant, acétone en grande quantité chez le diabétique insulinodépendant débutant un coma acidocétosique),
    - soit parce qu'il n'y a pas suffisamment de sucre disponible (hypoglycémie ou jeûne prolongés).

    Situation normale

    Glycémie : normale
    Glycosurie : nulle
    Acétonurie : nulle


    Diabète décompensé

    Glycémie : élevée
    Glycosurie : (+++)
    Acétonurie : (Tr) à (++++)


    Hypoglycémie

    Glycémie : normale ou basse
    Glycosurie : nulle
    Acétonurie : (0) ou (Tr)


    Cétose de jeûne

    Glycémie : normale ou basse
    Glycosurie : nulle
    Acétonurie : (Tr) ou (+)



    En pratique

    Quand rechercher la présence d'acétone ?

    L'information «présence ou non d'acétone» n'est utile que pour dépister si le diabète est en train de se décompenser, c'est-à-dire d'évoluer vers un coma par acidocétose.

    A priori, on pourrait donc penser qu'il n'est utile de rechercher la présence d'acétone que si la glycémie est très élevée, au-dessus de 4 g/l par exemple, mais l'expérience montre qu'il peut exister des comas par acidocétose à un niveau de glycémie moins élevé.

    En fait, plus que le niveau de la glycémie, c'est l'évolution de la glycémie qui est instructive pour savoir s'il faut rechercher la présence d'acétone :
    • Ainsi, si les glycémies avant repas sont habituellement entre 0,80 et 1,40 g/l, et que l'on constate un jour des chiffres inhabituels croissants (1,92 puis 2,43 puis 3,17 g/l par exemple) c'est qu'il y a quelque chose «qui ne va pas» et la recherche d'acétone est alors nécessaire.
    • Par contre, si une glycémie est constatée à 3 g/l et la suivante dans la journée est normale ou presque, cela ne rend pas nécessaire la recherche d'acétone s'il n'existe pas de symptômes évoquant un début de décompensation ou des circonstances connues pour favoriser une décompensation.

    Il existe en effet :
    • des symptômes pouvant être en relation avec un début de décompensation : fatigue, soif, manque d'appétit, nausées, vomissements, troubles digestifs mal définis,
    • et des situations à risque de décompensation : fièvre, infection, traumatismes....

    Rechercher la présence d'acétone si :

    •  glycémie très élevée ou glycémies croissantes
    •  symptômes tels que fatigue, soif, manque d'appétit, nausées, vomissements...
    •  circonstances telles que fièvre, infection, traumatismes...


    Comment rechercher la présence d'acétone ?

    De préférence avec des bandelettes réactives à tremper dans l'urine, qui permettent la recherche simultanée de sucre et d'acétone (Kéto-Diabur Test 5000 ou Kéto-Diastix par exemple). En effet, la présence d'acétonurie avec glycosurie n'a pas du tout la même signification que la présence d'acétonurie sans glycosurie.


    Attention aux conditions de prélèvement

    Il n'est peut-être pas inutile de rappeler ici les conditions d'une analyse d'urine fiable :
    • Comme l'urine est émise par le rein en continu et est stockée dans la vessie, la composition de l'urine que l'on récupère dans un bocal est le témoin de ce qui s'est passé depuis la dernière fois que l'on a uriné.
    • Autrement dit, pour savoir qu'elle est la situation du moment, il faut tout d'abord uriner pour vider sa vessie, puis boire un peu d'eau, et ensuite seulement les urines que l'on recueillera dans un bocal pourront être le témoin de la situation du moment.


    Les diabétiques traités par des comprimés sont-ils concernés par l'acétone ?

    Décompensation avec acétone

    Les mécanismes des diabètes insulinodépendant (DID, DT1) et non insulinodépendant (DNID, DT2) ne sont pas les mêmes, ce qui conduit le diabétique insulinodépendant à un risque nettement plus important de décompensation acidocétosique lorsque la glycémie est élevée.

    Néanmoins, il ne faut pas perdre de vue qu'un diabète jusque-là non insulinodépendant, et donc réputé ne pas se décompenser aussi fréquemment qu'un diabète insulinodépendant, peut un jour évoluer de façon grave, notamment lors de situations à risque de décompensation (fièvre, infection, traumatismes...).

    Dans de telles situations, ou en cas de symptômes compatibles (fatigue, soif, manque d'appétit, nausées, vomissements, troubles digestifs mal définis), il est nécessaire de rechercher la présence d'acétone chez le diabétique non insulinodépendant.


    Décompensation sans acétone (coma hyperosmolaire)

    Bien que cela ne concerne pas l'acétone, il faut cependant signaler ici qu'en cas de diabète non insulinodépendant il peut également y avoir un mode de décompensation très grave sans présence d'acétone, appelé «coma hyperosmolaire».

    Il y a d'abord très forte hyperglycémie, très forte glycosurie mais sans acétone dans les urines, volume des urines important, forte déshydratation (peau flasque, fripée, qui garde le pli après qu'on l'ait pincée entre deux doigts ; sécheresse de la face inférieure de la langue ; disparition de la moiteur axillaire), perte de poids et tension artérielle basse, qui s'accentuent progressivement en quelques jours.

    Il y a ensuite, des troubles de la conscience (obnubilation, parfois entrecoupée de phases d'agitation, puis coma), des troubles neurologiques (contractions musculaires involontaires, convulsions), parfois de la fièvre, et la mortalité est importante.

    Autrement dit, en cas de poussée hyperglycémique très importante chez un diabétique qui n'est pas traité par l'insuline, l'absence d'acétone n'exclut pas une situation très grave.

    Ce type de coma survient le plus souvent chez les diabétiques de type 2, de plus de 50 ans, non traités par l'insuline, à l'occasion d'une affection aiguë : pneumonie, angine, diarrhées...

    Le problème est que bien souvent l'hyperglycémie et l'altération de la conscience paraissent dues à l'affection aiguë, alors que la situation est en fait beaucoup plus grave en raison de ce mode de décompensation particulier du diabète, et l'absence d'acétone peut faire croire à tort que la situation n'est pas grave.

    Diabète non traité par l'insuline
    + Glycémie très élevée
    + Déshydratation
    = Consultation urgente

     

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  • Clairance de la créatinine
    La créatinine, qui est issue du renouvellement naturel des muscles, est produite en quantité constante qui dépend du volume musculaire. La clairance de la créatinine est un calcul réalisé à partir des dosages de la créatinine dans le sang et les urines : C = (créatininurie x volume des urines) / (créatininémie x temps de recueil). Elle représente le volume théorique de sang totalement épuré en créatinine par les reins en une minute. N : 80 à 120 ml/min chez l'adulte jeune. Sa valeur diminue physiologiquement avec l'âge pour atteindre environ 60 ml/mn après 60 ans et 40 ml/mn après 70 ans. Diminuée en cas d'insuffisance rénale car les reins éliminent moins la créatinine alors qu'elle est produite en quantité inchangée par les muscles. Statistiquement, la dialyse chronique devient nécessaire au cours des douze mois suivants, chez la moitié des personnes dont la clairance de la créatinine passe en-dessous de 30 ml/min. Attention, il faut que le recueil des urines des 24 heures soit complet et précisément mesuré pour que le calcul soit interprétable.
    Voir aussi les mots : Créatininémie, Dialyse, Microalbuminurie, Néphropathie, Insuffisance rénale

    Coma hyperglycémique
    Terme habituellement utilisé pour désigner la décompensation acidocétosique d'un diabète, mais le coma hyperosmolaire est aussi un coma hyperglycémique.
    Voir aussi les mots : Acidocétose, Coma hyperosmolaire
    Voir aussi la page : La décompensation du diabète

    Coma hyperosmolaire
    Décompensation très grave, sans présence d'acétone, avec forte hyperglycémie, forte déshydratation et coma, habituellement chez un diabétique de type 2, de plus de 50 ans, non traités par l'insuline, à l'occasion d'une affection aiguë : pneumonie, angine, diarrhées...
    Voir aussi le mot : Acidocétose
    Voir aussi la page : La signification de l'acétone

    Coma hypoglycémique

    Perte de connaissance due à une hypoglycémie.
    Voir aussi la page : Les hypoglycémies

    Coronarographie
    Radiographies après injection d'un produit dans le sang permettant d'étudier les artères du cœur (A coronaires) : analyse des parois, mesure des diamètres, recherche de rétrécissements, de plaques athéroscléreuses, recherche de caillots...
    Voir aussi les mots : Angioplastie, Artères coronaires, Artériographie, Athérosclérose, Ischémie, Pontage, Stent

    Coronaropathie
    Insuffisance coronaire. Angine de poitrine. Athérosclérose des artères du coeur (A coronaires) qui réduit progressivement le diamètre de ces artères avec pour conséquence un moindre débit sanguin en aval à l'origine de douleurs (angine de poitrine) à l'effort ou au repos, et de la formation de caillots venant boucher l'artère (infarctus du myocarde).
    Voir aussi les mots : Angioplastie, Artères coronaires, Artériographie, Athérosclérose, Coronarographie, Ischémie, Pontage, Stent

    Corps cétoniques
    Produits lorsque le corps utilise les graisses comme principale source d'énergie. La plupart d'entre eux acidifient le sang et contribuent au coma acidocétosique. L'un d'eux, appelé «Acétone» peut être détecté facilement dans les urines au moyen de bandelettes réactives (Kétodiabur, Kétodiastix).
    Voir aussi les mots : Acétone, Acidocétose
    Voir aussi la page : La signification de l'acétone

    Créatine phosphokinases
    CPK. Enzymes musculaires qui peuvent être dosés pour le diagnostic de certaines maladies, ainsi que pour dépister les effets secondaires de certains médicaments. Ne pas confondre avec «créatinine».
    Voir aussi le mot : Transaminases

    Créatininémie
    La créatinine, qui est issue du renouvellement naturel des muscles, est produite en quantité constante qui dépend du volume musculaire, et est éliminée par les reins. Son augmentation dans le sang est le témoin d'une diminution de la capacité d'épuration des reins (insuffisance rénale). La clairance de la créatinine permet une évaluation plus précise de la fonction rénale.
    Voir aussi les mots : Clairance de la créatinine, Dialyse, Glomérule rénal, Microalbuminurie, Néphropathie, Insuffisance rénale

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  • Lexique
     A 

    Acétone
    Témoin de l'utilisation des graisses de réserve comme source d'énergie. Sa présence dans le sang, puis dans les urines, alors que la glycémie est élevée, correspond à un manque important en insuline (décompensation du diabète en coma acidocétosique). Par contre, sa présence en très faible quantité, alors que la glycémie est normale, correspond à une situation de jeûne.
    Voir aussi les mots :
    Acidocétose, Corps cétoniques, Kétodiabur, Kétodiastix
    Voir aussi la page : La signification de l'acétone

    Acidocétose
    Décompensation du diabète en relation avec un manque important en insuline : fatigue, soif, urines abondantes, présence d'acétone dans les urines, perte de l'appétit, nausées, vomissements, respiration rapide, puis entrée progressive dans un coma. Le terme «cétoacidose» est moins souvent employé, mais est plus logique car la production d'acétone précède l'acidification du sang.
    Voir aussi les mots :
    Acétone, Corps cétoniques
    Voir aussi la page : La décompensation du diabète

    Analogue de l'insuline
    Insuline dont la structure a été un peu modifiée pour changer sa libération lorsqu'elle a été injectée. Analogues rapides (Humalog, Novorapid) qui ont une action plus rapide et plus courte que l'insuline rapide. Analogue lent (Lantus) qui a une action d'environ 24 heures, sans pic initial contrairement aux insulines NPH, et une libération plus stable que les insulines zinc.
    Voir aussi le mot :
    Insuline
    Voir aussi la page : L'insuline

    Anévrisme
    Dilatation localisée d'une artère.
    Voir aussi le mot :
    Microanévrisme

    Angiographie rétinienne
    Examen consistant à injecter un colorant (fluorescéine) dans une veine du bras et à prendre des photographies du fond de l'oeil. Cet examen permet de voir les vaisseaux de la rétine et les zones d'ischémie à traiter par le laser de façon à éviter une baisse de la vision. L'examen ne nécessite pas d'hospitalisation. Il faut dilater les pupilles au préalable et vous ne pourrez pas conduire pendant les deux heures qui suivent. En été, il est conseillé d'emmener des lunettes de soleil qui seront à porter dans les heures suivant l'examen. Certains effets secondaires sans gravité sont possibles : peau et urine colorées plusieurs heures après l'injection, nausées, malaise, allergie.
    Voir aussi les mots :
    Fond d'oeil, Laser, Microanévrisme, Rétinopathie

    Angioplastie
    Procédé qui consiste à dilater, au moyen d'un petit ballonnet, les artères rétrécies par une plaque athéroscléreuse.
    Voir aussi les mots :
    Artères des membres inférieurs, Artériographie, Athérosclérose, Coronarographie, Doppler, Ischémie, Pontage, Sténose, Stent

    Artères coronaires
    Artères qui nourrissent le coeur. Naissent de l'origine de l'aorte. Coronaire droite qui se termine en artère interventiculaire postérieure (IVP). Artère coronaire gauche qui se divise rapidement en artère circonflexe et en artère interventiculaire antérieure (IVA).


    Voir aussi les mots : Angioplastie, Coronarographie, Ischémie, Pontage, Sténose, Stent

    Artères des membres inférieurs


    Voir aussi les mots : Angioplastie , Artériographie, Athérosclérose, Doppler, Sténose

    Artériographie
    Radiographies après injection d'un produit dans le sang, permettant d'étudier les artères : analyse des parois, mesure des diamètres, recherche de rétrécissements, de plaques athéroscléreuses pouvant être à l'origine d'embolie, recherche de caillots...
    Voir aussi les mots : Artères des membres inférieurs, Athérosclérose, Coronarographie, Doppler, Pontage, Sténose

    Aspartam

    Edulcorant de synthèse apportant un goût sucré. La mention «A l'aspartam» signifie que cet édulcorant a été utilisé pour fabriquer le produit. Ce produit peut donc parfaitement contenir du sucre de cuisine ou un autre glucide, et élever la glycémie.
    Voir aussi les mots : Sans sucre
    Voir aussi la page : Les édulcorants

    Athérosclérose
    Processus qui conduit à l'épaississement de la paroi des artères. Le dépôt de cholestérol dans la paroi des artères aboutit à la formation de plaques athéroscléreuses qui réduisent progressivement le diamètre de l'artère. Il en résulte un moindre débit sanguin en aval qui a pour conséquences des douleurs (douleurs dans les mollets, angine de poitrine) à l'effort, puis aussi au repos. Les plaques athéroscléreuses favorisent aussi la formation de caillots qui peuvent migrer en aval (accident vasculaire cérébral, ischémie aiguë d'un orteil) ou boucher complètement l'artère (infarctus du myocarde, ischémie aiguë d'un membre).
    Voir aussi les mots : Artères des membres inférieurs, Artériographie, Cholestérol, Coronaropathie, Doppler, Ischémie, Pontage, Sténose
    Voir aussi la page : Pourquoi le diabète abîme-t-il les gros vaisseaux ?

    Aube
    Phénomène de l'aube. Chez certains diabétiques, les besoins en insuline sont plus importants en fin de nuit qu'en début de nuit. Il n'y a pas d'hypoglycémie pendant la nuit, et tout se passe comme si l'organisme est moins sensible à l'insuline en fin de nuit.
    Voir aussi la page : L'adaptation des doses : synthèse et points particuliers

    Autocontrôle glycémique
    Mesure de la glycémie par le diabétique lui-même (autosurveillance) et adaptation de ses doses d'insuline en fonction de ces mesures.
    Voir aussi le mot : Autosurveillance
    Voir aussi la page : Les carnets d'autocontrôle

    Autosurveillance glycémique
    Mesure de la glycémie par le diabétique lui-même, au moyen d'un lecteur de glycémie capillaire.
    Voir aussi le mot : Autocontrôle
    Voir aussi la page : Les carnets d'autocontrôle, Validation des choix alimentaires

     B 

    Biguanide
    Antidiabétique oral agissant surtout sur les glycémies après repas.
    Voir aussi la page : Les biguanides

    Bolus
    Nom donné au supplément d'insuline administré avant les repas (bolus est un mot latin qui signifie action de jeter, coup de dé, coup de filet...).
    Voir aussi les mots : Insulinothérapie basal-bolus, Pompe à insuline
    Voir aussi la page : Schéma basal-bolus

     C 

    Cataracte
    Opacification du cristallin (lentille située en arrière de l'iris). La vision se modifie lentement : éblouissement par la lumière, voile dans ou devant l'oeil, couleurs plus ternes, lecture parfois difficile. Favorisée par l'âge et par de nombreuses années de diabète mal maîtrisé.


    Cholestérol
    Le cholestérol est nécessaire au fonctionnement du corps. Il est fabriqué par le foie et déversé dans le sang sous forme de LDL cholestérol pour être mis à disposition des cellules. Il existe également un système de récupération du cholestérol, qui ramène le cholestérol au foie sous forme de HDL cholestérol. Comme le HDL cholestérol appartient au système d'épuration du cholestérol présent dans le sang, il est parfois appelé «bon cholestérol», et par opposition le LDL cholestérol est parfois appelé «mauvais cholestérol», mais il s'agit du même cholestérol qui circule dans le sang sous deux formes différentes. La valeur normale du cholestérol total est inférieure à 2,00g/l. La cholestérolémie doit absolument être normalisée chez les personnes diabétiques.
    Voir aussi les mots : Athérosclérose, Triglycérides
    Voir aussi la page : Le régime méditerrannéen



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  • COMMENT LIRE L'ETIQUETTE D'UNE DENREE ALIMENTAIRE PREEMBALLEE?

     

     Collaboration des diététiciennes de l'Institut Paul Lambin, Haute Ecole Léonard de Vinci avec le Conseil Diététique de l'ABD

     

    Quand vous acheté un produit manufacturé emballé, vous avez une étiquette où vous pouvez trouver beaucoup d'informations. Elles sont obligatoirement écrites dans les langues nationales.

     

    Il faut savoir qu'il existe 2 grands types d'étiquetage :

     

    1- l'étiquetage informatif qui est obligatoire.

    2- l'étiquetage nutritionnel, qui est un choix volontaire que fait le fabricant et qui est donc facultatif. C'est une initiative à soutenir et d'ailleurs de plus en plus de produits sont étiquetés de cette façon.

    Le fabricant ne peut pas faire ce qu'il veut, c'est toute une technique et un art de réaliser un bon étiquetage. Il y des normes internationales, des recommandations émanant du Codex Alimentarius*, il y a des directives et des règlements européens, et ensuite, des arrêtés royaux belges.

     

    A-ETIQUETAGE INFORMATIF

     

    Sur l' étiquette d'un produit manufacturé vous devez découvrir obligatoirement les mentions suivantes :

     

    1-la dénomination de vente,

    2-la liste des ingrédients toujours par ordre décroissant de quantités présentes dans le produit, c'est à dire que l'ingrédient qui se trouve en tête de liste est présent dans l'aliment en plus grande quantité que les autres ingrédients.

     

    Ceci est important pour tous :

     

    Vous achetez des tomates pelées en boîte, vous pouvez lire :   

    tomates, eau, sel

                                                    ou bien, eau, tomates, sel

     

    nous préférons la première!

     

     

    Ceci peut bien aider un diabétique :

     

    Vous achetez du chocolat, vous pouvez lire sur l'emballage :

     

     pâte de cacao, sucre, écorces d'orange, beurre de cacao, beurre concentré.

     

    ou bien  sucre, pâte de cacao, beurre de cacao, poudre de lait entier .

     

    nous préférons le premier!

     

    *Codex alimentarius :c'est un organe de la FAO-OMS qui  dépend de l'ONU. C'est un lieu d'harmonisation ayant pour objectif d'élaborer des normes internationales servant de guide à l'industrie alimentaire et contribuant à protéger la santé du consommateur. Les normes sont communiquées aux gouvernements à titre de recommandations.

     

    BON à savoir :

     

    Sucre = toujours du saccharose ( de betterave ou  de canne à sucre)

    Sucres = tous les sucres soit saccharose, glucose, fructose, lactose.

     

    Dans la liste des ingrédients on trouve les additifs libellés par la lettre "E" suivie d'un n°. Du fait des réactions des consommateurs, de plus en plus de fabricants

     

    -soit indiquent le code E et la dénomination en toutes lettres,

    -soit indiquent la catégorie d'additifs plus le nom.

     

    comme exemple :

     

    -une étiquette de  moutarde indique  E 102  : c'est un colorant jaune, naturel qui est la vitamine B2.

     

    -une étiquette de gommes(confiserie) indique : colorants naturels :chlorophylle, carotène, paprika, extrait de sureau.

     

    -une étiquette de bouillon cube de volaille indique  : exhausteurs de goût : glutamate au lieu de E621 à E625.

    3-la quantité de certains ingrédients :c'est ainsi que si vous achetez de la compote de pommes en bocal vous pouvez lire :

     

                pommes(90%), sucre(10%)

    ou bien, pommes(88%), sucre(12%)

     

    nous préférons la première!

     

    4-la date de durabilité minimale ou DDM

     

    "à consommer de préférence avant le…., fin…"

     

    "à consommer jusqu'au…"ou DLC(date limite de consommation)

    exemples de DDM :

     

    un chocolat :

     

     -à consommer de préférence avant fin :   03.2002( mois + année)

     

    -à consommer de préférence avant le    :08.10.02  (jour+ mois+ année)

     

     un lait demi-écrémé UHT :

     

    - à consommer de préférence avant le  : 15.02.02(jour + mois+année)

     

    une boîte de conserve de petits pois :

     

    -à consommer de préférence avant : fin 2002( année)

     

    exemple de DLC :

     

    un fromage blanc, un yaourt :à consommer jusqu'au 16.12 ( jour + mois)

    Toutes les denrées de conservation plus courte , portent cette dénomination.

     

    Il n'y pas de date de péremption.

     

    5-les conditions particulières de conservation et d'utilisation

     

    6- le nom ou la raison sociale et l'adresse du fabricant ou du conditionneur ou d'un vendeur établi à l'intérieur de la CE

     

    7-un mode d'emploi au cas où son omission ne permettrait pas de faire un usage approprié de la denrée alimentaire,

     

    8-le titre alcoolométrique volumique acquis pour les boissons titrant plus de 1.2% d'alcool en volume,  

    "1% d'alcool en volume = 1ml d'alcool pour 100ml = 5.6kcal par ml"  

    à titre d'exemple :  

    une bière :  

     alc. 4.9% en vol., il y a 4.9 ml d'alcool dans 100ml de bière ou 12.25 ml dans la bouteille de 250ml. La valeur calorique de l'alcool correspond à 4.9 X 5.6= 27.44kcal; pour la bouteille 68.60kcal provenant de l'alcool.  

    Si vous voulez connaître la valeur calorique totale de la bouteille d’une bière, il faut ajouter 40kcal provenant des sucres naturels de la bière; au total( 68.60 + 40) =108.6 donc 110kcal.  

    un vin rouge :  

    alc. 11.5% en vol.; il y a 11.5ml d'alcool dans 100ml de vin ou 86.25 ml d'alcool dans la bouteille de 750ml. La bouteille apporte 483 kcal.  

    9-la quantité nette

     

    10-le lieu d'origine ou de provenance dans le cas où son omission serait susceptible d'induire le consommateur en erreur sur l'origine ou la provenance réelle de la denrée alimentaire,

     

    11- le numéro de lot

     

     

    B- ETIQUETAGE NUTRITIONNEL

     

    L'étiquetage nutritionnel est une approche volontaire, qui devient obligatoire s'il y a présence , sur l'étiquette, d'une allégation nutritionnelle.

     

    par exemple :  

    un fabricant veut dire que  son riz  est "riches en glucides" 
    que  son fromage blanc est "moins gras"

     

    En fonction du message sous-tendu par l'allégation nutritionnelle, les informations à donner sont :

     

    -soit Etiquetage de type 1  

    - la valeur énergétique est exprimée en kcal et en kJ

    - les teneurs en protéines, glucides,  lipides sont exprimées  en grammes pour 100g ou 100ml

      -soit Etiquetage de type 2  

    -la valeur énergétique est exprimée en kcal et en kJ

    - les teneurs en protéines, glucides, sucres, lipides, acides gras saturés, fibres alimentaires et sodium sont exprimées en gramme pour 100g ou 100ml.

    Cette façon de préciser la composition du produit est le modèle obligatoire.  

    On peut toutefois ajouter d'autres données, c'est un choix.  

    On peut ajouter la teneur en amidon en gramme pour 100g ou 100ml

     

    en polyols"""""""""""""""""""""""""""""""""
    en acides gras mono-insaturés""""""""""""" 
    en acides gras poly-insaturés""""""""""""""

    en cholestérol en mg """""""""""""""""""""""

    en sel ou chlorure de sodium (en plus du sodium) en g"
    les vitamines et les minéraux en mg, µg"""""""

     

    Les teneurs en vitamines et en minéraux doivent être exprimées en pourcentage de l'AJR ou apports journaliers recommandés.

     

    On peut aussi donner les informations nutritionnelles pour une portion ou une ration courante.

     

    Toutes les informations nutritionnelles de l'étiquetage de type 2 doivent également être précisée pour les aliments enrichis. Les étiquettes des denrées enrichies doivent en plus libeller :

     

    -un n° de notification ou code NUT

    -la date de durabilité minimale jusqu'à laquelle les teneurs des nutriments mentionnés sont garanties,

    -la teneur en nutriments présents, soit par portion de la denrée à consommer chaque jour, recommandée dans l'étiquetage, soit d'une quantité de la denrée égale à la consommation journalière.

      

    Quelles sont les informations nutritionnelles  qui sont les plus intéressantes pour les diabétiques?

     

    *la teneur en lipides :choisir des produits moins gras et des produits moins saturés en comparant les produits entre eux.

    par exemples :

     

    minarine(r)          matière grasse tartinable

    lipides :40g         lipides  :75g                    pour 100g

    saturés :13g (32%)   saturés :24g (32%)  pour 100g

       

    *la teneur en glucides :-si vous lisez :glucides dans l'étiquetage de type 1 , cela signifie la quantité totale des sucres de l'aliment :

     

    par ex : 87g de glucides pour des céréales petit-déjeuner, représentent l'amidon , les sucres des fruits secs et le saccharose ajouté.

    -si vous lisez  : glucides dans l'étiquetage de type 2 vous pouvez avoir :

     

    par ex 87g de glucides  dont 56g d'amidon ou sucre complexe (qui n'a pas le goût sucré), 31g de sucres c'est-à-dire , à la lecture des ingrédients, du saccharose, du sirop de glucose, du miel, les sucres des raisins secs( glucose, fructose, saccharose naturellement présents)

     

    ou bien par ex :
    82g de glucides dont 76g d'amidon ou sucre complexe( qui n'a pas de goût sucré)
    7g de sucres c'est-à-dire, à la lecture des ingrédients, du sirop de glucose, du sucre liquide.

     

    Nous donnons la préférence aux denrées moins sucrées.

     

    Pour en savoir plus, vous pouvez obtenir gracieusement 2 documents  bien faits, au CRIOC (centre de recherche et d'information des organisations de consommateurs )

     

    rue des Chevaliers 18

    1050 BRUXELLES

    tél. :02/547.06.11  fax : 02/547.06.01

     

    " Bien comprendre l'étiquetage nutritionnel"

    " Une étiquette facile à décoder"

     

     

    http://www.diabete-abd.be/comment_lire_une_etiquette.htm

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  • Comment savoir qu'on est diabètique ?

    Au début, on ne sent pas qu'on est diabétique. Ce n'est seulement que lorsque l'équilibre glycémique est très perturbé que le patient peut ressentir des symptômes qui sont alors très évocateurs de la maladie. C'est une soif très importante, une envie d'uriner très fréquente. C'est l'installation d'une fatigue (asthénie) importante. L'apparition de ces signes impose de consulter au plus vite.

    Le diabète est facilitateur de surinfection, aussi, il est fréquent que la répétition d'infections urinaires récidivantes, des mycoses ou d'infections cutanées se manifestent.

    Parfois, de façon plus dramatique, la révélation du diabète se fait par l'installation d'une complication : troubles cardiaques, problèmes ophtalmologiques, signes neurologiques, troubles vasculaires (impuissance, artérite…) voire coma.

    La preuve est apportée par les examens biologiques qui permettent aussi de suivre l'évolution

    Un taux de glycémie à jeun supérieur ou égal à 1,26 g/l, pratiquée à deux reprises, permet de porter le diagnostic de diabète. * données à vérifier.

    Le bilan du diabète.

    Dans le bilan d'un diabète, il est d'usage de faire le dosage de : la glycémie postprandiale (2 heures après un repas), la glycosurie (recherche de sucre dans les urines), de l'hémoglobine glycosylée (ou gliquée).

    Une fois le diagnostic établi, il est obligatoire de faire un bilan du diabète et de rechercher d'éventuelles complications :

    •  Au niveau biologique :

    •  bilan lipidique (cholestérol, triglycérides),

    •  bilan de la fonction rénale par dosage de la créatininémie, par le calcul de la clairance de la créatinine, la recherche d'albumine ou de protéines dans les urines (micro albuminurie, protéinurie).

     

    •  Au niveau clinique

    •  Bilan ophtalmologique : fond d'œil (voire angiographie rétinienne),

    •  Bilan cardiovasculaire examen cardiovasculaire avec un électrocardiogramme (voire  échographie cardiaque, épreuve d'effort, scintigraphie cardiaque, doppler des artères des jambes et du cou...).

    •  Bilan neurologique

    •  Bilan hépatique (écho-doppler hépatique)

    •  Bilan cutanéo-muqueux (surtout au niveau des pieds)

    D'autres examens pourront être réalisés selon les résultats des examens précédents, et selon les des signes d'appels du patient.

      http://www.cardio.fr/diabete/depistage-du-diabete.html#

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  • Qu'est ce que le glucose ?

    C'est un sucre simple que l'on retrouve dans la majorité des plantes et des tissus animaux. C'est le glucose qui circule dans le sang et qui représente la principale source d'énergie du corps surtout pour le cerveau (50%), les globules rouges (22%)  les reins (21%) et les muscles (7%).

    L'homme en fabrique à partir des protéines, des graisses mais surtout à partir des hydrates de carbones. Le glucose circule dans le sang mais sa fabrication ainsi que sa pénétration dans les cellules sont dépendants de l'insuline qui est la principale hormone de régulation du glucose dans l'organisme.

     

    Comment le corps assure le contrôle de la glycémie ?

    La régulation de la glycémie est contrôlée pour maintenir un apport énergétique constant à tous les organes.

    Dans les conditions normales, elle fait intervenir l'insuline (hormone pancréatique abaissant la glycémie en faisant que les cellules capte et utilise le glucose) et le glucagon (hormone pancréatique augmentant la glycémie).En période de stress, il y a intervention de l'adrénaline (hormone qui augmente la glycémie et qui est secrétée par la partie médullaire de la glande surrénale). D'autres facteurs interviennent comme le cortisol de l'organisme ainsi que les incrétines. 
     

    Comment traiter le diabète ?

    Plus le diabète est pris en charge précocement, plus on limitera voire ralentira l'apparition des complications.

    •  La première attitude à adopter est celle de retrouver l'équilibre dans la façon de vivre des diabétiques.

    Equilibre dans l'alimentation avec l'aide de diététiciens ou de médecins nutritionnistes.

    Equilibre dans le poids en suivant un régime hypocalorique afin de  réduire une surcharge pondérale.

    Equilibre dans l'activité physique en la reprenant de façon douce et constante. Le vélo, la marche, la natation, la gymnastique sont excellentes à tous points de vue.

    Arrêt total du tabac. On a vu précédemment que les facteurs de risques se multiplient entre eux.

    SI ces mesures hygiéno-diététiques très scrupuleusement observées ne donnent pas les résultats escomptés dans un délai de 3 mois, il sera nécessaire d'associer des médicaments.

    •  Les traitements médicamenteux comportent essentiellement les antidiabétiques oraux (ADO) et l'insuline.

    Plusieurs familles de médicaments composent les ADO :

    • Les biguanides ;

    • Les sulfamides hypoglycémiants ;

    • Les inhibiteurs de l'alpha-glucosidase ;

    • Les glinides.

      

    Les biguanides

    Ils sont représentés par la metformine.

    Les sulfamides hypoglycémiants

    C'est la plus ancienne classe d'antidiabétiques. Ils peuvent exposer à l'hypoglycémie. De nombreux médicaments existent et ils ont une durée d'action plus ou moins longue, selon le composé.

    Les inibiteurs de l'alpha-glucosidase

    Ils agissent surtout sur l'augmentation de la glycémie postprandiale (après le repas) car ces médicaments ralentissent l'absorption des glucides contenus dans l'alimentation.

    Les ginides

    Cette classe agit, comme les sulfamides, sur la sécrétion pancréatique d'insuline.

    L'insuline

    Le recours à l'insuline peut faire partie du traitement du diabète de type 2 dans plusieurs cas de figure :

    •  Traitement oral maximal et non suffisant pour l'équilibre du diabète.

    • Contre-indications transitoires ou définitives aux ADO 

    •  Lorsqu'il y a carence en insuline.

    En conclusion

    En conclusion, l'objectif général des traitements du diabète est double :

    •  Retour à l'équilibre glycémique suivi par des glycémies normales

    •  Contrôle et gestion des facteurs de risque cardiovasculaires

    http://www.cardio.fr/diabete/traitements-du-diabete.html
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  • Qu'est ce que le diabète ?

    Le diabète est l'augmentation anormale du taux de sucre dans le sang (glycémie).Ce mot provient du grec diabaïnen qui signifie « passer à travers » car les médecins grecs de l'antiquité avaient déjà remarqué que les malades diabétiques semblaient aussitôt éliminés par les urines l'eau ingérée, comme si elle « passait » par le corps .

     

    Quelles sont les différentes formes de diabète ?

    Le mot diabète recouvre différentes maladies parfois différentes du diabète dit sucré. Ce sont surtout :

    •  Le diabète sucré de type 1 et de type 2

    •  Le diabète insipide qui est en fait une fuite d'eau par anomalie de réabsorption de l'eau au niveau des reins.

    •  Le diabète rénal qui est plus une fuite de glucose par le rein qu'un trouble de la régulation hormonale de la glycémie

    •  Le diabète bronzé ou hémochromatose

    Seul, le diabète sucré sera évoqué ici dans ses deux manifestations.

    •  Le diabète de type 1 ou diabète insulinodépendant (DID)

    Le diabète de type 1 représente 10 à 15% des cas de diabète . Il touche le plus souvent un adulte jeune de moins de 30 ans et non obèse.

    On sait aujourd'hui que dans ce diabète , le patient a développé des anticorps contre ses propres cellules du pancréas, là ou se fabrique l'insuline. L'origine de ce processus est mal connue. Il implique des virus, des substances toxiques.

    Quoiqu'il en soit, après l'attaque des cellules du pancréas perdent progressivement de leur efficacité. L'équilibre glycémique, après une phase de latence ou il était à la fois compensé et muet, se déstabilise parfois brutalement et révèle le diabète .

    Le seul traitement de cette forme de diabète est l'insuline qu'on dispose depuis  ( à vérifier)

    •  Le diabète de type 2 =

    Le diabète de type 2 encore appelé diabète de la maturité ou diabète gras ou diabète non-insulino-dépendant (DNID). C'est une maladie dite métabolique dont la signature est l'élévation du glucose sanguin (glycémie) conséquence de la perte de la régulation hormonale de la glycémie.

    La régulation de la glycémie repose normalement sur un trépied.

    •  Un est représenté par les apports alimentaires en sucre.

    •  Un autre est représenté par la fabrication du sucre au niveau du foie

    •  Le dernier est représenté par l'utilisation du sucre comme aliments énergétiques par les cellules de l'organisme.

    Dans le diabète de type 2, le trépied de la régulation glycémique est perturbé.Pour conserver un taux de sucre constant, le corps a de plus en plus besoin d'insuline car elle devient de moins en moins efficace. C'est ce qu'on appelle l'insulino-résistance.

    Moins efficace, le glucose est moins capté par les cellules, il s'accumule en excès dans le sang et son taux dépasse la normale: c'est l'hyperglycémie.

     

    Le diabète de type 2 (DNID) est une maladie de plus en plus fréquente qui touche plus d'un million et demi de personnes en France, et ne cesse de s'étendre. Elle représente environ 85 % de l'ensemble des diabètes , et concerne autant d'hommes que de femmes.

    Le diagnostic de diabète de type 2 (DNID) se fait en général vers l'âge de 40-50 ans, mais en fait la maladie a débuté plus tôt de façon silencieuse.

     

    Quelles sont les causes du diabète de type 2 ( DNID ) ?

    • Il n'existe pas une seule cause du diabète de type 2 mais plusieurs facteurs de risque sont désormais connus :

    • La génétique et l'hérédité : un facteur héréditaire est très souvent retrouvé. Plusieurs membres de la famille sont diabétiques.

    • La surcharge pondérale et l'obésité : entre 60 et 90 % des patients ayant un diabète de type 2 présentent un surpoids important.

    • Certains médicaments.

    • La sédentarité.

    Pourquoi le diabète est-il dangereux ?

    Il est important de comprendre que le diabète de type 2 est une maladie chronique.

    Le diabète est essentiellement dangereux par ses complications à long terme sur certains organes vitaux :

    • l'œil : si le diabète n'est pas pris en charge, il peut être responsable de cécité par atteinte de la rétine (rétinopathie). Cela implique qu'un bilan ophtalmologique (fond d'œil) annuel soit réalisé même en l'absence de toutes anomalies visuelles.

    •  le rein : le diabète peut altérer la fonction de filtration des reins. Sans surveillance ou traitement adaptée, c'est l'évolution vers l'insuffisance rénale

    •  les neurones : l'apparition de douleurs au niveau des jambes et des pieds, une diminution de la sensibilité, l'apparition de plaies des pieds ou des orteils (mal perforant plantaire) signe une neuropathie est une complication relativement fréquente. Ces signes sont à rechercher systématiquement.

    •  Les statistiques confirment la très haute fréquence d'association entre le diabète et des autres facteurs de risque (tabac, obésité, sédentarité,…..C'est ainsi que les patients diabétiques de type 2 sont plus souvent atteints d'angine de poitrine, d'infarctus du myocarde, d'accidents vasculaires cérébraux que les non diabétiques

    http://www.cardio.fr/diabete/diabete.html
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  •  

    Tajine de poulet aux  légumes et à la menthe

     

     

    Préparation: 25 minutes               

    Cuisson: 40 minutes                       

     

    Préparation

     

    1/ Salez, poivrez et poudrez les morceaux de poulet de ras-el-hanout.
    Faites-les dorer dans une grande cocotte avec les oignons émincés et

    3 cuillères à soupe d'huile.

    2/ Pendant ce temps, faites revenir dans le reste d'huile, l'aubergine coupée

       en morceaux. Faites colorer les amandes à sec dans une poêle antiadhésive.

    3/ Ajoutez dans la cocotte les aubergines, les amandes, les petits pois, les carottes

       pelées, les tomates coupées en 4, les pois chiches, les olives, le fenouil émincé,

       le cumin, l'ail pelé, la menthe ciselée et 25cl d'eau.

       Salez, poivrez et couvrez.

    4/ Laissez mijoter 30 minutes sur feux doux puis disposez le poulet, les légumes

       et leur jus dans un grand plat préchauffé. Décorez avec de la menthe fraîche.

     

    Ingrédients

     

    Pour 6 personnes

     • 1 kg de poulet fermier coupé en morceaux 

    • 300g de petites carottes

    • 2 oignons

    1 bulbe de fenouil

    • 3 tomates

    200g de petits pois frais ou surgelés

    • 1 aubergine

    • 50g d'olives

    2 gousses d'ail

    • 10 feuilles de menthe

    • 150g de pois chiches

    • 60g d'amandes mondées

    • 50 ml d'huile d'olive (5 cuillères à soupe)

    • 1 cuillère à soupe rase de ras-el-hanout (épice) 

    • 1 cuillère à café de graines de cumin 

    • sel, poivre                                   

     

    Une portion de tajine de poulet avec 50g de couscous apporte

    600kcal •43g de protéines (soit 29%) •21g de lipides (soit 32%) • 57g de glucides (soit 38%)

     

     

     

    Cette recette de tajine à l’avantage de présenter des légumes inhabituels (fenouil, aubergine…)

    Les légumes ont un rôle dans le maintien du transit intestinal. Ils contiennent des

    anti-oxydants susceptibles de protéger l'organisme. Contre le développement de

    certaines maladies comme les cancers ou les maladies cardio-vasculaires.

    La présence d'huile d'olive et d'olives permet un apport d'acides gras nonoinsaturés.

    Le poulet à la base de ce plat permet d'obtenu- une préparation maigre

    http://www.diabete-abd.be/tagine_de_poulet.htm
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  • BIEN SAVOIR SE "RESUCRER" LORS D' HYPOGLYCEMIE

     

    Dans le quotidien du patient diabétique, la confrontation aux hypoglycémies est une situation fréquente qui doit être corrigée au plus vite.

    Comment bien s'y prendre ?

    Le premier bon réflexe est de contrôler la glycémie quand une hypoglycémie est suspectée. Pour rappel, physiologiquement on parle d'hypoglycémie quand le taux de sucre sanguin est inférieur ou égal à 0,6g/1 ou 60mg/dl.

    Physiquement, les symptômes les plus fréquemment rencontrés sont : la transpiration, la faim, la pâleur, le changement d'humeur, des difficultés de concentration et d'élocution.

    Les explications les plus habituelles d'une hypoglycémie sont:
    - une activité physique imprévue,
    - une collation ou un repas retardé ou sauté, la consommation de boissons alcoolisées en dehors des repas,
    - une erreur dans les doses d'insuline (surdosage),
    - une inversion des types d'insuline,
    - une diminution des ingesta alimentaires (maladie, perte d'appétit..)
    - un amaigrissement voulu ou spontané sans modification du traitement.

    Il est impératif de trouver la cause de votre hypoglycémie.

    Si l'hypoglycémie est sévère, le resucrage doit précéder la mesure de la glycémie.

    Si les chiffres de glycémie la confirment, le deuxième réflexe indispensable est de se "resucrer ", c'est à dire d'absorber une quantité mesurée de glucides qui vont pouvoir rapidement corriger l'hypoglycémie.

     

    Cette quantité bien définie doit correspondre à 15 g de glucides absorbés idéalement sous une forme liquide pour un "resucrage" rapide (les aliments sucrés liquides "resucrent "plus rapidement que les aliments sucrés solides).

    Nous en profitons pour vous rappeler l'importance d'avoir TOUJOURS à portée de main une des suggestions suivantes.

     

    Pratiquement, il faut consommer

    1/3 de cannette ou 1/2 verre (100m1) de limonade sucrée

    (PAS LIGHT)

                                                                                 OU

    1 c. à soupe de sirop de fruits (grenadine, menthe...)

    dans 1/2 verre d'eau
                                                         ou

    1 petit verre de jus de fruit 100% pur jus maximum 200 ml(berlingot)

    OU

    3 morceaux de sucre dilués dans 1/2 verre d'eau ou 1/2 tasse de café, de thé ou de tisane.

     

     

    A défaut d'un liquide sucré, vous prendrez!

    4 tablettes de dextrose (Dextro energy©)

    OU

     

    1 c à soupe de confiture ou de miel.

     

    Les hypoglycémies, bien que moins conséquentes sur le plan des complications que les hyperglycémies, sont souvent très impressionnantes pour le patient et son entourage.

    Pour éviter cela le patient a tendance à trop manger et souvent on constate un "resucrage" excessif qui risque de déséquilibrer le profil glycémique de toute la journée.

    De plus, le "resucrage" est souvent prétexte à consommer des aliments habituellement déconseillés car trop sucrés et/ou trop gras, ce qui peut conduire à une prise de poids.

    Pratiquement il faut se rappeler

    - que les symptômes de l'hypoglycémie peuvent persister au-delà de la normalisation de la glycémie. Un troisième bon réflexe est d'effectuer un nouveau contrôle glycémique et de se baser sur son résultat pour adopter l'attitude adéquate soit poursuivre le "resucrage" soit patienter jusqu'à disparition des symptômes.

    - que se "resucrer" trop et /ou au moyen d'aliments mal choisis, favorise la prise de poids et une hyperglycémie

    - que s'il est vrai qu'un diabète bien équilibré expose plus facilement à des hypoglycémies, on sait les corriger au mieux et au plus vite. Par contre, le maintien en hyperglycémie est fortement préjudiciable en raison des complications entraînées.

    - que le chocolat a un index glycémique (=pouvoir sucrant) bas et que dès lors ce n'est pas un aliment indiqué pour se resucrer correctement (cf. article présenté dans la revue de novembre/décembre 2002)

    Nous attirons également votre attention sur la distinction à faire entre "resucrage" et "prévention" d'une hypoglycémie.

     

    Cette dernière attitude consiste à adapter l'alimentation en prévision d'une augmentation de l'activité physique et cette adaptation n'implique pas nécessairement la consommation des aliments utilisés dans le resucrage.

     

    De jour comme de nuit, resucrez-vous de la même façon. La correction d'une hypoglycémie par du glucagon (Glucagen®) est strictement réservée au seul cas où il y a perte de connaissance.

    Nous vous rappelons qu'il est indispensable d'avoir du glucagon (non périmé ) à disposition. L'entourage de la personne diabétique doit nécessairement être informé de son rôle et de la manière de l'utiliser.

    EN RESUME

    Si le patient diabétique suspecte une hypoglycémie il faut :

     

    1- contrôler sa glycémie

    2- si nécessaire se "resucrer "avec un aliment adéquat (liquide sucré ou Dextro energy®)

     

    3- éviter les "resucrages" intempestifs avec des aliments trop caloriques (graisses / sucres)

     

    4- se rappeler que chaque patient peut présenter des situations particulières qu'il s'agit d'évaluer avec son médecin et/ou son/sa diététicien(ne)

     

    Revue ABD n° 46/1 Janvier - Février 2003

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  • La perte de poids est un sujet très présent dans notre société. Chaque année nous sommes nombreux à être confrontés à des informations souvent peu fiables pour perdre du poids. Cependant nous sommes aussi nombreux à être démoralisés en raison de l’effet yoyo.

    Il est donc grand temps de faire les choses autrement. C’est pourquoi, cette année, 13 partenaires - ont décidé de s’unir et de créer une plateforme «tour de taille» pour fournir ensemble une information qualitative et objective sur le sujet et surtout pour générer enfin les bons comportements pour perdre du poids et préserver sa santé.

    Les dangers de la graisse au niveau du ventre

    La présence d'un excès de graisse au niveau du ventre entraîne un risque accru pour la santé. Ainsi, un tour de taille supérieur à 88 cm chez la femme, et 102 cm chez l'homme, indique une obésité viscérale (accumulation de graisse autour des organes dans le ventre) et un risque plus élevé de développer des problèmes de santé.

    L’accumulation de cette graisse (entre les organes) perturbe l’utilisation des graisses et du sucre et peut être à l'origine d'une augmentation du risque cardiovasculaire. Cette graisse abdominale est associée à un risque accru de diabète, car elle augmente la glycémie (taux de sucre dans le sang) ainsi que l'insulino-résistance (on devient insensible à l'insuline, l'hormone qui diminue la glycémie). Et par-dessus le marché, elle perturbe l'équilibre des graisses: elle augmente les triglycérides et diminue le HDL cholestérol (ou le "bon cholestérol").

    Regardez la vidéo pour voir, à l’intérieur du corps humain, comment la graisse au niveau du ventre peut représenter un danger pour la santé.

    http://www.montourdetaille.be/FR/page.php?h=1

    www.diabete-abd.be

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  • Dr Marc Timsit - Le diabète est l'une des premières causes de malvoyance et de cécité dans les pays occidentaux. Les progrès des examens et du laser peuvent permettre à l'ophtalmologiste d'intervenir rapidement et efficacement pour freiner l'importance des complications oculaires.

    La surveillance régulière de l'œil est la meilleure garantie d'une conservation de la fonction visuelle. Tous les diabétiques encore apparemment sains doivent être surveillés tous les ans et de façon plus fréquente si des lésions sont déjà présentes.
     

    Il existe deux formes principales de diabète :

    Le diabète de type I, insulinodépendant, touchant 10 % des diabétiques. Lié à une carence en insuline, il survient classiquement chez le sujet jeune. 95 % des patients ont une atteinte oculaire après 20 ans d'évolution.

    Le diabète de type II, non insulinodépendant, où l'insulinémie est normale. Ce diabète est le plus fréquent (3 % de la population occidentale) et le plus sournois. Les lésions oculaires peuvent s'observer dès le dépistage. Il survient chez les personnes d'âge mûr, le plus souvent obèses.

    Après un certain temps d'évolution, ces deux types de diabète peuvent se compliquer notamment sur le plan oculaire, nerveux, cardiovasculaire et rénal.

    La stabilité de la glycémie permet d'éviter ou d'atténuer l'importance des complications ophtalmologiques.

    Plus de la moitié des patients atteints de diabète présentent déjà des complications après dix ans essentiellement parce que leur maladie est insuffisamment traitée. Si le taux d'hémoglobine glycosylée témoin de l'équilibre glycémique dans les deux mois précédents était inférieur à 6,5% ces complications deviendraient rares.

     Toute diminution de 1% de l'hémoglobine glycosylée s'accompagne d'une diminution de 40% de la rétinopathie. L'équilibre strict de la glycémie est donc l'objectif fixé en permanence au diabétique. S'il n'est pas obtenu, des lésions irréversibles de la microcirculation apparaissent après un certain temps. Elles sont provoquées par l'hyperglycémie et aggravées par des facteurs généraux dont la traitement s'impose: hypertension artérielle surtout, obésité, anomalies lipidiques, tabagisme....

    LA RETINOPATHIE DIABETIQUE connaît une évolution par étapes qui peut conduire à la cécité en l'absence de traitement. Elle connaît plusieurs aspects que l'on classe après avoir effectué une angiographie en fluorescence. Cet examen, fondamental, consiste à photographier la rétine après avoir injecté un colorant dans une veine du bras.

    1. La rétinopathie diabétique débutante

    Aucun signe fonctionnel n'accompagne la rétinopathie diabétique débutante qui ne sera découverte qu'à l'examen du fond d'œil, l'acuité visuelle restant alors le plus souvent strictement normale pendant longtemps. L'existence de micro-anévrismes, de micro-hémorragies, d'une vasodilatation des gros troncs veineux signe la naissance d'une rétinopathie débutante. Cependant, le fond d'œil n'est pas suffisant et il faut pratiquer systématiquement une angiographie fluorescéinique pour dépister les premiers signes d'atteinte capillaire.

    2. La rétinopathie pré-proliferante et proliférante

    En l'absence de traitement efficace, la poursuite de la perturbation glycémique va entraîner deux sortes d'atteinte des capillaires. Leur occlusion provoque l'ischémie (défaut d'oxygénation des tissus). L'hyperperméabilité de leur paroi provoque l'œdème (passage du plasma sanguin dans les tissus avoisinant) et les hémorragies (passage des globules rouges).

    Pour lutter contre l'ischémie, la rétine va sécréter des facteurs de croissance qui vont activer la fabrication des néovaisseaux, redoutables : c'est le stade de la rétinopathie pré-proliferante puis proliférante. Les néovaisseaux sont fragiles et peuvent donc se rompre et être à l'origine d'hémorragie dans le vitré. Ils peuvent aussi entraîner un décollement de la rétine par traction ou un glaucome quand ils atteignent l'iris.

    Cette forme de rétinopathie diabétique peut être évitée par une photocoagulation au laser argon orientée par les examens angiographiques. Le traitement de la rétinopathie diabétique pré-proliferante et proliférante est bien codifié. Ce traitement vise à détruire les territoires ischémiques par des photocoagulations au laser et à éviter ainsi le développement des néovaisseaux. Il réduit de façon importante le risque de cécité totale du diabétique. Le traitement peut être quasi total (photocoagulation pan-rétinienne ou PPR) ou focal, localisé. Suivant l'importance et l'étendue des lésions le nombre de séances varie de 1 à 10 (voire plus). La destruction rétinienne par coagulation supprime les zones rétiniennes gourmandes en oxygène et stoppe la sécrétion des facteurs de croissance. La suppression des zones malades sauvegarde les secteurs primordiaux. La photocoagulation panrétinienne peut être plus ou moins serrée et étendue et se compliquer d'œdème maculaire à éviter par une bonne programmation des séances de laser.

    Au stade de rétinopathie proliférante, la prolifération vasculaire entraîne le développement d'adhérences très fortes entre le vitré et la rétine partout où existent des néovaisseaux. Dans un second temps la traction sur la rétine va entraîner un décollement de la rétine. Cette traction s'accompagne d'hémorragies volontiers récidivantes dans le vitré se nettoyant plus ou moins spontanément. Parfois la néovascularisation intéresse l'iris qui se couvre d'un réseau vasculaire hémorragique (rubéose irienne) et qui peut obstruer totalement l'angle irido-cornéen (glaucome néovasculaire). Cette rétinopathie proliférante peut être évitée par un suivi régulier des diabétiques, un traitement laser précoce associé à une normalisation de la glycémie. Une chirurgie (vitrectomie) peut être effectuée dans les formes compliquées ou menaçantes. Elle reste parfois le seul traitement possible une fois le laser totalement effectué mais elle présente un risque opératoire et est parfois inefficace..

    3- L'œdème maculaire

    La macula est une petite zone centrale de la rétine (d'environ 5 mm de diamètre) située juste dans l'axe visuel, qui permet la vision précise : la lecture, l'écriture, la reconnaissance des détails, des couleurs.

    La cause la plus fréquente de chute définitive de l'acuité visuelle est l'œdème maculaire. Un œdème prolongé conduit à une perte définitive de l'acuité visuelle de près (lecture). C'est une complication grave, la plus difficile à traiter. Le traitement est souvent décevant et nécessite diverses actions médicales ou chirurgicales dépendantes de chaque cas.

    Elle peut parfois bénéficier d'un traitement par photocoagulation au laser. Deux types de traitement sont possibles :

    - la photocoagulation au laser directe, focale de lésions responsables de l'exsudation.

    - la photocoagulation au laser en grille autour de la macula, indiquée en cas d'œdème diffus.

    Ce traitement, s'il est précocément entrepris avant que la baisse visuelle soit trop importante est la stratégie thérapeutique la plus efficace. Il permet de réduire de moitié le risque de perte de vision par rapport aux yeux traités plus tardivement.

    - L’injection intra-vitréenne de corticoïdes ou d'anti VGEF a un effet bénéfique. Elle permet souvent de gagner une ligne ou deux de vision et de diminuer l'importance de l'œdème. La récidive après 6 mois est de règle et nécessite de nouvelles injections.

    - Un traitement médicamenteux, la rubauxistaurine, est actuellement à l'étude et semble avoir un effet positif sur la survenue des œdèmes maculaires.

    - Si une adhésion au vitré est présente il est possible de proposer un acte chirurgical (vitrectomie).

    LA CATARACTE chez le diabétique est précoce et peut empêcher la surveillance du fond d'œil. Le geste chirurgical ne diffère pas de celui d'une cataracte classique, l'implantation d'un cristallin artificiel pouvant se faire sans problème. Cette intervention peut s'effectuer sous anesthésie loco-régionale (péri bulbaire) voire aussi sous anesthésie topique (collyre anesthésique).

    Le risque infectieux est plus important dans le diabète. C'est pourquoi, avant toute décision chirurgicale, il est impératif d'éliminer une infection notamment urinaire et de renforcer les précautions d'aseptie normales.

    LE GLAUCOME est plus fréquent chez le sujet diabétique que chez le sujet sain. Son dépistage systématique peut permettre d'éviter la perte de vision irréversible provoquée par l'atteinte du nerf optique.

    Le diabète n'est pas une maladie bénigne. Le risque d'atteinte visuelle s'accroît avec l'ancienneté et l'importance du déséquilibre glycémique, l'absence de surveillance oculaire. La collaboration entre le médecin, l'ophtalmologiste et le patient donne la chance d'une conservation de la fonction visuelle à long terme. Un traitement rapide doit suivre la découverte d'anomalies


    http://ophtalmologie.fr/diabete-oeil-yeux-laser.html
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