• Soupe aux légumes anciens

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  • Née en 1948, mon diabète (type 1) a été découvert en 1965, j'avais 17 ans et j'étais alors interne dans un lycée vosgien. A cette époque, ce fut une véritable galère : j'ai appris à l'hôpital à me piquer deux fois par jour avec des seringues en verre (dont le piston glissait trop bien dans le corps de la seringue, ce qui avait pour conséquence une perte d'insuline -de porc- avant même d'être injectée...) et des grandes aiguilles (de vrais trocarts qui se bouchaient régulièrement) qu'il fallait faire bouillir dans l'infirmerie du lycée.

    La surveillance était également très spartiate : pas de glycémie (on ne connaissait pas les lecteurs de glycémie à cette époque) mais des analyses d'urine dans un tube à essai avec des comprimés réactifs qui donnaient une échelle de couleurs selon les résultats obtenus. La recherche d'acétone était réalisée avec une goutte d'urine déposée sur de la poudre blanche (sur une plaquette en verre).


    Je devais prendre 3 collations par jour (10h, 16h et 22h) en dehors des repas. J'avais l'impression de manger toute la journée...Pour faciliter le travail des employés de cuisine (j'avais alors un régime très strict), la directrice n'avait pas trouvé mieux que me placer à la table des profs et des surveillantes qui se trouvait à proximité de la cuisine : exit les copines de réfectoire ! D'où une discrimination résultant de cette exclusion...De plus, on avait peur de me fatiguer...résultat : j'étais dispensée de gym (mon cours préféré) ; tout le contraire de ce qui est préconisé aujourd'hui...

    Après le bac, je me suis orientée vers l'école d'assistante sociale (discrimination lors de l'entretien de pré-sélection, où les examinatrices pensaient que ma pathologie était un frein vis-à-vis de mes futurs employeurs : risque d'absentéisme important, de complications...). Ce qui s'est révélé complètement faux dans les faits, puisque j'ai dû avoir quelques 20 jours d'arrêt maladie pour mon diabète dans toute mon activité professionnelle (sans compter les jours de consultation ou de bilan annuel nécessités par mon suivi médical). J'ai travaillé 38 ans dans le même organisme (CRAM, maintenant CARSAT).


    Je me suis mariée en 1970 et j'ai eu mon premier (et mon seul) enfant en 1971. Là aussi, j'ai connu quelques difficultés, sachant que j'étais très menue à cette époque (45 kgs pour 1,61 m) ; j'ai pris alors 20 kgs pendant ma grossesse, ce qui a eu pour conséquence des remontrances importantes de la part de mon gynécologue qui désirait me suivre tous les mois (mon diabétologue me suivait également tous les mois). J'ai eu un magnifique garçon de 3kg 700 par césarienne au bout de 8 mois de grossesse et j'ai vite reperdu tous mes kilos superflus.

    L'année 1980 a été l'année de l'apparition de l'auto-contrôle glycémique, ce qui m'a permis de diminuer mes malaises hypoglycémiques (très importants à cette époque). Puis, l'équipe hospitalière m'a proposé la pompe à insuline en 1984. Ce qui a eu pour effet une baisse rapide de mon hémoglobine glyquée (de 9,5% à 5,5%) et l'arrêt des collations.

    C'est seulement à ce moment-là que j'ai adhéré à l'ALAD (les pompes à insuline étaient alors complètement prises en charge par l'association, ne l'étant pas encore par la sécurité sociale).

    Je ne me suis engagée dans la vie associative qu'en 1994 (ALAD et AFD régionale lorraine), poussée par une infirmière cadre de l'hôpital, d'abord au conseil d'administration et puis ensuite, en tant que secrétaire (et secrétaire adjointe à la région).
    Poussée de nouveau par une autre infirmière cadre à la retraite (étant moi-même à la retraite depuis 2008), j'ai suivi une formation de Bénévole Patient Expert à l'AFD Paris en 2011, ayant déjà eu une expérience d'animatrice dans des groupes de parole pour les accompagnants de personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer dans ma vie professionnelle.


    L'association m'a apporté énormément de bienfait : d'abord à titre informatif par les différentes conférences des soignants de l'hôpital qui sont devenus plus proches, puis à titre personnel : le fait d'être en relation constante avec d'autres personnes diabétiques et des soignants au Conseil d'Administration local et régional (qui sont devenus mes amis au fil des années...), m'a apporté beaucoup de soutien et d'entraide. Je ressens ce même plaisir lors des Assises Nationales où je rencontre souvent les mêmes personnes diabétiques venant de toute la France tous les ans.


    D'autre part, ma mission de Bénévole Patient Expert consiste à accompagner dans leur quotidien, un groupe de personnes diabétiques une fois par mois, à leur demande ; chacun tente d'aider l'autre à trouver la solution à ses difficultés. C'est aussi un lieu privilégié où les participants peuvent exprimer leur ressenti sans aucun a priori.
    Cette mission supplémentaire est encore un plus pour mon bien-être personnel, sachant que j'apprends toujours plus de choses au contact des autres.

     

    http://www.afd.asso.fr/temoignage/jacqueline-afd-lorraine-meurthe-et-moselle-vosges-005926

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  • Cette recette de tarte aux poireaux permet de débuter le repas par une note croustillante, grâce à l'utilisation de la feuille de brick, plus légère qu'une pâte à tarte classique et apporte une quantité importante de poireaux, légume de saison, que vous pouvez  remplacer par d'autres légumes au grès de vos envies.

    Ingrédients pour 6 personnes

    4 feuilles de brick
    4 poireaux
    1 oignon
    1 cuillère à soupe rase d'huile d'olive
    150g de lardons de volaille fumés
    2 œufs
    20cl de crème fraîche liquide à 15% de MG
    sel, poivre, noix de muscade râpée

    Préparation

    • Préchauffer le four Th.6 180°C.
    • Laver soigneusement les poireaux à grande eau , retirer une partie du vert et les émincer, avec les oignons.
    • Faire chauffer l'huile (attention, celle-ci ne doit pas « fumer ») dans une grande poêle ou dans une sauteuse puis faire dorer les légumes. Remuer, baisser le feu puis laisser cuire 10min à couvert jusqu'à ce qu'ils soient fondants. Ajouter de l'eau si nécessaire.
    • Dans un moule à tarte chemisé de papier sulfurisé, disposer les feuilles de brick les unes par dessus les autres.
    • Dans un saladier battre les œufs, ajouter la crème liquide puis les lardons. Poivrer mais ne pas trop saler car les lardons le sont déjà.
    • Ajouter de la noix de muscade à votre convenance.
    • Disposer les poireaux sur les feuilles de brick, napper de l'appareil oeufs-crème et enfourner à mi-hauteur pour 30min, en surveillant.


    Valeurs nutritionnelles  par personne :
    Protéines : 10g
    Lipides ; 7g
    Glucides : 12.5g
    soit 153kcal

    Équivalences : 20g de pain,  60g de pâtes cuites, 80g de pommes de terre ou lentilles cuites.


    Menu dans lequel peut s'intégrer la tarte aux poireaux :

    Tarte aux poireaux
    Rôti de porc
    Poêlée chou rouge et Pommes de terre
    Un fruit cru

     

    Auteur : Mélanie Mercier, diététicienne- nutritionniste

    Crédit photo : © petroos - Fotolia.com

     

    http://www.afd.asso.fr/diabete-ressources/recettes/tarte-aux-poireaux-005978

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  • Quotas de pêche au thon rouge, hausse prématuréeLes stocks de thon rouge semblent à peine se reconstituer en Méditerranée et dans l’est de l’Atlantique que déjà les industriels de la pêche ont obtenu une hausse de leurs quotas de pêche pour 3 ans. Les écologistes spécialistes des ressources halieutiques trouvent la décision bien trop prématurée.

    Le thon rouge va (un peu) mieux

    La 19e réunion extraordinaire de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (1)  a donc tranché  après des débats qui se sont déroulés du 10 au 16 novembre à Gênes.

    Au départ, une bonne nouvelle : la biomasse du roi des mers est en voie de reconstitution là où elle était le plus menacée. Autrement dit, depuis qu’on a strictement limité les quotas de pêche au thon rouge en 2007, le thon, convalescent, n’est plus menacé d’extinction rapide. Cette bonne nouvelle a servi de base à la décision d’assouplir les quotas

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  • Soixante-dix pour cent de la viande de poulet vendue dans les supermarchés britanniques est contaminée par la bactérie Campylobacter, qui peut se révéler mortelle dans certains cas, a révélé jeudi 27 novembre l'Agence britannique de sécurité alimentaire (ou FSA, pour Food Standards Agency). Presque 18 % des produits concernés présentent même un taux de contamination au-delà des limites tolérées, a ajouté la FSA.

    Lire aussi : Bactérie du poulet : bénigne mais en recrudescence

    Au printemps, l'agence avait alerté la population sur la présence de cette bactérie qui se trouve essentiellement dans les volailles, l'invitant à ne pas laver la viande de poulet pour éviter sa dissémination sur les mains ou le plan de travail. L'agence avait lancé en février une étude – qui doit durer un an – sur ces produits.

    280 000 BRITANNIQUES TOUCHÉS CHAQUE ANNÉE

    Environ 280 000 Britanniques sont affectés tous les ans par la bactérie, qui provoque des infections intestinales, en général bénignes, mais qui peuvent être fatales chez les très jeunes enfants, les personnes âgées et les individus immunodéprimés.

    La FSA a aussi publié ces chiffres par groupe de distribution, révélant que chez Asda, 78 % de la viande de poulet testée présentaient cette bactérie, suivi de Co-operative (73 %), Morrisons, Sainsbury's et Waitrose (tous trois 69 %), Marks & Spencer (67 %) et Tesco (64 %). Les chiffres concernant les chaînes de discount alimentaires Aldi et Lidl n'étaient en revanche pas disponibles.

    « Ces résultats montrent que l'industrie alimentaire, en particulier les distributeurs doivent agir davantage » contre le Campylobacter, a déclaré le directeur du FSA, Steve Wearne.

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/11/27/en-grande-bretagne-70-du-poulet-contamine-par-la-bacterie-campylobacter_4530515_3244.html

     

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  • Près d'un demi-million de nouveaux cas de cancers par an dans le monde chez les adultes peuvent être attribués au surpoids et à l'obésité, estime une étude publiée jeudi dans la revue médicale spécialisée The Lancet Oncology.

     

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  • Pour lutter contre l'épidémie d'obésité qui frappe les USA depuis des décennies, les autorités contraignent depuis le 25 novembre 2014 tous les chaînes de restauration rapide à indiquer le nombre de calories de leurs menus. Hamburgers, pizzas, alcool ou pop-corn sont notamment concernés...


    Fast-Food : l'affichage des calories obligatoire aux Etats-Unis

     

    "Il s'agit de la plus grande avancée en matière d'informations nutritives pour les Américains depuis vingt ans", estime Margo Wootan, une responsable du "Center for Science in the Public Interest", organisation influente de défense des consommateurs. L'Agence américaine des produits alimentaires et des médicaments (FDA) a finalisé le 25 novembre la réglementation contraignant les chaînes de restaurants et les pizzerias à indiquer le nombre de calories sur leurs menus pour combattre l'épidémie d'obésité aux Etats-Unis. Ces nouvelles mesures devraient avoir d'importantes retombées en matière de santé publique.

    "Les Américains absorbent environ un tiers de leurs calories en dehors de chez eux et souhaitent avoir des informations claires sur les produits qu'ils consomment", a souligné la responsable de la FDA, Dr Margaret Hamburg. "Indiquer les informations concernant le nombre de calories sur les menus des chaînes de restaurant et sur les aliments et boissons vendus dans les distributeurs constitue un pas important pour la santé publique qui pourra aider les consommateurs à faire des choix informés pour eux-mêmes et leurs familles", a-t-elle ajouté.

     

    Fast-food, alcool et pop-corn en ligne de mire

    L'obligation d'indiquer les calories s'applique à toutes les chaînes de restauration comptant au moins 20 enseignes sur le territoire américain. Ces établissements devront aussi indiquer, à la demande des consommateurs, le contenu des plats servis en graisses saturées, en acides gras trans, en cholestérol, ensodium, en glucides, en fibres, sucre et protéines.

    Ces nouvelles règles touchent également les boissons alcoolisées vendues dans ces restaurants, ce qui n'était pas prévu dans les premières propositions de la FDA. En revanche, les cocktails dans les bars ne sont pas inclus, précise l'agence. Le popcorn et autres produits alimentaires vendus dans les chaînes de cinémas ou les parcs d'attraction sont aussi concernés.

    L'aboutissement de trois ans de négociations

    Alors que ces règlementations ne prendront effet que dans un an, trois années ont été nécéssaires pour finaliser ces nouvelles règles, prévues dans le cadre de la loi Obama sur l'assurance maladie (Affordable Care Act adopté en 2010). La transparence en matière de calories est née à New-York, en 2008, où la municipalité avait imposé aux restaurants et bistrots d'afficher sur leurs menus le nombre de calories contenues dans leurs plats.

    Désormais, la nouvelle loi concerne l'ensemble du territoire américain, soit plus de 200.000 enseignes. Plusieurs chaînes de restauration rapide comme McDonald's, indiquent déjà le nombre de calories sur leurs menus dans tous leurs restaurants. En 2013, les Etats-Unis comptaient un tiers d'obèses... 

    Voir aussi :

    http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-fast-food-l-affichage-des-calories-obligatoire-aux-etats-unis-14955.asp?1=1#xtor=EPR-1000002224

     

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  • Votre nez se bouche souvent sans savoir pourquoi ? Medisite fait la lumière sur les causes de ce symptôme étrange avec le Dr Gilles Ayoun, ORL spécialisé dans la chirurgie nasale.

    Une poussée d'hormones

    Parce qu’il y a beaucoup de récepteurs hormonaux dans le nez, les hormones peuvent de façon cyclique être responsables d’une obstruction nasale. Par exemple :
    Lors de la grossesse. "On parle de rhinite gravidique, explique le Dr Gilles Ayoun, médecin ORL spécialisé dans la chirurgie nasale. Cette rhinite passagère va avoir des conséquences comme la congestion des muqueuses des cornets inférieurs, entraînant notamment le symptôme de nez bouché." Elle peut aussi être responsable de saignements au niveau du nez et de la gencive.
    Pendant les cycles menstruels. "Des femmes qui ont un cycle hormonal un peu prononcé avec des poussées oestro-progestatives importantes, notamment au moment de l’ovulation, peuvent avoir le nez bouché de façon passagère." Il s'agit ici d'une rhinite cataméniale.

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  • Lorsque la macula se détériore en raison du vieillissement, il se produit une altération du fin tissu maculaire ayant pour effet une vision floue, déformée, ainsi qu'une perte de couleur des objets.
    La dégénérescence maculaire, couramment dénommée DMLA ou dégénérescence maculaire liée à l'âge, est, de nos jours, la principale cause de cécité aux Etats-Unis.

    Au cours de la vision normale, la lumière pénètre dans l'œil par la cornée, puis passe à travers la pupille et le cristallin, et converge dans une petite zone sur la rétine à l'arrière de l'œil, dénommée macula.

    La macula se trouve au centre de la rétine et procure une vision centrale très précise. Elle permet de voir des détails minuscules, comme les traits du visage et de lire de petits caractères.

    Lorsque la macula se détériore en raison du vieillissement, il se produit une altération du fin tissu maculaire ayant pour effet une vision floue, déformée, ainsi qu'une perte de couleur des objets. On note parfois aussi la présence d'un îlot noir ou vide au centre du champ visuel.

    Des outils d'aide visuelle, notamment des loupes télescopiques et des loupes microscopiques peuvent être prescrits selon la gravité de la perte de vision. La vision centrale qui est endommagée par la dégénérescence maculaire ne peut pas être restaurée, mais peut être compensée par ces divers systèmes optiques.

     

    http://plusmagazine.levif.be/fr/011-1469-La-degenerescence-maculaire.html

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  • La Santé près de chez vous - Rodez (12) - Journée santé

    Le camion dépistage du diabète./Photo DDM, MCB.Le camion dépistage du diabète./Photo DDM, MCB.

    Deuxième édition de la «Journée santé», hier, à la salle des fêtes de Rodez. Un événement qui monte en puissance puisque le public (plus de 200 personnes) s'est davantage déplacé que l'an dernier bien que cela se déroule un jour en semaine. Une quinzaine de stands tenus par des professionnels de santé de la CPAM, organisatrice de la manifestation, accueillait le grand public. Il y avait également des ateliers pour les enfants, des scolaires venus en rangs, ainsi qu'une sensibilisation aux addictions en direction des jeunes du lycée Foch et du collège Saint-Joseph, réalisée par les élèves du lycée Querbes. L'axe fort de cette journée santé mettait en lumière le diabète, toutes ses conséquences et ses complications. Il y avait donc là des médecins diabétologues qui assuraient des consultations, notamment dans un camion de dépistage, DIABSAT, spécialement aménagé et garé devant la salle des fêtes. Une file d'attente de patients désireux de se faire conseiller était d'ailleurs significative de l'intérêt suscité par cet outil alors que l'on sait que le diabète est aujourd'hui la première maladie chronique en France et qu'elle est en augmentation.

     

    http://www.ladepeche.fr/article/2014/11/21/1995852-succes-pour-le-camion-de-depistage-du-diabete.html?__scoop_post=47d54351-7201-11e4-f550-842b2b775358&__scoop_topic=2640121#__scoop_post=47d54351-7201-11e4-f550-842b2b775358&__scoop_topic=2640121

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  • Les bistouris, c’est has been. Les injections, ce n’est pas bon ! Pour rester jeunes, nos espoirs se tournent à présent vers le traitement antivieillissement. Des scientifiques auraient en effet mené leurs premiers tests sur l’homme. Et ils sont, disent-ils, prometteurs.

    Ces chercheurs, oeuvrant au sein des Universités d’Harvard et de Nouvelle-Galles du Sud, sont parvenus à arrêter et à inverser génétiquement le processus de vieillissement sur des souris. Mais si les résultats n’ont jusqu’à présent été observés que chez les rongeurs, les premiers essais cliniques ont été conduits sur l’homme, soulignent les chercheurs américains et australiens. La jeunesse éternelle n’est pas encore au bout de leurs recherches, mais les scientifiques parlent déjà de « résultats qui pourraient être prometteurs ».

    ON JETTE LES VIEUX, ON ACTIVE LES JEUNES

    L’expérience pratiquée sur les souris a poussé les chercheurs à remplacer les gènes âgés par des gènes plus jeunes, en utilisant des protéines et des molécules d’origine naturelle. Ils ont ainsi « éteint » les gènes responsables du vieillissement, tout en activant les gènes « jeunes ». Après une semaine d'expérience, les rongeurs, âgés de deux ans, présentaient les indices du vieillissement d'une souris de six mois. Ce qui, selon les chercheurs, reviendrait à ce qu'une personne âgée de soixante ans se retrouve dans la peau d'une personne de vingt ans.

    DES RÉSULTATS ATTENDUS DANS LES PROCHAINES ANNÉES

    Les souris ont été nourries avec une molécule appelée NMN. Celle-ci permet d’inverser complètement le vieillissement des muscles en une semaine. «Nous cherchons à présent à inverser tous les aspects du processus de vieillissement », a ajouté David Sinclair, professeur de génétique à l’Université d’Harvard et à celle deNouvelle-Galles du Sud. Les chercheurs sont donc passés d’essais cliniques sur des souris à des études préliminaires sur des sujets humains. Plusieurs tests ont été réalisés au niveau mondial et les résultats, obtenus dans les prochaines années, devront permettre de déterminer si l’expérience fonctionne effectivement sur l’être humain. Les chercheurs ont toutefois bon espoir que les tests se déroulent correctement, puisque le processus antivieillissement est naturellement à l’œuvre chez les hommes.

    PROPRIÉTÉS ANTI-INFLAMMATOIRES

    Les molécules employées dans le cadre des tests cliniques sur les souris sont sans danger pour les humains. Elles semblent en outre avoir des propriétés anti-inflammatoires etpourraient ainsi être utiles pour lutter contre des inflammations telles que les rougeurs cutanées ou même les maladies inflammatoires de l’intestin.

    Une des souris a par ailleurs été vieillie prématurément. Des premiers résultats ont déjà été obtenus, selon le Pr Sinclair, mais l’expérience est toujours en cours. « Nous avons ce que nous pensons être une manière d’accélérer le vieillissement qui pourrait nous permettre de l’utiliser pour trouver de nouveaux médicaments, mais aussi pour comprendre ce qui nous fait vieillir », dit-il.

    POURQUOI VIVRE PLUS LONGTEMPS ?

    Quel est l’objectif de ces expériences ? Vivre jusqu’à 150 ans, malade et sénile ? Selon le Pr David Sinclair, elles doivent permettre de développer des médicaments capables de restaurer la jeunesse des cellules humaines. Car pour l’équipe, il ne s’agit pas tant de vivre plus longtemps, mais plutôt de vieillir en bonne santé et dans de bonnes conditions. «Je ne sais pas si cela nous permettra de vivre jusqu'à 150 ans, mais le plus important, c'est que nous ne passions les 20 à 30 dernières années de notre vie en mauvaise santé », conclut David Sinclair.

     

    EN SAVOIR PLUS ,

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    http://plusmagazine.levif.be/fr/011-10939-Les-espoirs-d-un-traitementantivieillissement.html

     

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  • Nombre d'ORL sont confrontés quasi quotidiennement à des patients qui se plaignent d'une bouche sèche. A partir d'un certain âge, l'équilibre hydrique des muqueuses se modifie. Un grand nombre d'aliments exercent également une influence sur l'impression de sécheresse. 

    Avec l'âge, la peau s'assèche et on constate le même phénomène au niveau des muqueuses. Celles-ci sont en quelque sorte la « peau » qui tapisse l'intérieur de l'organisme, en particulier au niveau de la bouche, de la gorge et du nez. En plus des glandes salivaires, on trouve aussi des milliers de glandes plus petites, localisées sur la langue, dans le nez, les sinus et la gorge. Elles entrent en jeu automatiquement lorsqu'on mastique et avale les aliments. La salive contient également des enzymes capables de les décomposer. On en produit dès qu'on prend une bouchée, voire avant. Les glandes salivaires se situent entre les oreilles. Il suffit d'imaginer mordre dans un citron pour avoir, littéralement, l'eau à la bouche. »

    UN PROBLÈME TOUT SAUF ANODIN

    Avec l'âge, cet ingénieux processus d'irrigation peut se « gripper » parce que les muqueuses s'assèchent et s'amincissent. « Plusieurs facteurs environnementaux peuvent aggraver ce phénomène, comme les pièces chaudes ou sèches et l'air conditionné, précise le Pr Schmelzer. Les systèmes de conditionnement d'air ne sont en général pas équipés de filtres anti-pollens et anti-microbes et perturbent donc encore plus des muqueuses affaiblies. Résultat, le nez et la gorge s'assèchent. Les muqueuses se couvrent d'un film collant et la salive produite par les glandes ne parvient plus ou quasi plus à jouer son rôle. D'où cette sensation de sécheresse désagréable.

    Ce n'est pas anodin. Chez certaines personnes, cela peut devenir une gêne au quotidien et causer différents problèmes au niveau des dents ou même des soucis respiratoires. Ceux qui souffrent de bouche sèche ont parfois peur de s'étouffer. Leur qualité de vie en pâtit : ils n'osent plus sortir de chez eux, alors qu'il est primordial de s'aérer ! Sauf lors des pics de smog, c'est-à-dire de pollution aux micro-particules, car ces personnes y sont beaucoup plus sensibles. »

    HUMIDIFIEZ VOTRE ENVIRONNEMENT

    Il n'existe pas de traitement miraculeux pour soigner la déshydratation des muqueuses. Mais on dispose néanmoins d'un arsenal de solutions pour réduire la sécheresse de la bouche, de la gorge et du nez.

    Il faut prendre l'habitude de se rincer régulièrement les fosses nasales avec une solution physiologique marine (ex : Physiomer). On en trouve en pharmacie mais on peut aussi le fabriquer soi-même en ajoutant une cuiller à thé de sel marin à un verre d'eau. Il suffit ensuite de renifler un peu de ce liquide versé dans la paume de la main.

    Je conseille en général aussi d'humidifier la chambre à coucher avec un humidificateur électrique ou en posant un petit récipient rempli d'eau sur le radiateur. Autre solution : faire bouillir une casserole d'eau sur le feu. »

    Le spray nasal contre les rhumes ou le nez bouché est à déconseiller. « A utiliser exceptionnellement, car il assèche les muqueuses et peut faire saigner. Il peut même créer une accoutumance. »

    COMMENT LUTTER CONTRE LA SÉCHERESSE BUCCALE

    On peut combattre la sécheresse buccale via l'alimentation. Ce que nous mangeons exerce, en effet, une influence sur nos muqueuses. Voici ce qu'il faut faire et ce qu'il faut éviter :

    • Évitez le vin rouge corsé dont les tanins ont un effet asséchant. Mieux vaut boire du vin blanc ou du champagne, qui stimulent les sécrétions.
    • Ceux qui boivent régulièrement de la bière souffrent moins de sécheresse buccale. La bière se boit souvent en quantité plus importante que le vin, ce qui hydrate la cavité buccale. Attention au tabac qui, lui, assèche considérablement!
    • Buvez 1,5 à 2 l d'eau par jour. Le thé et le café sont moins efficaces en raison de leur effet desséchant. Accompagnez votre tasse de café d'un verre d'eau, comme le proposent les cafés italiens et les tavernes autrichiennes. Si vous avez du mal à avaler tant d'eau, accordez-vous une bière occasionnellement mais pas de sodas qui, contrairement à ce qu'on pourrait croire, dessèchent la bouche.
    • Le chocolat est à éviter, il donne une sensation de bouche collante.
    • La menthe poivrée donne une sensation de fraîcheur mais attention, elle assèche assez rapidement la bouche.
    • Les saveurs amères freinent la production de salive.
    • Les saveurs acides, par exemple les agrumes, sont celles qui mobilisent le plus les glandes salivaires. A privilégier donc, d'autant qu'ils assurent une salive de meilleure qualité.
    • Oui au chewing-gum de temps à autre. Cela stimule les glandes salivaires.

     

    http://plusmagazine.levif.be/fr/011-1691-La-bouche-et-le-nez-secs-des-problemes-desagreables.html

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  • Vigne rouge

    Mis à jour : Mardi, 19 Août 2014
     

    La vigne rouge fait partie des plantes les plus intéressantes sur le plan scientifique. Ses feuilles, ainsi que les pépins et la peau de ses grains sont utilisés pour préparer des produits de phytothérapie destinés à soulager les symptômes de l’insuffisance veineuse et, parfois, ceux de la ménopause. Le resvératrol, une substance présente dans la vigne rouge, fait l’objet de nombreuses recherches dans le traitement de plusieurs maladies chroniques.

    Origine et usages de la vigne rouge

    vigne

    Cultivée dans de nombreux pays, la vigne rouge (Vitis vinifera var. tinctoria, une variété particulière de vigne également appelée « vigne des teinturiers ») se caractérise par des raisins noirs et des feuilles qui rougissent intensément à l’automne. En phytothérapie, on fait sécher ses feuilles (récoltées à un moment précis de leur maturation), ses pépins et la peau de ses raisins. Les produits à base de vigne rouge sont essentiellement utilisés pour traiter l’insuffisance veineuse : jambes lourdes, varices, fragilité des capillaires (petits vaisseaux sous la peau) et hémorroïdes.

    Comment la vigne rouge agit-elle ?

    Les autres usages traditionnels de la vigne rouge
    Traditionnellement, la vigne rouge a également été proposée pour soulager la diarrhée, prévenir les troubles liés à la ménopause et au syndrome prémenstruel, réduire les œdèmes provoqués par des interventions chirurgicales ou la radiothérapie anticancéreuse et, en application locale, pour apaiser les yeux irrités. Elle a également été proposée pour réduire les éblouissements associés à la fatigue ou à la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).

    Lorsqu’elles sont récoltées au bon moment, les feuilles de la vigne rougecontiennent une grande quantité d’anthocyanosides, un ensemble de substances aux effets proches de ceux de la vitamine P. De plus, elles contiennent des polyphénols (comme l’acide chlorogénique) et des flavonoïdes (comme le quercétol ou le kaempférol). Toutes ces substances auraient un effet protecteur et stimulant sur les veines et les petits vaisseaux sanguins, ainsi qu’une capacité à réduire les œdèmes (gonflements). Chez l’animal, des études ont montré que les extraits de feuilles de vigne rouge renforcent la paroi des capillaires en agissant sur les fibres de collagène qui la composent.

    Les pépins de vigne rouge sont riches en oligo-proanthocyanidines (OPC), des substances de la famille des tanins aux propriétés fortement anti-oxydantes (capables de lutter contre l’oxydation des cellules). Les OPC ont été étudiées, entre autres, dans le cadre de la prévention des maladies cardiovasculaires et du traitement des œdèmes post-opératoires ou liés à la radiothérapieanticancéreuse.

    La peau des raisins de vigne rouge est riche en resvératrol, une substance de la famille des stilbènes. On le trouve également en grande quantité dans la peau des raisins noirs de cépages adaptés aux climats humides (pinot noir, cabernet sauvignon, par exemple), qu’il protège des attaques de moisissures. Il est présent dans les vins rouges issus de ces cépages, les jus de ces raisins broyés avec la peau, mais également dans les arachides, les myrtilles, le cacao, la canneberge, par exemple. Dans le cadre industriel, le resvératrol est souvent extrait d’une plante, la renouée du Japon (Fallopia japonica).

    Le resvératrol a montré une puissante activité anti-oxydante et la capacité de ralentir le vieillissement chez certaines espèces animales primitives (vers, moucherons, poissons) mais pas chez la souris. De plus, le resvératrol a une activité estrogénique (proche de celle des estrogènes, des hormones féminines) et semble augmenter la consommation d’énergie au niveau des cellules.

    Quelques autres plantes utilisées contre l'insuffisance veineuse
    La phytothérapie traditionnelle utilise également les plantes suivantes pour soulager les symptômes de l’insuffisance veineuse :

    Quelle efficacité pour la vigne rouge ?

    De nombreuses études ont été faites sur les propriétés de la vigne rouge. L’efficacité des extraits de feuilles ou de pépins de vigne rouge dans le traitement des manifestations de l’insuffisance veineuse a été démontrée par deux essais cliniques contre placebo portant sur environ 300 personnes, et par une étude de plus grande taille (environ 4 500 patients) réalisée sans placebo.

    Les autres propriétés de la vigne rouge ont été caractérisées de manière moins formelle. De nombreuses études ont évalué l’efficacité des OPC dans l’insuffisance veineuse, la prévention des maladies cardiovasculaires, les œdèmes post-chirurgicaux et les troubles de la vision. À ce jour, seul leur intérêt dans l’insuffisance veineuse et les œdèmes du bras liés aux traitements du cancer du sein a été confirmé.

    L'intérêt de la vigne rouge dans le traitement des troubles liés à la ménopauseou au syndrome prémenstruel reste à démontrer.

    Le cas du resvératrol est un peu à part. Si aucune étude clinique n’a pour l’instant montré l’intérêt de cette substance dans la prise en charge d’une maladie, de nombreuses études sont en cours concernant le diabète, l’obésité, les cancers du côlon et de la peau, ainsi que la prévention de maladies neurologiques liées au vieillissement (par exemple, la maladie d’Alzheimer).

    Ce qu’en pensent les autorités de santé

    … l’EMA

    L’Agence européenne du médicament reconnaît l’usage « bien établi » des feuilles de vigne rouge dans le traitement « de l’insuffisance veineuse chronique et de ses manifestations (jambes lourdes et douloureuses, varices, crampes des mollets, démangeaisons, etc.) ».

    Elle reconnaît également leur usage « traditionnel » pour « soulager les hémorroïdes, les petits saignements sous la peau et, en application locale, les yeux irrités ». L'EMA recommande que la durée d'un traitement par la vigne rouge ne dépasse pas deux semaines (voie orale) ou quatre jours (voie locale).

    … l'Agence européenne de sécurité des aliments

    L'Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA) a décidé que, par manque de preuves scientifiques, les compléments alimentaires contenant des extraits de pépins de raisin (Vitis vinifera) ne peuvent PAS prétendre faciliter la circulation veineuse dans les jambes, réduire les gonflements des jambes, ni drainer les accumulations d’eau dans le corps.

    Comment utiliser la vigne rouge ?

    Formes et dosage de la vigne rouge

    Les produits de phytothérapie à base de vigne rouge se présentent sous forme de poudre, de gélules, d’extraits secs ou liquides, ou de crèmes. Du fait de la grande variation de leur composition selon le moment où les feuilles et les raisins ont été récoltés, il est préférable d’utiliser des produits manufacturés dont la concentration en principes actifs est connue et constante (produits normalisés). Le dosage du fabricant doit être respecté.

    Contre-indications de la vigne rouge

    Aucune contre-indication formelle n’a été signalée pour les feuilles de vigne rouge. Néanmoins, les femmes qui ont souffert de cancer du sein ou qui ont des antécédents familiaux pour cette maladie devraient probablement s’abstenir de prendre des produits contenant du resvératrol (à cause de ses propriétés de type hormonal).

    Effets indésirables et surdosage de la vigne rouge

    Les seuls effets indésirables signalés avec la vigne rouge sont des nausées, destroubles digestifs, des maux de tête, des vertiges et, rarement, une allergie de la peau.

    Interactions de la vigne rouge avec d’autres substances

    Les oligoanthocyanidines (OPC) pourraient interagir avec les plantes et les médicaments qui inhibent la coagulation sanguine (fluidifiants du sang). Attention aux plantes qui ont pour propriété de fluidifier le sang : ail, ginseng, ginkgo, trèfle rouge, mélilot, saule blanc, fève tonka, par exemple.

    Vigne rouge, grossesse et allaitement

    L’Agence européenne du médicament déconseille la vigne rouge pendant la grossesse et l’allaitement.

    La vigne rouge chez les enfants

    La vigne rouge ne doit pas être utilisée chez les enfants et les adolescents de moins de dix-huit ans.

    L'avis du spécialiste sur la vigne rouge

    La vigne rouge, et en particulier le resvératrol, est très à la mode depuis quelques années dans les produits de phytothérapie, les compléments alimentaires et les cosmétiques. Le nombre d'études cliniques en cours montre que de nombreux scientifiques se passionnent pour les propriétés éventuelles de cette plante.

    À ceux qui souhaiteraient profiter des bienfaits de cette plante à travers la consommation de vin rouge, rappelons que les méfaits de l'alcool sont toujours supérieurs aux bénéfices éventuels de la vigne rouge...

    Sources : The Complete German Commission E Monographs - Therapeutic Guide to Herbal Medicines, American Botanical Council, US 1998.
    EU Register on nutrition and health claims, EFSA, 2014.
    European Scientific Cooperative On Phytotherapy Monographs - The Scientific Foundation for Herbal Medicinal Products 2nd edition, ESCOP, UK 2003.
    PDR for Nutritional Supplements, Thomson PDR, US 2001.
    PDR for Herbal Medicines 4th edition, Thomson Healthcare, US 2007.

     

    http://www.eurekasante.fr/parapharmacie/phytotherapie-plantes/vigne-rouge-vitis-vinifera-tinctoria.html

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  • Plus de 2,1 milliards de personnes dans le monde -soit près de 30% de la population mondiale- sont en surpoids ou obèses, une tendance qui touchera la moitié des adultes dans le monde d'ici 2030, selon une étude publiée jeudi.

    Lire la suite...

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  • Du tonus pour mieux affronter l'hiver

    L'entrée dans l'hiver peut s'accompagner d'une baisse de forme. Rien de bien grave, mais le manque de luminosité peut vous mettre le moral dans les chaussettes. Alors pour passer la saison froide tout en restant au top, un cocktail vitalité s'impose ! Sommeil, sport et alimentation sont les clés d'un hiver sans nuage.

    Tonus hiverPour certaines, l'hiver s'apparente à une traversée du désert. C'est long, laborieux et fatigant. Pour éviter que votre moral ne reste pas constamment en berne suivez nos conseils.

    En hiver, préservez votre sommeil

    Ce n'est pas pour rien que les mammifères terrestres choisissent l'hiver pour hiberner. Sans vous transformer en marmotte, il est important de bien respecter votre rythme biologique durant la "trêve hivernale". Car dormir, même si on a tendance à l'oublier, c'est tout simplement vital. Un sommeil réparateur est le garant de la forme et du tonus, il permet d'effacer les fatigues physiques et/ou nerveuses. Alors chouchoutez vos nuits, puisque pour une bonne journée, il vous faut passer une bonne nuit.

    Comment ? Si vous avez du mal à trouver le sommeil, n'hésitez pas à vous faire une infusion de camomille avant d'aller dormir et préférez les repas légers. Sinon apprenez à reconnaître votre rythme en vous observant. L'heure à laquelle vous devez vous lever pour être en forme, le nombre d'heures dont vous avez besoin, tous ces petits détails sont les clés d'un sommeil réparateur.

    Veillez à une alimentation adaptée

    Cap sur les vitamines ! Pour garder la forme en hiver, les vitamines sont primordiales. On ne le répétera jamais assez : consommez au moins 5 fruits et légumes par jours. Alors profitez de notre entrée dans la saison des clémentines, des oranges, des brocolis…pour faire le plein de vitalité et mieux résister aux infections. Privilégiez aussi les céréales qui nous servent de véritable carburant pour tenir tout au long de la journée. Car même si les journées sont plus courtes, en hiver notre organisme consomme plus d'énergie, notamment pour combattre le froid.

    Comment ? Sur une journée votre ration de glucides lents doit être équivalente à la moitié de votre ration alimentaire totale. Pour dénicher les glucides lents indispensables au bon fonctionnement de votre organisme, visez les céréales complètes, le pain complet, les pâtes, le riz… des aliments qui facilitent le travail de l'organisme et évite des fatigues inutiles. Vous pouvez également penser aux compléments alimentaires pour une cure de vitamines.

    L'hiver, pas d'impasse sur l'exercice

    Ce n'est pas parce que le froid s'installe qu'il faut mettre en veilleuse le vieil adage "pour rester en bonne santé pratiquez au moins 30 minutes d'exercice chaque jour". Et oui même en hiver, le sport reste un bon moyen de retrouver la vitalité et de conserver son tonus. L'exercice physique a un effet énergisant sur l'organisme qui va vous rebooster. L'impact de l'activité physique sur l'équilibre du corps et de l'esprit est indéniable. Vous ressortirez peut-être de votre session fitness fatiguée, mais vous serez libérée du stress et des tensions, et vous aurez par la même occasion renforcé vos défenses immunitaires.

    Comment ? L'hiver, on n'est pas toujours motivé pour aller faire un footing après le travail ou se rendre dans une salle de sport. Mais vous pouvez très bien vous dépenser, chez vous avec un coach perso, ou un entraînement interactif. De plus en plus d'éditeurs proposent des DVD d'exercices et même sur le net vous trouverez des sites d'entraînements en ligne. N'oubliez pas non plus nos exercices de fitness en vidéo. L'objectif est avant tout de trouver le sport qui vous convient et que vous pourrez tenir sur la durée.

    Même en hiver je n'oublie pas de boire

    N'attendez jamais d'avoir soif pour boire, car quand votre corps réclame c'est qu'il est déjà trop tard. Donc, même en hiver continuez de boire un litre et demi d'eau quotidiennement. Si vous ne buvez pas suffisamment, les échanges dans votre organisme ne se feront pas aussi bien et vous serez plus fatiguée.

    Comment ? Vous pouvez abuser des thés et tisanes, l'hiver est l'occasion idéale pour se réchauffer.

    Gardez la pêche, levez le pied !

    Le plus important pour être au top de votre forme au coeur de l'hiver, c'est d'être à l'écoute de votre corps. Ne cherchez pas à toujours vous dépasser, sachez lâcher prise de temps en temps. Maintenir son corps et son mental à son zénith est le meilleur moyen d'éviter les infections pendant la saison hivernale. Alors apprenez à vous détendre et à vous libérer du temps rien que pour vous. Car parfois (pour ne pas dire souvent), vos tensions musculaires proviennent de votre incapacité à vous détendre.

    Comment ? Aménagez-vous des temps de pause, rien que pour vous. La pause déj' passée toute seule, un bain relaxant le soir, une marche en rentrant du boulot. Tous les petits moments de calme sont importants pour se ressourcer. Car cela peut paraître logique mais pour ne plus être fatiguée, il faut se reposer…

    Mangez, dormez, laissez votre esprit vagabonder loin des tracas quotidiens et vous ferez le plein d'ondes positives pour passer un hiver plein de vitalité !

    Jessica Xavier

    Mis à jour le 10 décembre 2010

    http://www.doctissimo.fr/html/forme/remise-en-forme/articles/11550-tonus-hiver.htm

     

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  • En bref

    Perte de poids

    Possible

    Choix d'aliments

    Légèrement varié

    En pratique

    Légèrement difficile à suivre à court et à long terme.

    Attention

    La restriction calorique sans surveillance médicale pour une personne ne souffrant pas d’embonpoint ou d’obésité n’est pas conseillée.

    Algues : déconseillées aux personnes atteintes d’hypothyroïdie ou d’hyperthyroïdie.

    Risque de basculer dans des périodes d’excès alimentaires difficiles à contrôler.

    Les origines

    Ce régime porte le nom d’un archipel du Japon où l’on retrouve la plus longue espérance de vie (86 ans pour les femmes et 78 ans pour les hommes) ainsi que le plus grand nombre de centenaires à l’échelle de la planète. Okinawa compte 400 centenaires pour une population de 1,3 million d’habitants, soit 34 centenaires par 100 000 habitants1. À titre comparatif, on compterait près d’un millier de centenaires au Québec pour une population de 7,2 millions d’habitants2.

    Non seulement les Okinawaïens sont les plus nombreux à dépasser le cap des 100 ans, mais ils vieillissent en santé. Ils vivent plus longtemps en pleine possession de leurs moyens. Mais que font-ils pour obtenir de tels résultats?

    Le Japonais Makoto Suzuki, cardiologue et gérontologue, est l’un des premiers à s’être intéressés au secret des centenaires d’Okinawa. Dans les années 1970, il y séjourne dans le but de créer un dispensaire. Il est alors intrigué par la présence de plusieurs centenaires, sans qu’il n’y ait de service de santé adéquat.

    Le Dr Suzuki convainc le ministère de la Santé du Japon de financer une étude sur ces centenaires. L’enquête The Okinawa Centenarian Study1 (OCS) débute en 1976. Avec son équipe, le Dr Suzuki collige de nombreux renseignements sur les habitants de l’archipel.

    Ces analyses révèlent que le secret de longévité des centenaires est attribuable en partie à l’hérédité, mais aussi à leur mode de vie dont une alimentation faible en gras et en calorie.

    Surtout des femmes!
    Pas moins de 86 % des centenaires de l’archipel d’Okinawa sont des femmes.

    Depuis peu, la diète et le mode de vie des centenaires d’Okinawa attirent l’attention des journalistes, des professionnels de la santé et des chercheurs. Ce sont les jumeaux Bradley et Craig Willcox, membres de l’équipe de recherche du Dr Suzuki, qui ont fait connaître au reste du monde le secret de longévité des Okinawaïens. Ils ont publié divers livres sur le sujet : le premier en 2001, The Okinawa Way et le plus récent, il y a peu, The Okinawa Diet Plan3. Ce dernier ouvrage propose une version occidentale de la diète d’Okinawa pour ceux qui veulent perdre du poids.

    Les grands principes

    Les objectifs

    • Perdre du poids.
    • Prévenir les maladies chroniques.
    • Rester mince et vieillir en santé.

    Les grandes lignes

    Le régime Okinawa est un régime semi-végétarien faible en matières grasses (moins de 25 % des calories totales). L’un des objectifs de ce régime est d’induire une restriction calorique sans devoir compter les calories, afin d’atteindre un poids santé et de bien vieillir.

    Pour y parvenir, il faut manger en suivant le principe de la densité énergétique des aliments. Ladensité énergétique correspond à la valeur calorique par 100 g d’aliments, divisée par 100.

    Dans le régime Okinawa, on recommande de consommer :

    • à volonté les aliments dont la densité énergétique est inférieure à 0,7;
    • avec modération ceux dont la densité énergétique est de 0,8 à 1,5;
    • à l’occasion, en petite quantité, ceux dont la densité énergétique est de 1,6 à 3;
    • rarement ceux dont la densité énergétique est supérieure à 3.

    Aliments à très basse densité énergétique (moins de 0,7)
    à consommer à volonté3-4

    Aliments

    Densité calorique

    eau, thé

    0

    concombre, laitue, tomate, radis, endive, courgette

    0,1

    potiron, goya (courge amère), brocoli, asperge, citron

    0,2

    champignon, haricot vert, pastèque, goyave, oignon, fraise, soupe aux légumes, lait de soya nature

    0,3

    betterave, abricot, orange, melon, pêche

    0,4

    algues fraîches

    0,5

    ananas, pomme, prune, pêche, poire, yogourt nature sans gras, tofu

    0,6

    Aliments à basse densité énergétique (0,8 à 1,5)
    à privilégier3-4

    Aliments

    Densité calorique

    banane

    0,9

    avocat, pomme de terre, poissons blancs (maigres), coquillages, volaille, oeuf, patate douce

    1

    riz, pâtes, sushis, poitrine de dinde

    1,4

    légumineuses

    1,5

    Aliments à haute densité énergétique (1,6 à 3)
    à consommer en petite quantité3-4

    Aliments

    Densité calorique

    hoummos, crème glacée de soya

    1,7

    poissons gras

    1,8

    bagel de blé entier, pain

    2,3

    viandes maigres

    2,2

    fruits secs, fromage de soya

    2,6

    agneau, pizza, glace, confiture

    2,8

    raisin

    3

    Aliments à très haute densité énergétique (3 et plus)
    à consommer rarement3-4

    Aliments

    Densité calorique

    noisette

    3,8

    fromage cheddar, biscuit à l’avoine

    4,0

    biscuit Graham

    4,2

    beignet

    4,3

    bacon

    5

    noix

    5,2

    croustilles, chocolat noir

    5,4

    pistache

    5,7

    arachide

    5,7

    amande

    6

    mayonnaise, beurre

    7,2

    huile

    8,8

    Le régime Okinawa recommande de respecter d’autres principes3-4 :

    • Le Hara Hachi Bu qui consiste à arrêter de manger avant d’être complètement rassasié.
    • Le kuten gwa qui encourage à ne manger que de petites portions.
    • Le nuchi gusui qui consiste à manger en pensant que les aliments ont des pouvoirs de guérison.
    • Favoriser une variété d’aliments.
    • Privilégier les couleurs dans l’assiette.
    • Manger des aliments frais.
    • Cuire peu les aliments, à feu doux.
    • Cuire et consommer les aliments séparément.
    • Associer des aliments crus et cuits.
    • Éviter le four à micro-ondes et le barbecue.

    Guide alimentaire du régime Okinawa adapté pour l’Occident

    Tous les jours

    • 7 à 13 portions de légumes
    • 7 à 13 portions de céréales complètes ou de légumineuses
    • 2 à 4 fruits
    • 2 à 4 portions de soya ou de chou
    • 2 à 4 portions d’aliments riches en calcium (brocoli, poissons, yogourt, fromage, etc.)
    • 1 à 3 portions d’aliments riches en oméga-3 (poissons, fruits de mer, noix et graines)
    • Huile végétale et condiments (herbes, épices, sauce soya) avec modération, 1 à 2 c. à table maximum
    • Du thé
    • 8 verres d’eau

    Optionnel, par semaine

    • 0 à 7 portions de viandes, volailles et oeufs
    • 0 à 3 portions d’aliments avec sucres ajoutés
    • Alcool avec modération

    Les mécanismes d'action

    Allégués

    Consommer des aliments à basse et très basse densité énergétique permet de manger moins de calories, en raison de leur teneur élevée en eau, en fibres ou en protéines. Ces aliments procurent rapidement la sensation de satiété, ce qui permet d’arrêter de manger avant d’être complètement rassasié.

    Aussi, la restriction calorique induite par la consommation d’aliments à basse et très basse densité énergétique engendre moins de déchets métaboliques, donc moins de radicaux libres. C’est ce qui permettrait de vivre plus longtemps. En effet, durant la transformation des aliments en énergie, l’organisme produit beaucoup de radicaux libres qui, au fil des années, détériorent les mitochondries (petites « usines » présentes à l’intérieur de nos cellules qui produisent de l’énergie).

    Selon le Dr Jacky Thouin, la restriction calorique permet aussi de réduire les taux d’insuline dans le sang et d’oestrogènes qui circulent dans l’organisme. Elle entraîne de même l’augmentation de la réponse immunitaire et protège contre l’obésité, l’insulinorésistance, les cancers hormonodépendants et l’athérosclérose5, selon cet auteur.

    Démontrés

    Il est vrai que les centenaires d’Okinawa consomment peu de calories6-7. Dans une étude parue en 1996, l’apport calorique des hommes et des femmes centenaires d’Okinawa était d’environ 1 100 calories par jour6, ce qui est moins que les apports caloriques recommandés pour ce groupe d’âge.

    La consommation de portions satisfaisantes d’aliments à densité énergétique faible procure la satiété. Elle peut en effet aider à perdre du poids8. Chez l’animal, il a été démontré que la restriction calorique améliorait la longévité. Chez l’humain, à court terme, la restriction calorique apporte certains bienfaits, notamment une amélioration du bilan lipidique (cholestérol, triglycérides). Une étude prospective, publiée dans The Journal of Gerontology en 20049, a révélé que les hommes qui consomment 15 % à 50 % moins de calories que la moyenne réduisent leur risque de mortalité toutes causes confondues.

    Il n’existe pas de données scientifiques au sujet de l’effet à long terme d’une restriction calorique sur l’être humain. Certains chercheurs s’inquiètent de possibles conséquences négatives, notamment les risques de carences nutritionnelles10-11.

    Les résultats d’une étude ont démontré que les aliments traditionnellement consommés dans la région d’Okinawa ont des propriétés anticancer plus élevées que ceux consommés dans le reste du Japon12.

    Retenons aussi que le secret de longévité des habitants d’Okinawa tient non seulement à leur alimentation et à leur degré d’activité physique, mais aussi à des facteurs socioculturels, psychologiques et héréditaires13.

    Menu type d’une journée

     

    Régime Okinawa traditionnel

    Régime Okinawa à l’occidentale

    Repas du matin

    Soupe miso et tofu

    Riz

    Thé vert

    Pain de seigle

    Fromage cottage

    Pomme

    Thé

    Repas du midi

    Salade d’algues

    Aubergine grillée

    Riz

    Brochette d’anguille

    Papaye, concombre

    Thé vert

    Riz brun

    Spaghetti au basilic et fèves de soya

    Salade de champignons

    Thé

    Repas du soir

    Riz aux haricots rouges et goya

    Ananas

    Poisson à l’italienne

    Tofu épicé

    Vinaigrette aux concombres

    Papaye

    Thé

    Avantages et inconvénients

    Satiété et bien-être

    Parce qu’il contient des fibres et une bonne quantité de protéine, le régime Okinawa procure la satiété. Toutefois, le fait de ne pas pouvoir manger à sa faim durant les repas peut être difficile à appliquer à long terme.

    En pratique

    Plusieurs variétés de légumes, d’herbes, d’épices et d’espèces de poisson du régime Okinawa ne sont pas offertes en Occident. On peut certainement les remplacer, mais on ne peut s’attendre exactement au même résultat, du moins quant à la longévité.

    Dans sa version adaptée pour l’Occident, le régime Okinawa est plus ou moins facile à suivre à court et à long terme. Mais encore faut-il apprécier les aliments du règne végétal (produits céréaliers, tofu, fruits et légumes).

    À l’extérieur de la maison, on peut suivre le programme Okinawa en choisissant un restaurant où l’on sert du poisson ou des plats végétariens.

    Perte de poids

    Il n’existe pas d’étude concernant la perte de poids que pourrait procurer le régime Okinawa. Toutefois, la consommation de portions satisfaisantes d’aliments à densité énergétique faible améliore la satiété et peut donc aider à perdre du poids8.

    Attention

    • Réduire son apport calorique à long terme sans souffrir d’un excès de poids et sans surveillance peut représenter certains risques pour la santé, notamment en entraînant des carences nutritionnelles10-11. La supervision d’un médecin et d’une nutritionniste est conseillée.
    • La consommation d’algues par des gens atteints d’hypothyroïdie ou d’hyperthyroïdie pourrait nuire à leur santé.
    • Le régime Okinawa comporte certaines restrictions d’ordre alimentaire qui pourraient faire basculer l’individu qui le suit dans une période d’excès difficiles à contrôler.

    Mon commentaire

     

    Dans son ensemble, le régime Okinawa est intéressant. Dans une société où l’obésité est en croissance, le concept de la densité énergétique des aliments aurait avantage à prendre plus de place dans les recommandations nutritionnelles.

     

     

    Quant au concept de la restriction calorique - en vue d’améliorer l’espérance de vie en bonne santé-, il nécessite de faire l’objet d’études à long terme chez l’humain avant d’être appliqué à tous.

     

    Rédaction : Hélène Baribeau, nutritionniste Dt.P., M.Sc.
    Fiche créée :
    novembre 2006

    Références

    Notes

    1. The Okinawa Centenarian Study, http://okinawaprogram.com [consulté le 2 novembre 2006]
    2. Institut de la statistique du Québec, www.stat.gouv.qc.ca [consulté le 2 novembre 2006]
    3. Willcox BJ, Willcox DG, Suzuki M. The Okinawa Diet Plan: Get Leaner, Live Longer, and never feel Hungry. Clarkson Potter, 2004.
    4. Denaud P, Pierrat D. Le programme Okinawa. Les secrets de la longévité. Éditions Générales First, France, 2006.
    5. Thouin, J. Vers une nutrition parfaite, Édition Média, 2004.
    6. Chan YC, Suzuki M, Yamamoto S. Dietary, anthropometric, hematological and biochemical assessment of the nutritional status of centenarians and elderly people in Okinawa, Japan. J Am Coll Nutr. 1997 Jun;16(3):229-35.
    7. Akisaka M, Asato L, et al. Energy and nutrient intakes of Okinawan centenarians. J Nutr Sci Vitaminol. 1996 Jun;42(3):241-8.
    8. Ello-Martin JA, Ledikwe JH, Rolls BJ. The influence of food portion size and energy density on energy intake: implications for weight management. Am J Clin Nutr. 2005 Jul;82(1 Suppl):236S-241S. Review.
    9. Willcox BJ, Yano K, et al. How much should we eat? The association between energy intake and mortality in a 36-year follow-up study of Japanese-American men. J Gerontol A Biol Sci Med Sci. 2004 Aug;59(8):789-95.
    10. Dirks AJ, Leeuwenburgh C. Caloric restriction in humans: potential pitfalls and health concerns.Mech Ageing Dev. 2006 Jan;127(1):1-7. Epub 2005 Oct 13.
    11. Shinmura K. Potential and unsolved problems concerning caloric restriction in nutritional therapeutics for the purpose of promoting health and controlling agingNippon Ronen Igakkai Zasshi. 2006 Jan;43(1):89-91.
    12. Murakami A, Ishida H, et al. Suppressive effects of Okinawan food items on free radical generation from stimulated leukocytes and identification of some active constituents: implications for the prevention of inflammation-associated carcinogenesis. Asian Pac J Cancer Prev. 2005 Oct-Dec;6(4):437-48.
    13. Willcox BJ, Willcox DC, et al. Siblings of Okinawan centenarians share lifelong mortality advantages. J Gerontol A Biol Sci Med Sci. 2006 Apr;61(4):345-54..

     

     

    http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/Regimes/Fiche.aspx?doc=okinawa_regime&utm_source=intern&utm_campaign=quotidienne&utm_medium=newsletter

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  • Maladies neurodégénératives : Marisol Touraine devrait présenter un nouveau plan


    lundi 27 octobre 2014

     

    Selon Europe 1, la ministre de la santé dévoilera très prochainement un plan contre les maladies neurodégénératives courant jusqu’en 2019. Ce nouveau plan devrait prendre le relais du troisième plan Alzheimer terminé en 2012.

    Maladies neurodégénératives : Marisol Touraine devrait présenter un nouveau plan

    Selon Europe 1, la ministre  de la Santé devrait présenter très prochainement un plan dédié aux maladies neurodégénératives.

    Selon Europe 1, la ministre de la Santé devait dès jeudi présenter un plan quinquennal dédié aux maladies neurodégénératives. Pour des raisons d'agenda, la présentation de ce plan est finalement reportée.

    Plus d’un million de patient concernés

    Au-delà de la maladie d’Alzheimer (900 000 malades), le plan maladies neurodégénératives devrait donc concerner aussi les personnes atteintes en France de la maladie de Parkinson (plus de 150.000) et de la Sclérose en plaque (environ 80.000). Le point commun de ces maladies est qu’il se caractérise par une destruction lente et progressive des neurones créant sur le long terme des handicaps lourds.

    Recherche, diagnostic précoce et aide aux aidants

    Face à ces maladies, les armes thérapeutiques restent d’une efficacité relative, elles peuvent au mieux ralentir le processus mais ne peuvent guérir la maladie. C’est pourquoi l’une des mesures phares de ce plan serait d’optimiser la recherche en encourageant tous les chercheurs oeuvrant sur ces maladies à travailler ensemble afin, in fine, d'optimiser la prise en charge et la vie quotidienne des malades.

    Parce que les armes thérapeutiques et les prises en charge non médicamenteuses permettent actuellement de ralentir l’évolution de la maladie, un diagnostic précoce est essentiel. C’est l’un des enjeux de ce plan qui devrait également s’assurer que chacun pourra voir accès à la meilleure prise en charge quel que soit son lieu d’habitation. Un objectif qui devrait s’appuyer sur la généralisation des centres experts déjà mis en place pour la maladie de Parkinson notamment et sur une meilleure formation des professionnels de santé à tous les niveaux.

    Une attention particulière devrait être portée aux aidants, car s’occuper d’un proche peut être épuisant. On ne connaît pas le détail de ces mesures.

    Europe 1 souligne que dans la version du plan à laquelle les journalistes ont eu accès, il n’est pas précisé comment ces mesures seront financées. Une donnée qu’il faudra certainement clarifier, à l’heure des économies généralisées… La crédibilité de ce plan est en jeu.

    Source : Europe 1 - 27 octobre 2014

     

    http://news.doctissimo.fr/Sante/Maladies-neurodegeneratives-Marisol-Touraine-devrait-presenter-un-nouveau-plan-38036

     

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  • Dans les années 1960, des milliers de témoignages, à travers le monde, font état de rencontres du troisième type. Surtout aux Etats-Unis. Ces contacts extraterrestres n'auraient rien à voir avec des êtres venus d'ailleurs.

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