• Petits verres et grandes vérités

    En France, un consultant sur cinq de médecine générale est dépendant à l’alcool et plus de 5 millions de personnes éprouvent des difficultés médicales, psychologiques et sociales en rapport avec ce toxique, selon l’association nationale de prévention de l’alcoolisme. Avec une consommation de 11 litres d’alcool par adulte et par an, notre pays se situe encore parmi les premiers du classement mondial. Cinquante mille décès sont imputables chaque année à l’alcoolisme et il représente la troisième cause de mortalité en France. Et, pourtant, bien des idées fausses circulent encore à son sujet.

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    Parmi les plus répandues de ces opinions erronées, celle que l’alcool “donne des forces”. C’est faux. Certes, l’alcool éthylique, ou éthanol, apporte 7 calories par g d’alcool lorsqu’il est métabolisé dans le foie, mais sa transformation produit aussi de l’acide lactique qui gêne le travail musculaire. De plus, ces calories sont dépourvues de pouvoir énergétique, en quelque sorte “vides”, car elles ne fournissent ni sels minéraux, ni protéines, ni vitamines. Comme la consommation d’alcool tend également à diminuer l’appétit, ce phénomène explique en partie pourquoi les grands buveurs présentent des carences en vitamines, qui peuvent déterminer des troubles cérébraux ou neurologiques.

    Par ailleurs, si la consommation d’alcool peut avoir initialement un effet stimulant chez certaines personnes en leur donnant un sentiment d’euphorie, lorsque la quantité d’alcool devient plus importante, elle provoque au contraire une somnolence car l‘alcool agit sur le système nerveux. Dans le pire des cas elle peut provoquer un coma.

    Les effets sur la sexualité n’existent pas plus. Au contraire, divers travaux ont montré que pour de faibles doses d’alcool, les performances masculines sont diminuées. Tout au plus, l’alcool provoque-t-il une certaine désinhibition en modifiant les centres de contrôle cérébraux des émotions !

    L’alcool ne réchauffe pas

    Cela ne sert pas non plus à grand chose de boire de l’alcool dans l’idée de se réchauffer. Certes, l’ingestion d’une boisson alcoolisée procure une sensation de chaleur en dilatant les vaisseaux sanguins présents sous la peau. Mais, la chaleur produite s’échappe immédiatement de l’organisme par les pores du revêtement cutané. A terme, la température corporelle est donc diminuée (d’un demi-degré pour 50 g d’alcool absorbé) et les personnes ayant beaucoup bu risquent l’hypothermie, parfois mortelle.

    La consommation d’alcool ne désaltère pas non plus. Elle tend même à induire une déshydratation, car l’alcool possède un effet diurétique. Cette perte d’eau pourrait être à l’origine de la sensation si désagréable de “gueule de bois”, qui ne réclame d’autre traitement que le repos, la consommation d’eau ou de jus de fruits en abondance et, éventuellement, la prise d’aspirine.

    Enfin, sachez que si vous avez abusé de la bouteille, la consommation d’un café ne pourra guère vous aider à vous dégriser, car celui-ci ne modifie pas le taux d’alcool dans le sang (alcoolémie). Diluer l’alcool dans de l’eau avant de le boire n’arrangera pas plus votre affaire. Malheureusement, pour éliminer les effets de l’alcool, une seule chose est efficace, le temps !

    En revanche, il est vrai que la consommation d’un repas influence la façon dont l’alcool est assimilé et module le taux d’alcoolémie. Lorsque l’estomac est vide, l’absorption de l’alcool est plus rapide. A l’inverse, la présence d’aliments solides et gras ralentit le passage de l’alcool dans le sang car il retarde le déversement du contenu de l’estomac dans l’intestin, avant que l’alcool ne traverse le tube digestif et n’atteigne le compartiment sanguin. Mais, cela ne règle pas tout car l’alcool ne sera éliminé que plus lentement.

    Plus de 4 heures d’élimination à la dose de 0,6 g/l

    En fait, le taux d’alcool sanguin monte assez rapidement après la consommation d’une boisson alcoolisée, en une demi-heure à jeun, en une heure lors d’un repas.

    Ensuite, l’élimination de l’alcool est assez longue, l’alcoolémie s’abaissant de 0,15 g/l par heure en moyenne. Quatre à 5 heures au minimum sont donc nécessaires pour qu’une alcoolémie de 0,6 g/l revienne à la normale, un taux atteint avec 2 ou 3 verres de vin maximum.

    Toutefois, il ne s’agit là que de généralités. Parce que leur taille est en général plus faible, les femmes sont plus sensibles que les hommes et la concentration d’alcool dans le sang s’accroît chez elles plus rapidement et dans des proportions plus importantes. Les personnes de faible poids et de petite stature voient également, en règle générale, leur alcoolémie augmenter plus fortement. Enfin, certains individus réagissent particulièrement mal aux effets de l’alcool car ils manquent d’une enzyme, l’acétaldéhyde déshydrogénase, qui a pour fonction d’éliminer l’un des principaux produits de transformation de l’alcool, l’acétaldéhyde. D’autres paramètres entrent aussi en jeu dans le niveau d’alcoolémie comme l’accoutumance à l’alcool, les capacités de transformation du foie ou la consommation de médicaments.

    Boire un petit coup, c’est agréable, mais…

    Une fois absorbé par le tube digestif, l’alcool se répand dans tous les tissus de l’organisme et il modifie l’activité du cerveau, d’où une sensation d’ivresse. En France, la limite autorisée pour conduire est, depuis le décret du 29 août 1995, de 0,5 g/l d’alcool dans le sang, mais des changements dans l’appréciation des distances et une diminution de la rapidité des réflexes apparaissent dès que l’alcoolémie dépasse 0,25-0,3 g/l. Certains pays comme la Suède n’autorisent donc la conduite automobile que pour une alcoolémie inférieure à 0,2 g/l. Au delà de 1 à 2 g/l apparaît une véritable ivresse et après 3 g/l le danger de coma est réel.

    Les calories apportées par l’alcool sont, pour la plupart, brûlées dans l’organisme ou transformées en graisses. Toutefois, une petite partie de l’alcool consommé est également éliminée par les reins ainsi que par les poumons, d’où la possibilité d’estimer indirectement l’alcoolémie grâce à un éthylotest effectué à partir de l’air expiré ou une analyse d’urines.

    Hors ses effets aigus, qui peuvent être source de comportements violents ou de décès par accident automobile (pas moins de 4000 par an en France), l’alcool est dangereux à long terme. En effet, il exerce une action toxique sur le foie, qui peut contribuer à le rendre peu à peu fibreux et donc incapable d’assurer ses fonctions habituelles de transformation des substances toxiques ou de fabrication des protéines (cirrhose). De plus, l’alcool favorise l’apparition de cancers (foie, oesophage), parfois de concert avec le tabac (larynx).

    Plusieurs études ont suggéré qu’une consommation de vin pourrait protéger en partie contre les affections cardiovasculaires et l‘infarctus du myocarde. Certaines substances contenues dans le vin rouge pourraient, en effet, accroître la fluidité du sang. Néanmoins, ces effets protecteurs sont modestes et ne s’observent que pour des consommations très raisonnables de vin, de l’ordre d’un à deux verres par jour. Au contraire, l’alcoolisme est mauvais pour le coeur car l’ingestion régulière d’alcool tend à accroître la tension artérielle et à détériorer le muscle cardiaque.

    Connaissez les doses d’alcool

    Pour vous protéger contre l’alcool, apprenez à mieux en apprécier les dangers.

    Sachez qu’un verre de vin ou de bière, un apéritif ou un digestif augmente l’alcoolémie de 0,3 g/l chez une femme de 50 kg et de 0,2 g/l chez un homme de 70 kg. Les verres de vin rouge, de bière, de digestif ou de whisky tels qu’ils sont servis dans les cafés comportent tous approximativement la même quantité d’alcool, soit environ 10 g d’alcool pur. Le titre de la majorité des vins est de 8,5 à 15° d’alcool, les bières 3 à 12°, le cidre en moyenne 5°, les cocktails 25° et les eaux de vies et les alcools 40 à 60°.

    Enfin, pour conclure, ne soyez pas trop dur avec les alcooliques en les accusant d’un manque de volonté. N’oubliez pas que l’alcoolisme est une véritable maladie dont il est très difficile de s’affranchir car la consommation chronique d’alcool crée une dépendance à la fois psychique et physique. En matière d’alcoolisme, comme pour bien d’autres affections, mieux vaut donc prévenir que guérir.

    Dr Corinne Tutin

    Forum Alcool

    http://www.doctissimo.fr/html/sante/mag_2000/mag0929/dossier/sa_2146_alcool_verite.htm

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  • Sur la route des épices

    kruidenroute
    Sublimée par les épices telles que le safran, le curcuma, la cannelle, le clou de girofle, la cardamone, le cumin, le gingembre ou le fenugrec, la cuisine indienne enivre les papilles pour nous inviter à un fabuleux voyage gourmand.

    Pilaf de poulet au tamarin

    Pour 4 personnes

    800 g. de blanc poulet, 200 g. de chutney de mangue, 50 g. de concentré de tamarin, 1 c. à s. d'huile d'arachide, 2 gousses d'ail écrasées, 1 petit piment rouge finement coupé, 2 c. à s. de gingembre fraîchement râpé, 2 c. à c. de cumin, 2 c. à c. de coriandre, 1 c. à c. de garam masala, 1 c. à s. d'huile d'arachide, 1 oignon finement haché, 1,5 tasse de riz basmati, 3 tasses de bouillon, 250 g. de petits pois, 4.c. à s. de raisins ou d'airelles séchés, 100 g. d'amandes effilées, 2 citrons verts.

    1. Préchauffez le four à 180°C (th6).

    2. Mettez le poulet découpé en morceaux dans un plat allant au four.

    3. Mélangez dans un bol le chutney, le tamarin, l'huile, l'ail, le piment, le gingembre, le cumin, la coriandre et le garam masala.

    4. Badigeonnez le poulet de ce mélange et laissez reposer 1 heure.

    5. Enfournez et faites cuire pendant 45 minutes

    6. Faites chauffer l'huile dans une casserole.

    7. Faites revenir l'oignon dans la casserole jusqu'à ce qu'il soit tendre.

    8. Versez le riz et remuez bien jusqu'à ce qu'il frémisse, versez le bouillon.

    9. Laissez cuire 10 à 12 minutes jusqu'à ce que le riz soit tendre et retirez-le du feu.

    10. Ajoutez les pois, les fruits secs et les amandes effilées. Couvrez la casserole et laissez reposer encore 5 minutes.

    11. Servez le poulet accompagné du riz et d'un demi-citron vert par assiette.

    Poisson tikka masala

    Pour 4 personnes

    2 c. à s. d'huile d'arachides, 1 oignon finement haché, 2 gousses d'ail écrasées, 1 pot de 400g. de sauce tikka masala, 800 g. de filet de bar, 400 g. de haricots verts, 3 tasses de riz basmati.

    1. Faites chauffer l'huile dans un wok.

    2. Faites revenir l'oignon et l'ail dans la poêle pendant 4 à 5 minutes, jusqu'à ce que l'oignon soit transparent.

    3. Ajoutez la sauce dans le wok et mélangez bien.

    4. Ajoutez le poisson et les haricots verts dans le wok, couvrez et laissez cuire à feu doux pendant 10 minutes.

    5. Servez avec un riz basmati.

    Dahl

    Pour 4 personnes

    250 g de lentilles corail, 50 cl d'eau, 1 oignon, 1 gousse d'ail, 1 boîte de 400g tomates concassées, 1/2 c. à c. de cumin, 1 bâton de cannelle, ? c. à. c de gingembre râpé, 1 c. à c. de coriandre, 1/2 c. à c de curcuma, 3 gousses de cardamone, 10 cl de yaourt, 1 citron vert

    1. Rincez les lentilles.

    2. Mettez les lentilles dans un grand faitout avec l'oignon et l'ail hachés, les tomates et les épices.

    3. Ajoutez 50 cl d'eau. Portez à ébullition et laissez cuire à découvert, sur feu moyen, pendant 20 mn environ, jusqu'à ce que les lentilles commencent à se défaire.

    4. Repêchez et jetez le bâton de cannelle et les gousses de cardamome.

    5. Mixez les lentilles.

    6. Remettez sur feu doux, ajoutez le yaourt et un peu de jus de citron. Servez très chaud.

    Curry de boeuf aux aubergines

    Pour 4 personnes

    40g.de ghee (beurre clarifié), 1 oignon haché, 4 gousses d'ail écrasées, 2 c. à s. de cumin, 2 c. à s. de graines de moutarde, 1 c. à s. de garam masala, 1 c. à s. de curcuma, ? c. à c. de chili en poudre, 750 g. de steak découpé grossièrement en cube, 200 ml de bouillon, 2 bâtons de cannelle, 300 g. de courge butternut, 1 petite aubergine, 3 c. à s. de yaourt, 1 poignée de coriandre fraîche.

    1. Chauffez le ghee dans un wok et faites y revenir l'oignon et l'ail pendant 4 à 5 minutes.

    2. Ajoutez les épices, mélangez bien et réservez.

    3. Dans une poêle, faites revenir la viande jusqu'à ce que vous obteniez une belle coloration, ensuite ajoutez la viande au wok et mélangez bien.

    4. Rallumez le feu, ajoutez le bouillon et 2 bâtons de cannelle.

    5. Laissez réduire à feu doux pendant 1 h 15.

    6. Coupez la courge butternut et la petite aubergine en petits cubes.

    7. Ajoutez ensuite les légumes à la préparation, laissez cuire à feu doux pendant encore 10 à 15 minutes.

    8. A joutez le yaourt, mélangez bien.

    9. Ajoutez les feuilles de coriandre et servez le curry avec du riz basmati ou un dahl.


    Auteur: Françoise Plume | Mise en ligne: 29-08-2012 | Mise à jour: 29-08-2012
    http://plusmagazine.levif.be/fr/artdevivre/cuisine/artikel/1849/sur-la-route-des-epices?m_i=PhQPnUs87XxfRv_Itq6nnzFgdSuyASeUcc9q8jWoMUMfeyujz
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  • Le handisport

    D’initiative anglaise, les premiers "Stoke Mandeville Games" se déroulent en 1951 dans l’hôpital du même nom. Ils sont d’abord appréhendés comme une thérapie pour grands blessés. Depuis, le champ d’action du handisport s’est élargi en direction de ceux qui accusent un handicap physique ou mental.

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    Le handisport s’est également décliné en sports d’été, d’hiver, individuels et d’équipes. Il permet ainsi à tous de s’épanouir et de connaître les satisfactions et les dépassements que procurent l’activité sportive. Le handisport comporte actuellement quatre catégories :

    • Le handisport pour personnes à mobilité réduite ;
    • Celui pour personnes non-voyantes;
    • Le handisport pour infirmes moteurs cérébraux ,
    • Celui pour personnes amputées.

    Voici quelques disciplines dont la pratique et les règles sont adaptées aux personnes présentant une invalidité.

    Le tor-ball

    Ce sport, inventé à l’origine pour les personnes non-voyantes, a considérablement évolué. Il a fini par être accessible à tout public, qu’il soit voyant ou non. Tous les joueurs portent un masque afin d’établir une égalité de chances entre les joueurs de toutes les catégories. Le jeu se déroule sur un terrain de 16 mètres sur 7 sur lequel les lignes de milieu de terrain se signalent par des clochettes.

    2 équipes de 3 joueurs s’affrontent lors d’une partie. Ils font rouler un ballon sonore de 500 grammes, l’objectif étant de l’envoyer dans le but adverse. Pour empêcher le ballon de pénétrer dans son camp, l’équipe adverse met en place une parade. Les membres des équipes s’allongent sur le côté pour former un mur et empêcher ainsi le ballon de passer.

    L’athlétisme

    Au sein de l’athlétisme, plusieurs disciplines offrent aux handicapés la possibilité de se mesurer au cours d’épreuves spécifiques :

    • La course en fauteuil roulant ;
    • Le lancer de javelot ou de massues ;
    • Le saut ;
    • Le marathon. Par exemple celui de Paris au cours duquel rivalisent d’ardeur et de vitesse des athlètes en fauteuil roulant avec des athlètes sans handicap.

    Le Basket

    Un effort important a été réalisé pour adapter les règles de ce sport aux différents handicaps. D’ailleurs, aujourd’hui, des personnes à mobilité réduite participent à des compétitions internationales de très haut niveau. Le "National Sport Adapté" de basket est ainsi une sorte de championnat de France qui regroupe une cinquantaine d’équipes.

    Créée en 1964, la fédération sportive des handicapés en France regroupe 383 clubs. Les sports, proposés suivant le handicap, se déclinent ainsi :

    Le ball-trap, les boules, l’escrime (sport olympique), le tennis de table (sport olympique), le tir à l’arc (sport olympique) : tous ces sports se pratiquent en fauteuil roulant et debout.

    Le volley-ball (sport olympique) se joue debout.

    L’haltérophilie s’exerce en développé couché.

    Mais aussi :

    • L’athlétisme (sport olympique) ;
    • Le biathlon, le basket-ball (sport olympique) ;
    • Le canoë kayak ;
    • Le char à voile ;
    • Le cyclisme en solo pour handicapés physiques ou en tandem pour handicapés visuels (sport olympique) et le cyclotourisme ;
    • L’équitation ;
    • L’escalade ;
    • Le goal-ball (sport olympique) ;
    • Le hockey sur traîneau ;
    • Le judo (sport olympique) ;
    • La luge ;
    • La natation (sport olympique) ;
    • Le ski alpin, le ski nordique (sport olympique), le ski nautique et les sports de glace ;
    • Le tennis (sport olympique) ;
    • Le tir à l’arme (sport olympique) ;
    • Le tor-ball ;
    • La voile (sport olympique) et les sports aériens.

    On retrouve dans le handisport ce qui caractérise le sport en général :

    • L’expérience du corps associé au mouvement, avec affrontement et obstacle ;
    • La poursuite de la performance au sein d’une sphère ludique ;
    • Une dimension spectacle.

    Avec cette nuance toutefois : l’efforts physique présente davantage le caractère du travail que celui du loisir. Par la même, le sportif majoré d’un handicap se retrouve dans un premier temps dans une perspective qui suscite l’admiration. Ainsi, les victoires des sportifs de cette catégorie témoignent de la valeur exemplaire de l’activité sportive.

    Geneviève Pons - Mis à jour le 12 mars 2010

    Le sport autrement
    Handisport : du loisir à la compétition
    Docteurs D. Pailler, J-C. Druvert, E. Laboute et J-B. Piéra de la Fédération Française Handisport
    Editions Chiron
    Prix : 23 €

     Accidents sportifs
    Le sport, c'est la santé

    http://www.doctissimo.fr/html/forme/sports/fo_205_handisport.htm

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  • Tatouages : une encre infectée provoque des boutons aux États-Unis

    Source : Destination Santé

    Malgré le bon respect des mesures d’hygiène, des Américains venant d’être tatoués ont présenté des éruptions cutanées sur les zones concernées. Le coupable, la bactérie Mycobacterium chelonae, résidait dans l’encre noire utilisée…

    La pratique du tatouage est devenue un phénomène de société. Aux États-Unis, une personne sur cinq serait tatouée. En 2010, un sondage révélait qu’un Français sur dix avait passé le cap. Si les pratiques apparaissent de plus en plus réglementées, le risque zéro n’existe pas… y compris d’ailleurs si les règles élémentaires d’hygiène sont respectées. C’est ce que nous rappellent des médecins américains dans la dernière livraison du New England Journal of Medicine. Exemple concret à l’appui.

    L’histoire se déroule aux États-Unis. Plus précisément à Rochester, une ville située dans l’État de New York. En janvier dernier, un dermatologue alerte le Département de santé publique sur plusieurs cas d’éruptions cutanées – caractérisées par l’apparition de boutons rouges sur la zone tatouée – dues à une bactérie : Mycobacterium chelonae.

    En quelques jours, les chercheurs découvrent 19 cas (13 hommes et 6 femmes), tatoués entre octobre et décembre 2011, dans le même salon. Alertés, la Food and Drug Administration (FDA) et les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) d’Atlanta prennent l’enquête en main.

    Mycobacterium chelonae, ici vue au microscope électronique à balayage, n'est pas une bactérie très pathogène et cause très rarement des infections. Mais lorsqu'elle est directement injectée sous la peau, le travail lui est facilité...
    Mycobacterium chelonae, ici vue au microscope électronique à balayage, n'est pas une bactérie très pathogène et cause très rarement des infections. Mais lorsqu'elle est directement injectée sous la peau, le travail lui est facilité... © Janice Haney Carr, CDC, DP

    Des mycobactéries dans l’ancre des tatouages

    Les premiers soupçons se portent sur le tatoueur, lequel est rapidement mis hors de cause. Les bonnes pratiques d’hygiène (outils stérilisés, port de gants…) ont semble-t-il été respectées. Les investigateurs se tournent alors vers une nouvelle encre noire prédiluée que le professionnel utilisait depuis quelques mois.

    Ils remontent ainsi jusqu’au fournisseur, situé à Atlanta. Et là, surprise ! Les prélèvements effectués dans des bouteilles d’encre non ouvertes font apparaître la présence de la bactérie en question. Mais aussi d’autres germes comme Mycobacterium fortuitum et encore Mycobacterium abscessus. Un défaut sur la chaîne de production pourrait ainsi être en cause.

    Les risques cachés des tatouages

    Les CDC ont alors procédé à un rappel des produits concernés et ont lancé une alerte au niveau national. Ils rapportent également plusieurs autres cas d’infections dans différents États américains. Les patients ont été traités par antibiotique et ont vu leur état s’améliorer.

    Dans le New England Journal of Medicine, les auteurs précisent que « même si les standards les plus élevés en matière d’hygiène et de sécurité sanitaire sont respectés, il demeure toujours un risque d’infection par l’utilisation d’une encre contaminée. Les personnes qui se font tatouer doivent en être conscientes… ». Et alerter leur médecin généraliste ou leur dermatologue au moindre doute.

    http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/medecine/d/tatouages-une-encre-infectee-provoque-des-boutons-aux-etats-unis_40880/#xtor=EPR-17-[QUOTIDIENNE]-20120829-[ACTU-tatouages_:_une_encre_infectee_provoque_des_boutons_aux_etats-unis]

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  •   AGS AGMI AGPI
    Beurre

    54

    23

    4

    Arachide

    20

    60

    20

    Colza

    10

    60

    30

    Olive

    14

    80

    6

    Maïs

    14

    30

    56

    Soja

    15

    27

    56

    Tournesol

    12

    27

    61

    Noix

    11

    17

    72

    Pourcentages d'AGS, AGMI et AGPI dans le beurre et les huiles


    Le cholestérol alimentaire est détaillé dans une autre page du site. En pratique, on peut simplement retenir qu'il se trouve essentiellement dans :
    • le jaune d'oeuf,
    • le beurre, la plupart des fromages et la crème,
    • les abats (foie, cervelle, rognon, ris de veau),
    • les oeufs de poissons, les mollusques, les crustacés, et certains poissons (hareng, merlan, rouget, cabillaud, lieu noir, saumon).


    AGS : Graisses animales (beurre, fromages, crème, viandes grasses) et huiles de friture
    AGMI : Huile d'olive, arachide, colza
    AGPI : Autres huiles végétales
    et poissons
    Cholest  Jaune d'oeuf, beurre, fromages, crème, abats.

    Toujours chauffer l'huile le moins possible


    Les graisses dans le sang

    Les graisses dans le sang sont essentiellement le cholestérol et les triglycérides, mais c'est le cholestérol qui nous intéressera ici plus particulièrement.

    Avec la médiatisation dont a été l'objet le cholestérol, il est difficile d'ignorer qu'il y a du «bon cholestérol» et du «mauvais cholestérol» mais on se sait pas toujours précisément à quoi cela correspond.

    Pour comprendre cette question il est utile de préciser que :
    • le «bon» et le «mauvais» cholestérols correspondent à deux formes différentes de transports du même cholestérol dans le sang, et non à deux formules chimiques différentes de cholestérols dans le sang ou dans les aliments,
    • le cholestérol est un élément indispensable à la vie (il est le précurseur d'hormones et il entre dans la composition des membranes cellulaires) et pour cette raison le foie produit du cholestérol qu'il déverse dans le sang, à destination des cellules,
    • comme tout le cholestérol mis à la disposition des cellules n'est pas utilisé, le foie a également une fonction d'épuration du sang en cholestérol.

    Il y a donc un système assurant deux fonctions :
    une fonction de mise à disposition du cholestérol à destination des cellules, et pour cela le cholestérol circule dans une sorte de transporteur (apolipoprotéine) permettant cette mise à disposition (le cholestérol présent dans ces transporteurs est appelé LDL-cholestérol),
    une fonction d'épuration du cholestérol du sang, et pour cela le cholestérol circule dans une sorte de transporteur permettant cette récupération (le cholestérol présent dans ces transporteurs est appelé HDL-cholestérol).

    Mais «le problème» dans ce système est que le cholestérol qui est transporté en vue d'être utilisé par toutes les cellules du corps, est également capté par les cellules qui constituent la paroi interne des artères, qui sont en quelque sorte «en première ligne».

    Et si cette captation par les artères est trop importante, cela entraîne une altération des artères qui conduit à leur rétrécissement (angine de poitrine, artérite des membres inférieurs) voire à la formation d'un caillot de sang dans un segment rétréci (infarctus du myocarde).

    C'est pour cette raison que l'on parle schématiquement de «bon» cholestérol (HDL) et de «mauvais» cholestérol (LDL) :
    • si le LDL-cholestérol est en excès (trop grande mise à disposition) et/ou si le HDL-cholestérol est bas (épuration insuffisante), les artères ont tendance à s'abîmer,
    • si une alimentation favorise une hausse du LDL-cholestérol et/ou une baisse du HDL-cholestérol, elle favorise l'altération des artères,
    • tandis que si une alimentation favorise une baisse du LDL-cholestérol et une hausse du HDL-cholestérol, cela est bénéfique pour les artères.

     

    Très schématiquement :

    «Bon» cholestérol = HDL
    «Mauvais» cholestérol = LDL

    Hausse LDL et/ou baisse
     HDL
    => altération des artères

    Baisse LDL et/ou hausse
     HDL
    => préservation des artères



    Diminution du risque cardiovasculaire

    C'est dans les années cinquante que l'on constate que les populations du pourtour méditerranéen ont une espérance de vie plus longue que celles des pays industrialisés, bien que les pays industrialisés aient un niveau socio-économique et un système de santé plus développés, et en 1961, un travail de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) montre qu'à l'âge de 45 ans les habitants de la Grèce ont l'espérance de vie la plus longue.


    L'étude «des 7 pays»

    L'étude dite «des 7 pays», débutée en 1952 et menée pendant une quinzaine d'années à propos de seize groupes d'hommes d'âge moyen, a calculé la mortalité coronaire dans sept pays : USA, Pays-Bas et Finlande, Italie et Yougoslavie, Japon, et Grèce dont a individualisé les chiffres de la Crète car ils étaient particulièrement démonstratifs.

    La mortalité coronarienne a été exprimée en nombre de décès pour 1000 années de suivi, c'est-à-dire que pour chaque pays :
    • on a additionné le nombre de décès parmi les personnes suivies pendant l'étude,
    • on a additionné le nombre d'années pendant lequel chaque personne a été suivie pendant l'étude,
    • on a divisé le nombre de décès par le nombre d'années de suivi,
    • et on a ensuite rapporté ce nombre à 1000 afin de pouvoir comparer les chiffres des différents pays.
     

     

    Pays Mortalité
    Finlande

    972

    USA

    773

    Pays-Bas

    636

    Italie

    462

    Yougoslavie

    242

    Grèce

    202

    Japon

    136

    Crète

    38

     

    On a alors constaté que cette mortalité coronaire exprimée en nombre de décès pour 1000 années de suivi était beaucoup plus faible en Grèce, et plus encore en Crête, qu'en Amérique du Nord et dans les pays du nord de l'Europe, et ceci bien que l'hypertension et le tabagisme étaient comparables.

    Sur le plan alimentaire, l'analyse des données a montré que :
    • il y a une forte relation entre la mortalité coronaire et la consommation d'AGS (graisses animales et huile de friture),
    • il y a également une forte relation entre la mortalité coronaire et le taux sanguin de cholestérol.

    Cette étude a également montré :
    • que le cholestérol sanguin était d'autant plus élevé :
    - que les AGS (graisses animales et huile de friture) et le cholestérol alimentaire (jaune d'oeuf, beurre, fromages, crème, abats) étaient élevés,
    - et que les AGPI (huiles végétales et poissons) étaient bas.
    • et qu'à l'inverse, le cholestérol sanguin était d'autant plus bas :
    - que les AGS (graisses animales et huile de friture) et le cholestérol alimentaire (jaune d'oeuf, beurre, fromages, crème, abats) étaient bas,
    - et que les AGPI étaient élevés (huiles végétales et poissons).

    Toutes les graisses n'ont donc pas un effet identique sur la cholestérolémie :
    • puisque les AGPI (huiles végétales et poissons) font baisser le cholestérol sanguin,
    • alors que les AGS (graisses animales et huile de friture) et le cholestérol alimentaire (jaune d'oeuf, beurre, fromages, crème, abats) l'augmentent.

    Malheureusement, l'incidence de l'huile d'olive (80 % d'AGMI), bien que très présente dans l'alimentation méditerranéenne, n'a pas été prise en compte dans cette étude car, à l'époque, l'intérêt des acides gras monoinsaturés n'était pas connu.

    http://www.diabsurf.com/diabete/FHypoSy.php

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  • Implant contraceptif : les internautes prennent la parole !

    Qui peut choisir l'implant comme moyen de contraception ? Comment se déroule la pose ? Quels sont les avantages et les inconvénients de ce nouveau contraceptif ? Les internautes confrontent leurs avis en ligne. Témoignages.

    Click here to find out more!

    Depuis mai 2001, les femmes ont à leur disposition un nouveau moyen de contraception : l'implant. Efficace pendant trois ans, ce bâtonnet commercialisé sous le nom Nexplanon ® représente une petite révolution.

    Fini les oublis de pilule !

    "J'ai un implant depuis 6 mois et c'est un réel bonheur", nous rapporte Noreenmela, "plus besoin de penser sans arrêt à la pilule, et fini les galères et les angoisses quand tu l'oublies".

    Implant contraceptif contraception implanonDe nombreuses jeunes femmes ne souhaitant plus avoir à se préoccuper de leur contraception réagissent ainsi. C'est encore le cas de Lenais, "je vote pour Nexplanon, c'est ce que j'ai. C'est un petit implant de la taille d'une allumette que le gynéco glisse sous la peau. Il est posé sur la face antérieure du bras entre l'épaule et le coude. Je trouve ça super. Mon médecin m'a fait une petite anesthésie locale, ça dure 10 minutes et pendant 3 ans, tu ne t'occupes plus de rien". Même écho pour Ann 25 : "Je l'ai depuis 2002 et je devrais le faire changer en 2005. D'ici là, plus de souci !". Amande69 a, elle aussi, choisi l'implant contraceptif : "Je suis sous Nexplanon depuis deux mois et pour l'instant c'est super : pas de règles, pas de douleur, pas d'acné ni de prise de poids. Pour l'instant, j'en suis très satisfaite".

    Quid des règles moins régulières ?

    Ce contraceptif original, aujourd'hui plébiscité par les internautes de Doctissimo, n'a-t-il que des avantages ? Certaines femmes rapportent que l'implant perturbe leur cycle menstruel. Les règles pouvant diminuer, voire disparaître ou au contraire être très abondantes.

    Ainsi Lenais, par ailleurs ravie de ce moyen de contraception nous dit : "J'ai passé plusieurs mois sans règle, c'est assez bizarre car on s'inquiète, mais c'est tout à fait normal, et puis il y a des périodes ou je saigne souvent. L'inconvénient, c'est qu'on peut avoir nos règles à n'importe quel moment. Mais en ce moment, c'est assez régulier". Un problème que semble également rencontrer Noreenmela, "le seul inconvénient, c'est que je n'ai pas de règles régulières, mais je sais que je suis protégée donc je ne compte pas…".

    Grigri nous rapporte des propos identiques : "lors de la pose de mon premier implant, j'ai eu mes règles 3 semaines après et depuis trois ans, plus rien ! J'ai juste eu quelques douleurs ovariennes les trois derniers mois, mais je me sens bien. Je n'ai pas plus de boutons qu'avant, je n'ai pas pris de poids et surtout je ne suis pas enceinte. Moi, je trouve l'implant génial. Pour savoir si ça vous convient, il faut le tester !".

    Une solution très rapidement réversible

    Le retrait comme la pose se réalise sous anesthésie locale et nécessite une incision sous cutanée de 2 mm. Il dure en moyenne 3 min 30 et peut laisser une minuscule cicatrice.

    "Tu peux te le faire enlever sans problèmes si ça ne te convient pas. Et l'effet est réversible très rapidement après le retrait" précise Manou. Violaine explique que "tu deviens féconde dès que tu retires Nexplanon". Zazou81 qui désirait un bébé ne démentira pas ces propos : "Pour ma part j'ai retiré mon implant au moment de mes règles et je suis tombée enceinte 15 jours après ! Ce fut la même chose pour une amie". Une solution contraceptive qui mérite d'être essayée !

    Aude Maréchaud

    Les implants contraceptifs

    Forum Contraception.

    http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/contraception/articles/8366-contraception-implant-contraceptif-temoignages.html

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  • Le régime méditerranéen : qu'en penser ?



    Le régime crétois, ou plus généralement les différents types d'alimentation méditerranéenne, sont constitués de mets et de saveurs particulières (peu de viande et de graisses animales, prédominance des produits de la mer, de l'huile d'olive, des aromates et des condiments, des légumes verts, des céréales, des légumes secs, des fruits, et du vin par rapport aux autres boissons alcoolisées) mais l'originalité de cette alimentation ne se cantonne pas aux goûts et aux couleurs.

    En effet, il est établi que cette alimentation est associée à une diminution du risque cardiovasculaire, c'est-à-dire à une moindre fréquence de l'angine de poitrine, de l'infarctus du myocarde, de l'artérite des membres inférieurs et des vaisseaux cérébraux.

    Il est donc légitime de se demander :
    • pourquoi cette alimentation est associée à un moindre risque cardiovasculaire,
    • si cette alimentation ou ses principes peuvent être transposés à notre alimentation occidentale,
    • et si elle peut être conseillée en cas de diabète ?


    Les graisses dans les aliments

    L'alimentation apporte soit des graisses non directement visibles (viandes, produits laitiers...) soit des corps gras extraits d'aliments (beurre, huile...) qui sont utilisés pour l'assaisonnement ou la cuisson.

    A côté des stérols, dont le cholestérol est le représentant le plus connu, mais qui est quantitativement très peu présents dans les graisses en général, les graisses sont constituées par ce que l'on appelle les acides gras dont il existe trois familles : les acides gras saturés (AGS), les acides gras monoinsaturés (AGMI) et les acides gras polyinsaturés (AGPI).

    Les acides gras alimentaires sont tous constitués de chaînes de 4 à 24 atomes de carbone, et la présence ou non, ainsi que le nombre, de liaisons particulières entre deux atomes de carbone voisins permet de distinguer :
    • les acides gras saturés (AGS) où il n'existe aucune liaison particulière entre les atomes de carbone,
    • les acides gras monoinsaturés (AGMI) où existe une seule liaison particulière entre deux atomes de carbone voisins,
    • les acides gras polyinsaturés (AGPI) où existent deux liaisons particulières, ou plus, entre des atomes de carbones voisins.

    Il est important de garder en mémoire que sous l'influence de la chaleur, les acides gras perdent leurs liaisons particulières entre atomes de carbone voisins. Autrement dit, sous l'influence de la cuisson, les AGMI et les AGPI (qui nous le verrons sont bénéfiques à la santé) se transforment en AGS (qui ne sont pas bénéfiques à la santé). Il faut donc toujours chauffer les huiles le moins possible, car «la meilleure huile» devient rapidement «la plus mauvaise» à très forte température.

    Les acides gras saturés (AGS) se trouvent surtout dans :
    • les graisses animales : beurre, produits laitiers, viandes grasses (porc, charcuterie, mouton, agneau)
    • et certaines graisses végétales particulières (Végétaline, huile de coco, huile de palme, huiles hydrogénées).

    Les acides gras monoinsaturés (AGMI) sont surtout présents dans l'huile d'olive (80 %), mais aussi dans l'huile d'arachide (60 %) et de colza (60 %). Ils sont aussi présents dans les aliments d'origine animale, mais dans une proportion bien moindre et toujours associée de fortes proportions d'AGS, ce qui enlève tout intérêt aux AGMI apportés par les graisses animales.

    Les acides gras polyinsaturés (AGPI) se trouvent dans les huiles végétales (pépins de raisin, noix, tournesol, soja, maïs, colza) et dans les poissons, surtout dans certains poissons gras (hareng, thon, sardine, maquereau, saumon). Il existe par ailleurs deux types d'acides gras dits essentiels car l'organisme en a besoin mais ne sait pas les synthétiser : l'acide linoléique qui est à l'origine d'une famille appelée oméga 6 et l'acide alpha-linolénique qui est à l'origine d'une famille appelée oméga 3. On estime aujourd'hui que notre alimentation devrait idéalement avoir un rapport oméga 6 / oméga 3 entre 5 et 10, alors que ce rapport est en fait beaucoup plus élevé. Autrement dit, il y aurait une carence relative en oméga 3 qui devrait inciter à consommer du poisson au moins deux fois par semaine et à privilégier les huiles de colza et de soja, lorsque l'on a des problèmes cardiovasculaires ou métaboliques.

    http://www.diabsurf.com/diabete/FVecuD1.php

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  • Risques de contamination au plomb par des médicaments traditionnels

    Réagissez ! - 1 commentaire
    ©AFP / Ishara S.Kodikara
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    Les autorités sanitaires américaines ont annoncé jeudi avoir découvert des risques de contamination au plomb chez les femmes enceintes ayant pris des produits ayurvédiques et lancé un nouvel avertissement sur la sécurité de ces médicaments traditionnels indiens.

    Les autorités sanitaires de la ville de New York ont enquêté depuis l'année dernière sur six cas de patientes, dont cinq nées en Inde, présentant des risques élevés de contamination au plomb en raison de leur utilisation de produits ayurvédiques, médecine traditionnelle indienne exercée depuis des millénaires, ont indiqué les Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC).

    Il arrive que des comprimés ayurvédiques soient contaminés lors de leur fabrication (hors des Etats-Unis), mais certains sont de type "Rasa shastra" c'est-à-dire que, selon la pratique indienne, on a volontairement intégré lors de leur conception des métaux et minéraux à des fins médicinales.

    Ces cachets sont présentés dans les publicités comme un médicament pour les femmes enceintes, pouvant aller jusqu'à renforcer les chances d'avoir un garçon plutôt qu'une fille, souligne le rapport des CDC.

    Si les six femmes n'ont pas montré de symptômes particuliers, les CDC ont découvert qu'elles présentaient de fortes chances d'être contaminées au plomb, ce qui peut entraîner des dommages au cerveau, aux reins, ou encore affecter les systèmes nerveux et reproductif.

    "Les femmes enceintes nous inquiètent plus particulièrement car une exposition au plomb peut toucher à la fois la santé de la mère et de l'enfant. Les expositions au plomb du foetus augmentent les risques d'insuffisance de poids à la naissance, de retard dans le développement, d'intelligence diminuée ou des problèmes de comportement", précise le rapport.

    Les produits ayurvédiques peuvent contenir jusqu'à 2,4% de plomb tandis que certains présentent des traces de mercure et d'arsenic, également dangereux à la consommation.

    L'agence américaine des médicaments (FDA) avait déjà averti en 2008 des risques potentiels de ces produits, notamment ceux vendus sur internet, qui n'ont en général pas été contrôlés par les régulateurs américains.

     

    http://sante.planet.fr/a-la-une-risques-de-contamination-au-plomb-par-des-medicaments-traditionnels.237276.2035.html?xtor=EPR-26-228139[Medisite-a-la-Une]-20120826

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  • La Recette de la tarte aux cerises industrielle

    Lundi 25 Juin 2012

    Voici, la liste des produits chimiques utilisés pour la fabrication d'une tarte aux cerises de supermarché, depuis le champ de blé jusqu'à l'usine agro-alimentaire. Bon appétit!


    Histoire de la Pâte


    La Recette de la tarte aux cerises industrielle

    Pour obtenir la farine, les grains de blé ont été enrobés d'un fongicide avant semis.

    Pendant sa culture, le blé a reçu de selon 2 à 6 traitements de pesticides les années, 1 traitement aux hormones pour raccourcir les tiges afin  d'éviter la verse et 1 dose importante d'engrais: 240 kg d'azote, 100 kg de  phosphore et 100 kg de potassium à l'hectare, tout de même !

    Le blé moissonné, dans le silo, après récolte, les grains sont fumigés au tétrachlorure de carbone et au bisulfide de carbone, puis arrosés au chlopyriphosméthyl.

    Pour la mouture, la farine reçoit du chlorure de nitrosyl, puis de l'acide ascorbique, de la  farine de fève, du gluten et de l'amylase.

    Ensuite, il faut faire lever la pâte. La poudre levante est traitée au silicate de calcium et l'amidon est blanchi au permanganate de potassium.

    Pas de pâte sans corps gras. Ceux-ci reçoivent un antioxydant (pour éviter le rancissement) comme l'hydroxytoluène de butyl et un émulsifiant type lécithine.

     


    Histoire de la Crème


    La crème sur laquelle vont reposer les cerises se fait avec des oeufs, du lait, et même de l'huile.

    * Les oeufs proviennent d'un élevage industriel où les poules sont nourries avec des granulés contenant des :

    - antioxydants (E300 à E311),

    - arômes,

    - émulsifiants: alginate de calcium,

    - conservateurs : acide formique,

    - colorants : capsanthéine,

    - agents liants: lignosulfate

    - et enfin des appétants : glutamate de sodium, pour qu'elles puissent avaler tout ça. 

    Elles reçoivent aussi des antibiotiques, bien entendu, et surtout des  anticoccidiens. Les oeufs, avant séchage, reçoivent des émulsifiants, des agents actifs de surface comme l'acide cholique et une enzyme pour retirer le sucre du blanc. 


    Le lait


    Le lait provient d'un élevage industriel où les vaches reçoivent une  alimentation riche en : produits chimiques

    - antibiotiques : flavophospholipol (F712) ou monensin-sodium (F714)

    - antioxydants : ascorbate de sodium (F301), alphatocophérol de synthèse

    (F307), buthyl-hydrox-toluène (F321) ou éthoxyquine (E324),

    - émulsifiants : alginate de propylène-glycol (F405) ou polyéthylène glycol

    (F496),

    - conservateurs : acide acétique, acide tartrique (E334), acide propionique

    (F280) et ses dérivés (F281 à E284),

    - composés azotés chimiques : urée (F801) ou diurédo-isobutane (F803),

    - agents liants : stéarate de sodium,

    - colorants : F131 ou F142

    - et enfin des appétants pour que les vaches puissent manger tout ça, comme le glutamate de sodium.

    * Les huiles, quant à elles, ont été :

    - extraites par des solvants comme l'acétone,

    - puis raffinées par action de l'acide sulfurique,

    - puis lavage à chaud,

    - neutralisées à la lessive de soude,

    - décolorées au bioxyde de chlore ou au bichromate de potassium

    - et désodorisées à 160°C avec du chlorure de zinc.

    - Enfin, elles ont été recolorées à la curcumine.
    La crème de la tarte, une fois fabriquée, reçoit des arômes et des stabilisants comme l'acide alginique (E400). 


    Histoire des Cerises


     

    (Complété d'après des éléments de "Aromatherapie" Jean Valnet 1990, Maloine)

    Les cerisiers ont reçu pendant la saison entre 10 et 40 traitements de  selon les années. pesticides

    * Les cerises sont :

    - décolorées à l'anhydride sulfureux

    - et recolorées de façon uniforme à l'acide carminique ou à l'érythrosine.

    - Elles sont plongées dans une saumure contenant du sulfate d'aluminium

    - et à la sortie, reçoivent un conservateur comme le sorbate de potassium

    (E202).

    Elles sont enfin enduites d'un sucre qui provient de betteraves qui, comme  les blés, ont reçu leur bonne dose d'engrais et de pesticides. Ce sucre est  extrait par :

    - défécation à la chaux et à l'anhydride sulfureux,

    - puis décoloré au sulfoxylate de sodium,

    - puis raffiné au norite et à l'alcool isopropylique.

     

    - Il est enfin azuré au bleu anthraquinonique.

    Par ces traitements, les cerises ayant donc perdu tout leur goût, il est  nécessaire d'ajouter un. Ce parfum est un parfum artificiel alimentaire recréation synthétique du goût et de l'odeur à partir d'éléments artificiels  issus de la chimie du pétrole aux prix de revient extrêmement faibles- par économie d'échelle - en comparaison du parfum naturel de fruit.

    L'exemple développé est ici la cerise, mais de tels composés servent à recréer aussi bien des parfums artificiels de fraise, d'ananas, de  framboise, de miel, de caramel, de muguet... Etc.

    * Le parfum artificiel de cerise se compose donc des molécules synthétiques

    (Donc à la stéréochimie inversée) suivantes :

    - acétate d'ethyle

    - acéthyl méthylcarbinol

    - butyrate d'isoamyle

    - caproate d'ethyle

    - caprylate d'isoamyle

    - caprate d'ethyle

    - butyrate de terpenyle

    - geraniol

    - butyrate de geranyl - acetylacetate d'ethyle

    - heptanoate d'ethyle

    - aldéhyde benzoique

    - aldéhyde p-toluique

    - vanilline

    - essence artificielle d'amande amère SAP

    - essence artificielle de girofle Bourbon

    - essence artificielle de cannelle Ceylan

    - essence de lie de vin.

    Ce texte, consacré à "la tarte aux cerises de supermarché" a été rédigé par

    Claude Bourguignon, un ingénieur agronome qui travailla à l'INRA, avant de  quitter l'honorable maison pour cause de désaccord. Spécialiste de la  microbiologie des sols, c'est lui qui démontra, pour la première fois, que les sols cultivés à grand renfort d'engrais chimiques et de pesticides, étaient biologiquement ... morts. Tout ce qui fait la vie, et donc la qualité des terres, à savoir les populations microbiennes et fongiques, est détruit par les produits chimiques, conduisant à une perte des nutriments et à l'érosion des sols. Membre de la Société américaine de microbiologie - en France, il n’y a plus aucune chaire de microbiologie des sols, y compris à l'INRA! - Claude Bourguignon a créé avec sa femme le Laboratoire d'analyse microbiologique des sols, qui intervient dans de nombreux pays, pour aider les agriculteurs à retrouver la fertilité de leurs sols.

    Bon appétit Nadine

    http://www.lemondedelosteopathie.fr/La-Recette-de-la-tarte-aux-cerises-industrielle_a138.html

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  • Les pains du monde

    Le pain est la base même de notre alimentation pour accompagner tous les plats du quotidien ou pour réaliser des sandwichs. Il en existe de nombreuses sortes, de la simple baguette au pain enrichi en vitamine C avec de l'acérola, en passant par les pains multi céréales ou aux olives. Certains ont même passé la frontière, comme le pain Pita, le pain nordique ou le naan… À découvrir pour ravir nos papilles ! 

    À base de farine de blé ou de maïs, d'eau et de sel, le pain est un aliment  simple sain et bon marché. En fonction de son pays d'origine, on ajoute de la levure, de l'huile d'olive ou du lait. Chaque pain possède sa propre recette, sa saveur ce qui en fait un aliment différent, mais il est toujours intéressant nutritionnellement. Ensuite, tout est question de garniture ou d'accompagnement pour s'adapter à toutes les circonstances !

    Le pain, c'est…  

    Pains du mondeEn France, il est fait de farine, blé, eau, levure et de sel. Une baguette comptabilise en moyenne 225 Kcal pour 100 g. Avec 20 % de glucides complexes, 8 % de protéines et seulement 1 % de matières grasses, c'est un féculent qui entre dans les recommandations du Programme national nutrition santé (PNNS), à savoir d'augmenter sa consommation en glucides complexes. Il contient également des fibres, des vitamines du groupe B et des minéraux. On peut consommer du pain à chaque repas, petit-déjeuner  et goûter inclus.

    Les pains du monde reposent sur le même principe, avec quelques variantes. On les trouve en grande et moyenne surface (La boulangère…) chez les traiteurs (grecs, libanais…). Ils contiennent parfois des additifs pour une meilleure conservation. Vous pouvez également tenter de les faire vous-même.

    La Tortilla 

    D'origine mexicaine, elle est réalisée avec de farine de maïs ou de blé, de l'eau, du sel de l'huile d'olive. Cuite sur une plaque de métal appelée comal, elle se plie une fois cuite pour réaliser des fajitas de boeuf ou de poulet et des quesadillas.

    Le bon accord : Avec du poulet mariné, des poivrons, de l'ail de l'oignon du citron vert, voire du guacamole. Elle se sert en plat principal accompagné d'une salade verte.

    Ses bienfaits : La farine de maïs est très riche en glucides et apporte du  fer. De par sa garniture, et l'huile d'olive, elle devient un plat énergétique.

    Le Pain pita 

    Pains pitaRépandu en Moyen-Orient et en Grèce, c'est un petit pain rond réalisé avec une farine de blé. La pâte est non levée et cuite au four.

    Le bon accord : Comme un petit sandwich, il se garnit de salade, de tomates, de féta, d'olives ou de ou tzatziki.

    Ses bienfaits : Il n'apporte quasiment aucune graisse mais une belle teneur en glucides complexes. Avec ses 252 kcal pour 100 g, il permet de réaliser des sandwichs minceur.

    Le Naan 

    En provenance d'Inde, c'est un pain à pâte levée à base de farine de blé. La pâte étirée en forme de galette ovale et badigeonnée d'huile est cuite sur une plaque dans un four tandoor. Il peut aussi être fait avec du yaourt ou fromage.

    -Le bon accord : Un curry de légumes, une viande épicée ou en entrée avec une salade de roquette.

    -Ses bienfaits : Des glucides complexes, et du calcium lorsqu'il est fourré au fromage. Attention, il est un peu plus gras que la moyenne. À manger avec parcimonie.

    Le Pain suédois ou polaire 

    Originaire de Laponie, sa texture est moelleuse. Il est réalisé avec de la farine de blé et de seigle. Il est cuit dans un four à pain traditionnel.

    Le bon accord : pour réaliser des sandwichs à base de poisson : thon, saumon, surimi, crevettes. On ajoute du concombre, des radis, de la salade iceberg, et une sauce au yaourt à l'aneth ou au citron.

    Ses bienfaits : Avec une valeur énergétique moyenne de 270 kcal pour 100g, et 3,5g de lipides, il est très raisonnable. La farine de seigle apporte des fibres et  de la vitamine B9 utile pour les futures mamans et la constitution des globules rouges. Il est l'allié des sandwichs équilibrés.

    Le pain lavashou ou wraps 

    Pains pitaD'origine arménienne, le lavashou n'est autre qu'une tortilla de blé. Elle se décline en version mexicaine avec de la farine de maïs et de l'huile. En fait il existe de nombreuses recettes de "wraps" qui signifie "à rouler". Le wrap devient répandu en restauration rapide. Il se consomme coupé en rondelles et en mini-sandwichs.

    Le bon accord : de la salade, du fromage frais, du poulet au curry ou aux oignons. Parfois coupé en petit maki avec du poisson fumé et du concombre

    Ses bienfaits : Tout dépend de sa recette, mais il est généralement un peu plus gras que la moyenne des pains et donc plus énergétique (environ 300 kcal aux 100g). Il a le mérite d'avoir une teneur élevée en protéines (10g pour 100g) et complète ainsi une garniture parfois un peu légère en poulet.

    Le pain libanais ou galette

    Comme son nom l'indique, il provient du Liban. Il est vendu par 10 en sac plastique, pour garder son moelleux. Réaliser avec de la farine de blé, de la levure du sel et de l'huile d'olive, il se présente comme une grande galette. En restauration rapide, il s'appelle galette, et l'huile d'olive est remplacée par de l'huile végétale. Des graines sont parfois ajoutées. 

    Le bon accord : Avec des mezze (entrées libanaises) comme l'houmous, ou les salades de lentilles…  En sandwich avec des falafel (réalisé avec de la farine de pois chiches), de la salade, des oignons, des tomates des oignons ou du kebab (brochettes d'agneau).

    Ses bienfaits : l'huile d'olive le rend moins léger qu'un pain occidental, mais l'acide oléique est intéressant pour les artères. Sa finesse de texture permet de réaliser des sandwichs finalement assez léger légers si on évite l'agneau.

    À faire soi-même 

    Avec une machine à pain, il est facile de faire son pain soi-même.

    Le Naan du Pendjab

    Pour 6 personnes.
    Préparation : 30 mn
    225g de Mon fournil Pain blanc
    60 ml de lait tiède
    15 ml d'huile
    30 ml de yaourt
    1 oeuf
    35g de beurre fondu

    Mélanger tous les ingrédients pour une pâte tendre.

    Pétrir la pâte 10 mn. La placer dans un récipient et la couvrir d'un film. Laisser reposer 45 mn jusqu'à doublement du volume.

    Préchauffer le four à 230°C. Faire chauffer 3 plaques à pâtisserie. Déposer la pâte sur un plan fariné et tasser  avec le poing.

    La diviser en 3 parts. Les couvrir de film légèrement huilé. Les faire cuire 3-4 minutes jusqu'à gonflement. Retirer du four et passer quelques secondes chaque nan sous le grill pour le faire blondir. Badigeonner de beurre fondu. Servir chaud.

    Recette réalisée avec la farine "Mon fournil" pour l'ouvrage "Tous les pains du monde" paru chez Flammarion (épuisé).

    Nadine Ker Armel, le 08 septembre 2010

    Source : L'observatoire du pain

    Idées de recettes sur le site Mon fournil

    Le pain, ça se mange sans fin !

    Forum recettes du monde
    Forum Alimentation et santé

    http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/aliments/articles/14687-pains-monde.htm

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  • Donner son rein, une expérience exceptionnelle

    Encore très minoritaire, le don de rein de son vivant est très bien vécu par les donneurs, tant sur le plan psychologique que physique, selon une enquête sur leur qualité de vie. Forte de ces résultats, l'Agence de Biomédecine veut donc donner une impulsion à cette approche et accroître le nombre de greffons.

    Click here to find out more!

    A la question "si c'était à refaire, le referiez-vous ?", 98 % des personnes qui ont donné de leur vivant un rein à l'un de leurs proches (enfants, frères/soeurs, conjoint) ont répondu oui. Et 95 % d'entre eux le conseilleraient à une autre personne. Ces chiffres  porteurs d'espoir, dans un contexte de pénurie de greffons, ressortent d'une enquête, conduite, entre 2005 et 2009, par l'Agence de Biomédecine et le CHU de Nancy, sur la qualité de vie des donneurs vivants de rein - en majorité des femmes, âgées en moyenne de 53 ans.

    Des donneurs de rein bien portants

    Don reinL'étude montre que les 501 personnes concernées, qui ont bien voulu répondre au questionnaire, se portent bien aujourd'hui. 97 % se trouvent en excellente santé, très bonne ou bonne. Comme un cri du coeur, et principalement pour éviter la dialyse et ses souffrances à leur frère, soeur ou enfant, 94 % des donneurs ont pris la décision de donner un rein sans hésiter. Selon le Dr Marie Thuong (pôle greffe de l'Agence de la biomédecine), "les donneurs se portent bien. Mentalement, ils vont aussi plutôt bien".

    A la nuance près que l'incompréhension du don par l'entourage ou encore le sentiment de "redevabilité" du malade génèrent dans certains cas des tensions psychologiques. A noter que le contexte familial dans le quel le don vient s'inscrire est déterminant pour la suite des relations. "Ma femme a très mal supporté ce don à ma soeur…", peut-on lire parmi les témoignages recueillis. A l'inverse, une majorité d'entre eux vit cet acte comme une réparation ou une expérience de vie exceptionnelle, peu banale.

    Développer le don du vivant à l'hôpital

    Fort de ces résultats très encourageants, l'Agence de Biomédecine entend favoriser dès octobre 2011 la greffe de donneurs vivants, encore peu pratiquée en France, en informant les médecins, principalement les néphrologues, urologues et les équipes soignantes à l'hôpital et centres de dialyse. En effet, la greffe à partir d'un donneur vivant n'y représente encore que 10 % des greffes de rein, même si elle est en progression (+ 27 % en 2010 avec 283 greffes), contre 37 % en Norvège, pays où la greffe est privilégiée à la dialyse depuis plus de 40 ans. "On y va de manière déterminée", déclare Emmanuelle Prada-Bordenave, directrice générale de l'Agence de Biomédecine. Et de préciser que l'Agence s'appuie non seulement sur les résultats cliniques qui montrent de meilleurs résultats de la greffe lorsque le rein est prélevé sur un donneur vivant, mais aussi sur les conclusions de cette enquête sur la qualité de vie des donneurs. Sans oublier qu'avec la loi de bioéthique du 7 juillet 2011, le don pourra s'étendre aux proches du malade, sans lien de parenté, à condition qu'ils prouvent l'existence d'un lien affectif étroit et stable depuis au moins deux ans entre eux, et bien sûr qu'ils soient compatibles sur le plan biologique.

    D'un point de vue purement physique, dans le souci d'une meilleure récupération des donneurs, l'accent sera mis dans ce dispositif d'information sur l'intérêt de recourir à la coelioscopie pour les prélèvements de greffons (méthode qui consiste à accéder à la cavité abdominale sans ouvrir la paroi abdominale). Selon l'étude, 13 % de cas de douleurs post-opératoires sont recensées contre 30 % avec la chirurgie ouverte.

    Un suivi du donneur à développer et améliorer

    "Une démarche de don du vivant n'est acceptable que lorsqu'on accorde au donneur une attention au moins égale à celle accordée au receveur", martèle Emmanuelle Prada-Bordenave. Pour l'instant, la personne qui a donné son rein est revue trois mois après l'intervention chirurgicale puis chaque année pour s'assurer qu'elle va bien. Cette personne, en parfaite santé, a en effet pris un risque pour sa santé physique et mentale et "il y a un effort à développer sur ce suivi", note le Dr Marie Thuong, notamment au niveau psychologique. D'où l'intérêt de développer des consultations spécifiques pour les donneurs et les familles en amont de l'intervention, ou encore des conférences familles en présence du patient, du donneur et de soignants, comme dans l'unité hématologique de l'institut Paoli Calmettes à Marseille (qui pratique en moyenne 110 greffes par an) où de tels dispositifs sont mis en oeuvre à titre expérimental.

    Une deuxième enquête nationale en cours sur la qualité de vie des donneurs vivants de rein (2009-2013) est attendue pour 2013 pour confirmer ces premiers résultats.

    Isabelle Frenay, octobre 2011.
    Mis à jour le 29 février 2012

    Source :

    Conférence de presse de l'Agence de Biomédecine, vendredi 30 Septembre

    La greffe de rein

    Greffe de rein : une vie transformée

    Forum Greffes et don d'organes

    http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/greffes_transplantation/articles/15266-don-rein.htm

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  • Lettre d'information n° 59 - Novembre 2005

    La transplantation d'îlots de Langerhans

    Le diabète est une maladie caractérisée par une concentration trop élevée de glucose dans le sang (ou hyperglycémie). Une hormone appelée insuline permet de réguler l'apport de glucose, sans elle, il s'accumule.

    On distingue 2 types de diabète:

    - Le diabète de type I, qui survient lorsque le pancréas ne produit pas l'insuline indispensable à la survie. Dans ce cas, il faut administrer l'insuline par injection. Le type I est plus fréquent chez l'enfant et l'adolescent et concerne 10 à 15 % des diabétiques.

    - Le diabète de type II survient lorsque l'organisme est incapable de fournir assez d'insuline pour répondre aux besoins ou d'utiliser comme il convient l'insuline produite. Cette affection peut être maîtrisée par un régime alimentaire spécial, des médicaments par voie orale et des exercices physiques systématiques. Le diabète de type II touche avant tout l'adulte, et il s'agit de loin de la forme la plus fréquente de diabète, présente chez 85 à 90 % de tous les diabétiques.

    Les îlots de Langerhans sont composés par différents types de cellules endocrines dont celles qui sécrètent l'insuline. pour les extraire, le pancréas est "digéré" et seuls les îlots sont conservés. Ceux-ci représentent 2 à 3 % du volume total du pancréas.

    Les premières greffes d'îlots de Langerhans humains datent du début des années 70. Ces premières transplantations donnaient de mauvais résultats. Peu de patients pouvaient se passer d'insuline après l'intervention. L'insulino-indépendance à un an n'était que de 9 %.Le taux de réussite va être amélioré en 2000 par une équipe de chercheurs d'Edmonton (Canada) grâce à l'application d'un nouveau protocole: la suppression des corticoïdes dans le traitement immunosuppresseur.

    Lors d'une greffe, la prise d'immunosuppresseurs permet d'éviter le rejet par l'organisme du patient receveur. Dans les anciens protocoles, des corticoïdes étaient utilisés, mais la cortisone à un effet diabétogène (elle favorise le développement du diabète).

    Avec le protocole d'Edmonton, les résultats se sont avérés bien meilleurs. L'insulino-indépendance des patients greffés atteint un taux de réussite de 90 % à 15 mois, 50 % à 3 ans.

    Les clés de cette réussite sont outre la suppression des corticoïdes, une meilleure sélection des receveurs (patients au diabète instable ayant des hypoglycémies sévères..) et l'obtention d'îlots de meilleure qualité.

    La transplantation de pancréas est une intervention lourde qui requiert une anesthésie générale. La transplantation d'îlots est une technique "élégante" et plus confortable pour le patient car l'intervention, sous anesthésie locale, dure de 10 à 15 minutes.Les îlots sont injectés dans le foie via la veine porte. S'il n'y a pas de complications, le patient peut rentrer à son domicile 24 heures après l'intervention.L'objectif principal d'une transplantation d'îlots est l'amélioration de la qualité de vie du patient à moindre risque en normalisant la glycémie et réduisant le risque des pathologies causées par le diabète.

    Il faut deux à trois donneurs pour un receveur. La réussite de la greffe va dépendre de la qualité des îlots des donneurs. Malheureusement, cette dernière diminue de plus en plus.

    Nous travaillons donc pour augmenter la qualité des îlots et avons développé une nouvelle technique de "digestion" du pancréas pour les extraire. Cette technique donne de meilleurs résultats. Cinq injections d'îlots obtenus avec cette nouvelle technique ont déjà été pratiquées, dont une première européenne: une greffe d'un donneur à "cour non battant". (le prélèvement du pancréas se fait habituellement sur un donneur en état de mort cérébrale). Le patient receveur a vu sa qualité de vie augmenter considérablement. Sa prise d'insuline a diminué de 45 % et il n'a plus eu de crise sévère d'hypoglycémie pendant 15 mois.

    Les diabétiques de type 1, dont le diabète, extrêmement instable, entraîne des pathologies des reins, de la rétine ou des affections nerveuses. Quand le traitement à l'insuline ne suffit plus, on envisage tout d'abord une greffe de pancréas, puis d'îlots.

    Les indications de transplantation d'un patient diabétique de type 2 ne sont pas encore définies.

    Trouver des donneurs reste problématique. Les recherches s'orientent vers une source alternative aux banques de donneurs: l'utilisation de xénogreffe (greffe d'une espèce à une autre). Nous travaillons sur la possibilité de greffer des îlots de Langerhans porcins car ils offriraient une solution alternative. En effet; l'insuline porcine est fort semblable à l'insuline humaine.

    Elles se concentrent aussi sur la possibilité de transplanter les îlots sans utilisation d'immunodépresseurs. Les îlots sont "encapsulés" pour les protéger du rejet par le système immunitaire du receveur. L'objectif est de réussir à greffer les îlots sans prise d'immunodépresseurs, un confort supplémentaire pour le patient qui ne subirait plus les effets secondaires de ceux-ci.

    La greffe d'îlots est une technique en développement et encore peu répandue. Elle offre de belles perspectives de traitement du diabète de type 1 mais de nombreuses questions biotechnologiques et éthiques restent encore à investiguer.

    http://www.saintluc.be/actualites/newsletters/059/index.php

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  • Le syndrome de Morton en questions

    Le syndrome de Morton est une compression d’un nerf du pied très douloureuse. Les femmes le plus souvent atteintes se plaignent de douleurs très intenses. Que faire ? Comment réagir ? La chirurgie est-elle la seule option ? Doctissimo fait le tour de la question.

    Le syndrome de Morton est une compression d’un nerf sensitif situé au pied entre les métatarsiens, piégé à ce niveau, le plus souvent entre le 3° et le 4° orteil. Le nerf s’épaissit, et prend un aspect pseudo-sphérique (névrome), coincé dans un espace trop étroit.

    Les femmes sont le plus souvent atteintes, aux alentours de cinquante ans.

    Les douleurs sont au premier plan

    Syndrome de MortonLa douleur peut être très intense, survenant par une crise aigue, obligeant la patiente à se déchausser, et parfois à se masser le pied en pleine rue. En effet la pression des métatarsiens dans une chaussure serrée coince le nerf et augmente l’intensité des symptômes. Ceux-ci diminuent ou disparaissent pied nu, au repos allongé. Des fourmillements dans les orteils concernés, le plus souvent le 3° et le 4°, peuvent être présents. La reproduction de la douleur par la palpation en consultation est très évocatrice du diagnostic et conduit à demander des examens

    Faut-il faire des radiographies ?

    Des radiographies simples du pied permettent parfois déjà de suspecter la lésion, et dépistent d’autres anomalies associées et ou responsables (pied creux, pied rond, hallux valgus…)

    L’examen roi est l’IRM, permettant dans la majorité des cas de faire le diagnostic, il peut cependant ne pas détecter certains petits névromes.

    Peut-on éviter la chirurgie ?

    Les chaussures doivent être larges et souples pour éviter la compression du névrome. Les hauts talons doivent être proscrits. On doit si possible éviter les marches trop longues et le piétinement.

    Les semelles orthopédiques confectionnées sur mesure par un podologue ont pour but de mettre en décharge la zone douloureuse, et d’écarter les têtes des métatarsiens afin de décomprimer le névrome.

    En cas d’échec, la dernière solution avant chirurgie consiste à faire une ou  plusieurs infiltrations de cortisone, au contact du névrome.

    Opérer quand on ne peut plus l’éviter

    Comme toujours, elle ne s’envisage qu’après échec des solutions non agressives. Parmi les techniques décrites, la solution la plus fréquemment adoptée consiste à réaliser une cicatrice de 2 à 3cm au dessus du pied, permettant de décomprimer la zone et d’exciser le névrome. Les résultats sont  meilleurs lorsque l’examen clinique et l’IRM sont parfaitement concordants dans le diagnostic. Le geste chirurgical est rapide,  nécessitant quelques heures d’hospitalisation. Il peut se faire sous anesthésie locale, locorégionale ou générale, à prévoir avec l’anesthésiste, lors de la consultation pré-opératoire obligatoire.

    Dr Cyrille Cazeau

    Forum problèmes de peau
    Forum douleur
    Forum se préparer à la chirurgie

    http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/orthopedie/articles/10800-pieds-syndrome-de-morton.htm

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  • Guide de survie anti-moustique

    Invité pour une barbecue party, vous vous retrouvez finalement dans le rôle du repas, victime de dizaines de piqûres… Pourquoi certaines personnes sont-elles des aimants à moustiques ? Comment se protéger ? Pourquoi tant de haine de la part des ces insectes à qui vous n’avez rien fait ?… Toutes les réponses avec Doctissimo.

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    Du portrait robot du moustique piqueur aux moyens de s’en protéger, découvrez comment sauver votre peau.

    Une moustiquette affamée de sang !

    Guide survie anti-moustiqueChez les moustiques, c’est plutôt le mâle qui est fleur bleue, se contentant de butiner à droite ou à gauche et de répondre aux demandes de madame. Mais après la bagatelle, la "moustiquette" conserve le sperme de son conjoint dans sa spermathèque, une poche située sous l’abdomen. Mais pour amener ses oeufs à maturation, la femme a besoin d’un apport supplémentaire de protéines. Pour ce faire, elle part en quête d’un repas de sang ! En fonction de son espèce, la moustiquette va s’orienter vers les chevaux les chiens… ou les estivants.

    Parmi les dizaines de milliers d’insectes qui peuplent nos contrées, près de 300 espèces de moustiques piquent l’homme. Sous nos latitudes, très peu sont capables de transmettre des maladies. Guidés par des la détection de mouvements et de couleurs, la femelle ailée est également sensible à plusieurs types d’odeurs… C’est sur ces critères qu’elle va choisir sa proie. Une fois posée, elle déploie sa seringue capable de perforer la peau jusqu’à un capillaire sanguin. Avant l’aspiration, un peu de salive anticoagulante est injectée (elle est responsable des démangeaisons et des boutons). Le festin peut commencer !

    Mais comment certaines personnes sont-elles systématiquement victimes de ces piqûres ?

    Portrait robot de la victime idéale

    De très nombreuses recherches ont tenté d’identifier les critères d’une peau particulièrement appétissante pour les moustiques. Mais les très nombreux composés chimiques et odeurs émises par la peau rendent l’entreprise difficile. On estime que notre propre susceptibilité à être piqué est d’origine génétique pour près de 85 %. Mais certains types d’odeurs sont principalement détectés jusqu’à une distance de 50 mètres.

    • Les personnes ayant de fortes concentrations de stéroïdes ou de cholestérol à la surface de leur peau sont plus souvent piquées. Cela n’a pas forcément de lien avec votre taux de cholestérol global mais plutôt à votre capacité de produire ce composé.
    • Les moustiques repèrent également les quantités excessives de certains acides comme l’acide urique. Une sueur riche en acide gras comme l’acide butyrique aux relents ammoniaqués ou l’acide lactique est également appréciée.
    • Le gaz carbonique est également attractif. Les adultes (et particulièrement les femmes enceintes) en produisent plus que les enfants.

    En résumé pour passer inaperçu aux yeux et au nez des moustiques, mieux vaut rester couché sur une chaise longue que jouer au football avec vos amis ! Vos mouvements attireront l’attention des piqueurs affamés, tout comme votre exhalation excessive de gaz carbonique ou la production d’acide contenu dans votre sueur.

    Ne vous laisser plus dévorer !

    Pour sauver votre peau de l’appétit vorace de ces vampires, quelques conseils de bon sens sont à respecter :

    • N’hésitez pas à limiter les zones découvertes en portant des vêtements amples et longs couvrant les bras et les jambes jusqu’aux chevilles ;
    • Enfin, même si la température s’y prête évitez les mousselines et autres voiles que les insectes transpercent sans peine ;
    • N’oubliez pas de protéger les pieds et chevilles ;
    • Imprégnez les vêtements avec un produit insecticide spécial. Les répulsifs absorbés dans les fibres des tissus s’évaporent très lentement, conférant ainsi une protection à plus long terme. Ceci offre des avantages en termes de persistance, de coût et de sécurité d’emploi ;
    • Appliquez des répulsifs sur la peau, ils contiennent un principe actif qui éloigne les insectes sans toutefois les tuer. Des précautions d’emploi sont à respecter chez la femme enceinte et l’enfant, et il convient de prendre conseil auprès d'un médecin ou d'un pharmacien.
    • Si chaque été, les produits anti-moustiques envahissent les rayons des pharmacies et des supermarchés. Mais tous ne sont pas équivalents. Lors de l’épidémie de chikungunya, l’Institut de Veille Sanitaire (InVS) avait fait le point sur les produits les plus efficaces et les situations particulières (notamment les contre-indications pour les femmes enceintes ou les très jeunes enfants). Redécouvrez toutes ces recommandations dans notre article "Comment se protéger des piqûres de moustiques ?".

      Synthèse sur les recommandations d’utilisation des répulsifs
      (d’après IRD - Montpellier - Janvier 2006)

      Catégorie d’Age

      Substance Active

      Concentrations

      Noms commerciaux
      (liste non exhaustive) *

      < 3 mois

      - Aucune

      -

      -

      De 3 mois à 2 ans

      - Citriodiol

      30 à 50%

      Mosiguard Naturel (Spray)

      Dès 2 ans - Acaridine 10% Moustikologne Lotion haute protection zones tempérées

      De 2 ans à 12 ans

      (+ femmes enceintes)

      - Citriodiol

      - KBR 3023

      - IR3535

      30 à 50%

      20 à 30%

      20 à 35%

      Mosiguard Naturel (Spray)

      Insect Ecran spécial tropique (spray)

      Cinq sur Cinq (lotion), Moustifluid zones infestées (spray), Prebutix lotion haute protection (spray)

      > 12 ans

      sauf femmes enceintes

      Tous cités +

      DEET*

      30 à 50%

      Insect écran peau adulte (spray),

      Mouskito tropic (stick, spray)

      Précautions d’emploi : Eviter le contact avec les yeux et les muqueuses. Pas plus de 3 applications / jours.
      * Eviter les contacts du diéthyl toluamide (DEET) avec les plastiques, vernis, verres de montres et lunettes, attention, le DEET diminue l’efficacité des crèmes solaires (environ 1/3).

      Enfin, n’allumez pas la lumière à l’intérieur de la maison si les fenêtres sont ouvertes et évitez de conserver à proximité de votre lieu de vacances des zones d’eau stagnante. En cas de piqûre, une crème apaisante anti-inflammatoire calmera l’irritation, atténuera la démangeaison et évitera de se gratter toute la nuit.

      Quelques dangers exotiques particuliers

      Attention si vous quittez l'Europe, certaines espèces de moustiques peuvent propager des virus redoutables. Ainsi, les anophèles transportent le plasmodium, responsable du paludisme. Face à cette maladie terrible, redoublez de vigilance et, en plus de votre traitement anti-paludéen, prévoyez une protection maximale. S'il n'y a pas de moustiquaires aux fenêtres et aux portes, laissez-les closes dès le coucher du soleil et installez une moustiquaire autour du lit. L'espèce des Culex pipiens est l'hôte des filiaires lymphatiques et du virus du West Nile. Ce virus a été trouvé dans diverses régions du globe, en Afrique, au Moyen-Orient, en Inde, aux Etats-Unis et en Europe. Les espèces Aedes propagent les arbovirus qui sont liés à la dengue, à la fièvre jaune et au chikungunya.

      Luc Blanchot - Mis à jour le 9 juillet 2010

    • http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/vacances/9831-guide-survie-anti-moustique.htm
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  • Cancer de la peau chez des poissons : la faute au trou d'ozone ?

    Par Quentin Mauguit, Futura-Sciences
     

    L’apparition de « trous » dans la couche d’ozone a provoqué une augmentation du nombre de cancers de la peau chez l’Homme dans les régions exposées au surcroît d'UV. De nouvelles victimes potentielles, vivant cette fois sous l’eau, viennent peut-être d’être découvertes : les truites de corail. Des poissons sauvages atteints de mélanomes ont été observés… Une première.

    La couche d’ozone, qui s’étend entre 30 et 50 km d’altitude, absorbe une grande partie des rayonnements solaires ultraviolets nocifs pour les organismes de notre planète. L’existence de trous apparaissant périodiquement au sein de cette région précise de la stratosphère, notamment en Antarctique, a été révélée durant les années 1970. Ces faiblesses ne sont pas sans conséquence pour les organismes vivant en dessous, notamment pour l’Homme chez qui le nombre de mélanomes, le cancer de la peau, tend à augmenter. Les animaux marins, tels que les baleines, sont également concernés.

    Une nouvelle espèce pourrait bien être ajoutée à la liste des victimes : les truites de corail communes. Michael Sweet de l’University of Newcastle vient en effet de dévoiler, dans la revue Plos One, l’existence d’un grand nombre de Plectropomus leopardus touchés par le cancer de la peau au sein des communautés sauvages peuplant la région sud du Great Barrier Reef Marine Park, en Australie.

    Parmi les 20 truites de corail atteintes d’un cancer de la peau qui ont été prélevées, la surface des lésions a fortement varié d’un spécimen à l’autre. Elle est de moins de 10 % pour le poisson A contre plus de 90 % pour le spécimen B. Les cadres C et D présentent respectivement des échantillons de peau prélevés chez un Plectropomus leopardus sain et chez un individu malade.
    Parmi les 20 truites de corail atteintes d’un cancer de la peau qui ont été prélevées, la surface des lésions a fortement varié d’un spécimen à l’autre. Elle est de moins de 10 % pour le poisson A contre plus de 90 % pour le spécimen B. Les cadres C et D présentent respectivement des échantillons de peau prélevés chez un Plectropomus leopardus sain et chez un individu malade. © Sweet et al. 2012, Plos One

    Des cancers de la peau liés à un trou dans la couche d’ozone ?

    Près de 136 poissons sauvages ont été prélevés autour de deux îles (Heron Island et One Tree Island) situées sous un trou dans la couche d’ozone. Vingt spécimens, donc environ 15 % des individus prélevés, présentaient des lésions noires sur 5 à 100 % de la surface de leur corps. Elles sont à s’y méprendre fortement similaires à celles observées chez un Homme atteint de la même affection. Les lésions étaient cependant toutes superficielles, ne mettant pas en péril la vie des victimes.

    La cause précise de ces cancers n’a pas encore été déterminée avec certitude. Plusieurs facteurs ont néanmoins déjà été rejetés : une infection par des micro-organismes pathogènes ou l'existence d’une pollution particulière de l’eau. Les rayonnements UV, touchant en grande quantité les sites de prélèvement, constituent donc des candidats de choix pour expliquer l'apparition des mélanomes.

    Une incidence probablement sous-évaluée

    Malheureusement, le nombre de poissons touchés par la maladie pourrait être plus important qu’initialement estimé. En effet, les organismes présentant un stade avancé du cancer sont certainement moins actifs par rapport à leurs homologues sains ou affectés par des lésions superficielles. Ils se nourrissent probablement moins et sont donc peu enclins à se faire capturer puisqu’ils ne s’attaquent pas aux appâts. L’incidence de 15 % pourrait donc être sous-estimée.

    Le cancer de la peau avait déjà été induit artificiellement chez des poissons xiphophorus en laboratoire. La présence d'un gène muté Xmrk avait alors été associée à une augmentation de la sensibilité des organismes aux rayons UV. Les truites de corail vont donc faire l’objet d’analyses génétiques approfondies dans les mois à venir. L'objectif serait de déceler la présence, ou l'absence, de la séquence de nucléotides incriminée. D’autres études seront menées pour déterminer, avec précision, l’étendue géographique du problème et surtout le nombre et l’identité des groupes de poissons touchés. Au moins deux autres espèces de truites de corail sont concernées.

    Les récifs coralliens et les populations de poissons qu’ils abritent souffrent déjà du réchauffement climatique ou de la dégradation de la qualité des eaux. Si elle est nouvelle, la présence de cancers de la peau chez les poissons constitue donc un nouveau problème dont il faudra tenir compte dans les efforts de conservation...

    http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/zoologie/d/cancer-de-la-peau-chez-des-poissons-la-faute-au-trou-dozone_40548/#xtor=EPR-21-[HEBDO]-20120815-[ACTU-cancer_de_la_peau_chez_des_poissons_:_la_faute_au_trou_d_ozone__]

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  • Fortes chaleurs : sachez vous protéger !

    Source : Destination Santé
     

    Des températures oscillant entre 35 et 37 °C dans certaines régions : les prochains jours s’annoncent particulièrement chauds en France. Personnes âgées, nourrissons, malades chroniques sont particulièrement menacés par ces températures élevées. Et le risque de coup de chaleur n'est pas à prendre à la légère.

    Même si l'on ne parle pas de canicule, et que beaucoup ont eu froid en juillet, les températures en France seront élevées dans les prochains jours et mieux vaut prendre quelques précautions. L’exposition à de fortes chaleurs constitue en effet une agression pour notre organisme. Le coup de chaleur survient lorsqu'il ne parvient pas à se refroidir. La température corporelle peut alors augmenter rapidement, d’autant plus si la personne est vulnérable (nourrisson, personne âgée, malade chronique).

    Une température élevée peut provoquer toutes sortes de troubles. Certains sans gravité, tels que des œdèmes des extrémités. Ils sont le plus souvent d’évolution favorable. En revanche, les crampes et autres pertes de connaissance doivent être prises au sérieux. Elles constituent les signes d'alerte d’une évolution vers des formes plus graves : l’épuisement par la chaleur et le coup de chaleur à proprement parler.

    L'année 2011 a été particulièrement chaude en France comme le montre la liste mensuelle des anomalies de température. L'an dernier aussi, le mois de juillet a été frisquet mais les températures estivales sont remontées par la suite.
    L'année 2011 a été particulièrement chaude en France comme le montre la liste mensuelle des anomalies de température. L'an dernier aussi, le mois de juillet a été frisquet mais les températures estivales sont remontées par la suite. © Idé

    L’épuisement par la chaleur est caractérisé par de nombreux signes cliniques : sudation importante, maux de tête, nausées, vomissements, vertiges, faiblesse musculaire, hypotension, tachycardie, etc.

    Le coup de chaleur, lui, constitue une urgence vitale. Il est évoqué à l’apparition de signes neurologiques graves (délire, convulsions, coma, etc.) associés à une température corporelle supérieure à 40 °C. Dans pareil cas, la mortalité varie de 10 à 80 % selon les études.

    Grande chaleur : réhydrater et refroidir

    En présence d’une victime hébétée voire comateuse, à la peau sèche et brûlante, qui présente des convulsions, composez un numéro d’urgence : le 15 pour le Samu, le 18 pour les pompiers ou le 112, le numéro d’urgence européen.

    En attendant, votre objectif est de refroidir et de réhydrater la victime dans un endroit bien aéré. Faites-lui d’abord boire de l’eau. Pour faire diminuer sa température corporelle, déshabillez-la. Puis aspergez-la d’eau froide – mais non glacée – et recouvrez son corps de linges humides. Si vous pouvez vous procurer de la glace, enveloppez-en dans du linge (drap, serviette de bain, etc.) et répartissez ces vessies de glace improvisées sur le trajet des grosses artères : au niveau du cou, des aisselles et de l’aine.

    Un dernier mot : pour éviter les drames liés à la chaleur, hydratez-vous. Et proposez régulièrement de l’eau à vos proches, surtout s’il s’agit de personnes âgées ou de nourrissons.

    Sources : ANSM, Questions/Réponses « Vous et votre traitement en cas de vague de chaleur », juillet 2012 - La revue Prescrire, juillet-août 2004, Tome 24, N° 252.

    http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/medecine/d/fortes-chaleurs-sachez-vous-proteger_40582/#xtor=EPR-20-[HEBDO]-20120816-[ACTU-fortes_chaleurs_:_sachez_vous_proteger__]

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  • L'ashtanga : un  yoga dynamique

    Pour chasser la fatigue, se muscler et gagner en sérénité suivez la voie du yoga ashtanga, une version acrobatique, très prisée en Occident. Une méthode idéale pour tous ceux qui ont de l'énergie à revendre.

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    Petit rappel : Le yoga, discipline millénaire de l'Inde, est considéré comme une gymnastique de santé, destinée à harmoniser le corps et l'esprit. Différentes formes ont été élaborées au fil du temps. L'ashtanga est une forme de yoga dynamique et physique. Aujourd'hui, l'Occident se tourne  résolument vers cette pratique. Cette méthode combine force, souplesse, stabilité et travail de posture corporelle pour un bien-être à la fois physique et moral. Le principe est simple : la séance débute par des salutations au soleil, suivies d'une "guirlande"  de postures que l'on effectue en synchronisant son souffle au mouvement, pour se terminer une heure et demie plus tard sur de la relaxation.

    Respiration et sérénité

    Ashtanga - YogaPremier point fondamental, l'ashtanga yoga permet de prendre conscience du souffle. Le travail sur la respiration dite "ujjai" est essentiel. Pour passer d'une posture à l'autre de manière fluide, on se concentre sur une inspiration et une expiration lente et profonde. Et on oxygène complètement le corps. La cage thoracique se remplit et se vide, pendant que le ventre reste plat, en même temps on émet un petit son de gorge. Un exercice qui n'a l'air de rien et qui pourtant demande beaucoup de concentration. Impossible de penser à autre chose pendant un cours d'ashtanga. Du coup le mental s'apaise, on se reconnecte à son corps, les tensions se libèrent, et le stress avec.

    Au final, on gagne en énergie positive et bien souvent en sérénité.

    Un corps souple et tonique

    C'est également une source d'énergie. L'ashtanga yoga favorise une meilleure circulation de l'énergie interne, qui chez nous la plupart du temps est bloquée. "La vie est mouvement", explique Caroline Boulinguez, professeur d'ashtanga. C'est donc l'excès de sédentarité qui épuise le corps. Remettez-le dans un mouvement continu, il se revitalise. Une séance, c'est une heure et demie d'enchaînements et la pratique tient parfois du challenge. L'ashtanga yoga requiert de l'adresse, de l'endurance et de l'entraînement. Vu de l'extérieur un cours paraît extrêmement physique, presque acrobatique. Les bénéfices sont assez immédiats et une pratique régulière remodèle la silhouette et l'affine. Vous gagnerez aussi en souplesse et en galbe.

    Si votre dos vous taquine, ce yoga possède également des effets thérapeutiques. Il permet de faire travailler les muscles dorsaux profonds qu'on néglige la plupart du temps. D'autre part, ces positions favorisent une attitude juste de l'axe vertical dans toutes les positions y compris, dans la position debout. Résultat : le dos est fortifié et les douleurs envolées. Si vous vous sentez flagada en fin de journée, ne renoncez pas à votre séance, elle chassera la fatigue plus sûrement que n'importe quel cocktail de vitamines !

    Catherine Maillard

    Caroline Boulinguez
    Samashtiti Studio
    23, rue de la cerisaie
    75004 Paris

    Tel : 01 44 07 31 33

    Fédération nationale des enseignants de yoga
    3, rue Aubriot
    75004 Paris

    Tel : 01 42 78 03 05

    "Ashtanga yoga" de John Scott. Ed. Le Courrier du livre
    "Yoga, ma voie" de Liz Lark. Ed. Chiron.

    Le yoga ashtanga

    Forum Yoga
    Forum Stress

    http://www.doctissimo.fr/html/forme/bien_etre/yoga/6478-ashtanga-yoga.htm

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  • Redécouvrez les légumes oubliés

    C'est le retour en grâce des fruits et des légumes, aux vertus gustatives et santé incontournables. L'occasion de découvrir la richesse et la variété du monde végétal et de déguster des espèces et des variétés oubliées. Crosnes, panais, topinambours… Ces produits du passé deviendront vite des classiques de vos futurs menus !

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    Légumes oubliésSynonyme de fraîcheur et de nature, les fruits et les légumes sont les nouveaux socles de notre santé. Les chefs et cuisiniers amateurs redécouvrent leur diversité, s'émeuvent de leur chair, de leur saveur, jouent avec leurs couleurs, leurs formes et palpitent face aux possibilités culinaires qu'ils offrent. Quant au monde scientifique, s'il connaissait les vertus santé des vitamines, minéraux et fibres des végétaux, la découverte de leurs atouts antioxydants et l'identification plus récente des polyphénols leur offrent des pistes de recherches extrêmement excitantes et prometteuses.

    Le retour du passé

    Signe de ce renouveau végétal, des espèces oubliées, des variétés délaissées font leur réapparition. Crosnes, cardons, panais, topinambour, tétragone, ficoïde, pissenlits, salicorne, orties sauvages, baies de sureau, nèfles ... reprennent le chemin de l'assiette. Il était temps car les espèces végétales souffrent d'une élimination impitoyable. On estime aujourd'hui qu'environ 75 % des variétés comestibles cultivées il y a 100 ans ont disparu. La faute est collective et les explications multiples. A côté d'une agriculture intensive qui a éliminé les plantes de faible rendement, l'exode rural et la standardisation des modes de vie ont éloigné "l'homo citadinus" de la nature. Heureusement quelques irréductibles, amoureux de la flore ont préservé ce patrimoine botanique et gustatif. Des chefs, comme Marc Veyrat, qui font leur marché dans les sous-bois et qui en sublimant le goût de la menthe sauvage, de l'oxalis des bois ou du crocus sylvestre transmettent l'envie de connaître et de ramasser les plantes, les baies ou les champignons qui poussent en pleine Nature.

    Petit dico du jardin ancien

    Aucun doute, c'est avec les vieux légumes qu'on fait les meilleurs soupes (et autres plats) ! Mais difficile de redécouvrir ces végétaux aux noms souvent bizarres. Petit lexique pour amateurs en herbe :

    • Les crosnes : ce sont des petits rhizomes (racines) blancs au goût proche de l'artichaut, qui se dégustent frit, en ragoût ou en gratin. Riches en glucides, le crosne est une source appréciable de sels minéraux ( potassium, phosphore, calcium).
    • Le topinambour : mangé faute de mieux pendant la seconde guerre mondiale, le topinambour fut enterré à la libération. A la différence du rutabaga, sans saveur, la chair parfumée du topinambour lui permet un retour en grâce. Riche en glucides, il est le champion toutes catégories de la teneur en fibres.
    • Le panais : cette racine blanche, fruitée comme du céleri rave et aussi douce que la carotte. Il se prépare râpé, en crudités, en purée ou en pot au feu.
    • Le pâtisson : comme la coloquinte, le potiron, le potimarron et la courgette, il appartient à la grande famille des cucurbitacées. Riches en vitamines et minéraux, pauvres en calories, ces légumes s'apprécient en potage, en purée ou en  gratin. A noter le pâtisson se consomme également froid avec une vinaigrette ou frit.
    • Le tétragone, la ficoïde et l'arroche : derrière ces noms savants se cachent des variétés d'épinard, qui se dégustent crues en salades ou cuites avec une pointe de crème. Nutritionnellement proches de l'épinard, ces variantes sont particulièrement riches en vitamine B9.
    • Les pissenlits : cette plante joue les revenants sans avoir jamais disparue. Toujours présente dans les champs, on oublia simplement de la ramasser. Ses feuilles se préparent en salade et en soupe, quant à ses fleurs, revenues dans de la graisse d'oie, elles parfument délicatement l'omelette. Connue pour ses vertus diurétiques, le pissenlit apporte du bétacarotène et de la vitamine C.
    • Les orties sauvages : Comme les pissenlits, il suffit d'ouvrir les yeux pour en trouver et... de se munir de gant pour la ramasser ! Une fois trempée dans de l'eau bouillante elle perd toute "agressivité" et se prépare en potages et en purée.
    • Les stars du potager

      D'ailleurs, des producteurs ont fait de leurs champs un sanctuaire de la biodiversité. A la tête de sa petite entreprise "Oh légumes oubliés", Bernard Lafon cultive depuis 1977 les légumes et les fruits de son enfance. Stars de son potager les orties, les crosnes et les pâtissons voisinent avec le pourpier, le sureau, l'amour en cage ou le pissenlit. Sa ferme ouverte à la visite et à la vente de produits est devenue au fil des ans un conservatoire des espèces disparues. Pour les jardiniers amateurs, un détour par le ferme de Sainte Marthe s'impose. Cette ferme bio commercialise des variétés de semences et des graines rares. De quoi faire pousser dans son jardin bardane, ficoïde, coloquintes, navet noir, crosnes et autres légumes.

      Quels fruits et légumes

      Pour assurer ses apports en vitamines, minéraux et autres micro nutriments et prévenir  de nombreuses maladies ( troubles cardio-vasculaires, cancers, obésité, diabète) le ministère de la santé recommande une consommation minimale de 5 fruits et de légumes par jour. Précisions...

      • Sur les quantités : l'objectif c'est minimum 400 g de fruits et de légumes. Pour cela on compte  en portion et pas en unité.  Une feuille de salade, deux grains de raisins, deux radis ne font pas six fruits et légumes. Une portion c'est 80 g minimum cela correspond à une orange,  une pomme, une grappe de raisins, 4 ou 5 prunes, une assiette pleine de légumes, une entrée sous forme de crudités ou de soupes.
      • Sur les produits : comme chaque fruit et légumes a ses propres avantages santé il faut varier et en consommer au minimum 5  différents pour cumuler leurs atouts.  La diversité est aussi importante que la quantité. Si les fruits ne sont pas difficiles à reconnaître, côté légumes il ne faut pas se tromper de famille. La pomme de terre  comme le boulgour, le blé, le quinoa, la semoule, le riz et les pâtes sont des féculents et ne comptent pas comme légumes.
      • Sur le mode de préparation : crus ou cuit les fruits et les légumes conservent leur intérêt et là encore l'union des différences fait la force. Pour les légumes, l'idéal c'est une crudité (carottes, céleri, radis, salade, tomates...) et un plat de légumes cuisinés (à la vapeur, en gratin, ou en purée) par jour.

      Et n'oubliez pas, anciens ou récents, il est important de mettre les fruits et légumes au menu. Crus, cuits, en conserves ou surgelés, au moins cinq par jour pour profiter pleinement de leurs bienfaits. Végétaux passés ou présents, ils protègent votre santé future !

      Hélène Huret

      Tous les fruits
      Tous les légumes

      Pour les graines et des semences

      www.fermedesaintemarthe.com
      www.biaugerme.com
      www.kokopelli.asso.fr

      Pour les soupes, confitures et autres conserves de légumes et fruits oubliés

      www.ohlegumesoublies.com

      Alimentation et santé
      Cuisine, recettes, ustensiles...

    • http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/equilibre_plaisir/articles/nu_7629_legumes_oublies_02.htm
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  • Les piqûres d’insectes

    Les piqûres d'insectes sont en général bénignes, mais peuvent entraîner chez certaines personnes des réactions graves en particulier lorsque ces dernières présentent des antécédents allergiques.
    Fort heureusement, les réactions sont souvent limitées à une faible douleur ou des démangeaisons. Quelques conseils en fonction de la petite bête qui vous a piqué…

    Dans la plupart des cas de piqûre d’insecte, il est nécessaire tout d'abord de nettoyer à l'eau et au savon, comme toute plaie simple. Ensuite on applique une solution antiseptique cutanée ou une crème contre les démangeaisons.

    Si le dard de l'insecte est visible, enlevez-le avec une pince à épiler préalablement désinfectée à l'alcool à 70°.

    Les abeilles, guêpes, frelons...

    En dehors de cas d'allergie grave, ou de piqûres multiples, ces piqûres se traduisent par une douleur plus ou moins intense. Le traitement se limite à la désinfection. Devant tout signe allergique (gonflement, démangeaisons intenses, etc.) ou devant des signes d'infection (rougeur, chaleur, etc.), une consultation médicale sera nécessaire.

    Les araignées

    Les araignéesLes piqûres d'araignées peuvent entraîner des douleurs et des réactions inflammatoires plus ou moins importantes. Sous nos climats tempérés la seule complication éventuelle est une infection locale. Dans ce cas, consultez votre médecin. Pour l’éviter, après toute piqûre, lavez et désinfectez la plaie.


    Il n'en est pas de même de certaines araignées tropicales dont la piqûre peut être extrêmement dangereuse et provoquer de graves complications (circulatoires, neurologiques, etc.). Dans ce cas, l'appel aux secours locaux les plus proches sont nécessaires et les soins d'urgence indispensables.

    Les aoûtats

    Ces insectes microscopiques sévissent dans les herbes et pelouses au printemps et en été, ils provoquent des plaques rouges et des démangeaisons très importantes en particulier au niveau des plis des membres. Le traitement réside en des crèmes apaisantes.

    Piqûres de moustiques en zone infestée par le paludisme

    Le paludisme est la maladie la plus répandue dans le monde et est transmis par la piqûre d'un moustique infecté. La protection individuelle réside en la prise régulière préventive d'un médicament anti-paludéen.

    Ce traitement préventif doit être entrepris dès son départ, même pour un voyage de quelques heures en pays à risque, et doit être poursuivi après le retour.

    Votre médecin vous conseillera dans le choix du médicament.

    En cas d’urgence

    Une piqûre dans la bouche ou l'arrière-gorge représente une urgence qui peut devenir vitale. Dans ce cas, alertez immédiatement les secours : le SAMU (15)

    Si la personne est allergique, une ou plusieurs piqûres peuvent provoquer une réaction généralisée voire une détresse circulatoire. Dans ce cas, une alerte immédiate aux secours (15) est également indispensable.

    Dr Pascal Cassan

    Forum Santé
    Forum secourisme
    Forum Accidents domestiques

    http://www.doctissimo.fr/html/sante/mag_2000/mag1606/sa_1826_pique.htm

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  • Arythmie cardiaque : les signes d’alerte !

    Réagissez !

    Troubles du rythme cardiaque, l'arythmie ne doit jamais être négligée.

    Dans les cas graves, elle est associée à un risque de mort subite. Essoufflements, vertiges, coeur qui s'emballe... Voici les signes qui doivent vous alerter.

    Des palpitations

    palpitation

    Le pompage du cœur est provoqué par des impulsions électriques provenant du nœud sinusal*, qui régulent le rythme en fonction des besoins de l'organisme. Il y a arythmie lorsque ce système se dérègle et que le cœur bat trop vite sans raison. Il y a plusieurs sortes d'arythmies. Et la gravité dépend de l'endroit où elle prend naissance, dans l'oreillette ou le ventricule.

    Signes d’alerte :
    Une forte pulsation au niveau du cou, des palpitations et des battements rapides dans la poitrine. La personne a l'impression que « son cœur s'emballe ». Cela peut durer quelques minutes à plusieurs heures.

    Consultez votre médecin traitant si cela revient régulièrement.

    * il s'agit d'un groupe de cellules cardiaques

    Réagissez !

    Un pouls irrégulier

    pouls irréguliers

    L'arythmie est un dérèglement du rythme cardiaque qui peut se manifester de différentes manières : le cœur bat trop vite ou trop lentement, ou présente des contractions involontaires (2 battements très rapides à la suite...).

    Signes d’alerte :
    une sensation que le cœur bat de façon irrégulière, qu'il saute un battement ou fait un battement supplémentaire.

    Consultez votre médecin traitant si cela revient régulièrement.

    Une chute de la tension artérielle

    chute tension artérielle

    Une chute de la tension artérielle peut être le signe d’une arythmie cardiaque. Explication : Quand on souffre d’arythmie, le cœur bat parfois trop vite. Or « il n'est pas fait pour battre à des rythmes très rapides très longtemps. Au bout de quelques minutes, les ventricules du cœur n'ont plus le temps de se remplir, et ne peuvent pas envoyer suffisamment de sang dans l'organisme, d'où une chute de la tension. C'est le signe d'une mauvaise tolérance de l'arythmie par le cœur. Cela peut également montrer une anomalie cardiaque sous-jacente », explique le Pr Claude Le Feuvre.

    Signes d’alerte :
    Une chute de la tension peut se traduire par des nausées, des vertiges, des troubles de la vue, des maux de tête, des sueurs, une perte de connaissance, une somnolence.

    Consultez rapidement votre médecin traitant. S'il y a perte de connaissance, appelez le Samu (15) immédiatement.

    Des essoufflements

    essoufflement arythmie

    Des essoufflements peuvent cacher une arythmie cardiaque. Explications : le cœur fonctionne comme une double pompe. Sa partie droite reçoit le sang des veines et l’envoie aux poumons. De là, le sang se remplit d’oxygène et repart vers la partie gauche du cœur. L’oxygène est ensuite envoyé par le cœur à tout l’organisme. En cas d’arythmie, les ventricules du cœur n’ont plus le temps de se remplir, le sang stagne alors dans les poumons et l’apport en oxygène pour le corps est insuffisant, d'où des essoufflements.

    Signes d’alerte :
    La personne peut ressentir au moindre effort des essoufflements, et avoir l'impression qu'elle n'arrive pas à reprendre suffisamment son souffle.

    Consultez rapidement votre médecin traitant.

    Des étourdissements

    etourdissement

    « Les troubles de la conduction peuvent entraîner une faible cadence cardiaque (bradycardie) et empêcher ainsi une bonne irrigation cérébrale. Le cœur ne pompe pas suffisamment de sang pour combler les besoins de l'organisme, dont le cerveau. Cela entraîne différents symptômes comme des étourdissements, voire une perte de connaissance », explique le Pr Claude Le Feuvre.

    Signes d’alerte :
    La personne ressent des étourdissements, jusqu'à la syncope (perte de conscience brutale et spontanée, liée à une diminution brusque du débit sanguin cérébral).

    Consultez rapidement votre médecin traitant. S'il y a perte de connaissance, appelez immédiatement le Samu (15).

    Une douleur dans la poitrine

    douleur poitrine

    L’arythmie cardiaque perturbe les battements du cœur. Or, « lorsqu’il bat anormalement vite, cela augmente les besoins en oxygène du muscle cardiaque. Si l’apport en oxygène est insuffisant parce qu'une ou plusieurs artères coronaires chargées d'amener le sang jusqu'au coeur sont rétrécies (à cause par exemple de dépôts de cholestérol), cela peut entraîner une angine de poitrine et générer une douleur thoracique », prévient le Pr Claude Le Feuvre.

    Signes d’alerte :
    La personne peut ressentir une sensation de serrement, d'oppression comme la sensation d'avoir « le cœur pris dans un étau ».

    Consultez rapidement votre médecin traitant.

    * déséquilibre entre les besoins du cœur en oxygène et l'apport issu de la circulation coronaire.

    Parfois asymptomatique

    asymptomatique

    Les troubles du rythme et de la conduction cardiaque peuvent être permanents, et parfois bien tolérés. « La personne ne se rend pas forcément compte car il n'y a pas vraiment de symptômes ou très peu. Seuls la prise de pouls et les divers examens demandés mettent en évidence une accélération ou un ralentissement du rythme cardiaque », indique le Pr Le Feuvre. Mais pas de symptômes ne veut pas dire que l’arythmie est pour autant bénigne.

     

    Comment le médecin détecte l’arythmie ?

    médecin détecte

    Le médecin traitant peut prendre le pouls du patient puis demander des examens comme :
    - L'électrocardiogramme : c'est un examen où des électrodes sont fixées sur le thorax. Les signaux électriques émis par le cœur sont enregistrés et fournissent un tracé qui complète le diagnostic. Cet examen peut être suivi d'un test d'effort (un électrocardiogramme pendant un exercice physique spécifique et calibré), et d'une échocardiographie.
    - Le test Holter : il s'agit d'un dispositif portable permettant l'enregistrement en continu de l'électrocardiogramme pendant au moins 24h.
    - L'angiographie coronaire : c'est un examen radiologique sous anesthésie locale*, qui permet l'observation des artères coronaires et fournit un bilan de leur état.
    * On introduit dans l'artère radiale (au niveau du poignet), ou plus rarement dans l’artère fémorale une petite sonde que l'on pousse jusqu'aux artères coronaires. Un produit de contraste est ensuite injecté par la sonde.

    A lire aussi

    - Faites-vous de la tachycardie ?
    - Infarctus : que faire quand on est seul ?
    - Coeur : les signes qui doivent alerter

    Sources

    Remerciements au Pr Claude Le Feuvre, cardiologue et responsable de l'unité de cardiologie interventionnelle à l'hôpital Pitié-Salpêtrière et Président de la Fédération Française de Cardiologie (FFC).

    http://sante.planet.fr/problemes-cardio-vasculaires-arythmie-cardiaque-les-signes-d-alerte.178333.124.html

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