• Par ici la bonne soupe !

    La soupe redevient un mets de choix aujourd’hui. Pour ses qualités revigorantes, elle est très appréciée bien sûr en cette période de froid. Mais elle l’est aussi pour ses vertus santé, puisqu’elle peut nous aider à atteindre un meilleur équilibre nutritionnel et à ne pas grossir. Autant de bonnes raisons de l’inscrire à nos menus… A vos cuill

    En plus d’être bonne, la soupe possède de nombreuses vertus…

    Elle réconforte et réhydrate

    Les vertus de la soupeUne bonne soupe bien chaude, c'est requinquant lorsqu'il fait froid : elle fait du bien, elle réchauffe, et on la savoure avec plaisir. En période de canicule aussi, on consomme volontiers un potage mais bien froid, voire glacé, qui va à la fois nous rafraîchir et nous désaltérer. Car la soupe apporte un volume appréciable d’eau. Et c'est aussi important en été qu'en hiver : nous ne buvons pas toujours suffisamment, et le potage contribue à satisfaire nos besoins hydriques.

    Notre Conseil :

    Salez peu votre soupe : vous évitez ainsi tout excès de sodium et vous augmentez le rapport potassium/sodium, ce qui favorise les mouvements de l'eau dans l'organisme et l'élimination urinaire des déchets et toxines.         

    Elle fait manger plus de légumes

    C'est sans doute son intérêt majeur aujourd'hui. En servant régulièrement de la soupe de légumes, on bénéficie des apports de ces aliments si précieux pour l'équilibre nutritionnel. Ils fournissent en effet beaucoup de minéraux et de vitamines, des fibres et différents phytonutriments protecteurs (indoles, composés phénoliques ou soufrés...) qui améliorent la capacité de l'organisme à résister aux agressions de toutes sortes. La bonne quantité à prévoir pour une portion de soupe : au moins 150 g de légumes par personne.            

    Notre conseil :

    Pour préserver au mieux la qualité nutritionnelle de la soupe, choisissez des légumes aussi frais que possible, ne les faites pas tremper, et cuisez-les juste le temps nécessaire, de préférence en marmite à pression. Et pour vous simplifier la vie, vous pouvez préparer une "soupe facile".

     

     


     

    Elle aide à ne pas grossir

    La soupe est bonne pour la ligne. C’est l’un des enseignements de la grande enquête SU.VI.MAX, qui montre que les personnes consommant régulièrement de la soupe ont un indice de masse corporelle moins élevé que ceux qui n’en prennent pas. Pour autant, n'en concluons pas que la soupe fait maigrir ! Mais prise en début de repas, elle permet de limiter la quantité d’aliments que l’on va manger ensuite : après une bonne soupe, on est déjà rassasié. Et comme sa densité énergétique est faible (en général entre 30 et 50 Kcal aux 100 g, soit moins de 100 Kcal par portion), c’est un plat intéressant quand on fait attention à sa ligne et qu’on cherche à limiter son apport calorique global.        

    Notre Conseil :

    Pour une meilleure satiété, une soupe avec de petits morceaux (qui reste un peu plus longtemps dans l’estomac) est plus efficace qu'une soupe mixée. Et pour préserver sa "discrétion" calorique, découvrez nos astuces "soupe minceur".

    Anne Laurent
    Mis à jour le 4 mars 2011


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    http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/mag_2002/mag0201/nu_5051_soupe.htm

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  • Pour que les courses ne soient plus un obstacle

    Les aliments que vous achetez dans le commerce suivent des règles strictes d’hygiène, depuis leur fabrication jusqu’au moment où ils vous sont proposés sur les rayonnages. Une fois dans votre panier, c’est à votre tour de faire attention. Les produits frais, comme les yaourts, contiennent de "bonnes bactéries" utiles à votre santé. Cependant, si vous n’y prenez garde, les aliments sont susceptibles de s’altérer et peuvent laisser de "mauvais microbes" se développer.

    Les informations contenues sur l'étiquette doivent faire apparaître, entre autre, la DLC (date limite de consommation) ou la DLUO (date limite d'utilisation optimale).

    Déchiffrer les étiquettes

    La DLC concerne les produits périssables (yaourts, jambon, viande…). Elle figure sous les termes "à consommer avant le ...". Après avoir réalisé des analyses en simulant des ruptures "normales" de la chaîne du froid (transport du produit du magasin à son propre réfrigérateur), le fabricant garantit la qualité et la sécurité de son produit jusqu’au jour indiqué inclus. Cette date est à respecter  impérativement. Le plus souvent, le délai est de quelques jours ou de quelques semaines.

    La DLUO concerne les autres produits (conserves, produits secs…). Elle figure sous les termes "à consommer de préférence avant le..." et possède une valeur essentiellement indicative. A échéance, les aliments ne sont pas forcément dangereux, mais peuvent perdre leurs qualités gustatives et nutritionnelles. Il est donc préférable de les consommer avant cette date.

    A ces dates s’ajoutent obligatoirement les conditions de conservations ("conservez au frais", "conservez à l’abri de la lumière"…) que vous devez impérativement respecter. Pour quelques produits, il est également précisé le délai de conservation après ouverture. Là encore ce délai est à respecter.

    Quant aux autres sigles qui envahissent les emballages, ils concernent surtout les origines, la qualité ou traduisent un certain savoir-faire : ce sont les AB (agriculture biologique), AOC (appellation d’origine contrôlée), AOP (appellation d’origine protégée)… Pour plus d’informations sur ces sigles, lire notre article "L’étiquetage des produits alimentaires"

    Respecter la chaîne du froid

    Le respect de la chaîne du froid consiste à conserver au maximum les aliments à la température indiquée sur l'emballage. Il s'agit ainsi d'une course contre la montre.

    Pour la gagner, voici un trajet à suivre dans votre magasin :

     

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  • Problèmes de thyroïde : quels sont les signes ?

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    Prise de poids, nervosité, fatigue, troubles de la mémoire… Ces signes peuvent révéler chez vous un problème d’hyper ou d’hypothyroïdie. En effet, la glande thyroïde produit des hormones nécessaires à tout l’organisme. Quels sont les symptômes de troubles de la thyroïde ? Quand s’inquiéter ? Medisite fait le point.

    Une fatigue persistante associée à des troubles du sommeil?

    La fatigue est le premier symptôme d’un problème de thyroïde. L’asthénie (épuisement général sans avoir fait d’effort) se rencontre dans 99 % des cas d’hypothyroïdie. Si vous êtes tout le temps fatigué sans aucun signe d’infection, si vous vous sentez léthargique et que vous avez de grosses difficultés à démarrer le matin, vous pouvez soupçonner une hypothyroïdie.

    La fatigue musculaire est aussi un signe d’hyperthyroïdie. Elle se couple à des troubles du sommeil de type insomnie car l’organisme est en suractivité.

    Rappel : L’hypothyroïdie se caractérise par un manque d’hormones thyroïdiennes dans le corps. Votre thyroïde fonctionne insuffisamment et l’organisme (organes, tissus, glandes…) se met à tourner au ralenti. Dans le cas de l’hyperthyroïdie, c’est l’inverse.

    Des cheveux secs, cassants et une peau sèche ?

    Les premiers symptômes de troubles thyroïdiens sont ceux qui modifient l’apparence physique. En cas d’hypo ou d’hyperthyroïdie, les cheveux deviennent cassants et secs et commencent à tomber.

    Dans 97 % des cas d’hypothyroïdie, la peau est sèche, jaunit voire devient grisâtre.

    Le visage gonfle surtout autour des yeux et du menton (55 % des cas) et les traits s’épaississent. Des rides prématurées peuvent apparaitre, accompagnées parfois d’autres troubles cutanés (eczéma, acné…). Ceci est "le résultat de l’accumulation des graisses et des déchets non éliminés dans les tissus suite à une baisse d’hormones thyroïdiennes dans le corps", explique le Dr Willem.

    On peut également parfois remarquer l’apparition d’un goitre (gonflement à la base du cou).

    Une personne atteinte d’hypothyroïdie voit également ses ongles se strier, devenir mous puis se casser et ses sourcils se raréfier.

     

    Une frilosité ou une transpiration excessive ?

    Les modifications de la température corporelle font partie des signes les plus courants d’un problème de thyroïde. Dans 90 % des cas d'hypothyroïdies, on constate une frilosité chez le patient.

    Les personnes en hypothyroïdie présentent aussi une température légèrement plus basse qu’à l’habitude et les extrémités (nez, doigts, orteils) sont froides". En dessous de 36,1°, il y a de fortes chances que vous soyez en hypothyroïdie. Si votre température est plus élevée, c’est peut-être une hyperthyroïdie ou une légère infection", explique le Dr Willem.

    En cas d’hyperthyroïdie, la peau a tendance à devenir chaude, on transpire au moindre effort et on a les mains moites.

     

     

    Des accélérations soudaines du rythme cardiaque?



     

    Une accélération ou une diminution du rythme cardiaque au repos peut être le signe d’un problème thyroïdien. L’hypothyroïdie se caractérise dans 95 % des cas par une bradycardie (rythme cardiaque au repos en dessous de la normale).

    L’accélération du rythme cardiaque avec palpitations apparaît, quant à elle, dans 88 % des cas d’hyperthyroïdie causée par un Basedow, une maladie auto-immune. Mais seulement dans 35 % des cas d’hyperthyroïdie causée par des 'nodules toxiques'. Les nodules toxiques sont des nodules qui se sont 'libérés' du contrôle cérébral et qui produisent par eux-mêmes des hormones thyroïdiennes à des taux jusqu’à 100 fois supérieur à ceux de la glande thyroïde.

    "Quand votre cœur bat très souvent voire en permanence à 85 ou 90 pulsations minutes alors qu’il est au repos, sans choc émotionnel particulier ou activité physique particulière, ça peut être la thyroïde. Dans l’hyperthyroïdie, la tachycardie est toujours présente. Son absence devrait discuter ce diagnostic", précise le Dr Willem.

    Cette accélération du pouls s’accompagne aussi parfois, dans le cadre d’une hyperthyroïdie, d’une augmentation de la pression artérielle, voire d’extrasystoles (contractions anarchiques du cœur).

    Attention : si ce trouble causé par la thyroïde n’est pas pris en charge par un médecin, le patient peut finir par souffrir d'arythmie permanente.

    Une dépression qui persiste sans raison ?

    Les troubles de la thyroïde peuvent aussi affecter le système nerveux. En cas d’hypothyroïdie, vous vous sentez dépressif, irritable, nerveux, très instable émotionnellement, vous pleurez sans raison….

    "Si ces symptômes surviennent deux fois dans l’année ce n’est pas la thyroïde. Mais si ça revient assez souvent sans causes psychologiques et que vous présentez trois ou quatre autres symptômes typiques d’un problème de thyroïde, vous devriez consulter. Un dosage sanguin (TSH, T3, T4) sera nécessaire pour vérifier si votre thyroïde fonctionne correctement", conseille le Dr Willem.

    Une carence en T3 (hormones thyroïdiennes) compromet la stabilité émotionnelle et peut déboucher sur une dépression. Mais attention, dans ce cas, il faut éviter de prendre certains antidépresseurs contenant du fluor, comme le Prozac®, car ils aggravent la dépression. En effet, le fluor inhibe la fonction thyroïdienne déjà diminuée.

    En cas d’hyperthyroïdie, on devient anxieux, on a des sautes d’humeur, et ce dérèglement hormonal peut déboucher sur une dépression. La nervosité accompagnée d’angoisse et d’irritabilité survient dans 61 % des hypothyroïdies dues à une Basedow et 35 % des hypothyroïdies dues à des nodules toxiques.

    Une forte prise de poids malgré un appétit d’oiseau ?

    Les personnes atteintes d’une hyperthyroïdie perdent du poids dans 79 % des cas quand elle est due à une Basedow et 55 % des cas d'hyperthyroïdie due à un nodule ou goitre toxique. Cet amaigrissement est d’autant plus paradoxal que les patients mangent davantage qu’à leur habitude ! Le poids baisse souvent de plusieurs kilos en une seule semaine.

    En cas d’hypothyroïdie, c’est le phénomène inverse qui se produit, avec une prise de poids dans 60% des cas, et ce, malgré un petit appétit. On observe également parfois une hypoglycémie car le foie se dérègle, et de la rétention d’eau due au ralentissement du métabolisme.

    L’hypothyroïdie peut avoir plusieurs causes : l’ablation de la thyroïde bien entendu mais aussi une carence en iode, une maladie auto-immune ou des fluctuations des niveaux des hormones (grossesse, ménopause…). Elle peut être aussi faire partie des effets secondaires de certains médicaments comme le lithium, les bêta-bloquants, l'interféron, les antihistaminiques…

    Une libido en berne ?

    "La fonction sexuelle est toujours affectée par l’hypothyroïdie. Chez les femmes, la libido s’effondre, elles souffrent d’un manque de désir et de satisfaction. La prescription d’hormones thyroïdiennes restaure la libido, relance l’ovulation et restitue la fertilité", explique le Dr Willem.

    On peut constater aussi des troubles menstruels et des seins fibrokystiques. Mais ces atteintes de la libido et de la fonction sexuelle restent minoritaires : ils ne peuvent pas à eux seuls permettre le diagnostic d’un trouble de la thyroïde.

    L’hyperthyroïdie pourrait aussi jouer négativement sur le désir sexuel chez la femme.

    Rappelons que les affections de la thyroïde touchent principalement les femmes du fait de l’interaction entre thyroïde et hormones sexuelles féminines, notamment lors de la ménopause.

    Des pertes de mémoire à répétition ?

    Des pertes de mémoire à court terme, ainsi que des problèmes de concentration peuvent être symptomatiques d’une hypothyroïdie. Ils peuvent se coupler à un raisonnement plus lent et à l’impression d’avoir le 'cerveau dans le brouillard'.

    Une parole plus lente se remarque également dans 90 % des cas d’hypothyroïdie.

    Progressivement, l’articulation des mots devient de plus en plus difficile, on trébuche sur les phrases et finit par marmonner. Tout ceci est la conséquence d’un apport insuffisant en hormones thyroïdienne : le cerveau fonctionne au ralenti.

    Des problèmes réguliers de transit intestinal ?

    Des modifications du transit intestinal se rencontrent aussi souvent chez les personnes atteintes de troubles de la thyroïde. L’hyperthyroïdie entraîne une accélération du transit et des diarrhées tandis que l’hypothyroïdie occasionne, dans 60% des cas, des constipations.

    "Tous les organes et composants du système digestif dépendent des hormones thyroïdiennes. La cause spécifique de la constipation en cas d’hypothyroïdie est le dysfonctionnement de l’action musculaire et nerveuses des parois abdominales et des intestins", explique le Dr Willem.
    Cela entraîne aussi des borborygmes et des gaz, accompagnés d’une dilatation abdominale voire, dans certains cas, d’hémorroïdes.

    Des problèmes musculaires et articulaires récurrents ?

     

    L’hypothyroïdie cause de multiples problèmes aux muscles, articulations et ligaments. Le corps commence à se raidir, on constate des troubles de la coordination et des vertiges. Ces handicaps sont dus à l’accumulation de liquide dans les muscles, ligaments et tissus ce qui fait que les déchets et toxines y stagnent. Ces troubles sont causés par un manque d’hormones thyroïdiennes.

    Les ligaments ont aussi tendance à se relâcher, causant des affaiblissements des genoux, des pieds plats voire des scolioses et des entorses. On se tient également de plus en plus voûté, on remarque une perte de tonus, on trébuche et les crampes musculaires se multiplient.

    Les nerfs sont aussi atteints suite à une circulation sanguine diminuée. Des sensations d’engourdissement et de picotements apparaissent. Le syndrome du canal carpien apparaît dans six cas d’hypothyroïdie sur dix.

    Dans 40 % des cas, l’hyperthyroïdie peut causer, quant à elle, des tremblements légers mais quasi permanents. A noter que statistiquement, l’hyperthyroïdie est beaucoup moins fréquente que l’hypothyroïdie.

    Attention : "le recours à de puissants anti-inflammatoires, en cas de douleurs articulaires ou musculaires dues à de l’hypothyroïdie, entrave la fonction thyroïdienne et aggrave le bon fonctionnement des métabolismes, ce qui entraîne une baisse d'immunité, une perte d’énergie, un mal être...", prévient le Dr Willem.

    Sources

    Remerciements au Dr Jean-Pierre Willem, auteur de "Les pathologies de la thyroïde", éd du Dauphin, 2010

    http://sante.planet.fr/prevention-problemes-de-thyroide-quels-sont-les-signes.60361.113.html?xtor=EPR-31-58814[Medisite-Best-Of]-20110410

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  • Petit ABC des vitamines

    Vitamine A, B, C, PP… Vous commencez à y perdre votre alphabet. Quel est le rôle de chaque vitamine ? Que peuvent entraîner les carences ? Quels sont les apports recommandés ? Tour d'horizon des vitamines et de leurs propriétés…



    Les vitamines sont des substances organiques nécessaires, en très petite quantité, à l'organisme. A l'exception de la vitamine D, les vitamines ne peuvent être synthétisées par notre corps et doivent être présentes dans l'alimentation. Des apports insuffisants en vitamines provoquent à plus ou moins long terme des perturbations biologiques plus ou moins graves. Mais rassurez-vous, notre alimentation nous permet généralement de couvrir tous nos besoins en vitamines. Dans les pays industrialisés, les cas de déficit graves sont rares.

    Vitamine A (ou rétinol)

    La vitamine A est présente uniquement dans les aliments d'origine animale, surtout le foie. Néanmoins, certains végétaux contiennent des provitamines A (carotènes), c'est-à-dire des substances que l'organisme est capable de transformer en vitamine A. Elle est indispensable à la vision et à la croissance des bronches, des intestins ou encore de la peau. La vitamine A intervient également dans la croissance osseuse, dans la synthèse de certaines hormones telle la progestérone et dans les mécanismes immunitaires.
    Les apports journaliers recommandés en vitamine A varient selon l'âge. Sa carence entraîne des problèmes de vision et des lésions oculaires pouvant aller jusqu'à la cécité. Cette maladie, la xérophtalmie, touche à des degrés divers de nombreux enfants dans les pays en développement. De nombreuses recherches, souvent contradictoires, sont en cours sur le rôle de la vitamine A dans la prévention de cancers, notamment broncho-pulmonaires.

     Où trouve-t-on de la vitamine A ?
    Quels sont les apports recommandés en vitamine A ?

    Vitamine B1 ou thiamine

    La vitamine B1 intervient dans la dégradation des sucres et donc dans l'utilisation des réserves énergétiques de l'organisme. La carence grave en vitamine B1 provoque le béribéri que l'on trouve dans des pays en développement. En France la carence en vitamine B1 peut provoquer des polynévrites, pathologie qui peut être aggravée par l'alcoolisme. Les céréales complètes, les légumes secs, la viande de porc et les oeufs sont riches en vitamine B1.

    Où trouve-t-on de la vitamine B1 ?
    Quels sont les apports recommandés en vitamine B1 ?

    Vitamine B2 ou riboflavine

    La vitamine B2 est nécessaire à la fabrication de nombreuses enzymes. Les dérivés de cette vitamine interviennent dans la dégradation des acides gras, des acides aminés et des protéines. Il n'existe pas de maladie due à la carence en vitamine B2 mais celle-ci peut faire partie d'un manque plus général en vitamines du groupe B (polycarences).

    Où trouve-t-on de la vitamine B2 ?
    Quels son

    t les apports recommandés en vit

    Vitamine PP ou B3 ou niacine

    La vitamine PP intervient dans la dégradation du glucose. Sa carence entraîne une maladie appelée la pellagre avec des problèmes cutanés, digestifs et nerveux.
    Les apports conseillés en niacine sont de 6 à 14 mg par jour chez l'enfant selon l'âge, 15 à 18 mg chez l'adolescent et l'adulte et 20 mg chez les femmes enceintes ou allaitantes. Les viandes et abats, les poissons, les légumes secs, certains fruits et le café torréfié sont riches en vitamine PP.

    Où trouve-t-on de la vitamine B3 ?

    Vitamine B6 ou pyridoxine

    La vitamine B6 joue un rôle important dans la synthèse des lipides et des protéines telles que l'hémoglobine. Sa carence provoque des signes cutanés, des dépressions, des anémies et des problèmes immunitaires. Ce manque peut être favorisé par certains contraceptifs et médicaments.
    Les apports conseillés en vitamine B6 sont de 2 à 2,2 mg par jour chez l'adulte et de 2,5 mg par jour chez les femmes enceintes et allaitantes.

    Où trouve-t-on de la vitamine B6 ?

    Vitamine B9 ou acide folique

    L'acide folique intervient dans le métabolisme des acides aminés. La carence chez l'homme entraîne une anémie et peut parfois conduire à l'anorexie ou à la dépression. Chez la femme enceinte la carence entraîne des risques pour la formation du système nerveux du foetus.
    Les apports conseillés en acide folique sont d'environ 400 microgrammes par jour chez l'adolescent et l'adulte, et de 800 microgrammes chez les femmes enceintes.

    Où trouve-t-on de la vitamine B9 ?

    Vitamine B12 ou cobalamine

    La vitamine B12 intervient dans de nombreuses réactions chimiques de l'organisme. Sa carence entraîne principalement une anémie.
    Les apports conseillés en vitamine B12 sont très faibles, environ 3 microgrammes par jour. Les aliments qui contiennent le plus sont les viandes, les poissons et les crustacés.

    Où trouve-t-on de la vitamine B12 ?

    Vitamine C ou acide ascorbique

    La vitamine C est nécessaire à la synthèse des vaisseaux sanguins et des muscles. Elle favorise l'absorption du fer présent dans les aliments. Elle intervient dans plusieurs mécanismes hormonaux. Elle joue également un rôle dans l'élimination des substances toxiques. Enfin, elle a des propriétés anti-oxydantes, c'est-à-dire qu'elle limite les effets néfastes des radicaux libres. Une déficience en vitamine C peut diminuer la résistance aux infections. La carence grave se traduit par une maladie appelée le scorbut : fatigabilité extrême, douleurs, altération des gencives. Cette maladie était observée autrefois sur les bateaux : les équipages manquaient de fruits et légumes frais pendant des mois et ne recevaient pas suffisamment de vitamine C.

      Où trouve-t-on de la vitamine C ?

    Quels sont les apports recommandés en vitamine C ?

    Vitamine D ou calciférol

    La vitamine D intervient dans le l'absorption du calcium et du phosphore. Elle joue un rôle essentiel dans la minéralisation des os. Pour être utilisable par l'organisme la vitamine D a besoin de l'action des rayons ultraviolets du soleil. Elle est en effet modifiée au niveau de la peau par les UV. Un minimum d'exposition au soleil est ainsi nécessaire.
    Chez l'enfant, la carence en vitamine D entraîne le rachitisme. Cette atteinte apparaît lorsqu'il n'est pas assez exposé aux rayons du soleil et que ses apports en vitamine D sont insuffisants. C'est pourquoi il est nécessaire de fournir de la vitamine D en supplément aux enfants dans les pays faiblement ensoleillés en hiver, soit sous forme de médicament, soit par enrichissement d'un lait par exemple. En France, les enfants reçoivent d'ailleurs des suppléments en vitamine A, D, E et C. Les enfants qui ont la peau pigmentée ont des besoins encore plus importants en vitamine D.
    Les aliments les plus riches en vitamine D sont les oeufs, le beurre et le foie, le poissons gras et surtout les huiles extraites du foie de certains poissons (morue).

    Quels sont les apports recommandés en vitamine D ?

    Vitamine E ou tocophérol

    La vitamine E a un effet protecteur particulièrement important vis-à-vis des cellules de l'organisme. Elle joue un rôle important dans les mécanismes de la procréation et intervient dans la synthèse des globules rouges.
    Les carences en vitamine E sont très rares. Souvent, les déficiences viennent de problèmes d'absorption.

    Où trouve-t-on de la vitamine E ?
    Quels sont les apports recommandés en vitamine E ?

    Vitamine K

    La vitamine K est nécessaire à la coagulation du sang. Elle est à la fois produite dans l'organisme par les bactéries intestinales et apportée par l'alimentation. Compte tenu des besoins très faibles, la carence en vitamine K est rare sauf chez le nouveau-né, si les apports ont été insuffisants pendant la grossesse. C'est pourquoi on recommande de donner un supplément en vitamine K à la naissance.
    Les besoins en vitamine K sont largement couverts par l'alimentation. On en trouve dans les légumes-feuilles (choux, épinards etc.) et dans les tomates.

    Quels sont les apports recommandés en vitamine K ?

    Béatrice Sénémaud et Alain Sousa - Mis à jour le 9 mars 2009

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    http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/mag_2001/mag0202/nu_3499_vitamines.htm

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  • Le syndrome de Conn (hyperaldosteronisme primaire)

     

    [?] Qu'est-ce que c'est ?

    C'est l'hypersécrétion d'aldostérone par une tumeur bénigne de la cortico-surrénale (adénome de Conn) dans 80% des cas ou par une hyperplasie bilatérale des surrénales.

    [?] Les signes de la maladie

    La femme est plus touchée que l'homme, la maladie apparaît vers 30 à 50 ans.

    L'hypertension artérielle (HTA) permanente, modérée et bénigne est le symptôme principal.

    Les autres signes:

    • Urines fréquentes et abondantes et soif intense (polyurie-polydipsie) ;
    • Accès de pseudo-paralysies (faiblesse des membres inférieurs par hypokaliémie : baisse du potassium sanguin) ;
    • Tétanie, crampes ;
    • Asthénie, constipation.

    [?] Examens et analyses complémentaires

    Les examens complémentaires doivent être faits avant tout traitement et régime.
    Le ionogramme sanguin est évocateur :

    • L'hypokaliémie (potassium inférieur à 3mmol/l) fait évoquer le diagnostic lorsqu'elle est associée à l'HTA. Elle implique un risque cardiaque (troubles du rythme) ;
    • La natrémie ( sodium dans le sang) est normale ou élevée ;
    • Alcalose métabolique ;
    • La kaliurèse (pertes de potassium par les urines) est élevée (rapport urinaire Sodium/Potassium inférieur à 1) : le malade urine son potassium en grande quantité ;
    • l'aldostérone plasmatique est élevée ;
    • la tétrahydroaldostérone urinaire est élevée ;
    • l'activité rénine plasmatique est abaissée en régime normalement salé.

     

    L'électrocardiogramme montre des anomalies en relation avec l'hypokaliémie et l'hypertension artérielle.

    L'adénome est visible à l'urographie intraveineuse, à la scintigraphie au iodocholestérol sous freinage à la dexaméthasone, sur la tomodensitométrie abdominale, l'imagerie par résonance magnétique ou sur la phlébographie surrénalienne (radiographie des veines de la surrénales).

    La distinction entre adénome et hyperplasie surrénalienne repose sur le scanner et les tests dynamiques.

    [?] Diagnostic différentiel

    L'hypertension artérielle avec hypokaliémie peut être due à une forte consommation de réglisse (antésite, pastis sans alcool....) ou un traitement diurétique chez un hypertendu.

    [?] Traitement

    En cas de tumeur (adénome de la surrénale), c'est l'ablation chirurgicale.

    En cas d'hyperplasie : ce sont les spironolactones (Aldactone ) avec un régime pauvre en sel et des antihypertenseurs.

    Dr Lyonel Rossant, Dr Jacqueline Rossant-Lumbroso.

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    Forum Psychologie
    Forum Nutrition

    http://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/sa_691_synd_conn.htm

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  • Pertes vaginales : quand faut-il s'inquiéter ?

    Il est normal que les femmes aient des sécrétions vaginales. Néanmoins, certaines pertes peuvent être le signe d'une infection. Il faut savoir les reconnaître et les traiter.

     

    Pertes blanches, jaunâtres, verdâtres, malodorantes ou non, épaisses… Doctissimo vous aide à y voir plus clair.

    Des pertes "sales"…

    Les sécrétions vaginales sont normales lorsqu'elles sont inodores, de couleur claire ou laiteuse, qu'elles ne provoquent ni irritation ni brûlure et ne raidissent pas le linge. Elles constituent le moyen utilisé par notre organisme pour nettoyer le vagin, notamment des cellules mortes présentes sur sa paroi, afin qu'il reste propre. La quantité et la couleur des sécrétions varient selon les moments du cycle menstruel et pendant la grossesse.

    Pertes vaginalesMais, si elles deviennent très abondantes, purulentes, malodorantes ou douloureuses, elles sont généralement le signe d'une infection, sexuellement transmissible ou non.

    On estime que la plupart des femmes souffrent au moins une fois dans leur vie d'une infection vaginale. Dans neuf cas sur dix, l'infection est due à un champignon, une levure ou une bactérie, et une fois sur dix au trichomonas, un parasite.

    Un déséquilibre de la flore…

    La vaginite à champignons, communément appelée mycose vaginale, est le plus fréquemment due à un champignon appelé Candida albicans. Présent à l'état naturel dans le vagin, il peut, dans certaines conditions, se développer de façon anormalement importante. La candidose se manifeste en particulier par des pertes vaginales inodores et épaisses, qui ont la consistance et la couleur d'un fromage blanc ou de lait caillé. Elles sont accompagnées de démangeaisons vaginales et, parfois, de brûlures au cours des rapports sexuels. La grossesse, le diabète, la prise d'antibiotiques ou de stéroïdes, le port de vêtements trop serrés, la chaleur, le sport, la piscine favorisent les candidoses.  Contrairement aux idées reçues, une mycose n'est pas un signe de mauvaise hygiène locale :  l'utilisation trop fréquente (quotidienne) de douche vaginale ou l'emploi de déodorants vaginaux ou savons acides favorisent leur apparition !

    . et de la faune vaginale

    La vaginose bactérienne est la plus fréquente des infections vaginales, également sans rapport avec une mauvaise hygiène. Elle a en règle générale pour origine la trop grande prolifération d'un ou plusieurs germes , comme le Gardnerella vaginalis, responsable de la plupart de ces vaginoses. Lorsque ce dernier est en quantité trop importante, il modifie l'équilibre entre les différentes bactéries naturellement présentes dans le vagin. Il agit surtout au détriment des lactobacilles, agents qui, en maintenant une bonne acidité vaginale, évitent la prolifération d'organismes indésirables.

       
    :  

    Les symptômes de l'infection sont des pertes vaginales très importantes, de couleur variable, dont l'odeur caractéristique de poisson s'accentue lors des relations sexuelles ou après s'être lavé au savon. Ces pertes s'accompagnent de démangeaisons, de sensations de brûlure, d'une légère rougeur et d'un gonflement du vagin et de la vulve.

    Un autre germe appelé Escherichia coli est, quant à lui, responsable de vulvites accompagnées de leucorrhées chez la petite fille. Les oxyures (vers) peuvent également provoquer des pertes vaginales.

    N'oublions pas les MST !

    La vaginite à trichomonas est une infection qui n'est pas due, contrairement aux autres, à un déséquilibre de la flore ou de la faune vaginale, mais à une transmission sexuelle du parasite par un partenaire contaminé, en général à son insu (les hommes présentent très peu de signes en cas d'infection).

    Elle provoque des pertes vaginales jaunâtres ou verdâtres, mousseuses et qui sentent mauvais. Elle entraîne également des démangeaisons et des sensations de brûlures et d'irritation de la vulve et du pourtour du col utérin. Elle peut aussi être à l'origine de douleurs lorsqu'on urine. Le parasite Trichomanas vaginalis peut d'ailleurs passer dans les voies urinaires et déclencher une infection de celles-ci.

    Deux autres maladies sexuellement transmissibles - l'infection à chlamydia et la gonorrhée, due au gonocoque - s'accompagnent de pertes vaginales, mais de façon moins systématique.

    Plus rarement…

    Chez la petite fille, les pertes vaginales sales, malodorantes, striées de sang  doivent faire suspecter la présence d'un corps étranger.

    Chez la femme, un tampon oublié peut aussi provoquer des pertes sales puis fétides.

    Une consultation simple mais le plus souvent indispensable

    Les traitements proposés diffèrent selon les infections dont les origines sont fonction de nombreux facteurs : âge, activité sexuelle, métabolisme des estrogènes… C'est pourquoi votre médecin vous interrogera sur votre état (description des pertes, autres signes associés, durée…) et votre mode de vie (habitudes, type de savon utilisé, douches vaginales, sexualité, etc.).

    Il pratiquera ensuite les recherches nécessaires, relativement simples. L'examen clinique de la zone vulvaire et vaginale à l'aide d'un spéculum, l'aspect et l'odeur des pertes orienteront rapidement son diagnostic. Il pourra le confirmer en effectuant un frottis vaginal et en mesurant à l'aide de bandelettes, le degré d'acidité des sécrétions, qui sont moins acides que la normale lors d'une infection bactérienne ou à trichomonas.

    Enfin, il fera (ou demandera) peut-être un prélèvement de sécrétions vaginales pour que soit réalisé un examen cyto-parasito-bactériologique à la recherche de l'élément infectieux incriminé.

    Les pertes vaginales inhabituelles sont le reflet d'une infection, le plus souvent liée à de mauvaises conditions locales, sans rapport avec l'hygiène mais plutôt avec l'acidité du vagin ou l'irritation de la région. Un examen clinique et un diagnostic précis sont indispensables pour les traiter efficacement, mais aussi pour éviter les récidives, les complications (extension de l'infection aux trompes, douleurs chroniques voire infertilité) ou encore la contamination du partenaire. Votre médecin est là pour vous traiter mais aussi vous conseiller, vous rassurer. N'hésitez pas à consulter !

    France Garcia-Ficheux

    Pas toujours facile de parler de ses petits problèmes intimes. Règles douloureuses, problèmes gynéco… Nos forums vous sont ouverts.

    http://www.doctissimo.fr/html/sexualite/hygiene-feminine/articles/se_6668_pertes_vaginales.htm

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  • Potassium


    Le potassium est un minéral essentiel, qui, bien que présent à de très faibles quantités dans le corps, joue de très nombreux rôles et participe à de nombreuses réactions chimiques.



    L’organisme contient environ 3000 millimoles de potassium dont 90% sont mobiles et échangeables.

    Il est considéré comme le principal cation intra-cellulaire puisque 97% se trouve à l’intérieur de nos cellules.

    Le potassium absorbé chaque jour traverse la barrière intestinale, passe dans le sang et rejoint l’intérieur des cellules. Son rôle est de rester dans ces cellules de manière à maintenir un équilibre ionique entre l’intérieur (potassium) et l’extérieur des cellules (sodium, calcium, magnésium). Il y assure également une pression osmotique égale à celle que lui oppose le sodium extra-cellulaire : pour un ion sodium excrété, le rein réabsorbe un ion potassium ou un ion hydrogène en échange, et vice versa.

    Il sort des cellules pendant le catabolisme (destruction) des protéines (une proportion constante de potassium étant fixée à des protéines), la déshydratation, la glycogénolyse.

    Seulement 10% du potassium est éliminé dans les urines, le reste étant réabsorbé par le rein après filtration.

    Le taux sanguin en ions potassium (ou kalium) est appelé la kaliémie : la normale est de 0,2 g / litre de sang.

    Carence en potassium


    Malgré sa présence importante dans de très nombreux aliments, les carences en potassium sont possibles et très graves. Certaines personnes (traitées avec des laxatifs par exemple) doivent surveiller leur taux de potassium pour ne pas risquer une hypokaliémie.



    L’hypokaliémie, c’est-à-dire la baisse de la kaliémie (donc du taux de potassium), est due à un défaut d’absorption ou à une perte exagérée de l’ion K+ par le rein (prise médicamenteuse prolongée de diurétiques ou de cortisone), ou par l’intestin (diarrhées graves, forts vomissements, usage régulier de laxatifs…).

    Attention également aux fortes déshydratations lors d’efforts sportifs et à une transpiration excessive.

    Symptômes de carence : hypokaliémie


    En cas de carence en potassium, les symptômes sont :
    - Des troubles du rythme cardiaque.
    - Une grande fatigue physique.
    - Des crampes nocturnes, des courbatures.
    - Un besoin extrêmement fréquent de boire.
    - Des douleurs musculaires et des rhumatismes pouvant aller jusqu’à de la polyarthrite chronique.
    - Des nausées, des vomissements.
    - Une paralysie partielle ou totale.

    Surveillance du taux de potassium :


    Dans certains cas, il est important de surveiller son taux de potassium :

    - Chez les patients soignant une hypertension artérielle par des diurétiques, car ces derniers diminuent la réabsorption du potassium par le rein.

    - Chez les patients qui soignent une maladie inflammatoire par un traitement médicamenteux à base de cortisone (pour la même raison que pour les diurétiques).

    - Chez les personnes qui prennent des laxatifs régulièrement. On parle dans ce cas de la maladie des laxatifs.

    - Chez les personnes qui transpirent énormément lors d’efforts physiques importants.

    - Lors de fortes gastro-entérites avec diarrhées et vomissements associés.

    On pense trop souvent que des signes peu évocateurs, comme la fatigue, les crampes, les douleurs musculaires, l’irritabilité …, sont la résultante d’un manque de calcium, de magnésium ou de fer, et on oublie qu’un manque en potassium peut aussi avoir ce genre de conséquences.

    Il existe plusieurs types de suppléments vendus en pharmacie ou dans des boutiques de diététique qui sont destinés à améliorer l’apport alimentaire en potassium. Ils n’ont pas tous les mêmes propriétés ni les mêmes effets.



    Présentation des principaux sels de potassium utilisés en officine :

    - Chlorure de potassium (par voie orale ou en perfusion intraveineuse dans les cas graves) : en prévention ou en traitement de l’hypokaliémie modérée.

    - Glucoheptonate de potassium (sous forme de sirop).

    - Gluconate de potassium (sous forme de sirop).

    - Tartrate de potassium.

    - Citrate de potassium.

    Potassium : le petit conseil en plus


    Le potassium est un minéral important, qui n’est pas à prendre à la légère. En cas de carences, comme d’excès, les risques sont majeurs. Ne jouez pas avec votre santé !



    Les médecins recommandent, à juste titre, de consommer des abricots secs, des dattes, des figues ou des pruneaux séchés lors d’un effort physique prolongé. Le but est de combler par ces aliments la perte de potassium engendrée par le sport et la transpiration.

    Il faut donc toujours penser à en emporter avec soi lors de randonnées pédestres, par exemple, ou de toute activité un peu longue.

    Il faut aussi penser à boire régulièrement pour éviter une perte trop importante d’électrolytes.

    Et surtout : ne jamais rentrer dans le cercle vicieux de la prise de laxatifs ou de diurétiques en vue de perdre du poids ! Les conséquences, notamment au niveau cardiaque, sont trop importantes ! Le jeu n’en vaut donc pas la chandelle …

    Il est important d’informer son médecin, si l’on suit un régime pauvre en sel ou sans sel, avant de prendre des compléments alimentaires en potassium. Une simple prise de sang peut indiquer le taux de potassium et déterminer si la supplémentation est nécessaire ou pas, d’autant plus qu’une alimentation équilibrée permet normalement d’apporter la quantité adéquate.

     

     

    http://www.guide-vitamines.org/mineraux/potassium/

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  • Quels examens pour la thyroïde ?

    Il existe de nombreux examens très précis pour dépister et diagnostiquer les maladies de la thyroïde : observation clinique, palpation du cou, dosages des hormones thyroïdiennes, techniques d’imagerie médicale... Le point avec Doctissimo.

      

    Qu’il s’agisse de tumeurs bénignes, de cancers ou de simples dysfonctionnements, les maladies de la thyroïde sont extrêmement fréquentes. On estime qu’au moins 10 % de la population sera confrontée à une maladie thyroïdienne bénigne (nodules, goitre, hypo ou hyperthyroïdie) soit en France, 6 millions de personnes. Mais rarement un cancer sera dépisté. En effet, les cancers de la thyroïde sont rares (10 à 12 % des tumeurs de la thyroïde) et dans 90 % des cas d’un bon pronostic. Ils ne représentent qu’1,2 % de tous les cancers.

    Comment examiner cette petite glande ?

    Le premier examen pourexplorer ce petit organe est la palpation. Votre médecin pourra ainsi dépister un goître (augmentation du volume de la thyroïde) et des nodules. Viennent ensuite les techniques d'imagerie, avec l'échographie et la scintigraphie. Ces deux examens sont totalement indolores.

    L'échographie, réalisée en passant une sonde à ultrasons sur le cou, permet de visualiser la thyroïde, les nodules (kystes) et d’en donner les dimensions.

    La scintigraphie, permet, après ingestion d'une très faible dose d’iode ou de technetium radioactif, de déterminer au moyen d’une caméra si un nodule thyroïdien sécrète (nodule "chaud" qui apparaît foncé à l’image) ou non (nodule "froid") des hormones thyroïdiennes.

    Enfin, les dosages hormonaux (hormones thyroïdiennes, TSH, test de stimulation au TRH) sont réalisés chaque fois que l'on suspecte une anomalie de fonctionnement de la thyroïde mais aussi pour surveiller les effets des traitements.

    La ponction pour rechercher les nodules cancéreux

    Bien évidemment, ces examens sont employés différemment selon les circonstances. En cas de nodule, la scintigraphie distingue les nodules “chauds”, presque toujours bénins, des nodules “froids”. Parmi ces nodules froids, l’échographie révèle des nodules liquidiens (kystes), toujours bénins, et des nodules solides ou mixtes, dont un sur dix, environ est cancéreux.

    Mais c’est, avant tout, la ponction (cytoponction) à l’aiguille fine, peu douloureuse, qui permettra de prélever quelques cellules de tissu thyroïdien pour en faire l’analyse et de repérer ainsi avec une grande précision les nodules cancéreux, qui devront être opérés.

    Lorsqu’une échographie est réalisée d’emblée et révèle un kyste liquidien, la scintigraphie n’est pas nécessaire. La ponction confirmera le diagnostic et permettra de traiter le kyste en enlevant le liquide. Enfin, les micronodules, dépistés lors d’un examen échographique, n’ont habituellement aucune conséquence clinique. Ils ne nécessitent qu’une surveillance échographique régulière.

    Des signes importants à repérer

    Lorsque la thyroïde est uniformément augmentée de volume, il s’agit d’un goitre. Celui-ci peut être associé à la présence de nodules, à une hyperthyroïdie, à une hypothyroïdie, ou encore n’entraîner aucun trouble. Parfois l’attention est attirée vers la thyroïde par des signes d’inflammation (douleur, chaleur) liés à une thyroïdite.

    Mais il est fréquent que la pathologie thyroïdienne ne se manifeste que par des signes isolés d’hyperthyroïdie (amaigrissement, palpitations, nervosité, tremblements, sueurs, soif et, en cas de maladie de Basedow, saillie des yeux en avant) ou d’hypothyroïdie (ralentissement, prise de poids, frilosité, constipation, crampes, sécheresse de la peau).

    Dans tous les cas un bilan thyroïdien s’impose, avec notamment des dosages hormonaux, qui confirmeront le diagnostic. Le traitement doit intervenir rapidement, car l’hyperthyroïdie et l’hypothyroïdie peuvent entraîner des complications cardiaques.

    Quand une surveillance s'impose

    Certaines personnes ont des risques plus élevés de maladies thyroïdiennes et doivent faire preuve d’une vigilance particulière. Ce sont notamment les patients ayant eu une intervention sur la thyroïde ou un traitement à l’iode radioactif pour traiter une hyperthyroïdie et qui risquent d’avoir, de ce fait, une hypothyroïdie.

    Un excès d'iode lié à des examens  médicaux (certaines radiographies, notamment) ou à la prise de certains médicaments (Cordarone) peuvent entraîner des hypo ou des hyperthyroïdies, généralement passagères, tandis que le lithium (un psychotrope) ou les médicaments utilisés pour traiter l’hyperthyroïdie peuvent provoquer une hypothyroïdie et imposent des bilans hormonaux réguliers.

    Enfin, l’exposition aux radiations ionisantes, surtout dans l’enfance, pour traiter un cancer par exemple, augmente le risque de cancer de la thyroïde. Si la région du cou a été exposée aux radiations, une surveillance régulière doit être instaurée.

    Dr Chantal Guéniot

     Forum Cancer

    http://www.doctissimo.fr/html/sante/mag_2001/mag0209/dossier/sa_3543_examens.htm



     Forum Thyroïde et problèmes endocrinologiques


       
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  • La télémédecine au secours des diabétiques

    Diabeo®, Meos, Diasend.com… les dispositifs de télémédecine dédiés au diabète se sont développés au cours des dernières années, avec pour objectif d'aider le patient diabétique à mieux contrôler sa glycémie et surtout au médecin d'assurer un suivi à distance.

    D'ores et déjà à disposition des patients qui souhaitent participer aux études en cours, ces systèmes devraient se généraliser dans les années à venir, à condition que l'Assurance maladie accepte leur prise en charge.

    Diabeo®, un outil moderne et intelligent

    Télémédecine diabèteLe traitement du diabète de type 1 (insulinodépendant) oblige les patients à surveiller régulièrement leur glycémie (avant et après les repas, après un effort physique, le matin à jeun, etc.) et à se rendre chez leur médecin pour réajuster le traitement. Problème : les consultations n'ont lieu environ que tous les six mois, ce qui complique considérablement l'analyse, a posteriori, des prises alimentaires, de l'activité physique et de tous les paramètres qui ont pu jouer sur la glycémie des patients au cours d'une si longue période. Résultat : rares sont les malades qui adaptent correctement leurs doses d'insuline…

    Alternative moderne au traditionnel carnet d'autosurveillance papier des diabétiques, le logiciel électronique Diabeo® rend ces difficultés moins contraignantes mais surtout offre une réactivité sans précédent : les données saisies tout au long de la journée par le malade sont immédiatement transmises, via un serveur web, au logiciel Diabeo® qui, en retour et en fonction des recommandations établies au préalable par le médecin, envoie un message au patient sur son smartphone avec des propositions de dosages de l'insuline en cas d'anomalie.

    Couronné par le grand prix des trophées de l'innovation que lui a décerné le Syntec Informatique et Orange Business Services, ce dispositif de télémédecine a été créé par des experts cliniciens et des spécialistes de l'informatique médicale. Il fait depuis l'objet d'une étude, Télédiab 1. Lancée en juin 2010 dans 17 centres hospitaliers français auprès de patients souffrant d'un diabète de type 1 chronique mal équilibré, elle a pour objectif d'évaluer l'efficacité du suivi à distance sur le contrôle de la glycémie et de l'hémoglobine glyquée, et de mesurer le temps gagné grâce à ce système, à la fois pour le médecin et pour le patient.

    Télémédecine et diabète : des résultats remarquables

    Lors de sa présentation au congrès de la Société francophone du diabète (SFD), qui s'est déroulé à Genève du 22 au 25 mars 2011, le Dr Guillaume Charpentier, chef du service de diabétologie au centre hospitalier de Corbeil-Essonnes où a été menée Télédiab 1, a indiqué que les résultats médicaux étaient remarquables : "Nous avons observé une amélioration de l'hémoglobine glyquée de 0,9 %", ce qui peut se traduire par une réduction de 39 % du risque de progression d'une rétinopathie et de 25 % du risque d'apparition d'une microalbuminurie. Pour le diabétologue, ces bons résultats sont dus à une amélioration de la motivation des patients, donc de l'observance du traitement. D'ailleurs, une enquête de satisfaction a montré que les ¾ des patients qui avaient testé le dispositif étaient prêts à l'adopter.

    Il a par ailleurs salué le fait que le système permettait une analyse de la qualité du suivi en temps réel sans pour autant écarter les échanges entre le professionnel de santé et le malade si besoin. Les soignants ont en effet un accès permanent aux données hébergées sur le serveur et peuvent à tout moment contacter le patient pour lui proposer une consultation téléphonique afin de comprendre l'anomalie observée et réajuster le traitement.

    Un gain de temps pour les patients diabétiques

    Pour ce qui est des résultats économiques, la phase 2 de l'étude Télédiab doit les affiner. Elle est en phase de recrutements et ce jusqu'à fin 2011. Mais il apparaît d'ores et déjà que l'usage du logiciel a entraîné une baisse considérable du nombre de jours d'arrêt de travail et du nombre de consultations annulées, a précisé le Dr Charpentier. Parallèlement, l'essai TéléSAGE va être mené sur plus de 600 patients diabétiques pour confirmer les bénéfices médical et économique du logiciel. Elle doit porter plus précisément sur l'intérêt de confier l'initiation, le suivi voire les consultations téléphoniques à des infirmiers spécialisés.

    L'enjeu de ces études est de taille : des résultats dépend une prise en charge par l'Assurance maladie, probablement sous forme de forfait. En attendant une telle décision, le Centre d'Études et de Recherche pour l'Intensification du Traitement du Diabète (CERITD) et la société Voluntis - qui commercialise le serveur ainsi que la gestion et la maintenance du logiciel - ont décidé de mettre Diabeo® gratuitement à la disposition des patients. Ces derniers s'engagent alors à participer à l'étude sur une durée de 3 ans. Seule condition : disposer d'un smartphone.

    MEOS, une plateforme d'échanges

    Autre système, la plateforme MEOS, compatible avec tous les lecteurs glycémiques. Destinée à améliorer la prise en charge et le suivi des patients diabétiques de type 1, elle n'offre pas la réactivité en temps réel de Diabeo® mais se présente davantage comme un système d'échanges et de communication avec les soignants.

    Cette fois-ci, le patient rentre toute une batterie de données dans un lecteur téléchargeable sur Internet : sa dernière glycémie, sa dernière hémoglobinémie glyquée, les doses d'insuline qu'il a prises, son journal alimentaire, etc. Ses glycémies lui sont présentées sous forme de graphiques, pour chaque moment-clé de la journée. Le lecteur propose également une messagerie sécurisée pour faciliter les échanges entre le patient et son médecin (demande de rendez-vous, de renouvellement d'ordonnance, etc.). De son côté, le médecin peut paramétrer  des seuils d'alerte pour chacun de ses patients diabétiques. Un mail atterrit dans sa messagerie dès que le patient a effectué l'envoi de ses données.

    Une étude multicentrique, financée par la SFD, doit débuter à l'été 2011 auprès de 700 patients. Elle aura pour but de voir si les valeurs biologiques et glycémiques sont au moins équivalentes à celles observées lors d'une surveillance classique.

    D'autres portails similaires existent à travers le monde. Le portail américain MyCareTeam (à propos duquel une étude a montré en 2005 qu'il se traduisait par une amélioration de la glycémie d'autant plus importante que les patients recouraient à la plateforme) ou encore le portail suédois DiaSend.com.

    Pas de déshumanisation de la relation patient-médecin

    Aussi performant qu'ils soient, ces dispositifs d'aide au suivi et au contrôle de la glycémie ne dispensent pas d'une consultation médicale. "Le rythme d'une consultation annuelle en face à face est incontournable. Mais pour les patients bien équilibrés, tout comme pour les patients qui en auraient davantage besoin, le rythme est à définir", estime le Pr Benhamou. Aucune crainte d'une déshumanisation des relations patient-soignant, assure-t-il, envisageant au contraire la télémédecine comme "un moyen de décharger les médecins des tâches chronophages qui prennent du temps sur cette relation".

    Amélie Pelletier, mars 2011

    Sources !

    Congrès de la SFD, Genève, 22 au 25 mars 2001

    Diabeo
    DiaSend.com
    MyCareTeam

    Vie quotidienne du diabétique
    Les progrès techniques face au diabète

    Mieux gérer son diabète au quotidien

    Diabète : Vivre comme tout le monde

    Forum Diabète

    http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/diabete/articles/14997-diabete-telemedecine.htm

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  • Pour éviter la déveine

    Jambes lourdes, gonflées, bleus spontanés, varicosité, varices... toutes les manifestations de l'insuffisance veineuse sont liées à une dilatation des parois des veines, gênant le retour du sang des pieds vers le coeur. Des simples conseils d'hygiène aux interventions chirurgicales en passant par les veinotoniques, il existe divers moyens de lutter contre la maladie, que le Dr Philippe Blanchemaison, angiologue à Paris, passe en revue.

    Doctissimo : Pourquoi certaines personnes ont les jambes lourdes ou des varices alors que d’autres sont épargnées ?

    Dr Blanchemaison : Plusieurs facteurs augmentent le risque d’insuffisance veineuse. En premier vient l’âge. Les varices deviennent plus fréquentes au fur et à mesure que l’on vieillit. Ensuite l’hérédité. Si l’un des parents a des varices, le risque d’en avoir également est de 40 % ; si les deux parents sont concernés, le risque grimpe à 60 %.

    Les hormones sexuelles féminines jouent également un rôle important. Une femme a quatre fois plus de risques d’avoir des varices qu’un homme et tout ce qui accroît le taux d’hormone, pilule et grossesse notamment, augmente cette proportion. La première grossesse est associée à un risque de 30 %, la deuxième à un risque de 46 %. Par ailleurs, il y a un rapport direct entre l’excès de poids et la dilatation des veines. Enfin, on parle souvent aujourd’hui des facteurs liés au travail. Ainsi, les hôtesses de l’air, les coiffeuses, les puéricultrices, les blanchisseuses sont plus exposées au risque de varices.

    Doctissimo : Peut-on éviter l’apparition des varices ?

    Dr Blanchemaison : La prévention, c’est d’abord la correction des facteurs de risque. Les personnes trop grosses doivent perdre du poids, les personnes trop sédentaires doivent faire de l’exercice. Il existe aussi des moyens extérieurs : les bas ou collants de contention et les médicaments phlébotoniques. Ainsi, il est préférable que les femmes, ayant des antécédents familiaux prennent des phlébotoniques et porte des collants de contention pendant leur grossesse. En ce moment, on parle beaucoup de la vitamine E, qui pourrait avoir un effet protecteur en agissant sur les cellules qui tapissent les parois des veines.

    Enfin, il est important de respecter quelques règles d’hygiène : surélever les pieds du lit, marcher régulièrement et éviter les sources de chaleur comme les bains trop chauds, les saunas, l’exposition au soleil, l’épilation à la cire chaude…

    Doctissimo : Quelle est la place des phlébotropes ?

    Dr Blanchemaison : Sept médicaments phlébotropes ont l’indication officielle pour le traitement des jambes lourdes. Par contre, ils ne sont pas indiqués dans la prévention.

    Doctissimo : Que peut-on faire contre les petites varicosités inesthétiques ?

    Dr Blanchemaison : Le traitement de base des varicosités, ou varices des petites veinules, restent l'injection de produit sclérosant dans les veinules (micro sclérose). Lorsque les veines sont très superficielles très fines, on peut aussi utiliser certains laser. La thermocoagulation peut traiter des veinules un peu plus difficiles.

    Doctissimo : Les traitements plus radicaux ont-ils évolués ?

    Dr Blanchemaison : La sclérose (injection de produit sclérosant pour boucher la veine qui alimente la varice) reste une technique valable, à condition de traiter les varices à leur source et non seulement là où on les voit. La technique s’est améliorée parce qu’on la pratique actuellement sous échographie.

    Lorsque les veines principales de la jambe sont très abîmées, on a recours à la chirurgie classique, par stripping (éveinage). Depuis cette année, on développe aussi l’éveinage endoscopique, par laser, probablement la technique la plus prometteuse, ou par closure, qui utilise la radiofréquence et brûle la veine de l’intérieur. 

    La technique closure

    1 - Introduction d’un cathéter dans la veine malade
    2 - Les électrodes situées à son extrémité chauffent les parois
         intérieures de la veine,
    3 - La veine malade se rétracte sous l’effet de la chaleur

    On se contente d’introduire un cathéter dans la veine, sous anesthésie locale. Les suites sont beaucoup plus simples. Il n’y a pas d’hospitalisation, pas d’incision. C’est l’avenir. Il est probable que dans les trois ou quatre années qui viennent, ces techniques remplaceront deux tiers des strippings. Mais pour l’instant, nous n’avons encore qu’un an de recul et il reste à déterminer si les résultats se maintiennent à long terme.

    Propos recueillis par le Dr Chantal Guéniot, le 11 mai 2001 - Mis à jour le 15 février 2009

     Liste des médicaments veinotoniques

    Forum Jambes lourdes

    http://www.doctissimo.fr/html/sante/mag_2001/mag0511/sa_3983_varices.htm

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  • Blépharite

    Cette affection est plus inconfortable que grave. Elle est d'autant plus gênante que située sur le visage, elle se voit ! En outre, les récidives sont fréquentes. Autant de raisons pour savoir comment s'en débarrasser. Retour sur ses causes, son traitement et sa prévention ...

     

    Qu'est-ce qu'une blépharite ?

    C'est une inflammation du bord de la paupière.

    L'inflammation peut toucher la peau, la conjonctive, les cils ou les glandes de Meibomius, situées sur la partie postérieure des cils et qui sécrètent une sorte de film huileux.

    Elle peut-être d'origine infectieuse ou allergique. Elle est souvent bilatérale et a tendance à se chroniciser, au grand dam des personnes concernées.

    La fréquence de la blépharite est-elle élevée ?

    Selon les ophtalmologistes, c'est un motif très fréquent de consultation, mais on manque de données !

    Certains facteurs semblent prédisposer aux blépharites, comme le fait de présenter un terrain allergique ou une affection de la peau comme une rosacée - 58 % des rosacées s'accompagnent de signes oculaires dont la blépharite - ou plus rarement, un psoriasis.

    Quels sont les symptômes d'une blépharite ?

    Lorsque l'inflammation est importante, il peut y avoir un oedème de la paupière, voire une déformation ou une ulcération du bord de la paupière.

    Lorsque les paupières sont en permanence le siège d'une inflammation - blépharite chronique - cela se traduit par des rougeurs, parfois des démangeaisons et des sortes de squames. De plus, une sécheresse oculaire est fréquente. Au réveil, les yeux sont parfois collés.

    En revanche, il n'y a pas d'atteinte de la vision oculaire, sauf dans les blépharites très importantes.

    Comment se fait le diagnostic d'une blépharite ?

    L'ophtalmologiste pose le diagnostic au premier coup d'oeil !

    Qui consulter ? Le médecin traitant ou l'ophtalmologiste n'ont pas de mal à reconnaître la blépharite. Le plus compliqué, c'est d'en connaître la cause !

    En quoi consiste le bilan ? Il n'est pas obligatoire, sauf lorsque la blépharite touche un seul oeil et que l'on a des raisons de craindre une infection par le virus de l'herpès. Si c'est le cas ou si l'ophtalmologiste a un doute sur la cause de la blépharite, il effectue des prélèvements, en vue d'une analyse.

    Peut-on prévenir les blépharites ?

    On limite les risques grâce aux soins d'hygiène.

    En cas de sécrétions huileuses trop importantes (cils gras), l'application de compresses d'eau chaude le matin, est bien utile pour ramollir les secrétions et éviter que des germes n'y trouvent refuge et prolifèrent (ce qui est assez fréquent avec les staphylocoques). S'il y a des croûtes, on peut aussi diluer deux ou trois gouttes d'un shampooing doux, dans une demi-tasse d'eau tiède et appliquer avec l'extrémité d'un coton-tige (il ne faut pas frotter avec des mouchoirs pour éviter toute contamination microbienne).

    En cas de sécheresse oculaire associée, il est conseillé d'appliquer des larmes artificielles, mais sans conservateur.

    Quels sont les principaux traitements des blépharites ?

    Le traitement d'une blépharite est celui de sa cause.

    Le traitement dépend des germes retrouvés (s'il y en a) : antibiotiques s'il s'agit de staphylocoques, antiviraux s'il s'agit d'un virus de l'herpès, etc.

    En cas de terrain allergique, des antihistaminiques peuvent aussi être prescrits.

    Les médecines naturelles ont-elles leur place en complément du traitements des blépharites?

    Outre l'hydrothérapie, l'eau de Bleuet aux vertus apaisantes, peut être utile pour les soins d'hygiène.

    Usage reconnu : en hydrothérapie, le recours à des compresses chaudes laissées 5 minutes sur les paupières, plusieurs fois par jour, permet non seulement de réduire la sensation d'inconfort, mais aussi de décomposer les débris accumulés autour des cils et donc, d'améliorer grandement l'aspect des paupières (d'après "Encyclopédie pratique de la nouvelle médecine occidentale et alternative pour tous les âges" par le centre Duke, éd. Robert Laffont).

    Usage traditionnel : en cas d'irritation ou de gêne oculaire, l'eau de bleuet est connue pour son action apaisante et calmante.

    Nathalie Szapiro - Le 10 nov. 2010

    - Le site du syndicat national des ophtalmologistes de France, sur le www.snof.org.

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    http://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/blepharite.htm

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