• Le lait de brebis
    - Saviez-vous?

    Le lait de brebis
    a un goût doux, riche et légèrement sucré. Il possède un taux de matières solides beaucoup plus élevé que le lait de vache ou de chèvre et contient jusqu’à deux fois plus de minéraux tels que le calcium, le phosphore et le zinc et tout le groupe de vitamines B.

    Quels sont les avantages de boire une tasse de lait de brebis (250ml) comparativement au lait de vache?

    Prévention de l’ostéoporose
    1 tasse de lait de brebis(250ml) contient 48% de l’apport quotidien recommandé en Calcium (soit 60% de plus que le lait de vache)

    Protéines
    1 tasse de lait de brebis(250ml) contient 55% plus de protéines que le lait de vache et jusqu’à 2 fois plus de vitamines/minéraux tels que le calcium, phosphore, zinc et vitamines du groupe B.

    Goût et qualité
    Le lait de brebis est plus doux et sucré que le lait de vache et de chèvre et sans arrière-goût. À « La Moutonnière » sa production fermière est un garanti de la qualité.

    Digestibilité
    Le lait de brebis a démontré avoir un avantage pour les gens qui ont des allergies ou intolérances au lait de vache ou de chèvre.
    Le lait de brebis peut jouer un rôle important comme source d’énergie pour le métabolisme et va aider à dissoudre le cholestérol sanguin, plutôt qu’une fournisseur de gras à s’accumuler dans le tissu adipeux. Cette habileté est due au contenu élevé en courtes et moyennes chaînes de gras mono et poly-insaturés et d’acides gras essentiels.

     http://www.lamoutonniere.com/Lait.html

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  • Le meilleur de la Sicile !

    sicilie
    Le soleil, la mer, les épices et les saveurs gourmandes : il y a tout cela dans la gastronomie sicilienne. Nous vous avons sélectionné quelques recettes originales qui célèbrent les beaux jours et le plaisir de manger en plein air.

    Arancini

    Ingrédients pour 10 pièces

     ■ 300 g de riz Arborio ■ 1 capsule de safran ■ 50 g de parmesan râpé ■ 3 oeufs ■ 2 cuil. à soupe de farine ■ 150 gr. de mozzarella ou de gorgonzola coupés en petits dés ■ Chapelure ■ Sel et poivre du moulin ■ Feuilles de laurier pour la garniture.

    1. Lavez le riz et mettez-le à cuire dans un demi-litre d’eau. Mélangez régulièrement. Quand le riz est cuit, ajoutez la dose de safran et le parmesan. Couvrez et laissez refroidir.
    2. Quand le riz est froid, ajoutez 2 oeufs entiers et amalgamez bien le tout.
    3. Avec les mains légèrement humides, formez des boulettes de la taille d’une mandarine, à l’aide de votre pouce creusez un puit et introduisez-y quelques morceaux de mozzarella ou de gorgonzola. Refermez rapidement la boulette et arrondissez- la. Trempez-la dans de l’oeuf battu et roulez-la dans la chapelure.
    4. Faites chauffer votre friteuse à 160°C et mettez-y à cuire vos arancini (pas plus de 2 à la fois).
    5. Placez les boules de riz cuites sur du papier absorbant. Servez chaud et garnissez avec quelques feuilles de laurier.

    Mini boulettes au vin et à la tomate

    Ingrédients pour 2 à 3 personnes

    ■ 2 tranches de pain blanc ■ 10 cl. de lait ■ 50g de jambon fumé ■ 600 g de boeuf haché ■ 2 cuil. à soupe de basilic finement haché ■ 1 cuil. à soupe de câpres ■ 2 cuil. à soupe de parmesan râpé ■ Sel et poivre du moulin ■ 1 oignon ■ 1 carotte ■ 1 bâton de céleri ■ 2 cuil. à soupe d’huile d’olive ■ 400 g de tomates pelées ■ 20 cl. de vin rouge ■ 12 feuilles de sauge

    1. Mettez la mie du pain dans une assiette creuse et recouvrez-la avec le lait. Retirez la graisse du jambon et coupez-le en morceaux. Emiettez finement le pain dans un plat, ajoutez-y la viande, le jambon, le basilic, les câpres et le parmesan. Mélangez le tout et formez des petites boulettes de la taille d’une balle de ping-pong.
    2. Emincez finement l’oignon, la carotte et le céleri. Placez tous les légumes dans une petite casserole et faites-les revenir à feu vif pendant environ 2 minutes. Réservez.
    3. Faites brunir les boulettes à feu vif, de tous les côtés, dans une poêle antiadhésive. Ajoutez la boîte de tomates pelées aux légumes ainsi que le vin rouge et la sauge. Placez les boulettes dans la casserole et faites-les mijoter à feu doux pendant 30 minutes.

    Pâtes aux sardines fraîches

    Ingrédients pour 2 personnes

    ■ 300 g de sardines fraîches (nettoyées) ■ 1 bulbe de fenouil avec les feuilles ■ 20 g de raisins secs ■ 4 filets d’anchois à l’huile ■ 1 cuil. à café de graines de fenouil ■ 1 gousse d’ail ■ 1/2 cuil. à café de zeste de citron finement haché ■ 6 cuil. à soupe d’huile d’olive ■ 1 petit oignon ■ 40 g de pignons de pin ■ 1 pincée de safran ■ 200 gr. de spaghetti ■ 1 cuil. à soupe d’aneth finement hachée ■ Sel et poivre du moulin

    1. Lavez les sardines et séparez-les en filets. Emincez finement le fenouil dans le sens de la longueur tout en réservant les feuilles. Faites-le blanchir 1 minute dans de l’eau salée et rafraîchissez-le à l’eau froide. Faites tremper les raisins dans l’eau de cuisson.
    2. Coupez finement les feuilles de fenouil. Réduire en purée les anchois et l’ail, écrasez les graines de fenouil au mortier. Mélanger les anchois, l’ail, les feuilles de fenouil hachées ainsi que les graines, le zeste de citron dans 3 cuillers à soupe d’huile d’olive. Salez et poivrez selon votre goût. Emincez finement l’oignon et faites-le revenir jusqu’à ce qu’il soit translucide.Ajoutez-y vos sardines ainsi que le fenouil, les raisins dans le liquide où ils ont trempé, votre pâte d’anchois, les pignons de pins et le safran.
    3. Cuire vos spaghettis al dente, mélangez le tout et servez immédiatement.

    Cannoli

    Ingrédients pour 3 ou 4 pièces

    Pour la pâte : ■ 150 g de farine ■ 2 cuil. à soupe de sucre ■ 1 pincée de café instantané ■ 2 cuil. à café de cacao en poudre ■ 1 cuil. à soupe de Marsala ■ 3 cuil. à soupe de vin blanc ■ 1 blanc d’oeuf ■ 1 pincée de sel ■ 3 cuil. à soupe de beurre ramolli ■ 750 ml d’huile de tournesol ■ Tubes métalliques à cannoli (en vente dans les magasins spécialisés)
    Pour la garniture : ■ 350 g de ricotta ■ 100 g de chocolat noir finement concassé ■ 75 g d’oranges confites hachées ■ 50 g de pistaches moulues ■ 150 g de sucre ■ 2 cuil. à soupe d’eau de fleur d’oranger ■ Sucre impalpable ■ 12 cerises au marasquin

    1. Tamisez la farine dans un plat, ajoutez le sucre, le café, le cacao, le marsala, le vin,le blanc d’oeuf,le sel et le beurre. Mélangez jusqu’à l’obtention d’une pâte élastique. Couvrez-la et laissez reposer au frigo 1 h. Abaissez la pâte jusqu’à l’obtention d’une abaisse de 2mm ; découpez-y des carrés de 10cm.
    2. Enroulez les carrés de pâte dans le sens de la diagonale sur les tubes à cannoli huilés. Collez le coin du losange avec du blanc d’oeuf battu, en pressant fermement.
    3. Laissez les cannolis sur leur moule et passez-les à la friteuse à 180° C 3 à 4 min.
    4. Egouttez-les sur du papier absorbant et laissezles refroidir.
    5. Fouettez la ricotta avec le chocolat, les pistaches, l’orange confite, le sucre et l’eau de fleur d’oranger.
    6. Remplissez les cornets de ce mélange avec une poche à douille.Saupoudrez-les de sucre glace et garnissez avec des cerises au marasquin. Servez rapidement.

    Auteur: Françoise Plume | Mise en ligne: 08-08-2012 | Mise à jour: 08-08-2012
    http://plusmagazine.levif.be/fr/artdevivre/cuisine/artikel/1837/le-meilleur-de-la-sicile?m_i=w4vw178Rp9bbuPvn%2B_byiFvJiFRNLt7r99cVhCAlXxUzpGlwh
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  • Féculents - Légumes secs

        Poids

       Glu

      IG 

      Lip

      N  

    Blé cuit : 2 càs

    50 g

    10 g

    B

    0 g

    0

    Cannelloni : 4

    150 g

    20 g

    B

    7 g

    S

    Cassoulet (haricots + sauce) : 1 part

    150 g

    20 g

    A

    5 g

    S

    Chips : 1 vingtaine

    20 g

    10 g

    D

    7 g

    S

    Crêpe : 2 petites ou 1 grande

    100 g

    20 g

    B

    8 g

    S

    Fèves : 3 càs rases

    70 g

    10 g

    A

    0 g

    0

    Flageolets cuits : 3 càs rases

    70 g

    10 g

    A

    0 g

    0

    Frites : 1 dizaine (petites)

    25 g

    10 g

    D

    4 g

    S

    Gratin dauphinois : 4 càs

    150 g

    20 g

    D

    20 g

    S

    Hachis parmentier : 3 càs

    200 g

    20 g

    D

    12 g

    S

    Haricots blancs cuits : 2 càs rases

    50 g

    10 g

    A

    0 g

    0

    Haricots rouges cuits : 2 càs rases

    50 g

    10 g

    A

    0 g

    0

    Lasagnes : 2 càs

    150 g

    20 g

    B

    7 g

    S

    Lentilles cuites : 3 càs rases

    70 g

    10 g

    A

    0 g

    0

    Maïs : 3 càs

    50 g

    10 g

    B

    1 g

    I

    Marrons "chauds"

    50 g

    22 g

    C

    1 g

    I

    Marrons en purée

    50 g

    10 g

    C

    1 g

    I

    Crème de marrons vanillée

    50 g

    30 g

    D

    1 g

    I

    Pâtes cuites : 2 càs rases

    50 g

    10 g

    B

    0 g

    0

    Pizza : 1/4 ou 1 petite

    100 g

    25 g

    B

    8 g

    S

    Pois cassés cuits : 2 càs

    40 g

    10 g

    A

    0 g

    0

    Pois chiches cuits : 2 càs

    40 g

    10 g

    A

    0 g

    0

    Pomme de terre : 1 taille d'un oeuf

    50 g

    10 g

    D

    0 g

    0

    Purée de pomme de terre : 1 càs

    60 g

    10 g

    D

    1 g

    S

    Flocons de purée de p.d.t. : 2 càs

    13 g

    10 g

    D

    1 g

    S

    Quiche : 1/4 ou 1 petite

    115 g

    20 g

    B

    15 g

    S

    Raviolis : 8

    100 g

    10 g

    B

    3 g

    S

    Riz cuit : 2 càs

    50 g

    10 g

    C

    0 g

    0

    Semoule cuite : 2 càs

    50 g

    10 g

    B

    0 g

    0

    http://www.diabsurf.com/Sim/SimImp/Ialiiglfec.php

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  • Bonjour,

    Les 1000 premiers arbres de l'opération Blog Zéro Carbone ont été plantés en Bretagne dans la commune de Gévezé près de Rennes.

    Je participe pour la deuxième fois à cette opération de plantations de 1000 arbres, initiative qui est de compenser les émissions de CO2 liées au fonctionnement d'un blog, quand on m'a contacté j'ai accepté tout de suite.

     

    L'Opération PETITS GESTES ECOLOS : Un blog pour un arbre !

    Il faut savoir qu'un blog avec un trafic moyen (15000 pages vues par mois) correspondrait à des émissions annuelles de 3,6kg de dioxyde de carbone

    La plantation d'arbres peuvent en partie compenser ces émissions de dioxide de carbone.

     

    Combien de CO2 un arbre est-il capable d’absorber ?

    Il est difficile de donner une réponse précise et certifiée. La capacité d’absorption de CO2 d’un arbre peut énormément varier, et dépend ainsi de l’essence de l’arbre, de son exposition à la lumière, de la période de végétation, les changements de température dans le milieu, de la quantité d’eau disponible et de la qualité des sols.

    Il y a aussi différentes manières de calculer le potentiel d’absorption d’un arbre. Les valeurs usuelles que l’on retrouve vont de 10 à 30kg de dioxyde de carbone absorbés annuellement par un arbre. On sait cependant que dans les premières années qui suivent la plantation, celui-ci ne peut absorber que peu de CO2 en comparaison avec le reste de sa vie. Également, il est admis qu’à partir d’une vingtaine d’années, cette valeur décroit lentement.

    La CCNUCC, Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques, a de son côté calculé et convenu de la valeur moyenne de 10 kg absorbés chaque année par un arbre. Petits gestes écolos, pour son opération Blog zéro Carbone, a choisi de rester relativement peu ambitieux sur ces valeurs, en retenant le chiffre moyen de 5 kg par arbre et par an. Ce conservatisme ne peut être que positif !

     

    Les forêts sont incontestablement un bienfait et un atout dans la lutte contre le réchauffement climatique. Les forêts mondiales existantes permettent de capturer pour le moment un tiers des émissions actuelles de dioxyde de carbone. Pour contribuer au combat contre le réchauffement climatique, et permettre à nos écosystèmes de continuer à nous protéger, Petits gestes écolos, initiative du portail pour consommateurs bonial.fr, propose l’opération Pas de publicité SVP, pour lutter à notre échelle de citoyens contre la déforestation et l’usage intensif de produits papetiers – en quelque sorte, en épargnant des arbres.

    Économiser et réduire nos consommations de papier n’est probablement pas suffisant – nous pouvons dans tous les cas faire plus à notre échelle – et c’est pourquoi nous avons voulu vous proposer une opération originale qui puissent permettre de contribuer au reboisement de zones qui en ont le plus grand besoin. C’est ainsi que Blog zéro Carbone est né, avec pour objectif de planter un grand nombre d’arbres, grâce à vos actions et à votre échelle. En France, mille arbres ont été plantés grâce au soutien de la blogosphère.

    N’attendez plus et rejoignez-nous ! Un arbre, votre contribution, et votre blog voit son bilan carbone neutralisé !

    calcul-compensation.png

    http://www.bonial.fr/environnement/blog-neutre-en-carbone/je-veux-participer/

     

     

     

     

     

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  • Comprendre l'atrophie musculaire pour mieux la traiter

    Source : INSERM

    Aujourd'hui, la plupart des traitements dont on dispose pour accroître la masse musculaire présentent des risques secondaires de développement tumoral. Au-delà de leur usage prohibé dans le milieu sportif, ces substances dites anabolisantes sont prescrites en cas de perte musculaire inhérente à de nombreuses pathologies graves telles que le diabète, le cancer ou le sida. Mettre au point des thérapies dénuées d'effets secondaires représente donc un réel enjeu.

    Les travaux de l'équipe Avenir-Inserm dirigée par Mario Pende et Athanassia Sotiropoulos dévoilent une partie du mécanisme de régulation de la croissance musculaire et permettent d'ouvrir de nouvelles perspectives dans l'amélioration des thérapies actuelles. Les résultats de cette étude sont détaillés dans l'édition de mars de Nature Cell Biology.

    La perte de masse musculaire est une des conséquences de l'inactivité prolongée et du vieillissement mais aussi de nombreuses pathologies telles que le sida, le diabète ou le cancer. Pour pallier cette atrophie, divers facteurs anabolisants (hormones de croissance, IGF1 (insulin-like growth factor), stéroïdes…) qui agissent sur le volume des muscles peuvent être prescrits. Malheureusement la plupart de ces thérapies ne sont pas sélectives et induisent à la fois une augmentation du volume et du nombre des cellules musculaires. Avec un risque majeur : une prolifération anarchique des cellules susceptible d'engendrer des tumeurs.

    C'est pourquoi Mario Pende et ses collègues ont étudié les mécanismes de cette croissance musculaire au niveau cellulaire. L'équipe s'est attachée notamment à déterminer si l'augmentation du volume des cellules musculaires et leur multiplication étaient des processus imbriqués ou indépendants l'un de l'autre.

    Deux voies bien distinctes

    On sait aujourd'hui que les modifications de la masse musculaire font intervenir la protéine kinase mTOR (mammalian target of rapamycine) : l'exercice physique ou un régime protéique s'accompagnent d'une activation de mTOR et d'une augmentation de la masse musculaire tandis que l'inactivité, la privation de nourriture ou une thérapie à base de glucocorticoïdes inhibent mTOR et provoquent une atrophie musculaire.

    L'équipe s'est donc penchée sur les mécanismes d'action de mTOR et notamment l'activation de l'un de ses substrats dont le rôle précis restait méconnu : la protéine S6K1(S6 kinase1). Il s'agissait de comprendre d'une part comment cette protéine pouvait agir sur le volume des cellules et déterminer d'autre part si son activation était à la fois impliquée dans la multiplication et dans la croissance des cellules musculaires.

    A l'issue de ces recherches, Mario Pende et ses collègues ont mis en évidence le rôle essentiel joué par cette protéine S6K1 dans un mécanisme qui coordonne la croissance des différents tissus musculaires en fonction des nutriments apportés. On savait que dans le cas d'un régime protéique, les acides aminés des protéines agissent directement sur les muscles et libèrent parallèlement des substances anabolisantes dans le sang. L'équipe a démontré que le gène S6K1 intégrait tous ces signaux pour produire de nouvelles protéines qui augmentent la masse musculaire. En fait, c'est en inhibant ce gène que les chercheurs ont pu démontrer son rôle. « Nous avons montré que les animaux chez lesquels le gène S6K1 a été invalidé restent maigres, même s'ils sont nourris avec un régime riche en protéines qui devrait normalement accroître leur masse musculaire » précise Mario Pende. L'inhibition de S6K1 suffit donc à produire une atrophie musculaire et une perte de poids.

    Dans un deuxième temps, l'équipe a montré que l'inhibition du gène S6K1 n'avait aucun effet sur la prolifération cellulaire : les cellules musculaires sont plus petites mais leur nombre reste normal. « En clair, nous avons prouvé que le contrôle du cycle cellulaire musculaire par mTOR ne passait pas par S6K1 » Les chercheurs concluent qu'il existe bien deux branches distinctes et indépendantes dans la voie mTOR, dont l'une nécessite l'activation de S6K1 et agit uniquement sur le volume des cellules. L'autre voie qui contrôle la prolifération reste donc à explorer.

    Etant donné que S6K1 est indispensable à l'augmentation de la taille des cellules mais n'a pas d'action sur la prolifération, ces travaux sur la souris ouvrent des perspectives dans la recherche de nouvelles thérapies. On peut notamment envisager d'ici une dizaine d'années de mettre au point des traitements de l'atrophie musculaire basés sur l'activation de S6K1 et qui présenteraient un faible risque de tumeurs.

    http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/vie-1/d/comprendre-latrophie-musculaire-pour-mieux-la-traiter_5868/

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  • Cancer du sein: une organisation accusée de trop vanter la mammographie avec

    Réagissez ! - 2 commentaires

    ©AFP / Jewel Samad

    Des experts médicaux reprochent à une fondation américaine, celle qui a popularisé le ruban rose, d'exagérer les mérites des mammographies pour le dépistage du cancer du sein, en omettant d'en évoquer les inconvénients.

    Deux experts médicaux accusent la fondation américaine Susan G. Komen for the Cure, qui a créé le fameux ruban rose, de recourir à des "statistiques trompeuses" pour persuader les femmes de faire une mammographie, à l'occasion notamment du mois de sensibilisation au cancer du sein (Octobre rose), dans le British Medical Journal (BMJ).

    Les professeurs Lisa Schwartz et Steven Woloshin (Dartmouth Institute, New Hampshire) estiment que la campagne de 2011 de la puissante organisation, a "exagéré le bénéfice de la mammographie sans tenir aucun compte de ses préjudices", comme le surdiagnostic.

    Ils critiquent ainsi une affiche de la fondation qui cite un taux de survie de 98% cinq ans après le diagnostic, pour une tumeur décelée suffisamment tôt, contre 23% pour un diagnostic tardif.

    Or, selon eux, l'apport du dépistage est en fait modeste pour une femme dans la cinquantaine : pour une femme de 50 ans, la mammographie fait passer le risque de décéder de son cancer dans les dix ans de 0,53% à 0,46%, notent-ils.

    Le risque du surdiagnostic

    L'amélioration des traitements serait davantage efficace actuellement et certains se demandent même si le dépistage par mammographie apporte le moindre avantage, poursuivent-ils.

    ©AFP / Joel Saget

    Ils reprochent également à la fondation de négliger les inconvénients potentiels de ce dépistage qui peut entraîner des examens inutilement pénibles et angoissants. Ainsi, 20 à 50% des femmes, dépistées annuellement sur une décennie, ont été victimes d'une fausse alerte ayant entraîné une biopsie.

    Plus important, selon eux, le dépistage génère un surdiagnostic - un surtraitement pour un cancer qui ne se serait jamais manifesté.

    Pour chaque vie sauvée, entre deux et dix femmes font l'objet d'un surdiagnostic. Elles ne peuvent donc tirer de bénéfice des traitements inutiles qui en découlent, mais en subissent les méfaits.

    "Une détection précoce permet un traitement précoce, ce qui donne aux femmes les meilleures chances de survivre au cancer du sein", insiste la fondation en réponse au commentaire du BMJ.

    "Tout le monde s'accorde à dire que la mammographie n'est pas parfaite, mais c'est le meilleur outil de détection largement disponible que nous ayons", relève Chandini Portteus de la fondation Komen qui investit des millions de dollars afin de faire progresser la recherche dans le domaine du diagnostic.

    En France, le dépistage organisé du cancer du sein est proposé tous les deux ans aux femmes de 50 à 74 ans.

     

    http://sante.planet.fr/a-la-une-cancer-du-sein-organisation-accusee-de-trop-vanter-mammographie.231717.2035.html?xtor=EPR-26-228141[Medisite-a-la-Une]-20120806

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  • Hypertension artérielle et éclampsie

    L'hypertension est l'une des complications les plus redoutées de la grossesse. Non prise en charge, elle peut entrainer un risque d'éclampsies très dangereuses pour la maman et le bébé. Mais des traitements existent pour protéger la mère et l'enfant.

    Hypertension artérielle

    C’est la complication de la grossesse la plus fréquente.

    Click here to find out more!

    Il faut néanmoins distinguer plusieurs cas : 

    • Hypertension artérielle et éclampsieLa patiente est hypertendue en dehors de la grossesse. Elle reste hypertendue pendant et après la grossesse et cette dernière peut aggraver l’état maternel ou pas ;
    • La patiente est hypertendue à chaque grossesse et la tension redevient normale après l’accouchement. La patiente a une tension normale en dehors de ses grossesses ;
    • La patiente développe un hypertension au troisième trimestre de sa grossesse (classiquement première grossesse) avec des complications foetales et maternelles. C’est le tableau classique de toxémie gravidique (ou pré-éclampsie ou dysgravidie ou syndrome vasculo-rénal). En général, cette toxémie ne récidive pas lors des grossesses futures.

    La toxémie gravidique est définie par l’apparition d’une hypertension associée à une protéinurie (fuite de protéine  dans les urines). Les deux premiers cas peuvent également évoluer vers le stade toxémique.

    L’évolution ultime de la toxémie sur le plan maternel est l’éclampsie (voir ce mot).

    Les signes de toxémie sont bien connus : oedèmes, maux de tête, mouches devant les yeux, bourdonnements d’oreille, réflexes vifs…

    Les signes biologiques sont dominés par la protéinurie, hémoconcentration, anomalies de la coagulation, chute des plaquettes, troubles hépatiques, hyper uricémie…

    Différents traitements permettent de contrôler l’état maternel jusqu’à l’accouchement qui est le véritable traitement de cette complication . Dans les formes sévères, l’accouchement devra être provoquer avant terme, souvent par césarienne.

    Le risque foetal majeur est la survenue d’un retard de croissance intra-utérin et la naissance prématuré pour gravité de l’état foetal et/ou maternel.

    L’éclampsie

    C’est le stade ultime de l’évolution de la toxémie gravidique. Sa survenue est devenue rare en France de nos jours grâce à la prise en charge optimale de l’hypertension en cours de grossesse.

    Il s’agit d’une crise convulsive tonico-clonique (épilepsie) par atteinte cérébrale secondaire à  l’hypertension. Il s’agit probablement d’une encéphalopathie hypertensive et métabolique. L’absence de traitement urgent engendre un état de mal éclamptique plus ou moins associer à un coma. La mort foetale est fréquente et la vie de la mère est en danger.

    Le traitement comporte un contrôle médicamenteux des crises convulsives et de l’hypertension ainsi qu’une césarienne en extrême urgence.

    Dr Joël Agénor

    Forum Hypertension artérielle
    Forum Problèmes cardiovasculaires
    Forum Grossesse

    http://www.doctissimo.fr/html/grossesse/patho_femme_enceinte/gr_4001_hypertension_eclampsie.htm

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    Un antidiabétique déjà sur le marché permettrait de réduire les lésions cérébrales

    02/08/2012

    L’exendine-4 est un analogue du GLP-1, qui a fait ses preuves comme antidiabétique. Il a été isolé à partir de la salive de lézard. Une équipe, réunissant des chercheurs israéliens et américains, a mis en évidence que cette molécule pourrait réduire les dommages causés par des traumas du cerveau, suite à un accident de voiture ou une explosion, par exemple.

    Les lésions résultant des chocs ne sont souvent pas mortelles mais peuvent altérer les capacités mentales d’un patient, sa mémoire et son comportement.


    Ces scientifiques ont donc fait une batterie de tests et ont pu montrer que l’injection d’exendine-4, peu après un tel événement, réduisait les conséquences physiques et comportementales de ces chocs.


    Un aspect important est que l’exendine-4 est un médicament déjà commercialisé, entre autre en France, on doit se l’injecter tous les jours, et il agit en mimant les effets du GLP-1, c’est-à-dire qu’il augmente la sécrétion d’insuline, sans hypoglycémie, et accélère la vidange gastrique. Ainsi même si des études complémentaires seront nécessaires pour confirmer ces résultats sur les traumas, le traitement est déjà au point, ce qui diminuerait le temps d’attente avant qu’il ne soit disponible pour les patients.


    Source : ScienceDaily (May 29, 2012), “Diabetes Drug Could Be a Promising Therapy for Traumatic Brain Injury”.

     

    Auteur : Loïc Leroux

    Crédit photo : © Rusty Dodson - Fotolia.com

    http://www.afd.asso.fr/actualites/un-antidiabetique-deja-sur-le-marche-permettrait-de-reduire-les-lesions-cerebrales-002434

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  • Mais pourquoi bâille-t-on ?

    geeuwen
    Bâiller, plus ou moins discret, ce mouvement réflexe d'une grande banalité a fait l'objet, au fil de l'histoire, de bien des théories...

    Le b.a.-ba du baillement :

    - Un mécanisme involontaire
    - Qand bâille-t-on ?
    - Bâillons en semble
    Etonnant, le bâillement

     Au XIXe siècle, le Dr Double, médecin parisien, écrivait que le bâillement était lié à la croissance rapide des enfants. Pour l'Islam, se couvrir la bouche en bâillant empêcherait Satan de rentrer en nous... Aujourd'hui, bien que certaines zones d'ombre demeurent, on en sait tout de même un peu plus.

    Un mécanisme involontaire

    Vous sentez le bâillement arriver ? Même si le moment n'est pas opportun, vous ne pourrez pas y échapper. Au mieux, arriverez-vous à garder la bouche à peu près fermée. « De nombreux muscles sont impliqués dans le bâillement, explique le Dr Gauthier Desuter, ORL aux Cliniques universitaires Saint-Luc, à Bruxelles. Notamment des muscles buccaux, cervicaux, respiratoires et faciaux. Et une fois que le bâillement démarre, il est irrépressible ».

    Le bâillement se décompose toujours en trois étapes : une inspiration profonde, la bouche grande ouverte, suivie d'un blocage de la respiration, puis d'une expiration lente... Le tout se déroule en 3 à 5 secondes. On se détend, et on se sent bien : en effet, l'acte de bâiller permet la libération d'endorphines, l'hormone du bien-être. Certains bâillements, le matin surtout, seront accompagnés d'étirements. Ceux-ci provoquent parfois une légère hypotension et peuvent donner l'impression d'avoir la tête qui tourne quelques instants. On peut également sentir ses yeux qui picotent, les glandes lacrymales ayant été stimulées par le bâillement.

    Bâiller n'est pas le propre de l'homme : c'est un réflexe archaïque que nous avons en commun avec la plupart des vertébrés (chats, chiens, serpents, oiseaux...).

    Quand bâille-t-on ?

    Beaucoup de théories ont vu le jour quant à l'utilité du bâillement. Parmi les plus répandues, on a longtemps cru que ce mécanisme permettait d'apporter une dose d'oxygène supplémentaire au cerveau. La science a aujourd'hui permis de montrer qu'il n'en était rien. Le bâillement serait en fait une sorte de signal « anti-sommeil ». « Bâiller est un mécanisme de renforcement du tonus musculaire, explique le Dr Desuter. Il contrecarre la baisse de tension (hypotonie) musculaire qui survient dans différentes circonstances. La somnolence est, par exemple, le moment privilégié du bâillement. Imaginez-vous après un bon repas, en train d'assister à une conférence, dans une salle un peu sombre et surchauffée, avec des diapositives projetées à un rythme régulier... C'est le scénario-type ! Vous ne tarderez pas à ressentir une relaxation musculaire, laquelle provoquera les bâillements. Même chose en voiture : la monotonie des bandes blanches qui défilent sur la route, le manque de stimulation, une température un peu élevée, un manque de lumière éventuel, et vous voilà en train de bâiller. Bâiller est alors un signal d'alerte : votre vigilance baisse, il est temps de vous ressaisir pour ne pas sombrer dans le sommeil. »

    Bâille-t-on vraiment par ennui ? Oui, et là aussi, il s'agit toujours du même signal de baisse de vigilance.

    On peut également avoir l'impression que la faim fait bâiller, mais ce serait en fait l'hypoglycémie qui, sans que l'on puisse expliquer exactement pourquoi, déclencherait le mécanisme : les diabétiques le savent bien, une salve de bâillements est un des « symptômes » d'une hypoglycémie naissante.

     

    Bâillons ensemble

    Ce n'est pas un virus, et pourtant nous en avons tous fait l'expérience, bâiller peut s'avérer terriblement contagieux... Pourquoi ? Par imitation comportementale : les spécialistes parlent de « réplication ». Celle-ci est tout aussi involontaire que le bâillement lui-même. La vue, bien sûr, peut déclencher cette imitation, mais aussi l'ouie : entendre quelqu'un bâiller, même sans le voir, risque de vous donner une furieuse envie de bâiller. Mais, encore plus subtil, l'évocation même du bâillement peut avoir cet effet : lisez un texte sur le sujet, et vous allez sans doute vous mettre à bâiller. « Encore faut-il, précise le Dr Desuter, que vous soyez vous-même dans un état de vigilance favorable au bâillement. Si vous êtes en train de réaliser une tâche intellectuelle qui vous maintient tout à fait éveillé, vous serez probablement insensible à ce phénomène ».

    Si on peut donc bâiller par « contagion », on ne peut pourtant pas « faire semblant » de bâiller.
    « En effet, le bâillement met en mouvement des muscles contradictoires : les uns ouvrent la bouche, les autres la ferment. Seul un véritable bâillement nous permet de contracter ces muscles contrariants. Nous ne sommes pas capables de reproduire volontairement les séquences du bâillement.»

     

    Etonnant, le bâillement !
    • Un foetus commence à bailler vers 12 semaines de vie intra-utérine. 
    • Les girafes font partie des rares vertébrés qui ne bâillent pas. 
    • Les patients Parkinsoniens, s'ils ne sont pas soignés, ne bâillent plus. 
    • Seuls les chimpanzés et les singes bonobos sont capables, comme nous, de bâiller par réplication. 
    • Le mal des transports commence parfois par une série de bâillements. 
    • Les bâillements peuvent annoncer l'approche d'une migraine ou la fin de celle-ci. 
    • Le bâillement est la première cause de luxation de la mâchoire.

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    Auteur: Gwenaëlle Ansieau | Mise en ligne: 19-11-2011 | Mise à jour: 19-11-2011

    http://plusmagazine.levif.be/fr/sante/bien-etre/artikel/506/mais-pourquoi-baille-t-on

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  • Le tartre dentaire en 6 questions

    Le constat est clair : personne ne se brosse les dents efficacement. Et pourtant, une bonne hygiène buccale passe avant tout par un brossage des dents régulier et efficace, condition indispensable pour éviter la formation du tartre. Les spécialistes préconisent un détartrage annuel pour garder des gencives les plus saines possibles et ainsi profiter de l'occasion pour rappeler les bonnes habitudes aux patients. Les conseils du Dr Morgan Lowenstein, docteur en chirurgie dentaire, professeur à l'université Paris V-René Descartes.

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    Doctissimo : Comment repérer le tartre ?

    TartresDr Morgan Lowenstein : Le tartre est une calcification de la plaque dentaire, ce gel blanchâtre constitué de salive et des bactéries liés aux restes alimentaires. Il faut différencier la plaque dentaire du tartre. Si la plaque dentaire n'est pas éliminée par le brossage, le tartre va se former. Le tartre est ce milieu de la survie des bactéries qui se calcifie. Le tartre en lui-même ne pose pas de problème. Par contre, il est poreux et va retenir plus facilement la plaque dentaire. Il est plus difficile d'éliminer la plaque dentaire imbriquée dans le tartre. Il y a des zones inaccessibles au brossage d'où l'importance de faire un détartrage tous les ans. Par exemple, les incisives- dents antérieures du bas, situées sous la langue (en contact avec la salive en permanence) et la face interne des molaires inférieures. L'avantage est qu'on va redonner accès au nettoyage inter-dentaire.

    Doctissimo : Comment prévenir l'apparition du tartre ?

    Dr Morgan Lowenstein : Le tartre peut se prévenir par un brossage efficace des dents, associé à un système de nettoyage inter-dentaire. En Europe et dans le pays latins, le fil dentaire n'est pas quelque chose de culturel, contrairement aux pays nordiques, Canada et USA, où cette pratique fait partie du brossage, ils l'ont incorporée à la prévention. Il existe deux techniques de brossage :

    - La technique dite de Stillman, indiquée pour les gencives fines (mouvement du rouleau avec une brosse à dents manuelle de la gencive vers la dent). A répéter 6 à 8 fois par groupe de 2 dents. Au rythme de 2 fois par jour, 3 fois en cas de parodontites.

    - Autre technique : celle de Bass, qui consiste à brosser ses dents moitié à cheval sur la gencive et la dent en faisant des petits mouvements circulaires, indiquée pour les fumeurs par exemple. Le dentifrice au fluor est préférable.

    Doctissimo : Quels sont les effets de l'accumulation de tartre ?

    Dr Morgan Lowenstein : Ce qui induit des pathologies, c'est la plaque dentaire. Le tartre en soi n'est pas agressif. Le détartrage sert à rendre le brossage efficace et éviter que la plaque dentaire ne se reforme sur le tartre. Un détartrage sans correction de la technique de brossage n'a pas d'intérêt. La présence de la plaque dentaire aura un effet sur l'apparition de gingivites. Si on laisse s'accumuler le tartre, il faudra observer la réponse inflammatoire de la gencive. Souvent, c'est le cas quand il y a un défaut de la technique de brossage, au niveau face interne des molaires. Le signe qui doit alerter, c'est le saignement au brossage. Une grosse majorité des patients ont l'impression de s'abîmer la gencive en frottant et évite donc la zone ; c'est une erreur, il faut faire l'inverse. Il s'agit d'une zone qui n'est pas assez nettoyée, il faut insister.

    Doctissimo : À quel rythme le tartre se forme-t-il ?

    Dr Morgan Lowenstein : Le pH intrabuccal et la quantité de salive, propre à chacun, déterminent le rythme de la formation du tartre. Au niveau alimentaire, tout ce qui est acide a tendance à favoriser les caries, les aliments basiques plutôt le tartre. Une plaque dentaire commence à se former 2 à 3 jours sans brossage ou sans accéder à certaines zones.

    Doctissimo : Combien de fois par an doit-on faire un détartrage ?

    Dr Morgan Lowenstein : Enlever le tartre, c'est bien. Nous conseillons une fois par an. Des détartrages réguliers limitent l'apparition de parodontites, permettent un accès au patient. À cette occasion, on peut lui corriger ses techniques de brossage, observer sa réponse inflammatoire et agir dessus. Mais empêcher que la charge bactérienne ne soit trop grande, c'est mieux. Une étude d'Axelsson de 1978 a montré que la répétition d'une bonne hygiène orale par le brossage des dents est plus efficace qu'un détartrage. L'avantage du détartrage est d'aller chercher le tartre à des endroits où il est inaccessible au brossage. Un bon détartrage dure au moins au moins 20 minutes.

    Doctissimo : Quel est le lien entre le tartre et les maladies cardiovasculaires ?

    Dr Morgan Lowenstein : Les récentes études taiwanaises de 2011, pratiquées sur 100 000 personnes sans antécédents de pathologies cardiovasculaires, qui montrent que le détartrage dentaire diminuerait de 24 % le risque de crise cardiaque et de 13 % le risque d'avoir une attaque cérébrale montrent en réalité que les bactéries buccales peuvent se retrouver dans la circulation sanguine. On a retrouvé des bactéries buccales dans des plaques d'athérosclérose. On sait aussi qu'un déchaussement dentaire non traité augmente le risque de pathologies cardiovasculaires. Cela participe à la formation de ce bouchon vasculaire. L'étape préalable à la maladie cardiovasculaire reste cependant la maladie parodontale, plus que le tartre en lui-même. A noter également les prédispositions qui influencent la réponse inflammatoire du patient : stress, tabac, diabète, génétique, hypertension, etc.

    Isabelle Frenay, juillet 2012

    Sources :

    Interview du Dr Morgan Lowenstein, docteur en chirurgie dentaire et professeur à l'université Paris

    Santé dentaire

    Pratiquez un détartrage tous les 6 mois

    Forum Problèmes dentaires

    http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/dents/articles/15581-tartre-dentaire.htm

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