• Un gros dodo contre les kilos

    Vous vous couchez avec les poules, pratiquez régulièrement la sieste et vous ne rechignez jamais à faire la grasse mat'… Bravo, vous diminuez vos risques d'obésité. Selon de nouvelles recherches, rien de mieux pour garder la ligne que la position horizontale ! Mais comment le sommeil peut-il chasser les kilos ? A lire avant de retourner vous coucher…

    Rien ne vaut une bonne nuit de sommeil réparatrice ! D'autant plus que dormir aurait d'autres vertus : préserver la ligne !

    Qui dort dîne…léger !

    Les chercheurs américains ont montré que moins on dort, plus l'indice de masse corporelle (IMC) est élevé. Si l'on ne dort que cinq heures, on aurait en moyenne un IMC plus élevé de 3,6 % comparativement à ceux qui font des nuits de huit heures. Ainsi, le sommeil protégerait contre l'obésité ! Des équipes de chercheurs américains et belges sont d'ailleurs arrivées aux mêmes conclusions, après une étude similaire. Non seulement ils ont constaté le même impact du manque de sommeil sur les risques d'obésité, mais ils ont montré que cela augmentait aussi l'appétit de manière importante. Cela pourrait expliquer pourquoi, lorsque l'on se lève la nuit, on met souvent le nez dans le frigo…

    Des hormones en cause…

    Comment le sommeil peut-il empêcher de grossir, alors que notre corps dépense le moins de calories possibles ? (pour vous en rendre compte, vous pouvez utiliser notre application interactive qui vous permet de comparer vos dépenses énergétiques au repos et éveillé). La réponse, ce sont les hormones ! En effet, l'appétit et la faim sont régulés par de nombreuses molécules. D'ailleurs, les chercheurs de l'université de Stanford avaient déjà montré les liens entre une hormone impliquée dans l'appétit et un trouble du sommeil, la narcolepsie (lire à ce propos notre article Narcolepsie : trop de sommeil tue le sommeil). Aujourd'hui, les scientifiques distinguent la ghréline, qui stimule l'appétit et la leptine, qui est responsable de la satiété. Or le manque de sommeil aurait des conséquences directes sur la synthèse de ces hormones : la ghréline est produite en excès, alors que la leptine est moins fabriquée. Bref, la sensation de faim est moins bien régulée, et l'on mange plus. Selon les scientifiques, deux jours de réveil précoce ou d'endormissement tardif suffisent à dérégler le système !

    Faire ses nuits

    Pour les chercheurs, ces liens entre le sommeil et les hormones de la faim pourrait être l'un des facteurs à l'origine de l'"épidémie" de surpoids et d'obésité qui touche les pays occidentaux. Car selon eux, le phénomène est apparu en même temps qu'une baisse de la durée du sommeil. Si cela reste une hypothèse, les effets néfastes du manque de sommeil sont eux bien connus. Il est important de faire ses nuits, pas uniquement pour la ligne. Mais bien sûr, cela ne veux pas dire qu'il faille passer ses journées au lit ! Car l'activité physique est essentielle à la santé et la lutte contre le surpoids. Alors n'oubliez pas les incontournables de votre agenda quotidien : huit heures de sommeil, une demi-heure de marche rapide, moins de télévision, prendre le temps de faire de véritables repas… Car gérer son temps, c'est la santé !

    Alain Sousa

    Sources :

    Ann Intern Med, décembre 2004 ; vol. 141 : p. 846-850.
    PloS Medicine, décembre 2004; vol. 1

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  • Alimentation équilibrée : 100 000 cancers évités

    Plus d’un cancer sur trois pourraient être évités chaque année en France grâce à une bonne alimentation. C’est ce que révèle un rapport du Fonds mondial pour la recherche sur le cancer (WCRF). Plus de fruits et légumes, moins d’alcool, de sel… Mangez malin pour tenir ce fléau à distance.

    Selon les spécialistes, faire les bons choix nutritionnels permettrait de réduire de 100 000 les cas de cancer en France.

    Des règles simples

    Le WCRF propose plusieurs recommandations spécialement adaptées à l’alimentation des Français :Alimentation équilibrée : 100 000 cancers évités

    • Manger équilibré et diversifié. Le WCRF insiste sur le fait que nos repas doivent comporter tous les groupes d’aliments et principalement ceux d’origine végétale. L’organisme international épingle notamment les habitudes alimentaires des hommes (qui consomment plus de pain, de pommes de terre, de viandes, de matières grasses et de vin) et des jeunes (qui consomment plus de produits et de boissons sucrés, de pâtisseries et de pizzas) ;



    • Plus de fruits et légumes. Car en France, ces végétaux sont "sous-consommés", avec 285 g en moyenne par adulte et par jour. Pour les spécialistes, il est nécessaire d’en avaler au moins 400 à 800 g par jour. Cela correspond aux préconisations du Programme National Nutrition Santé, à savoir au minimum cinq fruits et légumes par jour ;



    • Pas trop de kilos ! Le WCRF conseille d’éviter la surcharge pondérale, mais aussi la minceur excessive. Globalement, il ne faudrait pas prendre plus de 5 kilos au cours de sa vie d’adulte ;



    • Une activité physique régulière. Même si cette recommandation n’est pas d’ordre nutritionnel, une alimentation équilibrée doit s’accompagner par exemple d’une heure de marche rapide par jour et une heure d’exercice intense par semaine ;



    • Gare à l’excès d’alcool. Les boissons alcoolisées sont fortement impliquées dans l’augmentation du risque de nombreux cancers (bouche, larynx, foie, colo-rectal, sein…). Or il y a plus de cinq millions de buveurs excessifs en France. Le WCRF recommande de ne pas dépasser plus de 2 verres par jour pour les hommes et un verre par jour pour les femmes ;



    • Pas trop de viande. La viande fait partie des aliments qui participent à l’équilibre alimentaire, mais elle ne doit pas dépasser plus de 10 % des apports énergétiques totaux. De plus, il est recommandé d’opter plus souvent pour de la volaille ou du poisson ;
    • Réduire les matières grasses. Il faut que les Français réduisent leurs apports de lipides. Et il est nécessaire de privilégier les graisses végétales à celles d’origine animale ;

    • Halte au sel. La consommation en sel ne doit pas dépasser 6 g par jour. Préférez les assaisonnements  aux herbes ou aux épices !



    • Optez pour une bonne conservation. Les aliments périssables doivent être stockés dans un endroit frais et sec, afin d’éviter les moisissures ;



    • Respectez la chaîne du froid. En France, la température des réfrigérateurs est souvent trop élevée ;



    • Prenez de bonnes habitudes. Préserver sa santé passe également par les bons gestes dans la cuisine et à table : faites cuire les aliments à température modérée, ne consommez qu’occasionnellement des charcuteries et des jus de cuisson. Enfin, limitez les grillades et les barbecues, surtout s’ils ne sont pas réalisés dans de bonnes conditions.
      • Le cancer du sein : 30 à 50 % des cas pourraient être évités en France, soit 17 000 sur les 34 000 qui apparaissent chaque année ;



      • Cancer colorectal : l’application de bonnes pratiques aurait un effet important, puisque 60 à 70 % des cas pourraient être évités, soit 23 000 cas sur les 33 000 qui apparaissent chaque année en France !



      • Cancer du poumon : l’arrêt du tabac n’est pas la seule mesure de prévention, puisqu’une bonne alimentation permettrait de réduire de 20 à 30 % les nouveaux cas (5000 de moins sur 20 000).
    • Plusieurs cancers évitables

      Ces recommandations si elles sont suivies, auront un effet sur tous les cancers, mais plus particulièrement sur trois d’entre eux :

      Mais bien sûr, difficile de changer ses habitudes alimentaires du jour au lendemain ! Pourtant le jeu en vaut la chandelle, et les bénéfices de ces quelques petits efforts sont immenses ! Essayer de changer petit à petit votre alimentation, en intégrant ces recommandations progressivement. Bon appétit… et bonne santé !

      Alain Sousa

      Mis à jour le 19 mars 2010

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  • Les atouts des fruits et légumes de l'été

    En faisant notre marché, remplissons nos paniers de vitalité ! Les fruits et légumes sont tous plus alléchants les uns que les autres et particulièrement abondants en cette saison. Ne manquons pas le rendez-vous annuel avec ces alliés de notre santé !

    Avec la chaleur, les fruits et légumes sont de plus en plus nombreux et appétissants ! Doctissimo vous aide à faire votre marché de l'été.

    Vitamines, bonne mine !

    Les tomates, juteuses et désaltérantes à souhait, ne sont jamais aussi savoureuses qu'en cette saison. Elles sont incontournables dans nos repas, crues en salade, en coulis ou à la croque au sel ; cuites, dans des ratatouilles, des tartes, des sauces, grillées au four ou au barbecue… Grâce à leur richesse en lycopène (leur pigment rouge caractéristique) et en vitamine C (près de 20 mg aux 100 g), elles empêcheraient le vieillissement précoce de la peau. Des études récentes montreraient qu'elles auraient même un effet protecteur contre certains cancers.

    Bon pour le coeur

    Les poivrons, verts, jaunes ou rouges, égayent les plats d'été. Ils leur apportent aussi leur saveur légèrement piquante, mais tout à fait supportable quand on prend soin d'opter pour les poivrons doux, et non pour les piments au goût "brûlant". Ce sont des sources exceptionnelles de vitamine C (c'est d'ailleurs dans le poivron rouge qu'on a pour la première fois isolé cette vitamine) : on en trouve plus de 140 mg aux 100 g ! Leur taux de bêta-carotène (ou provitamine A) est également très élevé (il atteint 1 300 µg pour le poivron rouge, un peu moins pour le poivron vert). Cette association vitamine C-bêta-carotène serait intéressant dans la prévention de la cataracte, et bénéfique pour le système cardiovasculaire.

    Fraîcheur et facilité...

    C'est maintenant la pleine saison des haricots verts… et le bon moment d'en apprécier la vraie saveur, en les dégustant tout frais. Ils sont beaucoup plus rapides à préparer qu'on ne l'imagine, car la plupart des variétés n'ont plus de fils ! Simplement cuits à la vapeur et accommodés avec des fines herbes et un soupçon de crème fraîche, ils gardent leurs qualités diététiques :

      

    • Une addition calorique très modérée (seulement 24 Kcal aux 100 g !) ; des fibres tendres et bien tolérées ;
    • Des phyto-constituants protecteurs, comme des flavonoïdes et des saponines, qui pourraient diminuer le risque de dévelloper certains cancers ;
    • Enfin un large éventail de vitamines, en particulier de la vitamine C (10 mg) et des vitamines B dont l'acide folique ou vitamine B9 (45 µg).

    Côté fruits…

    Melons et pastèquesAvec les melons et les pastèques, nous pouvons nous régaler et nous désaltérer... Sans craindre les calories superflues : riches en eau, ils apportent moins de 35 Kcal pour 100 g ! Mais les nutritionnistes retiennent surtout leur teneur élevée en bêta-carotène (1 750 µg dans 100 g de melon) et en potassium, deux caractéristiques qui les font apprécier dans l'alimentation-prévention contre les troubles cardiovasculaires. Et leurs fibres, on le sait, sont particulièrement actives sur les intestins.

    Digestes et parfumés

    Lorsqu'ils sont mûrs à point, les abricots sont incomparablement parfumés, tendres, et tout à fait digestes : leurs fibres insolubles sont en partie transformées en pectine, une fibre soluble très bien supportée. Ces fruits nous permettent de faire le plein de provitamine A ou bêta-carotène : qu'on les savoure crus ou cuits, ils en fournissent des quantités appréciables (entre 1 000 et 1 500 µg aux 100 g). Dans l'organisme, ce précieux anti-oxydant est converti en vitamine A, une vitamine qui contribue au bon état de la peau, permet la vision crépusculaire et participe à la défense de l'organisme contre les agressions. Ne pas manger des abricots serait un grave manque de goût !

    Anne Laurent
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  • 10 astuces pour boire suffisamment au quotidien

    Hydratation des cellules et de la peau, élimination des déchets ou encore régulation de la température corporelle... L'eau est un élément vital pour l'organisme. Alors qu'il est conseillé de boire environ 1 à 1,5 litre d'eau par jour, Doctissimo vous donne 10 astuces pour boire suffisamment au quotidien.

    1. N'attendez pas d'avoir soif 

    La soif est un signal d'alarme de votre organisme. Lorsque cette sensation apparaît, le corps est déjà déshydraté, c'est presque déjà un peu tard. N'attendez donc pas de ressentir la soif pour boire de l'eau.

    2. Préparez votre bouteille pour la journée

    Eau au quotidienLorsqu'on est au travail ou occupé à d'autres activités, on oublie souvent de boire régulièrement. L'astuce : se préparer une bouteille d'eau chaque jour, afin de vérifier si notre consommation d'eau est suffisante.

    3. Buvez à volonté !

    L'eau représente 60 % du poids de notre corps, cela donne une idée de l'importance de l'eau dans le bon fonctionnement de l'organisme. Transpiration, urine et même respiration, l'eau est éliminée en permanence par l'organisme. C'est pourquoi le Programme national nutrition santé recommande de boire de l'eau à volonté, tout au long de la journée.

    4. Variez les plaisirs

    Boire 1 à 1,5 litres d'eau par jour vous rebute ? Variez les plaisirs : thé, tisanes ou café permettent également de s'hydrater. Pensez également aux bouillons et autres soupes et potages.

    5. Adaptez votre consommation d'eau à votre activité

    Lors d'un effort physique, le corps se déshydrate plus vite à cause de la transpiration. Même si vous n'avez pas soif, forcez-vous à boire avant l'effort. Ensuite, buvez régulièrement pendant et après l'activité sportive.

    6. Vive les fruits !

    "Buvez" en mangeant des fruits ! Pour allier hydratation et diététique, privilégiez les fruits riches en eau : melon, pastèque, poire, pêche, orange...

    7. Donnez du pep à votre eau

    Si vous trouvez l'eau un peu fade, ne vous jetez pas sur les eaux aromatisées car elles sont souvent sucrées, ou alors choisissez-les sans sucre. Sinon, ajoutez à votre verre d'eau une rondelle de citron ou d'orange ou quelques feuilles de menthe pour lui donner du goût.

    8. Changez d'eau !

    Eau du robinet, eaux de source, eaux minérales, eaux gazeuses...Il existe toute sortes d'eaux, pour ne pas vous lasser changez d'eau régulièrement.

    9. Soyez attentifs en cas de maladie

    Diarrhée, vomissements ou fièvre peuvent provoquer de grandes pertes d'eau. Le risque : la déshydratation. Soyez donc particulièrement attentifs lorsque vous êtes malade. En cas de fièvre par exemple, buvez un demi litre d'eau en plus par degré supérieur à 37°C.

    10. Adaptez votre consommation d'eau à la chaleur

    A partir de 30°C, l'organisme se déshydrate plus rapidement, à cause de la transpiration. C'est pourquoi il est recommandé de boire plus lorsqu'il fait chaud.

    Sarah Laîné

    Créé le 21 mars 2011

    Mis à jour le 16 août 2011

    Source :

    Programme national nutrition santé, Ministère de la Santé (Site Internet : mangerbouger.fr)

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  • Tout, vous saurez tout sur le cholestérol

    Parmi les ennemis des artères, le cholestérol fait particulièrement parler de lui et tout le monde a sa petite idée sur le sujet... 9 questions simples et concrètes pour tout comprendre sur ce bourreau des coeurs et venir à bout des idées reçues.

    1. Qu'est-ce que le cholestérol ?

    CholesterolIndispensable au fonctionnement du corps, le cholestérol est une graisse fabriquée aux deux tiers par le foie et apportée pour un tiers par l'alimentation. Présent dans la paroi des cellules, le cholestérol leur donne souplesse et force. Il assure également leur protection face aux agressions extérieures. Pour atteindre les différents organes, le cholestérol utilise des transporteurs qui lui permettent de circuler dans le sang. Les HDL (High Density Lipoproteins), connu sous le nom de "bon cholestérol", récupèrent le cholestérol en excès et le ramènent au foie où il est transformé avant d'être éliminé. Les LDL (Low Density Lipoproteins), transportent le cholestérol du foie vers toutes les cellules. Quand les LDL fonctionnent mal ou sont en excès, le taux de cholestérol dans le sang augmente. Le cholestérol s'accumule et forme des plaques qui peu à peu bouchent les artères. C'est pourquoi le LDL est surnommé le "mauvais cholestérol".

    2. Pourquoi le cholestérol augmente-t-il ?

    Les mauvaises habitudes alimentaires en premier lieu (excès d'acides gras saturés notamment), mais aussi le stress, les prédispositions génétiques, certaines maladies (maladies rénales, hypothyroïdie), la prise de certains médicaments favorisent l'augmentation du taux de cholestérol dans le sang. En outre le tabagisme, la consommation d'alcool, l'hypertension, le diabète, le surpoids, la sédentarité sont des facteurs qui, associés à l'excès de cholestérol, augmentent de façon exponentielle les risques cardiovasculaires.

    3. L'excès de cholestérol est-il lié au poids ?

    Cholestérol et poids peuvent être liés. La surcharge pondérale qui se loge de préférence dans les parties hautes du corps (cou, ceinture scapulaire, abdomen) s'accompagne très souvent de nombreuses anomalies : hypertension, diabète de type 2, augmentation des triglycérides et hypercholestérolémie. Une perte de poids même modérée améliore la santé des personnes dont l'indice de masse corporelle (IMC) est supérieur à la normale.

    4. Les aliments gras sont-ils à bannir définitivement ?

    Pour réduire son taux de cholestérol, il n'y a pas de mystère il faut d'abord changer ses habitudes alimentaires. Tous les aliments gras ne sont pas à proscrire. Il faut éviter les apports excessifs en graisses saturées et privilégier les apports de matières grasses dites "insaturées" dans l'alimentation.

    5. Qu'appelle-t-on généralement « bonnes » graisses ?

    Il faut d'abord savoir qu'il n'y a pas de "bonnes" ou "mauvaises graisses" en soi, puisque ce sont les quantités excessives ou insuffisantes ingérées qui peuvent avoir des conséquences préjudiciables pour l'organisme.

    Les acides gras insaturés, dits "bonnes graisses", sont surtout présents dans les huiles, les oléagineux et les poissons.

    Les oméga 3 sont d'actualité car notre alimentation moderne en manque cruellement : ces acides gras insaturés participent au bon fonctionnement du système cardiovasculaire. On les trouve uniquement dans les aliments (ils ne sont pas produits par notre organisme) et particulièrement dans les poissons gras et les huiles de colza, noix et soja.

    D'autres acides gras insaturés (oméga 6, oméga 9.) sont bénéfiques : les oméga 6 par exemple, sont présents notamment dans les huiles de tournesol, soja ou maïs.

    Pour un bon équilibre alimentaire, les nutritionnistes préconisent d'apporter ces acides gras insaturés oméga 6 et oméga 3 en quantités équilibrées dans notre alimentation (recommandation : rapport oméga 6/ oméga 3 proche de 5).

    Aujourd'hui les apports en oméga 3 sont insuffisants pour atteindre cet équilibre.

    6. Quel est l'intérêt des légumes et des fruits dans un régime anti-cholestérol ?

    Pauvres en matières grasses et en calories, les fruits et les légumes rassasient tout en apportant des micronutriments - vitamines, minéraux, oligo-éléments, fibres - essentiels à l'organisme. Ils contiennent notamment des antioxydants, qui préviennent l'oxydation du cholestérol et évitent la formation de plaques dans les artères. Associée à une diminution des graisses saturées, la consommation de fruits et de légumes protège la santé cardio-vasculaire.

    7. Les régimes anti-cholestérol ne sont-ils pas un peu monotones ?

    Régime anti-cholestérol ne rime pas avec monotonie. Il s'agit essentiellement de rectifier quelques erreurs nutritionnelles et d'adopter de nouvelles habitudes alimentaires. Il faut limiter l'excès d'aliments riches en graisses saturées et augmenter sa consommation de légumes, de céréales, de fruits. Cela implique une consommation modérée de plats cuisinés, achetés en supermarchés et donc de mettre davantage la main à la pâte ! A Toulouse, réputée pour sa bonne table, la fréquence des décès dus à des maladies coronariennes est trois fois moins élevée qu'à Belfast, mais les Toulousains consomment beaucoup de fruits et de légumes ! Par ailleurs de nombreux produits anti-cholestérol ont fait leur entrée aux rayons yaourts et fromages de nos supermarchés. Vous en oublierez que vous êtes au régime.

    8. Comment satisfaire mon envie de fromage ?

    Au pays du fromage, des plateaux alléchants vous tendent le plus souvent les bras en fin de repas. Si vous avez des soucis de surpoids ou d'hypercholestérolémie, réduisez les quantités et/ou la fréquence de consommation, en ne dépassant pas 30 g par jour, par exemple. Choisissez aussi de préférence des produits allégés et apprenez à lire attentivement les étiquettes (moins de graisses saturées, de cholestérol, plus d'acides gras insaturés ou essentiels). Sachez également qu'il existe aujourd'hui des produits qui contribuent à limiter l'excès de cholestérol, dans le cadre d'une alimentation adaptée. De goût et de texture agréables, ils sont adaptés aux régimes anti-cholestérol et permettent de varier les plaisirs !

    9. Les régimes anti-cholestérol sont-ils efficaces ?

    Les mesures diététiques ont un réel impact sur la santé. Un régime bien suivi permet d'abaisser jusqu'à 8 % le taux de cholestérol-LDL2.

    Ce type de régime est basé avant tout sur la diminution des acides gras saturés de l'alimentation au profit des acides gras poly-insaturés et par ailleurs sur une augmentation de la consommation de fruits de légumes, de céréales (complètes de préférence) et de l'activité physique.

    Hélène Huret

    Mis à jour le 27 mars 2012

    1. Source Cerin
    2. Jenkins et al. JAMA 2003

     

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  • Crèmes solaires : des étiquettes plus claires !

    En matière de protection solaire, les vacanciers ont parfois du mal à s’y retrouver. Quelle protection choisir l’été à la montagne ? Ce produit est-il adapté à ma peau ?… Les autorités sanitaires françaises plaident aujourd’hui pour une simplification de l’étiquetage des produits solaires.

    Positif lorsqu’il est utilisé à bon escient, le soleil peut s’avérer dangereux pour une peau mal protégée. Face à l’augmentation des cancers de la peau, la simplification de l’étiquetage des produits solaires et une meilleure information du public répondent pleinement aux attentes des dermatologues.

    L’Afssaps demande une redéfinition de l’étiquetage

    Crème solaireDepuis plusieurs années, les associations de consommateurs dénoncent le flou artistique qui entoure l’étiquetage des produits solaires. Dès l’an 2000, l’Institut National de la Consommation (INC) affirmait que le facteur de protection solaire (FPS*) nécessite une pondération importante pour être juste, les usagers de crèmes solaires utilisant moins de produit que les personnes réalisant les tests en laboratoire. Cette association souhaitait également que les termes tels que "résistant à l’eau", "résistant à la sueur" ou "anti-infrarouge" bénéficient d’une définition standardisée et l’abandon du terme "indice", qui devrait être remplacé par une mention qualifiant la catégorie de protection.

    Elle vient d’être entendue puisque l’Agence Française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) entend harmoniser la communication des fabricants pour faciliter la comparaison des produits et le choix des consommateurs. Les experts s’accordent pour classer le niveau de protection des produits solaires en quatre catégories :

    • Protection faible : FPS compris entre 6 et 14 ;
    • Protection moyenne : FPS compris entre 15 et 29 ;
    • Haute protection : FPS compris entre 30 et 59 ;
    • Très haute protection : FPS à partir de 60.

    Par ailleurs, ils ont souligné la nécessité pour les industriels de présenter les coefficients de protection UVB et UVA..

    Bien choisir la protection qui vous convient !

    Choisissez la protection solaire la mieux adaptée à votre type de peau et aux conditions d’ensoleillement prévues.

    Votre type de peau

    Personne extrêmement sensible au soleil
    Sujet à peau blanc-laiteux, taches de rousseur, cheveux roux, sujet prenant toujours des coups de soleil lors d’expositions solaires, antécédents de cancers cutanés)

    Personne sensible au soleil
    Sujet à peau claire, souvent quelques taches de rousseur et/ou cheveux blonds vénitiens ou auburn, sujet prenant souvent des coups de soleil lors d’expositions solaires, mais pouvant avoir un hâle)

    Personne à peau intermédiaire
    Peau claire bronzant assez facilement, ne prenant des coups de soleil que lors d’expositions très intenses)

    Personne à peau assez résistante
    Peau mate bronzant facilement sans jamais prendre de coups de soleil).

    Votre type d’exposition

    Exposition extrême :   
    Glaciers, tropiques…

    Exposition importante :  
    Plages, activités extérieures longues...

    Exposition modérée : 
    Vie passée au grand air

      Exposition modérée Exposition importante Exposition extrême
    Personne extrêmement sensible au soleil Haute Protection Très Haute Protection Très Haute Protection
    Personne sensible au soleil Moyenne Protection Haute Protection Très Haute Protection
    Personne à peau intermédiaire Faible Protection Moyenne Protection Haute Protection
    Personne à peau assez résistante Faible Protection Faible Protection Moyenne Protection

    Du bon usage du soleil

    Les produits solaires sont efficaces contre les coups de soleil (érythème solaire dus essentiellement aux UVB) et les produits à haut indice de protection UV peuvent entrer dans la prévention de certaines photodermatoses (maladies cutanées provoquées ou aggravées par le rayonnement solaire), des réactions d’immunité cellulaire et de certains carcinomes. Mais cette efficacité est conditionnée à un bon usage : applications en quantité suffisantes et régulières, choix d’un produit adapté à ses besoins… Attention cependant, ces crèmes ne préviennent pas la survenue du mélanome, ce terrible cancer de la peau.

    Quelques conseils à respecter

    L’application du produit doit se faire dès le début de l’exposition, de façon homogène sur l’ensemble du corps. Attention, la protection diminue en fonction des activités physiques, des bains, de la transpiration, des frottements… alors n’oubliez pas de vous remettre de la crème régulièrement (au moins toutes les deux heures). En aucun cas, l’application de produits solaires ne doit servir à augmenter le temps d’exposition.

    De plus, il est conseillé d’éviter de s’exposer aux heures d’ensoleillement maximum (entre 12 et 16 heures) et les enfants doivent être l’objet de toutes les attentions. Chez eux, plus que chez tout autre, les coups de soleil sont dangereux. Pour les éviter : chapeau à larges bords, lunettes, tee-shirt, etc.

    Enfin, fuyez la plage en cas de traitement : les médicaments ne sont pas les amis du soleil. Pour en savoir plus, découvrez notre article "Quand soleil et médicaments ne font pas bon ménage".

    Bonnes vacances !

    David Bême

    * Rappelons que le facteur de protection solaire a été déterminé en utilisant 2 mg de crème par cm2. Une telle application n’est jamais réalisée en pratique courante. Ainsi, certains estiment que pour obtenir le facteur de protection solaire réel, il faut diviser par au moins 2 le facteur de protection solaire annoncé.

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  • Insomnie : les causes

    L’insomnie est un problème qui touche plus de 10 % de la population adulte. Elle se traduit par une diminution de la quantité et de la qualité du sommeil (difficultés d'endormissement, éveils nocturnes, réveil précoce le matin…). Le sommeil est alors vécu comme non reposant. La journée s’accompagne de fatigue, de somnolence et l’insomniaque est souvent irritable.

    Attention, ce n’est pas parce que vous dormez cinq ou six heures par nuit que vous êtes insomniaques : si vous vous sentez bien pendant la journée, vous êtes juste un petit dormeur et vous n’avez pas à vous inquiéter. De même, si vous passez une nuit blanche due à un évènement occasionnel (indigestion, émotion forte…), vous ne souffrez pas d’insomnie : une nuit ou deux de repos et le manque de sommeil sera vite récupéré. L’insomnie devient un réel problème lorsqu’elle est chronique et perturbe la vie de tous les jours.

    Les causes de l’insomnie sont nombreuses. Des problèmes d’hygiène de vie peuvent être à l’origine de ces difficultés à s’endormir. Ainsi, la consommation abusive d’excitants (café, thé, alcool, tabac) ou le fait de manger trop ou pas assez le soir peuvent être responsables des difficultés à trouver le sommeil. Le manque d’activité physique ou au contraire une activité physique trop intense peuvent également être en cause. L’insomnie peut aussi être associée à certaines maladies organiques (asthme, ulcère...) ou à la prise de médicaments excitants (cortisone, bêta bloquants...) qui perturbent le sommeil. Il ne faut pas oublier des causes tout simplement liées à l’environnement : chambre bruyante ou trop lumineuse, sommier ou matelas de mauvaise qualité…

    L’insomnie peut parfois avoir une cause organique, telle que le syndrome des jambes sans repos ou l’apnée du sommeil. Le syndrome des jambes sans repos est fréquent chez les femmes enceintes et les personnes de plus de 60 ans. Il se traduit par sensations de brûlures, d'agacements, de picotements (paresthésies) dans les jambes au moment du coucher. Ces sensations obligent la personne à se lever, à marcher, à se rafraîchir les jambes sous la douche et empêchent l’endormissement. Ce syndrome s’accompagne de mouvements périodiques des jambes durant la nuit, qui peuvent gêner le conjoint. L’apnée du sommeil est une autre cause organique qui occasionne des insomnies. Elle est très difficile à déceler et entraîne une fatigue importante le matin et des troubles de la mémoire et de la concentration. Ces problèmes de jambes sans repos et d’apnée du sommeil sont généralement mis en évidence grâce au témoignage du conjoint.

    Dans un grand nombre de cas, l’insomnie est en fait liée à des causes psychologiques. Elle est souvent liée à un épisode traumatisant (opération chirurgicale, accouchement…) qui, bien que passé, a laissé une angoisse de la nuit blanche. Dès que la personne se couche, les systèmes d’éveil sont activés, empêchant l’endormissement. Les problèmes de dépression sous-jacente ainsi que l’anxiété et le stress sont également des causes majeures d’insomnie.

    Dr Alain Dubos

    Un site très complet sur l´étude du sommeil : 
    http://sommeil.univ-lyon1.fr/main_f.html

    Une page du Comité français d´éducation pour la santé sur le sommeil : 
    http://www.prevention.ch/ouvronsl'oeil.html 

    http://www.doctissimo.fr/html/sante/mauxquot/sa_507_e_causes.htm

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  • 20, 30, 50... Comment choisir son indice de protection solaire ?

    A chaque peau, sa protection, voilà la règle d'or pour un été en toute sérénité ! Mais comment choisir sa crème solaire ? Quel indice pour quel type de peau ?... Pour lézarder en toute sécurité, suivez nos petits conseils vacances.

    Avant de s'exposer au soleil, il est essentiel de se protéger. Voici les conseils pour choisir la bonne protection solaire.

    Comprendre les indices de protection solaire

    Indice de protection solaireEn théorie, un indice de protection solaire 60 multiplierait par 60 le temps d'exposition sans crainte de coup de soleil, par rapport à une peau non protégée. Mais voilà, la théorie ne suffit pas... En pratique, c'est plus compliqué ! Car ce chiffre n'est valable que si chaque centimètre carré de peau était couvert par 2 mm de crème et si l'intensité des rayons était contrôlée. Deuxièmement, différents paramètres extérieurs peuvent jouer sur l'efficacité du produit, en particulier le type de peau...
    Il faut donc choisir l'indice en fonction de la pratique

    Quel est votre phototype ?

    Afin de savoir quelle protection solaire adopter, il vous faut déterminer votre phototype. Ce phototype vous permet d'estimer votre capacité à bronzer et la meilleure manière de vous protéger. Il existe 6 phototypes, classés des peaux plus claires aux peaux les plus foncées.

    Connaître son phototype, c'est pouvoir choisir une protection solaire adaptée. Alors quelle protection pour vous ? A vous de juger...

    Phototype Type de peau Bronzage Indice de protection (IP) solaire conseillé
    Phototype I Peau très claire avec des taches de rousseur / Cheveux blonds ou roux Ne bronze pas et a des coups de soleil systématiquement IP 60
    Phototype II Peau très claire / Cheveux blonds ou châtains / Taches de rousseur naissantes avec le soleil Bronze difficilement et attrape souvent des coups de soleil IP 40 et 60 sur les taches de rousseur
    Phototype III Peau claire / Cheveux blonds ou châtains Bronze progressivement et a parfois des coups de soleil IP 30 puis 20
    Phototype IV Peau mate / Cheveux châtains ou bruns Bronze bien et attrape peu de coups de soleil IP 20 à 12
    Phototype V Peau foncée Bronze facilement et coups de soleil rares IP 10 à 15
    Phototype VI Peau noire Jamais de coups de soleil IP < 10

    Ainsi, les peaux claires demandent une protection plus élevée contre les UV qu'une peau mâte.

    Choisir les heures d'exposition

    Toutefois, avoir le bon indice de protection solaire n'est pas suffisant, il faut encore l'appliquer de manière efficace. Attention également aux zones du corps les plus exposés comme le nez ou encore les oreilles. Il est conseillé de choisir un indice de protection supérieur à celui appliqué sur l'ensemble du corps. De plus, il est vivement recommandé de se protéger au maximum entre 10 et 16h et ne pas hésiter à enfiler un tee-shirt, une casquette et autres protections.

    Peau grasse ou peau sèche : choisissez un soin solaire adapté

    Chaque peau a donc un indice de protection recommandé, mais on peut même aller plus loin, en choisissant un produit solaire dont l'application est adaptée à l'épiderme.
    Car, même si le plus populaire des produits solaires est la crème, il existe aujourd'hui des protections solaires en spray, en gel, en bâtonnet... Pour les personnes à la peau grasse, il est conseillé de privilégier le format « vaporisateur » qui à l'avantage de ne pas boucher les pores de la peau. A contrario, pour les peaux sèches, n'hésitez pas et optez pour une crème solaire, riche et hydrante.

    A appliquer régulièrement

    Rappelons que pour une protection efficace, il est indispensable d'appliquer sa protection solaire toutes les deux heures et la réappliquer après la baignade, ou une quelconque activité sportive. A mettre sur la peau sèche.
    En suivant ses conseils, vous passerez de bonnes vacances !

    Marie Hazet

    http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/soleil/articles/12378-indice-protection-solaire.htm
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  • Les salades folles de l’été

    Les salades composées sont les alliées de votre santé ! La frisée, la mâche ou encore le cresson contiennent par exemple des vitamines essentielles pour notre corps. L’ajout de garnitures bien choisies peut faire de vos salades un plat complet, original et parfaitement équilibré. Profitez de l’été pour varier les plaisirs et utiliser de nouvelles recettes !

    L’été doit être l’occasion pour vous de tenter de nouvelles salades. Chaque région de France regorge de petites spécialités culinaires qui peuvent parfaitement s’intégrer dans de nouvelles préparations savoureuses. Les salades composées deviennent alors un plat complet à part entière. Elles vous apportent tous les éléments nutritifs nécessaires à votre santé et vous rassasieront jusqu’au dîner !

    La salade de vos vacances !

    Salades étéVous passez vos vacances en bord de plage ? Agrémentez vos salades de fruits de mer originaux et de poissons (thon, sardines, anchois…). Le poisson vous apportera toutes les protéines nécessaires à l’organisme et aux muscles et les fruits de mer contiennent du Sélénium antioxydant idéal pour faciliter le bronzage et ralentir le vieillissement cutané en agissant contre les radicaux libres.

    Si vous n’êtes pas très loin de la montagne, soyez original et tentez l’ajout de petits morceaux de tomme de Savoie par exemple ! Le fromage contient du calcium qui est un élément essentiel pour la bonne solidité de votre squelette osseux. Chaque région possède une spécialité fromagère qui lui est propre. 
    De nombreuses idées de salades sont donc à votre disposition !

    Profitez des spécialités locales

    Chaque région française regorge de petits mets locaux qui sauront agrémenter vos salades avec brio. La délicieuse huile d’olive du sud de la France est parfaite pour assaisonner la salade de vos rêves. En effet, l'huile d'olive est riche en anti-oxydants (comme la vitamine E et les polyphénols) qui permettent de prévenir les maladies cardiovasculaires, les cancers et le vieillissement prématuré de notre peau.

    Vous êtes de passage en Normandie ? Goûtez aux bienfaits de la salade cauchoise (du pays de Caux en Normandie). Elle est principalement composée de céleri, de pommes de terre et de jambon. Ces trois aliments sont particulièrement appréciés par notre corps et ce plat vous changera des salades classiques que vous avez l’habitude de manger tout au long de l’année.

    Profitez également de vos voyages à l’étranger pour tester de nouvelles salades. L’Italie par exemple regorge de produits locaux délicieux. Un petit séjour là bas peut vous permettre de réaliser de délicieuses salades de pâtes qui sont, au même titre que les pommes de terre ou le riz, des féculents. Elles vous procureront donc un apport énergétique important pour votre équilibre.

    Bien sûr, continuez d’accompagner vos salades de crudités qui contiennent plein de vitamines et ajoutez des tomates et des carottes riches en fibres.

    A vous de trouver la salade de votre été !

    Vincent Macry

    Mis à jour le 26 juillet 2012

     

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  • Le soleil peut être dangereux

    Les premiers beaux jours sont l'occasion de parler des dangers du soleil. Pourtant le soleil est présent toute l’année, fort heureusement pour notre moral ! Et ses dangers, moins évidents, sont tout aussi réels en décembre qu’au mois d’août.

    Les rayons ultraviolets B et A ont connu un franc succès avec les congés payés : plus on revenait mat de ses vacances, plus on en avait profité, et plus les voisins seraient jaloux. Résultat en fin de siècle : une augmentation annuelle de 10 % des tumeurs de la peau.

    Mélanome : un cancer en pleine progression

    Les dangers du soleilAu cours des millénaires, les protections naturelles ont joué. La peau, pour se défendre, augmente la synthèse de la mélanine, un pigment, qui, peu à peu, s’est érigé en protecteur dans les pays ensoleillés, où les Noirs sont donc peu touchés par les excès du soleil. Par exemple, le changement brusque que fut l’immigration massive en Australie de personnes à peau claire est à la source de la plus forte incidence de mélanome dans ce pays. Handicap supplémentaire, la réduction de la couche d’ozone (barrière contre les rayons solaires) fait craindre une recrudescence mondiale des conséquences néfastes du soleil.

    De nombreuses conséquences

    Les ultraviolets B traversent uniquement l'épiderme, les ultraviolets A, quoique moins puissants, pénètrent jusqu'au derme superficiel. Le coup de soleil est une brûlure. Au premier degré, c’est une rougeur, qui peut foncer et devenir douloureuse, au second degré, c’est une cloque, dont la peau se décolle. La peauvieillit, de manière plus apparente sur le visage, le cou, la nuque, le dos des mains et des avant-bras. Des rides, des taches pigmentées apparaissent, la peau peut devenir jaune et épaisse sur les joues et la nuque, alors qu’elle s’amincit et se fragilise sur le dos des mains et des avant-bras. L’insolation, trop souvent négligée, provoque fièvre, fatigue, gêne respiratoire, maux de tête, vertiges, étourdissements, éblouissements et convulsions. La déshydratation en est le complément.

    Attention les yeux !

    Si les rayons bronzent la peau, ils peuvent aussi "bronzer " les yeux ! Les ultra-violets sont absorbés par le cristallin, contribuant à accélérer la formation de cataracte, autrement dit l’opacification du cristallin, laquelle empêche progressivement la lumière d’atteindre la rétine. Des verres solaires d’excellente qualité sont donc indispensables. En effet, l’oeil se protège d'une lumière trop intense en diminuant l'ouverture de la pupille. Si le verre n’est pas satisfaisant, la pupille s’ouvrira, laissant ainsi passer les UV en plus grand nombre, amenant au résultat exactement contraire que celui souhaité : soumettre vos yeux à une exposition plus grande. C’est pour cela que le verre doit bloquer au moins 90 % des UVA et 95 % des UVB.

    Perline

     

    Le site de la sécurité solaire offre la météo solaire, ainsi que l'intensité du rayonnement du jour dans votre région et dans votre ville.

    http://www.doctissimo.fr/html/sante/mag_2000/mag1606/sa_1816_danger_ete.htm

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  • Fortes chaleurs: attention à la clim'

    mardi 23 juillet 2013 à 10h26

    elles et ceux qui prennent la route ces jours-ci ont tout intérêt à rouler dans une voiture équipée de la climatisation. Lorsque les températures franchissent la barre des 30°C, tous les moyens de se rafraîchir sont les bienvenus.

    Fortes chaleurs: attention à la clim'

    La climatisation augmente non seulement le confort, mais aussi la sécurité: le conducteur reste plus alerte et évite la somnolence. Il faut toutefois veiller à utiliser la climatisation correctement et à bon escient. Une climatisation puissante peut diminuer de plus de 10°C la température à l'intérieur du véhicule par rapport à celle régnant à l'extérieur. Si vous devez rouler longtemps, mieux vaut ne pas réduire la température intérieure à moins de 20°C, de manière à réduire le "choc thermique" au moment de sortir du véhicule. On peut aussi conseiller d'augmenter progressivement la température intérieure lorsque l'on approche de sa destination. Les variations de température brutales sont particulièrement déconseillées pour les enfants et les personnes âgées. Il faut aussi savoir qu'une climatisation "refroidit" l'habitacle en enlevant de la chaleur et surtout de l'humidité à l'air ambiant. Il est d'ailleurs courant de voir une "fuite" d'eau sur des voitures équipées de la clim'. Il est dès lors indiqué de boire fréquemment et en quantité suffisante quand on effectue un long trajet, de manière à compenser cette perte d'humidité. Les systèmes de climatisation les plus sophistiqués (et donc les plus onéreux) renouvellent automatiquement l'air de l'habitacle pour lui conserver un degré d'humidité suffisant. Mais souvent ce n'est pas le cas, ce qui se traduit par des yeux secs et de fréquents clignements de paupières. Aussi n'est-il pas mauvais d'ouvrir de temps à autres les fenêtres pour faire entrer de l'air frais. Et lorsque la voiture est restée longtemps stationnée en plein soleil, il est conseillé d'effectuer les premiers kilomètres toutes fenêtres ouvertes, de manière à évacuer l'air surchauffé. (Belga)(Belga)

    http://www.levif.be/info/actualite/auto/fortes-chaleurs-attention-a-la-clim/article-4000357053665.htm?nb-handled=true&utm_medium=Email&utm_source=Newsletter-23/07/2013

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  • Trop chaud pour travailler ?

    chaud au bureau

    La chaleur caniculaire envahit aussi votre lieu de travail ? Existe-t-il une limite légale, une température à partir de laquelle on a le droit de rentrer chez soi ?

    Les règles relatives au travail en cas de températures élevées sont fixées par l’arrêté royal du 4 juin 2012 relatif aux ambiances thermiques.

    Pour commencer, l'exposition à la chaleur ne sera pas mesurée au moyen d'un thermomètre ordinaire mais à l'aide de ce que l'on appelle un "thermomètre globe humide". Celui-ci tient compte de l'humidité et de la température de rayonnement des objets dans l'environnement. Il est possible que le résultat soit inférieur à la température que donne un thermomètre ordinaire.

    Le médecin du travail fixe la quantité d’efforts physiques que demande un certain type de travail. Un certain nombre d’exemples peuvent servir d’indication: travail de secrétariat (très légère), travail manuel à une table (légère), travail en position debout (moyenne), travaux de terrassement (très lourde).

    Les valeurs d’action d’exposition à la chaleur sont fixées à partir de l’indice WBGT en fonction de la charge physique de travail:

    Charge physique de travail Indice WBGT max.
    Légère ou très légère 29
    Moyenne 26
    Lourde 22
    Très lourde 18

    Lorsqu’il fait trop chaud au travail, les travailleurs ont droit à un certain nombre de mesures de protection.

    L’employeur doit:

    • prévoir des équipements de protection (vélums, couvre-chefs, …) pour les travailleurs exposés à un rayonnement solaire direct ;
    • offrir des boissons rafraîchissantes appropriées gratuitement ;
    • installer dans les locaux de travail un dispositif de ventilation artificielle dans les 48 heures.

    Si les désagréments persistent, ce qui peut par exemple ressortir d’un tour de table auprès des travailleurs, l’employeur doit accorder des périodes de repos. En outre, il peut décider de façon autonome d’instaurer un chômage temporaire. Durant cette période, le travailleur touche des allocations de chômage de l’ONEM qui, entre autres dans le secteur de la construction, sont complétées par une allocation d’un Fonds de Sécurité d’Existence.

    Plus d'info Collaborer , Tenue vestimentaire

    http://www.jobat.be/fr/articles/l-ete-sera-chaud-au-bureau-tout-ce-qu-il-faut-savoir/?utm_source=jobat&utm_medium=content&utm_term=daily&utm_content=link&utm_campaign=newsletter

     

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  • Exploiter les océans à la recherche de nouveaux médicaments

    [Date: 2013-02-27]

    Illustration associée à l'article

    Chaque fois que nous consommons un antibiotique, les souches faibles de l'infection sont détruites alors que les souches plus fortes se multiplient. Dans le passé, cela n'a jamais provoqué de soucis, car il y avait toujours un nouveau médicament disponible pour lutter contre l'infection. Mais maintenant, il n'y en a plus. 

    En fait, comme l'explique le professeur Marcel Jaspars de l'université d'Aberdeen au Royaume-Uni, aucun nouvel antibiotique n'a été enregistré depuis 2003. L'intérêt pour de nouveaux antibiotiques a diminué, car ils sont simplement utilisés pour de courtes périodes de temps et leur efficacité est limitée à environ dix ans. Ils ne représentent donc pas un investissement profitable pour les sociétés pharmaceutiques, et par conséquent, notre approvisionnement s'amenuise quelque peu. «Si rien n'est fait pour lutter contre ce problème, nous retournerons à une 'époque pré-antibiotique' dans dix ou vingt ans, dans laquelle les infections et les microbes actuellement bénins redeviendront dangereux», commente Jaspars. 

    La découverte de nouveaux médicaments est donc un problème de santé sérieux. Pourtant, les scientifiques pensent que l'océan pourrait fournir des réponses à ce problème. La majorité des antibiotiques actuellement disponibles ont été isolés à partir de sources terrestres et les tentatives récentes de bioprospection terrestre ont généralement entraîné la redécouverte d'antibiotiques connus ou de leurs analogues proches. Des données récentes indiqueraient que l'environnement marin représente une source illimitée de nouvelles molécules biologiquement actives, notamment des antibiotiques. Les scientifiques ont longtemps exploré les océans à la recherche de nouveaux candidats pour médicament, bien que cette quête se soit principalement concentrée sur les eaux tropicales. 

    Le projet PharmaSea vise à lutter contre ce problème croissant de résistance des antibiotiques en découvrant de nouveaux médicaments issus de l'environnement marin. Le point innovant du projet est d'explorer les océans les plus profonds et les plus froids de la planète. Cela serait très intéressant, étant donné qu'il n'y a jamais eu d'échantillons prélevés dans les régions d'Arctique et d'Antarctique auparavant. 

    Ce projet à grande échelle qui durera quatre ans rassemblera des chercheurs européens du Royaume-Uni, de Belgique, de Norvège, d'Espagne, d'Irlande, d'Allemagne, d'Italie, de Suisse et du Danemark pour compiler et analyser les échantillons de boue et de sédiments issus de fosses océaniques jamais explorées auparavant. Il est soutenu à hauteur de plus de 9,5 millions d'euros de l'UE, et rassemble donc 24 partenaires issus de 14 pays actifs dans le secteur industriel et universitaire et dans des organismes sans but lucratif. 

    L'un des objectifs de PharmaSea est d'étudier de nouveaux antibiotiques dans des bactéries marines découvertes récemment. Il se concentrera également sur la découverte de médicaments pour les maladies infectieuses, inflammatoires et neurologiques. 

    Les chercheurs savent depuis longtemps que la diversité de la vie marine dans les océans représente une mine d'or pharmaceutique inexploitée. Les océans renferment effectivement un grand ensemble de produits naturels structurellement uniques accumulés principalement dans les espèces invertébrées comme les éponges, les tuniciers, les bryozoaires et les mollusques. Plusieurs de ces composants, notamment le métabolite ET-743, extrait d'une espèce de tunicier, présentent des activités pharmacologiques prononcées et sont considérés comme des candidats pour de nouveaux médicaments principalement dans le traitement du cancer. D'autres composants sont actuellement développés en tant qu'analgésique (le ziconotide extrait d'une toxine du mollusque Conus magus) ou pour traiter l'inflammation. De nombreux produits naturels provenant d'invertébrés marins montrent des similitudes structurelles étonnantes avec les métabolites d'origine bactérienne, ce qui suggère que les micro-organismes, comme les bactéries et les micro-algues, sont également impliqués au moins dans leur biosynthèse. 

    Le projet explorera de nouveaux territoires dans les fonds marins et également de nouveaux domaines dans l'espace chimique. «Avec notre plateforme de tests biologiques dernier cri pour détecter toute activité pharmaceutique, nous testerons de nombreux composants chimiques uniques des prélèvements marins qui n'ont littéralement jamais vu la lumière du jour. Nous sommes optimistes et pensons que nous trouverons de nombreux candidats pour de nouveaux médicaments», commente le Dr Camila Esguerra, boursière en recherche industrielle et professeur au laboratoire de biodiversité moléculaire de l'université de Louvain, en Belgique. Les organismes marins vivant à plus de 2000 mètres de profondeur sont considérés comme étant une source intéressante de composants bioactifs innovants car ils vivent dans des conditions extrêmes. «Les fosses sont séparées les unes des autres et représentent des îlots de diversité. Elles ne sont jamais en contact les unes avec les autres et la vie a évolué différemment dans chacune d'entre elles», commente Jaspars. 

    L'équipe internationale emploiera des stratégies généralement utilisées dans l'industrie du sauvetage pour réaliser les prélèvements. Grâce à des bateaux de pêche, les chercheurs immergeront un échantillonneur à l'aide de câbles dans les fosses pour récolter des sédiments. Les scientifiques tenteront de développer des bactéries et des champignons uniques à partir de ces sédiments pouvant être extraits afin d'isoler des molécules pharmaceutiques pour des tests pharmacologiques. Des partenaires de Chine, du Chili, du Costa Rica, de Nouvelle-Zélande et d'Afrique du Sud contribueront également au projet PharmaSea. Les premiers tests seront réalisés l'automne prochain dans la fosse de l'Atacama dans l'océan Pacifique oriental, au large du Pérou et du Chili. L'équipe explorera également les eaux arctiques au large de la Norvège et l'Antarctique avec les partenaires italiens et sud-africains. Les fosses abyssales au large de la Nouvelle Zélande et de la Chine feront également l'objet d'études. 



    L'équipe espère que les médicaments qu'ils découvriront seront prêts pour être utilisés en thérapie dans une dizaine d'années, dans le meilleur des cas. Ces derniers constitueraient une solution aux infections bactériennes, qui tuent près de 25 000 citoyens européens chaque année.

    Pour plus d'informations, consulter: 

    PharmaSea 
    http://www.pharma-sea.eu 

    Marcel Jaspars/Université d'Aberdeen: 
    http://www.abdn.ac.uk/ncs/profiles/m.jaspars/ 

    Camila Esguerra/KU Louvain: 
    http://www.kuleuven.be/wieiswie/nl/person/00044015

    Catégorie: Projets
    Source des informations: Projet PharmaSea
    Référence du Document: D'après des informations communiquées par le projet PharmaSea
    Codes de Classification de l'Index des Sujets: Biotechnologie agricole ; Ressources de la mer, pêche

    RCN: 35545

    http://cordis.europa.eu/fetch?CALLER=FR_NEWS&ACTION=D&RCN=35545

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  • 21 JUILLET 2012 06521 JUILLET 2012 196 2006_0506ARAUvueducielbxl0042.jpg belgique2.gif 21 JUILLET 2012 192 atomium.jpg 006 SV1011932006_0903CASTERA_2_3_4Sept2000017.jpg21 JUILLET 2012 231

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  • Eczéma de contact : attention aux produits industriels !

    Rougeurs, gonflements localisés plus ou moins étendus, vésicules suintantes formant ensuite des croûtes, accompagnées d'un prurit (démangeaisons) souvent féroce. Ces symptômes décrivent l'eczéma de contact.

    Des dizaines de produits industriels peuvent être en cause dans le déclenchement d'une poussée. La sensibilisation se fait plus ou moins vite, de quelques jours à plusieurs mois ou années. Puis la première poussée apparaît.

    La manifestation de l’eczéma peut nécessiter l’impact des rayons du soleil sur la peau. C'est la photoallergie.

    Les principaux responsables

    EczémaIl existe des familles de produits particulièrement allergisants. La découverte et la prise en charge d'une allergie professionnelle sont du domaine de la médecine du travail.

    Dans le cas d’eczéma de contact

    • Les composés métalliques principalement en cause sont le chrome, le mercure et le nickel. Les dermites professionnelles sont nombreuses chez les maçons, les cimentiers, les métallurgistes et les laborantins. Il faut également faire attention aux bijoux en alliages. Une suppuration du lobe de l'oreille est souvent due à une intolérance allergique surinfectée ;
    • Les composants chimiques de l'habillement peuvent aussi être responsables d’allergies : produits de tannage, caoutchouc des élastiques, colorants, petites pièces métalliques, etc...
    • Les produits d'entretien provoquent l’eczéma des ménagères : lessives, détergents, savons forts et parfois l'eau elle-même. Le port de gants et la transpiration aggravent les réactions cutanées dans ces cas.
    • Certains produits pharmaceutiques utilisés localement sont allergisants : pommades antibiotiques, antihistaminiques, anesthésiques locaux. Ces allergies sont fréquentes ;
    • Les parfums (bergamote) et cosmétiques sont volontiers allergisants : crèmes diverses, vernis. Il faut aussi faire attention aux déodorants en sprays, dont les effets peuvent être masqués par les pilosités ;
    • Des plantes telles que l’ambroisie, le sumac sont responsables d’allergies de contact ;
    • Le latex enfin a des effets parfois redoutables, notamment en milieu médical.

    Dans le cas de photosensibilité

    L’allergie se manifeste au soleil, pour des produits appliqués localement et peut révéler aussi une allergie retardée à des substances ingérées ou injectées.

    Les produits et substances en cause sont :

    • Des médicaments antibiotiques comme les sulfamides ou certaines tétracyclines, des diurétiques, des anxiolytiques ;
    • Des produits locaux contre les teignes (griseofulvine), des huiles et parfums, des écrans solaires, des produits de toilette.

    Que faut-il faire en cas de doute ?

    Les situations sont extrêmement variées.

      

    Les listes complètes des pathologies dermatologiques professionnelles permettent leur classement et leur prise en charge.

    Pour les origines "civiles" de l’eczéma de contact, il faut :

    • Faire une enquête personnelle ;
    • Tester l'effet de l'arrêt du produit soupçonné ;
    • Faire pratiquer un bilan allergologique. Les tests cutanés et sanguins, fort nombreux, permettent de cibler précisément le ou les coupables.
    Dr Alain Dubos

    Mis à jour le 12 décembre 2011

     

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  • Avoir de la tension à la retraite

    Jusqu’à une période très récente, on considérait comme normal que la tension augmente avec l'âge et d’avoir, par exemple, 17 de tension à 70 ans et 18 à 80 ans.

    La tension normale d'un sujet est au plus 14 pour le chiffre le plus haut et 9 pour le chiffre le plus bas. Elle a tendance à s'élever avec l'âge, mais il est maintenant admis qu'il ne faut pas la laisser dépasser certaines valeurs, même chez le sujet âgé.

    Un problème souvent sous-estimé

    Tension à la retraiteAprès 60 ans, on constate que 4 personnes sur 10 ont trop de tension, et qu’un tiers d’entre elles ne se traitent pas. L’excès de tension à cet âge est en général un peu particulier : c'est le plus souvent une hypertension systolique. Dans la mesure de la tension, seul le chiffre le plus haut, relatif à la pression systolique, est alors trop élevé (le chiffre le plus bas indique quant à lui la pression diastolique). La tension après 60 ans peut être très variable : parfois trop élevée, parfois trop basse, surtout après manger. Quand elle devient vraiment trop basse, vous pouvez ressentir un malaise, voire perdre connaissance.

    Pourquoi traiter sa tension ?

    Pour vivre plus vieux en bonne santé ! Le traitement de la tension est très bénéfique après 60 ans : il permet de diminuer le risque d'attaque cérébrale, le risque d'insuffisance cardiaque (avec de l’hypertension, le coeur est fatigué et est moins efficace) et le risque de problèmes coronariens (les coronaires sont les artères qui nourrissent le coeur). Enfin on semble constater depuis peu, mais cela demande à être confirmé, que le traitement de la tension diminue aussi le risque de maladie d'Alzheimer.

    Quelques conseils de prévention

    Après 60 ans les experts recommandent de traiter la tension lorsqu’elle est au dessus de 16. En plus des médicaments, les conseils suivants sont toujours utiles pour faire baisser la tension et quelquefois se passer de médicament. Faire de l'exercice régulièrement, c'est-à-dire trois fois par semaine (par exemple 30 minutes de marche) sont excellentes pour le coeur, la tension et la santé en général. Perdre quelques kilos fait également baisser la tension, de même qu’essayer de consommer moins de sel en évitant par exemple de resaler systématiquement. Il est en outre préférable de ne pas fumer, de limiter sa consommation d'alcool (pas plus de 3 verres de boisson alcoolisée, vin compris, par jour) et d’éviter d'avoir trop de cholestérol, en suivant des conseils diététiques simples.

    Attention : après 60 ans, on est en général plus sensible aux médicaments, aussi est-il indispensable de consulter son médecin avant d'entamer tout traitement et d'éviter toute automédication.

    Dr Emmanuel Zinsky

    Fédération Française de Cardiologie (FFC) 
    50 rue du Rocher 
    75008 Paris

    Tél : 01 44 90 83 83 
    fax 01 43 87 98 12

    La FFC édite de nombreux documents, dont beaucoup sont gratuits, très intéressants sur Votre coeur et votre santé.

    Vous pouvez ausi vous abonner au périodique Coeur et santé : 01 44 90 83 73 Ce journal n'est toujours facile à lire pour les non initiés mais on y trouve souvent de quoi satisfaire sa curiosité.

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  • La maladie de Verneuil ou hidradénite suppurée

    La maladie de Verneuil est une maladie cutanée inflammatoire chronique encore peu connue. Elle touche pourtant environ 646 000 personnes en France. Symptômes, évolution, traitements... Zoom sur une maladie douloureuse et handicapante.

    Des traitements permettent de diminuer les symptômes de la maladie de Verneuil voire de contrôler celle-ci chez certains malades.

    Maladie de Verneuil: un diagnostic souvent tardif

    La maladie de Verneuil, aussi nommée hidradénite ou hidrosadénite suppurée, est une maladie dermatologique chronique, qui évolue par poussées. C'est une affection des follicules pilo-sébacés dans les régions cutanées où sont présentes des glandes sudorales apocrines (glandes qui produisent de la sueur). Une occlusion du follicule pileux entraînerait une inflammation de la peau, puis des glandes apocrines. "Il est hautement probable qu'il y ait dans la racine de ces poils un déficit en peptides antimicrobiens", explique le Pr Jean Revuz, dermatologue et vénérologue à Paris. "Par contre, le mécanisme par lequel certains poils sont atteints et d'autres pas n'est pas encore connu", précise-t-il. Cette pathologie, que l'on dit rare, est au contraire plutôt fréquente car elle toucherait 1 % de la population.

    La maladie de Verneuil, qui a un caractère génétique (35 % de formes familiales), débute habituellement entre 20 et 30 ans, parfois un peu plus tôt ou un peu plus tard. Elle peut être associée avec une forme d'acné sévère (acné conglobata), à la maladie de Crohn (maladie inflammatoire chronique de l'intestin) ou à une inflammation des articulations. Maladie encore peu connue du grand public et des médecins, il s'écoule souvent un temps long entre les premiers signes de la maladie de Verneuil et le diagnostic.

    Maladie de Verneuil: symptômes et évolution

    Maladie de verneuilLa maladie de Verneuil se signale de manière initiale par des nodules douloureux sous-cutanés et des abcès qui apparaissent dans les zones du corps où se trouvent des glandes apocrines : sous les aisselles, au niveau de l'aine, de l'anus, sur l'intérieur des cuisses... Ces lésions sont souvent associées à des démangeaisons.

    L'évolution de la maladie se fait par poussées inflammatoires. A un stade plus évolué, les abcès sont récidivants, multiples, avec formation de fistules et de cicatrices hypertrophiques (aspect en "pont"). 
    Enfin, au troisième et dernier stade, il se forme des galeries purulentes sous la peau. Heureusement, toutes les personnes atteintes de la maladie de Verneuil n'évoluent pas vers une forme grave. "Les formes très graves représentent 5 % des cas et les formes plus légères 60 % des cas", indique le Dr Revuz. "Cependant, si ces dernières formes moins graves sont considérées comme légères par le milieu médical, elles ne le sont pas par les patients", précise-t-il.

    En effet, cette maladie qui ne met pas en jeu le pronostic vital, est très douloureuse, très gênante et handicapante sur le plan individuel et social. "Les lésions touchent souvent des zones liées à la sexualité, cela perturbe donc la vie intime", explique le médecin. En outre, les cicatrices laissées par les abcès récidivants sont sources de complexes importants. Lueur d'espoir pour les personnes atteintes : "Cette maladie s'arrête spontanément tôt ou tard ; cet arrêt est imprévisible, mais chez la femme il survient au plus tôt à la ménopause".

    Maladie de Verneuil: les traitements 

    Le diagnostic de la maladie repose sur un examen clinique. On ne peut pas guérir la maladie de Verneuil mais on peut en diminuer les symptômes. Du mode évolutif de la maladie va dépendre le traitement. "Le meilleur traitement est l'antibiothérapie au long cours", informe le Dr Revuz. "Comme on connaît mieux la pluralité des microbes responsables des poussées, on utilise des associations d'antibiotiques plus actives que les antibiotiques utilisés auparavant", ajoute-t-il. Chez certains malades, l'antibiothérapie permet d'empêcher les poussées (on parle alors de rémission).

    Autre traitement de la maladie de Verneuil, en particulier dans les formes graves : la chirurgie. On doit parfois enlever des lésions que le traitement médical ne peut pas contrôler.
    Enfin, les biothérapies (thérapeutiques basées sur l'emploi d'organismes vivants ou de substances prélevées sur des organismes vivants) sont réservées à certaines formes de la maladie de Verneuil. Une prise en charge de la douleur est associée au traitement. La perte de poids en cas de surpoidset le sevrage tabagique sont conseillés. En effet, l'obésité est un facteur aggravant de la maladie de Verneuil et on a constaté que celle-ci est souvent associée à un tabagisme important.

    "Il y a beaucoup de travaux en cours sur la compréhension des mécanismes immunologiques de la maladie de Verneuil" annonce le Pr Revuz. L'espoir de voir un jour arriver de nouvelles thérapeutiques.

    Anne-Sophie Glover-Bondeau

    Créé le 01 juin 2013

    Sources

    - Interview Pr Jean Revuz, 22 mai 2013.
    - Fiche patient Maladie de Verneuil, AFRH (Association Française pour la Recherche sur l'Hidrosadénite).
    - La maladie de Verneuil. Encyclopédie Orphanet Grand Public

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  • Les maladies cardiovasculaires au féminin : le cœur des femmes en danger !

    Mesdames, quelle maladie redoutez-vous le plus ? Très certainement le cancer du sein… pourtant sachez que les maladies cardiovasculaires font plus de victimes féminines que tous les cancers réunis. Pour lutter contre les idées reçues, Doctissimo met en vedette le coeur des femmes.

    Les maladies cardiovasculaires sont moins connues par les femmes qui les considèrent encore à tort comme essentiellement masculines.

    Une femme sur trois meurt de problèmes cardiovasculaires

    Maladies cardiovasculaires femmes"J'avais 47 ans. J'étais au restaurant avec des amis. Alors que je cherchais mes cigarettes dans mon sac à main, je me suis écroulée, victime d'un accident vasculaire cérébral (AVC). J'étais paralysée. Je ne pouvais plus rien faire" explique Evelyne. Par chance, elle a été rapidement transportée vers un centre hospitalier qui a su la prendre en charge efficacement. Elle a retrouvé la parole dans les deux heures mais a du subir une longue hospitalisation.

    Depuis cet accident, Evelyne a arrêté de fumer, modifié son alimentation et prend des traitements préventifs à vie contre l’excès de cholestérol et l’hypertension artérielle. Pour que son histoire ne soit pas inutile, elle s'est engagée bénévolement auprès de France AVC. "Il est indispensable de prévenir et dépister ces maladies car toutes ces souffrances pourraient être épargnées" conclut Evelyne. Ce témoignage n'est pas isolé, car chaque année dans le monde, 8,5 millions de femmes meurent d'une maladie cardiovasculaire, soit une femme sur trois. En comparaison, une femme sur 25 meurt d'un cancer du sein. Pourtant, les femmes ont malheureusement tendance à oublier la fragilité de leur cour.

    Pas seulement "une maladie d'homme" !

    Soutenue par les laboratoires Pfizer, la Fédération française de cardiologie a mené une enquête sur les connaissances des Françaises sur ces troubles. Interrogée sur ce que recouvrent les maladies cardiovasculaires, la moitié des femmes cite l’infarctus et la crise cardiaque (47 %) mais une sur dix seulement évoque l’accident vasculaire cérébral (11 %), pourtant plus mortel chez la femme que chez l’homme. Les AVC représentent aussi en France la 1ère cause de handicap chez l’adulte entraînant des conséquences dramatiques, souvent irrémédiables et à l’origine de nombreuses souffrances.

    Interrogées sur les facteurs de risque cardiovasculaires, les femmes citent le tabac (56 %) et l’alimentation (53 %), loin devant les facteurs médicaux : cholestérol et surpoids (17 %). Peu sont conscientes de leur propre risque cardiovasculaire. Ainsi, alors qu’une Française sur 5 présente au moins trois facteurs de risque (parmi le surpoids, un excès de cholestérol, une hypertension, un tabagisme ou une trop grande sédentarité), seuls 9 % estiment présenter un risque élevé. Résultat : peu de ces femmes à risque changent leur hygiène de vie et près d’une femme sur deux (40 %) n’ont jamais parlé de ce sujet avec leur médecin. Misant sur la protection que leur offrent leurs hormones avant la ménopause, elles consultent pour leur coeur à partir d’un certain âge et non en fonction de leur risque réel. Face à cette sous-évaluation, les responsabilités apparaissent partagées…

    En parler pour mieux protéger le coeur des femmes

    Comment briser ce silence autour des maladies cardiovasculaires féminines ? Cette faible préoccupation ne concerne-t-elle pas aussi le corps médical ? "Ce rôle de prévention pourrait être joué par le gynécologue" confirme le Dr Michèle Lachowsky, gynécologue. "En effet, nous accompagnons les femmes à toutes les étapes de leur vie. Nous tissons avec elles des liens particuliers, de la première pilule contraceptive jusqu'aux suites de la ménopause. Les maladies cardiovasculaires doivent faire partie de nos préoccupations de médecins, au même titre que les dépistages de cancers. Les femmes sont par ailleurs un relais très important auprès de l'ensemble de la famille". Une piste à suivre.

    Mais la progression de la prise de conscience se révèle lente. Pourtant, lorsqu’elles sont victimes d’infarctus ou d’AVC, les chances de survie des femmes sont inférieures à celles des hommes2. Lors du congrès 2005 de la société européenne de cardiologie3, plusieurs études avaient également confirmé que les femmes sont moins bien diagnostiquées et moins bien prises en charge que les hommes. Si l’on ajoute à cela que la plupart des médicaments ont été testés quasi-uniquement sur des hommes, on se rend compte qu’il reste du chemin à parcourir du côté des patientes, des médecins et des chercheurs…

    Mais dès maintenant, vous pouvez prendre en main la santé de votre coeur, comme le rappelle le Dr Tabassome du CHU Saint-Antoine (Paris) "La plupart des facteurs de risquesont modifiables. Pour garder un coeur en pleine forme, vous pouvez agir sur plusieurs niveaux : cesser de fumer, adopter une alimentation équilibréepratiquer une activité physique régulière, évaluer votre tension artérielle et votre taux de cholestérol, et éviter les hauts niveaux de stress".

    David Bême

    1 - Conférence de presse Pfizer/Fédération française de cardiologie le 6 mars 2006

    2 - WHO World Health Report 2002

    3 – Conférence 2005 de la société européenne de cardiologie – Women at Heart

     

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  • Accident vasculaire cérébral : une cascade d’événements

    130 000 accidents vasculaires cérébraux (AVC) sont enregistrés chaque année en France. Un quart des personnes atteintes en meurent. Les autres gardent, dans la majorité des cas, des séquelles plus ou moins importantes voire plus ou moins définitives !

    Les lésions dépendent évidemment du territoire cérébral atteint et de l’importance et du type d’arrêt circulatoire.

    Des conséquences variées

    Elles peuvent toucher l’appareil moteur et laisser la moitié du corps paralysé (hémiplégie), atteindre l’appareil sensoriel et créer ou modifier, voire faire disparaître les repères spatio-temporels ou enfin, se centrer sur des troubles du langage, de la lecture ou de l’écriture.
    Il existe même des cas où les troubles de la vision vont jusqu’à la cécité bilatérale. Enfin, pour clore ce tableau peu réjouissant, il n’est pas rare que l’accident vasculaire provoque des troubles des contrôles sphinctériens urinaires et intestinaux. 
    Accident Vasculaire CérébralEn général, les lésions sont hémisphériques, c’est-à-dire qu’elles touchent un seul côté du cerveau et créent des lésions spécifiques. Si l’hémisphère gauche est atteint, les lésions portent sur les troubles du langage, de l’écriture, de l’orientation droite-gauche. Si c’est l’hémisphère droit, ce sont l’appréciation des distances, l’orientation, la négligence de l’hémicorps atteint, les difficultés d’habillage ou d’attention qui seront prédominantes.

    Pourtant, l'accident vasculaire ne survient pas chez n'importe qui. Dans 85 % des cas, les victimes présentent des facteurs de risque, qui déstabilisent l'équilibre biologique. Citons l'athérosclérose, le diabète et l'hyperlipidémie. Mais il y a aussi les facteurs cardiaques comme l'hypertension ou les troubles du rythme. Et surtout, l'ennemi numéro un de l'artère : le tabagisme.

    Il est toujours temps

    La prévention des accidents vasculaires vise à limiter les facteurs de risques bien connus et à respecter une bonne hygiène de vie. Pour cela vous devez envisager un bilan de santé. Il est à faire tous les cinq ans si vous avez moins de quarante ans ou tous les deux ans si vous avez plus ou si votre mode de vie vous éloigne du "raisonnable". D’autres arguments doivent vous conduire à consulter : le stress permanent, les maux de tête inexpliqués ou les saignements de nez fréquents et spontanés. Faites contrôler votre pression artérielle. Vous serez satisfait d’avoir éliminé un premier facteur de risque non négligeable. 
    Pour ce qui est du diabète, du cholestérol ou des triglycérides, c’est un bilan biologique, prescrit par votre médecin, qui pointera les dérives de votre organisme. Il vous faudra alors, selon les résultats, envisager de modifier votre mode de vie : un régime alimentaire moins riche en graisses animales, un peu moins de sédentarité, c’est-à-dire de l’exercice comme une marche quotidienne d’une heure environ et si besoin un traitement médicamenteux. 
    Toutes ces sages décisions feront fuir ces épées de Damoclès qui planent au-dessus de vous. Et pour ce qui est du tabac ? Il est vrai que la décision d’arrêter n’appartient qu’à vous. Faut-il rappeler les ravages qu’il réalise sur l’arbre vasculaire ou devez-vous attendre d’en être victime ? C’est à vous de voir !

    De nombreuses techniques permettent désormais de s’arrêter sans souffrir du manque. Prenez la bonne décision pendant qu’il est temps et laissez-vous porter par les nombreux conseils de notre dossier sur le tabac.

    Dr Jean de Présilly

    Mis à jour le 16 janvier 2009

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  • L'artériopathie chronique des membres inférieurs ou artérite des membres inférieurs

    Qu'est-ce que c'est ?

    L'artériopathie des membres inférieurs provoque de manière en général progressive l'occlusion des artères irriguant les membres inférieurs.

    L'aorte se divise en artères iliaques primitives droite et gauche au niveau du carrefour aortique.

    Chaque artère iliaque primitive se divise en artère iliaque externe et artère iliaque interne.

    L'artère iliaque externe se continue par les artères fémorales profonde et superficielle.

    Causes et facteurs de risque

    L'artérite des membres inférieurs est liée à l'athérosclérose le plus souvent.

    Mais d'autres causes sont possibles : maladie de Buerger, homocystinurie…

    Les signes de la maladie

    En général, le premier symptôme apparaît lors d'une marche. Après avoir parcouru 2 à 300 mètres, le patient ressent une gêne progressivement croissante, une sensation de crispation, de lien serré autour du mollet. Si le sujet insiste, s'il continue de marcher, si le chemin monte, cette gêne devient douleur et gagne la cuisse puis la fesse tant et si bien qu'il doit s'arrêter de bouger.

    Après quelques secondes d'arrêt, la douleur disparaît.

    Si le patient repart calmement, si le sol est plat, il peut à nouveau parcourir la même distance avant que ne revienne la sensation identique. S'il fait froid, si le terrain est en pente, si le sujet est ému, s'il doit lutter contre le vent, la distance qu'il peut parcourir sans douleur est plus courte.

    Cette marche en chapelet ou claudication intermittente signe un trouble de l'irrigation sanguine.

    L'examen clinique peut montrer la disparition du pouls, un souffle à l'auscultation au niveau d'une artère.

    Si la claudication intermittente artérielle des membres inférieurs est méconnue ou mal soignée, les lésions vont s'aggraver :

    • Douleurs des membres inférieurs lorsque le sujet est allongé ;
    • Ischémie musculaire puis cutanée (gangrène ) et l'amputation sera le seul traitement possible.

    Cette gangrène peut survenir subitement par embolie distale ou se constituer plus progressivement en dehors d'un syndrome d'ischémie aiguë chez un patient ayant déjà des troubles trophiques importants. Elle survient au niveau des orteils souvent après des soins cutanés intempestifs. Elle se manifeste par une zone noire localisée.

    Des troubles génitaux d'origine artérielle peuvent se produire en cas d'obstruction haut située rendant l'érection impossible (impuissance )

    Causes et facteurs de risque

    Des facteurs favorisants sont presque toujours retrouvés :

    • Le tabac est le facteur majeur puisque 95% des artéritiques consomment plus d'un paquet de cigarettes par jour.
    • La pilule chez la femme, essentiellement si elle ajoute le tabac.

    Les autres facteurs de risque de l'athérosclérose jouent aussi un rôle :

    • L'hypertension artérielle;
    • L'hypercholestérolémie;
    • Le diabète ;
    • La sédentarité ;
    • L'excès de poids.

    Examens et analyses complémentaires

    La radiographie simple des membres peut montrer des artères calcifiées. 

    • L'exploration Dopple des vaisseaux des membres inférieurs permet de repérer la diminution du débit sanguin à un niveau donné de l'artère atteinte.

    Cette technique d'examen apprécie la vitesse de circulation sanguine du sang grâce à la réflexion du faisceau d'ultrasons, émis par l'appareil, sur les globules rouges en déplacement. La vitesse est évaluée non seulement à partir du signal sonore reçu mais également sur un graphique qui permet la comparaison avec la circulation normale.

    Toutes les artères des membres inférieurs peuvent être explorées : aorte abdominale, artères iliaques, fémorales, poplitées, tibiales, péronières etc...), mais également les artères cérébrales.

    L'échographie directe du vaisseau permet de visualiser l'artère, ainsi que l'artériographie (conventionnelle ou numérisée) qui précise le type des sténoses, la valeur de la circulation collatérale et du réseau artériel d'aval.

    L'électrocardiogramme vérifie l'état du coeur.

    Le bilan général de l'athérosclérose (reins, coeur, cerveau) est systématique.

    Traitement

    Les règles d'hygiène de vie sont primordiales : 

    • Entraînement régulier : la marche tous les jours pendant une heure d'une allure lente et régulière est le meilleur traitement possible. Le patient doit s'arrêter dès l'apparition de la douleur et repartir deux minutes après la disparition totale de la douleur. Il peut ensuite augmenter progressivement la durée et la vitesse de sa marche.

    D'autres conseils sont utiles :

    • Ne pas rester accroupi ou assis les jambes croisées car la circulation sanguine se fait mal dans ces positions ;
    • Se laver les pieds tous les jours en insistant entre les orteils. Sécher minutieusement. Changer de chaussettes tous les jours ;
    • Utiliser des chaussures larges et souples pour que les pieds soient à l'aise. Préférer les chaussures de toile par temps chaud ;
    • Utiliser deux paires de chaussures, alternées de jour en jour ;
    • Couper courts et carrés les ongles des orteils. Ne pas hésiter à faire appel à un pédicure compétent en cas de difficultés ;
    • L'arrêt total et définitif du tabac est impératif ;
    • La lutte contre l'obésité, le diabète et la dyslipidémie est associée ;
    • Le patient doit savoir consulter en urgence le médecin en cas de :
    • Douleurs nocturnes ;
    • Ongle incarné ;
    • Cor, verrue plantaire ;
    • Blessure, zone noire sur la peau.

    Les médicaments

    • Le traitement de l'hypertension artérielle éventuelle est impératif ;
    • Les anticoagulants oraux, les antiagrégants plaquettaires sont utilisés ;
    • La pentoxifylline (Torental ) est un traitement symptomatique de la claudication intermittente des artériopathies chroniques oblitérantes des membres inférieurs.

    La crénothérapie constitue un appoint intéressant (Royat etc.).

    Le traitement chirurgical s'impose lorsque le périmètre de marche devient très faible, lorsqu'il existe des douleurs de décubitus ou en cas de gangrène.

    Plusieurs techniques sont possibles.

    La chirurgie des artères a pour but de rétablir une circulation normale. Les différentes méthodes consistent à réparer et à mettre en dérivation le conduit rétréci ou obstrué. Pour intervenir sur une artère malade, il est nécessaire soit de l'ouvrir pour la déboucher, soit de la court-circuiter.

    Le pontage est un conduit artificiel (prothèse en Teflon ou en Dacron) ou un fragment de veine saphène interne prélevé au membre inférieur. Cette veine superficielle de la cuisse peut être enlevée sans inconvénient pour la circulation veineuse car les suppléances sont nombreuses. Ce pontage permet de dévier le flux sanguin et de contourner le segment rétréci de l'artère.

    Les prothèses sont utilisées pour le remplacement des grosses artères (aorte, fémorale). Les veines saphènes sont utilisées pour les artères de petit calibre.

    Le pontage entre l'aorte et les artères de la cuisse (pontage aorto-bifémoral ou carrefour aortique) est pratiqué chez les malades souffrant d'une artérite des deux membres inférieurs et dont les obstacles touchent les artères iliaques ou l'origine des fémorales. Après l'intervention, le tabac est interdit et la marche recommandée.

    Le pontage à la cuisse (pontage fémoro-poplité) est utilisé chez les patients dont l'obstacle siège sur les artères de cuisse ou de jambe.

    L'angioplastie transluminale percutanée corrige par dilatation certaines atteintes.

    Le chirurgien introduit sous anesthésie locale une sonde munie à son extrémité d'un ballonnet dans l'artère fémorale à l'aine et la descend sous contrôle radiologique jusqu'à l'obstacle. Une fois en place, le ballonnet est gonflé et écrase la plaque d'athérome.

    L'endartériectomie percutanée permet d'abraser l'intérieur de l'artère lésée.

    L'endoprothèse métallique ou "stent" est une autre technique qui permet de recanaliser certaines sténoses.

    La thrombolyse locale intra-artérielle donnerait de bons résultats.

    La sympathectomie lombair est la plus fréquente des interventions chirurgicales vasculaires. Le principe est de sectionner au niveau de la colonne vertébrale le nerf sympathique qui assure la tonicité des artères de petit calibre. Il en résulte un relâchement des vaisseaux et une dilatation bénéfique. Cette intervention concerne les patients qui ne peuvent bénéficier du pontage et qui souffrent de douleurs de décubitus sans revascularisation chirurgicale possible.

    L'amputation

    C'est l'intervention de dernière chance qui peut sauver la vie d'un malade dont les artères sont irrémédiablement lésées.

    c'est une intervention fréquente en France.

    Le chirurgien s'efforce d'être le plus conservateur possible.

    L'amputation au dessous du genou permet de reprendre une vie presque normale avec la kinésithérapie et l'appareillage. Une prothèse provisoire est posée dès le 4° jour sans attendre la cicatrisation. La prothèse définitive est mise environ un an plus tard.

    L'amputation de cuisse demande un appareillage plus important.

    La sensation de membre fantôme est fréquente après l'amputation. Le malade a l'impression d'avoir toujours son membre amputé. Ce phénomène est dû à la mémorisation du schéma corporel.

    Des douleurs du moignon peuvent survenir. Ce sont parfois des décharges électriques à l'effleurement de la peau. L'anxiété, la dépression augmentent ces troubles. L'aide du psychologue, le bandage très serré du moignon, la neuro-stimulation péridurale sont parfois utiles.

     

    Une nouvelle technique de neurostimulation a été récemment mise au point. L'appareil comporte une sonde-électrode qui stimule les nerfs issus de la moelle épinière à destination de la partie inférieure du corps. Le boîtier de stimulation se trouve dans l'abdomen. La stimulation atténue la douleur et favorise l'amélioration de la circulation dans les artères par dilatation de celles-ci.

    http://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/sa_783_arterite_mi.htm


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