• Quand les belges s'unissent...

    Les italiens et les grecs étaient, bien sûr, présents...les scandinaves aussi.

    Mais, surprise, nos amis belges étaient, eux aussi, représentés par leur seule AOP, le fromage de Herve, ainsi que de la fromagerie de Chimay, plus connue actuellement sur les marchés français et européen par ses bières que par sa gamme de fromages.

    Mais, ne voilà-t-il pas, qu'en cette fin d'année, Chimay créé l'évènement fromager européen en réunissant, les 30, 31 octobre et 1er novembre prochains, une quarantaine de producteurs belges, toutes régions confondues, qui présenteront au Grand Public (le week-end) et aux professionnels (le lundi) le savoir-faire belge.

    Et là, c'est la grande découverte! En effet, personne ne connaît vraiment la multitude des fromages belges et leur qualité; encore moins, en dehors de leurs frontières. C'est pourquoi la Fromagerie de Chimay a convié les crémiers, les professionnels et le Grand Public français à venir déguster ces fromages dans le cadre bucolique de l'Auberge du Poteaupré, tout près de l'Abbaye de Scourmont dont le Père Abbé dirige toujours le conseil d'administration du groupe Chimay.

    Des bleus aux pâtes pressées, des croûtes lavées aux fromages de chèvre fermiers, toutes les gammes seront représentées. Ce qui est exceptionnel, c'est que tous ces producteurs se réunissent en confiance pour promouvoir le "Label" belge, sans esprit de concurrence, mais en toute complémentarité alors que, dans le même temps, leurs hommes politiques se déchirent et sont tout simplement incapables de s'unir pour aider à l'exportation des fromages belges. Si vous faites la promotion en  Wallonie, les flamands seront absents... et vice-versa.

    Heureusement qu'il existe encore des sociétés privées qui préfèrent favoriser l'intérêt commun aux égos de chacun pour faire connaître des fromages d'exception.

    Erick Pouillé - fondateur de www.univers-fromages.com

     http://www.univers-fromages.com/echangeons-billet.php

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • Poisson : une source d'Omégas 3… et de polluants

    Les poissons sont une source importante d'Oméga 3, bien connus pour leur rôle dans la prévention cardiovasculaire. Mais ces aliments peuvent aussi contenir certains toxiques, comme le méthylmercure ou les dioxines. Mais alors combien doit-on en consommer ? Deux fois par semaine selon les autorités sanitaires.

    Des Oméga 3 indispensables dans le poisson…

    Trois acides gras de la famille des Oméga 3 sont considérés comme indispensables à l'organisme :

    • L'acide alpha-linolénique (ALA), qui se trouve dans certains aliments végétaux (noix, huile de colza, graines de lin…).
    • L'acide eicosapentaénoïque (EPA) et l'acide docosahexaénoïque (DHA), présents principalement dans les poissons.

    On peut fabriquer de l'EPA et du DHA à partir de l'ALA, mais en quantité insuffisante pour couvrir nos besoins. Il est ainsi recommandé de consommer de l'EPA et du DHA, notamment en mangeant du poisson, et plus particulièrement des poissons gras qui en contiennent environ 10 fois plus que les poissons maigres (blancs).

    Les poissons riches en Oméga 3 réduisent le risque cardiovasculaire

    Consommation poissonComposant essentiels des membranes de nos cellules, les Oméga 3 ont de nombreuses vertus. La plus connue est sans nul doute son action de prévention cardiovasculaire. C'est même la proportion de maladies du coeur dans des populations plus ou moins consommatrices de poissons qui a permis de souligner leur rôle. Selon une compilation d'études sur le sujet1, la consommation de poisson à raison d'une fois par semaine réduirait de 15 % la mortalité coronarienne (par crise cardiaque). Chaque portion supplémentaire de 20 g de poisson par jour réduirait encore ce risque de 7 % ! Les cardiologues prescrivent d'ailleurs volontiers un médicament à base d'huiles de poissons aux personnes ayant déjà présenté un infarctus (on parle alors de "prévention secondaire").

    Autre observation au niveau des populations : les plus grosses mangeuses de poisson, souffrent moins de dépression. Là encore, les Oméga 3 jouent probablement un rôle. Très concentrés dans les neurones et les fibres optiques, on sait qu'ils sont indispensables au bon développement du système nerveux et de la rétine du foetus et du jeune enfant.

    A mesure que l'on identifie tous les bienfaits des Oméga 3, les apports conseillés français ont été revus à la hausse2 en 2010 : 2 à 2,5 g d'ALA, 250 mg d'EPA et 250 mg de DHA par jour.

    Gare aux polluants dans les poissons et les fruits de mer !

    A l'inverse, les poissons peuvent être contaminés par de nombreux polluants, dangereux pour la santé humaine, en provenance pour la plupart d'activités industrielles ou agricoles. Si certains de ces composés sont désormais interdits, ils demeurent toutefois présents dans l'atmosphère, les sols, ou l'eau (fleuves ou océans). On distingue deux grandes catégories :

    • Les éléments traces métalliques, aussi appelés métaux lourds

    Parmi eux, le mercure, qu'on ingère essentiellement sous forme de méthylmercure (dans les poissons et les fruits de mer). Ce composé est toxique pour le système nerveux, en particulier pour le foetus et le jeune enfant. En revanche, une étude toute récente menée aux Etats-Unis sur deux grandes cohortes, semble indiquer qu'une consommation moyenne de mercure (sous forme de poissons) n'augmenterait pas le risque cardiovasculaire3. Autres éléments susceptibles de se concentrer dans le poisson : le cadmium, le plomb, l'arsenic, et les organo-étains, suspectés d'être cancérigènes, d'affecter la reproduction, ou le développement du foetus.

    • Les polluants organiques persistants, POP

    Les plus connus sont les dioxines et les PCB (poly-chloro-biphényls). Présentant une toxicité pour le génome, ils peuvent être cancérigènes. Ils sont également dangereux pour l'embryon et sont qualifiés de perturbateurs endocriniens (du système hormonal). Comme pour le mercure, le risque d'absorption est lié à l'ingestion de poissons et de fruits de mer.

    Les poissons les plus à risque d'être pollués sont :

    • Les poissons prédateurs (qui mangent d'autres plus petits poissons) : espadon, empereur, thon…En bout de chaîne alimentaire, ils ont plus de "chance" d'accumuler des contaminants.
    • Les poissons gras, saumon, sardine, maquereau… qui peuvent concentrer les POP, puisque ces composés sont lipophiles (ils se lient aux graisses).

    Du poisson 2 fois par semaine, ni plus, ni moins !

    En analysant les risques et les bénéfices liés à la consommation de poissons, l'Agence nationale de sécurité sanitaire alimentation environnement travail (Anses) recommande, depuis quelques mois4, d'en consommer deux fois par semaine.

    Menée de 2003 à 2006, l'étude Calypso a été menée dans 4 zones côtières : Le Havre, Lorient, La Rochelle, et Toulon. Sans être dans des zones particulièrement pollués (les poissons se situaient en-dessous des valeurs maximales réglementaires), ces habitants présentaient des doses de contaminants légèrement supérieures aux seuils limites du fait de leurs habitudes alimentaires (soit une consommation moyenne de poisson de 635 g par semaine, équivalente à environ 4 portions hebdomadaires)5. De nouveaux travaux en cours encouragent l'Anses et ses toxicologues à la prudence, d'autant plus que les doses hebdomadaires tolérables pour les différents polluants pourraient être revues à la baisse. Pour le mercure, elle est ainsi passée de 3,3 mg par kilo de poids corporel en 1993, à seulement 1,6 mg en 2003.

    Malgré les qualités nutritionnelles du poisson, les recommandations sont désormais les suivantes :

    • Du poisson 2 fois par semaine, une fois du gras (saumon, sardine, maquereau, hareng…), et une fois du maigre (colin, cabillaud, merlan, sole…) ;
    • Varier les espèces et les provenances (lieu de pêche ou de production, sauvages, d'élevage) ;
    • Les femmes enceintes ou qui allaitent, les enfants de moins de 3 ans (dont l'organisme est particulièrement fragile), doivent éviter : anguille, barbeau, brème, carpe, espadon, lamproie, marlin, requin, siki (saumonette), silure.

    Au-delà du poisson, il y a d'autres sources d'Oméga 3

    Au total, l'apport direct d'EPA et de DHA se trouvant ainsi limité, nous avons tout intérêt à consommer suffisamment d'ALA : compter 2 cuillères à soupe quotidiennes d'huile de noix ou de colza, ou de produits supplémentés en en Oméga 3. Sans oublier les noix, les graines de lin (grillées et parsemées sur une salade), la mâche, les épinards et le pourpier.

    Les oeufs, le lait, ou la chair d'animaux, dont l'alimentation comporte suffisamment d'Oméga 3 (enrichie en graines de lin ou en luzerne) contiennent de petites proportions d'EPA et de DHA. Enfin, si l'on a recours à des compléments alimentaires à base d'huiles de poissons, il faut s'assurer de la qualité de leurs matières premières. Opter par exemple pour ceux qui respectent la norme Epax, garantie de niveaux de contaminants (mercure, dioxines, PCB) inférieurs aux normes autorisées en Europe, grâce à une technique spécifique de dépollution des huiles.

    Florence Daine, le 19 avril 2011

    1 - Y.Song et al. Accumulated evidence of fish consumption and coronary heart desease mortality : a meta-analysis of cohort studies. Circulation, 109 (22) : 2705-2711. 2004. (étude accessible en ligne)
    2 - Avis relatif à l'actualisation des apports nutritionnels conseillés pour les acides gras, Anses,1er mars 2010.
    3 - D. Mozzaffarian et al. Mercury exposure and risk of cardiovascular disease in two US. cohorts. N Engl J Med, 364 : 1116-25. 2011 (abstract accessible en ligne)
    4 - Avis relatif aux bénéfices/risques liés à la consommation de poissons, Anses, 14 juin 2010.
    5 - Afssa/Inra/Ministère de l'Agriculture et de la pêche. Etude des consommations alimentaires des produits de la mer, et imprégnation aux éléments traces, polluants, et Oméga 3 (rapport de l'étude Calypso accessible en ligne)

    Les Oméga 3
    Les Omégas 3, c'est bon pour le moral
    Les maladies cardiovasculaires

     Forum Oméga 3
     Forum Alimentation et santé
     Forum Dépression

    http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/dossiers/omega-3/articles/15047-poisson-polluants-omega-3.htm

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • Démasquez le sel caché

    zout

    Nous utilisons le sel comme exhausteur de goût. A la maison, bien sûr, pour rehausser un potage, une viande ou une salade. Mais le sel se trouve également en quantité non négligeable dans beaucoup d'aliments, sucrés ou salés, sans que sa présence soit particulièrement visible. Alors, pour mieux éviter les excès, autant savoir où il se cache...

    Contenu :

    - Sel sous surveillance 
    - Où se cache-t-il ?
    - Faites jouer épices et condiments!

    L'Organisation mondiale de la santé recommande une consommation de sel de 6g/jour. « Un chiffre pas si facile à atteindre, souligne Mercedes Vignioble, diététicienne aux Cliniques universitaires Saint-Luc. Nous sommes en effet bien au-dessus, en Belgique, avec 12 à 15g/jour. » Foncièrement mauvais, le sel ? Pas du tout ! Il nous est même nécessaire : nos besoins physiologiques sont d'environ 3g/jour. Des besoins largement couverts... Par contre, trop de sel nuit à la santé. « Le lien entre consommation de sel et hypertension est le plus connu, mais d'autres pathologies nécessitent également une restriction des apports en sel : si vous souffrez de problèmes rénaux, si vous prenez de la cortisone ou des produits dérivés, si vous souffrez d'insuffisance cardiaque, ou encore de cirrhose hépatique, vous devez surveiller votre apport en sel. »

    Sel sous surveillance

    Comment savoir quelle quantité de sel nous avalons ? Pas facile. Tout d'abord, l'affichage de la teneur en sel d'un produit n'est pas obligatoire. Au mieux, seule la quantité de sodium (l'un des deux composants du sel de table, l'autre étant le chlore) est indiquée. Il faut encore la multiplier par 2,5 pour avoir l'équivalent en sel.

    D'autre part, l'industrie agro-alimentaire n'est pas pressée de diminuer le sel présent dans ses produits. Deux raisons à cela : le sel retient l'eau, ce qui alourdit un produit souvent vendu... au poids ! Ensuite, manger salé donne soif. En France, le chercheur Pierre Méneton avait jeté un pavé dans la mare, en 2001, en affirmant que diminuer de 3 grammes la consommation quotidienne de sel représenterait un manque à gagner d'environ 6 milliards d'euros pour l'industrie agro-alimentaire... La polémique était lancée...

    Où se cache-t-il ?

    « Il y a du sel dans tout ce que quelqu'un d'autre a préparé, » affirme Mercedes Vignioble. Différents groupes d'aliments contiennent en effet une quantité non négligeable de sel. Vous pensez aux chips ou aux olives ? Pas seulement :

    • le pain : sa teneur en sel est réglementée en Belgique, à 1,2g/100g. Mais elle ne serait pas toujours respectée. Deux tranches de pain de 40 grammes chacune (= 80g de pain) apportent déjà près d'un gramme de sel, soit 1/6ème des 6 grammes recommandés ! Ce qui n'empêche pas le pain de rester un très bon aliment pour notre santé... 
    • les céréales de petit déjeuner : derrière le sucre, le sel ! Ne comptez pas les substituer au pain pour diminuer votre consommation de sel ! Une enquête de Test Santé parue en 2005 portant sur une vingtaine de produits différents (céréales et muesli) indiquait une teneur moyenne de 1,82g de sel pour 100g de céréales. Biscottes, viennoiseries et biscuits sont également bien salés.
    • les viandes et les charcuteries : jambon, pâté, saucisse, saucisson, salami, lard, bacon, américain préparé... Que de sel ! Jusqu'à 6g/100g pour certains jambons fumés... Et avec 2 à 3 g/100g pour le saucisson, attention aux petites rondelles grignotées sans réfléchir à l'apéritif...
    • les fromages : ils contiennent en moyenne 1,5g à 2,5g de sel pour 100g. Le roquefort et la feta sont particulièrement salés. Par contre, les fromages pauvres en sel sont, par exemple, la ricotta, le chèvre frais, la mozzarella, le gruyère, le comté, le camembert, et pour notre pays, les fromages d'abbaye. 
    • les soupes : en carton, surgelées ou déshydratées, elles ont souvent plus de goût que la bonne soupe maison, parce qu'elles sont très salées...
    • les conserves : viandes, poissons, légumes... Des haricots verts en conserve, par exemple, seront salés. Optez plutôt pour des haricots surgelés.
    • les plats préparés, frais ou surgelés. Qui dit assaisonnement, dit sel... Envie d'épinards surgelés ? Prenez-les au naturel, mais pas « à la crème ». Pizzas, quiches, sandwichs... Gare au sel ! 
    • les bouillons en cube, les sauces et mélanges d'épices (pour poulet, barbecue, pâtes, etc.). Le ketchup et la moutarde sont très salés, certes, mais les quantités consommées étant souvent infimes, vous pouvez les laisser sur la table. 
    • les eaux : eh oui, là aussi ! Certaines eaux sont riches en sodium. L'eau de Vichy, par exemple, apporte 0,3 g de sel/100ml. Comment trouver une eau pauvre en sel ? Offrez-vous un coup de jeune en choisissant une eau convenant pour l'alimentation des nourrissons!

    Faites jouer épices et condiments!

    Le mode de cuisson des aliments joue sur leur goût. « Si vous les faites cuire à l'eau, explique Mercedes Vignioble, vous perdrez une grande partie des arômes naturels. Alors qu'en les cuisinant différemment, en ajoutant des épices et autres condiments, vous en oublierez d'y mettre du sel ! »

    • pour les viandes grillées : utilisez le citron, le poivre, les herbes de Provence, le persil, la menthe, le thym, le romarin, la sauge, le serpolet... 
    • pour les viandes braisées ou rôties : ajoutez oignon, échalote, bouquet garni, poivre, fenouil, curry, origan, estragon, ciboulette, moutarde... 
    • pour les poissons rôtis : pensez aux fines herbes, au poivre, à la ciboulette, à la muscade, aux champignons frais, aux tomates fraîches... 
    • pour les légumes : préparez une vinaigrette sans sel, au jus de citron, au vinaigre à l'estragon, à l'ail, aux fines herbes. 
    • pour le riz et les pâtes : une pincée de cassonade ! Ou du paprika, du safran, des oignons, de l'ail...

    Et n'oubliez pas... Tout ceci est une simple question d'habitude ! Si vous diminuez progressivement votre consommation de sel, votre palais se contentera bientôt de ce que vous lui proposez ! Prenez aussi l'habitude de cuisiner des produits frais, plutôt que ceux qui sont déjà préparés, et mangez sans compter fruits et légumes...

    Enfin, pour des conseils plus personnalisés, et pour adapter votre consommation de sel, en fonction de votre état de santé, consultez votre médecin ou un diététicien...

    Retour


    Auteur: Gwenaëlle Ansieau | Mise en ligne: 28-04-2011 | Mise à jour: 27-04-2011

    http://plusmagazine.rnews.be/fr/sante/alimentation/artikel/74/demasquez-le-sel-cache

     

    Retour 

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • Les allergies respiratoires insuffisamment soignées ?
    Résultats de l'enquête Doctissimo / CFOA

    Les allergies respiratoires - rhinite allergique, asthme, conjonctivite... - touchent de très nombreux français, en particulier à l'approche du printemps et ses pollens allergisants... Pour mieux comprendre la façon dont ces pathologies surviennent et sont traitées, Doctissimo et son partenaire, le Comité Français d'Observation des Allergies, ont interrogé les internautes et vous délivrent les principaux enseignements de cette enquête exclusive.

     

    Allergies respiratoiresPlus de 1500 internautes de Doctissimo ont répondu à notre enquête en décembre 2008, nous permettant d'obtenir un éclairage intéressant sur leur vécu des allergies respiratoires.  Les internautes que nous avons interrogé souffraient en majorité de rhinite allergique (44 %), loin devant l'asthme (24%) et la conjonctivite (22%).  Ces chiffres sont à rapprocher du fait qu' environ 1 personne sur 4 souffre de rhinite allergique, allergie respiratoire en augmentation, en particulier chez les enfants. 

    Les allergies respiratoires, une gène  au quotidien pour 8 internautes sur 10 !

    Les symptômes qui gênent le plus nos répondants sont d'"avoir le nez bouché" (24%) et d'"éternuer constamment" (20%) , loin devant les troubles du sommeil et les maux de tête.  

    Par ailleurs, 80% des personnes interrogées considèrent que leur(s) allergie(s) perturbent leur vie quotidienne ! L'impact de la rhinite allergique et des autres allergies respiratoires est donc significatif sur la qualité de vie.

    Une limitation inquiétante des activités

    Près d'un tiers des répondants ont  renoncé à certaines activités en raison de leur(s) allergie(s) : sportives (42%), mais aussi sociales (19%), certains voyages ou déplacements (18%), et même professionnelles (13%).  Ainsi 29% ont déjà subi un arrêt de travail à cause de leur(s) allergie(s) ! Encore plus étonnant, plus de 30% des internautes se disent prêts à déménager si leur allergie ne s'améliore pas, par exemple après un changement de moquette ou de literie.

    Une aggravation chez plus d'1 répondant sur 2, malgré les consultations...

    Les  internautes déclarent à 53% que leur(s) allergie(s) respiratoire(s) s'est (se sont) aggravées avec le temps. Seuls 15% des répondants ont signalé une amélioration de leur état, ce qui est étonnant alors que des traitements efficaces existent. 

    Pourtant, près de 3 internautes sur 4 ont déjà consulté un professionnel de santé à ce sujet : un tiers ont consulté un généraliste, un autre tiers un allergologue et 20% ont vu un pneumologue, ce qui devrait normalement améliorer nettement la situation.

    Alors pourquoi cette aggravation allergique ? leur pathologie n'est-elle pas correctement diagnostiquée ? La prise en charge est-elle inadaptée ?

    Trop d'attente entre les symptômes et les consultations

    59% des internautes n'ont consulté qu'après une année ou plus de symptômes allergiques.... Ils sont même 27% à avoir attendu plusieurs années...2, 3, 5, voire 10 ans après leurs premiers symptômes ! Alors certes ils consultent ensuite à ce sujet au moins une fois par an (60%) ou lorsque le besoin s'en fait sentir (40%), mais ce diagnostic est trop tardif, les symptômes ont largement eu le temps de s'installer, de s'aggraver et sont donc plus difficiles à traiter. Il est de plus à craindre que ces délais s'allongent encore, le nombre de médecins généralistes et d'allergologues accessibles par tous diminuant d'année en année.

    Des patients traités mais insuffisamment soulagés

    Si 70% des internautes interrogés se traitent toute l'année ou, pour 23%, "ponctuellement, en cas de besoin", seuls 22% considèrent que leur traitement les "soulagent totalement et rapidement". A l'inverse, 41% sont "moyennement" soulagés et 17% "très peu" ou "pas du tout" soulagés par leur prise en charge thérapeutique.

    Outre le retard au diagnostic, il y a donc un souci évident d'efficacité thérapeutique. Pourtant les médicaments symptomatiques, s'ils sont prescrits à bon escient, sont efficaces sur les signes de la maladie, tandis que la désensibilisation peut permettre de la soigner, surtout s'il n'y a pas d'allergie à plusieurs substances. Par exemple en cas d'allergie au venin de guêpe ou d'abeille, la désensibilisation est efficace à 98% ! Encore faut-il , notamment en cas d'allergie peu évidente ou d'origine multiple, réaliser un bilan précis avec un allergologue pour bien identifier la ou les causes et proposer une prise en charge adaptée.

    Près des 2 tiers des patients insuffisamment informés

    Ce dernier chiffre de notre enquête, en dehors du fait qu'il nous encourage à écrire sur ces pathologies souvent associées, indique probablement un manque de dialogue avec le corps médical. Il est vrai que ces symptômes peuvent paraître moins significatifs aux yeux du patient, voire à ceux du médecin, que des douleurs aiguës ou autres, mais, comme vous avez pu le constater ci-dessus, leur impact est majeur sur la vie quotidienne. Nous ne pouvons donc que vous encourager, si vous présentez ces allergies, à en parler, à demander des explications, à ne pas minimiser vos symptômes sous prétexte, par exemple, que vous êtes également hypertendu, cardiaque ou encore diabétique..

    Faire le bilan dès les premiers symptômes

    Alors que le printemps arrive et qu'il ne suffit que de quelques grains de pollen par m3 pour déclencher une  rhinite, une conjonctivite allergique ou une crise d'asthme chez les millions de français allergiques, si vous consultiez un professionnel de santé pour éviter l'aggravation ou la gène quotidienne ? Une consultation rapide chez votre médecin traitant en cas de symptômes, suivie d'un éventuel bilan allergologique complet réalisé par un spécialiste (allergologue) peuvent vous aider à mieux comprendre vos irritations, éternuements, etc. et leurs circonstances de déclenchement, ce qui vous permettra de déterminer, avec votre médecin, quelle est la meilleure solution pour les combattre avec efficacité afin de diminuer, voire de supprimer les conséquences pénibles de ces allergies...

    Dr Jean-Philippe Rivière, le 11 mars 2009, actualisé le 27 mai 2009

    Source : les allergies respiratoires - Doctissimo et le CFOA - Décembre 2008

    Pour en savoir plus : le site du Comité Français d'Observation des Allergies

     Forum Rhinite allergique
     Forum Allergies alimentaires
     Asthme et problèmes respiratoires

    http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/allergies/articles/13305-allergies-respiratoires-resultats-enquete-doctissimo-cfoa.htm

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  •  

    Cardio-training

    Pratiquer le cardio-training, c’est mettre tous les atouts pour améliorer sa forme car on diminue du même coup le risque des affections coronariennes.

     

    On économise le travail cardiaque au repos et on retarde l’apparition de l’angine de poitrine. On accroît ses possibilités de performance et on améliore sa qualité de vie, tout en se protégeant des maladies cardio-vasculaires. Conclusion : on augmente considérablement son espérance de vie.

    Toute personne en bonne santé peut aborder le cardio-training, en s’entourant de précautions. S’il s’agit de personnes restées inactives, ou de plus de 40 ans, se soumettre à un contrôle médical est indiqué.

    Test (de Ruffier-Dickson)

    Prendre son pouls pour déterminer le rythme cardiaque au repos : de l’extrémité de deux doigts placés à la base du pouce du poignet de l’autre main, compter les pulsations pendant 15 secondes et multiplier par 4 (la moyenne est de 60 à 80/mn).

    Procéder de la même façon après un exercice du type :

    • debout, jambes écartées (de la largeur des épaules), effectuer 30 flexions de jambes en 45 secondes, jusqu’à ce que les mains touchent le sol.

    Une minute après, en position assise, reprendre son pouls et calculer l’indice en additionnant les trois chiffres, soustraire 200 et diviser par dix. L’indice 0 à 10 donne une valeur excellente à bonne, de 10 à 15, moyenne, et de 15 à 20, faible.

    On ne peut prétendre faire du cardio-training sans fréquencemètre, un " compte-tours " qui permet de mesurer l’effort, de vérifier l’intensité, et donc de pouvoir la diminuer ou l’augmenter. Pour limiter d’être à court d’oxygène, carburant de l’effort, il est nécessaire d’accélérer progressivement l’exercice.

    Appareils d’entraînement

    Bicyclettes ergométriques, steppers, tapis roulants, qui sollicitent les membres inférieurs et fessiers ; rameurs, qui font travailler à la fois les deltoïdes postérieurs, biceps, avant-bras, dorsaux, mais aussi les fessiers, abdominaux et cuisses.

    Contre-indications

    Toutes infections et affections aiguës (pulmonaires, foie, reins, tumorales…), hyperthyroïdie, insuffisances ou lésions cardiaques, pression artérielle élevée, trouble du rythme et surcharge pondérale. Les personnes diabétiques doivent éviter l’hypoglycémie consécutive à l’effort.

    Geneviève Pons

    Forum Sport et santé
    Forum Cardiotraining

    http://www.doctissimo.fr/html/forme/rem_forme/cardio.htm

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • Je cuisine des fleurs !

    Et si vous ajoutiez des fleurs à votre liste de courses ? Elles permettent de créer des plats originaux et savoureux. En France, certaines sont cuisinées depuis le Moyen-âge, d’autres se sont révélées comestibles au cours des quarante dernières années. Comment les déguster ? Les conseils de Pierrette Nardo, chroniqueuse et auteure passionnée de jardinage gastronomique.

     

    Pour réussir la cuisine des fleurs, découvrez les plus intéressantes au niveau du goût, apprenez à les choisir et à les associer. Suivez le guide !

    Choisir les fleurs comestibles

    "Il existe plus de 200 fleurs comestibles mais seules une cinquantaine ont un intérêt gastronomique" indique Pierrette Nardo.

    Cuisine fleursLa plupart d’entre elles sont courantes dans les jardins et les champs : violette, rose, capucine, coquelicot, pâquerette, primevère, chèvrefeuille, souci, camomille, mimosa, fleurs de pissenlit, de trèfle, de courgette, de bourrache, d’acacia, de sureau, de tilleul… Et beaucoup sont utilisées en cuisine depuis des centaines d’années : ainsi la confiture de pissenlit, les beignets de fleurs d’acacia ou de sureau, les sirops de violette, de coquelicot ou de rose.

    La palette s’est ensuite élargie, au fil des voyages et grâce au regain d’intérêt pour les végétaux : bégonia, hémérocalle – nommée aussi lys d’un jour, fleur consommée depuis des millénaires en Chine – tout comme le chrysanthème, la glycine ou le camélia ou encore l’hibiscus sabdarriffa originaire d’Afrique qui connaît un succès croissant…

    Les fleurs des plantes aromatiques sont également comestibles, avec un goût différent des feuilles : aneth, ciboulette, basilic, origan, romarin, sauge, thym, menthe… Choisissez-les bien : n’utilisez surtout pas des fleurs achetées chez un fleuriste, elles ont subi des traitements chimiques. Le mieux est de les cultiver chez soi, dans son jardin ou sur son balcon ou de les cueillir dans la campagne, dans un lieu éloigné de champs cultivés ou de routes fréquentées. "Récoltez-les par exemple de l’autre côté d’un petit bois ou d’un bosquet, car cela constitue un écran naturel" conseille Pierrette Nardo. Quelques maraîchers bio proposent également des fleurs comestibles.

    Attention : ne servez pas des fleurs à des personnes allergiques au pollen. Afin d’éviter toute intoxication, soyez également très attentifs à l’identification des fleurs. Au moindre doute, abstenez-vous.

    Que faire en cuisine avec des fleurs ?

    Pour laver les fleurs, trempez-les rapidement dans l’eau, sortez-les et égouttez-les. "La plupart des fleurs comestibles sont bonnes à manger crues" explique Pierrette Nardo. Ainsi, elles peuvent être ajoutées à une salade verte (laitue, batavia, mesclun…) ou à une salade de crudités. En été, donnez du punch à vos salades avec de la capucine !

    Vous pouvez aussi mélanger les fleurs hachées dans du fromage de chèvre épais (c’est idéal à tartiner) ou dans du fromage blanc : et voilà une sauce originale pour des crudités, voire dans du beurre.

    Vous pouvez également consommer les fleurs cuites. Par exemple, les hémérocalles se prêtent très bien aux poêlées. Pour les plus gourmands, les beignets avec des fleurs d’acacia ou de sureau devraient vous combler de bonheur. Pour les amateurs de salé, les beignets se déclinent avec des fleurs de ciboulette, courgette ou capucine.

    Il est aussi possible de faire des tartes salées, à base de fleurs de capucine, bourrache ou hémérocalles. Enfin, pensez aussi à en faire des soupes, des terrines végétales, des omelettes, avec des fleurs de ciboulette, de calendula…

    Certaines fleurs se prêtent bien aux confitures, comme les fleurs de pissenlit, la violette ou la rose, déjà appréciée dans l’Antiquité. Le pistil de safran et la rose, quant à eux, servent plutôt de condiments. Les fleurs servent aussi à aromatiser du vinaigre ou de l’huile. Les grands classiques ? Les vinaigres à la rose ou à la violette, mais aussi aux fleurs de ciboulette, l’huile aux fleurs de fenouil ou d’origan.

    Conserver les fleurs comestibles

    Elles se conservent seulement 2 ou 3 jours au réfrigérateur. Vous souhaitez les garder plus longtemps ? La spécialiste  suggère de ne pas les congeler car cela ne donne pas de très bons résultats. "Pour conserver les fleurs, le mieux est de les faire sécher à l’air, sur un torchon ou un carton puis de les stocker une fois séchées dans des bocaux en verre ou des pochettes en papier, à l’ombre" conseille Pierrette Nardo. Vous pourrez ensuite les utiliser toute l’année dans des cakes, des sauces, des crèmes… Autre façon de les stocker : les cristalliser afin de les utiliser plus tard comme décoration pour des gâteaux.

    En plus d’être bonnes et de donner de jolies couleurs à vos plats, les fleurs sont pleines de vertus : elles sont riches en minéraux, oligo-éléments, et, pour les plus colorées d’entre elles, en antioxydants. N’hésitez donc pas à les ajouter à vos menus !

    Recettes de Pierrette Nardo

    Tartines à l’alysse

    Pour 4 personnes
    Ingrédients : 2 généreuses poignées de tiges fleuries d’alysse, 250 g de fromage de chèvre frais, 4 à 12 tranches de pain de campagne selon leur taille, sel fin gris de mer, poivre.
    Détacher les têtes fleuries et les feuilles des tiges d’alysse. Ecraser le fromage à la fourchette, ajouter sel et poivre. Ajouter l’alysse ciselée ou passer le tout au mixeur ou au blender. Conserver au frais. Au moment de servir, tartiner les tranches de pain de fromage à l’alysse.
    A noter : vous pouvez utiliser aussi pour cette recette des fleurs de bourrache ou de ciboulette.

    Moelleux aux géraniums rosat et aux cerises

    Pour 4 personnes/ Préparation : 20 mn et 15 mn d’infusion/ Cuisson : 50 mn
    Ingrédients : ½ l de "lait" de riz, une dizaine de feuilles de géranium rosat (Pelargonium capitanum ou Pelargonium graveolens), 100 g de flocons d’avoine, 4 oeufs, 100 g de sucre de canne brut, 500 g de cerises dénoyautées
    Faire chauffer le lait de riz. Y faire infuser à couvert et hors du feu les feuilles de géranium rosat pendant 15 mn. Filtrer et chauffer à nouveau. Verser le lait bouillant sur les flocons d’avoine et laisser refroidir. Séparer les blancs des jaunes d’oeufs : fouetter les jaunes avec le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Préchauffer le four à thermostat 7 (210°). Ajouter les cerises aux flocons d’avoine ainsi eu le mélange oeufs-sucre. Monter les blancs en neige et les incorporer délicatement à la préparation. Verser dans un plat beurré et faire cuire pendant 40 mn. A servir tiède ou froid.

    Comment faire du vinaigre et de l’huile parfumés avec des fleurs ?

    Ingrédients : un bol de fleurs, 1 litre d’huile d’olive ou de tournesol ou 1 l de vinaigre de cidre
    Laisser faner les fleurs pendant 24 h sur un torchon. Verser l’huile ou le vinaigre dans un bocal avec les fleurs. Laisser macérer pendant environ 15 jours pour le vinaigre et un mois pour l’huile. Filtrer, presser les fleurs afin de recueillir le vinaigre ou l’huile.
    Plein d’autres recettes à découvrir dans l’ouvrage de Pierrette Nardo, Cuisinons les fleurs- 80 recettes inattendues.

    Anne-Sophie Glover-Bondeau, le 18 avril 2011

    Sources :

    Cuisinons les fleurs- 80 recettes inattendues
    De Pierrette Nardo
    Editions Terre Vivante, mars 2011
    188 Pages
    Prix : 17 €

    Les recettes amoureuses du jardin coquin : un ouvrage pour concocter des menus gourmands et amoureux
    De Pierrette Nardo
    Editions De Terran, février 2010
    144 Pages
    Prix : 25 €

    Petit atlas des plantes comestibles : 60 plantes sauvages à cuisiner
    de Vincent Albouy, Claire Felloni,
    Editions Delachaux et Niestlé, mars 2008
    11 Pages
    Prix : 4,95 €

    Sur le site de l’épicerie de Rungis, il est possible d’acheter quelques fleurs comestibles au détail.

     Forum Manger bio
     Forum Alimentation et santé

    Venez découvrir nos recettes de cuisine.

    http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/bien_manger/15046-cuisiner-fleurs.htm

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • Mangeons des fibres !

    vezels
    Notre consommation de fibres est en chute libre. Abondance de produits raffinés, manque de temps, nous nous trouvons des excuses. Et pourtant, les fibres ont de nombreux effets positifs sur notre santé. Et si on inversait la tendance ?

    Table des matières:

    Pas la peine de chercher des fibres dans votre steak ou dans un morceau de fromage, les fibres sont exclusivement d'origine végétale : vous les trouverez dans les fruits et légumes. Ce sont des composés végétaux que l'intestin ne digère pas (ou peu). Comment un aliment qui ne se digère pas peut-il nous être utile ? En restant dans les intestins, justement, les fibres facilitent la progression des aliments (puis de leurs résidus) dans celui-ci. Elles sont ensuite éliminées dans les selles.

    Il existe deux sortes de fibres, aux effets physiologiques différents.

    Les fibres solubles On les appelle ainsi parce qu'elles sont solubles dans l'eau. Dans l'intestin, elles absorbent beaucoup d'eau, ce qui fait gonfler le bol alimentaire en lui donnant une consistance visqueuse qui facilite le transit intestinal. Ces fibres ralentissent la vidange gastrique et augmentent le temps du transit intestinal.
    On trouve ce type de fibres dans l'avoine, l'orge, les fruits secs (pruneaux, figues, abricots, dattes...), les fruits (groseilles rouges, framboises, mûres, cassis, myrtilles, poires et pommes non épluchées....), les légumes (choux de Bruxelles, petits pois, céleri rave, brocoli, carottes, cerfeuil, oignon, haricots princesses) et les légumes secs (haricots rouges, pois chiches, lentilles).

    Les fibres insolubles Elles incorporent de grandes quantités d'eau, ce qui augmente le poids des selles, leur teneur en eau et leur plasticité. Un bon remède à la constipation. Contrairement aux fibres solubles, elles ne forment pas de gel en gonflant.
    Les fibres insolubles existent dans le son de blé, les céréales complètes, les mélanges de céréales et le pain complet.

     Retour à la table des matières

    Fibres et santé

    La consommation de fibres est tout à fait bénéfique pour notre santé, et à plus d'un titre. Diverse études ont en effet montré l'action positive des fibres dans la lutte contre :

    • l'obésité : un régime riche en fibres favorise un mode alimentaire moins gras. Autrement dit, plus vous mangez de fruits, de légumes, ou de céréales, moins vous consommez de matières grasses. Deuxième avantage des fibres dans ce domaine, elles ont un effet rassasiant : en rendant le bol alimentaire plus volumineux, elles retardent l'apparition de la sensation de faim. Bref, comptez sur les fibres pour vous aider à surveiller votre ligne. 
    • le diabète : les fibres solubles ralentissent la digestion et l'absorption du sucre, diminuant ainsi l'augmentation de la glycémie après un repas, et la sécrétion d'insuline. 
    • les maladies coronariennes : plusieurs études le montrent, les fibres solubles, par leur action visqueuse, abaissent le taux de cholestérol LDL (mauvais cholestérol), et abaissent également le taux de lipides totaux dans le sang. 
    • la formation de calculs biliaires : ce sont des produits de dégradation du cholestérol, qui se forment dans le foie. Les fibres se lient avec une partie de ces sels, ce qui facilite leur évacuation dans les selles, diminuant ainsi le risque de formation de calculs. 
    • le cancer du côlon : c'est un sujet controversé, plusieurs études semblant se contredire. « Mais il y a davantage d'études mettant en évidence l'effet protecteur des fibres contre ce cancer que d'études affirmant le contraire », souligne Khadija El Moumni, diététicienne au Ciriha (Centre d'Information et de recherche sur les intolérances et l'hygiène alimentaires - Haute Ecole Lucia de Brouckère).
    • Consommation trop faible

      Quelle quantité devons-nous consommer ? « Il faut compter entre 15 et 22 grammes pour 1.000 kcal d'aliments ingérés, explique Khadija El Moumni. Soit, pour un adulte de corpulence normale, entre 30 à 40 grammes par jour. »

      Une consommation dont nous sommes loin. D'après l'étude BIS (Belgian Interethnic Study) réalisée par le Ciriha en collaboration avec l'ULB entre 2003 et 2005, la consommation de la population belge bruxelloise tournerait plutôt autour de 20 grammes/jour, soit la moitié des quantités recommandées.

      « Nous consommons beaucoup moins de fibres que les générations précédentes : nous mangeons en effet moins de fruits et légumes, et les céréales raffinées, plus pauvres en fibres, ont remplacé les céréales complètes. »

       Retour à la table des matières

      Augmenter sa consommation

      Atteindre 30 ou 40 grammes de fibres par jour n'est pas si difficile. Il s'agit de (re-)prendre de bonnes habitudes :

    • le matin, remplacez le pain blanc par du pain gris ou complet, qui apportera plus de fibres, mais aussi plus de vitamines B1 et B2 et plus de minéraux (phosphore, magnésium, fer, zinc et sélénium) 
    • intégrez chaque jour cinq portions de fruits et légumes. Sans oublier les fruits secs : trois petits abricots comptent pour une portion. Pratiques, pour grignoter hors de chez soi, mais attention toutefois à leur teneur élevée en sucre 
    • remplacez les produits raffinés par leur équivalent complet : riz, pain, céréales, pâtes... En effet, les fibres se situent essentiellement dans l'enveloppe et le germe des grains, mais sont éliminées lors du raffinage. De plus en plus de grandes surfaces prennent le relais des magasins diététiques et proposent des pâtes complètes, etc. 
    • enrichissez votre yaourt avec du son de blé, très riche en fibres 
    • en cuisinant, ajoutez quelques graines (lin, pavot, sésame, tournesol...) à vos plats (salades, gâteaux...) 
    • pensez aux crudités pour commencer un repas : carottes râpées, radis, tomates cerises, salade verte...

    « L'idéal est de varier les sources de fibres, solubles comme insolubles, et de veiller à garder une alimentation équilibrée. Les suppléments en fibres ? Ils ne remplaceront jamais une alimentation variée, qui apportera, outre les fibres, des vitamines, des minéraux, etc. Ils peuvent aider ponctuellement, en cas de constipation, mais il est préférable de consulter son médecin pour être sûr que le problème n'a pas une autre cause que le manque de fibres. »

     Retour à la table des matières 

    Et boire !

    Une bonne hydratation est essentielle pour faciliter l'action des fibres. « Nous devons boire au moins 1,5 litre par jour. Si on ne boit pas suffisamment d'eau, les fibres auront moins d'effet sur le bol alimentaire, puisqu'elles ont besoin d'eau pour gonfler. Sinon, au contraire, le problème risque plutôt de s'aggraver. Le meilleur moment, pour boire, est après le repas, plutôt qu'avant, pour éviter la dilution des sucs gastriques nécessaires à la digestion. »

     Retour à la table des matières 

    Auteur: Gwenaëlle Ansieau | Mise en ligne: 23-04-2011 | Mise à jour: 21-04-2011

    http://plusmagazine.rnews.be/fr/sante/alimentation/artikel/76/mangeons-des-fibres-

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • "L'alimentation permet de lutter contre le stress et la fatigue"

    Interview du Dr Veronica Van der Spek

    Nous savons tous que bien manger est généralement gage d'une bonne santé physique et permet d'éloigner le spectre de maladies cardiovasculaires. Mais saviez-vous que notre alimentation influence de manière notable notre bien-être mental ? Auteure d'un ouvrage sur le sujet, le Dr Veronica Van der Spek, psychiatre et nutritionniste belge, nous explique les bases de la nutrithérapie.

    Doctissimo : Pour lutter contre l'anxiété et beaucoup d'autres maladies mentales, vous préconisez la nutrithérapie. En quoi cela consiste-t-il ?

    Dr Veronica Van der Spek : Psychiatre de formation, je m'occupe aujourd'hui exclusivement de patients qui souffrent d'anxiété, de dépression, de burn out… Pour soigner ces maux, le plus souvent, on prescrit des antidépresseurs qui ne sont pourtant efficaces que dans 60 % des cas.

    Alimentation contre stress et fatigueEn effet, les antidépresseurs agissent simplement sur la recapture de sérotonine, de noradrénaline et de la dopamine lors de la transmission nerveuse. C'est donc simplement un traitement pharmacologique.

    Mais on peut également agir en amont, directement sur la synthèse de ces neurotransmetteurs (sérotonine, noradrénaline et dopamine) et sur la qualité des récepteurs. Et c'est là que l'alimentation intervient. En effet, l'organisme a besoin de nombreux nutriments qui agissent en synergie les uns avec les autres (vitamines B et C, fer, magnésium, etc.) pour synthétiser ces neurotransmetteurs. Ainsi, en consommant ces nutriments, on augmente la quantité disponible de neurotransmetteurs pour le cerveau. Il est donc tout à fait possible de favoriser de manière générale le métabolisme du cerveau par nos menus.

    En améliorant l'alimentation, on peut facilement offrir une meilleure résistance à la fatigueet au stress. Le magnésium par exemple est un élément essentiel qui apaise et qui permet de mieux résister au stress.

    Doctissimo : En pratique, comment fonctionne ce principe de nutrithérapie ?

    Dr Veronica Van der Spek : On peut dire que je fais de la nutripsychiatrie en quelque sorte, même si ce terme n'existe pas… D'ailleurs, dans le cursus de formation en médecine, le volet nutritionnel n'est que peu ou pas abordé. Cela commence à apparaître petit à petit mais reste pour l'instant assez confidentiel. Sachant que cette approche nutritionnelle n'est pas pour plaire aux lobbyings pharmaceutique et agro-alimentaire, ça n'est pas toujours facile de la faire valoir.

    Pour ma part, ma prise en charge des patients déprimés ou anxieux est globale, puisqu'elle comprend à la fois le traitement pharmacologique et le traitement nutritionnel (sans oublier la psychothérapie lorsque cela s'avère nécessaire).

    En pratique, je propose à mes patients de faire une analyse détaillée pour déterminer avec le plus de précision possible la proportion des différents nutriments et acides gras dans leur sang. Grâce aux résultats, il est plus facile de voir où se situent les carences ou les déséquilibres, de manière à les corriger.

    Si le patient n'a pas les moyens de faire ces analyses (assez onéreuses hélas), il remplit un questionnaire afin que je puisse connaître précisément ses habitudes alimentaires et apprécier au mieux ce qu'il a en trop et ce qui lui manque.

    La plupart du temps, un simple réajustement des habitudes alimentaires suffit à rectifier les déséquilibres. Mais parfois, une réelle remise en cause des habitudes alimentaires est nécessaire et certains patients sont réticents à ce sujet. Dans ces cas-là, je leur prescris des compléments alimentaires de manière à pallier les manques. Cela est notamment le cas pour les femmes en âge de procréer qui sont souvent carencées en fer.

    Doctissimo : Les patients sont-il réceptifs à cette méthode ?

    Dr Veronica Van der Spek : Lorsqu'il s'agit d'une remise en cause des habitudes alimentaires, les femmes sont plus volontaires que les hommes. Peut-être sont-elles motivées par la perspective de perdre du poids en plus de celle d'un mieux-être mental ?

    Sinon, on peut distinguer deux catégories de personnes : celles qui sont trop déprimées pour prendre la décision de modifier leur alimentation et celle qui sont simplement fatiguées, stressées ou légèrement déprimées. Pour ces dernières, les choses sont nettement plus faciles dans la mesure où la décision de remettre en cause l'alimentation est plus évidente. Parfois, il suffit que je prescrive une cure de magnésium pour que ces patients ne reviennent plus me voir !

    Pour les personnes dépressives, il vaut mieux commencer par un traitement pharmacologique. Puis, une fois que la morosité cède la place à une certaine motivation, on peut alors s'attaquer au volet nutritionnel.

    De manière générale, les patients sont contents car ils se rendent compte de l'influence de la nutrition sur leur santé et leur forme mentale.

    Doctissimo : Pourquoi la nourriture est-elle un refuge pour les personnes stressées ou déprimées ?

    Dr Veronica Van der Spek : D'un point strictement psychiatrique et symbolique, le fait de manger quand on se sent mal est une manière de remplir un vide. C'est un peu comme le nouveau-né qui se nourrit de lait sucré au sein de sa mère. Remplir ce vide apaise d'une certaine manière.

    D'un point de vue physiologique, cela s'explique très bien aussi. En effet, d'une part, les personnes stressées manquent de sérotonine. D'autre part, c'est le plus souvent vers les aliments sucrés que ces personnes se dirigent pour se calmer. Or, le fait de manger sucré provoque une sécrétion d'insuline qui va elle-même stimuler l'entrée de tryptophane (acide aminé) dans le cerveau. Ce mécanisme aboutit finalement à la sécrétion de sérotonine. Et là, c'est la récompense, le flash d'apaisement tant attendu. Cet effet se prolonge sur environ une heure. Puis, une fois que l'apaisement prend fin, il faut reprendre du sucré. Finalement, c'est une certaine forme d'automédication.

    Pour apaiser les patients de manière globale, je m'assure donc qu'ils aient des apports suffisants en vitamines B, C, en fer et magnésium. Normalement, cela leur évite de se jeter sur du sucré dès que survient un coup de blues.

    Doctissimo : Pourquoi cette appétence pour le sucré et le gras ? Est-ce en raison du "plaisir immédiat" qu'ils procurent ?

    Dr Veronica Van der Spek : Il est vrai que nous allons plus facilement vers des aliments gras et sucrés, non seulement à cause du mécanisme physiologique décrit ci-dessus mais également à cause de la palatabilité (ce qui plaît au palais). Et dans ce domaine, l'industrie agro-alimentaire joue complètement le jeu en multipliant les produits gras et sucrés et qui n'apaisent que peu la satiété. Ce qui fait que l'on peut manger beaucoup de ces produits sans être repus pour autant.

    Doctissimo : Une alimentation équilibrée parvient-elle à limiter le risque de démences séniles comme la maladie d'Alzheimer par exemple ?

    Dr Veronica Van der Spek : La maladie d'Alzheimer est une maladie beaucoup plus fréquente dans les pays occidentaux. S'il n'y a pas de cause unique identifiée, il est certain que l'âge est le premier facteur de risque. Ce qui veut dire que plus on vit longtemps, plus le risque augmente et ce, de manière exponentielle à partir de 60 ans. Par contre, on ne sait pas pourquoi l'âge favorise la maladie. Parmi les différents facteurs suspectés, l'alimentation occupe une place de choix et plus particulièrement le surpoids.

    Mais, à l'inverse, il est possible d'établir une prise en charge nutritionnelle pour protéger les neurones afin de prévenir ou de retarder l'apparition de la maladie. En particulier, il s'agit d'apporter au cerveau les micronutriments essentiels pour son bon fonctionnement. On peut par exemple augmenter les défenses anti-oxydantes avec des molécules qui interfèrent avec les radicaux libres, les rendant inoffensifs. Ce sont les vitamines A, C et E et la co-enzyme Q10 mais aussi les oestrogènes, le Ginkgo Biloba et aussi plusieurs autres nutriments parmi lesquels les acides Oméga 3 et 6.

    Propos recueillis par Yamina Saïdj, le 4 janvier 2010

    Nutrition et bien-être mental
    De Veronica Van der Spek
    Editions De Boeck
    360 pages
    Prix : 19,50 €

    La dépression
    Les compléments alimentaires
    Le magnésium

    Forum Alimentation et santé

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • Les News Médicaments


     Un antidiabétique pourrait augmenter le risque de cancer de la vessie


    Vendredi 22 avril 2011 

     

    La pioglitazone, un antidiabétique oral indiqué en cas de diabète de type 2, pourrait augmenter le risque de cancer de la vessie. En attendant les résultats d'études confirmant ou infirmant ce risque, l'Afssaps incite les professionnels de santé à la vigilance.

     

    La pioglitazone, principe actif de l'Actos ® et également contenu dans l'association médicamenteuse Competact ®, aide les patients diabétiques à contrôler la hausse de leur glycémie.

    Problème : les données de pharmacovigilance montreraient un possible risque accru de cancer de la vessie, ce qui pourrait remettre en question le rapport bénéfice / risque de la pioglitazone en traitement chronique chez les patients diabétiques, comme le souligne l'Afssaps (l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé).

    Suite à ces signalements survenus début 2011, en pleine affaire Mediator, l'Afssaps a immédiatement lancé "une large étude de cohorte rétrospective chez des patients diabétiques traités par pioglitazone en France entre 2006 et 2009".

    En attendant les résultats, l'Afssaps recommande aux médecins de rechercher, avant de débuter ou renouveler une prescription d'Actos ® ou de Competact ®, tout facteur de risque additionnel de cancer de la vessie : tabac, âge élevé, sexe masculin, infections urinaires chroniques, ainsi que "certaines expositions professionnelles à des produits chimiques".

    En pratique, il ne faut donc pas arrêter ce traitement de soi-même, rien n'est prouvé pour le moment, il s'agit d'une "surveillance renforcée" (l'Actos ® et le Conpetact ® font partie de la fameuse liste des 77) et d'une recommandation destinée à adapter la prescription en cas de fort risque non médicamenteux de cancer de la vessie.

    Si vous prenez ce produit, n'hésitez cependant pas à en reparler à votre médecin traitant, qui jugera, en fonction des risques et de votre équilibre glycémique, s'il est opportun, ou non, de continuer ce traitement.

    Jean-Philippe Rivière

    Source : "Mise en garde de l'Afssaps sur l'utilisation de la pioglitazone en traitement chronique chez les patients diabétiques (Actos ®, Competact ®) - Lettre aux professionnels de santé", Afssaps, 19 avril 2011, accessible en ligne



    Nos dossiers pour en savoir plus
    Diabète : une épidémie silencieuse

    En discuter sur nos forums
    Forum Diabète

     

     

    http://news.doctissimo.fr/un-antidiabetique-pourrait-augmenter-le-risque-de-cancer-de-la-vessie_article7888.html

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • Les hémorroïdes et la maladie hémorroïdaire

    [?] Qu'est-ce que c'est ?

    Les hémorroïdes sont des dilatations des veines situées dans la sous-muqueuse du canal anal qui joue un rôle physiologique dans la continence en contribuant à la fermeture de l'orifice anal.

    On distingue sous l'appellation d'hémorroïdes, l’atteinte de deux structures vasculaires distinctes :

    • Le plexus hémorroïdaire externe ;
    • Le plexus hémorroïdaire interne.

    Facteurs favorisants

    • Troubles du transit intestinal (constipation ou diarrhée) ;
    • Chez la femme : phase prémenstruelle, grossesse, accouchement...
    • Sédentarité.

    D'autres facteurs favorisants ont une responsabilité discutée :

    • Certains sports : cyclisme, équitation...
    • Les professions exposées : chauffeurs, pilotes...
    • L'alimentation : épices, alcool...
    • Certains médicaments : antidépresseurs...
    • Des médicaments locaux : suppositoires, lavements, savonnages irritants...

    [?] Les signes de la maladie

    Les hémorroïdes externes sont visibles au-dessous de l'anus, les hémorroïdes internes ne sont visibles qu'au cours d'une anuscopie. Elles peuvent ne donner aucun symptôme, ou faire saillie, en permanence ou à la poussée ou à l'effort, dans le canal anal.

    La maladie hémorroïdaire peut se traduire cliniquement par trois types de signes qui sont déjà des complications :

    • Les saignements ou rectorragies ;
    • La perception d'une boule dans l'anus ;
    • La douleur anale.

    Les rectorragies

    L'hémorragie hémorroïdaire est typiquement faite de sang rouge rutilant survenant à la fin des selles. Généralement peu abondante, elle tache le papier toilette ou éclabousse la cuvette. Elle peut être à l'origine d'une anémie par sa répétition. L'aspect rouge vif du saignement signifie que la maladie hémorroïdaire est plus artérielle que veineuse. Il existe en effet d'importantes communications artério-veineuses au niveau des plexus.

    L'anuscopie révèle une muqueuse congestive parcourue par de fins vaisseaux rouges. Même si les hémorroïdes sont l'une des causes les plus fréquentes de rectorragies, une coloscopie recherche toujours une lésion rectocolique (cancer etc.) susceptible de saigner.

    Perception d'une boule anale

    La procidence hémorroïdaire est l'extériorisation des hémorroïdes internes. Le patient consulte alors pour une boule sortant par le canal anal à l'occasion des selles, à l'effort ou bien en permanence. L'examen proctologique permet une classification de la procidence selon le stade évolutif guidant les indications thérapeutiques :

    • Stade I : hémorroïdes faisant saillie dans le canal anal lors des efforts de poussée sans se prolaber (sans s'extérioriser) ;
    • Stade II : hémorroïdes se prolabant à l'effort mais réintégrant le canal anal spontanément ;
    • Stade III : hémorroïdes se prolabant à l'effort mais réintégrant le canal anal après la pression des doigts ;
    • Stade IV : procidence hémorroïdaire permanente.

    La perception d'une boule dans l'anus peut également correspondre à une thrombose hémorroïdaire mais dans ce cas, c'est surtout pour la douleur anale que le patient consulte.

    Douleur anale

    Permanente, elle oriente vers une thrombose ou un abcès ; pulsatile, elle fait rechercher un abcès. Provoquée par la défécation, elle oriente vers une fissure anale.

    La thrombose est une complication fréquente des hémorroïdes. Elle pose des problèmes pratiques différents selon qu'elle siège au niveau des plexus hémorroïdaires externes ou internes. Il s'agit en fait le plus souvent de la constitution d'un hématome plutôt que d'une thrombose véritable. Il n'y a aucun risque d’embolie pulmonaire et l'évolution est toujours bénigne.

    La thrombose hémorroïdaire externe est la plus fréquente.

    Typiquement elle débute brutalement par une douleur anale intense, permanente, présente la nuit, indépendante des selles, empêchant parfois la position assise. Dès l'inspection de la marge anale, le médecin constate une tuméfaction sous-cutanée, bleutée, dure et douloureuse à la pression, correspondant au caillot, parfois associée à un oedème. L'évolution immédiate se fait vers une disparition des symptômes en quelques jours. Parfois la nécrose spontanée du sac contenant le caillot entraîne un saignement qui soulage le malade. Plus tard, elle peut laisser comme séquelle un repli cutané : la marisque.

    Les marisques sont des replis cutanés indolores au niveau de la marge anale, volontiers étiquetés hémorroides externes par les patients. Elles doivent aussi être différenciées des condylomes acuminés. Elles ne nécessitent aucun traitement sauf si elles sont associées à un prurit qu'elles peuvent entretenir, ou à la demande du malade pour raison esthétique ou pour difficultés à l'essuyage.

    La thrombose hémorroïdaire interne est le plus souvent extériorisée. Survenant généralement sur une maladie hémorroïdaire ancienne et procidente, elle se présente sous la forme d'un prolapsus tendu et irréductible, très douloureux, avec une zone périphérique oedémateuse et une zone centrale rougeâtre. Elle peut être localisée ou intéresser toute la circonférence anale. Parfois, la thrombose hémorroïdaire interne ne s'extériorise pas. Perçue au toucher anal, elle est visible lors de l'anuscopie sous forme d'un petit caillot bleuté.

    La fissure anale est une ulcération chronique et récidivante de l'anus située le plus souvent au pôle postérieur. Elle touche aussi bien l'homme que la femme. La douleur de la fissure est vive à type de brûlure qui suit après un intervalle libre de 10 à 15 minutes une selle douloureuse ou non. C'est parfois une rectorragie rythmée par les selles qui inquiète le patient. Le déclenchement obligatoire de la douleur par une selle, la durée de la douleur (une ou deux heures), la sensation fréquente d'anus serré sont très évocateurs. La fissure est visible à l'examen de l'anus en déplissant lentement et doucement les plis radiés.

    Il n'y a pas de traitement médical de la fissure. Les produits cicatrisants, les laxatifs, la régularisation du transit intestinal ne suffisent pas.

    Une injection anesthésiante locale (lidocaïne) est le premier traitement de la fissure jeune récente. Dans un deuxième temps l'injection de liquide sclérosant au niveau de la fissure est souvent suffisante. Certains préfèrent pratiquer une infiltration anesthésiante du sphincter anal.

    En cas d'échec de ce traitement ou en cas de fissure ancienne, seule la chirurgie est efficace sur le spasme du sphincter anal qui entretient la douleur : le chirurgien pratique une sphinctérotomie latérale.

    [?] Examens et analyses complémentaires

    L'existence de symptômes évocateurs impose un examen proctologique complet en position genu pectorale (patient à genoux sur la table d'examen) avec anuscopie et rectoscopie. Au moindre doute le médecin complète cet examen par une coloscopie afin d'éliminer une lésion organique située plus haut.

    [?] Traitement

    Les mesures hygiéno-diététiques

    Elles reposent sur des conseils utiles :

    • Hygiène de vie régulière évitant tous les excès ;
    • Supprimer les épices et les boissons alcoolisées ;
    • Régulariser le transit intestinal. En cas de constipation fréquente, suivre un régime riche en fibres alimentaires, éviter les laxatifs stimulants et alterner les laxatifsosmotiques, de lest ou lubrifiant ;
    • En cas de démangeaisons de l'anus, remplacer le papier hygiénique habituel par du coton imbibé de lotion à base d'huile d'amandes douces...

     

    Les médicaments

    Les veinotoniques sont utiles au cours des poussées aiguës bien que la maladie hémorroïdaire ne soit pas à proprement parler une maladie veineuse. Les traitementslocaux (pommades, crèmes, suppositoires) sont très efficaces.

    Le traitement instrumental

    Il est effectué à distance d'une période inflammatoire ou congestive. Il repose sur 5 techniques effectuées chacune au cours d'une anuscopie :

    Les injections sclérosantes consistent à injecter dans la sous-muqueuse, au dessus des hémorroïdes, 1 à 2 centimètres-cubes d'un produit sclérosant. Les indications posologie élevée pendant 5 jours sont les rectorragies et les procidences hémorroïdaires de stade I. La récidive des symptômes après le traitement doit faire envisager un autre type de thérapeutique.

    La photocoagulation utilise une sonde infrarouge. Effectuée en zone sus-hémorroïdaire, elle provoque une coagulation vasculaire et une sclérose sous-muqueuse cicatricielle. Son efficacité est comparable à celle des injections sclérosantes et elle en a les mêmes indications.

    La destruction par laser peut être indiquée.

    Les ligatures élastiques consistent à placer un anneau élastique à la base du paquet hémorroïdaire, en zone sus-hémorroïdaire, grâce à un appareillage permettant une aspiration de la muqueuse. Cette technique réalise une véritable hémorroïdectomie (ablation des hémorroïdes) a minima, la nécrose ischémique tissulaire avec élimination de l'hémorroïde se faisant en une semaine environ. Les indications de ce traitement sont les hémorroïdes procidentes stade I ou II, c'est-à-dire les hémorroïdes pour lesquelles les injections sclérosantes peuvent être insuffisantes et la chirurgie non encore indiquée.

    La cryothérapie consiste à provoquer une congélation du tissu hémorroïdaire qui ensuite se nécrose au moyen d'une sonde parcourue par du protoxyde d'azote. Généralement associée aux ligatures, elle semble en augmenter l'efficacité.

    La chirurgie

    L'indication du traitement chirurgical peut être posée d'emblée devant une procidence hémorroïdaire permanente (stade III) ou une thrombose hémorroïdaire interne circulaire irréductible. Ailleurs, la chirurgie ne sera indiquée qu'après échec des traitements médicaux et instrumentaux bien conduits et devant une maladie hémorroïdaire invalidante.

    Le traitement des thromboses utilise surtout l'excision, chaque fois qu'elle est possible. Elle est réalisable au cabinet du médecin sous anesthésie locale à la xylocaïne.

    Les formes semi-circulaires ou circulaires, souvent très oedémateuses, peuvent nécessiter une hémorroïdectomie (ablation des hémorroïdes) en urgence. Cette intervention est bien codifiée et ses résultats à long terme sont excellents lorsqu'elle est pratiquée par un opérateur entraîné. Les soins postopératoires sont essentiels. Ils ont pour but de faciliter le transit intestinal et de favoriser la cicatrisation .

    Un Français sur trois est ou sera confronté au problème des hémorroïdes.
    Forum Venez parler sans tabou de cette maladie intime sur notre forum.

    Dr Lyonel Rossant, Dr Jacqueline Rossant-Lumbroso.

     Forum Santé
     Forum Psychologie

    http://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/sa_949_hemorroides.htm

    Voir les vidéos très instructives 

    http://videos.doctissimo.fr/sante/troubles-digestifs/hemorroides-complications-interview-roland-cope.html


    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • Mince mais repue en 10 leçons

    minceetrepue 

    Pas besoin d'un livre de recettes minceur, d'une balance ou d'un compteur de calories pour manger sain et léger sans avoir faim. Voici 10 astuces faciles à retenir afin d'être en forme sans les formes.

    Leçon 1. La moitié + un quart + un quart

    Facile à appliquer pour tous les raps chauds: veillez à ce que la moitié de votre assiette soit remplie de légumes, un quart par la viande, de la volaille ou du poisson et d'un quart par des féculents (pomme de terre, pâtes ou riz)

    Leçon 2. 3 repas, 2 en-cas

    Manger trois repas par jour: un petit-déjeuner, un repas à base de pain et un repas chaud. En cas de petit creux, jouez la carte santé: un fruit, un yaourt, une barre de céréales... mais pas plus de deux en-cas par jour.

    Leçon 3. Ne jamais sauter le petit-déjeuner

    Pas d'excuse valable pour sauter le petit-déjeuner. C'est en effet le premier repas rompant 8 à 12 heures de jeûne: si vous partez le ventre creux, vous grignoterez en cours de matinée ou mangerez deux fois plus aux autres repas.

    Leçon 4. 300 gr de légumes et 2 fruits

    En général, on conseille de consommer 300 grammes de légumes par jour dont 200 grammes cuits et 100 grammes crus. Pour ne pas devoir tout peser, sachez que 200 gr de légumes cuits recouvrent la moitié d'une assiette et 100 gr de légumes crus une assiette à dessert entière.

    Leçon 5. Du poisson deux fois par semaine

    Alternez poissons gras (saumon, thon, maquereau...) et poissons maigres (sole, cabillaud...)

    Leçon 6. une bouteille d'eau

    Préparez chaque matin une grande bouteille d'eau que vous devrez avoir vidée le soir. Vous éviterez ainsi la déshydratation et éliminerez correctement.

    Leçon 7. 1h30 à table

    Comptez minimum 15 minutes pour le petit-déjeuner, 30 minutes pour le repas à base de pain et 45 minutes pour le repas chaud. pour une bonne digestion, il faut bien mâcher et manger lentement. Essayez aussi de ne pas manger seul, parce que, accompagné, on a tendance à ne pas se resservir.µ

    Leçon 8. 30 minutes d'exercice par jour

    Voire plus... mais faire 30 minutes quotidiennes de marche, de vélo ou d'un autre sportconstitue un objectif raisonnable. En effet, en notant chaque jour vos activités physiques, vous seriez étonnée de voir comme vous bougez peu pendant une journée normale.

    Leçon 9. Une bonne résolution par mois

    Dressez la liste de vos bonnes résolutions: plus d'alcool en semaine, cuisiner sans graisse un jour sur deux, faire un jour sur deux une grande balade après le repas de midi ou du soir, arrêter de grignoter entre les repas, remplacer le beurre par de la minarine... essayez de vous en tenir à une résolution par mois, pas plus. Attaquez-vous à la deuxième le mois suivant. Vouloir tout améliorer d'un coup c'est l'échec assuré.

    Leçon 10. 1 kg par semaine, pas plus

    Oubliez le régime bananes, le low-carb et les autres cures saugrenues supposées vous transformer en Kate Moss en deux semaine top chrono. N'attendez jamais de résultats ultra rapides, c'est l'assurance de reprendre encore plus de kilos à cause de l'effet yoyo et de perdre votre joie de vivre. Adopter une alimentation saine, décider de bouger et de retrouver la ligne, est un programme à long terme qui ne s'improvise pas. Perdre plus d'un kilo par semaine n'est jamais recommandable pour la santé!


    Auteur: Ludo Hugaerts | Mise en ligne: 21-04-2011 | Mise à jour: 20-04-2011

    http://plusmagazine.rnews.be/fr/sante/bien-etre/artikel/1215/mince-et-repue-en-10-lecons

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • Apprenez à préparer le thé !

    Depuis des millénaires, le thé est préparé de mille manières différentes. Mais si chacun a ses petits trucs et sa méthode pour infuser son sachet ou ses feuilles, il existe quelques règles à respecter. Tour d'horizon des habitudes françaises et quelques conseils pour apprécier ce breuvage à toute heure !

    Plus de trois milliards de tasse de thé sont bues chaque année en France ! A tel point que le café est en passe d'être détrôné ! Mais derrière ce chiffre se cache différentes pratiques.

    Les goûts et les couleurs…

    Il y a mille et une façon de préparer son thé. D'ailleurs en la matière, les Français ont leurs petites habitudes :

    Vrac ou sachet ?

    • 75 % des Français prennent du thé en sachet plutôt qu'en vrac.

    Quel récipient ?

    • Thé vert noir préparation théière sachet vrac
    • 54 % le préparent directement dans un mug, une tasse ou un bol ;
    • 37 % dans une théière ;
    • 9 % prend du thé dans les distributeurs.

    Les mélanges…

    • 65 % ajoutent du sucre ;
    • 32 % boivent le thé pur (sucré ou non) ;
    • 30 % ajoutent du citron ;
    • 25 % ajoutent un nuage de lait ou du miel.

    Quand ?

    • 30 % boivent leur thé le matin ;
    • 60 % l'après-midi ;
    • 10 % le soir.

    Le thé : mode d'emploi

    Pour bien prépare le thé, il faut suivre quelques règles simples.

    • Faire chauffer l'eau pratiquement jusqu'à ébullition, mais sans l'atteindre, puis verser sur le thé.
    • Si vous utilisez du thé en vrac, il faut mettre dans la théière une petite cuillère par tasse (2 à 2,5 g).
    • Ne laissez pas infuser plus de 3 à 5 minutes ;
    • Utilisez une eau peu calcaire ;
    • N'hésitez pas à remuer l'eau avec une cuillère avant de servir (surtout si vous utilisez des sachets).

    Vrai-fausses astuces

    Certes, il existe de nombreuses variantes et autres "trucs" pour préparer le thé. C'est le cas de la méthode qui consiste à ébouillanter les tasses et la théière avec de l'eau que l'on jette ; pour ensuite y verser le thé. Cela permettrait de "préparer" les récipients… A vous de juger.

    De même, la fameuse méthode d'Afrique du Nord qui consiste à servir le thé en soulevant très haut la théière au-dessus de la tasse, permet de dégager un parfum fort agréable mais ne change pas le goût du thé…

    Dans tous les cas, faites le thé comme vous le sentez : l'important n'est pas comment les autres le font, ou comment il "faut" le faire, mais comment vous l'aimez !

    Bonne dégustation !

    Louis Asana

    Sources : Tea Expo 2004 ; Lipton

     Forum Alimentation et santé
    Forum Cuisine, recettes, ustensiles...
    Forum Antioxydants

    http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/dossiers/the/8213-the-preparation.htm

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • Pose de la 1ère valve aortique sans suture

    Quatre valves orchestrent la circulation sanguine au niveau du coeur. Mais lorsque ces clapets sont en panne et que le traitement médicamenteux n'est pas suffisant, une opération s'impose. Cette chirurgie bénéficie depuis peu d'un progrès important : une valve aortique sans suture.

    Fort des bons résultats obtenus lors des essais cliniques, la première valve aortique sans suture a été implantée chez un patient souffrant d'athérosclérose et présentant un rétrécissement de l'aorte se traduisant par un souffle au coeur. Retour sur cette intervention, avec le Pr François Laborde, chef du département de chirurgie cardiaque à l'Institut Mutualiste Montsouris (Paris), qui a réalisé l'intervention sous l'oeil des caméras.

    2 % des Français ont une valvulopathie

    Les valves cardiaques sont des structures élastiques du coeur. Ces 4 valves agissent comme de petits clapets qui séparent les différentes cavités pour que le sang n'y circule que dans un sens, sans retour en arrière. Ces valves peuvent être atteintes de deux manières : elle ne s'ouvre pas assez et empêche le sang de circuler, on parle de rétrécissement de valve ou de sténose (46 % des cas) ; elle ne se ferme pas, le manque de continence provoque une fuite appelée insuffisance (12 % des cas) ; et enfin, elle peut présenter les deux types de dysfonctionnements (42 %). Environ 2 % de la population adulte est porteuse d'une valvulopathie.

    Valves cardiaques

    En France, la majorité de ces maladies des valves (50 à 80 %) sont liées au vieillissement du coeur et à la calcification de l'anneau valvulaire. On estime ainsi que 3 % des personnes de plus de 75 ans présentent une sténose aortique (la plus fréquente des valvulopathies). Une proportion qui devrait croître avec le vieillissement de la population. Plus rarement, d'autres facteurs (inflammation, infection, ou anomalie congénitale) peuvent être en cause.

    En se rétrécissant, la surface de l'orifice aortique entrave l'éjection du sang par le ventricule gauche. La pression d'éjection du sang devient plus élevée, imposant une charge de travail supplémentaire au coeur. Ce dernier la compense en s'épaississant, ce qui provoque une plus grande fatigue de cet organe. Les premiers symptômes se manifestent à l'effort : il peut s'agir d'une douleur au thorax (angor d'effort), d'une gêne plus ou moins intense pour respirer (dyspnée d'effort), ou, plus rarement, d'une perte brutale de connaissance (syncope d'effort).

    En l'absence de traitement, le coeur s'épuise progressivement et n'assure plus un débit suffisant : c'est l'insuffisance cardiaque. Le patient souffre de troubles du rythme cardiaque, explique la Fédération Française de Cardiologie sur son site Internet. Si les valves s'infectent, c'est l'endocardite.

    Une valve sans suture aux multiples avantages

    Un régime sans sel, beaucoup de repos et des traitements antidiurétiques constituent le traitement de première intention. Mais en cas de sténose aortique importante, la réparation ou le remplacement de la valve par chirurgie s'impose. Jusqu'à présent, les chirurgiens avaient à leur disposition deux types de valves : la valve mécanique, solide et durable, mais nécessitant la prise impérative d'anticoagulants ; la valve biologique, moins résistante et qu'il faut remplacer, mais qui n'impose pas la prise d'anticoagulants.

    Conçue en 2008 par le groupe italien Sorin, la valve aortique sans suture Perceval S est une bioprothèse innovante. Contrairement aux valves mécaniques et aux valves implantées par voie percutanée, cette valve dispose d'un système d'auto-ancrage qui facilite le travail du chirurgien. "La valve est dans un stent auto-expandable, elle est compactée et se déploie automatiquement comme un parachute grâce à une armature en alliage super-élastique, explique le Pr Laborde. D'habitude, on coud la valve sur l'anneau aortique qui doit être parfaitement décalcifié. Ce processus prend beaucoup de temps. Avec la valve Perceval S, comme il n'y a pas besoin de suture, il n'est pas nécessaire de décalcifier l'anneau aortique, ce qui fait gagner un temps considérable".

     



    Deux essais cliniques ont d'ores et déjà été menés auprès de patients souffrant de sténoses pour obtenir la certification CE (ce qui est le cas depuis le 31 mars 2011), un autre est en cours pour obtenir la norme FDA (agrément américain). L'Institut Mutualiste Montsouris a déjà procédé à une centaine d'interventions de ce type, et environ 300 ont été réalisées ailleurs en Europe. Bordeaux et Lille ont également participé aux essais cliniques.

    D'après ces études, le gain de temps est de 60 %. Le coeur est donc arrêté beaucoup moins longtemps pendant l'intervention, l'anesthésie générale est réduite, ce qui le limite d'autant les dangers pour les patients à haut risque cardiaque. En outre, l'absence de collerette nécessaire à la suture permet d'avoir une valve de plus grande taille, aux performances hémodynamiques supérieures (un meilleur flux sanguin), ajoute le chirurgien. Enfin, dernier avantage et non des moindres, la taille de la cicatrice est considérablement réduite, grâce à une voie d'abord au niveau de la poitrine et non plus au milieu du sternum.

    Vers un remboursement de cette valve sans suture ?

    Depuis l'obtention de la certification CE, tous les hôpitaux peuvent acheter ces valves. Seul bémol, leur coût est trois fois plus élevé que celui des valves traditionnelles ou percutanées. En attendant que l'Assurance maladie accepte le remboursement intégral de ces valves, c'est à l'hôpital de puiser sur ses fonds propres pour payer le reste à charge (l'établissement reçoit le même montant que celui accordé pour les autres valves). Mais pour le Pr Laborde, ce n'est qu'une question de temps. "Au vu des progrès majeurs conférés par les valves sans suture, il va sans dire qu'elles vont peu à peu remplacer les valves traditionnelles ou percutanées".

    Amélie Pelletier, propos recueillis le 31 mars 2011

    Sources :

    - Interview du Pr François Laborde, chef du département de chirurgie cardiaque à l'Institut Mutualiste Montsouris (Paris), le 31 mars 2011.
    - Conférence de presse, le 31 mars 2011.
    - Maladies des valves, Fédération Française de Cardiologie (document téléchargeable).

    L'insuffisance cardiaque
    Traitement des maladies du coeur

    L'essentiel sur le souffle au cœur
    Les prouesses de la chirurgie cardiaque

    Forum Problèmes cardiovasculaires

     

     

    http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/maladies_cardiovasculaires/articles/15033-pose-valve-aortique-sans-suture.htm

     


     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • Pourquoi et comment le diabète
    favorise les plaies des pieds


    Le pied du diabétique est fragilisé par deux grandes causes : l'atteinte des artères et l'atteinte des nerfs. Ces deux atteintes sont pratiquement toujours associées à des degrés divers selon l'âge et le type de diabète, mais pour plus de clarté nous les envisagerons séparément.


    L'atteinte des artères

    L'atteinte peut porter sur les grosses et petites artères (macroangiopathie) ou sur les toutes petites artères (microangiopathie).

    Le mécanisme de l'atteinte des grosses et petites artères n'est pas différent de celui qui touche les personnes non diabétiques (athérosclérose). Cette atteinte, appelée «artérite», est essentiellement favorisée par le tabac, le cholestérol et l'absence d'activité physique.

    Au niveau des jambes, elle entraîne des douleurs musculaires, surtout dans les mollets, après une certaine distance de marche, obligeant à s'arrêter. Après quelques minutes d'arrêt, la douleur disparaît, puis réapparaît après la même distance de marche. Plus la distance de marche est réduite, plus l'atteinte des artères est importante.

    Par contre, l'atteinte des toutes petites artères est directement liée au diabète. C'est elle qui entraîne une atteinte des petites artères des reins (néphropathie), de la rétine (rétinopathie) et de la peau.

    Au niveau des pieds, cette atteinte des artères entraîne une circulation sanguine qui se fait mal avec pour conséquence un moindre apport en oxygène et en nutriments. Elle se traduit par :

    • Une peau lisse, fine, brillante, sèche, froide.
    • Un ralentissement du renouvellement normal de la peau avec aux endroits de pression une peau vieillie plus épaisse, qui s'écaille, avec parfois des fissures (les fissures sont dues au fait que cette peau vieillie se renouvelle mal et est moins souple).
    • Une disparition des poils du dos du pied.
    • Le tissu sous-cutané (entre la peau et les muscles) est aminci sur le dos du pied et souvent à la plante du pied (les os du pied se palpent facilement à la plante du pied et reposent presque directement sur la peau).
    • Lorsque le pied a été surélevé pendant un moment, et qu'il est ensuite abaissé, il se recolore de façon plus lente que normalement, et lorsque le pied est ensuite laissé pendant, on peut observer une rougeur violacée anormale des orteils et du pied.
    • Pour étudier l'état des artères, le médecin examine également l'état des pouls au niveau des pieds.

    Si l'atteinte artérielle est importante, le pied peut être violacé, froid et douloureux dans son ensemble même s'il n'y a pas de plaie.

    Lorsqu'il y a une plaie, elle est souvent plus douloureuse qu'une plaie «normale», et cette plaie est habituellement sèche et sans suintement. Les fissures sous le talon peuvent être également très douloureuses.

    Lorsqu'il y a une gangrène, elle est en général limitée à l'extrémité d'un orteil, ou circulaire et limitée à une partie du talon par exemple.


    En résumé

     

    L'atteinte des artères peut associer :
     

    une atrophie de la peau, qui est mince, sèche, dépilée, écailleuse avec des fissures au talon,
    des pieds froids et violacés,
    des douleurs à l'ensemble du pied,
    et des plaies pouvant être très douloureuses.

    L'examen clinique permet souvent d'avoir une bonne appréciation de l'atteinte artérielle causée aux pieds par le diabète, mais dans certains cas le médecin peut également demander des examens complémentaires tels qu'un doppler ou une artériographie.


    L'atteinte des nerfs

    Le diabète peut atteindre les différentes sortes de nerfs des pieds : les nerfs de la sensibilité, les nerfs moteurs qui commandent les muscles, les nerfs qui commandent le diamètre des vaisseaux, et les nerfs qui commandent la transpiration.

    Atteinte des nerfs de la sensibilité

    Il n'y a pas une sensibilité, mais plusieurs sensibilités : sensibilité au chaud et au froid, sensibilité au toucher, sensibilité profonde (ce qui est perçu «par l'intérieur» sans faire intervenir la vue ou le toucher) et sensibilité à la douleur.


    Sensibilité au chaud et au froid

    La diminution de la perception du chaud au niveau des pieds est souvent l'atteinte nerveuse la plus précoce, puis apparaît également une diminution de la perception du froid.

    Habituellement, le diabétique ne s'en rend pas compte spontanément. Il remarque parfois simplement que le carrelage de sa salle de bain n'est pas aussi froid qu'auparavant lorsqu'il y marche pieds nus, et assez souvent, surtout en été, les femmes diabétiques ont tendance à marcher pieds nus sur le carrelage de leur cuisine, «pour mieux sentir le sol».

    La diminution de cette sensibilité peut conduire :

    • à une plaie, par traumatisme contre un objet ou présence sur le sol d'un «petit caillou», si le diabétique marche pieds nus «pour mieux sentir le sol»,
    • à une brûlure, par contact avec une source de chaleur qui a été mal évaluée : bains de pieds dans de l'eau brûlante, utilisation «pour se réchauffer les pieds» d'une bouillotte, d'une chaufferette ou d'un radiateur, dont la température excessive n'a pas été perçue en raison de la diminution de la sensibilité au chaud,
    • s'il y a une atteinte des artères, à une gangrène même si la source de chaleur n'est trop élevée que de quelques degrés et n'est pas suffisante pour entraîner une brûlure (l'augmentation de la température dans le pied conduit à une augmentation des besoins en oxygène qui ne peut pas être compensée par une augmentation du débit sanguin, ce qui entraîne une souffrance cellulaire puis une gangrène, sans que la peau ait été brûlée par la source de chaleur).

    Pour étudier la sensibilité au chaud et au froid, le médecin effectue une comparaison entre les pieds et les mains avec des petits tubes en verre : l'un rempli d'eau chaude et l'autre rempli d'eau froide.


    Sensibilité au toucher

    L'atteinte de la sensibilité au toucher apparaît habituellement lorsque la sensibilité au chaud et au froid est déjà diminuée.

    Elle entraîne une insensibilité des pieds au contact avec le sol ou la semelle des chaussures («impression de marcher comme sur un tapis»).

    Les conséquences que peut entraîner cette insensibilité sont beaucoup plus nombreuses que la diminution de la sensibilité au chaud et au froid : le diabétique ne perçoit plus la présence d'un petit caillou dans sa chaussure, une craquelure dans la semelle de sa chaussure, le frottement du cuir sur la peau, le laçage trop serré de ses chaussures...

    Autrement dit, le diabétique n'est plus aussi bien renseigné qu'auparavant sur les agressions dont sont quotidiennement victimes les pieds.

    On peut tester soi-même la sensibilité au toucher de ses pieds en utilisant une boule de coton d'environ 3 cm de diamètre (genre boule de coton à démaquiller). On effleure la surface du pied (plante, face dorsale des orteils, et bords du pied) à la recherche d'endroits où l'effleurement par le coton n'est pas perçu.

    Pour étudier la sensibilité au toucher, le médecin peut effectuer différents tests :
    • Test de la boule de coton (voir ci-dessus).
    • Différenciation par la plante du pied entre un objet pointu et d'un objet non pointu.
    • Comparaison des perceptions entre la plante du pied et la paume des mains.


    Sensibilité profonde

    Il existe également dans le corps une sensibilité profonde qui fournit au cerveau des informations sans faire intervenir la vue, le toucher, le chaud, le froid ou la douleur.

    Cette sensibilité profonde permet, entre autres, de renseigner le cerveau sur la position des membres, des pieds et des orteils, sans avoir à les regarder, et de percevoir les vibrations et les pressions.

    Au niveau des pieds, la perception des pressions est particulièrement utile car elle permet de renseigner le cerveau sur la façon dont le poids du corps est réparti sur la plante des pieds, et si le poids du corps est mal réparti, ou est réparti sur une petite surface, il y a mise en jeu automatique des muscles du pied de manière à répartir le poids du corps de la façon la plus uniforme possible pour limiter la pression par cm2. Et en position debout, même la plus immobile possible, il y a mise en jeu automatique des muscles du pied pour modifier les points de pression.

    Par contre, chez le diabétique dont la sensibilité profonde est diminuée, le poids du corps aura tendance à porter toujours sur les mêmes points d'appui, ce qui entraîne une modification de la répartition des points d'appui sur le sol avec une pression par cm2 plus importante que la normale, ce qui conduit à une compression excessive de la peau située entre les os du pied et le sol, et à l'apparition d'une callosité.

    Pour étudier la sensibilité profonde, le médecin peut effectuer :
    • une étude de la sensibilité aux vibrations (le diabétique doit dire s'il perçoit ou ne perçoit pas les vibrations d'un diapason posé sur les orteils, les chevilles, les genoux et les articulations des mains),
    • une étude du sens de position des orteils (le diabétique doit dire, sans regarder ses pieds, dans quelle position se trouve un orteil qui est mobilisé par le médecin),
    • une étude de la sensibilité à la pression cutanée au moyen d'un monofilament calibré semblable à celui du fil de nylon des lignes de pêche (l'extrémité du filament est appliquée sur la peau de façon à ce que le filament se courbe, ce qui assure une pression déterminée sur une surface correspondant à la section du filament, et le diabétique doit dire, sans regarder ses pieds, si et quand le filament est appliqué).

    Lorsqu'il y a une atteinte importante de la sensibilité profonde, il y a un risque élevé de faire une complication qui s'appelle mal perforant.


    Sensibilité à la douleur

    L'atteinte de cette sensibilité entraîne une diminution de la perception de la douleur provoquée par une cause externe. Par exemple, un choc sur le pied, une plaie ou une chaleur excessive, entraînent moins de douleurs que lorsque les nerfs de la douleur fonctionnaient normalement.

    Au premier abord, ceci pourrait être considéré comme une bonne chose, mais cela a en fait un énorme inconvénient car une plaie peut ainsi apparaître et s'étendre sans que le diabétique n'en perçoive la gravité du fait du peu de douleurs, ou de l'absence de douleurs.

    De nombreux diabétiques ont ainsi eu la surprise de constater des plaies en enlevant leurs chaussures en fin de journée, alors qu'ils ne s'étaient doutés de rien pendant cette journée.

    C'est aussi la raison pour laquelle de nombreuses plaies des pieds sont montrées tardivement à un médecin, parce que jusque-là elles n'étaient pas ou peu douloureuses. La remarque «ça ne me faisait pas mal, alors je pensais que ça n'était pas grave» est malheureusement très fréquente.

    L'étude de la sensibilité douloureuse est plus difficile à étudier par le médecin que les autres sensibilités. Le test le plus simple et le plus fiable semble être le pincement du tendon d'Achille, ou du mollet, entre le pouce et l'index.

    Remarque : L'atteinte des nerfs peut également provoquer des crampes ou des douleurs, et il peut y avoir association :
    • d'une insensibilité des pieds à la douleur de cause externe (on ne sent pas une douleur que devrait provoquer une cause externe, comme un petit caillou dans la chaussure par exemple)
    • et de douleurs dans le pied ou le mollet (on ressent une douleur alors qu'il n'y a pas de cause externe visible qui pourrait en être responsable).


    Atteinte des nerfs qui commandent les muscles des pieds

    Lorsque les nerfs qui commandent les muscles des pieds sont atteints, cela n'entraîne pas de paralysie, mais simplement un moins bon fonctionnement de ces muscles, qui a pour conséquence :
    • une déformation des orteils, «en marteau», «en griffe»...
    • un affaissement des arcades plantaires et une modification de la répartition des points d'appui du pied sur le sol.

    Le poids du corps n'appuie plus uniformément sur la plante du pied. Il est reporté de manière élective sur les têtes des métatarsiens, c'est-à-dire aux extrémités des os auxquels sont articulés les orteils (partie de l'avant du pied qui repose sur le sol lorsqu'on lève les orteils) :
    • si le pied est devenu creux, le poids du corps appuie surtout sur la tête des 2° et 3° métatarsiens, ainsi que sur la partie postérieure du talon et sur la pulpe des orteils,
    • si le pied est devenu plat, le poids du corps appuie surtout sur la tête du 1° métatarsien.



    La conséquence de ces modifications de la plante du pied est que le poids du corps porte toujours sur les mêmes points d'appui, ce qui conduit à une compression excessive de la peau située entre les os du pied et le sol.


    Atteinte des nerfs qui commandent le diamètre des vaisseaux

    Au niveau de la peau, comme dans tout l'organisme, les petites artères se divisent en capillaires qui permettent d'apporter de l'oxygène et des nutriments aux cellules, et d'emporter le gaz carbonique et les déchets du fonctionnement des cellules.

    Ces capillaires se réunissent ensuite pour former les veines.

    Entre la fin des artères et le départ des veines se trouvent donc les capillaires, mais aussi des petits vaisseaux appelés «shunts artérioveineux» ou communications artérioveineuses.

    Normalement, ces shunts sont presque fermés et très peu de sang y circule. Par contre, en cas de besoin, activité physique par exemple, ces shunts peuvent s'ouvrir de manière à réduire la circulation du sang dans la peau afin de favoriser l'apport du sang vers les muscles. Il s'agit en quelque sorte de «canaux de dérivation» permettant, quand cela est utile, de détourner le sang d'une région vers une autre qui en a davantage besoin.

    Les artères et les shunts artérioveineux possèdent des nerfs dont le rôle est de commander leur diamètre :
    • Lorsque ces nerfs fonctionnent normalement, les artères sont à environ la moitié de leur diamètre et les shunts artérioveineux sont fermés.
    • Lorsque ces nerfs ne fonctionnent pas normalement, les artères sont au maximum de leur dilatation, et les communications artérioveineuses sont ouvertes, ce qui entraîne un débit sanguin plus important dans l'artère, la communication artérioveineuse et la veine, et un débit sanguin diminué dans les capillaires.



    Cette atteinte a deux conséquences :
    • La diminution du débit sanguin dans les capillaires réduit l'apport en oxygène et en nutriments destiné à la peau, et évacue moins le gaz carbonique et les déchets du fonctionnement des cellules, ce qui conduit à une peau plus fragile.
    • L'augmentation du débit sanguin en amont des capillaires ne peut pas passer par les muscles car ils sont au repos. Ceci a pour conséquence, d'une part l'apparition d'un oedème, et d'autre part une augmentation du débit sanguin dans les os, ce qui entraîne leur fragilisation : ils deviennent plus clairs à la radiographie, et des traumatismes sans conséquence chez les non diabétiques peuvent conduire à des tassements et à des déformations osseuses puis articulaires, qui aboutissent à des anomalies de la surface d'appui du pied sur le sol.


    Atteinte des nerfs qui commandent la transpiration

    La neuropathie diabétique peut entraîner une diminution de la sécrétion sudorale normale des pieds.

    Cette diminution de la transpiration des pieds n'est pas perçue comme gênante (elle est même parfois accueillie comme bénéfique), mais elle a pour conséquence une peau plus sèche, qui devient moins souple, qui s'écaille, et à la longue aboutit à la formation de fissures qui peuvent être le point de départ d'une infection sous la peau.


    En résumé

     

    L'atteinte des nerfs peut associer :
     

    des pieds qui deviennent moins sensibles pour le toucher, pour la chaleur, pour le froid et pour la douleur de cause externe,
    des crampes ou des douleurs, sans cause externe visible qui pourrait en être responsable,
    une peau chaude et d'épaisseur normale, qui est soit moite et souple (cas le plus fréquent), soit sèche et écailleuse (selon qu'il y a ou non une atteinte des nerfs de la transpiration),
    une modification des points d'appui du pied sur le sol, et des orteils déformés (sans douleurs),
    des os du pied plus fragiles avec tassements et déformations (sans douleurs).

    Il est important de souligner que, contrairement à l'atteinte des artères qui entraîne l'apparition de quelque chose (modification de l'aspect des pieds et douleurs), l'atteinte des nerfs n'entraîne pas l'apparition de quelque chose, mais entraîne la disparition de quelque chose (diminution des sensibilités et de la perception de la douleur), ce qui ne conduit donc malheureusement que rarement à la consultation d'un médecin pour ce motif.

    L'examen clinique des différentes sensibilités du pied permet le plus souvent d'avoir une bonne appréciation de l'atteinte neurologique causée aux pieds par le diabète, mais dans certains cas le médecin peut également demander des examens complémentaires tels qu'une étude des vitesses de conduction et un électromyogramme.


    Synthèse

    Le pied du diabétique est fragilisé par deux grandes causes : l'atteinte des artères et l'atteinte des nerfs qui sont associées à des degrés divers.

    L'infection peut venir compliquer ces deux atteintes, mais elle est plus fréquemment retrouvée sur les plaies liées à une atteinte des nerfs, car celle-ci lui permet de se développer sans douleurs.

    Mais il est très important de souligner que dans plus de la moitié des cas, ces trois facteurs n'aboutissent à des plaies des pieds que par l'entremise de facteurs déclenchants, qu'il est indispensable de bien connaître si on veut éviter les plaies des pieds.


    http://www.diabsurf.com/diabete/FDCCT.php

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  •  

    Les News Santé


    Diabète : 7 propositions pour enrayer l'épidémie


    Vendredi 18 Mars 2011

     

    Le diabète touche désormais environ 3 millions de personnes en France, soit quasiment deux fois plus qu'il y a 10 ans ! Comment infléchir cette progression et améliorer la prise en charge ? Le livre blanc du diabète, édité par la Société Francophone du Diabète (SFD), propose 7 pistes d'action.

    Une épidémie mondiale et inquiétante
    L'organisation mondiale de la santé (OMS) estime qu'il y a plus de 220 millions de diabétiques dans le monde, tout type confondu (diabète de type 2, dans 90 % des cas, et diabète de type 1). Un nombre croissant de patients lié principalement à l'épidémie parallèle d'obésité, doublée d'une tendance croissante à la sédentarité. Ce chiffre pourrait d'ailleurs doubler d'ici 2030 si rien n'est fait...

    Une situation qui alarme les organisations internationales comme l'OMS, en raison des risques liés aux complications de cette maladie insidieuse :
    - Le diabète multiplie par 2 à 3 le risque cardiovasculaire (maladie du coeur, accident vasculaire cérébral)
    - l'atteinte des nerfs (neuropathie) due à l'hyperglycémie chronique multiplie les risques d'amputation
    - La lésion associée des petits vaisseaux sanguins de l'oeil est la cause majeure de cécité dans le monde
    - Enfin, le rein est également souvent touché (10 à 20 % des diabétiques décèdent d'une insuffisance rénale)

    Le livre blanc sur le diabète, un travail collectif
    Alain Coulomb, ancien directeur de la Haute Autorité de Santé, le Pr. Serge Halimi, chef du service de au CHU de Grenoble et Jacques Bringer, Président de la SFD cosignent un ouvrage qui fait suite aux Rencontres sur le Diabète, organisées à l‘Assemblée Nationale en avril 2009 (rencontres parrainées par le laboratoire Novo Nordisk, tout comme ce livre blanc).

    Cet ouvrage s'appuie également sur les contributions de nombreux experts afin de mettre en perspective les analyses proposées : diabétologues, nutritionnistes, présidents d'associations (comme l'AFD, l'Association Française des Diabétiques), etc.

    Le livre blanc comporte donc une analyse épidémiologique, sociologique et économique du diabète, ainsi qu'un zoom sur la prévention, le dépistage, la prise en charge actuelle, la place de l'éducation thérapeutique et le changement de paradigme lié à la régionalisation des soins (mise en place des Agences Régionales de Santé).

    De cette analyse ressortent 7 propositions pour tenter d'endiguer ce phénomène de santé publique.

    7 propositions pour faire face à l'épidémie de diabète

    1- Inventer pour réduire l'impact du diabète : cette maladie touche préférentiellement les milieux socio-économiques défavorisés (sédentarité, malbouffe, accès aux soins). Les auteurs préconisent de s'appuyer sur les ARS pour "réduire les inégalités d'accès aux soins, mieux dépister et aider à mieux prendre en charge les personnes diabétiques" et mettre en place des programmes d'éducation thérapeutique, atout essentiel pour la maîtrise de la maladie
    2- Médiatiser le diabète pour mieux le prévenir : le Pr. Serge Halimi, lors de la présentation à la presse du livre blanc, a souligné qu'il était plus difficile de médiatiser le diabète que le cancer, "plus percutant". Il a donc insisté sur ce point qui peut permettre de mieux sensibiliser la population à l'impact possible de tel ou tel comportement (voir aussi notre interview du Pr. Halimi en 2008). Le livre blanc préconise donc d'initier des campagnes nationales de prévention et de dépistage déclinées au plan régional avec l'aide des ARS et des professionnels de santé locaux ; d'inclure le diabète dans les campagnes liées à l'alimentation ; d'agir auprès des professionnels de l'agroalimentaire et de définir des cibles prioritaires en fonction des facteurs de risque
    3- Centrer l'organisation sur le malade et non pas sur la maladie : projet de vie, milieu social, capacité à être autonome, souhaits, désirs d'ordre culturels... Autant d'éléments qui doivent être décryptés, entendus et pris en compte pour aboutir à une médecine plus personnalisée
    4- Améliorer la qualité de vie des malades : par exemple en amplifiant l'utilisation des pompes à insuline, qui permettent de délivrer précisément la dose nécessaire (prévention des complications liées au déséquilibre de la glycémie). Le développement de la télémédecine pourrait également aider la prise en charge, cette dernière étant pluridisciplinaire et donc nécessitant une fluidité des échanges, de l'interactivité
    5- Orchestrer les synergies et mises en réseau des professionnels pour assurer une meilleure prise en charge des patients : la prise en charge pluridisciplinaire évoquée ci-dessus fait intervenir toutes sortes de spécialistes -diabétologues, mais aussi diététiciens, infirmiers, podologues, pharmaciens, coachs sportifs, cardiologues, néphrologues, ophtalmologistes, pneumologues, et bien sûr médecins généralistes. D'où l'importance d'optimiser les réseaux de soins et de multiplier les services d'aide
    6 - Mieux former les professionnels de santé à l'éducation thérapeutique (ETP) : le diabète nécessite la mise en place d'une nouvelle hygiène de vie et la prise d'un traitement quotidien, d'où l'importance de conseils personnalisés et d'un accompagnement spécifique, ce qui prend beaucoup plus de temps qu'une consultation. Faudra-t-il instaurer un paiement au forfait afin de permettre aux professionnels de santé une implication optimale ?
    7- Innover vers une recherche translationnelle et transversale commune à la majorité des maladies chroniques et explorer de nouvelles voies : la recherche translationnelle est une recherche fondamentale résultant de l'observation des patients. Son développement permettrait d'élaborer des campagnes de sensibilisation et de santé publique plus efficaces.

    Ces propositions s'inscrivent dans l'actuelle évolution vers davantage d'individualisation de la prise en charge des maladies chroniques du côté médical, et vers une autonomie et amélioration des connaissances du patient (le "patient-expert").

    En cela, le diabète peut être considéré comme un modèle (discipline pionnière en matière d'ETP notamment), modèle qui ne demande qu'à s'améliorer, d'où ce travail collectif qui peut servir de point d'ancrage à une évolution positive des priorités en matière de gestion des maladies chroniques.

    Jean-Philippe Rivière

    Sources :
    - Le livre blanc du diabète, Alain Coulomb, Serge Halimi, Igor Chaskilevitch, édité par la SFD en décembre 2010 avec le soutien institutionnel de Novo Nordisk
    - Présentation à la presse de cet ouvrage, 17 mars 2011



    Nos dossiers pour en savoir plus
    Le diabète
    La santé dans l'assiette

    En discuter sur nos forums
    Forum diabète

     

    http://news.doctissimo.fr/diabete-7-propositions-pour-enrayer-l-epidemie_article7815.html

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • Le massage au bol kansu

    kansu
    Nos plantes de pieds ? Nous ne leur accordons pas beaucoup d’attention, avouons-le... Le massage au bol kansu, un massage ayurvédique tout droit venu d’Inde du sud, les met pourtant à l’honneur. Détente assurée, au son de la cithare...

    Les yeux clos sous deux cotons parfumés à l’eau de rose, allongée, immobile, bien au chaud sous les couvertures, bercée par une douce musique méditative, je suis prête. Il ne s’est encore rien passé, mais je souris déjà à l’idée que pendant la demi-heure qui suit, la Terre peut s’arrêter de tourner, moi, je me fais masser les pieds...

    Angela s’installe. A l’aide de ghee, (beurre clarifié), elle commence par masser vigoureusement tout le pied (orteils, cou de pied...). Quelques instants plus tard, on entre dans le vif du sujet : elle applique le fond arrondi d’un bol en alliage (essentiellement du cuivre) sur la voûte plantaire et masse en douceur, décrivant des lignes souples, des courbes, des ellipses, en une succession de mouvements lents ou rapides, plus ou moins appuyés. Je me laisse faire...

    Apaisement et détente

    L’objectif du massage au bol kansu est de rééquilibrer l’élément feu dans notre corps... En effet, selon la médecine traditionnelle indienne ayurvédique, l’excès de feu provoque un trop plein d’énergie, un effet de dispersion et du stress. Le massage agira donc sur la nervosité, l’angoisse. « C’est une bonne détente pour les gens nerveux, explique Angela. Cela calme les colères. Et pour quelqu’un qui souffre d’insomnies, je conseillerais d’essayer le massage avant les médicaments... D’ailleurs, il n’est pas rare que mes clients s’endorment pendant le massage ! »

    Un rituel bien pensé

    « En général, il faut compter environ 15 minutes par pied, précise Angela. L’ensemble du massage obéit à tout un rituel : d’abord, j’installe la personne confortablement, de préférence allongée, la tête bien au repos. Ensuite, je lui demande si elle m’accorde sa confiance, c’est important. Je pose alors les cotons à l’eau de rose sur les yeux : ne pas voir ce qui se passe favorise le relâchement.

    Le massage avec le ghee aide à lâcher prise. Enfin, quand je travaille avec le bol sur la voûte plantaire, j’effectue uniquement des mouvements souples, jamais de lignes brisées. Je varie les mouvements selon la morphologie de chacun, je m’adapte.Après le massage, je recommande de rester encore sans bouger pendant 10 à 15 minutes, pour reprendre lentement pied dans la réalité. »

    Encore faut-il, là encore, éviter de tomber dans les bras de Morphée...

    Un massage contre une histoire...

    Autrefois, en Inde, le massage au bol kansu était prodigué par de jeunes enfants à leurs grands-parents ! Dès l’âge de 4 ans, les enfants apprenaient l’art de manier le bol. Mais le massage était surtout l’occasion d’un rapprochement, d’un échange, entre les générations : les grands-parents profitaient de ce moment pour raconter aux plus jeunes les grandes épopées de la mythologie indienne...


    Auteur: Gwenaëlle Ansieau | Mise en ligne: 14-04-2011 | Mise à jour: 13-04-2011
    http://plusmagazine.rnews.be/fr/sante/bien-etre/artikel/1034/le-massage-au-bol-kansu#
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • Les artérites inflammatoires

     

    La maladie de Horton

    L'artérite de l'artère temporale touche des sujets de plus de 65 ans. Les symptômes sont des céphalées, l'inflammation de l'artère visible sur la tempe et des troubles oculaires.

    La maladie de Buerger (thrombo-angéite ou artérite juvénile)

    Cette maladie rare se traduit par des signes d'inflammation et de thrombose vasculaires frappant tour à tour ou simultanément artères et veines des membres inférieurs ou supérieurs.

    Elle touche des sujets jeunes (avant 40 ans) toujours gros fumeurs.

    Il existerait un lien avec les antigènes HLA A9 et B5.

    Les symptômes sont ceux de l'ischémie chronique comme dans l'artériopathie des membres inférieurs, mais qui ici peuvent toucher aussi les membres supérieurs.

    La maladie évolue par poussées qui aggravent peu à peu l'état artériel.

    Une polynévrite ischémique est possible.

    Les amputations peuvent être évitées si le patient arrête de fumer.

    L'artériographie permet le diagnostic.

    Le traitement repose sur :

    • L'arrêt absolu du tabac ;
    • La sympathectomie ;
    • L'amputation est rarement nécessaire.

      La maladie de Takayasu (Martorell-Fabré)

      Ce syndrome inflammatoire rare, de cause inconnue touche les femmes et atteint les troncs artériels qui partent de la crosse de l'aorte pour aller irriguer l'encéphale (déficit circulatoire cérébral et oculaire) et les membres supérieurs. Les pouls radiaux ne sont pas perçus (maladie des femmes sans pouls).

      L'échographie Doppler, la tomodensitométrie, l'aortographie permettent d'effectuer le bilan des lésions.

      Le traitement repose sur les corticoïdes et éventuellement la désobstruction artérielle chirurgicale.

    • Dr Lyonel Rossant, Dr Jacqueline Rossant-Lumbroso.

      Forum Santé
      Forum Psychologie
      Forum Nutrition

      http://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/sa_784_arterites_inflamm.htm

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  •  

     
    Ca y est , le 24 AVRIL, nos jeunes diabétiques de l'ASBL Forcedouce  terminent leur traversée de l'atlantique et
    arrivent à Nieuport.
     
    Soyons là pour les acceuillir ,  tout un programme est organisé .
     
    !!!Au nom de Forcedouce, à tous, un grand merci !!!

    Journée de FÊTE pour le retour à Nieuport

    Dimanche 24 avril

    LIEU : KYCN  (Le KYCN se trouve sur la presqu'île (Krommehoek), le long de l'Yser).      

    ·  Accès par la route :

    • Autoroute E 40 ( Dunkerque Oostende )  Sortie n° 3 ( Nieuwpoort ) 
    • Vous passez sur un pont au dessus du canal Furnes-Oostende
    • Après +- 2km : A droite direction : Nieuwpoort stad
    • Après traversée de la ville, à un carrefour rond-point (feux rouges ) , prendre à gauche direction Nieuwpoort-bad.
    • 1 km plus loin, prendre à droite direction Oude Haven et KYCN.
    • Arrivé devant le port, prendre à droite et puis à gauche. Suivre les pancartes KYCN

    11h00 : Accueil et projection des films de    

                   la première étape au club des jeunes

    11H30 : Spectacle humoristico-nautique (enfants admis)

    12h15 : Temps libre…suggestion : Apéro et lunch au Club ou  

                   Pic-nic

    15h30 : Arrivée du Class40       GreenEnergy 

                   Diabetics Challenge    (RDV sur l’estacade pour les 

                   terriens et en mer pour les marins)

     16h30 : Arrivée du bateau au ponton du Havenmeester.

                    Accueil des participants à la Transat.

    17h15 : Spectacle avec la participation des hardis navigateurs.

    18h00 : Apéro-rencontre avec l’équipage

    19H00 : Début du BBQ – PAF 20€

                   (Sur réservation  par mail forcedouce@skynet.be et paiement au

                    compte n° 063-4797565-77    IBAN : BE 80 O634 7975 6577    BIC : GKCCBEBB

                    Evènements ForceDouce  au plus tard pour le 20 avril)

    21h00 : Grande soirée dansante

     

    En attendant n’oubliez pas de suivre la deuxième étape de la transat (Açores-Nieuport) via le site www.forcedouce.org  (à partir du dimanche 10 avril) balise et articles en live.

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • Les polynévrites

     

    [?] Qu'est-ce que c'est ?

    Une polynévrite est une atteinte des nerfs périphériques, bilatérale, symétrique, tronculaire, à prédominance distale (aux extrémités des membres).

    Cette atteinte peut être dégénérative ou inflammatoire.

    [?] Les signes de la maladie

    Dans la forme typique sensitivo-motrice touchant les deux membres inférieurs, le tableau associe à des degrés variables:

    • Un déficit moteur (paralysie flasque) touchant d'abord les muscles de la loge antéro-externe de la jambe et les éleveurs des orteils.

    Le malade ne peut plus relever le pied et les orteils. L'avant du pied traîne donc à la marche (on parle de "steppage" à la marche).

    Le déficit musculaire peut ensuite s'étendre.

    D'autres symptômes accompagnent la diminution de force : hypotonie, amyotrophie (fonte musculaire), abolition des réflexes ostéotendineux achilléens puis rotuliens.

    • Des troubles sensitifs subjectifs à type de fourmillements, crampes ou brûlures, douleurs à la pression des masses musculaires. Ils sont associés à une hypoesthésie à limite supérieure en chaussette. Ce tableau d'anesthésie douloureuse est typique ;
    • Des troubles trophiques : lésions cutanées, désordres vasomoteurs, maux perforants, rétractions tendineuses, arthropathie nerveuse...

    Trois signes négatifs sont recherchés :

    • Les pouls périphériques sont perçus (pour éliminer une artérite) ;
    • Il n'y a pas de signe de Babinski (pour éliminer un syndrome pyramidal) ;
    • Ni de troubles sphinctériens (pour éliminer une atteinte de la moelle).

    [?] Examens et analyses complémentaires

    L'électromyogramme confirme l'existence d'une atteinte neurogène périphérique et la mesure de la vitesse de conduction nerveuse montre un ralentissement.

    La biopsie neuromusculaire est parfois utile pour le diagnostic de la cause (amylose, périartérite noueuse)

    Un Doppler des membres inférieurs élimine une artérite des membres inférieurs.

    La ponction lombaire normale élimine une polyradiculonévrite.

    [?] Causes et facteurs de risque

    Les causes carentielles sont les plus fréquentes :

    • L'alcool (par l'intermédiaire de l'avitaminose B1, PP et B6)

    La polynévrite alcoolique est la principale cause de polynévrite carentielle en France. Elle se voit le plus souvent chez l'homme de plus de 40 ans et complique un alcoolisme sévère et ancien.

    Son apparition est favorisée par un régime pauvre en protides, des dents en mauvais état, une gastrite alcoolique, une stéatose hépatique.

    Les troubles moteurs prédominent aux membres inférieurs avec steppage à la marche.

    Les réflexes ostéotendineux achilléens sont abolis. Les troubles sensitifs sont nets : douleurs et crampes, hypoesthésie superficielle à la piqûre, hypersensibilité au frôlement. Les troubles trophiques sont associés.

    D'autres troubles neurologiques d'origine alcoolique sont souvent associés : névrite optique, syndrome de Korsakoff ou de Gayet-Wernicke etc...

    L'électromyogramme montre des images typiques.

    Le traitement repose sur l'arrêt de l'absorption d'alcool, un régime hypercalorique et équilibré et la vitaminothérapie (B1, B6, PP).

    • Le béribéri (avitaminose B1) ;
    • La pellagre (carence complexe en vitamines B et PP) ;
    • L'isoniazide entraîne une carence en vitamine B6.

    Les causes toxiques :

    • Certains médicaments : Rimifon, vincristine ou Oncovin, Espéral, sels d'or, Dihydan, nitrofurantoïne, antipaludéens de synthèse, sulfamides, méprobamate, imipramine...
    • Certains toxiques (intoxications professionnelles ou accidentelles) : plomb, arsenic, thallium, mercure, huiles frelatées, gingembre, désherbants, insecticides, vapeurs d'essence ou de naphte, nitro et phénobenzols, sulfures de carbone etc.

    Les causes toxi-infectieuses :

    • La diphtérie, la brucellose, le sida, la lèpre, la tuberculose, les oreillons…
    • Le botulisme.

    Les causes métaboliques sont multiples :

    • Le diabète ;
    • L'insuffisance rénale chronique ;
    • La porphyrie aiguë intermittente ;
    • Les maladies générales : amylose, collagénoses, dysglobulinémies (maladies de Kahler, de Waldenström, cryoglobulinémie mixte), neuropathie paranéoplasique au cours de cancers bronchiques ou digestifs...

    Des polynévrites peuvent s'observer au cours de certaines maladies hérédo-dégénératives du système nerveux.

    Dr Lyonel Rossant, Dr Jacqueline Rossant-Lumbroso.

    Forum Santé
    Forum Psychologie
    Forum Nutrition

    http://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/sa_1257_polynevrites.htm

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

  • Bookmark and Share

    Pour quelles raisons les abeilles domestiques meurent-elles de façon anormale un peu partout dans le monde depuis quatre à cinq ans ? Dans quelle mesure ce phénomène touche-t-il l’ensemble des pollinisateurs (rappelons qu’aux côtés de l’abeille domestique Apis mellifera, on compte en Europe quelque 2.500 espèces d’abeilles sauvages) ? Y-a-t-il une cause majeure de la fragilisation des abeilles ou faut-il rechercher une combinaison plus complexe de différents agresseurs ?

    Enquête sur la mortalité des abeilles
    Apoidea sur Coriandrum sativum. © Amada44 GNU Free Documentation License, Version 1.2

    Ces questions qui mobilisent aujourd’hui de nombreux scientifiques en Europe et aux États-Unis ne trouvent pas encore de réponse satisfaisante. Or, il y a urgence à comprendre pourquoi les abeilles sont malades. En effet, la survie de la grande majorité des plantes à fleurs et la production de plus de 80 % des plantes cultivées dans le monde dépendent étroitement du service de pollinisation rendu par les butineurs. Un déclin prononcé des pollinisateurs pourrait porter de graves atteintes à la production alimentaire mondiale ainsi qu'à la biodiversité.

    Ce dossier permet de mieux saisir les principaux aspects d’un débat très sensible. Après un rappel des faits et des principales pistes de recherche, nous étudierons la responsabilité éventuelle des pesticides dans la vulnérabilité des abeilles. Puis nous nous pencherons sur les agents pathogènes, à commencer par un redoutable parasite, l’acarien Varroa destructor. Enfin sera exposée la thèse d’une éventuelle combinaison de facteurs dépressifs pour les abeilles.

    http://www.futura-sciences.com/fr/doc/t/zoologie-1/d/la-mortalite-des-abeilles-une-enigme-encore-non-resolue_1010/c3/221/p1/#xtor=EPR-17-[QUOTIDIENNE]-20110412-[DOSS-surmortalite_des_abeilles_:_une_enigme_encore_non_resolue]

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks





    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires