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    Les News Santé


    Campagne des 100 000 contre la polyarthrite


    Jeudi 27 janvier 2011
    L'association AFPric lance la campagne des 100 000, un programme de recherche scientifique qui a pour but d'identifier les facteurs familiaux et génétiques de la polyarthrite rhumatoïde. 100 000 personnes ayant dans leur famille un patient sont invitées à participer à ce programme de recherche pendant 6 ans.

    La polyarthrite rhumatoïde est une maladie grave et mal connue qui touche plus de 300 000 personnes en France. 6 000 à 7 000 personnes de tous âges sont nouvellement diagnostiquées chaque année, dont trois femmes pour un homme.

    Souvent associée, à tort, à l'arthrose ou aux rhumatismes, la polyarthrite rhumatoïde est une maladie auto-immune qui se caractérise par une inflammation puis une destruction du cartilage, de l'os et du tendon. En l'absence de diagnostic précoce ou de traitement adapté, elle conduit à une perte d'autonomie et de mobilité pouvant mener au handicap. Dans tous les cas, la qualité de vie des personnes est profondément et durablement altérée du fait de la douleur, la fatigue et les gênes fonctionnelles.

    Importante association française de patients atteints de polyarthrite rhumatoïde et de rhumatismes inflammatoires chroniques, l''AFPric est une association nationale "Loi 1901", créée le 8 décembre 1988, elle est reconnue d'utilité publique par décret du 3 novembre 2009. Elle est représentée partout en France, avec 70 relais locaux, répartis sur le territoire en métropole et outre-mer. L'AFPric soutient GenHotel, le laboratoire de recherche européen sur le polyarthrite rhumatoïde depuis sa création en 2000. C'est donc naturellement que l'association participe à la Campagne des 100 000 grâce à laquelle les patients et leur famille peuvent contribuer à la recherche des facteurs d'environnement qui déclenchent la maladie pour mieux la soigner et tenter de la prévenir.

     


    Campagne des 100 000 contre la polyarthrite (Clermont)


    envoyé par Clermont1ere. - Découvrez les dernières tendances en vidéo.

    De nombreux facteurs d'environnement essentiels sont suspectés dans la survenue de la polyarthrite mais un seul (le tabac) est actuellement connu. La Campagne des 100 000 a pour but de les identifier et aussi permettre de nouvelles approches de prise en charge préventive des familles et des polyarthritiques. Cette campagne permet de suivre sur les six prochaines années 100 000 personnes ayant dans leur famille un membre atteint de polyarthrite rhumatoïde, via un questionnaire annuel et si possible une prise de sang. A long terme, l'objectif ultime de GenHotel reste de trouver un traitement définitif pour éradiquer la maladie.

    Comment y participer ? Chaque membre de la famille est invité à participer, il suffit simplement de quelques clics sur www.genhotel.com

    Luc Blanchot

    Source :
    Communiqué de l'AFPric - communiqué du 19 janvier 2011



    Des sites pour aller plus loin
    Site de l'AFPric

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    Polyarthrite rhumatoïde

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    Les News Nutrition


    Obésité infantile : l'OMS alerte sur les dangers de la publicité intensive


    Lundi 24 janvier 2011
    L'Organisation Mondiale de la Santé vient de publier 12 recommandations, certes non contraignantes, sur la commercialisation des aliments destinés aux enfants, en plusieurs langues. L'objectif ? Enrayer l'épidémie d'obésité infantile. Comment ? Notamment en incitant les Etats Membres à "faire en sorte que, partout, les enfants soient à l'abri" du marketing en faveur des aliments trop gras, trop sucrés ou trop salés.

    Les 12 recommandations de l'OMS revendiquent leur intégration dans une "Stratégie mondiale pour l'alimentation, l‘exercice physique et la santé", en vue d'enrayer la progression de l'obésité infantile dans le monde : en 2010, l'OMS rappelle que plus de 42 millions d'enfants de moins de 5 ans étaient en surpoids ou obèses !

    Une action mondiale pour réduire l'impact de la malbouffe sur les enfants
    Principal coupable pointé par l'OMS ? Le marketing au service de la commercialisation d'"aliments à haute teneur en graisses saturées, en acides gras trans, en sucres libres ou en sel", marketing qualifié d'"intensif". Donc pour l'OMS, les politiques devraient s'attacher à réduire l'impact de ce marketing ciblé, soit en interdisant les produits en question, soit en limitant l'exposition de nos chères têtes blondes aux messages commerciaux.

    Ces messages publicitaires n'ont également pas leur place, toujours selon l'OMS, dans les établissements scolaires, les centres de soins pour enfants et autres structures éducatives (crèches, terrains de jeu, etc.).

    Le contrôle de ce marketing devra être défini par une politique nationale définissant non seulement le cadre des restrictions, mais aussi un système de surveillance, de contrôle de leur application, un dispositif de "sanctions applicables" et une évaluation régulière de l'impact des mesures prises.

    Découvrez ci-dessous l'ensemble de recommandations de l'OMS (cliquez sur "fullscreen" pour voir le document en plein écran) :

    201101_OMS Recommandations Aliments Enfants

    Des alternatives à l'interdiction de la publicité testées à l'étranger
    Aux Etats-Unis, la publicité alimentaire est un énorme marché, en particulier à destination des enfants. Or malgré les promesses des marques, les plats restent très majoritairement déséquilibrés : une étude récente du Rudd Center for Food Policy & Obesity de l'université de Yale, menée sur 12 chaînes de restaurant américaines (McDonald's, Subway, Burger King, Starbucks, Wendy's, Taco Bell, Pizza Hut, Dunkin' Donuts, KFC, Sonic, Arby's, Jack in the Box, Domino's, Chick-fil-A, Panera Bread, Dairy Queen, Papa John's, Hardee's, Quizno's, et Popeye's), a ainsi démontré que sur 3 039 menus pour enfants, seuls 12 étaient correctement équilibrés...

    Malgré les protestations et pressions, la mairie de San Francisco a ainsi décidé d'interdire les jouets dans les menus de fast-food destinés aux enfants, tant que ces menus ne sont pas équilibrés.

    Autre initiative américaine, qui s'étendra peut-être : l'ajout de personnages de dessins animés appréciés des bambins, non pas sur un maxi-giga-hamburger, mais sur des sachets de fruits et légumes. Une démarche qui orienterait positivement (en termes de santé publique) la perception du goût et le choix des enfants.

    Une taxation spécifique des aliments gras et sucrés est également envisagée ("fat tax"), aux Etats-Unis comme en Roumanie, même si l'application d'une telle mesure semble compliquée, toujours en raison de l'importance du lobbying dans ce secteur.

    En France, une "charte de bonne conduite" peu efficace
    Cette idée de taxation de la malbouffe a été rejetée dès 2008 par le gouvernement français.

    En 2009, l'interdiction de la publicité ciblée dans les émissions destinées à la jeunesse (dénoncée depuis des années par les associations et professionnels de santé) faisait partie de la loi de santé publique HPST, dite loi Bachelot, loi qui comportait même un volet entier sur la prévention de l'obésité. Mais le gouvernement a finalement renoncé à ces possibles contraintes sur les industriels : cette interdiction de publicité vers les enfants a donc été purement et simplement abandonnée, au profit de la signature d'une "charte de bonne conduite" non contraignante... La prévention de l'obésité a été renvoyé à une loi ultérieure, prévue en théorie d'ici 2012 (plan triennal consacré à la recherche sur l'obésité, à sa prévention et à l'organisation des soins piloté par le Pr Arnaud Basdevant).

    Les effets de cette charte ? D'après une étude menée par l'UFC-Que Choisir et présentée début décembre 2010, 80 % des publicités alimentaires destinées aux enfants sur 24 heures portent toujours sur des produits gras ou sucrés, 32 % sur des confiseries, 26 % sur la restauration rapide... Seul point positif, ces publicités sont moins nombreuses lors des tranches horaires "réservées aux enfants", mais du coup elles sont diffusées pendant les prime time, où il y a encore plus d'enfants devant la télévision...

    Le fait que l'OMS pointe les dérives et conséquences de la publicité pour la malbouffe envers les enfants aura-t-il une conséquence positive dans le pays dit de la gastronomie raffinée, mais qui voit progressivement l'obésité augmenter ? Affaire à suivre...

    Jean-Philippe Rivière

    Source : "Ensemble de recommandations sur la commercialisation des aliments et des boissons non alcoolisées destinés aux enfants", Organisation Mondiale de la Santé, 21 janvier 2011, accessible en ligne



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  • Psoriasis et douleurs articulaires :
    et si c'était un rhumatisme psoriasique ?

    Douleurs et gonflements des articulations, plaques rouges sur la peau.. Près de 90 000 Français sont touchés par un rhumatisme psoriasique. Pour les patients déjà atteints de psoriasis, il est important de détecter rapidement des symptômes articulaires. La précocité du diagnostic conditionne une bonne prise en charge. Le point avec le Pr. Francis Berenbaum, chef du Service de Rhumatologie, APHP Hôpital Saint-Antoine (Paris).

    Dans 90 % des cas, le rhumatisme psoriasique touche des personnes ayant un psoriasis (plaques rouges recouvertes de petites écailles blanchâtres appelées squames) ou un antécédent de psoriasis.

    Psoriasis : les signes articulaires qui doivent alerter

    Rhumatisme psoriasique"Il faut penser au rhumatisme psoriasique quand il y présence de psoriasis cutané et de gonflements articulaires douloureux qui peuvent réveiller la nuit ainsi qu'une raideur matinale nécessitant un temps de dérouillage matinal de plus d'une demi-heure" expose le Pr. Francis Berenbaum.
    Dans les formes périphériques - atteintes des articulations des membres -, les douleurs peuvent toucher principalement les doigts, les poignets, les genoux, les orteils ou les chevilles. "Un gonflement articulaire douloureux alors que l'articulation n'a pas reçu de coup doit alerter" précise t-il.
    Dans les formes plutôt axiales - atteinte des articulations de la colonne vertébrale-, les plaintes concernent surtout le dos et réveillent vers 3 ou 4 heures du matin. Là encore, les personnes ont besoin d'un dérouillage matinal d'une demi-heure au moins.
    Cependant, les signes cutanés ne sont pas toujours présents en même temps que les douleurs articulaires. Les symptômes articulaires et le psoriasis concomitants ne représentent que 15 % des cas de rhumatisme psoriasique.

    Des problèmes cutanés parfois ignorés

    Dans 75 % des cas de rhumatisme psoriasique, le psoriasis se déclare en premier, précédant le rhumatisme de 10 à 12 ans. "Mais parfois, ce psoriasis s'est manifesté par des croûtes du cuir chevelu donnant des pellicules et n'a pas été diagnostiqué comme du psoriasis" explique le rhumatologue. L'interrogatoire est donc essentiel. "La valeur d'un antécédent psoriasique personnel ou proche, psoriasis chez un frère, une sœur ou un parent, nous aide à faire le diagnostic de rhumatisme psoriasique" déclare le Pr. Berenbaum.
    Le diagnostic repose sur l'association de plusieurs éléments : cliniques, biologiques et radiologiques. L'examen clinique est essentiel. Une prise de sang peut montrer des signes d'inflammation articulaire : augmentation de la vitesse de sédimentation (VS) et de la protéine C Réactive (CRP). Des radiographies des mains, pieds, bassin ou colonne vertébrale, selon la forme de la maladie sont réalisées.
    "Le diagnostic de cette maladie est assez simple, le tout est d'y penser" ajoute ce médecin "S'il s'agit d'une forme classique périphérique avec articulations tuméfiées, le médecin généraliste va y songer mais le diagnostic est plus difficile dans les formes axiales ou frustres".

    Rhumatisme psoriasique : l'importance d'un traitement précoce

    "Il faut poser un diagnostic précoce car le rhumatisme psoriasique peut détruire les articulations" annonce le Pr. Berenbaum. Un traitement efficace existe pour éviter que la maladie n'évolue. Le traitement de fond en première intention ? Le méthotrexate, surtout efficace pour les formes périphériques de rhumatisme psoriasique.
    Si ce traitement échoue, un traitement par anti TNF-Alpha est alors proposé. "Pour les formes axiales, le traitement par anti-TNF soulage bien mieux que les médicaments classiques" explique ce rhumatologue.

    Mais de nombreux patients ne sont pas diagnostiqués : "Avoir mal dans les articulations peut être considéré comme une banalité" déplore t-il. Mais il préfère être optimiste, estimant que maintenant que l'on sait qu'il y a des traitements efficaces, on peut espérer une approche plus active de la prise en charge de la maladie.

    Anne-Sophie Glover-Bondeau

    Les anti-inflammatoires non stéroïdiens
    Méthotrexate
    Biothérapies

    Forum Arthrose et problèmes ostéoarticulaires
    Forum Maladies autoimmunes
    Forum Acné, psoriasis et problèmes de peau

    http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/psoriasis/12111-rhumatisme-psoriasique.htm

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  • Brocoli

    De tous les choux, le brocoli est le seul que l'on consomme tout au long de l'année. Ses pommes vertes et serrées sont une mine de nutriments protecteurs, de minéraux et de vitamines. Ce légume, longtemps méconnu, est très facile à préparer et se prête à de nombreuses recettes.
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    Présentation

    Chou brocoli

    Le brocoli (Brassica oleracea var. italica), comme tous les choux, est une plante potagère de la famille des Brassicacées (ou Crucifères). C'est en été et en automne, entre juin et novembre, qu'il est le plus courant sur les marchés, mais grâce à l'échelonnement des récoltes des différentes variétés de brocolis, on peut le trouver tout au long de l'année.

    Assez peu courant en France jusque dans les années 80, on redécouvre avec plaisir ce savoureux légume depuis une vingtaine d'années. On consomme ses jeunes inflorescences : les boutons floraux encore peu développés, généralement de couleur verte, parfois légèrement bleutés ou violacés, sont ce qu'on appelle les "pommes" de brocoli. Elles peuvent atteindre 15 ou 20 cm de longueur pour un diamètre de 20 cm.

    Origine et histoire

    Le brocoli était à l'origine un chou sauvage, poussant sur le littoral méditerranéen. Ce sont les Romains qui, un ou deux siècles avant notre ère, auraient commencé à le cultiver et à le sélectionner. Le brocoli a ainsi rapidement occupé une place de choix dans la gastronomie italienne. En France, il n'aurait fait son apparition sur les tables qu'au XVIe siècle, grâce à Catherine de Médicis.

    Les principaux pays européens producteurs de brocoli sont l'Espagne, l'Italie, le Royaume-Uni, la France (Bretagne et, plus largement, Ouest) et les Pays-Bas.

    Variétés

    On distingue deux groupes de variétés de brocolis :

    • Les brocolis annuels, précoces (récolte de mai à novembre selon les variétés), verts, produisant une grosse pomme, suivie de rejets latéraux plus petits. Citons les variétés 'Verdia', 'Gengi', 'De Cicco', 'Belstar', 'Chevalier', 'Marathon', 'Samson', 'Green Valiant' ;
    • Les brocolis à jets, souvent cultivés comme des bisannuels, ne produisant pas de grosse pomme mais des jets (bouquets plus petits mais bien fournis), à partir de chaque feuille. La récolte s'étend alors d'octobre à juin de l'année suivante. Citons les variétés 'Vert Calabrais', 'Blanc Hâtif', 'Bordeaux', 'Getti di Napoli'...

    Le chou romanesco est souvent classé parmi les brocolis, mais on le considère parfois comme une variété de chou-fleur.

    Atouts nutritionnels

    Le brocoli cumule trois atouts santé. Il est peu calorique : seulement 2,4g de glucides et 25kcal aux 100g, comme le fenouil. Il est également riche en fibres, avec 3g pour 100g, dont 60% de fibres insolubles de type hémicellulose et cellulose, attendries par la cuisson, le reste étant composé de fibres solubles (pectines) qui donnent au brocoli sont moelleux incomparable une fois cuit. Enfin, il est extrêmement bien pourvu en vitamines, minéraux et substances protectrices :

    • Vitamine C et vitamine K : le brocoli est un champion en la matière. Une portion de 200g couvre 100% des AJR (Apports Journaliers Recommandés) pour ces deux vitamines, ce qui le distingue de la plupart des autres légumes.
    • Vitamine B9 (50% des AJR) et autres vitamines du groupe B : B2, B5 et B6 notamment ;
    • Pro-vitamine A et vitamine E, toutes deux anti-oxydantes ;
    • Minéraux et oligo-éléments : calcium surtout, mais aussi potassium, phosphore, magnésium, fer, zinc, manganèse, cuivre, nickel, fluor...
    • Caroténoïdes (zéaxanthine et lutéine) antioxydants et protecteurs vis-à-vis de la dégénérescence maculaire et la cataracte ;
    • Composés soufrés (encore plus abondants que dans les autres choux), aux propriétés protectrices contre certains cancers.

    Achat et conservation

    Un brocoli fraîchement récolté se reconnaît à une tige ferme, de petites feuilles non flétries, et des bouquets bien verts et bien serrés. Le jaunissement de la pomme indique que les fleurs sont en voie d'épanouissement, et donc que le chou brocoli a un peu trop attendu : il devient alors amer.

    Ce légume se conserve assez bien : placez-le au bas du réfrigérateur, dans un sachet ou sous un film plastique pour éviter sa déshydratation. Vous pourrez ainsi le conserver 4 ou 5 jours. Le brocoli se congèle très bien, après avoir blanchi les bouquets durant 5 minutes à l'eau bouillante (égouttez-les bien).

    En cuisine

    Bien qu'il soit possible de le consommer cru, le brocoli est généralement cuit : sauté, cuit à l'eau ou à la vapeur, à l'étouffée... Les tiges, une fois pelées et cuites, sont tout aussi délicieuses que les bouquets. Le brocoli peut se servir seul, en accompagnement d'une viande ou d'un poisson. On peut aussi le servir en purée (éventuellement avec de la pomme de terre), en velouté, en quiche, ou encore en tempura : enrobez les petits bouquets de brocoli de pâte à beignets et plongez-les dans un bain de friture.

    Clémentine Desfemmes

    Crédit photo : flickr.com / mographic

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    Xavier Gerbeaud

    SUJETS :
    • Chou
    • Crucifères
    • http://www.gerbeaud.com/fruit-legume-de-saison/brocoli.php
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  • La relaxation

    Fatigue, surmenage et déprime guettent presque tout le monde. Et lorsque le cerveau ne supporte plus le régime intensif auquel il est soumis, pour éviter les troubles tels que fatigue, angoisse, insomnies ou surexcitation incontrôlée, il apparaît urgent de faire une pause. La relaxation peut vous aider !

    La relaxation qui permet de faire le vide mental, état où plus aucune pensée parasite ne vient troubler le psychisme semble la solution idéale. C’est le lâcher- prise.

    Les objectifs recherchés

    A envisager en pratique individuelle ou en groupe, la relaxation est un moyen thérapeutique préventif ou curatif à la portée de tous. La personne décidée à employer cette thérapie doit savoir qu’elle passe d’abord par une déconcentration mentale et musculaire, obtenue par des exercices visant à prendre conscience de son corps et de ses pensées, pour atteindre ensuite la restructuration de l’individu. Diverses techniques proposées par des spécialistes concourent au même résultat : réduction du tonus (tension des muscles striés) par une posture appropriée et réduction des muscles involontaires (muscles lisses), pour arriver ensuite à diminuer voire faire disparaître le stress. Les méthodes ont pour toutes pour origine le Training autogène mis au point par le professeur J. H. Shultz (inspirée du hatha yoga et de l’auto-hypnose). Une séance peut durer de 10 minutes à une heure. Le meilleur moment se trouve être le matin ou le soir, après 18 heures. Pour ce qui concerne les sportifs, ils se relaxent juste avant l’épreuve.

    Contre-indications

    • Sujet réfractaire au relâchement par une volonté toujours tendue ;
    • Sujet trop inconscient et ne pouvant participer à l’écoute de ses sensations et pensées ;
    • Pathologies sévères (schizophrénie, troubles cardiaques graves, psychose paranoïaque).

    Conditions préalables

    • Une pièce calme, dans la demi obscurité, une température moyenne ;
    • Des vêtements lâches, ni trop chauds ni trop légers ;
    • En position assise (fauteuil confortable, nuque bien calée et bras reposant sur accoudoirs) ou en position allongée, la tête un peu soutenue et une légère couverture sur le corps.

    Le patient a les paupières fermées, il est immobile et se concentre sur ses sensations. La séance peut commencer.

    Les praticiens

    La relaxation est le domaine des psychothérapeutes, chacun d'eux proposant une technique selon ses qualifications. On peut aussi avoir recours à un conseiller de santé dont le rôle est d'enseigner les techniques de relaxation afin de prévenir la maladie ou de la guérir.

    Cette spécialité est également l'apanage de médecins, de kinésithérapeutes ou d'infirmières ayant été formés à cette fin.

    Un praticien rompu à ces méthodes conduit le malade à s'appréhender d'une façon globale et à exercer ses capacités d'auto-guérison, mécanismes que nous possédons tous naturellement.

    La parole

    Quelle que soit la discipline de relaxation choisie, elle est précédée d'un dialogue. Le pratiquant est amené, dans un premier temps, à prendre conscience des agents perturbateurs auxquels il est soumis. Ceux-ci sont nommés et classés par priorités. Sont ensuite envisagés les aménagements ou les changements à apporter afin de neutraliser ces effets nocifs. Après ce préambule, la séance de relaxation commence véritablement.

    La respiration

    On se concentre sur sa respiration en inspirant et en expirant lentement et profondément de manière à imprimer au corps un rythme apaisant qui va l'amener à se décontracter (durée : 5 minutes).

    La pensée

    sans changer de position, on pratique la contraction puis la décontraction des muscles en les passant tous en revue (des pieds en remontant jusqu’à la tête) et, lors du relâchement, on se concentre sur la décontraction du muscle qu’on abandonne à la pesanteur. On s’aide de phrases comme " mes pieds sont lourds, ils s’enfoncent dans le sol, ils sont relâchés… " On efface ainsi peu à peu toutes les tensions musculaires. Le sang circule de manière fluide, on sent un réchauffement euphorique. L’esprit peut alors se focaliser sur le mental.

    La visualisation

    On visualise le bleu si c’est la couleur que l’on aime. Les pensées parasites vont petit à petit disparaître. On arrive ainsi à la pause mentale. On a substitué aux idées noires ressassées, des images positives (lieu personnel où l'on a été heureux, perception concrète d'un projet). Bien qu'étant propres à chacun, ces images recouvrent toujours la projection d'une transformation heureuse ou d'un succès.

    Une pratique assidue peut conduire la personne rodée à cette technique à être capable de se régénérer partout, cinq minutes de pause mentale suffisent. Mais cela n’est possible que lorsqu’on a atteint la capacité de se déconnecter du monde extérieur en effectuant de façon efficace le vide en soi.

    Les différents types de relaxation

    • Musicothérapie

    Cette méthode thérapeutique repose sur le processus de la visualisation dans un contexte musical : la harpe suggère des rivières, des fontaines dans un paysage de campagne tandis que des chants d'oiseau évoquent l'été, les arbres… Soutenu par la musique, le pratiquant évacue les tensions psychiques et corporelles dues à des facteurs déstabilisants (hyperactivité, stress, bruit), tout en retrouvant la dimension harmonieuse de sa personnalité.

    • Reiki

    Il se pratique en institut à raison de séances d'une heure. La personne est allongée, les yeux fermés, tandis que le praticien procède par imposition des mains sans jamais toucher le corps. Il y a transfert d'énergie entre lui et le patient. Le corps reçoit les forces dont il a besoin en réagissant par des impressions de chaleur, de froid, de picotements. La sensation de détente est immédiate. Reste ensuite à traduire en mots les messages émis par le corps pendant la séance. Le reiki constitue une des multiples approches de la bioénergie.

    • Training autogène

    Cette méthode fait appel à l'autonomie du sujet. En effet, celui-ci est entraîné par son thérapeute à l'auto-hypnose et à des exercices quotidiens. Lors de la séance, la concentration mentale est favorisée par des formules répétitives. Assis ou couché, les yeux fermés, le patient se concentre sur un membre pour en sentir la lourdeur. Sur l'indication du thérapeute, il contrôle sa respiration et ses battements cardiaques, puis il se focalise sur son plexus solaire comme source de chaleur et son front comme source de fraîcheur jusqu'à ce qu'un nouvel équilibre émotionnel apparaisse, avec des répercutions physiologiques : chaleur et fraîcheur se diffusent dans le corps, remplaçant la lourdeur par la légèreté. Les sportifs de haut niveau font appel à cette méthode privilégiée.

    • Hypnose

    Le sujet est plongé par suggestion dans un état de somnolence, ses muscles se relâchent, sa respiration se régularise, il va peu à peu se dégager de son environnement tout en restant en contact avec le praticien. Au bout de 10 minutes, il entre en hypnose. Des suggestions vont être faites pour amener le patient à un mieux-être. Après trente minutes environ, le médecin réveille son patient par étapes et lui demande de parler des sensations éprouvées pendant la séance.

    Après quatre séances, le sujet se trouve dans un état physique et psychique nettement amélioré. Cette méthode a le mérite de faire accéder le sujet à son inconscient. Des conflits anciens et oubliés, des souvenirs pénibles et occultés, des fantasmes, des rêves remontent à la surface et sont traduits en mots par le sujet jusqu'à ce qu'ils perdent leur pouvoir de nuire.


    • Sophrologie

    Le courant sophrologique inspiré de l’orient tend à faire accéder le sujet à un niveau de conscience particulier, ligne crépusculaire entre veille et sommeil. Il s’agit de passer par des modifications des états de conscience et par des modifications des niveaux de vigilance.

    Le thérapeute s'astreint à un ton de voix neutre et régulier, propice à un état de relâchement. Guidé par la parole du thérapeute, le sujet se prête à un mode de respiration particulier ainsi qu'à des phases de méditation qui favorisent la détente corporelle. Surviennent alors des sensations, des émotions désagréables, des expériences douloureuses concernant le passé, des peurs de l'avenir. On est invité à revivre ces scènes ou à s'y projeter puis, par son discours activateur, le thérapeute procède au déconditionnement du sujet dont le vécu négatif est converti en pensée positive.

    La suggestion thérapeutique ou pédagogique est bien le contenu de la sophronisation. La levée de l’angoisse apportée par la sophrologie améliore l’asthme, réduit les tensions artérielles, remédie à certaines maladies dermatologiques non infectieuses, peut diminuer des troubles rhumatismaux ou même intervenir dans le domaine de l’obstétrique : l’accouchement sophronique est l’objet d’une légitime demande.

    C’est en se prenant en charge que l’homme ou la femme moderne peut prétendre à son propre épanouissement : un esprit sain dans un corps sain. La sophrologie peut contribuer à cette approche.

    Attention ! Exiger comme praticien un sophrologue ayant une formation rigoureuse.

    Pour réussir sa thérapie

    La réussite d'une thérapie par la relaxation dépend de la faculté d'abandon du sujet à la technique proposée, de sa confiance envers le praticien et de sa croyance en son propre pouvoir. Ainsi, peut-on lutter efficacement contre bien des maux de civilisation et pathologies diverses en pratiquant la relaxation, le corps recelant ses propres outils réparateurs.

    Geneviève Pons

    Renseignements au centre de sophrologie de Paris
    (délégation de la Fédération mondiale)
    ou à la section française du Collège international de sophrologie médicale
    87, bd Raspail
    75006 Paris

    Tél : 01 45 48 28 62

     Acupuncture et médecines douces
    Rester zen
    Développement personnel

    http://www.doctissimo.fr/html/forme/rem_forme/fo_1116_relaxation.htm

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  • Diabète

    La perte d'audition, complication méconnue du diabète?

    19.6.2008

    [APM] La perte d'audition est deux fois plus fréquente chez les diabétiques adultes que dans la population générale, selon une étude des National Institutes of Health (NIH) publiée en ligne par les Annals of Internal Medicine.

    "La perte d'audition pourrait être une complication méconnue du diabète. Comme le diabète suit un évolution épidémique, cette maladie pourrait devenir un facteur contributif majeur à la perte auditive", indique l'un des auteurs de l'étude, le Dr Catherine Cowie du National Institute of Diabetes and Digestive and Kidney Diseases (NIDDK), dans un communiqué. Elle recommande de tester cette fonction chez les diabétiques, population de patients déjà exposée à différentes complications dont la cécité.

    Les chercheurs ont découvert un taux élevé de perte d'audition chez des diabétiques après analyse des résultats de tests d'audition pratiqués auprès d'un échantillon représentatif national d'adultes américains de 20 à 69 ans provenant de l'étude NHANES (National Health and Nutrition Examination Survey).

    Le lien entre diabète et perte d'audition était manifeste pour toutes les fréquences testées, avec une plus forte association pour les fréquences les plus élevées. Les auteurs rapportent une diminution d'audition légère ou plus importante pour les fréquences basses et moyennes dans la plus mauvaise oreille chez 21% des 399 adultes diabétiques (surtout de type 2) contre 9% des 4.741 adultes non diabétiques.

    Pour les hautes fréquences, la perte légère ou plus grave concernait 54% des diabétiques contre 32% des non diabétiques.

    Les adultes ayant une intolérance au glucose (pré-diabète) avaient un taux de perte auditive 30% plus élevé que les personnes ayant une glycémie normale.

    D'autres études ont déjà regardé cette association par le passé, sans être concluantes mais elles reposaient sur de plus petits échantillons d'adultes qui étaient plus âgés, notent les auteurs. Dans cette nouvelle étude, les pertes auditives survenaient dès 30 à 40 ans.

    Le diabète pourrait entraîner une perte auditive en lésant les nerfs et vaisseaux sanguins de l'oreille interne, suggèrent les chercheurs. De telles lésions ont été observées à l'occasion d'autopsies de patients diabétiques.

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    WASHINGTON, 17 juin 2008 (APM)
    sl/eh/APM
    redaction@apmnews.com

    http://www.hopital.fr/Hopitaux/Actualites/Actualites-medicales-et-soignantes/La-perte-d-audition-complication-meconnue-du-diabete/%28language%29/fre-FR

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    Saison Eté
    Automne

    Catégorie Légume


    Mieux connaître Sa saveur anisée, son croquant quand il est trempé cru dans l'anchoyade en font, pour les gens du Midi, un parfait compagnon du pastis apéritif. Le fenouil est le légume d'hiver idéal pour apporter un peu de soleil dans les cuisines du nord de la Loire! Portrait d'un légume
    malheureusement encore trop méconnu :


    Connaissances nutritionnelles Le fenouil constitue un légume de diversification de saveur originale, précieux pour sa haute densité en "substances de sécurité" : c'est un des légumes les plus riches en provitamine A (3,7 mg /100 g), en vitamine C (52 mg), en acide folique (0,1 mg), en potassium (430 mg).
    Il fournit aussi une quantité intéressante de fer (2,7 mg aux 100 g).
    Il renferme des fibres abondantes et bien tolérées, et peut satisfaire très efficacement l'appétit,
    sans apporter plus de 34 kcalories aux 100 g.
    Le fruit du fenouil est inscrit à la Pharmacopée française : il a la forme d'une tige renflée, d'environ 10 mm de long sur 2 à 4 mm de large. Il possède une saveur pénétrante et sucrée, et une odeur douce et suave qui rappelle celle de l'anis. Il renferme, comme les autres fruits d'ombellifères, une assez forte proportion d'huile essentielle (2 à 6 %). Cette huile contient des essences aromatiques (anéthole, estragole...), et possède des propriétés antispasmodiques, carminatives et diurétiques.
    Les fruits du fenouil faisaient partie des quatre "semences chaudes" de l'ancienne médecine. Les racines du fenouil étaient traditionnellement considérées comme utiles pour le fonctionnement des reins (elles sont diurétiques), tandis que ses "feuilles" (le fenouil tel que nous le consommons) étaient jugées bénéfiques pour le fonctionnement de l'estomac.


    Comment choisir Le plumet de feuilles bien vertes des bulbes est une bonne garantie de fraîcheur du fenouil.
    Comptez au moins un bulbe par personne pour confectionner une garniture ou deux bulbes pour 4 convives dans la confection d'une salade.

    Comment Conserver
    Le fenouil se conserve plusieurs jours, dans une boite hermétique (son odeur est vagabonde et tenace), dans le bac à légumes du réfrigérateur.


    Comment préparer Coupez (et réservez) les tiges et le plumet de feuilles du bulbe. Tranchez le bulbe en deux ou détaillez-le en lamelles selon les indications de la recette choisie et lavez sous un filet d'eau. Egouttez-le (au besoin, séchez-le dans un torchon).

    Comment Cuire
    Les bulbes cuisent 10-15 minutes en autocuiseur (cette cuisson conserve au légume sa fermeté et est parfaite pour le servir en garniture).
    Ils se font braiser en cocotte (comptez 45 minutes environ) ou au four, avec de l'huile d'olive, un morceau de sucre et un jus de citron : ainsi, ils confisent doucement.


    Trucs et astuces - Laissez sécher le plumet de feuilles que vous avez réservé : ajouté au liquide de cuisson de poissons et de crustacés, il apportera une touche anisée.
    - N'enlevez pas les feuilles extérieures tâchées des bulbes : épluchez-les avec un couteau économe.
    - Frottez, avec une râpe à fromage, les bulbes de fenouil au dessus d'un plat de pâtes fraîches fumantes, arrosées d'un filet d'huile d'olive.


    Suggestions d'utilisation A l'apéritif ou en entrée
    - A tremper : lanières de fenouil trempées dans une anchoyade, une mayonnaise aillée, dans de la brandade de morue, du tarama ou enveloppées de saumon fumé.
    - En salade, le fenouil accompagne le melon (ou la papaye) et le jambon (ou de la viande de grisons) ou bien un assortiment de poissons fumés, de dés de pommes et de pommes de terre.
    - Fromage blanc, en faisselle, servi avec des petites tomates, des lanières de fenouil cuit à la vapeur, arrosées d'huile d'olive.
    - Quartiers et zestes d'orange mêlés à des lanières de fenouil, le tout nappé d'une vinaigrette (à base de jus d'orange et d'huile d'olive) et saupoudré de quelques grains de coriandre
    - Soupe : bulbe de fenouil émincé, revenu avec 2 blancs de poireaux et une gousse d'ail écrasée dans de l'huile d'olive, le tout étant mouillé avec 1 l. de bouillon de volaille chaud et cuit 15 min. Cette soupe est passée puis additionnée d'un mélange de 4 jaunes d'oeufs, de 2 cuil. à s. d'huile d'olive et d'une louche de bouillon.
    En garniture
    Cocotte de fenouil : les bulbes sont cuits 30 min. dans de l'eau bouillante avant d'être farinés et mis à dorer dans du beurre puis confits par une lente cuisson (au four ou en cocotte). Ils cuisent ainsi avec des tomates, des olives et de l'ail ou encore des figues, du laurier et de la cannelle.
    Avec de la viande ou des poissons : quartiers de fenouil disposés sur un lit de carottes, de branches de céleri et d'oignons finement mixés, saupoudrés de safran et de thym, arrosés de vin blanc, couverts d'un papier sulfurisé et mis à braiser, au four (th 6) pendant 2 heures
    Mousseline : bulbes de fenouil et oignons cuits à la vapeur et mixés avec de la moutarde, un oeuf entier, du sel, du poivre, jusqu'à l'obtention d'une mousse. Garnir avec des copeaux d'olives noires.
    Desserts surprenants
    En tarte : lanières de fenouil revenues dans du beurre chaud, saupoudrées de sucre jusqu'à la caramélisation puis mouillées avec un apéritif anisé, disposées sur un fond de pâte cuit (éventuellement couvert de crème anglaise). A servir avec de la glace à la vanille.
    En salade : les lanières de fenouil donnent une touche intéressante dans une salade d'ananas.


    Histoire Dès l'Antiquité, le fenouil était utilisé comme condiment : on pense qu'il est originaire du bassin méditerranéen (peut-être de Syrie ?), où il pousse encore à l'état sauvage.
    Le fenouil que nous consommons - connu sous le nom de "fenouil doux", "fenouil bulbeux" ou encore "fenouil de Florence" - a commencé à être cultivé en Italie , sans doute en Toscane, vers la fin du Moyen-Age. En France, on en trouve mention au XVème siècle : Claude Mollet, jardinier de Henri IV et de Louis XIII, l'avait déjà acclimaté pour les potagers royaux. A la fin du XVIIème siècle, le fenouil est cité parmi les légumes cultivés dans le Brabant. Et en 1786 l'abbé Rozier, dans son "Cours d'Agriculture", constate qu'il est assez répandu dans le nord de la France. Il restera cependant longtemps beaucoup plus consommé de l'autre côté des Alpes que chez nous : le fenouil est l'un des légumes favoris des Italiens. Aujourd'hui mieux connu, il est largement apprécié même au delà de sa zone privilégiée de culture, le sud de la France.


    Source
    www.fraichattitude.com

    http://www.doctissimo.fr/produit-legume-FENOUIL.htm

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  • Une bonne hygiène pour arpenter la ville du bon pied

    Des tongs aux escarpins, le pas est souvent difficile à franchir. Pour arpenter allègrement les rues de la ville et vous sentir bien dans vos chaussures, offrez-vous une séance de remise en forme.

    Se réveiller et sauter à pieds joints sous la douche est la meilleure méthode pour tonifier ses pieds le matin. Elle est préférable au bain qui ramollit les tissus. Un bon lavage des pieds passe par l'utilisation de savons doux qui n'altèrent pas le film lipidique qui recouvre la peau, et la protège des agents microbiens et mycosiques. Si vous avez la peau sèche employez un savon surgras riche en lanoline.

    Le séchage des orteils est également très important. Il ne suffit pas de poser les pieds sur le tapis de bain pour s'essuyer les pieds. N'oubliez pas de bien sécher les espaces interdigitaux, sujets à la macération. Cette dernière entraînerait rapidement l'apparition de mycoses plantaires. Le recours au talc, solution largement répandue l'été, demeure l'incontournable antidote aux risques d'humidité ou de transpiration plantaire.

    Soumis à rudes épreuves, ils méritent d'être chouchoutés

    Malmenés et enfermés dans un carcan souvent peu confortable, vos pieds ont besoin d'être chouchoutés le soir venu. Un bain réparateur tiède et de courte durée au gros sel (deux cuillères à soupe dans deux litres d'eau) leur apportera une détente rédemptrice.

    Soignez vos pieds en variant les plaisirs :
    - dix minutes dans un bain de pied à quinze degrés stimulent sur la circulation sanguine,
    - dix minutes dans un bain de pied tiède suivi d'une friction alcoolisée tonifient la peau,
    - cinq minutes dans un bain de pied chaud à 37 degrés résorbent les douleurs liées à la fatigue plantaire,
    - trois minutes de jets froids très toniques freinent de la transpiration,
    - dix minutes de douches écossaises, chaudes deux minutes, froides cinq à dix secondes, activent la circulation sanguine.

    Gardez toute l'année vos bonnes résolutions de l'été

    Ce n'est pas parce que vous ne montrerez plus vos doigts de pieds en public cet hiver que vous devez vous dispenser de les soigner pour vos intimes. Ne rangez ni la brosse, ni la pierre ponce et continuez donc à vous brosser les pieds avec douceur. Si l'opération vous ennuie, utilisez une crème gommante pour allier le soin au massage. Et pour finir cette remise en forme plantaire, n'oubliez pas d'hydrater généreusement vos orteils.

    Saphia Richou

    http://www.doctissimo.fr/html/beaute/soins-du-corps/articles/pieds/soins-pieds-soins-lavants.htm

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  • Les diabétologues s'intéressent de près aux liens entre la parodontite et le risque de diabète et de ses complications

    [APM] La parodontite, atteinte infectieuse et inflammatoire des gencives, semble avoir un lien avec le diabète et sa prise en compte pourrait avoir un effet positif sur la maladie et ses complications, estiment des spécialistes.

    Une session du congrès de l'American Diabetes Association (ADA) à San Francisco a été consacrée vendredi au lien diabète-parodontite.

    Alors que durant de nombreuses années, ce qui se passait dans la cavité orale était pratiquement "séparé du reste du corps", comme l'ont rappelé des spécialistes d'odontologie, la situation a évolué progressivement depuis deux décennies. On s'est à nouveau intéressé à une hypothèse datant du début du XXème siècle: celle de l'infection focale, en l'occurrence de la gencive, pouvant avoir des conséquences systémiques.

    De nombreuses études ont ainsi montré un lien entre la parodontite et les maladies cardiovasculaires -maladie coronaire et accidents vasculaires cérébraux (AVC)- mais aussi des maladies pulmonaires ou encore des complications de la grossesse.

    La parodontite est liée à la formation de plaques bactériennes, dues à quelques espèces très spécifiques qu'on ne trouve pas dans le reste de l'organisme, qui conduisent à la formation de poches entre les dents et la gencive, puis à une perte osseuse et in fine au décrochement des dents. De nombreuses personnes présentent une parodontite, dont l'évolution est variable. C'est l'inflammation chronique consécutive à l'infection qui serait associée au risque systémique.

    Le lien entre la parodontite et le diabète apparaît complexe et il semble difficile de savoir lequel apparaît en premier. Cette détérioration de la gencive peut être une conséquence du diabète, a rappelé Maria Emmanuel Ryan de l'université Stony Brook à New York.

    Mais il semble bien qu'à l'inverse, la parodontite puisse favoriser le diabète. En effet, George Taylor de l'université de Chicago a montré que la parodontite double le risque d'insulino-résistance.

    S'il n'est pas encore certain qu'elle pourrait être à l'origine du diabète, au minimum, une fois le diabète présent, la parodontite pourrait l'aggraver. Des études ont montré un plus mauvais contrôle de la glycémie chez les diabétiques souffrant de parodontite.

    De plus, le risque de complication cardiorénale était trois fois plus élevé en cas de parondontite sévère, affection associée à une augmentation de différentes cytokines inflammatoires (IL-1, IL-6, TNF-alpha).

    De premières études suggèrent qu'un traitement de la parodontite, incluant un antibiotique, la doxycycline, pourrait avoir un effet favorable sur le diabète. Dans ces études, de petite taille (quelques dizaines de patients), une amélioration entre 0,7% et 1% de l'hémoglobine glyquée -marqueur du contrôle de la glycémie- a été obtenue après traitement de la parodontite, ont indiqué les Prs Ryan et Taylor.

    S'il ne s'agit pas de faire de la parodontite la cause du diabète, ces résultats suggèrent qu'une collaboration entre médecins et dentistes serait utile et que, face à un patient dont on n'arrive pas à contrôler la glycémie, s'intéresser à l'état de ses dents et ses gencives pourrait avoir un intérêt, concluent les spécialistes.

    logo APM (Agence de Presse Médicale)

    SAN FRANCISCO, 9 juin 2008 (APM)

    fb/eh/APM
    redaction@apmnews.com

    Avec accord de :

    http://www.hopital.fr/Hopitaux/Espace-Pro/Actualites-Pro/Les-diabetologues-s-interessent-de-pres-aux-liens-entre-la-parodontite-et-le-risque-de-diabete-et-de-ses-complications/%28language%29/fre-FR

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  • Chers Membres,


    Une pétition a été mise en ligne pour favoriser le remboursement du lecteur de glucose en continu par les caisses d'assurance maladie.
    Nous vous invitons à la signer et à diffuser cette information auprès de vos contacts.
    Il est important de faire remonter cette volonté auprès des autorités concernées afin que tous les diabétiques ayant un diabète déstabilisé puissent en bénéficier.
    Les avancées technologiques telles que le lecteur de glucose en continu n'est pas à considérer comme un luxe mais une nécessité !
    Nous comptons donc sur vous : pétition


    Comme chaque année, l'association "Il nous pompe ce diabète" organise une rencontre à laquelle nous aimons nous rendre.
    C'est l'occasion pour beaucoup de pouvoir se tenir au courant des nouveautés auprès des différents laboratoires exposants, de pouvoir assister à des conférences mais également de passer une agréable journée !
    Nous ne cesserons de penser que cette rencontre est non seulement enrichissante mais à taille humaine !

    LES RENCONTRES DU PREMIER TYPE

    ESPACE ARGENCE DE TROYES (10)

    SAMEDI 2 AVRIL 2011

    Programme de la manifestation

    9H00 Accueil, prise en charge des enfants,

    Activités créatives et sportives

    10H00 Conférences et ateliers à définir
    11H30 Témoignages
    12H15 Pause déjeuner pour les enfants
    12h45 Vin d’honneur, Lunch des adultes
    13h30 Tables rondes à discussions ouvertes
    15H30 Goûter des enfants
    16H00 Spectacle
    18h00 Le défilé des petits et des grands
    19H00 Fin de soirée et apéritif dînatoire

    Toute la journée le pôle technique sera à votre disposition : mise en place des cathéters, sites alternatifs, port de pompes, diététique…

    Pour tous ceux qui désirent assister à cette rencontre, nous vous proposons de regrouper les inscriptions.

    Les inscriptions seront arrêtées à la date du 28 février 2011.
    Après cette date, il ne peut y avoir de garantie concernant la réservation des chambres et la possibilité de pouvoir garder en souvenir un tee-shirt de cette rencontre.

    Informations à retourner à l'association avant le 28 février 2011 et ceci pour chaque participant :

    Nom :
    Prénom :
    Age pour les enfants :
    Taille pour le t-shirt (parmi ces tailles : XXL ; XL ; L ; S ; 12A ; 10A ; 8A ; 6A ; 4A).
    Réservation hôtel : Nuitée du vendredi soir (le01/04) oui - non Nombre de personne par chambre :
    Nuitée du samedi soir (le02/04) oui - non Nombre de personne par chambre :


    Frais de cette journée :
    5€ par adulte - Gratuit pour les enfants.
    10€ par nuit et par chambre.
    Règlement à adresser à l'association "Dextro en Fête"
    15 chemin des bouchers
    51450 Betheny

    L'association "Dextro en Fête" transmettra la liste des inscriptions et le règlement global à l'association organisatrice de cette rencontre "Il nous pompe se diabète" le 1er Mars 2011.

    En espérant avoir le plaisir de passer cette journée en votre compagnie tout en ayant la joie de vous retrouver très bientôt sur les ondes de l'association http://www.dextro.fr

    Le Bureau.

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  • « La dépression se manifeste par une tristesse de l’humeur, une perte d’intérêt pour toute activité et une baisse de l’énergie. Les autres symptômes sont une diminution de l’estime de soi et de la confiance en soi, une culpabilité injustifiée, des idées de mort et de suicide, des difficultés à se concentrer, des troubles du sommeil et une perte d’appétit. La dépression peut aussi s’accompagner de symptômes somatiques. » (Organisation mondiale de la Santé, 2001).

    Ces troubles ont des conséquences sur la vie affective, familiale, professionnelle et sociale.

    À la différence du « coup de blues » ou de la « déprime », dans la dépression l’humeur et le mal-être varient peu d’un jour à l’autre ou selon les événements de vie.

    Selon les dernières enquêtes réalisées en France, environ 8 % des 18-75 ans souffrent d’épisodes dépressifs. Les femmes sont deux fois plus touchées que les hommes. Le risque suicidaire est fortement associé aux troubles dépressifs : il est dix fois plus élevé chez les patients déprimés que dans la population générale (Ministère de la Santé).

    Les symptômes de la dépression

    La dépression se définit par un certain nombre de symptômes parmi les suivants. Ils doivent être présents toute la journée et presque tous les jours, durant au moins deux semaines et ne pas être influencés par les circonstances :

    • Humeur dépressive, tristesse (symptôme majeur)
    • Perte d’intérêt (symptôme majeur)
    • Fatigue ou perte d’énergie (symptôme majeur)
    • Trouble de l’appétit (avec perte ou prise de poids)
    • Troubles du sommeil (perte ou augmentation)
    • Ralentissement ou agitation psychomotrice
    • Sentiment d’infériorité, perte de l’estime de soi
    • Sentiment de culpabilité inappropriée
    • Difficultés de concentration
    • Idées noires, pensées de mort, comportement suicidaire

    L’épisode dépressif léger

    Il comprend au moins un ou deux des symptômes décrits plus haut. A cela s’ajoutent deux des trois symptômes suivants, présents pratiquement toute la journée et presque tous les jours, non influencés par les circonstances et durant au moins deux semaines :

    • humeur dépressive à un degré nettement anormal pour la personne ;
    • perte de l’intérêt et du plaisir pour des activités habituellement agréables ;
    • réduction de l’énergie ou augmentation de la fatigabilité.

    Aucun des symptômes n’est sévère. Ce type d’épisode peut s’accompagner de détresse et de difficultés pour mener à bien les activités sociales et professionnelles.

    L’épisode dépressif moyen

    Il comprend au moins six symptômes dépressifs listés plus haut, dans « les symptômes de la dépression ». En général, plusieurs de ces symptômes ont une intensité sévère et la personne a des difficultés importantes pour mener à bien ses activités professionnelles, sociales ou familiales.

    L’épisode dépressif sévère

    Il comprend au moins huit symptômes dépressifs. La personne est le plus souvent incapable de poursuivre l’ensemble de ses activités habituelles. Il peut être associé ou non à des symptômes psychotiques, comme des idées délirantes d’indignité, de maladie physique ou de désastre imminent, des hallucinations auditives de dérision ou de condamnation, au maximum une stupeur dépressive. Les caractéristiques psychotiques augmentent le risque suicidaire et le risque de récidives dépressives.

    Les dépressions dites secondaires

    Certaines dépressions sont dites secondaires car résultant d’une autre affection. Par exemple, le risque de dépression est augmenté par certains facteurs de risque cardiovasculaires comme l’hypertension artérielle, l’hypercholestérolémie ou le diabète. Il existe aussi des dépressions révélatrices d’une affection d’une autre nature, comme une maladie de Parkinson ou une affection endocrinienne.

    Voir également l'article "les troubles bipolaires".

    Pour en savoir plus sur la dépression, consultez la plaquette du Psycom75, Les troubles dépressifs.

    http://www.hopital.fr/Hopitaux/L-hopital-et-vous/La-psychiatrie/Les-principaux-troubles-psychiques/Les-troubles-depressifs/%28language%29/fre-FR

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  • Dépression et sommeil : les liaisons dangereuses

    La dépression et le sommeil sont intimement liés. Les problèmes d'insomnie et de réveil nocturne sont souvent des symptômes d'un épisode dépressif. Car les soucis empêchent de dormir. Découvrez les relations entre idées noires et nuits blanches.

    Vous souffrez de troubles du sommeil ? Vous êtes fatigué ? Et si c'était une dépression ?

    Le sommeil, première victime de la dépression

    La santé mentale et le sommeil sont étroitement liés. Dès qu'un problème psychique survient, les nuits sont perturbées. Et c'est particulièrement vrai pour la dépression. Le syndrome dépressif provoque généralement un éveil précoce : la personne se réveille très tôt, parfois dès trois heures du matin ! Elle tourne dans son lit, rumine des idées noires et en général fini par trouver le sommeil... quand il est l'heure de se lever !
    L'important est d'identifier alors ce problème comme un des symptômes de la dépression. Car nombreux sont ceux qui traitent spécifiquement ces troubles du sommeil, notamment à l'aide de somnifères, sans s'attaquer à la cause réelle, à savoir la dépression.
    En revanche, si la dépression est identifiée et prise en charge, le traitement des conséquences tel que l'insomnie peut être envisagé de manière complémentaire.

    La fatigue, un symptôme d'un épisode dépressif

    La fatigue est un autre symptôme bien connu de la dépression. Elle est non seulement physique (manque d'énergie, somnolence...) mais aussi psychologique : absence d'entrain, baisse de la motivation au travail mais aussi dans les loisirs...
    On trouve d'ailleurs de liens importants entre le syndrome dépressif et la fibromyalgie, une maladie qui se traduit par une fatigue intense, des troubles du sommeil et des douleurs. Certains spécialistes soulignent d'ailleurs que cette atteinte pourrait n'être en réalité qu'une forme spécifique de dépression.

    Dépression saisonnière et sommeil

    La dépression saisonnière est également connue pour son impact sur les troubles du sommeil. Elle se traduit par une fatigue le matin, même après 12 heures de repos ! La solution passe alors par des cures de luminothérapie, justement le matin pour faire le plein d'énergie lumineuse. A noter : on parle de plus en plus des fameux réveils « lumière de l'aube » qui justement permettraient un réveil naturel et une exposition lumineuse intense dès le réveil. Mais aucune étude sérieuse n'est venue confirmer leur intérêt dans le blues hivernal.

    Antidépresseurs et sommeil

    Attention aussi à l'arrêt du traitement par antidépresseurs après une dépression : dans certains cas, des troubles du sommeil peuvent survenir. L'arrêt doit toujours se faire de manière progressive. Demandez conseil au médecin qui vous suit. Il pourra vous orienter pour gérer spécifiquement ces troubles. Pour retrouver à là fois le sourire et le sommeil !

    Alain Sousa - Mis à jour le 3 septembre 2010

    Les psychothérapies au secours de vos nuits


    Forum Dépression
    Forum Déprime
    Forum Angoisse
    Forum Antidépresseurs
    Forum Dépression saisonnière
    Forum Sommeil et insomnie

    http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/depression/articles/11302-depression-sommeil.htm

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  • La signification de l'acétone


    Il y a un «carburant normal» et un «carburant de secours»

    Pour nourrir ses cellules, l'organisme dispose essentiellement des sucres présents dans le sang et en réserve dans les muscles et le foie, et des lipides contenus dans les graisses de réserve :

    • Le sucre est utilisé sans produire de déchets, c'est le «carburant normal», mais il faut de l'insuline pour permettre son entrée dans les cellules. «L'insuline est une clef qui permet l'ouverture des portes des cellules pour le sucre».

    • Les graisses de réserve sont utilisées lorsque l'organisme ne peut pas utiliser le sucre en quantité suffisante. Ces graisses sont utilisées sans que l'insuline soit nécessaire pour permettre leur entrée dans les cellules, mais il y a production de déchets. Ce sont les corps cétoniques dont le représentant est l'acétone, qui comme le sucre, peut être évalué dans les urines (cétonurie) avec des bandelettes réactives qui fournissent des résultats semiquantitatifs : (0) (traces) (+) (++) (+++) (++++). On utilise le mot acétonurie pour désigner l'acétone dans les urines. Le mot cétonurie désigne l'ensemble des corps cétoniques présents dans les urines, mais en pratique ces deux termes sont équivalents.

    Il est également maintenant possible de mesurer «l'acétone dans le sang» ou plus exactement le ß-hydroxybutyrate qui est le représentant principal des corps cétoniques (lecteur Optium avec électrode MediSense Optium ß-Cétone).

    L'acétone - et non «la cétone» ;-) - est produite par le foie, et ne peut être utilisée que par certains organes comme le coeur et dans une moindre mesure par le cerveau. Les graisses de réserve sont donc un «carburant de secours» qui produit des déchets qui ont tendance à s'accumuler.

    D'autre part, cette production d'acétone s'accompagne de la production de déchets acides qui vont perturber le fonctionnement des cellules avec risque de coma.

     

    Sucre = carburant normal

    Graisses = carburant de secours
    produisant des déchets acides

    Acétone = témoin
    de l'utilisation des graisses


    Quatre situations sont possibles

    Comme le sucre est le carburant prioritairement utilisé s'il y a présence d'une quantité correspondante d'insuline, et que les graisses sont un carburant de secours, on peut distinguer quatre situations qui commanderont les parts respectives des sucres et des graisses utilisées par le corps :
    • assez d'insuline et assez de sucre (situation normale)
    • pas assez d'insuline (hyperglycémie)
    • trop d'insuline par rapport au sucre (hypoglycémie)
    • peu de sucre et peu d'insuline (jeûne prolongé)


    S'il y a assez d'insuline et assez de sucre

    Si l'insuline est en quantité suffisante pour permettre l'utilisation d'une quantité normale de sucre :
    • le sucre entre normalement dans les cellules et ne baisse pas excessivement dans le sang
    => glycémie normale, pas de sucre dans les urines,
    • l'organisme n'utilisera pas ses réserves de graisses
    => pas d'acétone dans les urines.


    S'il n'y a pas assez d'insuline

    Si l'insuline est en quantité insuffisante :
    • le sucre entre mal dans les cellules et le foie n'est pas freiné dans sa production de sucre
    => hyperglycémie, et sucre dans les urines si glycémie supérieure à 1,80 g/l,
    • l'organisme utilise ses graisses de réserve
    => acétone dans les urines selon le degré du manque en insuline : acétonurie = (0) ou (traces) ou (+) chez le diabétique non insulinodépendant ; acétonurie qui peut atteindre (+++) et (++++) chez le diabétique insulinodépendant qui entre en coma acidocétosique.

     
    S'il y a trop d'insuline

    S'il y a trop d'insuline :
    • le sucre entre dans les cellules et baisse de façon trop importante dans le sang
    => hypoglycémie, et pas de sucre dans les urines,
    • si l'hypoglycémie a été très prolongée, au point que le corps ait eu le temps d'utiliser d'utiliser les graisses, on peut trouver des traces d'acétone dans les urines
    => traces d'acétone dans les urines si hypoglycémie très prolongée.


    S'il y a peu de sucre et peu d'insuline

    S'il y a assez d'insuline pour la quantité de sucre présente dans le sang, mais que ces quantités de sucre et d'insuline sont peu importantes et dans des proportions correspondantes :
    • le sucre peut entrer normalement dans les cellules, ne baisse pas trop dans le sang, et n'est pas produit en quantité par le foie :
    => glycémie normale ou un peu basse, et pas de sucre dans les urines,
    • l'organisme, qui n'a pas assez de «carburant glucidique», utilise plus de graisses que d'habitude
    => présence d'un peu d'acétone dans les urines.

    Cette situation peut être observée chez les diabétiques, mais aussi chez les personnes qui ne sont pas diabétiques : en cas de jeûne pendant toute une journée, il est normal de trouver de l'acétone dans les urines le lendemain matin, car le corps a utilisé des graisses de réserve. Cette situation banale est appelée «cétose de jeûne».


    En résumé

    Pour savoir «ce qui se passe» le diabétique dispose de différents moyens (glycémie, glycosurie, acétonurie) qui ne fournissent pas les mêmes informations :

    • L'hyperglycémie est le témoin d'un manque d'insuline par rapport au sucre, et elle s'accompagne d'une glycosurie lorsque la glycémie est supérieure à 1,80 g/l (seuil rénal du glucose).

    • L'hypoglycémie est le témoin d'un excès d'insuline par rapport au sucre, et elle ne s'accompagne pas de glycosurie car la glycémie n'est pas supérieure au seuil rénal du glucose.

    • L'acétonurie est le témoin de l'utilisation des graisses de réserve de l'organisme :
    - soit parce que le sucre est abondant mais ne peut pas être utilisé correctement par suite d'un manque d'insuline (acétone en faible quantité chez le diabétique non insulinodépendant, acétone en grande quantité chez le diabétique insulinodépendant débutant un coma acidocétosique),
    - soit parce qu'il n'y a pas suffisamment de sucre disponible (hypoglycémie ou jeûne prolongés).

     

    Situation normale

    Glycémie : normale
    Glycosurie : nulle
    Acétonurie : nulle


    Diabète décompensé

    Glycémie : élevée
    Glycosurie : (+++)
    Acétonurie : (Tr) à (++++)


    Hypoglycémie

    Glycémie : normale ou basse
    Glycosurie : nulle
    Acétonurie : (0) ou (Tr)


    Cétose de jeûne

    Glycémie : normale ou basse
    Glycosurie : nulle
    Acétonurie : (Tr) ou (+)



    En pratique

    Quand rechercher la présence d'acétone ?

    L'information «présence ou non d'acétone» n'est utile que pour dépister si le diabète est en train de se décompenser, c'est-à-dire d'évoluer vers un coma par acidocétose.

    A priori, on pourrait donc penser qu'il n'est utile de rechercher la présence d'acétone que si la glycémie est très élevée, au-dessus de 4 g/l par exemple, mais l'expérience montre qu'il peut exister des comas par acidocétose à un niveau de glycémie moins élevé.

    En fait, plus que le niveau de la glycémie, c'est l'évolution de la glycémie qui est instructive pour savoir s'il faut rechercher la présence d'acétone :
    • Ainsi, si les glycémies avant repas sont habituellement entre 0,80 et 1,40 g/l, et que l'on constate un jour des chiffres inhabituels croissants (1,92 puis 2,43 puis 3,17 g/l par exemple) c'est qu'il y a quelque chose «qui ne va pas» et la recherche d'acétone est alors nécessaire.
    • Par contre, si une glycémie est constatée à 3 g/l et la suivante dans la journée est normale ou presque, cela ne rend pas nécessaire la recherche d'acétone s'il n'existe pas de symptômes évoquant un début de décompensation ou des circonstances connues pour favoriser une décompensation.

    Il existe en effet :
    • des symptômes pouvant être en relation avec un début de décompensation : fatigue, soif, manque d'appétit, nausées, vomissements, troubles digestifs mal définis,
    • et des situations à risque de décompensation : fièvre, infection, traumatismes....

     

    Rechercher la présence d'acétone si :

     

    •  glycémie très élevée ou glycémies croissantes
    •  symptômes tels que fatigue, soif, manque d'appétit, nausées, vomissements...
    •  circonstances telles que fièvre, infection, traumatismes...


    Comment rechercher la présence d'acétone ?

    De préférence avec des bandelettes réactives à tremper dans l'urine, qui permettent la recherche simultanée de sucre et d'acétone (Kéto-Diabur Test 5000 ou Kéto-Diastix par exemple). En effet, la présence d'acétonurie avec glycosurie n'a pas du tout la même signification que la présence d'acétonurie sans glycosurie.


    Attention aux conditions de prélèvement

    Il n'est peut-être pas inutile de rappeler ici les conditions d'une analyse d'urine fiable :
    • Comme l'urine est émise par le rein en continu et est stockée dans la vessie, la composition de l'urine que l'on récupère dans un bocal est le témoin de ce qui s'est passé depuis la dernière fois que l'on a uriné.
    • Autrement dit, pour savoir qu'elle est la situation du moment, il faut tout d'abord uriner pour vider sa vessie, puis boire un peu d'eau, et ensuite seulement les urines que l'on recueillera dans un bocal pourront être le témoin de la situation du moment.


    Les diabétiques traités par des comprimés sont-ils concernés par l'acétone ?

    Décompensation avec acétone

    Les mécanismes des diabètes insulinodépendant (DID, DT1) et non insulinodépendant (DNID, DT2) ne sont pas les mêmes, ce qui conduit le diabétique insulinodépendant à un risque nettement plus important de décompensation acidocétosique lorsque la glycémie est élevée.

    Néanmoins, il ne faut pas perdre de vue qu'un diabète jusque-là non insulinodépendant, et donc réputé ne pas se décompenser aussi fréquemment qu'un diabète insulinodépendant, peut un jour évoluer de façon grave, notamment lors de situations à risque de décompensation (fièvre, infection, traumatismes...).

    Dans de telles situations, ou en cas de symptômes compatibles (fatigue, soif, manque d'appétit, nausées, vomissements, troubles digestifs mal définis), il est nécessaire de rechercher la présence d'acétone chez le diabétique non insulinodépendant.


    Décompensation sans acétone (coma hyperosmolaire)

    Bien que cela ne concerne pas l'acétone, il faut cependant signaler ici qu'en cas de diabète non insulinodépendant il peut également y avoir un mode de décompensation très grave sans présence d'acétone, appelé «coma hyperosmolaire».

    Il y a d'abord très forte hyperglycémie, très forte glycosurie mais sans acétone dans les urines, volume des urines important, forte déshydratation (peau flasque, fripée, qui garde le pli après qu'on l'ait pincée entre deux doigts ; sécheresse de la face inférieure de la langue ; disparition de la moiteur axillaire), perte de poids et tension artérielle basse, qui s'accentuent progressivement en quelques jours.

    Il y a ensuite, des troubles de la conscience (obnubilation, parfois entrecoupée de phases d'agitation, puis coma), des troubles neurologiques (contractions musculaires involontaires, convulsions), parfois de la fièvre, et la mortalité est importante.

    Autrement dit, en cas de poussée hyperglycémique très importante chez un diabétique qui n'est pas traité par l'insuline, l'absence d'acétone n'exclut pas une situation très grave.

    Ce type de coma survient le plus souvent chez les diabétiques de type 2, de plus de 50 ans, non traités par l'insuline, à l'occasion d'une affection aiguë : pneumonie, angine, diarrhées...

    Le problème est que bien souvent l'hyperglycémie et l'altération de la conscience paraissent dues à l'affection aiguë, alors que la situation est en fait beaucoup plus grave en raison de ce mode de décompensation particulier du diabète, et l'absence d'acétone peut faire croire à tort que la situation n'est pas grave.

     

    Diabète non traité par l'insuline
    + Glycémie très élevée
    + Déshydratation
    = Consultation urgente

     

     

    http://www.diabsurf.com/diabete/FHypoSy.php

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  • Carie dentaire et alimentation

    Autrefois, le sucre était considéré comme une nourriture exceptionnelle et était réservé aux malades ou consommé lors des fêtes. Il est devenu un aliment consommé tous les jours depuis le développement de la production industrielle de sucre, il y un siècle. Pendant longtemps, la carie dentaire ne touchait que les adultes, et elle a commencé à atteindre les enfants parallèlement au développement de l’industrie sucrière.

     

    Aujourd’hui c’est une maladie qui touche surtout l’enfant, l’adolescent et l’adulte jeune ; sa fréquence diminue après 40 ans. C’est un problème de santé publique qui a un coût très important. En France, à l’âge de 6 ans, les deux tiers des enfants ont déjà au moins une carie.

    Sucre et carie font bon ménage

    Carie dentaire et alimentationLa carie est un phénomène de déminéralisation des tissus durs de la dent (émail, dentine, cément), causée par le milieu acide que créent les sucres apportés par l’alimentation et certaines bactéries de la plaque dentaire. La consommation de sucre est donc un élément déterminant de la formation des caries. Les sucres les plus "cariogènes" sont les sucres rapides, notamment le saccharose, composante principale du sucre de canne et de betterave. C’est le plus utilisé en confiserie. Viennent ensuite le glucose (issu industriellement du maïs, utilisé en pâtisserie), le fructose (sucre des fruits), le lactose (sucre du lait) et l’amidon (sucre lent des céréales et des féculents), qui est beaucoup moins cariogène.

    Une attirance innée pour le goût sucré

    Le goût pour le sucre est inné et dès la naissance le nouveau-né préfère l’eau sucrée à l’eau pure. Il préfère les sucres "forts", saccharose et fructose, aux sucres "faibles". Cette prédominance pour le sucré va progressivement diminuer avec l’acquisition de nouveaux goûts, l’amer étant le plus long à être accepté.

    Pendant longtemps le sucre reste pour l’enfant un aliment à part. Il a un effet apaisant et est le plus sûr moyen de le calmer. Provoquant une sécrétion d’endorphines, il entraînerait une certaine dépendance, démontrée par le sevrage difficile du biberon sucré du soir…

    Des caries héréditaires ?

    L’eau sucrée et les autres boissons sucrées (sodas, jus de fruits) données au bébé au biberon pour le nourrir ou le calmer sont directement responsables des "caries du biberon". Ces caries multiples des dents supérieures, causées par le contact prolongé du liquide sucré sur les dents sont typiques du jeune enfant.

    Chez l’adolescent on observe des "caries foudroyantes", car les dents permanentes jeunes sont moins minéralisées et permettent le développement rapide de la carie, qui ne se révèle qu’à un stade très avancé.

    L’hérédité génétique de la carie n’est pas prouvée ; la fréquence de caries dans certaines familles est plutôt due à une transmission des comportements alimentaires, avec une forte consommation de confiseries dans l’enfance.

    Le sucre a chez l’enfant une haute valeur symbolique et affective : on récompense ou on prive les enfants de bonbons…il est donc difficile de supprimer le sucre mais on peut le limiter et surtout former le goût à d’autres saveurs.

    La prévention des caries

    L’hygiène est fondamentale : c’est elle qui empêche la formation de la plaque dentaire et l’action des bactéries.

    La prévention  repose sur trois éléments indissociables :

    • Le fluor, donné en supplément de la petite enfance à l’adolescence par prescription du dentiste, améliore la résistance des dents à la carie ;
    • Une hygiène bucco-dentaire stricte et des contrôles dentaires réguliers tous les 6 mois ;
    • La limitation des sucres cariogènes ; c’est le facteur le moins bien contrôlable car le sucre sous toutes ses formes est partout, dans les placards et les frigidaires et dans tous les lieux que fréquente l’enfant. Il garde une haute valeur symbolique et culturelle dans certaines populations. Pourtant, l’éducation nutritionnelle obtient des résultats dans la prévention des caries, surtout dans les classes favorisées. Comme d’autres problèmes de déséquilibre nutritionnel (par exemple l’obésité), la carie est devenue une maladie des pauvres.

    Dr Béatrice Sénemaud
    Mis à jour le 12 janvier 2011

    http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/nutrition_sante/nu_185_alimentation.htm

    Forum Problèmes dentaires

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  • Association de diabétiques : Dextro en Fête.

     
       
       

    La présidente de l’association de diabétiques Dextro en Fête, l’ensemble du bureau,

    tous les modérateurs et tous les partenaires vous souhaitent une bonne et heureuse

    année 2011.

     
     
       
       
       

    Activités régulières

     
       
     
       

    Tous les mardis soirs à partir de 20h45

    Réunion entre parents d’enfants diabétiques dans la salle « Parents de DID » sur le tchat audio-vidéo

     
           
     
       

    Tous les mercredis matins de 10h à 11h30

    Réunion entre diabétiques de type 2 dans la salle « Positivons T2 »

     
     
       

    Tous les premiers lundis du mois : Témoignage de passage à la

    pompe à insuline à partir de 21h.

     
       

    Tous les lundis soirs, échange musical dans la salle

    Musiques et Chants.

       
       
     
       
       

    Sur le réseau de diabétiques LAS DE SE PIQUER www.lasdepic.fr

     
     
             
     

      Tag diabète

    http://www.lasdepic.fr/video.php?tag=diab%C3%A8te

         
       
       

     

     
     

    Nouveautés

     

     

     
     
        Meilleurs votes
           
           
          http://www.lasdepic.fr/member/bloghttp://www.lasdepic.fr/member/blogs.php?tag=diab%C3%A8tes.php
       
       
       
           
           
       
         
       
       

    Le mot de la présidente

    Chers membres de Dextro en fête.

     

    C’est avec un immense plaisir que je vous souhaite une bonne et heureuse année 2011 !

    Je tiens à vous renouveler l’honneur que j’éprouve à être la Présidente de

    Dextro en fête, consciente, plus que jamais, de l’utilité d’une telle œuvre.

     

    J’en profite pour faire un bilan de cette deuxième année de l’association :

    La réussite de la première année s’est amplifiée grâce à ses permanents

    toujours disponibles et généreux, au nombre d’adhérents et à ses membres

    actifs de plus en plus nombreux. (Nous sommes maintenant 970 inscrits

    sur le t’chat.)

    Cette continuité et cette progression témoignent, s’il le fallait encore,

    de l’effica­cité et du besoin de l’existence de Dextro en fête.

    Bravo et merci à tous !

    Les liens à l’intérieur du site sont de plus en plus spécialisées, étoffés et

    organisés.

    L’année 2010 a également donné naissance au réseau Lasdepic,

    qui permet de multiplier les échanges.

     

    Je félicite tous les intervenants des soirées à thème. Ces moments

    sont vraiment d’une grande richesse, tant dans les témoignages que

    dans les échanges et infor­mations données. Je suis impressionnée

    par la diversité de ces interventions. Les thèmes abordés sont

    d’une grande originalité, et la qualité des renseignements est des

    plus pointues dans chacun des domaines.

     

    Je vous remercie tous pour votre assiduité, et particulièrement

    Hugues Caffiaux qui donne énormément de son temps et de ses

    compétences professionnelles en informatique. Il donne, par sa

    présence et sa personnalité, le ton et la « saveur » de Dextro en fête.

    Merci Hugues pour ton dévouement et ta constance !

     

    Enfin, je remercie vivement tous ceux qui soutiennent et aident

    notre association :

    les associations amies La ligue Rein & Santé ,

     Le groupe des Diabétiques de Bruxelles

    L’entreprise Gourmandises Light

    et surtout les laboratoires Medtronic, et Roche Accu-chek

    qui nous permet­tent d’assurer la continuité de nos échanges

    fructueux sur notre maladie.

    Enfin Merci à André Positif qui reverse 5 euros à notre association

    pour chaque livre vendu par nos soins.

    Encore tous mes vœux pour de nouveaux projets, des découvertes et

    des surprises en 2011, pour une année pleine de dextros, mais surtout

    de fêtes.

     

    Magali Vincent Présidente de l’association « Dextro en Fête ».

     
     
       
       
       

    www.dextro.fr

     
         

     

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  • Affaire Mediator ® : le contrôle des médicaments remis en cause

    Résultats de l'enquête Doctissimo

    Le retrait du Mediator ® du marché continue de faire des vagues sociales, médiatiques et politiques. Afin d'évaluer le ressenti des Français sur cette affaire, nous avons mené une enquête en ligne auprès de la communauté Doctissimo. Découvrez l'avis des internautes sur le retrait de ce médicament, la responsabilité supposée des différents acteurs et les conséquences attendues de cette affaire sur le circuit du médicament.

     

    Du 30 décembre au 11 janvier, près de 1 500 internautes nous ont répondu. La majorité était des femmes (69 %). 860 avaient pris du Mediator ®. Nous vous présentons ci-dessous les principaux résultats sur la perception de cette affaire (Les résultats complets sont téléchargeables en cliquant ici)1.

    Le profil des internautes interrogés n'a pas vocation à être représentatif de la population française mais constitue un échantillon d'internautes lecteurs de Doctissimo, soucieux de leur santé et de leur bien-être. La proportion importante d'utilisateurs de Mediator parmi les répondants s'explique par la nature du questionnaire, qui visait à connaître le sentiment sur cette affaire des internautes de Doctissimo en général et de ceux prenant ce médicament en particulier.

    Plus de 9 internautes sur 10 jugent le retrait du benfluorex "trop tardif"

    Le retrait du Mediator ® et de ses génériques (benfluorex), dérivés amphétaminiques anorexigènes utilisés comme hypolipémiants et mis sur le marché en 1976, a eu lieu en novembre 2009. Pour 93 % des 1 447 répondants à notre enquête, ce retrait, survenu suite à la publication d'études établissant un lien entre la survenue de valvulopathies et la prise de ce médicament, a été "trop tardif" ou "beaucoup trop tardif".

    Ce médicament de faible intérêt thérapeutique et potentiellement dangereux a pu rester sur le marché pendant plus de 30 ans, alors qu'il n'était plus commercialisé dans d'autres pays (1998 en Suisse, 2003 en Espagne, 2004 en Italie…).

    Retrait tardif : laboratoire, agences sanitaires et politiques jugés co-responsables

    Quels sont à leurs yeux les principaux responsables de cette affaire ? Plutôt que de pointer du doigt un ou deux acteurs de ce dossier, les internautes ont jugé que tous les intervenants sont impliqués, même si le laboratoire Servier est le plus visé :

    • Pour plus de 89 % des répondants, le laboratoire Servier est responsable "du retrait tardif du Mediator ® en France" (79,6 % le jugent même "tout à fait" responsable).
    • Pour 86 % des internautes, la Haute Autorité de Santé est également jugée responsable.
    • Le rôle de l'Afssaps est également pointé par 83 % des personnes interrogées.
    • "Les ministres de la santé successifs depuis 1999" sont perçus comme responsables par 80 % des internautes.
    • Les Premiers ministres successifs sont jugés relativement moins sévèrement : 69 % des répondants estiment qu'ils ont une part de responsabilité.

    Les acteurs du médicaments

    Principales missions du Ministère de la santé
    - Elaboration de textes relatifs au médicament (transposition des directives…) ;
    - Décision sur l'éventuel remboursement des médicaments ;
    - Décision concernant les médicaments traitant les maladies rares ou les affections de longue durée (ALD) ;
    - Mise en œuvre de la politique des produits de santé dans les établissements de santé, de la liste des médicaments qu'ils peuvent acheter… ;
    - Prévention des erreurs médicamenteuses, certification des établissements de santé concernant le circuit du médicament.

    Principales missions de l'Afssaps :
    - Evaluer la qualité, l'efficacité et la sécurité d'emploi des produits de santé ;
    - Assurer la surveillance des effets indésirables (pharmacovigilance) ;
    - Contrôler et conduire des inspections sur les sites de fabrication et de recherche ;
    - Contrôler la publicité et la publication des recommandations sur le bon usage des médicaments.

    Principales missions de la Haute Autorité de santé :
    - Evaluation des médicaments pour éclairer les décisions publiques concernant la prise en charge par l'assurance maladie (appréciation du bien fondé au regard du service médical rendu et de l'amélioration du service médical rendu…) ;
    - Production de fiches relatives au bon usage du médicament à destination des Prescripteurs.

    Principales missions de l'UNCAM
    Le taux de remboursement d'un médicament est fixé par l'UNCAM en fonction de l'évaluation de son service médical rendu (SMR) par la HAS. Seule exception : dans le cas du traitement d'une affection de longue durée (diabète, hypertension artérielle sévère, maladie d'Alzheimer etc), les médicaments sont remboursés à 100%, quel que soit le SMR et le taux habituel de prise en charge.

     

    Absence de déremboursement : la défense des politiques jugée peu crédible

    Les avis de 1999 et 2006 de la Commission de la transparence de la Haute Autorité de Santé ont conclu à une efficacité insuffisante du benfluorex. Ces avis auraient dû conduire à son déremboursement mais aucun des responsables politiques décisionnaires sur ce sujet n'a pris cette décision. De manière surprenante, Martine Aubry, Bernard Kouchner, Xavier Bertrand ou encore Roselyne Bachelot ont déclaré ces dernières semaines n'avoir jamais entendu parler du Mediator ® (ou alors trop tardivement)2.

    Sans surprise, cette tentative d'explication n'a convaincu que 10 % de nos répondants. La majorité pensent que cette absence de décision a été motivée par "le lobbying du laboratoire Servier et des fabricants des génériques du Mediator ®" (44,71 % des répondants) et "la volonté de ne pas handicaper économiquement un laboratoire français" (44,23 %) :

    L'indépendance de l'Afssaps remise en question

    L'Afssaps a pour mission le contrôle des produits de santé, ainsi que la pharmacovigilance avec un devoir d'alerte en cas de risque sanitaire. En pratique, elle décide donc de la mise sur le marché d'un médicament et de son éventuel retrait si besoin. Cette agence sanitaire gouvernementale est très largement financée par une taxe prélevée auprès de l'industrie pharmaceutique (un rapport sénatorial faisait état d'une part en constante augmentation, qui atteignait 80 % en 2006)3. Pour assurer ses missions, elle consulte de nombreux experts, internes et externes, qui doivent depuis 2007 déclarer leurs conflits d'intérêt.

    Malgré cette récente évolution législative, seuls 27 % de nos répondants estiment aujourd'hui que ces experts "sont indépendants". L'Afssaps elle-même n'est jugée indépendante que par 30 % des internautes (11 % seulement la jugent tout à fait indépendante). Moins d'un tiers (32 %) seulement pensent que l'Agence "tient compte objectivement des rapports bénéfices-risques lorsqu'elle autorise la mise sur le marché ou le maintien d'un médicament". Les répondants jugent que les laboratoires (76 %) et les politiques (71 %) exercent une influence sur l'Afssaps. L'agence aura fort à faire pour se redonner une image d'indépendance dans les années à venir…

    Les médecins insuffisamment informés sur le benfluorex

    Deux internautes sur 3 (66 %) estiment que les médecins prescripteurs du benfluorex n'étaient pas suffisamment informés sur ce produit, un résultat en accord avec les doutes actuels relatifs à la transparence de la communication des laboratoires commercialisant ce produit.

    En effet, ni le Vidal, ni les sources d'informations provenant des industriels (notamment par les visiteurs médicaux) n'ont mentionné le fait que le benfluorex était un dérivé amphétaminique proche de l'Isoméride ®, autre coupe-faim de Servier retiré du marché en 1997. Ce médicament a été présenté comme hypolipidémiant puis comme adjuvant au régime des diabétiques, sans mention d'éventuels effets indésirables cardiaques (alors que l'Isoméride, qui possède un métabolite toxique commun avec le benfluorex, a été suspendu pour cette raison).

    Cette crise remet fondamentalement en cause les mécanismes actuels de promotion du médicament, l'indépendance des sources d'informations et de formation continue des médecins prescripteurs4.

    Conséquences de la crise : qui va payer ?

    La question du surcoût engendré par la multiplication des consultations et examens cardiologiques ainsi que de la prise en charge d'éventuelles complications est importante, surtout dans un contexte de déficit budgétaire massif de la Sécurité sociale. Or, même si le ministre de la santé a assuré que l'Assurance Maladie couvrirait 100 % de ces coûts, le président de cette dernière, Franck Van Roekleghem a déclaré que ces soins "n'ont pas à être financés par la collectivité", donc par le contribuable, envisageant de se retourner contre le laboratoire Servier.

    Cette éventualité semble recueillir l'assentiment des internautes, puisque pour 89 % d'entre eux, c'est le laboratoire Servier qui devrait assurer ce financement.

    Peu d'évolutions attendues sur le circuit du médicament

    Si le jugement des internautes est sévère, pensent-ils que des leçons seront tirées de cette affaire Mediator ? Avant la publication du rapport de l'Igas (attendue pour le 15 janvier), force est de constater que les personnes interrogées sont sceptiques : 71 % estiment que "rien ne va changer".

    Dans le détail, seuls 44 % des répondants croient que "les politiques seront davantage au courant à l'avenir d'éventuels problèmes médicamenteux". Quant à l'influence des laboratoires pharmaceutiques en général, moins de 4 internautes sur 10 pensent qu'elle va diminuer, que ce soit "sur les experts" (38 % seulement des répondants sont d'accord), "sur les agences sanitaires" (37 %,) "sur les médecins prescripteurs" (36 %) ou "sur les politiques" (34 %).

    Seule source d'espérance : une amélioration de la pharmacovigilance et des critères de remboursement. Une courte majorité des internautes pense en effet que "les signalements d'effets secondaires seront davantage pris en compte par les agences sanitaires" (54 %), et que "les remboursements injustifiés de médicaments inefficaces diminueront" (53 %).

    Vers une amélioration du système actuel ?

    En conclusion, cette enquête souligne l'impact très négatif de cette crise sur la confiance des Français sur les différents acteurs du circuit du médicament : industriels, autorités sanitaires et politiques. Alors que les internautes restent sceptiques quant aux perspectives d'amélioration de ce système, il ne faudra pas que cette crise jette le discrédit sur les médicaments. Rappelons que des milliers de médicaments autorisés par l'Afssaps et produits par l'industrie pharmaceutique soignent, sauvent des vies, ont un rapport bénéfices-risques largement utile aux patients.

    Le rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS), les déclarations du ministère de la santé5 ou les propositions du directeur général démissionnaire de l'agence, Jean Marimbert6 sont autant de pistes d'amélioration. L'engagement et les décisions de Xavier Bertrand sauront-elles redonner confiance aux Français ?

    Dr Jean-Philippe Rivière et David Bême, le 12 janvier 2011

    Sources :

    1 - "La crise du Mediator ® et vous", enquête en ligne réalisée du 30 décembre 2010 au 12 janvier 2011 auprès de 1447 internautes de plus de 18 ans (résultats complets téléchargeables en cliquant ici). Le profil des internautes répondants n'est pas forcément représentatif de la population générale.
    2 - "Ces politiques qui n'ont jamais entendu parler du Mediator", Nouvel Observateur, 28 décembre 2010, article accessible en ligne
    3 - Les conditions de mise sur le marché et de suivi des médicaments - Médicament : restaurer la confiance - Rapport d'information n° 382 (2005-2006) de Mmes Marie-Thérèse HERMANGE et Anne-Marie PAYET, fait au nom de la commission des affaires sociales, déposé le 8 juin 2006 (accessible en ligne)
    4 - La Formation Médicale Continue est aujourd'hui financée quasi-exclusivement par l'industrie pharmaceutique, ce que des organismes comme le Formindep dénoncent depuis des années, craignant une influence contestable sur les réflexes de prescription des médecins français.
    5 - "Questions au gouvernement", réponse de Xavier Bertrand à Gérard Bapt, 11 janvier 2011
    6 - "Mediator : la lettre de départ du directeur de l'agence du médicament", Libération, 12 janvier 2010

    L'affaire Mediator

    http://www.doctissimo.fr/html/medicaments/articles/14862-mediator-remise-en-cause-controle-medicaments.htm


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  • L'artériopathie chronique des membres inférieurs ou artérite des membres inférieurs

     

    [?] Qu'est-ce que c'est ?

    L'artériopathie des membres inférieurs provoque de manière en général progressive l'occlusion des artères irriguant les membres inférieurs.

    L'aorte se divise en artères iliaques primitives droite et gauche au niveau du carrefour aortique.

    Chaque artère iliaque primitive se divise en artère iliaque externe et artère iliaque interne.

    L'artère iliaque externe se continue par les artères fémorales profonde et superficielle.

    [?] Causes et facteurs de risque

    L'artérite des membres inférieurs est liée à l'athérosclérose le plus souvent.

    Mais d'autres causes sont possibles : maladie de Buerger, homocystinurie…

    [?] Les signes de la maladie

    En général, le premier symptôme apparaît lors d'une marche. Après avoir parcouru 2 à 300 mètres, le patient ressent une gêne progressivement croissante, une sensation de crispation, de lien serré autour du mollet. Si le sujet insiste, s'il continue de marcher, si le chemin monte, cette gêne devient douleur et gagne la cuisse puis la fesse tant et si bien qu'il doit s'arrêter de bouger.

    Après quelques secondes d'arrêt, la douleur disparaît.

    Si le patient repart calmement, si le sol est plat, il peut à nouveau parcourir la même distance avant que ne revienne la sensation identique. S'il fait froid, si le terrain est en pente, si le sujet est ému, s'il doit lutter contre le vent, la distance qu'il peut parcourir sans douleur est plus courte.

    Cette marche en chapelet ou claudication intermittente signe un trouble de l'irrigation sanguine.

    L'examen clinique peut montrer la disparition du pouls, un souffle à l'auscultation au niveau d'une artère.

    Si la claudication intermittente artérielle des membres inférieurs est méconnue ou mal soignée, les lésions vont s'aggraver :

    • Douleurs des membres inférieurs lorsque le sujet est allongé ;
    • Ischémie musculaire puis cutanée (gangrène ) et l'amputation sera le seul traitement possible.

    Cette gangrène peut survenir subitement par embolie distale ou se constituer plus progressivement en dehors d'un syndrome d'ischémie aiguë chez un patient ayant déjà des troubles trophiques importants. Elle survient au niveau des orteils souvent après des soins cutanés intempestifs. Elle se manifeste par une zone noire localisée.

    Des troubles génitaux d'origine artérielle peuvent se produire en cas d'obstruction haut située rendant l'érection impossible (impuissance )

    [?] Causes et facteurs de risque

    Des facteurs favorisants sont presque toujours retrouvés :

    • Le tabac est le facteur majeur puisque 95% des artéritiques consomment plus d'un paquet de cigarettes par jour.
    • La pilule chez la femme, essentiellement si elle ajoute le tabac.

    Les autres facteurs de risque de l'athérosclérose jouent aussi un rôle :

    • L'hypertension artérielle
    • ;
    • L'hypercholestérolémie
    • ;
    • Le diabète ;
    • La sédentarité ;
    • L'excès de poids.

    [?] Examens et analyses complémentaires

    La radiographie simple des membres peut montrer des artères calcifiées.

    • L'exploration Dopple des vaisseaux des membres inférieurs permet de repérer la diminution du débit sanguin à un niveau donné de l'artère atteinte.

    Cette technique d'examen apprécie la vitesse de circulation sanguine du sang grâce à la réflexion du faisceau d'ultrasons, émis par l'appareil, sur les globules rouges en déplacement. La vitesse est évaluée non seulement à partir du signal sonore reçu mais également sur un graphique qui permet la comparaison avec la circulation normale.

    Toutes les artères des membres inférieurs peuvent être explorées : aorte abdominale, artères iliaques, fémorales, poplitées, tibiales, péronières etc...), mais également les artères cérébrales.

    L'échographie directe du vaisseau permet de visualiser l'artère, ainsi que l'artériographie (conventionnelle ou numérisée) qui précise le type des sténoses, la valeur de la circulation collatérale et du réseau artériel d'aval.

    L'électrocardiogramme vérifie l'état du coeur.

    Le bilan général de l'athérosclérose (reins, coeur, cerveau) est systématique.

    [?] Traitement

    Les règles d'hygiène de vie sont primordiales :

    • Entraînement régulier : la marche tous les jours pendant une heure d'une allure lente et régulière est le meilleur traitement possible. Le patient doit s'arrêter dès l'apparition de la douleur et repartir deux minutes après la disparition totale de la douleur. Il peut ensuite augmenter progressivement la durée et la vitesse de sa marche.

    D'autres conseils sont utiles :

    • Ne pas rester accroupi ou assis les jambes croisées car la circulation sanguine se fait mal dans ces positions ;
    • Se laver les pieds tous les jours en insistant entre les orteils. Sécher minutieusement. Changer de chaussettes tous les jours ;
    • Utiliser des chaussures larges et souples pour que les pieds soient à l'aise. Préférer les chaussures de toile par temps chaud ;
    • Utiliser deux paires de chaussures, alternées de jour en jour ;
    • Couper courts et carrés les ongles des orteils. Ne pas hésiter à faire appel à un pédicure compétent en cas de difficultés ;
    • L'arrêt total et définitif du tabac est impératif ;
    • La lutte contre l'obésité, le diabète et la dyslipidémie est associée ;
    • Le patient doit savoir consulter en urgence le médecin en cas de :
    • Douleurs nocturnes ;
    • Ongle incarné ;
    • Cor, verrue plantaire ;
    • Blessure, zone noire sur la peau.
    • [?] Les médicaments

    • Le traitement de l'hypertension artérielle éventuelle est impératif ;
    • Les anticoagulants oraux, les antiagrégants plaquettaires sont utilisés ;
    • La pentoxifylline (Torental ) est un traitement symptomatique de la claudication intermittente des artériopathies chroniques oblitérantes des membres inférieurs.
    • La crénothérapie constitue un appoint intéressant (Royat etc.).

      Le traitement chirurgical s'impose lorsque le périmètre de marche devient très faible, lorsqu'il existe des douleurs de décubitus ou en cas de gangrène.

      Plusieurs techniques sont possibles.

      La chirurgie des artères a pour but de rétablir une circulation normale. Les différentes méthodes consistent à réparer et à mettre en dérivation le conduit rétréci ou obstrué. Pour intervenir sur une artère malade, il est nécessaire soit de l'ouvrir pour la déboucher, soit de la court-circuiter.

      Le pontage est un conduit artificiel (prothèse en Teflon ou en Dacron) ou un fragment de veine saphène interne prélevé au membre inférieur. Cette veine superficielle de la cuisse peut être enlevée sans inconvénient pour la circulation veineuse car les suppléances sont nombreuses. Ce pontage permet de dévier le flux sanguin et de contourner le segment rétréci de l'artère.

      Les prothèses sont utilisées pour le remplacement des grosses artères (aorte, fémorale). Les veines saphènes sont utilisées pour les artères de petit calibre.

      Le pontage entre l'aorte et les artères de la cuisse (pontage aorto-bifémoral ou carrefour aortique) est pratiqué chez les malades souffrant d'une artérite des deux membres inférieurs et dont les obstacles touchent les artères iliaques ou l'origine des fémorales. Après l'intervention, le tabac est interdit et la marche recommandée.

      Le pontage à la cuisse (pontage fémoro-poplité) est utilisé chez les patients dont l'obstacle siège sur les artères de cuisse ou de jambe.

      L'angioplastie transluminale percutanée corrige par dilatation certaines atteintes.

      Le chirurgien introduit sous anesthésie locale une sonde munie à son extrémité d'un ballonnet dans l'artère fémorale à l'aine et la descend sous contrôle radiologique jusqu'à l'obstacle. Une fois en place, le ballonnet est gonflé et écrase la plaque d'athérome.

      L'endartériectomie percutanée permet d'abraser l'intérieur de l'artère lésée.

      L'endoprothèse métallique ou "stent" est une autre technique qui permet de recanaliser certaines sténoses.

      La thrombolyse locale intra-artérielle donnerait de bons résultats.

      La sympathectomie lombair est la plus fréquente des interventions chirurgicales vasculaires. Le principe est de sectionner au niveau de la colonne vertébrale le nerf sympathique qui assure la tonicité des artères de petit calibre. Il en résulte un relâchement des vaisseaux et une dilatation bénéfique. Cette intervention concerne les patients qui ne peuvent bénéficier du pontage et qui souffrent de douleurs de décubitus sans revascularisation chirurgicale possible.

      L'amputation

      C'est l'intervention de dernière chance qui peut sauver la vie d'un malade dont les artères sont irrémédiablement lésées.

      c'est une intervention fréquente en France.

      Le chirurgien s'efforce d'être le plus conservateur possible.

      L'amputation au dessous du genou permet de reprendre une vie presque normale avec la kinésithérapie et l'appareillage. Une prothèse provisoire est posée dès le 4° jour sans attendre la cicatrisation. La prothèse définitive est mise environ un an plus tard.

      L'amputation de cuisse demande un appareillage plus important.

      La sensation de membre fantôme est fréquente après l'amputation. Le malade a l'impression d'avoir toujours son membre amputé. Ce phénomène est dû à la mémorisation du schéma corporel.

      Des douleurs du moignon peuvent survenir. Ce sont parfois des décharges électriques à l'effleurement de la peau. L'anxiété, la dépression augmentent ces troubles. L'aide du psychologue, le bandage très serré du moignon, la neuro-stimulation péridurale sont parfois utiles.

      Une nouvelle technique de neurostimulation a été récemment mise au point. L'appareil comporte une sonde-électrode qui stimule les nerfs issus de la moelle épinière à destination de la partie inférieure du corps. Le boîtier de stimulation se trouve dans l'abdomen. La stimulation atténue la douleur et favorise l'amélioration de la circulation dans les artères par dilatation de celles-ci.

      Dr Lyonel Rossant, Dr Jacqueline Rossant-Lumbroso.

      Forum Santé
      Forum Psychologie
      Forum Nutrition

      http://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/sa_783_arterite_mi.htm

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  • Kystes aux ovaires : quels risques pour la fertilité ?

    Les kystes aux ovaires, ou ovaires polykystiques, sont  un trouble fréquent chez les femmes. L’un des symptômes principaux est la faiblesse ou l’absence totale d’ovulation. Quelles menaces fait peser ce problème sur la fertilité ? Quel est le traitement, surtout si l’on a un projet de grossesse ? Les réponses à vos questions.

     

    Le syndrome des ovaires polykystiques est le trouble hormonal le plus fréquent chez les jeunes femmes : 5 à 10 % sont concernées.

    Des symptômes importants

    Ce syndrome est un problème de kystes bénins qui se forment au niveau des ovaires. Ceux-ci vont avoir des conséquences diverses :

    • Kystes ovaires fertilitéUne hyperandrogénie : une sécrétion d’hormones mâles entraîne l’apparition de caractères masculins ;
    • Une anovulation : l’ovulation ne se fait plus, ou de manière très rare ;
    • Une aménorrhée : l’absence de règles est très fréquente dans ce trouble, elle est la conséquence directe de l’absence d’ovulation ;
    • Une insulinorésistance : souvent le problème ovarien a un retentissement sur le métabolisme en général, et notamment sur la sécrétion d’insuline, qui peut être liée à du diabète et une obésité.

    D’un point de vue physiologique, le médecin peut confirmer très simplement le diagnostic d’ovaires polykystiques par une échographie : il verra alors que les ovaires sont plus gros que la normale, et qu’ils contiennent justement des kystes. Il devra éliminer d’autres maladies qui peuvent avoir des symptômes similaires (tumeur, problème de sécrétion de corticoïdes…).

    Comment traiter ?

    Le premier traitement des ovaires polykystiques est souvent la perte de poids en cas de surcharge pondérale. En effet, cela a un effet direct sur la diminution de la sécrétion d’androgènes. Et cela permet parfois de rétablir un cycle menstruel à peu près normal et un retour de l’ovulation.

    Pour rétablir l’équilibre hormonal, une pilule contraceptive oestro-progestative peut-aussi être proposée, à condition bien sûr qu’il n’y a pas de désir d’enfant ! Des médicaments spécifiques contre les hormones mâles peuvent aussi être proposés. Enfin des antidiabétiques oraux peuvent être utilisés contre les problèmes de résistance à l’insuline.

    Rétablir la fertilité

    Dans le rétablissement de la fertilité, la perte de poids est encore une fois importante : elle permet souvent de rétablir l'ovulation.  A noter : l'emploi d'un antidiabétique, la metformine, semble aussi favoriser l'ovulation. Ensuite, des inducteurs d'ovulation peuvent être employés, au premier rang desquels le citrate de clomifène. Le problème est souvent de déterminer la dose, qui varie selon chaque femme. Souvent, la dose de 50 mg entre le 2e et 6e jour du cycle suffit à déclencher une ovulation chez 50 % des patientes. Pour les autres, on augmente les doses par paliers, jusqu'au maximum de 150 mg. Seules 30 % des patientes sont résistantes, et ne répondent pas à ces doses. Pour celles chez qui le citrate de clomifène fonctionne, on obtient une grossesse dans 60 % des cas au bout de 6 cycles d'induction.

    En cas d'échec, ce sont les gonadotrophines injectables qui sont utilisées. Des injections de ces hormones permettent de relancer la production de « follicules » dans les ovaires qui vont pouvoir donner des ovules. La stimulation finale de l'ovulation, par une injection, est précédée d'une échographie et de dosages hormonaux pour éviter les risques de stimuler plusieurs ovulation et aboutir à des grossesses multiples.

    A noter, une autre technique peut être proposée pour stimuler l'ovulation : le "drilling". On perfore l'ovaire de plusieurs ouverture, ce qui permet de rétablir le fonctionnement normal. Au bout de trois mois maximum, on obtiendrait un taux d'ovulation de 56 à 94 % et un taux de grossesse de 43 à 84 %. Mais les indications précises de cette technique et ses avantages par rapport aux autres doivent encore être clarifiés.

    Quelle que soit la technique, un traitement adapté permet donc de rétablir l'ovulation et obtenir des  grossesses dans la majorité des cas. Certes, il faut souligner que les problèmes de fausses couches spontanées sont un peu plus importantes dans les cas de syndrome d'ovaires polykystiques.

    Et si l'induction d'ovulation ne fonctionne pas, il faut alors avoir recours à d'autres techniques de procréation médicalement assistée.

    Louis Asana - Mis à jour le 17 novembre 2010

    Source : Présentation du Dr Olivier Fiori, Hôpital Tenon, Paris, Entretiens de Bichat, septembre 2006.

     Forum Désir d'enfant - Les Clubs
     Forum Fertilité, infertilité
     Forum Parents après infertilité

    http://www.doctissimo.fr/html/grossesse/avant/fertilite/articles/10106-ovaires-polykystique-risques-fertilite.htm

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  • Légumes frais ou en conserve : des atouts nutritionnels semblables

    Plusieurs études, dont certaines menées par l'Inra ont comparé les légumes frais, en conserve, et surgelés. Elles concluent à des apports quasi-équivalents en vitamines et autres nutriments. De quoi justifier la recommandation du programme national nutrition santé de "consommer 5 fruits et légumes par jour sous toutes leurs formes".

    La consommation des légumes est incontournable en raison de leur richesse en nutriments protecteurs : vitamines C et B9, bêta-carotène, polyphénols (anti-oxydants), fibres, potassium, calcium, magnésium et autres minéraux.

    Légumes : des nutriments fragiles

    Entre la récolte et la consommation, certains composés des légumes peuvent parfois être altérés. Ils nécessitent, pour être au mieux préservés, des précautions.

    • Légumes en conserveLes vitamines C et B9, sont globalement sensibles à l'oxydation par contact avec l'oxygène de l'air (surtout après l'épluchage), et à la chaleur (essentiellement la vitamine C), lorsque la conservation se fait à température ambiante, et durant la cuisson. Elle sont aussi hydrosolubles,  et peuvent donc se perdre dans les eaux de trempage ou de cuisson. Le bêta-carotène et ses congénères les caroténoïdes, peuvent être dégradés par oxydation. La cuisson améliore en revanche leur assimilation (c'est le cas par exemple pour le lycopène des tomates) ;
    • Certains polyphénols sont également oxydables. D'autres, solubles dans l'eau, sont mieux conservés par une cuisson vapeur ;
    • Les fibres ne sont globalement pas altérées par les différentes étapes de transformation des légumes ;
    • Les minéraux, tels que le calcium, le phosphore, le fer, sont en revanche assez stables, et ne bougent pas beaucoup avec les transformations. Toutefois, certains sont hydrosolubles et peuvent se retrouver en faible proportion dans l'eau de cuisson

    Les légumes feuilles comme les épinards ou les salades, dont la surface de contact avec l'air ou l'eau est grande, sont les plus exposés aux pertes nutritionnelles. Les légumes racines, (carottes, navets...) sont les plus stables. Les légumes fruits (tomates, haricots verts...) et les légumes fleurs (brocoli, chou-fleur...) sont intermédiaires.


    Légumes en conserve : des qualités nutritionnelles avérées

    Différentes études, notamment une expertise collective de l'Inra, ont comparé les apports en vitamines et autres nutriments des légumes frais et des légumes transformés, en conserve ou surgelés, au stade de la consommation.
    Et le résultat n'est pas forcément celui qu'on croit : les légumes frais, soumis aux aléas du stockage chez le grossiste, le détaillant, et le consommateur, ont parfois des teneurs inférieures aux légumes prêts à l'emploi !
    Conditionnés en 5 heures environ suivant leur récolte, les légumes destinés à être mis en conserve ou congelés présentent l'avantage d'être cueillis à maturité : c'est le moment où les légumes fruits, tomates, poivrons, haricots verts, petits pois, présentent des apports optimaux en vitamine C, B9, bêta-carotène, polyphénols, nutriments qui s'accumulent tout au long du développement. Avant d'être stérilisés, ces légumes sont stabilisés par un blanchiment, un rapide traitement thermique qui inactive les enzymes susceptibles de dégrader les vitamines. Il est possible de blanchir les légumes à la vapeur, ce qui limite les pertes de nutriments hydrosolubles tels que la vitamine C.

    Bien consommer les légumes en conserve

    Les légumes en conserve sont conditionnés dans des boîtes ou bocaux étanches qui les protègent de l'air. Ils subissent une stérilisation, qui détruit tout microbe éventuel. Ce traitement thermique affecte la vitamine. C sensible à la chaleur. Attention aux nutriments hydrosolubles (notamment les vitamines et certains minéraux) : ils se retrouvent parfois à plus de 50 % dans le jus de cuisson, qu'il est donc conseillé de consommer.
    Les légumes en conserve se gardent en général 3 ans à partir de leur date de conditionnement. Pour préserver leurs qualités nutritionnelles, l'idéal est de les stocker dans un endroit frais, et de les manger avant leur date limite d'utilisation optimale DLUO.

    Florence Daine

    Merci à Catherine Renard, directrice de recherche à l'Inra d'Avignon.

     Forum Alimentation et santé
     Forum Fruits & légumes

    http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/aliments/fruits-legumes/articles/12011-legumes-conserve-atouts-nutritionnels.htm

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  • Quel lecteur choisir ?

    Pour être autorisés à la vente, les lecteurs de glycémie doivent subir un contrôle de qualité réalisé par l'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (AFSSAPS) et les lecteurs commercialisés en France ont donc tous une précision et une fiabilité authentifiées. Le choix d'un lecteur dépend donc d'autres critères.

    Le prix du lecteur n'est plus un critère de choix puisque tous les lecteurs ont maintenant un prix public conseillé de 60,98 euros (400 francs) qui est identique au montant de prise en charge à 100 % par l'assurance maladie si les conditions de remboursement sont remplies (diabétiques traités à l'insuline ou ayant une rétinopathie diabétique). Il faut également souligner que le lecteur Finetest est gratuit dans un kit contenant 200 bandelettes, 200 lancettes et un autopiqueur, et que ce kit peut être obtenu dans les pharmacies ou par la poste en téléphonant à un numéro vert (le prix du kit est celui des bandelettes, lancettes et autopiqueur, et le lecteur qui est présent dans le kit n'est pas facturé quel que soit le type de diabète).

    Le niveau de remboursement des bandelettes et électrodes n'est plus non plus un critère de choix puisqu'elles sont maintenant prises en charge à 100 % par l'assurance maladie dans le cadre des affections de longue durée (ALD).

    La durée de la garantie n'est pas non plus un critère déterminant puisqu'elle est au minimum de 4 ans pour tous les lecteurs, et les hot-lines et services après-vente de tous les fabricants ont a priori jusqu'ici toujours été à la hauteur de ce que l'on peut légitimement en attendre.

    Le prix des piles, leur durée d'utilisation, ainsi que leur disponibilité, sont par contre des critères à prendre éventuellement en compte puisqu'elles ne sont pas remboursables et qu'il est plus facile et moins cher de trouver des piles bâtons AAA dans une épicerie, que des piles bouton ou jeton au lithium ayant une référence bien précise.

    L'amplitude de la mesure n'est pas un critère déterminant puisqu'elle est au minimum de 30 à 470 mg/dl pour tous les lecteurs, ce qui est largement suffisant.

    La durée de la mesure, qui est comprise entre 5 et 45 secondes selon les lecteurs, est par contre un critère à prendre en compte lorsque l'on a des journées bien remplies et que l'on souhaite parallèlement gérer au mieux son diabète.

    La température d'utilisation est d'au moins 15 à 30° pour tous les lecteurs. La plupart des lecteurs intègrent une sonde de température qui interdit la mesure lorsque la température n'est pas dans la plage de fonctionnement permettant un résultat fiable, mais cette sécurité n'est pas présente dans certains appareils. La plage de température d'utilisation et la présence d'alertes de température sont donc des critères déterminants pour le choix d'un lecteur qui sera utilisé à moins de 15° ou à plus de 30° (randonnée, ski, montagne, voile...). Petit truc en passant vis-à-vis du froid : transporter lecteur et bandelettes dans une poche intérieure (près du corps et non dans une poche extérieure ou dans un sac à dos) et les sortir juste avant de faire l'analyse.

    L'altitude maximale d'utilisation est un critère pour les activités de haute montagne, car la réaction chimique des bandelettes ou électrodes dépend un peu ou beaucoup de la pression partielle en oxygène, or la pression partielle en oxygène diminue quand l'altitude augmente. Schématiquement, tous les lecteurs sont validés à 2200 m, les One Touch Ultra et One Touch Ultra 2 sont validés à 3000 m, et les lecteurs utilisant les bandelettes Accu-Chek (Accu-Chek Active, Accu-Chek Go) sont validés à 4000 m.

    Le volume minimal de sang nécessaire est également un critère à prendre en compte si les gouttes de sang que l'on parvient habituellement à obtenir sont de petite taille, ce qui est souvent le cas lorsque l'on utilise son lecteur hors de chez soi (le froid et le stress contribuant à réduire la circulation sanguine dans les doigts). A l'inverse, il faut savoir que les électrodes ont une capacité d'absorption du sang qui est faible, contrairement aux bandelettes colorimétriques (Gluco Touch Plus, Accu-Chek Active, Accu-Chek Go). Ce critère est donc à prendre en compte lorsque les gouttes de sang sont volontiers volumineuses (personnes traitées par anticoagulants) et que le geste n'est pas très précis et sûr (personnes âgées). Les bandelettes Gluco Touch Plus sont celles qui ont la capacité d'absorption la plus élevée.

    De même, en ce qui concerne les avantages et inconvénients respectifs des électrodes et des bandelettes colorimétriques, il faut savoir que toutes les électrodes doivent être placées dans le lecteur avant d'y déposer la goutte de sang, que certaines bandelettes le nécessitent également, et que par contre certaines bandelettes ne le nécessitent pas (Gluco Touch Plus, Accu-Chek Active) ce qui permet de prendre la bandelette dans l'autre main pour l'approcher de la goutte de sang, plutôt que de devoir déplacer le doigt piqué jusqu'au lecteur, ou le lecteur jusqu'au doigt piqué, ce qui n'est pas toujours facile notamment en cas de problème rhumatologique limitant les mouvements du poignet (personnes âgées).

    Contrairement à ce que l'on pense généralement, la capacité de mémorisation des mesures peut être un critère défavorable pour une bonne gestion de son diabète. En effet, au prétexte que le lecteur mémorise les mesures, on ne les note plus dans un carnet d'autosurveillance, et on perd ainsi progressivement la vision globale des profils glycémiques de ses journées, ainsi que la maîtrise de l'adaptation prévisionnelle des doses d'insuline qui nécessite de connaître les glycémies de la veille et de l'avant-veille à la même heure. Par contre, les lecteurs permettant de mémoriser les glycémies par tranches horaires (Ascensia Esprit 2) sont précieux pour disposer des moyennes glycémiques des différents moments de la journée, ce qui peut être utile pour l'adaptation des doses d'insuline parallèlement à la tenue du carnet d'autosurveillance.

    Dans le même ordre d'idées, le téléchargement des mesures dans un PC en vue de leur analyse statistique dans un logiciel de suivi peut être intéressant si on prend la peine de le réaliser régulièrement.

    Néanmoins, la mémorisation «brute» des mesures, qui est disponible dans tous les lecteurs, peut être utile chez les personnes capables de réaliser des mesures, mais dont l'exploitation est réalisée par un tiers (famille ou infirmière). Pour ce type d'utilisation, essentiellement enfants et personnes âgées, il faut veiller à choisir un lecteur qui mémorise également la date et l'heure de chaque glycémie réalisée.

    La taille du lecteur, ainsi que la taille des chiffres affichés et la taille des boutons sur lesquels il faut appuyer, sont des critères qui sont intuitivement pris en compte : les personnes jeunes étant habituellement sensibles à l'encombrement du lecteur mais indifférentes à la taille des chiffres, les personnes plus âgées préférant souvent des chiffres et des boutons de grande taille.

    L'ergonomie des mesures, c'est-à-dire la facilité éprouvée lors de la manipulation du lecteur, est certainement un critère majeur de choix, sinon les mesures ne seront pas réalisées correctement. Autrement dit, un lecteur que l'on manipule facilement et correctement dès la première utilisation est préférable à un lecteur ayant d'autres atouts mais dont la réalisation d'une mesure paraît plus compliquée.

    Le design et le coloris de cet appareil que l'on va utiliser plusieurs fois par jours pendant de nombreuses années, sont des éléments à ne pas négliger notamment en ce qui concerne les enfants.

    Enfin, certains lecteurs ont une caractéristique spécifique qui peut être un critère de choix déterminant, comme la possibilité de pouvoir réaliser dix mesures sans recharger le lecteur (Ascensia Esprit 2, Ascensia Confirm, Ascencia Breeze 2, la possibilité de mesurer également les corps cétoniques dans le sang (MediSense Optium Xceed), la possibilité de réaliser une glycémie à partir d'un prélèvement réalisé sur la base du pouce, l'avant-bras, le bras, la cuisse et le mollet (voir sites alternatifs) ou un mode Audio pour malvoyants (Accu-Chek Go),

    La pratique quotidienne montre que, à tort ou à raison :
    • les personnes jeunes sont souvent attirées par les lecteurs de petite taille, dont la durée de mesure est très courte, ayant un design et un coloris agréables, et/ou dont le téléchargement dans un PC est possible (voir logiciels),
    • les personnes d'âge moyen préfèrent souvent les lecteurs de taille intermédiaire (Ascensia Brio, Ascensia Confirm, Ascencia Breeze 2 et Accu-Chek Active, Accu-Chek Go),
    • les parents d'enfants diabétiques sont vivement intéressés par les lecteurs permettant de réaliser une glycémie à partir d'un prélèvement réalisé sur un site alternatif (Papillon Mini, One Touch Ultra, One Touch Ultra 2, Accu-Chek Go, car le prélèvement y est moins douloureux,
    • et que les personnes plus âgées sont plus à l'aise avec les lecteurs ayant de grands chiffres, ayant des piles AAA faciles à changer et à trouver (Ascensia Brio, Gluco Touch Plus) et/ou dont la bandelette peut être prise en main pour la mettre au contact de la goutte de sang (Gluco Touch Plus, Accu-Chek Active).

    Mais le mieux que vous puissiez faire est de manipuler ces lecteurs pour vous rendre compte par vous-même...


    Usage partagé

    En 2002, l'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (AFSSAPS) a émis des directives à propos l'utilisation partagée des lecteurs de glycémie afin d'éviter tous risques de transmission de maladies par le sang, d'une personne à une autre, lors de la réalisation de glycémies capillaires. En ce qui concerne les lecteurs proprement dit, les lecteurs dits «à usage partagé» sont ceux pour lesquels le dépôt de la goutte de sang ne risque pas de mettre en contact le doigt du diabétique avec le boîtier du lecteur où pourraient se trouver des traces de sang d'une précédente utilisation.

    Les lecteurs à usage partagé sont donc ceux où le dépôt se fait sur une bandelette non encore introduite dans le lecteur, ou sur l'extrémité d'une électrode qui dépasse à l'extérieur du lecteur, tandis que les lecteurs qui ne sont pas à usage partagé sont ceux avec lesquels il est possible de placer la bandelette dans le lecteur avant d'y déposer la goutte de sang, même si le dépôt peut aussi se faire sur une bandelette non encore introduite dans le lecteur.

    Il ne peut donc y avoir que des lecteurs à usage partagé dans les hôpitaux, mais l'usage partagé ou non d'un lecteur n'est pas un critère de choix pour un lecteur destiné à une utilisation individuelle par le diabétique pour lui-même.


    Les sites alternatifs

    Les lecteurs qui nécessitent des gouttes de sang de faible volume (Papillon Mini, One Touch Ultra, One Touch Ultra 2, Accu-Chek Go) proposent également une mesure à partir d'une goutte de sang prélevée sur site alternatif (base du pouce, avant-bras, bras, cuisse, mollet).

    Ces appareils permettent donc de ménager les doigts, mais le sang obtenu sur un site alternatif est du sang issu de la couche la plus superficielle de la peau. Or, quand la glycémie varie, la variation est beaucoup plus tardive dans la couche la plus superficielle de la peau que dans les couches profondes de la peau. Il en résulte donc qu'une mesure faite dans les deux heures qui suivent un repas sera trouvée moins élevée que la glycémie réalisée au même moment au bout du doigt, et qu'inversement en cas d'hypoglycémie, la mesure sera trouvée non abaissée, ou moins basse, que la glycémie réalisée au même moment au bout du doigt.

    Autrement dit, l'utilisation d'un site alternatif est possible si le repas a eu lieu depuis plus de deux heures, s'il n'y a pas eu d'activité physique importante au cours de l'heure précédente, et s'il n'y a pas de raison de penser que l'on est en hypoglycémie. Si par contre, on se trouve dans une de ces situations, il est préférable d'utiliser le bout du doigt, plutôt que de devoir relativiser ou interpréter le résultat en fonction de ces éléments.

    En résumé :
    • Le principal intérêt de ces appareils est de permettre la réalisation de glycémies moins douloureuses au bout des doigts, du fait que le volume de sang nécessaire peut être obtenu par une piqûre de moindre profondeur.
    • Le prélèvement sur site alternatif est une option utilisable de temps en temps pour ménager les doigts, pour les glycémies du matin, du midi et du soir, si on n'a pas un diabète instable.
    • Parce qu'ils permettent de ménager les doigts, ces appareils ont aussi pour intérêt de permettre de faire sans désagréments supplémentaires, des glycémies après les repas au bout des doigts.
    • Que ce soit avec le One Touch Ultra, le One Touch Ultra 2, l'Accu-Chek Go ou le Papillon Mini, la fiabilité des mesures ne peut être au rendez-vous que si les conditions de prélèvement sont conformes à ce qui est prévu, et si ce n'est pas le cas, ou en cas de doute, un prélèvement doit être réalisé au bout du doigt (tous les appareils le permettent).

    Quel que soit le lecteur, il est vivement conseillé de frotter le site avant le prélèvement sur site alternatif, d'une part car la goutte de sang sera alors plus facile à obtenir, et d'autre part car l'activation de la circulation à cet endroit permet de réduire de façon importante la différence de glycémie par rapport au prélèvement réalisé au bout du doigt.


    Les logiciels

    Tous les fabricants de lecteurs de glycémies dont les données sont téléchargeables proposent un logiciel de suivi et d'analyse des glycémies sur PC et un câble ou une interface infrarouge (Accu-Chek Active, Accu-Chek Go) pour relier le lecteur et l'ordinateur. Seuls les lecteurs dont les logiciels sont actuellement commercialisés sont présentés ici :

     

     Lecteurs  Nb gly.  Logiciels 

     Langues 


    MediSense Optium Xceed

    450

    Precision Link
    Direct 2.5
    0800 10 11 56

    Logiciel en français
    Documentation en français

    Papillon Mini

    250

    Un logiciel est en cours de développement

    Ascensia Esprit 2

    100

     WinGlucofacts 
    0800 34 22 38

    Logiciel en français
     Documentation en français

    Ascensia Confirm

    100

    Ascencia Breeze 2

    420

    One Touch Ultra

    150

    One Touch
    0800 459 459

    Logiciel en français
    Documentation en français

    One Touch Ultra 2

    500

    Gluco Touch Plus

    150

    GlucoMen PC

    350

    Dialogue

    Logiciel multilangue dont le français

    Accu-Chek Active

    200

    Accu-Chek
    Compass ou
    Accu-Chek
    Pocket Compass
    0800 27 26 93

    Logiciels en français
    Documentations en français
    Le transfert vers un PC (Accu-Chek Compass) ou un Palm (Accu-Chek Pocket Compass) se fait par infrarouge

    Accu-Chek Go

    300

    Accu-Chek SmartPrinter est une imprimante équipée d'un port infrarouge, qui permet une impression statistique et graphique des glycémies sans qu'il soit nécessaire d'avoir un ordinateur.

    Mai 2007 

    Il existe également de nombreux logiciels indépendants, la plupart en anglais, permettant de télécharger et d'analyser les glycémies de lecteurs de marques différentes sur différentes plates-formes informatiques (Windows, MacOS...) si on possède le câble adéquat pour relier le lecteur et l'ordinateur.

    Le site diabcarnet.com, développé par la société Voluntis à l'initiative de l'Aide aux Jeunes Diabétiques (AJD) propose depuis mi-2003 un téléchargement des glycémies de la plupart des lecteurs, un module d'analyse des glycémies, et une interface permettant des échanges entre la personne diabétique et son médecin.

    Ces logiciels ne peuvent cependant pas remplacer un carnet d'autosurveillance glycémique car il n'est pas envisageable de connecter son lecteur à son ordinateur à chaque décision de la dose d'insuline que l'on va s'injecter.

    Par contre, le logiciel permet une approche statistique des glycémies (par exemple profil journalier moyen avec toutes les glycémies du mois...) dont l'exploitation n'est cependant valide que si les tranches horaires où ont été réalisées les glycémies comportent un nombre suffisant de mesures.

    Autrement dit, le carnet d'autosurveillance «manuel» permet de prendre les bonnes décisions au moment de faire les injections, notamment par confrontation avec les glycémies de la veille et l'avant-veille aux mêmes heures, tandis que l'analyse statistique des glycémies est une synthèse permettant de voir a posteriori si les bonnes décisions ont été prises.

    Remarque : Même en l'absence de connexion à un ordinareur, les lecteurs Ascensia Esprit 2 et One Touch Ultra 2 peuvent directement afficher des moyennes par tranches horaires ou événements.

     
    Sauf changements dans les caractéristiques des lecteurs, erreurs et omissions,
    que vous pouvez signaler à
    DiabSurf

    Lire l'article en entier sur http://www.diabsurf.com/diabete/FInsAd5.php

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