• Les enfants sous le soleil des Tropiques

    Bercé dès son plus jeune âge par les aventures de Tintin, votre enfant attend avec impatience de partir. D’autant plus que vous avez choisi des vacances sous les Tropiques, où il fait beau et chaud. Mais le départ vers ces destinations de rêve doit être préparé longtemps à l’avance pour profiter du séjour l’esprit serein.

    La turista n’est pas le seul problème que l’on peut rencontrer dans un pays tropical. De nombreuses infections se transmettent par l’ingestion d’eau et d’aliments crus ou insuffisamment cuits, qui ont été contaminés par des personnes malades. Une fois sur place, prenez toujours de l’eau minérale embouteillée, à défaut faites-la bouillir et tant pis pour les glaces qui font envie. Prenez du lait anti-diarrhéique dans vos bagages ainsi que des pansements intestinaux du type Smecta ou Actapulgite, en cas de diarrhée. L’eau peut aussi être dangereuse quand on se baigne, évitez donc les cours d’eau et les mares. Si vous ne mangez pas à l’hôtel, lavez précautionneusement les fruits et légumes, épluchez-les et faites-les bouillir.

    Une couverture vaccinale complète

    Bébé sous les TropiquesAvant de partir dans un pays tropical, renseignez-vous sur l'état sanitaire du pays pour adapter la couverture vaccinale de votre enfant. La mise à jour du calendrier vaccinal (DTCoq Polio, Hib, Hépatite B, Rougeole-Oreillons-Rubéole, BCG) est capitale et certaines vaccinations peuvent même être faites plus précocément. C'est le cas de la rougeole (à partir de 9 mois), n'oubliez pas que cette maladie peut être très grave. Le BCG peut également être avancé et pratiqué dès la naissance de même que l'hépatite B. Les vaccinations suivantes peuvent être à réaliser avant de partir :

    La typhoïde

    L’infection se fait par une bactérie ingérée dans l’eau et les aliments crus, contaminés par des personnes malades. Elle se traduit par de fortes fièvres, des maux de tête et des diarrhées. Chaque année, 17 millions de cas sont recensés dans le monde et 600 000 personnes en décèdent. Le vaccin est efficace 2 à 3 semaines après l'injection. Les enfants peuvent être vaccinés à partir de 2 ans.

    L'hépatite A

    Après une période d’incubation de 3 à 5 semaines, les symptômes de cette infection virale qui s’attaque au foie se manifestent, semblables à une grippe accompagnée de douleurs abdominales et parfois d’une jaunisse. Elle est souvent asymptomatique chez l’enfant. Dans de rares cas de complications, elle peut entraîner la mort. Le vaccin doit être fait au moins 15 jours avant le départ avec un rappel 6 mois plus tard pour étendre la protection à 10 ans. Pour les nourrissons de moins d’1 an, on recommande l’utilisation d’immunoglobulines, efficaces 4 à 6 mois. La vaccination peut être pratiquée à partir de l'âge d'1 an.

    La méningite à méningocoque

    Cette infection bactérienne épidémique se transmet par le nez et la gorge. Les enfants en bas âge y sont particulièrement sensibles. La mortalité est relativement importante : sur près de 500 000 personnes touchées chaque année dans le monde, 50 000 en décèdent. Parmi ceux qui se rétablissent, 15 à 20 % connaîtront des séquelles neurologiques. La maladie se manifeste par une fièvre forte et soudaine, une raideur de la nuque (absente chez les nourrissons), des nausées, des éruptions cutanées, accompagnées dans les cas extrêmes de délires et coma en l'absence de traitement. Le vaccin est déconseillé avant l'âge de 18 mois. En cas de nécessité (contact avec un malade atteint), cette limite peut être ramenée à 6 mois. Ce vaccin est administré en une seule injection, la protection commence dix jours plus tard et dure environ quatre ans.

    La rage

    Disparue dans nos pays, on oublie que cette infection est mortelle à 100 % sans un traitement rapide. Elle provoque une inflammation du cerveau et de la moelle épinière. Les voies respiratoires sont les premières atteintes, puis survient un état de grande agitation qui précède la paralysie. C’est ensuite le coma, puis la mort.

     

    Le vaccin antirabique peut être injecté avant la morsure de l’animal enragé ou après, mais sa disponibilité dépend du pays et de la région dans lequel on se trouve. Le nombre de décès annuels par an est évalué entre 40 et 70 000, mais près de 10 millions de personnes reçoivent le vaccin a posteriori. Selon l’OMS, "entre 30 et 60 % des cas de rage chez l’homme se produisent chez l’enfant de moins de 15 ans". Habitués à caresser des animaux domestiques, les enfants ne se méfient pas forcément et l’accident, morsure ou petite griffure peuvent se produire. La vaccination est recommandée en particulier chez les jeunes enfants dès l'âge de la marche

    L’encéphalite japonaise

    Elle se rencontre fréquemment dans le sud-est asiatique. Transmise par les moustiques, elle provoque une inflammation aiguë du cerveau et de la moelle épinière. D’où la nécessité de mettre des manches longues et d’adopter une moustiquaire dans sa chambre. La personne atteinte est prise de maux de tête, d’une forte fièvre, de tremblements, voire de convulsions, puis tombe dans le coma. Elle peut entraîner le décès chez 10 % à 25 % des malades et des séquelles neurologiques dans un tiers à la moitié des cas. La vaccination est possible chez l'enfant à partir de l'âge d'1 an (entre 1 et 3 ans : demie dose).

    L’encéphalite à tiques

    Elle se rencontre dans les régions boisées de l'Europe de l'Est, mais le risque est relativement faible si le séjour est inférieur à quelques semaines. Le port de vêtements à manches et jambes longues doit alors suffire. La vaccination est possible chez l'enfant à partir de 3 ans. Jusqu'à 16 ans, une demie dose sera utilisée lors de la première injection.

    La fièvre jaune

    Les moustiques transmettent cette maladie virale. Après une phase d’incubation d'une semaine, le malade ressent une fièvre soudaine, des maux de tête, des douleurs musculaires, un sentiment d’abattement, des nausées et des vomissements. Au bout quelques jours, les symptômes disparaissent pour revenir dans les 24 heures avec de possibles hémorragies, le rein fonctionne moins bien, la mort survient alors dans les 2 semaines. D'après l'OMS, 200 000 personnes seraient concernées chaque année et 30 000 en décèderaient. Il n'existe pas de traitement spécifique. La vaccination est donc vivement indispensable pour tout séjour dans une zone intertropicale d'Afrique ou d'Amérique du Sud, même en l'absence d'obligation administrative. Les enfants peuvent être vaccinés dès 6 mois.

    Mathieu Ozanam

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    10 questions sur la goutte

    07 janvier 2013 - Auteur : Ariane De Borger

    La goutte est une maladie qui se manifeste par une crise d'arthrite aiguë. Explication en 10 questions, posées au professeur Mielants.

    1. QU'EST-CE QUE LA GOUTTE ?

    Pr. Herman Mielants, rhumatologue à l'UZ de Gand : La goutte est une affection due à un excès d'acide urique dans le sang, lui-même causé par la précipitation (= formation) de cristaux d'urate dans le cartilage. Cette accumulation provoque de fortes inflammations articulaires. Si elles ne sont pas traitées, les crises de goutte vont crescendo et finissent par atteindre de plus en plus d'articulations.

    2. QUELLE EST LA CAUSE PREMIÈRE DE LA GOUTTE ?

    Pr. H. M. : La goutte est causée par une mauvaise décomposition de substances appelées les purines. Celles-ci sont localisées dans le noyau des cellules, puis libérées lorsque les cellules elles-mêmes sont détruites. Les purines sont ensuite transformées en acide urique qui peut prendre la forme de cristaux d'urate. Lorsqu'un grand nombre de cellules se décomposent, des quantités massives de purines sont libérées, le taux d'acide urique grimpe en flèche et une crise de goutte se déclenche. Cette fragilité cellulaire est typique de certaines maladies, comme la leucémie ou le psoriasis, ou de leur traitement, mais peut aussi être un effet secondaire d'une chimiothérapie, par exemple.

    Cela dit, il suffit parfois d'un coup de stress pour augmenter d'un coup la destruction cellulaire. Il arrive également que l'acide urique augmente dans l'organisme en raison d'une mauvaise élimination, par ex. une insuffisance rénale. C'est ce qu'on appelle la goutte secondaire. La goutte primaire est génétiquement programmée : il s'agit d'une mauvaise synthèse de certaines enzymes. Un grand nombre d'enzymes peuvent être en cause. L'une d'elles a été identifiée depuis qu'on sait qu'elle est absente chez les enfants souffrant du syndrôme de Lesch-Nyhan. Ces jeunes patients souffrent de crises de goutte dès leur plus jeune âge.

    3. QUELS SONT LES SYMPTÔMES DE LA GOUTTE ?

    Pr. H. M. : La goutte se manifeste en premier lieu par une crise d'arthrite aiguë : une articulation se met à rougir, à enfler, bouge plus difficilement et devient douloureuse. La goutte se produit surtout la nuit et la douleur réveille le dormeur. Comment le médecin pose-t-il son diagnostic ? Grâce à trois éléments : un, le fait que celle-ci disparaît au bout de cinq jours avec une médication; deux, la présence de cristaux d'urate dans le liquide synovial et trois, par une haute concentration en acide urique dans le sang. La goutte se caractérise aussi par la formation de cristaux sous la peau (les tophi). Extrêmement durs, ils sont indolores et surviennent à hauteur de l'oreille, de la paupière, d'un tendon ou autour d'une bourse séreuse.

    4. QUELLES SONT LES ZONES DU CORPS CONCERNÉES PAR LA GOUTTE ?

    Pr. H. M. : Dans la moitié des cas, la goutte se produit à hauteur du gros orteil, dans 30 % des cas dans le genou. Il est rare qu'elle atteigne les chevilles, et le haut du corps plus rarement encore. Les cas de goutte au niveau de la hanche sont rarissimes. Il s'agit le plus souvent d'un rhumatisme aigu de la hanche (ischias), une affection qui n'a rien à voir mais qu'on prend à tort pour une crise de goutte.

    5. QUEL DEGRÉ DE GRAVITÉ LA GOUTTE PEUT-ELLE ATTEINDRE ?

    Pr. H. M. : Les crises de goutte sont très douloureuses, on consulte donc sans tarder. Les tophi eux-mêmes sont indolores et certains peuvent être de grande taille. Non traitée, la goutte peut finir par être fatale. Les cristaux d'urate risquent de causer des calculs rénaux, voire de bloquer les reins...

    6. COMMENT TRAITER UNE CRISE DE GOUTTE ?

    Pr. H. M. : Contrairement à d'autres affections rhumatismales aiguës, la goutte se traite bien. En cas de crise, on administre en première instance un anti-inflammatoire non-stéroïdien qui, normalement fait passer la crise en cinq jours. Si cela ne suffit pas, c'est qu'il ne s'agit pas de goutte. On prescrit parfois aussi la colchicine, un anti-inflammatoire spécifique.

    7. PEUT-ON PRÉVENIR LES CRISES DE GOUTTE EN ADAPTANT SON ALIMENTATION ?

    Pr. H. M. : Oui, et la goutte n'est d'ailleurs pas la seule forme d'arthrite qui soit influencée par l'alimentation. Une alimentation riche en purines peut déclencher une crise. Les personnes sujettes à la goutte doivent éviter de consommer des charcuteries, des abats, du foie, de la cervelle, des rognons... Elles souffrent le plus souvent d'un défaut métabolique : chez elles, les glucides non brûlés sont transformés en triglycérides, eux-mêmes déclencheurs de crise de goutte. Méfiance donc ! Il s'agit de limiter les graisses et les glucides, de même que l'alcool. On croit souvent, à tort, que la goutte survient quand on a trop bu. C'est inexact. Il est difficile d'éviter tout à fait les aliments déclencheurs. Le bon réflexe consiste à ne pas exagérer avec les abats et avec l'alcool. Le mot d'ordre est donc: modération. A l'inverse, et quoi qu'on dise, aucun aliment ne semble en mesure de prévenir une crise de goutte.

    8. PEUT-ON GUÉRIR DE LA GOUTTE ?

    Pr. H. M. : L'allopurinol est très efficace contre la goutte et agit à la racine de la maladie en bloquant l'enzyme qui transforme les purines en acide urique. Les purines sont alors détruites, puis éliminées par l'organisme. Mais il faut persister à prendre l'allopurinol, même s'il déclenche, au début, une crise de goutte parce que l'actif libère l'acide urique piégé dans les tophi. Cet effet secondaire peut durer plus ou moins longtemps, selon qu'on tardé ou non à soigner sa goutte.

    9. LA GOUTTE TOUCHE-T-ELLE AUSSI LES FEMMES ?

    Pr. H. M. : 90 % des patients concernés sont des hommes. Chez les femmes, la goutte primaire ne survient qu'après la ménopause. Neuf personnes sur dix qui souffrent de la goutte présentent un excès d'acide urique dans le sang. Mais il ne faut pas croire qu'un tel excès associé à des douleurs articulaires indique d'office une crise de goutte.

    10. LA GOUTTE EST-ELLE HÉRÉDITAIRE ?

    Pr. H. M. : Le facteur génétique n'est pas direct, dans le sens où ce n'est pas parce que votre père souffre de la goutte que vous en souffrirez aussi. Mais il y a bien un facteur héréditaire. La plupart des patients qui ont la goutte souffrent d'une forme primaire.

    http://plusmagazine.levif.be/fr/011-7391-10-questions-sur-la-goutte.html?

     

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  • Les mille et un méfaits de la grippe

    Maladie infectieuse virale, la grippe n’est pas une maladie anodine. Chaque année, des millions de Français sont infectés et pour certaines personnes vulnérables, les complications peuvent être mortelles. Zoom sur ces épidémies.

    C’est la même chose chaque hiver, l’épidémie de grippe sévit durant six à huit semaines1 et infecte des centaines de millions de personnes, dont 2 à 7 millions en France2. En moyenne, un adulte sur dix et un enfant sur trois sont touchés chaque année1.

    Un virus changeant

    Grippe méfaitsLa grippe est loin d’être anodine pour les personnes vulnérables comme les personnes âgées, les malades chroniques. La mortalité annuelle directe ou indirecte liée à la grippe saisonnière serait ainsi en France de l’ordre de 7 500 personnes. Et l’histoire est jalonnée de pandémies beaucoup plus mortelles : la "grippe espagnole" de 1918-19 a fait 40 millions de victimes dans le monde, la "grippe asiatique" de 1957-58 a été fatale à 4 millions d’individus et celle de 1968-69 à 2 millions.

    Face à une telle menace, la surveillance des virus émergents est essentielle. Seule l’identification des différents virus menaçant l’homme permet de mettre en oeuvre les mesures de prévention adéquate (élaboration des vaccins et des réactifs de détection des virus). C’est l’Organisation mondiale de la santé s’appuyant sur un vaste réseau de laboratoires qui est en charge de cette veille. Le système d’alerte français s’appuie sur les GROGs (groupes régionaux d’observation de la grippe) appartient au réseau européen EISS (European Influenza Surveillance Scheme).

    Une menace pour la santé publique

    La réponse doit être rapide et efficace car la transmission de la grippe se fait très rapidement par le biais de gouttelettes de salive et de sécrétions respiratoires, à l’occasion d’éternuements ou de toux, et par contact direct notamment par les mains. Les personnes infectées sont contagieuses deux jours avant l’apparition des symptômes et jusqu’à 5 jours après3. Après une période d’incubation de un à quatre jours, la fièvre, la toux, les maux de tête et un malaise général apparaissent rapidement. Si ces symptômes peuvent s’estomper plus ou moins rapidement, la toux et la fatigue peuvent persister plus de deux semaines.

    Face à cette infection virale, certaines personnes s’avèrent plus vulnérables : les personnes âgées, celles fragilisées par une maladie chronique (comme certaines affections broncho-pulmonaires, asthme, cardiopathies et insuffisances cardiaques, néphropathies, diabète, déficits immunitaires cellulaires, drépanocytose), ainsi que les jeunes enfants et les nourrissons, chez qui de fortes fièvres peuvent entraîner des convulsions.

    Outre ses conséquences sanitaires, l’épidémie de grippe a un impact économique non négligeable : les coûts directs supportés par le système de santé (consultation, hospitalisations…) et la société sont extrêmement élevés.

    Face à ce virus changeant, la meilleure arme reste le vaccin anti-grippal. Dans certaines circonstances, certains antiviraux s’avèrent également utiles tant sur le plan de la réduction de la transmission que sur le plan thérapeutique.

    David Bême - Mis à jour le 6 janvier 2012

    1 – Am J Epidemiol. 1980 Dec;112(6):798-811.

    2 – InVS – aide mémoire sur la grippe – septembre 2006

    3 – SPILF – Prise en charge de la grippe en dehors d’une situation de pandémie en 2005 – Médecine et maladies infectieuses 35(2005)S245-S273

     

    http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/grippe/10102-grippe-mefaits.htm

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  • Lancement de la cinquième enquête nationale de santé

    21 février 2013 - Auteur : Leen Baekelandt

    L'Institut Scientifique de Santé Publique a lancé en janvier la cinquième enquête nationale de santé, a indiqué l'ISP dans un communiqué.
    Cette enquête, qui se déroule tous les 4 à 5 ans depuis 1997, sonde l'état de santé des citoyens, leurs besoins et sert à "favoriser une politique de santé proche des citoyens".

    Au total, 10.750 personnes seront interrogées au cours de l'année 2013, soit 6.000 familles dans 158 communes, "sans distinction d'âge, de nationalité ou d'état de santé". Les ménages tirés au sort recevront une invitation dans leur boîte aux lettres et seront ensuite contactés par un enquêteur qui se rendra à leur domicile. La participation des ménages est volontaire, précise l'ISP.

    L'enquête, commanditée par le gouvernement fédéral, les Communautés et les Régions, se penche sur l'état de santé des citoyens mais également sur des thématiques spécifiques comme la consommation de médicaments. Les résultats peuvent notamment conduire à faciliter l'accès à certains traitements. L'enquête de 2008 a ainsi permis la création d'un statut spécifique pour les personnes souffrant de maladie chronique.

    Les premiers résultats de l'enquête seront disponibles fin 2014.
    http://plusmagazine.levif.be/fr/011-7383-Lancement-de-la-cinquieme-enquete-nationale-de-sante.html
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  • Mains et pieds froids : nos solutions

    04 décembre 2012 - Auteur : Leen Baekelandt

    Les engelures ou la maladie de Raynaud peuvent cacher un réel problème. Que faire ?

    Dans un environnement frais ou lorsque vous prenez quelque chose de froid entre les mains, les vaisseaux sanguins de vos mains et vos pieds se rétrécissent pour assurer que votre corps ne perde pas trop de chaleur. La température n’est parfois pas la seule cause des mains et pieds froids : choc émotionnel, stress, peuvent aussi vous glacer en quelques minutes. Coup d’œil sur ces syndromes et sur les solutions pour y remédier.

    ACROCYANOSE

    Certaines personnes sont touchées par une diminution de l’afflux sanguin vers les mains et les pieds, sans qu'on trouve une anomalie des vaisseaux sanguins. Ces personnes, au contact du froid, ont les doigts qui deviennent bleus, c’est ce qu’on appelle l’acrocyanose. La seule solution : porter des vêtements chauds, en ayant toujours à l’esprit que plusieurs petites couches protègent mieux qu’une seule grosse. Portez par exemple une paire de moufles au-dessus de gants fins en soie.

    Attention Emmitoufler pieds et mains, c’est bien, mais pas suffisant. Pensez à bien couvrir tout votre corps. Celui-ci cherche en effet à éviter toute perte de chaleur, et s’il n’est pas assez au chaud, les vaisseaux sanguins des mains et des pieds se contactent à nouveau.

    LES BÊTABLOQUANTS

    Les bêtabloquants sont des médicaments prescrits, entre autres, en cas de pression artérielle trop élevée ou de problèmes cardiaques. Les personnes qui les utilisent sont également souvent touchées par le syndrome des mains et pieds froids. En effet, certains bêtabloquants diminuent l’irrigation sanguine des mains et des pieds, donnant une impression de froid. Cet effet secondaire est moins présent dans les médicaments qui bloquent uniquement les récepteurs Bêta1 (qu’on trouve dans le cœur), comme l’atenolol, bisoprolol et metoprolol.

     

    LE SYNDROME DE RAYNAUD

    Chez les personnes atteintes de cette maladie, les extrémités (les mains et les pieds, mais aussi parfois le bout du nez ou les oreilles), deviennent subitement froides, engourdies, voire même douloureuses, suite à une exposition au froid ou après un choc émotionnel. D’abord froids et insensibles, comme s’ils étaient morts, les doigts deviennent ensuite bleutés, suite à un manque d’oxygène. Ensuite, lorsque l’afflux sanguin est à nouveau facilité grâce à une source de chaleur, les doigts deviennent rouges et chauds, avec une sensation de fourmillement et de douleur. Une telle crise peut durer de cinq minutes à une demi-heure.

    Forme primaire (maladie de Raynaud) :

    • Les effets subsistent au moins deux ans sans raison manifeste ;
    • Les deux mains sont touchées mais pas le pouce ;
    • Les hormones féminines jouent probablement un rôle, ce problème touchant 15% des femmes et seulement 1% des hommes ;
    • Les facteurs de risque externes sont : un environnement froid, des variations rapides de températures, des objets froids au toucher, la manipulation d’appareils vibrants, des impacts à répétition (comme lorsqu’on joue au piano) ;
    • Les facteurs de risque internes sont : les émotions fortes, telles la peur, l’angoisse, le chagrin, l’irritation, l’énervement et le stress.

     

    Forme secondaire (syndrome ou phénomène de Raynaud) :

    • Elle peut être due à toutes sortes de facteurs (par exemples, les rhumatismes, qui attaquent le tissu conjonctif et dégradent les vaisseaux sanguins) ;
    • En général, elle ne touche pas les deux mains et les deux pieds en même temps ;
    • Les crises se produisent dans les mêmes circonstances que pour la forme primaire.

     

    Prévention

    • Evitez les variations de températures.
    • Portez des gants lorsqu’il fait froid ou que le temps se rafraîchit.
    • Portez des chaussettes bien chaudes.
    • Maintenez votre corps au chaud, portez plusieurs couches de vêtements.
    • Optez le plus possible pour des matières naturelles qui n’obstruent pas les pores de la peau.
    • Ne buvez pas de boissons froides.
    • Bougez suffisamment. Cela améliore la circulation sanguine. Choisissez un sport pour lequel vous ne devrez pas vous exposer au froid.
    • Veillez à garder dans votre maison une atmosphère chaude et sèche. Chauffez toutes les pièces à la même température.
    • Préférez les bains aux douches, qui réchauffent chaque partie du corps plus uniformément.
    • Chauffez votre lit avec une bouillote ou une couverture chauffante.
    • Laissez aux autres le soin de nettoyer le frigo ou le congélateur.
    • Pour les tâches ménagères, portez toujours des gants en caoutchouc et évitez l’eau froide.
    • Soyez prudent lorsque vous portez des objets lourds ou votre sac de provisions bien rempli. Les poignées empêchent le sang de circuler correctement dans vos doigts.
    • Les personnes touchées par la maladie de Raynaud ont vite la peau sèche et des crevasses aux pieds ou aux mains. Pour éviter que de petites blessures aux bouts des doigts se soignent difficilement, portez des gants de protection et gardez ces petits bobos à l’œil.
    • Les ongles qui manquent d’oxygène peuvent jaunir ou brunir et pousser n’importe comment. Pensez à les couper court et carré, pour éviter les ongles incarnés.
    • Evitez la cigarette, mauvaise pour tout le monde, mais vraiment néfaste pour les personnes atteintes de la maladie de Raynaud.
    • Apprenez à contrôler vos émotions.

     

    Traitement

    Tout d’abord, tentez de comprendre les circonstances dans lesquelles les crises se produisent, afin de pouvoir les éviter. Si les troubles deviennent sérieux et handicapants, un traitement médicamenteux peut être envisagé.

    Les vasodilatateurs améliorent la circulation sanguine des extrémités. Mais ils ont des effets secondaires désagréables, comme des maux de tête, des vertiges et des palpitations. En général, on commence par quatre semaines de traitement, après lesquelles l’efficacité et les effets secondaires sont examinés.

    Dans des cas très graves, on peut détruire un nerf qui va vers les doigts ou les orteils, afin d’éviter que les vaisseaux sanguins ne rétrécissent. L’efficacité de cette technique est malheureusement faible à long terme. 

     

    ENGELURES

    Les engelures aux doigts et aux orteils sont souvent dues à une réaction anormale des petits vaisseaux capillaires de la peau en cas de grand froid. Encore une fois, ce problème est beaucoup plus fréquent chez les femmes que chez les hommes. Ce sont particulièrement les personnes qui travaillent beaucoup en plein air ou dans des espaces frais qui souffrent d’engelures.

    L’origine de cette réaction de la peau n’est pas connue. Il est probable que des facteurs héréditaires soient en cause. Lorsque la peau est en contact avec le froid, les plus gros vaisseaux sanguins se contractent dans le derme. Les petits capillaires vont alors avoir tendance à s’étendre plutôt qu’à rétrécir

    Symptômes

     

    On reconnait une engelure à l’apparition rapide d’enflures rougeâtres ou bleutées, bien délimitées. Les endroits touchés sont très sensibles : démangeaisons, sensation de brûlure ou de picotement. Normalement, ces « plaques » disparaissent spontanément en une à trois semaines.

    Prévention

    • Portez des vêtements chauds et isolants.
    • Evitez les variations de températures.

     

    Traitement

    En cas de réaction aigue, les effets peuvent être limités grâce au repos, en réchauffant la peau et éventuellement grâce à un médicament anti-démangeaison.

    Les traitements suivants sont parfois recommandés pour prévenir les engelures ou pour en réduire les effets :

    • Bains alternants : plongez vos mains ou vos pieds un court moment (maximum 2 minutes) dans l’eau froide puis dans l’eau chaude. Vous pouvez éventuellement combiner ce soin avec un massage.
    • Luminothérapie aux UVB avant l’hiver.
    • Cure de vitamines A et D.
    • Enduisez les endroits touchés d’une crème médicamenteuse qui améliore l’irrigation sanguine de la peau.

     

    http://plusmagazine.levif.be/fr/011-473-Mains-et-pieds-froids-nos-solutions.html_0?
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  • Le cholestérol en 10 leçons

    20 février 2013 - Auteur : Sophie Hallois

    Le cholestérol ? N'est-ce pas cette molécule réputée nocive pour le cœur ? Oui et non, les choses sont plus compliquées que cela. Voici en bref ce qu'il faut savoir sur cette substance qui a aussi une importance vitale pour l'organisme.

    LEÇON 1 : DEUX SOURCES DE CHOLESTÉROL

    Le cholestérol provient de deux sources : notre corps en fabrique et nous en puisons dans l'alimentation
    Le cholestérol pur ressemble à un graisse blanchâtre. Il est contenu dans certains aliments – beurre,pâtisseries, snacks. C'est ainsi que le cholestérol extérieur arrive dans l'organisme. Mais la toute grande majorité est fabriquée par le corps lui-même. Plus précisément dans le foie, qui se sert des graisses saturées contenues dans l'alimentation en guise de ciment cellulaire. Plus on consomme d'aliments riches en graisses saturées, plus le foie produit de cholestérol.

    LEÇON 2 : LE CHOLESTÉROL EST INDISPENSABLE À LA VIE

    Si le foie fabrique du cholestérol, c'est que cela a son utilité. Il s'agit d'un constituant important de la paroi cellulaire, et ce partout dans l'organisme. Sans cholestérol, nous serions incapables de synthétiser la vitamine D, certaines hormones et la bile. Le corps ne pourrait tout simplement pas fonctionner sans cholestérol.

    LEÇON 3 : L'EXCÈS DE CHOLESTÉROL EST NOCIF

    Il n'est pas rare d'avoir trop de cholestérol dans le sang. Le foie se met à en fabriquer trop, ce qui sature le sang en graisses. Une situation qui n'est pas idéale, car le cholestérol peut s'accumuler sur les parois des vaisseaux sanguins et dans le cœur, formant ce que l'on appelle des “plaques”. Ces plaques rétrécissent les vaisseaux par lesquels transite le sang, rendant le passage moins aisé. Il arrive même que des vaisseaux se bouchent. L'apparition de plaques augmente lorsqu'une paroi est endommagée, par exemple par la cigarette, une hypertension artérielle ou du diabète. Au début, on ne remarque rien. Il faut que le rétrécissement des vaisseaux sanguins s'aggrave fortement pour que l'on ait des douleurs au cœur ou des problèmes de circulation sanguine.

    LEÇON 4 : BON CHOLESTÉROL VS. MAUVAIS CHOLESTÉROL

    Cela a l'air fort simple : le cholestérol risquant de boucher les vaisseaux et les artères, on se dit que mieux vaut l'éviter tout à fait. Mais il existe ce que l'on nomme un “bon” cholestérol : celui qui combat l'excès de graisses dans le sang et permet de les éliminer par les voies naturelles. Le bon cholestérol ou cholestérol HDL, est même capable de briser les amas. Le “mauvais” cholestérol (LDL) crée, quant à lui, de nouvelles plaques. Il est donc important pour la santé du cœur et des artères d'équilibrer la situation : augmenter la part de bon cholestérol et réduire le mauvais.

    LEÇON 5 : QUAND PARLE-T-ON D'EXCÈS DE CHOLESTÉROL ?

    Une hausse du taux de cholestérol ne se voit, ni ne se sent. Mais on peut mesurer son taux par une simple prise de sang, que le médecin fera s'il soupçonne un excès de cholestérol LDL. L'idéal est de contrôler cette valeur à trois reprises, car elle peut fluctuer. On vérifie la mesure totale et on calcule la différence entre le cholestérol HDL (le bon) et le LDL (le mauvais). Un adulte en bonne santé doit présenter un taux de moins de 5 mmol/litre. La valeur LDL doit se situer sous 2,5 mmol/l et la valeur HDL être de minimum 1 mmol/l (mais de préférence plus). Enfin, on détermine le ratio de cholestérol : c'est-à-dire le cholestérol total divisé par le cholestérol HDL. L'idéal ? Un ratio de 5 ou moins.

    LEÇON 6 : TROP DE CHOLESTÉROL. ET APRÈS ?

    L'excès de cholestérol se produit au niveau du foie. Pour en fabriquer, le foie utilise des graisses saturées. Il suffit d'ingurgiter moins de produits gras de ce type pour voir aussitôt baisser son taux de cholestérol, en particulier le LDL ou mauvais cholestérol. Consommez donc avec modération les produits gras et riches, type laitages complets, fromages gras entiers, beurre, viandes grasses, saucisses, biscuits, viennoiseries et autres snacks.

    Cela veut-il dire pour autant qu'il faille bannir les graisses de son alimentation ? Non, car les graisses insaturées sont nécessaires et contribuent au bon équilibre du cholestérol dans le sang. On en trouve dans les huiles végétales de qualité, la margarine et la minarine, la margarine liquide, les poissons gras et les fruits secs. On retiendra donc qu'il convient de réduire les graisses saturées si l'on veut réduire son taux de mauvais cholestérol. On peut aussi éviter d'autres aliments riches en cholestérol (ex. jaune d'œuf, abats, anguille, crevettes, coquillages et crustacés...) mais ce serait dommage, car les graisses issues de ce type d'aliments naturels, non transformés et non industriels, ont fort peu d'impact sur le taux de cholestérol sanguin.

    LEÇON 7: UN MODE DE VIE PLUS SAIN

    Si votre taux de cholestérol est légèrement trop élevé, tâchez d'adopter un mode de vie plus sain et de bouger davantage. Cela vous permettra assez vite de faire baisser votre taux d'environ 5%. Voici un exemple de régime sain : 200 g de légumes par jour, 2 fruits et une bonne quantité de céréales complètes. Préférez les produits pauvres en graisses saturées, comme les viandes maigres et les produits laitiers (semi-)écrémés. Consommez du poisson deux fois par semaine, un poisson maigre et un poisson gras. Optez pour des produits riches en graisses insaturées, comme margarine ou la minarine, la margarine liquide, l'huile végétale, les fruits secs et les olives. E faites de l'exercice physique : une demi-heure chaque jour, ne fût-ce que de la marche.

    LEÇON 8 : BAISSER SON CHOLESTÉROL

    Des études scientifiques ont pu démontrer que les stérols végétaux aident à faire baisser le taux de cholestérol. Ce sont des substances que l'on trouve naturellement dans une série de végétaux, tels que les fruits, les légumes et les oléagineux. On en ajoute aussi dans certains produits alimentaires, comme les margarines. Il existe également des compléments alimentaires aux stérols végétaux.
    Les stérols végétaux contribuent à baisser le taux de cholestérol en bloquant l'arrivée de cholestérol dans le sang. Le cholestérol en surplus est éliminé via les intestins. Consommer chaque jour des stérols végétaux permet de réduire notablement le taux de cholestérol chez les personnes qui en ont trop. Il ressort d'une enquête que la consommation de 2 à 2,5 g de stérols végétaux par jour réduit le taux de cholestérol de 7 à 10%.

    LEÇON 9 : PRÉDISPOSITIONS GÉNÉTIQUES ET SURPOIDS

    L'excès de cholestérol ne s'installe pas qu'à cause d'une alimentation déséquilibrée. Plusieurs facteurs distincts entrent en ligne de compte, dont l'hérédité. Dans certaines familles, on voit des personnes très jeunes concernées en raison d'une prédisposition génétique. L'âge a aussi son importance : plus on vieillit, plus on risque l'excès de cholestérol. Les femmes sont moins concernées que les hommes, car elles sont protégées par leurs hormones féminines, en particulier les œstrogènes. Mais après la ménopause, cette protection disparaît. Si vous êtes en surpoids et faites peu ou pas de sport, cela peut faire grimper le taux de cholestérol.

    LEÇON 10 : LE CHOLESTÉROL N'EST QU'UN DES FACTEURS DE RISQUE CARDIO-VASCULAIRES

    Un fort taux de cholestérol dans le sang augmente le risque de maladies cardio-vasculaires. Mais le cholestérol n'est qu'un des éléments d'influence. Il est possible de prendre bien d'autres mesures : surveiller sa tension et son poids, arrêter de fumer, prévenir le diabète, bouger plus et faire du sport.

    http://plusmagazine.levif.be/fr/011-7357-Le-cholesterol-en-10-lecons.html?m_i=nJonU4TWLzAdmPhOjuc4OqZZAWV1mlnTzMlXA%2BX5sW902gknw

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  • Osez les tartes salées !

    A l'affût du moindre gramme de matières grasses, vous avez banni quiches et tartes salées de votre alimentation ! Certes, ces plats sont relativement caloriques mais en nutrition, tout est affaire de modération et d'imagination ! Quelques conseils et astuces pour savoir profiter sans culpabiliser de ces plats gourmands…

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    Fromage, beurre, lardons, crème : la quiche lorraine fait peur à tous ceux qui surveillent leur ligne ! Pourtant, inutile de se priver totalement de tartes salées. Il suffit de choisir les recettes légères…

    Montrer "pâte" blanche…

    Tartes saléesQuiches, tartes et feuilletés se déclinent en de multiples recettes, offrant des apports nutritionnels très variables.

    Pour les évaluer, il faut distinguer la pâte de la garniture.

    Quelles qu'elles soient, les pâtes à tarte apportent des lipides :

      Pâte à pizza Pâte brisée Pâte feuilletée
    Lipides (g) pour 100 g 7 g 19 g 28 g

    Pour une portion de tarte, comptez environ 60g de pâte, soit un apport en matières grasses très faible pour les pâtes à pizza (4 g) mais très élevé pour les recettes à base de pâte feuilletée (17 g, soit l'équivalent de 2 cuillères à café d'huile).

    Bien garni…

    Quant à la garniture, elle peut aussi être très riche en matières grasses si la recette propose un liant à base d'oeufs battus, de crème fraîche et de lardons. C'est le cas pour toutes les quiches ainsi que certaines tartes salées appelées aussi flans de cuisine.

    Globalement, la valeur énergétique de ces plats est d'environ 350 à 450 kcal par portion de 150 g. Les plus énergétiques sont les tourtes et friands, les quiches lorraines et les tartes à base de fromage.

    Et si vous souhaitez évaluer la qualité nutritionnelle d'une préparation du commerce, calculez son rapport teneur en protéines / teneur en lipides : plus il est proche de 0, plus les matières grasses dominent le produit. Plus il s'approche de 1, plus il contient des protéines (viande, poisson ou oeufs) et plus la préparation sera rassasiante et équilibrée. Parmi elles, la tarte au thon-tomates, la tarte au poulet-poivrons, la tarte aux épinards et dinde…

     

    A savoir également : les quiches ou tartes achetées en boulangerie sont souvent plus grasses que les préparations industrielles du commerce.

    Repas complet

    Les tartes salées présentent un véritable intérêt nutritionnel. Elles constituent un plat complet grâce aux glucides complexes de la pâte, aux protéines du jambon ou des oeufs, aux fibres et micro-nutriments des légumes. Ainsi, la tarte salée constitue souvent un plat unique idéal pour le dîner.

    Pour que l'équilibre alimentaire de votre repas soit respecté, il suffit d'accompagner votre part de tarte d'une entrée de crudités et d'un fruit frais ou d'un laitage. Quelques exemples de repas équilibrés :

    • Quiche aux poireaux et lardons
    • Fruit frais
    • Tarte au thon et aux fruits de mer
    • Salade de tomates
    • Fromage blanc à 20% MG
    • Tarte au poulet et aux poivrons grillés
    • Salade verte
    • Yaourt nature
    • Tarte au saumon
    • Assiette de crudités
    • Salade de fruits

    Ces plats restent globalement plus caloriques que les pizzas, les crêpes ou les galettes fourrées. Donc attention à ne pas en faire votre quotidien !

    Des tartes légères

    Et si vous confectionniez vous-mêmes votre tarte ? Ces quelques astuces vous permettront de limiter leur apport calorique tout en gardant leurs saveurs :

    • Préférez les pâtes brisées, les pâtes à pizza, ou si vous faites vous-mêmes votre pâte, choisissez des matières grasses allégées (beurre ou margarine à 41 % de MG).
    • Pour la garniture, utilisez le mélange oeuf-lait pour limiter l'apport en lipides. Ou bien remplacez le lait par du fromage blanc à 0% de MG. Et si vous tenez absolument à une pointe de crème fraîche, choisissez-la à 15 % de MG.
    • Limitez le beurre jusque dans la méthode de cuisson, en tapissant le moule de papier sulfurisé plutôt que de le graisser.
    • Dans la garniture, optez pour le chèvre frais, les fromages à pâte molle ou allégés. Choisissez du jambon plutôt que des lardons, du steak haché à 5% de MG ou des poissons et crustacés (saumon, thon, moules, calamars…). N'hésitez pas à garnir de légumes (tomates, oignons, asperges, épinards, poireaux, champignons…) car ils sont peu énergétiques et riches en fibres rassasiantes. Enfin, aromatisez au choix avec quelques olives, des herbes, des aromates et épices (curry, cumin, muscade, estragon, ciboulette…).
    • S'il ne faut pas en abuser, quiches et tartes salées restent une solution rapide pour un déjeuner sur le pouce ou un menu improvisé à la maison. Sachez reconnaître leurs propriétés nutritionnelles pour les intégrer à votre alimentation et tester des recettes insolites pour varier les envies !

      Caroline Bourganel - Mis à jour le 27 mars 2012

      Table des calories Dorosz. Editions Maloine.
      "Savoir manger : le guide des aliments" des Dr Serog et Dr Cohen. Editions Flammarion.

      recettes de tartes salées

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  • La pomothérapie : la pomme à même la peau

    De l'assiette à notre salle de bain, la pomme a franchi le pas avec succès. Fruit défendu pour Ève, elle est aujourd'hui notre meilleure alliée pour un teint radieux. Afin de mieux comprendre comment ce fruit réalise des miracles sur notre peau, Xavier Ormancey, directeur de la recherche et du développement chez Yves Rocher, a accepté de répondre à nos questions.

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    La pomothérapie : les bienfaits de l'assiette à notre vanity !

    On connaissait la pomme en version tarte, régime ou encore compote mais les crèmes sont devenues le nouveau crédo de ce fruit finalement pas si banal. De sa peau à sa chair en passant par ses pépins, dans la pomme, tout est bon ! Très riche en antioxydants, en particulier des polyphénols (réputés pour leurs bienfaits anti-âge et hydratant), oligoéléments et vitamine E, elle a révélé ces dernières années de nombreuses vertus cachées.

    PomothérapiePour Xavier Ormancey, "la pomme a pour effet de nourrir les peaux sèches, restaurer la matrice intracellulaire, revitaliser et protéger la peau. La quercétine (une autre de ses substances antioxydantes) agit comme un anti-stress oxydatif, en stimulant les enzymes qui défendent l'ADN des cellules et prolongent leur existence". Mais selon notre expert, la pomme possède surtout un incroyable pouvoir de régénérescence cellulaire : "Elle permet à la peau de garder sa cohésion cellulaire. Avec le temps, l'épiderme a tendance à perdre son éclat et à se relâcher mais grâce aux oligosides de pommes, issus de la pectine (les pépins), le réseau se reconstitue et le grain de peau s'affine. Cette forme de cellules souches de pomme recèle de véritables effets anti-âge qui offrent une correction des signes du temps sur la peau".

    La pomothérapie pour toutes ?

    Si le célèbre dicton "une pomme par jour éloigne le médecin pour toujours", peut s'appliquer à la santé, il n'en est pas toujours de même pour le dermato. En effet, selon Xavier Ormancey, "il faut veiller à la composition des cosmétiques. Si la pomme offre de nombreux bienfaits à tout âge, l'utilisation qui en est faite dans les produits ne convient pas à toutes les peaux".

    POUR LES PEAUX JEUNES :

    Dans les crèmes légères, riches en antioxydants, la pomme limite le vieillissement cutané et rafraîchit le teint.

    POUR LES PEAUX MATURES :

    Dès 40 ans, la peau préfère des formules à base d'oligosides qui recréent une parfaite cohésion cellulaire. Mais ces crèmes de pointe aux effets anti-âge ont un but correctif. Il est donc conseillé de les utiliser seulement à partir de 40 ans. De plus, il faut se méfier des cosmétiques seulement parfumés à la pomme. Si le plaisir olfactif est là, les effets sont eux inexistants.

    Les soins qu'on a repéré pour profiter des bienfaits de la pomme :

    EN WEEK-END :

    À l'éco-spa Yves Rocher de La Grée-des-Landes, on s'offre des soins pommes d'amour. Avec le rituel relaxant « Pommes Délices » qui chouchoute nos mains et nos pieds, on se détend et nos gambettes se font aussi douces que belles... Pour un effet bonne mine, teint de pêche et joues rosies, on s'offre aussi le soin visage aux oligosides de pommes. Le cadre est enchanteur. Le menu du restaurant fait saliver les papilles et la dégustation de confitures de pommes au petit déjeuner conclut cette parenthèse enchantée... Tout simplement parfait ! 
    Plus d'info sur La Grée-des-Landes, Eco Hotel Spa Yves Rocher  

    EN INSTITUT :

    Avec le soin lissant à la pomme du Docteur Renaud, on s'offre un moment de détente ultra-sensoriel. Sa formule aux 4 extraits de pomme devient le pire ennemi des premières rides. Il associe un gommage aux pépins de pomme à un masque patch ultra-rafraichissant. Après une heure de soin, la peau est rebondie et le teint est frais.

    Soin lissant à la pomme, Docteur Renaud
    Prix : 49 € une heure.
    Plus d'infos sur Docteur Renaud  

    A LA MAISON :

    - Pour une peau qui resplendit au quotidien, on profite des bienfaits de la pomme avec l'Elixir de Pomme des Laboratoires ClémaScience. Grâce à sa formule ad hoc pour les peaux matures (elle est hautement concentrée en polyphénols de pomme), il vient compléter notre soin quotidien pour intensifier ses résultats jeunesses. Simple et efficace, voilà un soin à croquer !

    Elixir de Pomme, intensificateur de jeunesse IN & OUT, Laboratoires ClémaScience 
    Prix : 49.90€
    Plus d'infos sur les Laboratoires ClémaScience

    - La crème visage Elixir de Pomme d'Amour appliquée le soir enveloppe le visage d'un voile délicat grâce à un extrait de Pomme Golden aux vertus adoucissantes. L'huile de noyau d'Abricot et le beurre de Karité complètent son action pour nourrir l'épiderme en profondeur. Couleur rose tendre, parfum pomme d'amour régressif et texture fondante, il y a de quoi faire de beaux rêves.

    Crème de Nuit Elixir de Pomme d'Amour, Belle à croquer 
    Prix : 8,49€ (50 ml) 
    Disponible en grandes surfaces et sur www.maboutiquesante.com

    - Avec le Bain Douche Pomme Délice d'Yves Rocher, découvrez le plaisir d'une douche au délicieux parfum de pomme fondante vanillée. Sa mousse onctueuse vous enveloppe et laisse la peau délicatement parfumée. Grâce à sa formule enrichie en eau de pomme et en eau d'hamamélis, votre peau est nettoyée en douceur. Une pause gourmande et bienfaisante, zéro calorie !

    Bain douche Pomme Délice, Yves Rocher
    Prix : 5 € (400 ml) 
    Plus d'infos sur Yves Rocher

    Anne-Sophie Savenier, le 12 février 2013

    Remerciements à Xavier Ormancey, directeur de la recherche et du développement chez Yves Rocher.

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  • Cercle vicieux / Cercle vertueux


    Autoaggravation de l'hyperglycémie

    L'hyperglycémie est due :
    • à une insuffisance absolue ou relative en insuline,
    • et à un certain degré d'insulinorésistance,
    qui conduisent à une augmentation de la production de sucre par le foie, et à une difficulté de stockage du sucre dans le foie ou les muscles.

    Mais il faut également signaler :
    • que l'hyperglycémie chronique gêne le bon fonctionnement du pancréas (si toutefois il est encore capable de fabriquer de l'insuline, c'est-à-dire chez le diabétique de type 2),
    • et qu'elle diminue la sensibilité des muscles à l'insuline (chez le diabétique de type 1 et chez le diabétique de type 2).

    Autrement dit, il existe uncercle vicieuxqui s'autoaggrave : l'hyperglycémie chronique diminue la capacité d'insulinosécrétion et augmente l'insulinorésistance, avec pour conséquence un facteur supplémentaire de majoration des glycémies. Ce mécanisme est aussi appelé glucotoxicité.

    Il y a un cercle vicieux qui s'autoaggrave

    L'hyperglycémie favorise l'hyperglycémie


    Autoamélioration de la glycémie

    Ce cercle vicieux qui s'autoaggrave est important à connaître, car il peut être inversé encercle vertueuxqui s'autoaméliore : la normalisation prolongée des glycémies augmente la capacité d'insulinosécrétion (chez le diabétique de type 2) et diminue l'insulinorésistance (chez le diabétique de type 1 et chez le diabétique de type 2) avec pour conséquence un facteur supplémentaire d'amélioration des glycémies.

    Le cercle vicieux peut être inversé en un cercle vertueux qui s'autoaméliore

    La normalisation prolongée des glycémies améliore la sécrétion d'insuline (DT2), diminue l'insulinorésistance (DT1 et DT2) et s'autoaméliore
     elle-même


    La clé du succès

    La compréhension des phénomènes de cercle vicieux et de cercle vertueux est une des clés du succès du traitement du diabète.

    En effet, ces phénomènes interviennent quel que soit le type de diabète (insulinodépendant ou non insulinodépendant) et pour tous les types de traitement, et on ne peut donc espérer un effet optimal du traitement médicamenteux que si l'alimentation est équilibrée et si l'activité physique est régulière.

    On ne peut espérer un effet optimal du traitement par les comprimés ou par l'insuline en l'absence d'alimentation équilibrée et d'activité physique régulière


    http://www.diabsurf.com/diabete/FIntro.php
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  • Colique néphrétique

    Qu'est-ce que c'est ?

    La colique néphrétique est un symptôme et non pas une maladie.

    Il s'agit d'une douleur brutale, de grande intensité, située dans une fosse lombaire au bas du dos.

    La colique néphrétique est due à une mise en tension du rein, elle-même liée à un obstacle sur les voies urinaires.

    Causes et facteurs de risque

    Tout obstacle sur les voies excrétrices (voies urinaires qui acheminent l'urine du rein vers l'extérieur du corps) peut provoquer une stagnation des urines dans le rein et une distension rénale.

    L'obstacle peut se situer dans la voie excrétrice (rein, uretère, vessie, urètre) ou à l'extérieur des voies urinaires (compression extrinsèque).

    Les calculs représentent la principale cause de colique néphrétique.

    Les tumeurs, les rétrécissements inflammatoires ou cicatriciels de la voie excrétrice (après calcul ou chirurgie) sont d'autres causes d'obstacle internes.

    Les principales causes de compression extrinsèque sont les tumeurs (gynécologiques en particulier), les ligatures chirurgicales accidentelles, et les épanchements liquidiens abondants (hématome par exemple).

    Les signes de la maladie

    Il s'agit d'une douleur dans la région lombaire qui diffuse vers les organes génitaux.

    La douleur est classiquement brutale, forte, non calmée par les changements de position. Cette douleur est parfois décrite comme "atroce" et peut s'accompagner d'agitation. La douleur est parfois modérée, localisée dans le flanc (crise subintrante)

    Des nausées, voire des vomissements peuvent accompagner la douleur.

    Des signes urinaires sont souvent associés : brûlures en urinant, besoins urgents et fréquents, présence de sang dans les urines (souvent lorsqu'un calcul est responsable).

    La consultation

    Il confirme le diagnostic en détaillant le type et la localisation de la douleur. La percussion (par choc direct) de la région lombaire est souvent douloureuse. Le rein distendu est parfois palpable. L'abdomen est souvent ballonné (distension réflexe des anses intestinales).

    Il élimine un autre diagnostic par la palpation abdominale et l'examen des organes génitaux.

    Il tente de préciser la cause de l'obstacle par les touchers pelviens (tumeur de vessie? prostatique? gynécologique?) et la bandelette urinaire (la présence de sang est en faveur d'un calcul).

    Enfin, il cherche des signes de gravité : absence de mictions, fièvre ou frissons.

    Examens et analyses complémentaires

    Un examen cytobactériologique des urines (ECBU) est systématique. Il permet de détecter une surinfection de l'urine.

    Un dosage sanguin de la créatinine (protéine éliminée par le rein) permet d'apprécier la fonction rénale globale.

    Une radiographie standard de l'abdomen est toujours réalisée car elle parvient à mettre en évidence la plupart des calculs.

    Le plus souvent, une échographie rénale et pelvienne est indiquée. Elle est parfois supérieure à la radiographie standard pour la détection de certains calculs. Elle permet également d'apprécier la dilatation rénale. Enfin, elle peut retrouver une cause tumorale de la vessie ou gynécologique.

    Dans certains cas, un bilan radiologique plus spécifique est nécessaire (scanner abdominal et pelvien, urographie intra-veineuse).

    Evolution de la maladie

    La principale complication de l'obstacle rénal est la pyélonéphrite (infection du rein). La pyélonéphrite peut elle-même évoluer vers l'abcès rénal, la septicémie (passage de bactéries dans la circulation sanguine) voire le choc septique (défaillance des organes vitaux).

    La mise en tension prolongée du rein évolue progressivement vers la destruction rénale.

    Un obstacle des voies urinaires, s'il concerne les deux reins, peut donc engendrer à terme une insuffisance rénale irréversible.

    Ne pas confondre avec...

    Il faut éliminer d'autres causes de douleur rénale : cancers du rein, kystes du rein (parfois douloureux lorsqu'ils sont volumineux).

    Il faut éliminer une cause fréquente de douleurs lombaires : l'arthrose rachidienne.

    Enfin, il faut écarter la possibilité d'une pathologie digestive (appendicite, accumulation de matières dans le colon…) ou gynécologique (grossesse extra-utérine, kyste ovarien…).

    Traitement

    Il faut distinguer le traitement de la crise de celui de la cause.

    Le traitement de la crise doit être entrepris avant même d'avoir réalisé le bilan, sitôt le diagnostic suspecté.

    En l'absence de facteurs de gravité (fièvre, frissons, absence de mictions, douleur insupportable, rein unique), une hospitalisation n’est pas nécessaire mais un repos au lit est nécessaire.

    Le traitement repose sur l'arrêt des boissons durant la douleur et la prescription de :

    • Médicaments antalgiques à base de paracétamol seul ou associé à d’autres substances telles que le dextropropoxyphène ;
    • Médicaments anti-inflammatoires stéroïdiens (bétaméthasone) ou non stéroïdiens (kétoprofène) par voie orale. Ils réduisent la quantité d’eau filtrée par le rein. La pression dans le rein et la douleur sont ainsi diminuées ;
    • Les anti-spasmodiques (phloroglucinol) sont aussi prescrit.

    Dès l'apaisement de la douleur, il est conseiller de boire avec abondance lorsque la cause de la colique néphrétique est un calcul.

    En présence de facteurs de gravité, une hospitalisation est nécessaire en urgence afin de passer les anti-inflammatoires en perfusion, de pouvoir ajouter des antalgiques plus forts (morphine), et de pouvoir surveiller ou traiter une complication.

    La pyélonéphrite, l'anurie (absence d'urines dans la vessie par obstacle bilatéral ou unilatéral sur rein unique) et l'absence de soulagement malgré des antalgiques puissants sont des indications de drainage du rein.

    Le drainage du rein est réalisé au bloc opératoire. Il consiste à mettre en place par les voies naturelles une sonde entre le rein et la vessie, ou à mettre une sonde dans les cavités du rein au travers de la peau.

    Le but du drainage rénal en urgence est de diminuer la pression intra-rénale pour sauver le patient de la destruction rénale et du choc sceptique.

    Colique néphrétique : comment réagir ?

     

    http://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/sa_516_colique_nephretique.htm

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  • Les abcès dentaires : stopper l'infection sans attendre

    Infection bactérienne souvent douloureuse, l'abcès dentaire se caractérise par des gonflements de la gencive et s'accompagne d'un état fébrile et de difficultés de mastication. Non traité, il peut entraîner des complications graves.

    Consultez dès les premiers symptômes et n'hésitez pas à vous rendre aux urgences en cas de forte fièvre ou si vous avez de grandes difficultés à vous alimenter.

    Abcès dentaire : les symptômes

    Abcès dentaireL'abcès dentaire est une infection bactérienne dont on en distingue deux types, explique le Dr Marc Baranes, spécialisé en chirurgie orale à Saint-Mandé (94) :

    • L'abcès parodontal, qui provient de la gencive et concerne le plus souvent des patients souffrant de déchaussement dentaire. En cause également, l'évolution clinique des dents de sagesse avant ou après extraction.
    • L'abcès apical, systématiquement lié à des douleurs à la mastication, est, quant à lui, provoqué par la fracture d'une dent, de caries profondes ou par une dent pas soignée depuis longtemps. Les bactéries vont alors proliférer au niveau des nerfs de la dent.

    L'abcès dentaire se manifeste par une gencive gonflée qui devient rouge, une sensation de chaleur, des saignements, le tout entraînant des problèmes de mastication accompagnés de fièvre et de fatigue. Trois ou quatre jours après, du pus se forme en réaction à l'infection. À ne pas confondre avec une réaction strictement inflammatoire causée par exemple par un aliment resté coincé entre les dents (syndrome du septum) ou un œdème post-opératoire après extraction des dents de sagesse, prévient le Dr Baranes.

    Abcès dentaire : quel traitement ?

     "Il faut surtout continuer à se brosser les dents malgré les saignements et la douleur, prendre éventuellement du paracétamol et consulter un dentiste rapidement, explique le chirurgien-dentiste. Et surtout ne pas crever ou inciser l'abcès avec une aiguille ou une lame, et éviter de prendre des anti-inflammatoires type Voltarène ou ibuprofène qui vont augmenter la propagation de l'infection en masquant son évolution, en agissant seulement sur la douleur". Chez l'enfant, la propagation de l'infection est beaucoup plus rapide. Dès qu'il y a gonflement de la joue, il faut aller aux urgences, conseille le spécialiste.

    Deux types de traitements sont possibles, indique le Dr Baranes :

    • "Un traitement local, indispensable, réalisé par le chirurgien-dentiste, qui consiste à réaliser le drainage de l'infection : soit par l'ouverture de la dent pour accéder à l'extrémité des racines, soit par l'extraction de la dent. Une prescription d'antibiotiques et d'antalgiques est associée", explique le Dr Baranes.
    • Si l'abcès provient plutôt de la gencive, un drainage ou un curetage permettent de nettoyer l'infection. "Si l'abcès s'est extériorisé à la gencive et qu'une collection de pus s'est formée, on va ouvrir cette poche et drainer le pus. Cela va diminuer la pression et soulager le patient".

    Abcès dentaire : des complications graves, parfois mortelles

    Non soigné, un abcès dentaire peut mener à de sérieuses complications. A un stade plus avancé, le gonflement va se voir extérieurement, des ganglions peuvent apparaitre sous la mâchoire : l'infection se propage alors au niveau des tissus mous comme la joue, la peau, les muscles. On parle de cellulite infectieuse. Le pus se fraie un chemin à travers les tissus et perce un orifice de sortie (la fistule), qui aboutira sur la gencive ou parfois à l'extérieur, sur la peau du visage (joue, menton). 
    Parmi les complications de l'abcès dentaire :

    • Une perte de la dent peut survenir : l'abcès peut infecter l'os qui tient la dent et le détruire (parodontite). Dans 90 % des cas avancés, la dent infectée sera retirée.
    • Une infection unilatérale des sinus : les racines des molaires du haut sont localisées près des sinus. Si l'abcès dentaire génère du pus, les sinus peuvent alors se remplir de ce pus, ce qui va engendrer une douleur à l'appui sur les pommettes ou lorsque la tête est projetée en avant, un écoulement purulent unilatéral et une sensation de mauvaise odeur dans le nez.
    • L'endocardite bactérienne : les bactéries issues de l'abcès dentaire atteignent le cœur à travers les vaisseaux sanguins. Ces bactéries arrivant au cœur peuvent infecter les valvules et conduire à des conséquences parfois mortelles.
    • Plus qu'exceptionnel, l'abcès du cerveau : l'infection pourrait se propager des dents jusqu'au cerveau à travers les veines. Une infection du cerveau peut mener à un coma.
    • Chez les patients immunodéprimés (diabète non équilibré par exemple), une cellulite se diffuse de la joue au cou à la poitrine, puis provoque une nécrose de tous les tissus avec pour conséquence une septicémie. Malgré la prise en charge médicale, le pronostic vital est engagé.
    • L'angine de Ludwig : cette infection sérieuse, parfois fatale, touche les parties situées sous la langue et sur le côté. Elle risque de bloquer les voies respiratoires et de provoquer la mort par étouffement. Une trachéotomie doit alors être pratiquée en urgence.

    Selon le Dr Banares, pour stopper l'infection et éviter des complications graves, il faut consulter dès les premiers symptômes, et se rendre aux urgences si la fièvre dépasse les 38°C et qu'il devient difficile de déglutir et de s'alimenter.

    Isabelle Frenay, le 29 janvier 2013

    Sources :

    - Interview du Dr Marc Banares, chirurgien-dentiste à Saint-Mandé (94)
    - Document de la Société française de médecine d'urgence (SFMU) 2011 sur les cellulites cervico-faciales (téléchargeable sur Internet).

    Santé dentaire

    Forum Problèmes dentaires

    http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/dents/articles/15762-abces-dentaire.htm

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  • LES PERSONNES ÂGÉES

    26%, c'est le nombre de diabétiques en France âgés de 75 ans et plus (1 sur 4). Or avec l'âge, la condition physique, la santé (pathologies, complications), l'appétit changent. Quel impact de la vieillesse sur les traitements du diabète et sur l'alimentation ? Que faire en cas de dépendance ou de perte d'autonomie ?

    En 2025, les personnes âgées seront un quart de la population française. En France comme dans le reste du monde, le nombre élévé de diabétiques chez les personnes âgées(majoration de la prévalence du diabète des seniors) s'explique par deux facteurs essentiels :

    • la progression de lafréquence du diabète
    • l’augmentation régulière de l’espérance de vie.

    Ainsi dans l’hexagone, si la moyenne d’âge des personnes diabétiques est de 65 ans, un quart d'entre elles est âgé de 75 ans ou plus.

    La définition d’un diabétique âgé

    Pour l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), un sujet est considéré âgé après 65 ans. Mais en réalité, l’important réside plus dans l’âge physiologique que dans le simple état civil.

    L'état civil ne dit pas tout

    Ainsi, les sujets de plus de 65 ans présentant une polypathologie et ceux de plus de 75 ans doivent être classés parmi les seniors. En effet, rien n’est plus éloigné d’un sujet qui a bien réussi son vieillissement qu’un vieillard fragile présentant de multiples handicaps.

     

    La très grande majorité de ces malades
    présente un diabète de type 2

    Particularités du sujet âgé diabétique

    La population diabétique est très hétérogène et il est essentiel de distinguer plusieurs catégories de diabétiques âgés : 

    • Le sujet âgé qui a bien réussi son vieillissement, est autonome et vit dans un environnement familial favorable, sans déficit cognitif, avec un bon état nutritionnel.
    • Le sujet âgé fragile présentant de multiples pathologies peut devenir dépendant à l’occasion d’une affection intercurrente.
    • Le sujet âgé dépendant, souvent en fin de vie, présente une polypathologie et nécessite une prise en charge médicale et sociale lourde.

    L'impact de l'âge sur le diabète

    En conséquence, la vieillesse, par ses effets sur le corps, l'organisme et les changements qu'elle impose dans la vie de la personne diabétique, si elle ne bouleverse pas les fondamentaux de la lutte contre le diabète, oblige à porter une attention particulière :

    L'objectif étant de maintenir des relations sociales et familiales et une bonne qualité de vie du sujet âgé.

     

    Ce dossier a été élaboré en étroite collaboration avec le Professeur Bauduceau, Chef du Service  d’Endocrinologie, Hôpital Bégin, Saint-Mandé (94)Contenus rédactionnels : Professeur Bauduceau / AFD

    http://www.afd.asso.fr/diabete-et/personnes-agees

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  • Un air plus pur

    Ventilation : comment mieux respirer chez soi ?

    Favoriser la circulation de l’air au sein de la maison est essentiel pour la santé de ses occupants. Mais les progrès en matière d’isolation nécessitent de mettre en place un système adapté : ventilation mécanique contrôlée (VMC), puits canadien… sans oublier les bons gestes pour assurer une aération efficace, et les murs qui ont aussi leur rôle à jouer !

    L'aération est une obligation légale, fixée par deux arrêtés de 1982 et 1983. Elle concerne donc tous les types de logements construits après 1982. La circulation d'air doit être « générale et permanente », depuis les pièces d'habitation et vers les pièces de service (cuisine, salle de bain, etc.).

     

    Ces dispositions sont une conséquence des progrès réalisés en matière d'isolation. En effet, les règlementations thermiques successives (la première en 1974, la plus récente datant de 2005) ont certes contribué à limiter les pertes de chaleur des logements, mais aussi à davantage « confiner » ces derniers. Or il a été démontré que l'atmosphère des habitations est bien plus polluée que celle que nous respirons à l'extérieur.

     

    D'où l'importance d'aérer sa maison dans les règles de l'art, voire d'installer un système garantissant de bénéficier d'un air sain, renouvelé régulièrement...

    Les bons gestes pour un air plus sain

    Pollution chimique, CO2, poussières... Pour la santé de ses occupants, votre maison doit respirer. L'air y est ainsi renouvelé, évacuant les divers types de polluants domestiques et l'excès d'humidité, tout en fournissant aux appareils à combustion l'oxygène dont ils ont besoin.

    En l'absence de ventilation mécanique contrôlée (VMC), cela suppose de respecter quelques règles simples. En ouvrant les fenêtres, bien sûr - mais pas n'importe comment. Procédez pièce par pièce, à raison de 10 minutes par pièce environ, et en commençant par éteindre le chauffage. Faites-le notamment après avoir passé l'aspirateur, ou pour évacuer l'humidité produite par un bain, une douche, la préparation du repas... Lorsqu'il ne fait pas trop froid, pensez aussi à entrebâiller les fenêtres durant la nuit.

    Si vous disposez de grilles d'aération, n'oubliez pas de nettoyer régulièrement celles-ci et de les laisser libre d'accès : pas de meuble risquant d'entraver la circulation de l'air !

    La VMC, plus ou moins efficace

    Conséquence des progrès en matière d'isolation, de plus en plus de logements sont équipés d'un système de ventilation mécanique contrôlée. Celle-ci fonctionne de la manière suivante : un ventilateur motorisé, aussi appelé « groupe d'extraction », contrôle la circulation de l'air depuis les entrées (dans les pièces à vivre) jusqu'aux bouches d'extraction (dans les pièces de service type cuisine, salle de bain, etc.).

    Il existe différents modèles de VMC :
    - A simple flux (environ 400 € dans le neuf, 800 € en rénovation),
    - Hygroréglables, régulant automatiquement la ventilation en fonction du degré d'humidité (700 à 1500 €),
    - Double flux à récupération de chaleur (2000 à 4000 €). Ceux-ci sont les plus efficaces et permettent de récupérer 70 % de la chaleur du logement.

    L'inconvénient des VMC est leur consommation d'électricité, du fait du refroidissement des pièces : une VMC simple flux peut augmenter les besoins de chauffage de plus d'un tiers ! C'est pourquoi, à terme, les modèles à double flux devraient s'imposer.

    Pour une ventilation écologique

    Afin d'améliorer les performances de la ventilation, il est également possible d'installer chez soi un puits canadien, ou puits provençal. Celui-ci peut venir compléter la VMC double flux, mais aussi fonctionner de façon autonome.

    Il s'agit d'un conduit souterrain (profondeur minimum : 1,5 m) d'une longueur de 20 m ou plus et aboutissant à une prise d'air extérieure. L'air est ainsi tempéré en toute saison (plus chaud en hiver, plus frais en été) tout en améliorant sa circulation. Le tout pour un coût modéré, à partir de 500 € environ.

    Enfin, les murs peuvent eux aussi contribuer à une meilleure aération, à condition de choisir le matériau adéquat : le bois, ou les briques en terre cuite par exemple, favorisent une bonne ventilation et l' équilibre hygrométrique au sein de la maison.

    Bertrand Mauvy

    En discuter sur nos forums
    Forum Pollution atmosphérique 
    Forum Astuces et conseils : les petits gestes pour la planète
    http://environnement.doctissimo.fr/un-air-plus-pur/gestes-preservation/Ventilation-comment-mieux-respirer-chez-soi-.html
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  • Le scanner ou tomodensitométrie

    [?] A quoi cela sert-il ?

    Le Scanner étudie le cerveau, la cage thoracique, l'abdomen ou encore les os.

    Il recherche des anomalies qui ne sont pas visibles sur des radiographies standard ou à l'échographie.

    Click here to find out more!

    Il permet de :

    • Mettre en évidence des infections, une hémorragie, des kystes, des tumeurs, des ganglions,  
    • Localiser avec précision un organe par rapport à un autre, de définir le trajet d'un vaisseau.
    • Guider des ponctions d'organes profonds évitant une intervention chirurgicale.

     

    [?] Qu'est-ce que c'est ?

    Le Scanner appelé aussi tomodensitométrie est un examen qui utilise les rayons X.

    Son principe consiste à réaliser des images en coupes fines de votre corps. Au lieu d'être fixe, le tube de rayons X va tourner autour de vous et grâce à un système informatique puissant, des images sont obtenues. Ensuite, elles sont imprimées sur un film pour être étudiées. Dans la plupart des cas, un produit de contraste à base d'iode est utilisé pour améliorer leur qualité. Il peut être injecté par voie intraveineuse, avalé ou encore introduit par l'anus.

    Dans la salle d'examen, on trouve :

    • La machinequi se compose d'un anneau à l'intérieur duquel se trouve le tube à rayons X et d'une couchette sur laquelle vous êtes allongé qui pénètre dans le centre de l'anneau.
    • Le pupitre de commande derrière lequel se trouve le personnel médical est séparé du reste de la pièce par une vitre plombée.

    Cet examen présente l'avantage de donner des informations très précises sur les organes étudiés. De l'extérieur du corps, on peut le découper en tranches ou le reconstruire en trois dimensions.

    [?] Comment se déroule l'examen ?

    • C'est un médecin spécialiste en radiologie qui pratique cet examen.
    • Après avoir signalé votre arrivée à l'accueil, on vous fera patienter quelques minutes en salle d'attente.
    • Avant l'examen, vous passerez au vestiaire pour vous dévêtir (on vous indiquera les vêtements à enlever). Pour plus de confort, allez aux toilettes avant le début de l'examen. Une infirmière mettra en place une perfusion dans une des veines du bras.
    • Pendant l'examen, vous êtes allongé sur une couchette, le plus souvent sur le dos. Le produit de contraste est injecté dans la veine puis quelques secondes plus tard les clichés sont réalisés. La table se déplace lentement à l'intérieur de l'anneau. Pendant tout l'examen, ne bougez pas et bloquez la respiration quand on vous le demande. En cas de problème, n'hésitez pas à le signaler à l'équipe médicale qui est à votre écoute en permanence.L'examen dure 15 à 30 minutes environ.
    • Après l'examen, la perfusion est enlevée. Vous pouvez manger et boire normalement.
    • Les résultats : Après l'examen, le radiologue vous donnera un premier commentaire. Il enverra son compte-rendu définitif à votre médecin traitant dans les plus brefs délais. Ce dernier vous expliquera les résultats et vous donnera la conduite à tenir.

    [?] Est-ce douloureux ?

    C'est un examen rapide et indolore.

    • La mise en place de la perfusion : Elle n'est pas plus douloureuse qu'une simple prise de sang.
    • L'injection du produit de contraste : Vous ressentirez dans le bras puis dans tout le corps une sensation de chaleur ce qui est tout à fait normal.

    [?] Comment se préparer ?

    • Si vous êtes allergique, il faudra prendre des comprimés la veille de l'examen et le jour même pour éviter toute réaction.
    • Être à jeun lorsqu'il s'agit d'un scanner abdominal ou qu'un produit de contraste est utilisé.
    • Avoir la vessie pleine et boire un litre d'eau avant l'examen sans uriner pour le scanner du petit bassin.

    Apportez

    • La lettre de votre médecin et vos ordonnances.
    • Votre carte d'assuré social.
    • Vos anciens compte rendus qui permettront une comparaison.
    • Le produit de contraste qui vous aura été prescrit.

    Signalez

    • Si vous êtes enceinte ou pensez l'être, pour que des précautions soient prises.
    • Si vous êtes allergique.

    [?] Quels sont les risques ?

    Des rayons X : Ils sont sans danger du fait des très faibles doses utilisées. Des précautions seront prises chez les femmes enceintes.

    Du produit de contraste : Une réaction allergique peut se produire, mais reste exceptionnelle. Si vous êtes allergique à l'iode, des comprimés donnés la veille et le jour de l'examen limiteront la réaction.

    Dr Sébastien Ronze

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  • Quand la déprime fait mal

    Près de 8 % des Français souffrent de dépression chaque année. Idées noires, tristesse, fatigue… les signes de cette maladie sont connus. Pourtant, il existe des avertissements que l’on connaît moins : les douleurs. Maux de tête, problèmes de dos, difficultés intestinales… Ces appels du corps traduisent parfois un mal-être profond. Les détails de cette souffrance psychique.

    Parmi les symptômes de la dépression, l’un d’eux est souvent oublié : la douleur.

    La dépression, un mal répandu

    Déprime dépression121 millions de personnes souffrent de dépression à travers le monde. Cette maladie devrait passer en 2020 au 2e rang des maladies les plus handicapantes. En France, le Baromètre Santé 2005 de l’Institut national de prévention et d’éducation santé (Inpes) montre que 7,8 % des Français ont souffert d’une dépression dans l’année. Une femme sur dix a connu cette maladie. Et moins d’un Français dépressif sur deux a consulté pour un trouble lié à une maladie mentale.

    Reconnaître les signes de dépression

    Il est essentiel de reconnaître tôt les signes de la dépression, pour bénéficier de la prise en charge la plus précoce possible. Mais le problème est d’identifier les premiers signes de cette maladie (lire notre article Dépression, des signes qui ne trompent pas). Car 35 à 50 % des épisodes dépressifs majeurs ne sont pas diagnostiqués. Pourtant, on connaît les signes psychiques de ce mal-être : tristesse, perte de plaisir… ou les symptômes physiques : fatigue, troubles du sommeil…

    La douleur : un symptôme de dépression

    Or parmi les signes que l'on oublie de citer, certaines douleurs peuvent être les marqueurs de l'état dépressif. Elles seraient ainsi présentes dans près de 70 % des cas de dépression. Ce sont essentiellement les maux de tête, le mal de dos, les troubles intestinaux. Certes, il faut distinguer les douleurs chroniques, dont la répétition peut dans ce cas être l'origine et non la cause d'un syndrome dépressif.

    Traiter la dépression et la douleur physique

    Les traitements de la dépression "classique" est aujourd'hui bien codifié : il s'agit de l'association d'antidépresseurs avec un suivi psychothérapeutique. Mais il semble plus difficile de soigner les dépressions qui ont une composante douloureuse : la guérison est plus lente et les traitements semblent un peu moins efficaces. L'approche de cette forme nécessite donc une prise en charge spécifique de la douleur, en plus du traitement de la maladie dépressive. Ainsi, la prise d'antalgiques est parfois nécessaires. Mais il ne s'agit pas forcément d'ajouter un traitement : des études ont montré que certains antidépresseurs avaient également un effet plus prononcé que d'autres sur les douleurs liées à la dépression.

    Quelle que soit la stratégie choisie, une chose est sûre : en s’attaquant à la fois à la dépression et à la douleur, il est possible de sortir de ce cercle infernal pour retrouver le sourire.

    Alain Sousa
    Mis à jour le 6 février 2012

    Source : intervention du Dr Marc-Antoine Crocq, centre hospitalier de Rouffach, Medec 2006.

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  • Merci Pierrot

    La résilience : rebondir plus haut après les épreuves

    Quel est le point commun entre Maria Callas, G eorges Brassens ou Charles Dickens ? Tous ont vécu une enfance difficile, mais ont réussi à surmonter leurs malheurs. Présentée par Boris Cyrulnik comme étant "l’art de naviguer dans les torrents", la résilience peut concerner chacun de nous un jour. Comment réussir à rebondir et surmonter les épreuves de la vie ?

    Abandonné par sa mère à 3 ans, battu par son père alcoolique qui lui brise les deux jambes, Tim Guénard doit être soigné 2 ans à l’hôpital. Placé en institution il subit des violences sexuelles. Aujourd’hui il témoigne "qu’il n’y a pas de blessures qui ne puissent être lentement cicatrisées par l’amour". Par quel prodige un homme brisé par la vie est-il devenu le père attentionné de 4 enfants, qui accueille dans sa ferme des jeunes en grande difficulté ?

    Tous potentiellement résilients

    La résilienceCette capacité à surmonter les traumatismes s’appelle la résilience. Le terme, emprunté à la physique, désigne le retour à l’état initial d'un élément déformé. Les psychiatres américains spécialisés dans la petite enfance, ont adopté le mot dans les années 90. Il a ensuite été popularisé en France par Boris Cyrulnik. A en croire le psychothérapeute, "environ une personne sur deux subit un traumatisme au cours de son existence, qu’il s’agisse d’un inceste, d’un viol, de la perte précoce d’un être cher, d’une maladie grave ou d’une guerre".

    La résilience, innée ou acquise ?

    Notre développement est régi par un certain nombre de déterminants génétiques. Le cerveau de certains individus sécrète beaucoup de dopamine et de sérotonine, qui jouent un rôle d’euphorisants. A contrario près de 2 % des enfants naîtraient avec un potentiel de "force psychique" diminué. Il serait cependant illusoire d’imaginer qu’une analyse de l’ADN suffirait à savoir si un enfant est prédisposé. Son caractère et son environnement affectif jouent un rôle primordial.

    Dès leurs premiers jours, les bébés adaptent leurs comportements en fonction de l’attitude des parents à leur égard. Quatre sortes d’attachement réciproque peuvent ainsi être distinguées :

    • Sécurisant (65 %), ces enfants ont les meilleures chances de s’en sortir en cas de malheur ;
    • Evitant (20 %), ils maintiennent leurs distances ;
    • Ambivalents ou désorganisés (15 %).

     

    Selon le type de relation qu’ils réussissent à établir, ils sauront plus ou moins bien se reconstruire après une blessure de la vie.

    Savoir mettre au monde

    "Faire naître un enfant n’est pas suffisant, il faut aussi le mettre au monde" affirme Boris Cyrulnik. Ses travaux insistent sur l’importance des "nourritures affectives". C’est pour l’avoir ignoré, sous l’ère Ceausescu, que 40 % des orphelins et enfants abandonnés sont morts en Roumanie. Les adultes doivent aider les enfants à se construire un capital psychique qui leur permettra de façonner leur résilience et trouver les ressources intérieures et extérieures le moment venu. Ainsi quand un père joue à poursuivre son enfant en faisant la grosse voix, ce dernier comprend qu’il s’agit d’un jeu. Cette comédie permet la familiarisation avec l’inconnu et sert à maîtriser sa peur. Cela ne signifie pas que l’enfant sera "immunisé" à vie contre les malheurs, mais il acquière un premier facteur de résilience.

     

    Indifférence n’est pas résilience

    Pour se protéger, les enfants non résilients mettent en oeuvre des stratégies qui vont de la négation des événements dont ils ont été victimes, à l’humour qui permet la mise à distance, ou la haine. Un jour les enfants se révoltent et refusent d’être stigmatisés dans le rôle d’une victime qui subit. Légèrement narcissiques les résilients ? Peut-être, car il y a quelque chose de l’ordre du défi qui s’exprime ainsi : "l’image que vous vous faites de moi ne correspond pas à ma réalité. Un jour je m’en sortirai et vous montrerai de quoi je suis capable". Ce sursaut d’orgueil s’appuie souvent sur des "tuteurs de développement : des adultes compréhensifs, choisis comme substitut parental, qui vont leur redonner confiance en posant sur eux un nouveau regard.

    La résilience comme mythe du renouveau

    Si l’on parle davantage de résilience aujourd’hui, c’est que nous sommes plus réceptifs à ce discours. Les affaires de pédophilie et de viols sortent de l’ombre, et les victimes, rongées par leur sentiment de culpabilité et de honte, osent un peu plus prendre la parole. Cette attitude "christique" (la nécessité de mourir pour pouvoir renaître) est très valorisée. Michel Hanus, spécialiste du deuil, en vient à se demander si en fait de résilience, il ne s’agirait pas tout simplement d’une forme de deuil avec ses 3 phases : le traumatisme, l’état dépressif, l’assimilation du deuil. Dans tous les cas, être résilient ce n’est pas être invulnérable, mais apprendre à résister aux traumatismes, en faisant appel à la confiance enfouie en chacun de nous et qui tarde parfois à s’exprimer…

    Mathieu Ozanam - Mis à jour le 14 octobre 2010

    "Un merveilleux malheur" de Boris Cyrulnik, Editions Odile Jacob, 1999. 
    "La résilience à quel prix ?" de Michel Hanus, Editions Maloine, 2001. 
    "Plus fort que la haine" de Tim Guénard, Presses de la Renaissance, 1999.

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  • L’arme absolue contre les virus

    Les médecins seraient-ils plus forts que les militaires ? Alors que l’armée essaye en vain de développer des missiles anti-missiles et autres leurres, les scientifiques ont réussi à mettre au point une "arme" pour intercepter les virus. Elle empêcherait les microbes de s’attaquer aux cellules.

    Comment arrêter un objet avant qu’il n’atteigne sa cible ? Cette question, ce ne sont pas des militaires qui se la sont posée, mais des chercheurs de l’Université du Michigan (Etats-Unis). Pour être exact, la question était : comment intercepter les virus avant qu’ils n’infectent les cellules ? Ces scientifiques ont peut-être trouvé l’arme absolue, qui se rapproche plus du papier tue-mouche que du missile leurre !

    Scotcher les virus

    Bien sûr, il ne s’agit pas d’un réel papier tue-mouche, mais d’un équivalent à l’échelle moléculaire. Les scientifiques américains ont présenté leurs travaux lors du congrès annuel de l’American Chemical Society, début août.

    Un leurre contre les virusLe principe est simple : pour infecter une cellule, un virus commence par se fixer à la surface de celle-ci. Pour cela, il utilise un récepteur présent sur la cellule. Pour stopper le virus, il suffirait donc de fabriquer un support sur lequel on fixe des centaines de récepteurs : c’est ce qu’a réalisé l’équipe américaine. Pour bloquer le virus de la grippe, les scientifiques ont fabriqué une sorte de ruban, un polymère,  sur lequel ils ont placé un grand nombre de récepteurs, ici de l’acide sialique. Ce piège à virus fonctionne, du moins in vitro. Le système "détourne" le virus de la grippe, qui s’accroche aux récepteurs.

    Une barrière sur les lieux d’entrée

    Cette invention pourrait constituer une arme réellement efficace, puisqu’elle agit en amont  de l’infection : les pièges arrêtent les virus avant qu’ils ne se fixent aux cellules. Pour l’instant, le mode d’administration n’est pas encore déterminé. L’injection dans le sang d’un grand nombre de ces "papiers tue-mouche" semble la plus probable. Néanmoins, comme le souligne les chercheurs, il serait envisageable de les employer aux lieux d’entrée des particules virales, telles que les muqueuses de la gorge ou du nez. Les polymères intercepteraient ainsi les virus avant même qu’ils ne pénètrent dans l’organisme.

    Effets secondaires ?

    Pour l’instant ce procédé a prouvé son efficacité uniquement in vitro. Les tests viennent de commencer chez la souris. Ce piège à virus devra démontrer sa totale innocuité. Les scientifiques américains précisent déjà que le support utilisé, le polymère, n’est pas toxique. Néanmoins, les récepteurs utilisés sont les mêmes que ceux présents à la surface des cellules. Or, ces récepteurs ne sont pas là par hasard : ils sont impliqués dans de nombreuses fonctions naturelles. Ainsi, introduire un grand nombre de "faux" récepteurs risque d’entraîner plusieurs effets secondaires. De plus, les auteurs ne précisent pas comment l’organisme est censé éliminer ces leurres, une fois qu’ils auront piégé les virus. Or ceux qui ont déjà utilisé du papier tue-mouche savent combien il est difficile de s’en débarrasser…

    Alain Sousa

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  • Les mille et un méfaits de la grippe

    Maladie infectieuse virale, la grippe n’est pas une maladie anodine. Chaque année, des millions de Français sont infectés et pour certaines personnes vulnérables, les complications peuvent être mortelles. Zoom sur ces épidémies.

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    C’est la même chose chaque hiver, l’épidémie de grippe sévit durant six à huit semaines1 et infecte des centaines de millions de personnes, dont 2 à 7 millions en France2. En moyenne, un adulte sur dix et un enfant sur trois sont touchés chaque année1.

    Un virus changeant

    Grippe méfaitsLa grippe est loin d’être anodine pour les personnes vulnérables comme les personnes âgées, les malades chroniques. La mortalité annuelle directe ou indirecte liée à la grippe saisonnière serait ainsi en France de l’ordre de 7 500 personnes. Et l’histoire est jalonnée de pandémies beaucoup plus mortelles : la "grippe espagnole" de 1918-19 a fait 40 millions de victimes dans le monde, la "grippe asiatique" de 1957-58 a été fatale à 4 millions d’individus et celle de 1968-69 à 2 millions.

    Face à une telle menace, la surveillance des virus émergents est essentielle. Seule l’identification des différents virus menaçant l’homme permet de mettre en oeuvre les mesures de prévention adéquate (élaboration des vaccins et des réactifs de détection des virus). C’est l’Organisation mondiale de la santé s’appuyant sur un vaste réseau de laboratoires qui est en charge de cette veille. Le système d’alerte français s’appuie sur les GROGs (groupes régionaux d’observation de la grippe) appartient au réseau européen EISS (European Influenza Surveillance Scheme).

    Une menace pour la santé publique

    La réponse doit être rapide et efficace car la transmission de la grippe se fait très rapidement par le biais de gouttelettes de salive et de sécrétions respiratoires, à l’occasion d’éternuements ou de toux, et par contact direct notamment par les mains. Les personnes infectées sont contagieuses deux jours avant l’apparition des symptômes et jusqu’à 5 jours après3. Après une période d’incubation de un à quatre jours, la fièvre, la toux, les maux de tête et un malaise général apparaissent rapidement. Si ces symptômes peuvent s’estomper plus ou moins rapidement, la toux et la fatigue peuvent persister plus de deux semaines.

    Face à cette infection virale, certaines personnes s’avèrent plus vulnérables : les personnes âgées, celles fragilisées par une maladie chronique (comme certaines affections broncho-pulmonaires, asthme, cardiopathies et insuffisances cardiaques, néphropathies, diabète, déficits immunitaires cellulaires, drépanocytose), ainsi que les jeunes enfants et les nourrissons, chez qui de fortes fièvres peuvent entraîner des convulsions.

    Outre ses conséquences sanitaires, l’épidémie de grippe a un impact économique non négligeable : les coûts directs supportés par le système de santé (consultation, hospitalisations…) et la société sont extrêmement élevés.

    Face à ce virus changeant, la meilleure arme reste le vaccin anti-grippal. Dans certaines circonstances, certains antiviraux s’avèrent également utiles tant sur le plan de la réduction de la transmission que sur le plan thérapeutique.

    David Bême - Mis à jour le 6 janvier 2012

    1 – Am J Epidemiol. 1980 Dec;112(6):798-811.

    2 – InVS – aide mémoire sur la grippe – septembre 2006

    3 – SPILF – Prise en charge de la grippe en dehors d’une situation de pandémie en 2005 – Médecine et maladies infectieuses 35(2005)S245-S273

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  • Des contacts et des sites pour en savoir plus

    Pour plus d'informations ou de documentation, de nombreuses associations proposent des conseils, des services et des actions répondant à vos attentes. Vous trouverez ci-après des adresses, des sites et des numéros de téléphone indispensables.

    Prévention

    Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie

    et Comités Départementaux de Prévention de l'Alcoolisme (CDPA)
    20, rue Saint-Fiacre 
    ANPAA75002 Paris

    Tél. : 01 42 33 51 04





    CNAMCaisse Nationale d'Assurance Maladie (CNAM)

    68-80, avenue du Maine
    75680 Paris Cedex 14

    Tél. : 01 42 79 31 80

    INPESInstitut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES)

    2, rue Auguste Comte
    92170 Vanves

    Tél. : 01 41 33 33 33

    Sécurité routièreDirection de la Sécurité et de la Circulation Routières (Sécurité Routière)

    Ministère de l'Equipement, des Transports et du Logement
    Arche Sud
    92055 La Défense Cedex

    Tél. : 01 40 81 21 22

    MILDTMission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt)

    10, place des Cinq-Martyrs-du-Lycée-Buffon
    75015 Paris

    Tél. : 01 40 56 63 00

    La Prévention Routière - Centre national

    6, avenue Hoche
    75008 Paris

    Tél. : 01 44 15 27 00

    Entreprise & Prévention

    Groupe de réflexion et d'initiatives de producteurs de boissons
    13, rue Monsigny
    Entreprise et prévention75002 Paris

    Tél. : 01 53 43 80 75

    Centre canadien de lutte contre l'alcoolisme et les toxicomanies

    75, rue Albert, pièce 300
    Ottawa, ON Canada K1P 5E7

    Tél. : (613) 235-4048
    Tél. : (613) 235-8101

    ISPA

    Institut Suisse de Prévention de l'Alcoolisme et autres toxicomanies
    Avenue Louis-Ruchonnet 14,
    Lausanne (Suisse)

    Tél: 021 / 321 29 11
    Fax: 021 / 321 29 40

    A toi de jugerA toi de juger

    Programme pédagogique de prévention par l'éducation proposé aux enseignants par l'association Educ'alcool

    Etudes et recherches sur l'alcool

    Institut de recherches scientifiques sur les boissons (IREB)

    19, avenue Trudaine
    IREB75009 Paris

    Tél. : 01 48 74 82 19

    La base de données bibliographiques de l'IREB est sur Internet : www.ireb.com

    Société Française d'Alcoologie

    101, avenue Henri Barbusse
    92141 Clamart Cedex

    Tél. : 01 41 46 69 51

    F3A
    F3AFédération des Acteurs de l'Alcoologie Fédération des Acteurs de l'Alcoologie et de l'Addictologie et de l'Addictologie
    154 rue Legendre
    75017 Paris


    Téléphone : 01 42 28 65 02
    Fax : 01 46 27 77 51

    Alcool : effets sur la santé

    Expertise de l'Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale

    Rapport 2001 établi à la demande du Comité français d'éducation pour la santé (CFES), de la Caisse d'Assurance maladie des travailleurs salariés (Cnamts) et de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt).

    Prise en charge

    Fédération Française de l'Alcoologie Ambulatoire (FFAA)

    154, rue Legendre
    75017 Paris

    Tél. : 01 42 28 65 02

    Centre Dollard-CormierCentre Dollard-Cormier

    950 rue de Louvain Est
    Montréal (Québec) 
    H2M 2E8

    Tél. : (514) 385-0046

    ANAESModalités de l'accompagnement du sujet alcoolodépendant après un sevrage

    Conférences de consensus de l'Agence nationale d'accréditation et d'évaluation en santé (ANAES)


    Entraide, associations d'anciens malades alcooliques

    Al-Anon, Al-Ateen (Aide aux personnes vivant auprès de malades alcooliques)

    4, rue Fléchier
    75009 Paris

    Tél. : 01 42 81 97 05

    Alcooliques anonymesAlcooliques Anonymes

    21, rue Trousseau
    75011 Paris

    Tél. : 01 48 06 43 68

    Fédération Nationale Joie et Santé

    8, boulevard de l'Hôpital
    75005 Paris

    Tél. : 01 43 36 82 99

    Intergroupe Paris-Région Parisienne

    3, rue Frédéric Sauton
    75005 Paris

    Permanence téléphonique 24h/24 : 01 43 25 75 00
    Accueil tous les jours de 10 h à 22 h

    Croix BleueLa Croix Bleue

    47, rue de Clichy
    75009 Paris

    Tél. : 01 42 85 30 74

    Alcool Assistance

    10 Rue des MESSAGERIES 75010 PARIS
    Aide et accompagnement des personnes en difficulté avec l''Alcool et leurs entourages SENSIBILISATION AUX RISQUES 
    Association loi 1901 reconnue d''utilité publique

    Tél 01 47 70 34 18, Fax 01 42 46 26 09
    E-mail alcool.assist@wanadoo.fr Site INTERNET www.alcoolassistance.net

    Forum Alcool

    http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/alcool/sa_6456_alcool_associations_contacts.htm

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