• Cercle vicieux / Cercle vertueux

    Cercle vicieux / Cercle vertueux


    Autoaggravation de l'hyperglycémie

    L'hyperglycémie est due :
    • à une insuffisance absolue ou relative en insuline,
    • et à un certain degré d'insulinorésistance,
    qui conduisent à une augmentation de la production de sucre par le foie, et à une difficulté de stockage du sucre dans le foie ou les muscles.

    Mais il faut également signaler :
    • que l'hyperglycémie chronique gêne le bon fonctionnement du pancréas (si toutefois il est encore capable de fabriquer de l'insuline, c'est-à-dire chez le diabétique de type 2),
    • et qu'elle diminue la sensibilité des muscles à l'insuline (chez le diabétique de type 1 et chez le diabétique de type 2).

    Autrement dit, il existe uncercle vicieuxqui s'autoaggrave : l'hyperglycémie chronique diminue la capacité d'insulinosécrétion et augmente l'insulinorésistance, avec pour conséquence un facteur supplémentaire de majoration des glycémies. Ce mécanisme est aussi appelé glucotoxicité.

    Il y a un cercle vicieux qui s'autoaggrave

    L'hyperglycémie favorise l'hyperglycémie


    Autoamélioration de la glycémie

    Ce cercle vicieux qui s'autoaggrave est important à connaître, car il peut être inversé encercle vertueuxqui s'autoaméliore : la normalisation prolongée des glycémies augmente la capacité d'insulinosécrétion (chez le diabétique de type 2) et diminue l'insulinorésistance (chez le diabétique de type 1 et chez le diabétique de type 2) avec pour conséquence un facteur supplémentaire d'amélioration des glycémies.

    Le cercle vicieux peut être inversé en un cercle vertueux qui s'autoaméliore

    La normalisation prolongée des glycémies améliore la sécrétion d'insuline (DT2), diminue l'insulinorésistance (DT1 et DT2) et s'autoaméliore
     elle-même


    La clé du succès

    La compréhension des phénomènes de cercle vicieux et de cercle vertueux est une des clés du succès du traitement du diabète.

    En effet, ces phénomènes interviennent quel que soit le type de diabète (insulinodépendant ou non insulinodépendant) et pour tous les types de traitement, et on ne peut donc espérer un effet optimal du traitement médicamenteux que si l'alimentation est équilibrée et si l'activité physique est régulière.

    On ne peut espérer un effet optimal du traitement par les comprimés ou par l'insuline en l'absence d'alimentation équilibrée et d'activité physique régulière


    http://www.diabsurf.com/diabete/FIntro.php
    « Colique néphrétiqueLa pomothérapie : la pomme à même la peau »
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks