• Les Patisseries parlons-en
     Qu'elles soient d'anniversaire, de communion, de mariage.... ou juste destinées à se faire plaisir, les pâtisseries constituent une tentation fréquente et alléchante.
    Comment bien les choisir quand on est une personne diabétique de type 1 ou de type 2 ?
    1/ Les pâtisseries artisanales et /ou industrielles
    Les boulangeries, les supermarchés et les magasins diététiques nous proposent des gâteaux et/ ou des pâtisseries ayant des appellations et des allégations très diverses.
    On nous vante les mérites suivants : «sans sucres», «sans sucre ajouté», «bon pour les diabétiques», «léger», «garanti bon pour les régimes», etc., ...
    II est très important de noter que la plupart de ces indications n'ont aucune valeur diététique.
    De plus la composition de ces produits de fabrication artisanale est souvent inconnue étant donné l'absence d'obligations légales et d'informations nutritionnelles.
    Par définition, les pâtisseries sont des produits finis dont les ingrédients de base sont la farine, la matière grasse, le sucre et les œufs. On y ajoute selon les goûts d'autres ingrédients tels que fruits, fruits secs, chocolat, crème fraîche, glaçage...
    Fabriquer une pâtisserie sans sucre et sans matière grasse relève toujours du défi si on veut que le résultat final soit agréable aux yeux et au palais.
    Plusieurs personnes s'y sont attelées depuis plusieurs années et nous trouvons actuellement sur le marché une gamme de produits variés tels que
    - des produits au fructose vendus en boulangerie, en magasin diététique (type Prodia,..)
    - des produits aux polyols vendus en magasins diététiques (type Prodia,..)
    - d
    es produits allégés en matière grasse vendus en boulangerie ou supermarché (type Balade...)
    1- Les pâtisseries au fructose
    Dans ces produits une partie ou la totalité du sucre (= saccharose) a été remplacée par du fructose.
    Rappelons que le fructose apporte autant de calories que le sucre soit 4 kcal/g. mais à cause de son pouvoir sucrant supérieur, on en met donc moins. Le volume manquant est complété par de la farine et/ou des matières grasses.
    Le produit final n'a donc plus l'intérêt recherché ; au contraire la valeur calorique peut encore s'en trouver augmentée surtout si on ajoute plus de matière grasse. Notons que le goût sucré peut aussi être accentué par l'apport d'édulcorants
    2- Les pâtisseries aux polyols
    Dans ces produits une partie ou la totalité du sucre a été remplacée par un ou plusieurs polyols qui sont en général du maltitol, du sorbitol ou de l'isomalt.
    Rappelons que les polyols apportent 2.4 kcal/g. Tout comme c'est le cas pour la fabrication de pâtisseries au fructose, ici aussi le manque de volume doit être compensé par d'autres ingrédients. Le produit final n'a donc de nouveau plus l'intérêt nutritionnel recherché, toujours en raison de l'apport calorique élevé des ingrédients ajoutés (matière grasse, oeuf..)
    Le goût sucré peut également être renforcé par l'ajout d’édulcorants.
    N'oublions pas l'effet laxatif des polyols!
    3- Les pâtisseries allégées en matière grasse
    Dans ces gâteaux la quantité de graisses a été diminuée. Le volume manquant est complété par d'autres ingrédients. La valeur nutritionnelle finale dépendra de la recette.
    Lorsque ces «autres» ingrédients sont du fromage blanc, du yaourt, du blanc d'oeuf, des fruits, alors
    la valeur calorique est bien diminuée. Par exemple :
    1 mini cake Balade (65g) apporte108 kcal et 1 /4 du gâteau Balade aux pommes (87g) apporte 125 kcal.
    2/ Les pâtisseries «maison»
    Les pâtes à gâteau «maison» conseillées sont les pâtes levées et les pâtes à choux.
    Vous pouvez réaliser vos gâteaux à base de ces pâtes plutôt qu'à partir de pâtes feuilletées et brisées nettement plus grasses. La pâte Savoie, pauvre en matière grasse mais riche en sucre ne vous est pas conseillée.
    Nous vous proposons dans cette revue quelques suggestions de recettes plus adéquates.
    L'avis de la diététicienne
    Force est de constater qu'il n'y a pas de pâtisseries très «allégées». Celles-ci restent à consommer en petite portion, occasionnellement et avec modération. Dans ce sens, s'en offrir une en dessert d'un repas permet de limiter plus facilement la portion, qui passe souvent à 2 morceaux lorsqu'on attend le goûter.
    Le conseil Diététique de l’ABD 03/2005
     
     
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  •  

    1) AVEC PEU DE CALORIES

    Sous forme de poudre

    Le Prodia édulcorant ® est un édulcorant très pauvre en calories qui convient

     

    Ce produit est composé de maltodextrines à 97%, d'acésulfame K à 1,5% et d'aspartame à 1,5%. Une mesurette de 18g a le même pouvoir sucrant que 1259 de sucre (saccharose).

     

    Signalons également qu'une mesurette contient 270 mg d'acésulfame K et 270 mg d'aspartame, que la DJA (dose journalière admissible) de ces produits est de 0 à 15 mg/kg de poids corporel par jour pour l'acésulfame K et de 0 à 40 mg/kg poids corporel par jour pour l'aspartame.

     

    Pour ne pas dépasser la DJA de l'acésulfame K, un individu de 70 kg ne doit pas consommer plus de 3 mesurettes du produit par jour (1050 mg d'acesulfame K divisé par 270 mg soit 3 mesurettes). Un enfant, qui pèse moins qu'un adulte, devrait donc consommer moins de mesurettes.

    Une mesurette de produit apporte 67 kcal contre 500 kcal pour 1259 de sucre (saccharose).

     

    En respectant les maxima de température de cuisson il ne semble pas y avoir de toxicité due au chauffage de l'aspartame. Le volume de Prodia édulcorant® utilisé est moins important que le volume de sucre qu'il faudrait utiliser pour obtenir le même goût sucré.

     

    Dans le livre de Peter Balcaen: la pâtisserie sans sucre (1*) ce manque de volume est compensé par l'utilisation de divers ingrédients (minarine, neufs, yaourt, fromage blanc..) qui permettent de dire que le résultat gastronomique est correct.

     

    Le produit est en vente en pharmacie et dans les magasins "naturels".

    Sous forme liquide

     

    Le Natrena® liquide est un édulcorant artificiel résultat de 2 édulcorants remarquablement stables à la cuisson qui sont la saccharine et les cyclamates.

    Le pouvoir sucrant de la saccharine est fort , de 300 à 500 fois celui du sucre, celui des cyclamates est doux, de 30 à 50 fois celui du sucre. Leur mariage potentialise les effets de l'un et l'autre.

     

    Une cuillère à café de Natrena ® liquide (4.5 ml) équivaut au goût sucré apporté par 4 cuillères à soupe de sucre (609). Signalons que la cuillère à café de Natrena liquide® contient 51.3mg de saccharine et 513mg de cyclamates et que la DJA est de 0 à 5mg/kg poids corporel par jour pour la saccharine et de 0 à 7mg/kg de poids corporel/jour pour les cyclamates.

     

    II semble raisonnable de ne pas dépasser 1 c à café (100 gouttes) de Natrena© liquide(pour un individu de 70kgs) sous peine de dépasser la DJA des cyclamates.

     

    Cet édulcorant est acalorique (0 kcal) et n'influence pas du tout la glycémie.

     

    Son inconvénient est son absence totale d'effet de masse et le dépassement aisé de la DJA. Il peut donc être utilisé modérément pour réaliser des crèmes, semoule de riz et autres entremets lactés, mais en aucun cas pour réaliser des pâtisseries comme du cake, des génoises...

    2) AVEC PLUS DE CALORIES

    Le fructose : est un édulcorant naturel présent en tant que tel dans tous les fruits à côté du glucose, du saccharose et dans le miel. Combiné au glucose il forme le saccharose (= sucre de canne et de betterave).

    Son pouvoir sucrant est de 1,2 fois celui du sucre (saccharose) tandis que son apport calorique est identique (4 kcal/9).

     

    L'économie des calories se fait par la diminution relative de la quantité utilisée. L'index glycémique du fructose est de 25 (pour rappel le saccharose a un index glycémique de 50 et celui du glucose est de 100). II influence donc peu la glycémie des patients diabétiques.

     

    On peut reprocher au fructose son effet cariogène et laxatif. Consommé en grandes quantités il augmente les triglycérides sanguins (graisses dans le sang) et fragilise donc le statut cardio-vasculaire des patients diabétiques mal équilibrés.

    Le fructose est vendu en boîte de 1 kg par la firme Prodia et se présente comme du sucre cristallisé. II caramélise lors de la cuisson.

    Le sorbitol :

     

    Son pouvoir sucrant est d'environ la moitié de celui du sucre tandis que son apport calorique est d'environ 2,4 kcal/g.

     

    Pour le même goût sucré, l'apport calorique est ± le même que le sucre; mais il est vrai que l'effet sur la glycémie est minime (seul avantage).

     

    Le sorbitol fait partie de la catégorie des polyols qui sont acariogènes, stables à la chaleur. Le sorbitol est laxatif si on en consomme plus de 40g/ jour en une prise pour les adultes et 15g /jour pour les enfants Il est commercialisé sous le nom de Sionon®, fabriqué par Flarom et distribué par Révogan (peut être commandé chez le pharmacien).

     

    II se vend par boîte de 5009 et a la même texture que le sucre cristallisé. Il ne caramélise pas à la chaleur. Il n'y a pas de DJA.

    le sorbitol est un édulcorant naturel présent en tant que tel dans les fruits ( pommes, poires, pruneaux, cerises, pêches) et dans les baies du sorbier dont il tire son nom. II est préparé industriellement par hydrogénation du glucose. pour des recettes dont la température de cuisson ne dépasse pas 225° C.

    L'AVIS DU CONSEIL DIÉTÉTIQUE

    II n'y a pas de rose sans épines ... et l'industrie ne semble pas encore avoir trouvé son "maître achat".

     

    Les patients diabétiques de type 2 doivent surtout veiller à ne pas utiliser un édulcorant aussi calorique que le sucre et donc plutôt se tourner vers des édulcorants non caloriques en veillant à ne pas majorer les apports caloriques et lipidiques des préparations par l'utilisation de matières grasses en excès et à ne pas dépasser les DJA.

     

    Quant aux patients diabétiques de type 1 qui en général n'ont pas de problèmes de poids, rappelons que le saccharose ne leur est pas " interdit " en petites quantités et a des moments bien choisis (ex. en fin de repas)

    1- La pâtisserie pour les fins gourmets sans sucre:

     

    2- DJA ou dose journalière admissible :

     

    ADDENDUM à l'article "Comment se "resucrer" en cas d'hypoglycémie?" paru dans la revue n° 46/1 2003

    Le conseil Diététique a publié « Bien savoir se resucrer » lors de l’hypoglicémie et suite à la remarque d’une d’une professionnelle, il est utile de préciser que si des patients consomment du GLOCOBAY (bayer ®) le resucrage en cas d’hypoglicémie doit se faire uniquement avec du glocose ou du dextrose.

    Conseil diètétique de l'ABD  -  01-03-03

    dose d'un produit chimique déterminée pour l'homme résultant de la détermination de la dose sans effet sur l'animal divisée par 100 et exprimée en mg/kg de poids corporel. Peter Balcaen, B. De Zutter, (diététicienne Pevogan) en vente en magasin diététique ± 6euros.

    revue

    ABD n° 46/2   Mars  - Avril 2003
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  • L'éducation du diabétique
    Stimuler les motivations : enseignement pratique et transfert de compétence
    Depuis quelques temps déjà, dans son journal, lors des cours d'éducation et à l'occasion de la conférence de l'assemblée générale en avril dernier, l'ALD insiste sur l'importance de l'éducation des patients diabétiques, que ce soit de type 1 ou 2. Transférer des compétences est le but, voire le rêve des enseignants, mais comment transmettre une expérience et non seulement un savoir théorique.
    Par exemple, on explique à la majorité des familles et personnes d'entourage l'utilisation du glucagon, mais lors du premier incident hypoglycémique c'est souvent la panique, des erreurs…Ce n'est que lors du 2e épisode que l'aide externe fonctionne à peu près correctement.
    Mais qu'entend-on par " compétence " ? La meilleure explication serait le " savoir-faire " ou le savoir réagir à une situation plus ou moins inconnue. Les compétences doivent donc être non seulement transmises, mais aussi intégrées, " digérées ", même remodelées par chacun selon ses besoins, puis être utilisées à bon escient.
    L'enseignement doit permettre au patient d'acquérir, grâce à des expériences personnelles, une certaine indépendance pour la prise en charge de sa pathologie chronique (car ceci s'applique à d'autres maladies que le diabète). Ces expériences ne peuvent être transmises directement par le formateur. L'enseignement doit favoriser une acquisition personnelle, stimuler les motivations des patients à apprendre (voire aussi des soignants !)
    Savoir ne suffit pas pour savoir faire. Pour intégrer tout savoir en compétence applicable, il faut y ajouter le vécu, l'émotion, la sensibilité…
    Cependant, une expérience personnelle ne peut se transmettre telle quelle. Le formateur doit favoriser l'acquisition en stimulant la motivation à apprendre. Donc, il est important de savoir à qui on s'adresse, de connaître le degré d'acceptation de la maladie par le patient (cf. tableau ci-joint). Il faut faire son deuil de la santé et se réorganiser pour vivre avec le handicap lié à cette maladie. Cette acceptation est un processus évolutif, mais où le temps nécessaire pour passer d'un stade au prochain est très individuel. Pour bien prendre en charge, il faut donc connaître le stade dans lequel le patient se trouve pour pouvoir lui faire face avec l'attitude adéquate et non pas mettre à jour un comportement contre-productif.
    Tableau : Les phases d'acceptation et le comportement " utile ":
    Comportements liés aux phases d'acceptation d'une maladie
    Stades
    Patient
    Exemple
    Comportement habituel du praticien
    Attitude adéquate
    1. Choc
    surpris à angoissé
    "je ne réalise pas très bien"
    donne un maximum d'instructions
    soutenir, aider le patient à se retrouver
    2. Dénégation
    détaché, banalise
    "il y a des maladies plus graves"
    persuasif
    instaurer un climat de confiance, chercher en quoi le patient se sent menacé
    3. Révolte
    agressif, revendicatif
    "c'est la faute de … si ...
    se sent attaqué
    juge le patient caractériel
    chercher l'objet de la révolte
    4. Marchandage
    plus collaborant
    manipulateur
    "je n'accepterai pas une 4e injection"
    irrité, remis en question
    négocier sur les points secondaires
    5. Dépression
    triste, méditatif
    "je réalise que je me suis servi de mon diabète pour…"
    peu attentif
    renforcer l'écoute active, susciter un projet d'avenir
    6. Accepta-tion
    tranquille, collaborant
    "je vis avec et non pas malgré mon diabète"
    gratifié
    renforcer la formation personnalisée du patient
    7. Résigna-tion
    passif, docile
    "je m'en remets à vous Dr."
    dévoué
    éviter la chronicisation iatrogène
    8. Pseudo-acceptation
    refuse consciemment de se sentir malade
    "je refuse d'être un handicapé
    impuissant, menaçant
    tenter de rejoindre le niveau émotionnel
    d'après A. Lacroix, psychologue
    o                                Dans les 3 premiers stades, il est le plus souvent illusoire d'apporter des connaissances autres que la pratique des gestes quotidiens de contrôle et d'injection. Il faut savoir être disponible, à l'écoute, et créer un climat de confiance.
    o                                Lors du marchandage, il faut savoir abandonner des buts moins importants pour pouvoir garder les objectifs essentiels.
    o                                Au cours de la dépression, il faut plus de prise en charge psychologique qu'un apport de théories ou de savoir-faire.
    o                                Au stade d'acceptation, alors que le patient est le plus réceptif, il faut investir un maximum de temps en enseignement pour aménager le patient avec sa nouvelle vie de malade. Certains patients n'atteignent cependant ce stade qu'après des semaines, mois, voire années (de rares cas même jamais) et il convient néanmoins de leur faire accepter un minimum de " règles " pour pouvoir fonctionner en autonomie.
    Ces patients passent souvent à un niveau de pseudo-acceptation où ils se sentent menacés dans leur identité par leur maladie qu'ils refusent d'en parler (à leurs proches, voire à leur médecin) et sont alors inaccessibles à tout enseignement.
    Peu importe à quel stade, la relation de confiance entre le malade et le formateur (infirmière, médecin, …) est indispensable. Il faut aller par petits pas, car " l'inondation " de savoir ou d'informations ne fera qu'accroître l'angoisse et le sentiment de ne pas pouvoir se prendre en charge tout seul.
    En écoutant le patient, l'équipe " patient-formateur " va se fixer des priorités et un rythme d'apprentissage propre à chacun. Trop d'informations n'entraînent pas forcément un changement du comportement du patient (ne pas "couvrir d'un vernis de savoir" sans compétence réelle, sans mise en pratique véritable). Des buts trop ambitieux, trop perfectionnistes décourageront trop de patients. La motivation sera bien améliorée par les premiers succès, ce qui malheureusement n'est pas toujours facile dans une maladie avec autant de variables (alimentation, activité physique, résorption de l'insuline, maladie intercurrente,…).
    Comment favoriser le transfert de compétence ?
    Le contenu doit être précis, il faut s'assurer que le vocabulaire est acquis (on ne peut utiliser les mêmes mots avec des significations différentes). Le sens des mots est imprégné par le vécu de chaque personne et le formateur doit tenir compte du vécu de l'apprenant pour transmettre les faits dénués des préjugés issus du vécu.
    La motivation
    Le rôle du groupe est non négligeable dans le mécanisme d'acquisition des compétences. La confrontation et l'évaluation des comportements de chaque membre stimulent la motivation à apprendre. Mais :
    La motivation est un thème récurrent lorsqu'on aborde les problèmes d'enseignement. Elle concerne également les enseignants que les apprenants. Si le formateur n'est pas passionné par ce qu'il enseigne, l'étincelle pour la catalyse de motivation chez l'apprenant ne passera pas.
    L'évaluation
    L'évaluation du savoir-faire est indispensable pour démontrer l'efficacité de l'enseignement et pour stimuler encore plus la motivation. Les améliorations possibles peuvent être une diminution de l'HbA1c ou une réduction des hypoglycémies,…
    L'évaluation devra aussi se faire du côté enseignant pour éviter la routine. En testant de nouvelles méthodes pédagogiques, une comparaison des résultats des apprenants avec les deux méthodes permettra une progression.
    L'interactivité entre le formateur et le formé n'est possible grâce à l'écoute, la confiance, le respect du rythme de l'autre, la mise en situation, la motivation et l'évaluation.
    Dans cet esprit, il est primordial pour le formateur (que ce soit le médecin traitant, l'infirmière ou l'équipe enseignante de l'ALD) de connaître les besoins du patient (ce qu'il désire savoir, ce qu'il n'a pas compris, ce qui lui fait peur, ce qu'il n'arrive pas à mettre en pratique etc…), d'où la nécessité pour le patient de formuler clairement ses attentes face au formateur.
    Et à quel degré ou stade d'acceptation êtes-vous dans votre diabète ??
    Dr Marc Keipes
    Le tableau et l'idée générale du thème abordés sont issus d'un article d'un supplément de l'AFD du Dr C. Sachon, Paris
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  • Le diabète et vos yeux: Ne perdez pas les risques de vue!
    Beaucoup de personnes atteintes du diabète redoutent par-dessus tout les complications oculaires associées à leur maladie : rien d'étonnant à cela, quand on pense aux conséquences personnelles et sociales de la cécité.
    Les maladies oculaires, ou rétinopathies, sont la principale cause de cécité et de handicap visuel chez les adultes des sociétés développées.
    Près de 2 % de toutes les personnes atteintes du diabète il y a 15 ans sont aujourd'hui aveugles, tandis que 10 % d'entre elles souffrent de graves handicaps visuels.
    Le fonctionnement de l'œil
    Le fonctionnement de l'œil se rapproche de celui d'une caméra. La lumière pénètre par la cornée, traverse la pupille et le cristallin, qui fait enfin converger les rayons de lumière pour produire une image claire et nette sur la rétine, à l'arrière de l'œil. La rétine fonctionne comme le film d'une caméra. La lumière est recueillie par des cellules spéciales de la rétine, et les informations (" l'image ") sont transmises au cerveau le long du nerf optique, situé derrière l'œil.
    Les troubles oculaires associés au diabète
    Les troubles oculaires associés au diabète sont fréquents; en l'absence de traitement, ils entraînent une détérioration de la vue et, en bout de course, la cécité.
    Les principales maladies de l'œil liées au diabète sont :
    o                                La rétinopathie diabétique
    o                                L'œdème maculaire
    o                                La cataracte
    o                                La rétinopathie diabétique
    Les deux types de diabète sont susceptibles d'endommager les petits vaisseaux sanguins qui véhiculent le sang vers la rétine. Lorsque ces vaisseaux sanguins sont endommagés, de petites vésicules peuvent apparaître (microanévrismes), éclater et saigner à l'intérieur de la rétine. Les vaisseaux sanguins endommagés peuvent également saigner ou couler, ce qui fait gonfler la rétine et crée des dépôts de matière, véhiculés par le sang. Ces dépôts sont appelés exudats. À ce stade, il est possible que le malade ne se rende pas du tout compte de la rétinopathie. Parfois, la détérioration de la vue n'est pas détectable : c'est ce que l'on appelle la rétinopathie non proliférante.
    Au stade suivant, celui de la rétinopathie proliférante, la rétine essaie de fabriquer de nouveaux vaisseaux sanguins pour remplacer ceux qui sont abîmés, afin de bénéficier de l'oxygène et des nutriments dont elle a besoin pour fonctionner correctement. Ces nouveaux vaisseaux sont toutefois très fragiles et davantage susceptibles de saigner ou de couler sur la surface de la rétine sans avertissement. Ils peuvent saigner dans une partie de l'œil appelée le vitré (une substance gélatineuse qui recouvre le fond de la cavité de l'œil). Dans ce cas, la vue peut être gravement détériorée.
    Si du tissu cicatriciel apparaît en réponse à la fabrication de nouveaux vaisseaux sanguins et au saignement de ces derniers, la rétine peut se détacher, ce qui entraîne la cécité.
    Facteurs de risque
    L'hyperglycémie et l'hypertension peuvent contribuer à endommager les petits vaisseaux sanguins qui irriguent la rétine.
    Signes et symptômes
    Il n'est pas rare que, dans les premiers stades de la rétinopathie diabétique, aucun symptôme ne se manifeste. Les problèmes de vue n'apparaissent qu'à un stade avancé de la maladie.
    Au bout d'un certain temps, la vue de la personne atteinte de rétinopathie diabétique se trouble ou disparaît.
    Même dans les cas les plus avancés, la maladie peut progresser pendant longtemps sans que le moindre symptôme apparaisse. C'est pour cette raison qu'il est si important que les personnes atteintes du diabète se soumettent régulièrement à un examen du fond de l'œil.
    L'œdème maculaire
    La macule est la région centrale de la rétine. Elle permet de distinguer les détails lorsque l'on regarde la télévision ou que l'on lit.
    Si certains petits vaisseaux de la rétine sont obstrués, leurs voisins se dilatent, pour compenser. Les vaisseaux dilatés sont généralement perméables, ce qui fait que du fluide s'accumule dans la macule ; celle-ci gonfle et cesse de fonctionner.
    Signes et symptômes
    Parfois, l'œdème maculaire se forme sans perte de la vue, mais d'ordinaire, la personne s'en rend compte : sa vue se trouble, se déforme, ou encore elle constate des problèmes de vision nocturne. La maculopathie peut engendrer la cécité, et se rencontre plus fréquemment chez les personnes atteintes du diabète de type 2.
    o                                La cataracte
    La cataracte est une opacité du cristallin.
    La cataracte affecte généralement les personnes de 50 ans et plus; toutefois, dans certains cas, elle peut apparaître plus tôt et progresser plus rapidement chez les personnes atteintes du diabète.
    Signes et symptômes
    Les signes et les symptômes de la cataracte sont :
    o                                Une vue trouble
    o                                Une mauvaise vision nocturne
    o                                Des halos autour des lumières
    o                                Une sensibilité à la lumière et des problèmes d'éblouissement
    o                                Le besoin d'une lumière plus forte pour lire, entre autres
    o                                Des changements fréquents de verres de lunettes
    La cataracte peut se développer dans un seul œil et n'affecter qu'une partie du cristallin. La maladie progresse d'ordinaire lentement et sans douleur. On peut donc ne pas se rendre compte d'une perte progressive de la vision.
    Les maladies de l'œil sont difficiles à détecter dans la mesure où les symptômes ne se manifestent clairement aux patients que lorsqu'ils ont déjà atteint un stade très avancé. Toutefois, détectés précocement, ils sont tous curables. Il est possible de prévenir la plupart d'entre eux.
    En conséquence, il est important de
    o                                Faire contrôler vos yeux régulièrement
    Toutes les personnes atteintes du diabète devraient subir un examen de l'œil (comprenant un examen du fond d'œil) aussitôt que le diabète est diagnostiqué, et ce au moins une fois par an.
    o                                Faire vérifier votre tension artérielle régulièrement
    L'hypertension multiplie les risques de rétinopathie.
    o                                Communiquer immédiatement au médecin tout changement au niveau de la vue
    De petits changements peuvent indiquer un problème plus grave.
    o                                Éviter de fumer
    Le tabagisme est en rapport avec le développement prématuré de troubles macrovasculaires (maladies cardiaques, AVC) et microvasculaires du diabète (maladies de l'œil).
    o                                Contrôler votre taux de glycémie
    Il est possible de maintenir le taux de sucres dans le sang à un niveau proche de la normale en combinant les principes suivants :
    1.                              Régime alimentaire équilibré
    2.                              Exercice physique régulier
    3.                              Médicaments (insuline et hypoglycémiants oraux)
    Agissez avant de constater des problèmes.
    Faites contrôler vos yeux régulièrement.
    Vous empêcherez ainsi les maladies de l'œil de se développer.
    extrait de la brochure Votre guide du diabète et des yeux édité par la Fédération Internationale du Diabète à l'occasion de la Journée Mondiale du Diabète 2002 

    http://www.ald.lu/index_new.html
     
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  • COMMENT LIRE L'ETIQUETTE D'UNE DENREE ALIMENTAIRE PREEMBALLEE?
     
     Collaboration des diététiciennes de l'Institut Paul Lambin, Haute Ecole Léonard de Vinci avec le Conseil Diététique de l'ABD
     
    Quand vous acheté un produit manufacturé emballé, vous avez une étiquette où vous pouvez trouver beaucoup d'informations. Elles sont obligatoirement écrites dans les langues nationales.
     
    Il faut savoir qu'il existe 2 grands types d'étiquetage :
     
    1- l'étiquetage informatif qui est obligatoire.
    2- l'étiquetage nutritionnel, qui est un choix volontaire que fait le fabricant et qui est donc facultatif. C'est une initiative à soutenir et d'ailleurs de plus en plus de produits sont étiquetés de cette façon.
    Le fabricant ne peut pas faire ce qu'il veut, c'est toute une technique et un art de réaliser un bon étiquetage. Il y des normes internationales, des recommandations émanant du Codex Alimentarius*, il y a des directives et des règlements européens, et ensuite, des arrêtés royaux belges.
     
    A-ETIQUETAGE INFORMATIF
     
    Sur l' étiquette d'un produit manufacturé vous devez découvrir obligatoirement les mentions suivantes :
     
    1-la dénomination de vente,
    2-la liste des ingrédients toujours par ordre décroissant de quantités présentes dans le produit, c'est à dire que l'ingrédient qui se trouve en tête de liste est présent dans l'aliment en plus grande quantité que les autres ingrédients.
     
    Ceci est important pour tous :
     
    Vous achetez des tomates pelées en boîte, vous pouvez lire :   
    tomates, eau, sel
                                                    ou bien, eau, tomates, sel
     
    nous préférons la première!
     
     
    Ceci peut bien aider un diabétique :
     
    Vous achetez du chocolat, vous pouvez lire sur l'emballage :
     
     pâte de cacao, sucre, écorces d'orange, beurre de cacao, beurre concentré.
     
    ou bien  sucre, pâte de cacao, beurre de cacao, poudre de lait entier.
     
    nous préférons le premier!
     
    *Codex alimentarius : c’est un organe de la FAO-OMS qui  dépend de l'ONU. C'est un lieu d'harmonisation ayant pour objectif d'élaborer des normes internationales servant de guide à l'industrie alimentaire et contribuant à protéger la santé du consommateur. Les normes sont communiquées aux gouvernements à titre de recommandations.
     
    BON à savoir :
     
    Sucre = toujours du saccharose (de betterave ou  de canne à sucre)
    Sucres = tous les sucres soit saccharose, glucose, fructose, lactose.
     
    Dans la liste des ingrédients on trouve les additifs libellés par la lettre "E" suivie d'un n°. Du fait des réactions des consommateurs, de plus en plus de fabricants
     
    -soit indiquent le code E et la dénomination en toutes lettres,
    -soit indiquent la catégorie d'additifs plus le nom.
     
    comme exemple :
     
    -une étiquette de  moutarde indique  E 102 : c'est un colorant jaune, naturel qui est la vitamine B2.
     
    -une étiquette de gommes (confiserie) indique : colorants naturels : chlorophylle, carotène, paprika, extrait de sureau.
     
    -une étiquette de bouillon cube de volaille indique : exhausteurs de goût : glutamate au lieu de E621 à E625.
    3-la quantité de certains ingrédients : c’est ainsi que si vous achetez de la compote de pommes en bocal vous pouvez lire :
     
                pommes (90%), sucre (10%)
    ou bien, pommes (88%), sucre (12%)
     
    nous préférons la première!
     
    4-la date de durabilité minimale ou DDM
     
    "à consommer de préférence avant le…., fin…"
     
    "à consommer jusqu'au…"ou DLC (date limite de consommation)
    exemples de DDM :
     
    un chocolat :
     
     -à consommer de préférence avant fin :   03.2002 ( mois + année)
     
    -à consommer de préférence avant le    : 08.10.02  (jour+ mois+ année)
     
     un lait demi-écrémé UHT :
     
    - à consommer de préférence avant le : 15.02.02 (jour + mois+année)
     
    une boîte de conserve de petits pois :
     
    -à consommer de préférence avant : fin 2002(année)
     
    exemple de DLC :
     
    un fromage blanc, un yaourt : à consommer jusqu'au 16.12 (jour + mois)
    Toutes les denrées de conservation plus courte, portent cette dénomination.
     
    Il n'y pas de date de péremption.
     
    5-les conditions particulières de conservation et d'utilisation
     
    6- le nom ou la raison sociale et l'adresse du fabricant ou du conditionneur ou d'un vendeur établi à l'intérieur de la CE
     
    7-un mode d'emploi au cas où son omission ne permettrait pas de faire un usage approprié de la denrée alimentaire,
     
    8-le titre alcoolométrique volumique acquis pour les boissons titrant plus de 1.2% d'alcool en volume,
     
    "1% d'alcool en volume = 1ml d'alcool pour 100ml = 5.6kcal par ml"
     
    à titre d'exemple :
     
    une bière :
     
     alc. 4.9% en vol., il y a 4.9 ml d'alcool dans 100ml de bière ou 12.25 ml dans la bouteille de 250ml. La valeur calorique de l'alcool correspond à 4.9 X 5.6= 27.44kcal; pour la bouteille 68.60kcal provenant de l'alcool.
     
    Si vous voulez connaître la valeur calorique totale de la bouteille d’une bière, il faut ajouter 40kcal provenant des sucres naturels de la bière; au total(68.60 + 40) =108.6 donc 110kcal.
     
    un vin rouge :
     
    alc. 11.5% en vol.; il y a 11.5ml d'alcool dans 100ml de vin ou 86.25 ml d'alcool dans la bouteille de 750ml. La bouteille apporte 483 kcal.
     
    9-la quantité nette
     
    10-le lieu d'origine ou de provenance dans le cas où son omission serait susceptible d'induire le consommateur en erreur sur l'origine ou la provenance réelle de la denrée alimentaire,
     
    11- le numéro de lot
     
     
     
    B- ETIQUETAGE NUTRITIONNEL
     
    L'étiquetage nutritionnel est une approche volontaire, qui devient obligatoire s'il y a présence , sur l'étiquette, d'une allégation nutritionnelle.
     
    par exemple :
     
    un fabricant veut dire que  son riz  est "riches en glucides"  que  son fromage blanc est "moins gras"
     
    En fonction du message sous-tendu par l'allégation nutritionnelle, les informations à donner sont :
     
    -soit Etiquetage de type 1
     
    - la valeur énergétique est exprimée en kcal et en kJ
    - les teneurs en protéines, glucides,  lipides sont exprimées  en grammes pour 100g ou 100ml
     
    -soit Etiquetage de type 2
     
    -la valeur énergétique est exprimée en kcal et en kJ
    - les teneurs en protéines, glucides, sucres, lipides, acides gras saturés, fibres alimentaires et sodium sont exprimées en gramme pour 100g ou 100ml.
    Cette façon de préciser la composition du produit est le modèle obligatoire.
     
    On peut toutefois ajouter d'autres données, c'est un choix.
     
    On peut ajouter la teneur en amidon en gramme pour 100g ou 100ml
     
                                en polyols"""""""""""""""""""""""""""""""""""
                                en acides gras mono-insaturés"""""""""""""
                                en acides gras poly-insaturés""""""""""""""
                                en cholestérol en mg """""""""""""""""""""""
                                en sel ou chlorure de sodium (en plus du sodium) en g""
                                les vitamines et les minéraux en mg, µg"""""""
     
    Les teneurs en vitamines et en minéraux doivent être exprimées en pourcentage de l'AJR ou apports journaliers recommandés.
     
    On peut aussi donner les informations nutritionnelles pour une portion ou une ration courante.
     
    Toutes les informations nutritionnelles de l'étiquetage de type 2 doivent également être précisée pour les aliments enrichis. Les étiquettes des denrées enrichies doivent en plus libeller :
     
    -un n° de notification ou code NUT
    -la date de durabilité minimale jusqu'à laquelle les teneurs des nutriments mentionnés sont garanties,
    -la teneur en nutriments présents, soit par portion de la denrée à consommer chaque jour, recommandée dans l'étiquetage, soit d'une quantité de la denrée égale à la consommation journalière.
     
     
    Quelles sont les informations nutritionnelles  qui sont les plus intéressantes pour les diabétiques?
     
    *la teneur en lipides : choisir des produits moins gras et des produits moins saturés en comparant les produits entre eux.
    par exemples : 
    minarine(r) matière grasse tartinable
    lipides :40g    lipides  :75g pour 100g
    saturés :13g (32)   saturés :24g (32% pour 100g
     
      
     
    *la teneur en glucides :-si vous lisez : glucides dans l'étiquetage de type 1 , cela signifie la quantité totale des sucres de l'aliment :
     
    par ex : 87g de glucides pour des céréales petit-déjeuner, représentent l'amidon, les sucres des fruits secs et le saccharose ajouté.
    -si vous lisez : glucides dans l'étiquetage de type 2 vous pouvez avoir :
     
    par ex 87g de glucides  dont 56g d'amidon ou sucre complexe (qui n'a pas le goût sucré), 31g de sucres c'est-à-dire, à la lecture des ingrédients, du saccharose, du sirop de glucose, du miel, les sucres des raisins secs glucose, fructose, saccharose naturellement présents)
     
    ou bien par ex :
    82g de glucides dont 76g d'amidon ou sucre complexe qui n'a pas de goût sucré)
    7g de sucres c'est-à-dire, à la lecture des ingrédients, du sirop de glucose, du sucre liquide.
     
    Nous donnons la préférence aux denrées moins sucrées.
     
    Pour en savoir plus, vous pouvez obtenir gracieusement 2 documents  bien faits, au CRIOC (centre de recherche et d'information des organisations de consommateurs)
     
    rue des Chevaliers 18
    1050 BRUXELLES
    tél. :02/547.06.11  fax : 02/547.06.01
     
    " Bien comprendre l'étiquetage nutritionnel"
    " Une étiquette facile à décoder"
     
     
     
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  • JOYEUX NOEL

    NADINE - FLORENTINE BRIGITTE - STEPHAN

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  • EDITORIAL
    Depuis de très nombreuses années, fonctionne en Belgique un système qui permet à certains diabétiques de bénéficier de l'autocontrôle glycémique gratuitement. En fait, si vous faites 2 injections d'insuline, vous avez droit à 30 tigettes par mois (catégorie 3), si vous faites 3 injections, vous pourrez en recevoir 60 par mois (catégorie 2) et si vous avez opté pour un traitement basal prandial vous aurez 120 tigettes gratuites mensuellement.
    Ce système a fonctionné assez correctement dans un cadre budgétaire donné, mais avec le temps, le nombre de patients inclus dans la convention d'autocontrôle glycémique a augmenté considérablement, ce qui inquiète l'INAMI. 
    Cependant, il s'agit là d'une évolution tout à fait prévisible puisque nous savons que le diabète de type 2 évolue progressivement et inexorablement vers une insuffisance pancréatique et que tôt ou tard (tôt c'est probablement mieux!), il nous faudra ajouter de l'insuline au traitement par comprimés ou même remplacer les comprimés définitivement par des injections. 
    Si nous savons que 90 % des diabétiques belges sont de type 2, il est certain que le nombre de sujets traités à l'insuline ne fera qu'augmenter et certains de ces patients qui étaient suivis par le médecin traitant, devront en plus être pris en charge par ce que l'on appelle un centre conventionné. Ce centre a des obligations considérables. 
    Il doit pouvoir répondre aux souhaits des patients conventionnés dans tous les domaines : éducation diététique, pratiques des injections, maniement du glucomètre, adaptations des doses d'insuline etc.
    Le centre doit être à même de répondre à toute une série de demandes aiguës par exemple pour remplacer du matériel éventuellement défaillant. Par ailleurs, un centre conventionné doit démontrer la collaboration efficace et effective de médecins diabétologues, d'infirmières spécialisées dans l'éducation des personnes diabétiques, d'un podologue, de diététicien(ne)s notamment.
    Il y a quelques temps, les centres ont été inspectés par des fonctionnaires de l'INAMI et les conclusions ont montré qu'à 96 % tout fonctionnait correctement. On rêve de chiffres pareils pour d'autres institutions...
    Tout cela suppose également un secrétariat performant pour remplir les nombreuses formalités. Par exemple chaque année, il faut que le secrétariat envoie à chaque patient un formulaire à remplir. Il faut récupérer ces formulaires et introduire des demandes aux mutuelles concernées. 
    Sur ce formulaire il faut cocher 2 cases. Dans la première, la personne diabétique demande à l'INAMI l'intervention pour bénéficier de la convention. Il ne s'agit pas de recevoir simplement sa provision de tigettes gratuites, il s'agit d'entrer dans un véritable programme de formation continue que le patient s'engage à suivre. Le second point est tout à fait surprenant, voire surréaliste. Le patient doit cocher une case indiquant qu'il souhaite ou non que son médecin traitant soit impliqué dans son plan de traitement. Je ne sais pas bien d'où sort cette nouveauté qui n'existait pas dans les précédents documents de convention.
    En tout cas, il ne s'agit certainement pas d'un souhait des centres conventionnés qui veulent au contraire une collaboration efficace avec le médecin traitant.
    Par ailleurs, l'enquête de l'INAMI sur les centres conventionnés voulait notamment contrôler que les médecins traitants étaient bien tenus au courant des propositions thérapeutiques faites par les centres conventionnés.
    Il est bon de rappeler ici que nos associations ABD et VDV ont travaillé énormément dans le domaine des relations entre les diabétologues et les médecins traitants notamment avec le Passeport du diabète.
    Dans un numéro du journal "Le Généraliste" un confrère se disait "rouge d'indignation et de colère" en ayant lu le formulaire en question. Je ne peux que l'approuver!
    Docteur J. C. DAUBRESSE Rédacteur en Chef
    Revue ABD n° 47 / 02 Janvier - Février 2004
     
     
     
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  • Fonds d'artichauts au chèvre frais
    Ingrédients : pour 4 personnes
    • 8 à 12 fonds d'artichauts (en conserve ou surgelés)
    • 300g de fromage de chèvre frais type Chavroux ( 2 boîtes)
    • Jus de citron
    • Poivre, ciboulette, très peu de sel.
    Technique de préparation :
    • Si les fonds d'artichauts sont surgelés, les faire bouillir 5 minutes dans de l'eau légèrement salée.
     Attention, une fois qu'ils sont cuits, ils sont fragiles et se cassent facilement. Les fonds d'artichauts en
     conserve peuvent être utilisés égouttés tels quels.
    • Farcir chaque fond d'artichaut avec une bonne cuillère à soupe de chèvre frais mélangé au jus d'1
     citron, à la ciboulette ciselée (fraîche ou surgelée), poivrer et très légèrement saler.
    • Disposer dans un plat allant au four où on aura mis au préalable 2 cuillerées à soupe d'eau.
    • Préchauffer le four à 180°, enfourner et laisser cuire 10 minutes jusqu'à ce que le fromage de chèvre
     soit doré.
     
    C'est une délicieuse entrée accompagnée d'une salade de roquette bien assaisonnée.
    Une entrée apporte :
    kcal 156, kJ 653
    Protéines : 7.5g
    Lipides : 4.5g
    Glucides : 21.25g
    Fibres : 3g
    Cholestérol : 15mg
     
    Médaillon homardine
    Ingrédients (4 personnes):
    • 8 médaillons de plie ou sole-saumon prêt à l'emploi en surgelés (Colruyt, Covee)
    • 200 g de crevettes grises
    • 125 ml de bisque de homard
    • 125 ml de fumet de poisson obtenu avec un bouillon cube ou du fond de poisson déshydraté prêt à
      l'emploi
    • 2 c à s de jus de citron
    • 2 jaunes d'œufs
    • 4 c à s de crème fraîche à 5 % type Solight
    • maïzena express
    • ciboulette
     
    MENU DE FETES DE FIN D’ANNEE
    Punch à l'ananas avec ou sans alcool :+/-12 portions
    Ingrédients :
    • 1 ananas frais
    • 300 ml de jus d'orange sans sucre ajouté
    • 300 ml de jus de pomme sans sucre ajouté
    • 500 ml de Schweppes Tonic light ou eau pétillante
    • 300 ml de Xérès
    • 1 tasse de thé noir
    • 2 fruits de la passion
    • Rondelles de citron
    • Rondelles de concombre
    Le punch peut être réalisé sans alcool. Pour se faire on élimine le Xérès. Pour maintenir le volume porter la quantité de jus d'orange à 350ml, le jus de pomme à 350ml et le Schweppes Tonic light à 700ml.
    Technique de préparation :
    • Éplucher l'ananas et couper le en très petits morceaux
    • Verser le xérès pour la recette alcoolisée
    • Réserver 30 min
    • Ajouter les 2 jus de fruits
    • Au moment de servir ajouter le Schweppes ou l'eau pétillante, l'intérieur des fruits de la passion et les
     rondelles de citron et de concombre
     
    Un verre de punch alcoolisé apporte :
    kcal: 90 kJ 377
    Protéines : 0.65g
    Glucides : 14.5g
    Lipides : traces
    Fibres: 1.3g
    Cholesterol : 0mg
    Alcool : 4.3g
     
    Un verre de punch sans alcool apporte :
    63kcal kJ 265
    Protéines : 0.65g
    Glucides : 15g
    Lipides : traces
    Fibres : 1.3g
    Cholestérol : 0mg
    Alcool : 0g
    _9
    revue 49-6 / novembre-décembre 2006
     
    Technique de préparation :
    • Dans une cocotte chaude, déposez les médaillons de poisson et le fumet
    • Ajouter le jus de citron, la bisque de homard
    • Fermer la cocotte et cuire 30 min
    • A mi cuisson ajouter les crevettes
    • Disposer le poisson dans des assiettes creuses
    • Dans 1 bol mélanger les 2 jaunes d'œufs et la crème
    • Ajouter ce mélange à la sauce de cuisson du poisson
    • Bien mélanger et épaissir si nécessaire avec un peu de maïzena express
    • Poivrer
    • Napper les poissons
    • Garnir de 3 branches de ciboulette
    Accompagner ce plat de riz sauvage (moitié riz brun moitié riz sauvage) et de fagotin de carottes en bague de courgette.
     
    La préparation de poisson apporte :
    kcal : 196, kJ 821 Protéines : 31.25g
    Lipides : 6.75g Glucides : 2.5g
    Fibres : 0g Cholestérol : 240mg
     
    Fagotin de carottes-courgettes
    Ingrédients :
    • 1 kilo de carottes de calibre moyen
    • 1 grosse courgette
    • 2 cubes dégraissés
    • persil
     
    Technique de préparation :
    • laver, éplucher les carottes
    • les couper en bâtonnets de 10 cm
    • couper des rondelles de courgettes de 1.5 à 2 cm
    • cuire les légumes séparément avec 10 min (aldente) avec un bouillon cube
    • enlever la chair molle au milieu des courgettes et y insérer des bâtons de carottes
    • garnir d'une fleur de persil
    • réchauffer au micro-onde avant de servir
    La préparation apporte avec le riz cuit créole (50g de riz sec par pers)
    kcal : 251, kJ : 1052 Protéines : 9g Lipides : 1.7g Glucides : 50g Fibres : 12g Cholestérol : 0mg
     
    Trifle de la Reine Victoria
    Ingrédients
    Pour le coulis
    • 250g de framboises surgelées non sucrées
    Pour la crème anglaise
    • 300ml de lait demi-écrémé
    • 3 jaunes d'œufs
    • 2 c à café de farine ou d'amidon de maïs(Maïzena)
    • Extrait de vanille selon le goût
    • Edulcorant
    Pour la garniture
    • 100ml de crème (+/-32% de matières grasses)
    • 1 blanc d'œuf
    • 2 c à soupe de vin blanc sec
    • 1 + 1/2c à soupe de sucre fin ou d'édulcorant
    • 1 pincée de muscade
    Technique de préparation
    Pour le coulis
    • Réserver 12 framboises pour la garniture
    • Mixer +/- 200g de framboises
    • Edulcorer selon le goût
     Pour la crème anglaise
    • Fouetter les jaunes d'œufs (garder un blanc pour la garniture) avec les 2 c à café de farine ou d'amidon
     de maïs
    • Faire chauffer le lait avec l'extrait de vanille
    • Verser le lait chaud sur les œufs, hors du feu, fouetter énergiquement
    • Remettre sur le feu et faire épaissir à feu doux en remuant sans arrêt
    • Edulcorer selon le goût
    • Surtout ne pas laisser bouillir
    • Verser la crème dans un récipient froid
    • Prendre 4 verres à vin blanc ou 4 flutes
    • Placer 3 framboises dans le fond de chaque verre
    • Verser délicatement par-dessus de la crème anglaise refroidie
    Pour la garniture
    • Fouetter ensemble la crème bien froide avec le vin blanc, la moitié du sucre ou un peu d'édulcorant et la
       muscade jusqu'à ce que le mélange soit bien onctueux
    • Fouetter à part le blanc d'œuf en ajoutant le reste de sucre ou un peu d'édulcorant, tout en continuant à
     fouetter jusqu'à ce que le blanc soit ferme et lisse
    • Mélanger les 2 préparations et fouetter encore 1minute
    • Napper la crème anglaise disposée dans chaque verre
    • Laisser au minimum 2 heures au réfrigérateur avant de servir La préparation demande +/- 30 minutes
    Astuce : ce dessert peut attendre 24 heures au réfrigérateur.
    Une portion apporte :
    210kcal  ou 880 kJ
    Protéines :7g
    Lipides : 14g
    Glucides : 14g
    Fibres : 3g
    Cholestérol : 229mg
     _10
    Revue 49-6 / novembre-décembre 2006
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  • LE CONSEIL DIETETIQUE VOUS PROPOSE
    Taboulé pour 4 couverts:
    Les ingrédients
    240 g de semoule sèche (couscous)
    150 g de poivrons (1/2 rouge, 1/2 vert, 1/2 jaune)
    150 g de concombre ( 1/2 )
    80 g d'olives marinées
    200 g de tomates
    40 ml de jus de citron
    1 petit oignon (50g)
    menthe, coriandre, persil frais (+/- 20g)
    poivre et sel
    4 c à s d'huile d'olive
    Technique de préparation
    1- déposer la semoule de couscous sèche dans un saladier et couvrir d'eau bouillante. Couvrir et laisser reposer 5 minutes puis égrainer à l'aide d'une fourchette. On peut aussi déposer la semoule dans un saladier et ajouter tous les ingrédients en augmentant un peu le jus de citron, on obtient un vrai taboulé à la marocaine.
    2- laver tous les légumes
    3- découper en petits dés les poivrons, tomates, concombre
    6- émincer l'oignon et les herbes aromatiques
    7- presser le ou les citrons
    8- ajouter les légumes, l'huile d'olive, les herbes, les olives, jus de citron
    9- vérifier l'assaisonnement
    10- couvrir d'un film alimentaire et mettre refroidir au frigo au moins 1 heure
    Brochettes de dinde au citron et gingembre pour 4 couverts:
    Les ingrédients
    500 g de filet de dinde
    1/2 tête d'ail (45 g)
    1 morceau de gingembre frais de +/- 4 cm (40 g)
    50 à 75 ml de jus de citron ou de jus de lime
    4 c à s d'huile d'olive
    feuilles de citronnier (facultatif)
    Technique de préparation
    1- peler le gingembre et éplucher les gousses d'ail
    2- découper finement au couteau ou passer à la moulinette
    3- presser les citrons ou limes
    4- découper les filets de dinde en morceaux
    5- dans un plat déposer les morceaux de volaille + ail + gingembre + huile d'olive + jus de citron ou de limes
    6- mélanger le tout, couvrir d'un film alimentaire et laisser mariner au minimum 5 heures
    7- au moment du repas, à manger au jardin ou sur la terrasse, préparer le barbecue et monter les brochettes.
    Les feuilles de citronnier piquées sur les brochettes en alternance avec la volaille, enjolivent les brochettes. On peut les trouver sur certains marchés ou dans des magasins exotiques.
    8- cuire les brochettes et servir avec le taboulé
     
    l'avis de la diététicienne
    Une portion c'est-à-dire le quart de la préparation complète (taboulé plus 1 brochette), apporte :
    22 g de lipides dont 70% de graisses mono-insaturées
    52 g de glucides
    38,5 g de protéines
    6,5 g de fibres
    19mg de cholestérol
    90mg de vitamine C
    560 kcal ou 2.34 MJ.
    La préparation se caractérise par la présence de bonnes graisses c'est-à-dire de graisses insaturées avec peu de graisses saturées et de cholestérol.
    La préparation est riche en vitamine C. Elle est peu salée et véhicule pas mal d'antioxydants naturels. Elle assure un bon apport en fibres. Le taboulé à un index glycémique faible pour une bonne source de glucides.
    Conseil diététique de l'ABD - 01-07-03
    Revue ABD n° 46/4 Juillet - Août 2003
     
     
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  •  
     
     
     
    Le conseil diététique vous informe
        
    On trouve actuellement dans le commerce un vaste choix de boissons rafraîchissantes sucrées, édulcorées ou aromatisées. La composition en sucres (saccharose, sirop de glucose) de ces boissons varie très fort de l'une à l'autre.
    On peut les classer de façon décroissante selon leur teneur globale en sucres. Plus de 15 % tous les nectars, qui sont toujours composés d'eau, de jus et de sucre, tous les jus de fruits sucrés, le jus de raisin.

    Max 12 %

    Les limonades citron, orange, grenadine, liégeois, Orangina, Parasol différents goûts), Fanta, Oasis, Organic  Lemonade, Volvic citron... Canada dry, Coca-cola, Pepsi-Cola, Virgin Cola, Doctor Pepper, Fiesta Cola, Cool Cola, Kid cola Delhaize ... Ice tea classique ou fruité, Schweppes : tonic, agrumes, grapefruit, bitter orange ou lemon Eau Vittel menthe, Kinji ,  Spa Red Bull, Black Booster.
    Max 10 %
    Les jus de fruits sans sucre ajouté (Minet maid, jus de fruits Delhaize, Goldhorn Aldi, pur jus GB,...) Spa et fruits des bois, Spa limonade aux fruits rouges, P'tits Vittel citron, menthe, grenadine Ice Tee Delhaize, Ice Tee infusion d'herbes Bio Delhaize. Nectar light (Delhaize), Kidibul Gatorade, Aquarius, Extran, Super Sport Delhaize. 
    Max 5%
    Boissons sucrées et édulcorées type Fente Pomelo, Frutonic de Minute Maid orange ou citron, Fanta Sapaya Punica Tee et fruit Punica orange plus vitamine C 
    +/- 0%
                           
    Limonades light Cola light (Coca-cola light, Pepsi max, cola Delhaize light, Virgin cola light)
    Ice tea light, Schweppes light, Eaux aromatisées avec ou sans édulcorant (Perrier citron, « Perfectly Clear », eau aromatisée Aquaroma citron Delhaize, Aquariva citron GB, Saint Benoit citron, orange fit Tônissteiner) Volvic orange, citron, Contrexéville poire, vanille ou pêche,
    orange. Suevita GB eau minérale légèrement pétillante, citron, verveine. Toutes les eaux minérales gazeuses ou plates L'eau de distribution
     
    Avis de la diététicienne
     
    Les boissons de type limonades, cola ou jus de fruits contenant de 10 % à 15 % de sucres,
    sont à éviter dans l'alimentation quotidienne du diabétique. Pour bien choisir les boissons, lire toujours attentivement l'étiquette. Les boissons sucrées ont un effet hyperglycémiant immédiat.
    Cependant ces boissons peuvent être utiles en cas d'hypoglycémie. En petite quantité (100 à
    150 ml) elles permettent de restaurer rapidement une glycémie trop basse.
     
    Les jus de fruits sans sucre ajouté ou les jus de fruits frais peuvent être consommés raisonnablement au cours d'un repas ou avec une colla­tion.
    Les jus peuvent aussi être, consommés lors d'exercice physique intense ou d'intensité moyenne
    sur une longue durée.
     
    Un verre de 150 ml peut remplacer un fruit dans ces conditions. Les limonades light, colas light contenant des édulcorants intenses (aspartame, acésulfame K, cyclamates, saccharine) et pas de sucres ou les eaux aromatisées ne contenant pas de sucres peuvent être consommés, dans le cadre d'une alimentation saine, car ces boissons n'influencent pas la glycémie.
     
     
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    QUE  PEUT - ON DÉCOUVRIR À LA LECTURE DE L' ÉTIQUETTE
    D' UNE DENRÉE ALIMENTAIRE  PRÉEMBALLEE ?
    Quand vous achetez un produit manufacturé emballé, vous avez une étiquette où vous pouvez trouver beaucoup d'informations. Elles sont obligatoirement écrites dans les langues nationales.
    II faut savoir qu'il existe 2 grands types d'étiquetage:
    1- l'étiquetage informatif "obligatoire" qui reprend diverses informations bien utiles dont certaines sont précieuses pour mieux connaître le produit et donc pour mieux choisir: la liste des ingrédients toujours écrite par ordre décroissant de quantités présentes dans le produit, c'est-à-dire que l'ingrédient qui se trouve en tête de liste est présent dans l'aliment en plus grande quantité que les autres ingrédients. De plus la quantité de certains ingrédients peut être exprimée en pourcentage c'est ainsi qu'on peut lire: sucre ajouté 10 % ou bien farine 50% etc.
    2- l'étiquetage nutritionnel, qui est un "choix volontaire" que fait le fabricant et qui est donc facultatif. C'est une initiative à soutenir et, d'ailleurs de plus en plus de produits sont étiquetés de cette façon.
    L'étiquetage nutritionnel donne la valeur en nutriments comme les protéines ou les lipides ou les minéraux etc. du produit conditionné.
    L'étiquette des produits manufacturés emballés peut encore interpeller tout un chacun quant à la présence ou non de sucre, quant à l'usage des édulcorants.
    Que peut-on apprendre comme information complémentaire ?
    1- une denrée alimentaire peut être moins riche en calories:
    Sur des bases officielles, une denrée peut être à valeur énergétique réduite ou tout simplement moins riche en calories c'est à dire que le produit contient au moins 30% en moins de calories que le produit de référence. Cela est le résultat de la réduction des graisses, des sucres ou des deux du produit. On lit sur l'étiquette par exemple 33% moins gras ou bien autre exemple 60% de calories en moins.
    Certaines étiquettes ajoutent pour les produits réduits en calories le terme anglais "light".
    Récemment une firme de chips lance une gamme "lites" qui phonétiquement correspond à light.
    A titre d'exemple une confiture light ou allégée apportera maximum 180kcal pour 100g au lieu de 260kcal (c.-à-d. 30% en moins)
    2- un aliment est sans sucre ajouté ou sugar free
    C'est à dire qu'on le fabrique sans ajouter de sucre (saccharose) ou de sirops de glucose ou de fructose ou de miel. A titre d'exemple c'est le cas des jus de fruits "pur jus" (qui contient rappelons le +/10g de sucres présents dans les fruits par 100ml)
    3- un aliment est édulcoré
    C'est à dire que le sucre (saccharose) qu'on aurait pu y ajouter est remplacé en tout ou en partie par un édulcorant acalorique et/ou un polyol.
    On trouve:
    - des denrées alimentaires contenant un ou des édulcorants; l'étiquette mentionne "avec édulcorant(s)" et leur dénomination.
    Exemples:
    Coca light: boisson rafraîchissante aux extraits végétaux avec édulcorants: aspartame et acésulfame-K
    glace Ijsboerke ICY vanille 0% de sucre: lait, polydextrose (3), huiles végétales, gélifiants, édulcorant: aspartame
    chocolat sans sucre adouci au maltitol: maltitol, lait entier, beurre de cacao, masse de cacao
    Freshup, tablettes eucalyptus: édulcorants: sorbitol, xylitol, aspartame, acésulfame K.
    - des denrées alimentaires contenant à la fois du ou des sucres et un ou des édulcorants autorisés; l'étiquette mentionne "avec sucre(s) et édulcorants(s)"
    Exemples:
    Vitalinéa cerises ou fraises : fromage blanc maigre + fructose 2.2% fructo- oligosaccharides (1), inuline (2), édulcorants: aspartame, acésulfame K.
    Tilight: carré de sucre contenant 1.4g de sucre plus 0.011g d'aspartame plus 0.003g d'acésulfame K
    Culinaire Canderel: 82% de sucre, maltodextrine (4) plus aspartame plus acésulfame K
    Actimel 0%: lait écrémé plus inuline (2), dextrose, pectine, ferments, aspartame, acésulfame K.
    Yakult light: eau, lait écrémé, sirop de glucose, édulcorants: sirop de maltitol, aspartame, dextrine (4), arômes, acidifiant, ferments
    Quels sont les produits qui peuvent remplacer le sucre ?
    Il y a 12 produits autorisés pour remplacer le sucre. Il y a 6 édulcorants acaloriques ou intenses et 6 polyols ou édulcorants massiques ou en poudre.
    Les substituts du sucre peuvent être libellés en clair sur l'étiquette ou bien être précisés par un code ou bien les deux expressions sont mentionnées en même temps.
    - les édulcorants intenses ou acaloriques sont:
    acésulfame K
    E 950
    aspartame
            E 951
    acide cyclamique ou cyclamates
    E 952
    saccharine et ses sels: saccharinates
    E 952
    thaumatine
    E 957
    néohespéridine DC
    E 959
    Quand le fabriquant utilise l'aspartame il doit toujours indiquer "contient une source de phénylalanine"
    Les édulcorants intenses n'apportent virtuellement aucune calorie et ils n'ont pas d'effet sur la glycémie.
    - les édulcorants massiques ou polyols sont:
    sorbitol E42
    sirop de sorbitol E 420ii
    mannitol E421
    isomalt E 953
    maltitol E 965i
    sirop de maltitoi E 965ii
    lactitol E 966
    xylitol E 967
    Quant le fabriquant ajoute plus de 10% de polyols dans une denrée, il doit mentionner sur l'étiquette "une consommation excessive peut avoir des effets laxatifs".
    Les polyols ont une valeur énergétique moyenne de 2.4 kcal/g.
    Ils influencent peu la glycémie.
    Pour bien comprendre les termes qui vous sont moins familiers. voici quelques définitions:
    (1) les oligo-fructoses ou fructosucres ou fructooligosaccharides sont des ingrédients issus des racines de chicorée. Ils sont composés de molécules de fructose, possèdent un faible pouvoir sucrant. Ils sont peu assimilés et apportent 1.5 à 2 kcal/gramme. Ils ont peu d'effet sur la glycémie. Ils fermentent dans le colon et ont un effet favorable sur la flore colique.
    (2) l'inuline est un ingrédient extrait industriellement de la racine de chicorée se présentant sous la forme d'une poudre blanche. L'inuline n'a pas le goût sucré, elle est très peu assimilée et n'a donc qu'une valeur énergétique faible 1kcal/gramme. Elle n'influence pas la glycémie.
    Elle est considérée comme une fibre à part entière, elle fermente dans le colon et est favorable à une bonne flore colique.
    On en trouve naturellement dans les oignons, salsifis, ail, poireaux, asperges, artichauts, topinambours.
    (3) polydextrose ou E 1200, c'est un produit utilisé comme agent de masse qui est un polymère de glucose plus de l'acide citrique, plus du sorbitol.
    Cet additif n'est quasiment pas assimilé, à une valeur énergétique faible 1 kcal/gramme, n'a pas de goût sucré et n'influence pas la glycémie.
    (4) maltodextrines ou dextrines maltose: ce sont des produits résultant de l'hydrolyse de l'amidon de faible pouvoir sucrant, d'une valeur énergétique de 4kcal/g. Dans le cas des édulcorants intenses en poudre ou en granulés, les mélanges sont lyophilisés et ont un poids extrêmement faible pour un gros volume et, de ce fait, ont donc peu d'effet sur la glycémie.
    polymère: grosse molécule formée de plusieurs petites
    hydrolyse: transformation d'une grosse molécule en unités plus petites
    Collaboration des diététiciennes de l'Institut Paul Lambin, Haute Ecole Léonard de Vinci avec le Conseil Diététique de l'ABD
     
    Le Conseil Diététique remercie Guy Roland pour son courrier faisant passer son expérience à propos de la conservation des confitures moins sucrées ou édulcorées. Pour lui la conservation peut se faire à t° ambiante et non au frigo, pendant une période prolongée. Sa précaution est de plonger les verres et couvercles dans l'eau bouillante avant de les remplir. Nous manquons d'expérience et vous qu'en pensez-vous? Envoyez un mot ou un e-mail. Merci de nous lire.
     
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    ONE TOUCH
    Logiciel de suivi du diabète V2.3.1
    Un aperçu personnel de vos tendances en matière de diabète
    Téléchargez votre lecteur de glycémie OneTouch® sur le logiciel de suivi du diabète OneTouch® pour bénéficier d’un mode de suivi visuel des facteurs clés qui affectent votre diabète, afin de maîtriser celui-ci.
    Pour mieux comprendre votre diabète
    Enregistrement précis de vos résultats de glycémie
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    Manuel d’instructions et guide de référence rapide intégrés
    Bien entendu, le logiciel OneTouch est compatible avec la gamme complète des lecteurs OneTouch (équipés d’un port de données).
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    Utilisez les graphiques circulaires (« camemberts ») pour vérifier le nombre de résultats de tests se situant en dehors des limites ciblées avant et après les repas
    Examinez les schémas types sur 24 heures en consultant le graphique d’une journée standard
    Examen des mesures moyennes par repas et par jour
    Fonctions spéciales destinées aux utilisateurs expérimentés du logiciel de diabète
    Personnalisez les programmes de week-end et de semaine, ainsi que les insulinothérapies, en fonction de votre mode de vie
    Conservez un compte rendu des résultats des bilans de santé complémentaires, comme par exemple HbA1c, la tension artérielle, le cholestérol
    Utilisez le rapport sur l’insuline pour étudier la relation entre l’insuline, les glucides et la glycémie
    Pour pouvoir visualiser ces fichiers PDF, vous devez posséder la version la plus récente du programme Adobe® Reader®.
    Comment envoyer par email les rapports du logiciel One Touch >
    Pour en savoir plus : http://www.lifescaneurope.com/be/fr/produits/otdms/simple/
     
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  • Certificat Médical (Medical certificate)
    Nous confirmons par la présente que (This is to certify that)
    ________________________________________________
    Nom du patient (Name of the patient)
    __________________________ _________________________________
    Né(e) le (date of birth)     Domicilié(e) à               (Place of residence)
    Est diabétique / insulinodépendant / comprimés-dépendant / comprimés- et insulinodépendant.
    Pour s’assurer une thérapie appropriée lors d’éventuels déplacements, le patient doit emporter le matériel suivant
    (is an insulin-dependent / tablets-dependent / insulin- and tablets-dependent diabetic..
    - In order to ensure correct therapy, the following should be carried when travelling.)
    - Seringues ou stylo à insuline (Insulin hypodermic syringes or pens)
    - Ampoules d’insuline (Insulin cartridges)
    - Pompe à insuline avec accessoires (Insulin pump with accessories)
    - Boîte réfrigérée pour insuline (Insulated cooling pack for insulin)
    - Lecteur de glycémie (blood glucose meter)
    - Bandelettes glucose urinaires ou sanguines (urine or blood glucose test strips)
    - Stylo autopiqueur avec lancettes (lancing device with lancets)
    - Seringues à glucagon (Glucagon syringe)
    - Désinfectant (Disinfectant)
    - Comprimés (Tablets)
    - Sucre en morceaux (dextrose)
    - Aliments pour diabétiques/diététiques (diet/diabetic food provisions )
    ___________________________________________________________
    ________________ _________________________________
    Date (Date) Signature et cachet du médecin traitant (Doctor´s signature and stamp)
     
    http://www.lifescan.com/pdf/belgium/medical_certificate_fr..pdf
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  • Pourquoi un index glycémique ?
    Tous les aliments contenant des glucides n'induisent pas la même réponse glycémique (concentration de glucose dans le sang, c'est-à-dire de « sucre ») au sein de l'organisme : le glucose passe plus ou moins rapidement et massivement dans le sang selon son origine. D'où la notion d'index glycémique des aliments. II a été défini pour classer les glucides selon l'importance et la durée de l'élévation de la glycémie qu'ils induisent lorsqu'ils sont ingérés par des personnes.
    En fait, la notion d'index glycémique recouvre celle de « sucre rapide » et de « sucre lent », mais sans être similaire, ni équivalente. Sucres "rapides", signifie rapidement absorbés par la physiologie et le métabolisme. Un exemple simple permet de justifier ce qualificatif. Ainsi, les vingt grammes des quatre morceaux de sucre absorbés en milieu de journée (dans une boisson sucrée, par exemple) arrivent dans l'estomac pour en sortir immédiatement, avant d'être très rapidement digérés par les intestins ; ils affluent alors dans le sang, qui ne trouve pas d'organe à qui les fournir, à moins qu'un effort musculaire ne soit en cours. L'organisme stocke alors cette énergie sous la forme prévue par la nature, c'est-à-dire de graisses. Ce sucre est par conséquent dit « rapide ».
    Par contre, une multitude de molécules de glucose assemblées les unes aux autres forment des assemblages, dont le plus connu s'appelle amidon. Vingt grammes de celui-ci, trouvés dans environ trente à quarante grammes de pain (qui sont des glucides, pour 70 % de leur poids), sont lentement travaillés par l'estomac, digérés tout aussi lentement par les intestins ; le sang reçoit ces bons sucres « lents » en petites doses, et pendant une longue durée. Ils vont donc approvisionner utilement en énergie l'organisme ; suppléant régulièrement à ses besoins pendant plusieurs heures. Ce sont les sucres "lents", ainsi dénommés car ils se distribuent lentement dans le corps. Grâce à eux, la glycémie est maintenue constante, pour le plus grand bénéfice des neurones, notamment. Leur index glycémique est bas.
     
    Quelle est la définition de l'index glycémique ?
    II se caractérise, à quantité égale de glucides, comme l'effet hyperglycémiant (augmentation de la teneur de glucose dans le sang) d'un aliment comparé à un liquide glucosé.
    II est très exactement calculé par un chiffre déterminé par une fraction. Au numérateur de celle-ci figure la surface mesurée sous la courbe glycémique durant trois heures, après ingestion de cinquante grammes de glucides contenus dans l'aliment testé ; au dénominateur est comptabilisée la surface glycémique pendant trois heures après l'ingestion d'une solution standard de cinquante grammes de glucose. En pratique, chez une même personne, le numérateur est déterminé le premier jour, le dénominateur le deuxième matin. Véritable novation, cet indice est d'autant meilleur qu'il est plus faible.
    En fait, les mécanismes physiologiques ne sont pas très complexes: pour approvisionner régulièrement le corps, il faut que le sucre alimentaire arrive lentement, mais régulièrement, dans le sang, ce qui est notamment le résultat d'un Temps de vidange gastrique (un TVG lent) et d'une digestion intestinale aussi lents que possible. Le tout génère un index glycémique bas (et une faible sécrétion d'insuline).
    La vitesse avec laquelle s'effectue l'évacuation de l'estomac, la vidange gastrique, représente probablement l'un des facteurs les plus importants du contrôle de la vitesse de l'absorption intestinale. En réalité, selon que l'aliment est consommé seul ou non, les différences de TVG sont notables. Ce temps conditionne la vitesse de distribution dans l'intestin grêle du glucose produit préalablement dans l'estomac, ainsi que des amidons restants ; il induit, par conséquent, les réponses glycémiques qui suivent l'absorption d'aliments. Le TVG dirige et organise, il délivre petit à petit les nutriments, évite les à-coups, assure l'étalement de l'apport en glucose à l'organisme sur plusieurs heures. Globalement, selon qu'un aliment glucidique donne lieu à un TVG rapide ou lent, le pic de concentration de sucre dans le sang est plus ou moins accentué ; il est suivi d'ailleurs, dans un second temps, d'un pic hyperinsulinémique. II convient que ces deux pics soient aussi peu marqués que possible.
    En quoi l'index glycémique est-il une avancée considérable en nutrition ?
    La mesure de l'index glycémique constitue un progrès considérable, car il s'agit d'un paramètre physiologique qui définit objectivement la qualité d'un aliment ; alors que, pour les autres nutriments, on en reste aux quantités telles que définies dans les ANC (apports nutritionnels conseillés, définis par les experts) ou encore les AJR (apports journaliers recommandés, exigés par le législateur). Au contenu chimique de l'aliment est substitué une réponse biologique.
    Cet index est actuellement l'instrument de mesure le plus fiable, compte tenu des connaissances scientifiques et médicales. L'index insulinémique (qui fournit la rapidité de réponse hormonale à l'arrivée de glucose, sous forme de sécrétion d'insuline) est certes plus pertinent, mais il est plus complexe et plus coûteux à doser.
     
    Relation entre faim, satiété et index glycémique ?
    La satiété est inversement proportionnelle à l'index glycémique d'un aliment. C'est-à-dire que plus un sucre est « lent », mieux il coupe la faim. Incidemment, chez l'adolescent obèse, la prise volontaire libre d'aliments après un repas à index glycémique fort est de 80 supérieure à ce qu'elle est après un repas similaire, mais d'index glycémique faible.
    Quelles relations entre l'index glycémique et la nature chimique des glucides ?
    En fait, la nature du sucre - simple ou complexe - ne permet pas d'inférer systématiquement l'ordre de brandeur de l'index glycémique et ainsi, le glucose donne un index de 100, par définition ; alors que le fructose (autre sucre simple) présente un index de 23, ce qui explique que les fruits aient des index bas.
    Les disaccharides (constitués par définition de deux sucres simples) ont des index moyennement élevés, allant de 73 pour le miel (car il est en partie « inversé », c'est-à-dire qu'il contient en fait une bonne quantité de glucose), à 65 pour le saccharose (celui du sucre en morceaux ou des boissons sucrées, formé de deux molécules arrimées l'une à l'autre : le glucose et le fructose) pour descendre à 45 avec le lactose (celui du lait, composé de glucose attaché au galactose).
    Un exemple de la complexité des phénomènes : une banane peu mûre contient surtout de l'amidon (donc un bon sucre "lent"), mais quand elle est à maturité et sucrée, il y a surtout du sucre (donc du sucre « rapide »).En réalité, la composition de chaque aliment intervient sur les caractéristiques - lentes ou rapides - de ses propres sucres.
     
    La présence de graisses modifie-t-elles l'index glycémique ?
    La présence de graisses (consommées en même temps que les glucides) diminue l'index glycémique. A titre d'exemple, alors qu'il est de 65 pour le saccharose, il passe à 49 dans le chocolat (constitué de graisses et de sucres) !
    La combinaison de graisses et de protéines diminue encore l'index: de 45 pour les pâtes, il passe à 39 avec les raviolis (grâce à la présence de protéines) pour se retrouver à 32 pour les pâtes aux neufs (protéines + graisses). Dans le même esprit, l'index glycémique du lait écrémé (32) est inférieur à celui du lactose (46) conséquence de la présence des protéines, celui du lait entier est encore plus petit (27) grâce à la présence simultanée des protéines et des graisses.
    L'index glycémique du pain est fortement amélioré du fait de son accompagnement
    En pratique alimentaire, le pain n'est presque jamais consommé seul : au cours du repas, il est au minimum accompagné d'un peu de beurre, de fromage, d'une tranche de jambon ou de quelques rondelles d'œuf. Ces assortiments diminuent de manière importante son index glycémique. Donc, en fait, quel que soit le pain, l'index est très probablement favorable dés l'instant qu'il fait partie d'un repas ; ainsi, le sandwich s'avère intéressant. Mais ceci demandait à être vérifié en France, sur des produits français.
    Dans le pain complet, la présence du germe, constitué de graisses et de protéines, réduit l'index ; outre le fait que ce germe bénéficie de la propriété exceptionnelle de contenir de fortes quantités de vitamines, de minéraux et d'acides gras indispensables.
    Nature des aliments, TVG, index glycémique
    Différents facteurs peuvent influencer le temps de vidange gastrique. D'abord la teneur en lipides: plus le repas en est riche et plus le temps de vidange est long. Ensuite les quantités de glucides complexes eux-mêmes : ils augmentent le temps de vidange. C'est ainsi qu'une fine purée de pommes de terre bien cuite, sans graisse, est absorbée par l'intestin presque aussi vite que de l'eau contenant une quantité équivalente de glucose : c'est alors un véritable sucre "rapide". D'où l'intérêt, de "ralentir" les sucres, avec du beurre, ou mieux, du fromage râpé, de quelques gouttes d'une huile végétale polyinsaturée, telle celle de noix qui donne un goût sublime ! Un dessert bien sucré pris en fin de repas, après une salade copieusement agrémentée de vinaigrette à l'huile, peut ainsi devenir un sucre "lent", et n'être pas interdit à un diabétique. Le chocolat est un exemple de cette association glucides et lipides.
     
    Index glycémique, activité physique, diabète et obésité
     
    Sur un plan méthodologique, l'index glycémique d'un aliment est mesuré chez un volontaire au repos. Toutefois, la vitesse d'accumulation du sucre dans le sang, qui est objectivée par l'aspect de la courbe glycémique, est déterminée par l'équilibre entre le flux de glucose entrant dans le sang, et la vitesse avec laquelle il le quitte pour être assimilé par les tissus. Lors d'activité sportive importante, l'élévation de la glycémie est modeste, car le glucose est immédiatement utilisé dès son arrivée dans le sang.
    Chez l'obèse et chez le diabétique, les index glycémiques des aliments ne sont pas les mêmes que chez les autres sujets.
    Un exemple d'intérêt de l'index glycémique : le cerveau
    Globalement, en l'absence de morceaux de sucre et de confitures, le rôle exclusif de 40 du pain du petit-déjeuner est de faire fonctionner le seul cerveau ! En effet, les recommandations récentes des nutritionnistes sont de 50 % de la ration calorique sous forme de glucides ; étant donné que votre cerveau monopolise 20 % de la ration calorique totale, mais seulement sous forme de glucose, il est logique de déduire par le calcul qu'il utilise en fait les 20 % du total sur les seuls 50 % de glucides, ce qui représente finalement 40 % de ces glucides.
    Les personnes dont la glycémie est irrégulière, mal régulée, présentent des performances intellectuelles amoindries, notamment les personnes âgées (diminution - au moins - de 8 à 15 % en moyenne). En bref, leurs réponses à des tâches difficiles ou complexes sont d'autant moins bonnes que la glycémie est plus défavorable. Une ration de glucides en cours de journée améliore leurs performances mentales (alors que, preuve à contrario de l'effet positif de ces glucides, des édulcorants de type aspartame ou saccharine sont strictement sans effet).
     
    Les index glycémiques publiés
    Pour ce qui est du pain, l'index glycémique s'avère différent selon la variété choisie : dans les anciennes études, il pouvait être élevé quand il s'agissait de la baguette française, bas avec le pain complet. En fait, les index donnés dans les tables venaient de compilations de travaux réalisés dans des pays différents, les dosages étant effectués avec des techniques qui n'étaient pas normalisées.
    II était donc absolument fondamental d'effectuer, en France avec des pains français, afin de les resituer parmi les aliments, la détermination de leurs index glycémiques selon une méthode normalisée. Ce fut réalisé dans le laboratoire de renommée internationale du Pr Gérard SLAMA. C'est précisément ce travail qui nous est présenté par le Docteur Slawa RIZKALLA.
    http://www.diabete-abd.be/articles_generaux.htm


     
     
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  • Le ciel s'éclaircit pour les diabétiques
     
    En avion, les nouvelles conditions de sécurité interdisent le transport de liquide en cabine. Cette mesure devient problématique pour les diabétiques, quand leur traitement repose sur des injections d'insuline.
    Voyage en avion : le casse-tête des diabétiques
    Pas de liquide en cabine, cela veut-il dire que le patient diabétique insulinotraité doit laisser ses médicaments dans ces bagages en soute ?
    Premier problème : les transporteurs ne peuvent absolument pas garantir qu'eux-mêmes, ou l'aéroport d'embarquement ne vont pas égarer les bagages et ainsi priver à l'escale, le passager diabétique de son traitement.
    Deuxième problème : La question se complique encore, quand on peut lire dans toutes les notices des fabricants d'insuline, que ceux-ci interdisent formellement le transport de l'insuline en soute...
    Face à cette situation, l'association Française des Diabétiques (AFD) demandait en septembre 2007 une rencontre conjointe de l'ensemble des parties concernées (la Direction générale de l'aviation civile – DGAC -, les compagnies aériennes, les aéroports et les fabricants d'insuline), afin de clarifier cette situation kafkaïenne.
    Vers la fin des tracasseries ?
    Début novembre, une première réunion fin octobre 2007 avec la DGAC laisse augurer d'une solution rapide. Cette rencontre a permis de préciser plusieurs points tant sur le transport de l’insuline en avion que sur les obligations et droits du voyageur diabétique.
    La DGAC confirme que les passagers diabétiques peuvent emporter en bagage à mains, l’insuline nécessaire pour la durée du vol et les quelques jours qui suivent, sans être limités à la quantité de ce médicament nécessaire au seul temps de vol.
    La DGAC, rappelle que " les médicaments sont une exemption de la réglementation " et confirme que l’on ne peut interdire à une personne diabétique de transporter en bagage à main, l’insuline nécessaire à son traitement, pour une durée de plusieurs jours ;
    En cas de perte de bagages, il est essentiel que la personne diabétique ait sur elle son traitement vital en insuline (et le matériel nécessaire pour la surveillance de la glycémie), et ce, pour une durée suffisante qui lui laisse le temps et les moyens nécessaires de trouver une alternative médicale après son arrivée ;
    La réglementation est donc explicite, mais, pour l’AFD, le problème repose avant tout sur " son application au quotidien ". La DGAC envoie donc un message clair à destination des professionnels du secteur, parfois insuffisamment informés sur cette nouvelle réglementation.
    A l’attention des nombreux voyageurs diabétiques, obligés de présenter des certificats médicaux et attestations diverses et datés, la DGAC a rassuré l’AFD de la règle dans ce domaine, qui doit être appliquée par tous : une ordonnance en français au nom du patient et en cours de validité suffit. Elle doit comporter tous les éléments du traitement emportés pendant le voyage (aiguilles, stylos injecteurs…). Par ailleurs, si le passager rencontre des difficultés lors du passage au poste de sûreté, il a la possibilité de faire appel au superviseur ou au chef de l’équipe de sûreté.
    Il a enfin été convenu qu’un guide à destination des diabétiques amenés à prendre l’avion serait réalisé par l’AFD et validé par la DGAC. La diffusion de ce guide se fera, pour l’AFD, à destination de la population diabétique, et pour la DGAC, à l’ensemble de ses partenaires (compagnies, aéroports, agences de voyage). Pour que voyager reste une liberté en toute sécurité pour les 500 000 diabétiques insulinotraités en France.
    Luc Blanchot
    Source : Communiqué de l'Association Française des Diabétiques - novembre 2007
     
     
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  • L'hyperglycémie est souvent appelée "hyper".[1]
    Elle se produit lorsque votre taux de glucose sanguin est trop élevé.
    Expression même du diabète, l'hyperglycémie se définit par un excès de sucre dans l'organisme: en général il s'agit d'une glycémie à jeun > 250 mg/dl, accompagnée parfois de sucre dans les urines.
    L'hyperglycémie s'installe parfois de façon insidieuse, sans effet à court terme... mais au-delà d'un certain seuil, certains troubles apparaissent.
    Les principaux signaux d'alarme sont:
    Lorsque l'hyperglycémie dépasse un certain seuil (variable selon les patients), les symptômes suivants peuvent apparaître: la somnolence, la nausée, la soif intense soif intense et envie d’uriner.
    D'autres signes possibles sont:
    Faiblesse
    Perte de poids
    Douleurs abdominales
    Perte d'appétit
    Présence de sucre et d'acétone dans les urines
    Recherchez les causes de l'hyperglycémie
    Avez-vous injecté trop peu ou pas d'insuline?
    Avez-vous eu une infection ou de la fièvre?
    Avez-vous du stress ou des soucis?
    Avez-vous fait moins d'exercice que d'habitude?
    Avez-vous mangé plus que d'habitude?
    Si vous pensez pouvoir identifier la cause de vote "hyper", notez-la dans votre journal.
    1. Que faire quand les symptômes apparaissent ?
    Contrôlez votre glycémie et recherchez glucose et acétone dans les urines.
     
     
    Un excès d'acétone et de glucose doit être considéré comme une urgence: appelez votre médecin ou infirmier spécialisé. >
    En attendant la visite du médecin:
    Buvez régulièrement de l'eau.
    N'interrompez pas votre alimentation.
    Continuez votre traitement normal à l'insuline.
     
     
    2. Lorsqu'il y a de l'acétone dans les urines:
    VOTRE DIABETE EST TRES DESEQUILIBRE PAR MANQUE D'INSULINE.
    Une hyperglycémie négligée peut conduire à l'acido-cétose (utilisation des graisses par l'organisme). Il faut rapidement corriger le déséquilibre:
    En effectuant une injection d'insuline rapide (la dose doit correspondre à 20% de la dose journalière totale).
    Il faut boire beaucoup d'eau en attendant l'arrivée du médecin si nécessaire.
    IL NE FAUT JAMAIS ARRETER DE MANGER NI CESSER LES INJECTIONS D'INSULINE.
     
     
    3. Les causes de l'acétone dans les urines:
    Lorsque l'on est à jeun depuis longtemps
    Lorsque l'on manque gravement d'insuline
    4. Les conséquences à long terme de l'hyperglycémie
    Lorsqu'elle devient chronique, l'hyperglycémie peut entraîner à long terme des atteintes des petits vaisseaux des reins et des yeux.
    CONCLUSION:
    La lutte contre l'hyperglycémie reste avant tout la recherche de l'équilibre glycémique. Cette recherche et le maintien d'une glycémie normale sont possibles grâce à l'autosurveillance glycémique.
     
     
     


    [1] http://www.bddiabetes.be

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  • Pétition pour le rembousement des aiguilles (stylo)


    BD et les Associations du Diabète s’impliquent pour le REMBOURSEMENT DES AIGUILLES POUR STYLO.
    Accordez votre soutien à cette campagne en faveur des personnes diabétiques et signez cette PETITION.
    La Pétition sera adressée aux Associations du Diabète ABD et VDV, qui la remettront au gouvernement.

    Veuillez imprimer le document ci-joint et renvoyer par fax à 053/720.301 ou par poste à:
    BD Medical - Diabetes Care Erembodegem-dorp 86 9320 Erembodegem

     



    http://www.bddiabetes.be/temp/nts62923.pdf
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  • BIEN SAVOIR SE "RESUCRER" LORS D' HYPOGLYCEMIE
    Dans le quotidien du patient diabétique, la confrontation aux hypoglycémies est une situation fréquente qui doit être corrigée au plus vite.
    Comment bien s'y prendre ?
    Le premier bon réflexe est de contrôler la glycémie quand une hypoglycémie est suspectée. Pour rappel, physiologiquement on parle d'hypoglycémie quand le taux de sucre sanguin est inférieur ou égal à 0,6g/1 ou 60mg/dl.
    Physiquement, les symptômes les plus fréquemment rencontrés sont : la transpiration, la faim, la pâleur, le changement d'humeur, des difficultés de concentration et d'élocution.
    Les explications les plus habituelles d'une hypoglycémie sont:
    - une activité physique imprévue,
    - une collation ou un repas retardé ou sauté, la consommation de boissons alcoolisées en dehors   des repas,
    - une erreur dans les doses d'insuline (surdosage),
    - une inversion des types d'insuline,
    - une diminution des ingesta alimentaires (maladie, perte d'appétit.)
    - un amaigrissement voulu ou spontané sans modification du traitement.
    ll est impératif de trouver la cause de votre hypoglycémie.
    Si l'hypoglycémie est sévère, le resucrage doit précéder la mesure de la glycémie.
    Si les chiffres de glycémie la confirment, le deuxième réflexe indispensable est de se "resucrer ", c'est à dire d'absorber une quantité mesurée de glucides qui vont pouvoir rapidement corriger l'hypoglycémie.
    Cette quantité bien définie doit correspondre à 15 g de glucides absorbés idéalement sous une forme liquide pour un "resucrage" rapide (les aliments sucrés liquides "resucrent "plus rapidement que les aliments sucrés solides).
    Nous en profitons pour vous rappeler l'importance d'avoir TOUJOURS à portée de main une des suggestions suivantes.
    Pratiquement, il faut consommer
    1/3 de cannette ou 1/2 verre (100m1) de limonade sucrée
    (PAS LIGHT)
    OU
    1 c. à soupe de sirop de fruits (grenadine, menthe...)
    dans 1/2 verre d'eau
    OU
    1 petit verre de jus de fruit 100% pur jus maximum 200 ml (berlingot)
    OU
    3 morceaux de sucre dilués dans 1/2 verre d'eau ou 1/2 tasse de café, de thé ou de tisane. 
    A défaut d'un liquide sucré, vous prendrez!
    4 tablettes de dextrose (Dextro énergy©)
       OU
    1 c à soupe de confiture ou de miel. 
    Les hypoglycémies, bien que moins conséquentes sur le plan des complications que les hyperglycémies, sont souvent très impressionnantes pour le patient et son entourage.
    Pour éviter cela le patient a tendance à trop manger et souvent on constate un "resucrage" excessif qui risque de déséquilibrer le profil glycémique de toute la journée.
    De plus, le "resucrage" est souvent prétexte à consommer des aliments habituellement déconseillés car trop sucrés et/ou trop gras, ce qui peut conduire à une prise de poids.
    Pratiquement il faut se rappeler
    - que les symptômes de l'hypoglycémie peuvent persister au-delà de la normalisation de la glycémie. Un troisième bon réflexe est d'effectuer un nouveau contrôle glycémique et de se baser sur son résultat pour adopter l'attitude adéquate soit poursuivre le "resucrage" soit patienter jusqu'à disparition des symptômes.
    - que se "resucrer" trop et /ou au moyen d'aliments mal choisis, favorise la prise de poids et une hyperglycémie
    - que s'il est vrai qu'un diabète bien équilibré expose plus facilement à des hypoglycémies, on sait les corriger au mieux et au plus vite. Par contre, le maintien en hyperglycémie est fortement préjudiciable en raison des complications entraînées.
    - que le chocolat a un index glycémique (=pouvoir sucrant) bas et que dès lors ce n'est pas un aliment indiqué pour se resucrer correctement (cf. article présenté dans la revue de novembre/décembre 2002)
    Nous attirons également votre attention sur la distinction à faire entre "resucrage" et "prévention" d'une hypoglycémie.
    Cette dernière attitude consiste à adapter l'alimentation en prévision d'une augmentation de l'activité physique et cette adaptation n'implique pas nécessairement la consommation des aliments utilisés dans le resucrage.
    De jour comme de nuit, resucrez-vous de la même façon. La correction d'une hypoglycémie par du glucagon (Glucagen®) est strictement réservée au seul cas où il y a perte de connaissance.
    Nous vous rappelons qu'il est indispensable d'avoir du glucagon (non périmé) à disposition. L'entourage de la personne diabétique doit nécessairement être informé de son rôle et de la manière de l'utiliser.
    EN RESUME
    Si le patient diabétique suspecte une hypoglycémie il faut :
    1- contrôler sa glycémie
    2- si nécessaire se "resucrer "avec un aliment adéquat (liquide sucré ou Dextro énergy®)
    3- éviter les "resucrages" intempestifs avec des aliments trop caloriques (graisses / sucres)
    4- se rappeler que chaque patient peut présenter des situations particulières qu'il s'agit d'évaluer avec son médecin et/ou son/sa diététicien(ne)
    www.diabete-abd.be : revu abd n° 46/1 Janvier - Février 2003
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  • Reconnaître l’hypoglycémie.
    Lorsque votre taux de glucose se situe au-dessous de la limite inférieure de la fourchette normale, vous êtes en hypoglycémie. Si vous êtes diabétique, l’hypoglycémie ne peut être qu’une conséquence de votre traitement contre le diabète. En tant que diabétique, vous luttez constamment contre l’hyperglycémie, qui est à l’origine de la plupart des complications à court et à long termes de la maladie.
    Votre médecin vous prescrit des médicaments et d’autres traitements pour réguler votre glycémie. Malheureusement, ces traitements ne sont parfaits. Si vous prenez une dose excessive de médicaments, faites trop d’exercice ou mangez trop peu, votre taux de glucose peut chuter à un niveau trop bas.
    Symptômes de l’hypoglycémie.
    L’organisme ne fonctionne pas bien lorsqu’il n’ya pas assez de glucose dans le sang. Le cerveau a besoin de glucose pour faire fonctionner l’intellect et le reste du corps. Les muscles ont besoin de l’énergie que le glucose leur fournit, tout comme une voiture a besoin d’essence pour rouler.
    Lorsque l’organisme détecte un taux de glucose trop bas, il envoie un groupe d’hormones qui relève rapidement ce taux. Mais ces hormones doivent lutter contre le traitement antidiabétique précisément destiné à diminuer la glycémie.
     
    A partir de quel taux êtes-vous en hypoglycémie ? Ce taux varie d’un individu à l’autre, notamment en fonction de la durée de la maladie. Mais la plupart des experts situent l’hypoglycémie à un taux inférieur à 3,3 mmol/t.
     
    Les médecins divisent traditionnellement les symptômes de l’hypoglycémie en deux catégories :
    1. Symptômes dus à un manque d’approvisionnement en glucose du cerveau provoquant un dysfonctionnement intellectuel.  Il s’agit de la catégorie des symptômes dit neuroglycopéniques, ce qui signifie « pénurie » (pénique) de glucose (glyco) dans le cerveau (neuro) ». (Autrement dit, si le cerveau pouvait parler, il dirait : « j’ai faim ! »).
     
    2. Symptômes dus aux effets secondaires des hormones (notamment l’adrénaline) que l’organisme envoie pour contrecarrer l’effet hypoglycémiant de l’insuline. Il s’agit de la catégorie des symptômes dit adrénergiques, puisqu’ils proviennent en grande partie de l’adrénaline.
     
    En général, les symptômes adrénergétiques surviennent lorsque le taux de glucose chute brutalement. Si vous avez des adrénergétiques suivants, vous êtes en hypoglycémie :
    -Teint pâle
    - Suée
    - Rythme cardiale rapide
    - Palpitations ou sensations d’accélération du rythme cardiaque
    - Anxiété
    - Sensation de faim
     
    En général, les symptômes neuroglycopéniques surviennent lorsque l’hypoglycémie se développe lentement. Ils s’accentuent au fur et à mesure que le taux de glucose diminue. Si vous avez les symptômes Neuroglycopéniques suivants vous êtes déjà en hypoglycémie.
    - Mal de tête
    - Difficulté à se concentrer
    - Troubles de la vision
    - Fatigue
    - Confusion
    - Convulsions
    - Coma ou incapacité de se réveiller
    Les individus en hypoglycémie ne parviennent pas à penser clairement. Ils font des erreurs sur des choses simples, ce qui pousse souvent les autres à croire qu’ils sont ivres.
     
    Causes de l’hypoglycémie
    L’hypoglycémie provient d’un excès d’insuline dans l’organisme, qui fait chuter le glucose sanguin à un taux trop bas.
    Ce phénomène ne provient pas nécessairement d’une surdose d’insuline ou de sulfamides hypoglycémiants. La quantité de nourriture ingérée, la quantité de glucose consommée pour obtenir de l’énergie, la quantité d’insuline qui circule dans le corps, et la capacité de l’organisme à augmenter le taux de glucose sanguin en sollicitant une production par le foie ou en en fabriquant à partir d’autres substances jouent sur le taux de glucose sanguin.
    L’alcool (vin, bière et spiritueux) a un effet hypoglycémiant. L’alcool peut bloquer le glucose produit par le foie, il bloque les hormones qui augmentent le taux de glucose sanguin et accroit l’effet hypoglycémiant de l’insuline. Lorsque vous êtes sous-alimenté ou lorsque vous n’avez simplement pas mangé depuis longtemps, si vous buvez de l’alcool avant de vous coucher, vous risquez d’être en hypoglycémie le lendemain matin à jeun.
    La nourriture contrecarre certains effets hypoglycémiants de l’alcool.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
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