• Douleur à l'estomac

    Mais quelle est l'origine de cette douleur à l'estomac qui revient souvent après le repas et vous gâche la vie ? Une certitude : ce n'est pas une gastrite ! En effet, cette affection est silencieuse, c'est-à-dire qu'elle n'entraîne pas de symptômes. Si vous avez mal, ce n'est donc pas une gastrite. Pourtant, cette douleur est réelle et le médecin ne remet pas en question votre plainte. Mais, alors de quoi souffrez-vous ? Vous voulez le savoir !

     

    Douleur à l'estomacTrop souvent, le mot gastrite désigne à tort différents dérangements qui se produisent souvent après le repas : un mal d'estomac, une sensation d'inconfort au niveau de l'estomac, des brûlures, des aigreurs, des remontées acides, une digestion difficile, des ballonnements, des nausées, etc. En revanche pour le médecin, le mot gastrite a une toute autre signification. Il désigne une inflammation de la muqueuse de l'estomac, que seul un examen appelé gastroscopie peut déceler.


    Un examen dur à avaler

    La gastroscopie consiste à vous enfiler un tube à travers l'oesophage jusqu'à l'estomac. Au bout du tube, une caméra retransmet sur un écran les images de la muqueuse de l'estomac, ou muqueuse gastrique. De plus, ce tube permet de faire une biopsie : il prélève un petit bout de l'estomac pour l'examiner au microscope. C'est le travail des anatomo-pathologistes, des médecins spécialistes de l'étude des tissus de l'organisme.

    Lorsque l'on éprouve une douleur, il est très souvent nécessaire de faire une gastroscopie pour savoir ce qui se passe. Le médecin recherche un ulcère (une plaie de la muqueuse de l'estomac), un cancer ou d'autres maladies. Si le médecin qui vous fait la gastroscopie déclare : "vous avez une gastrite", c'est un raccourci maladroit. En réalité, seul l'examen au microscope de la biopsie permettra savoir s'il s'agit réellement d'une gastrite ; la seule observation n'est pas suffisante.

    Des troubles parfois persistants

    Souvent, la gastroscopie ne révèle heureusement aucune affection grave : ni ulcère de l'estomac, ni cancer, ni gastrite. Pourtant, vous continuez à avoir mal à l'estomac. Pour le médecin, vous souffrez alors de troubles dyspeptiques, un terme qui signifie mauvaise digestion. S'ils ne présentent pas de gravité pour la santé, il peut être en revanche long et difficile de se débarrasser de troubles dyspeptiques et de retrouver une digestion facile.

    Dr Emmanuel Zinsky

     Forum Mal au ventre
     Forum Douleur

    http://www.doctissimo.fr/html/sante/principalespatho/sa_88_tom_gastrite.htm

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  • Le diabète du chien


    Qu'est-ce que le diabète sucré ?


    Le diabète est une maladie due à un excès de sucre dans le sang : ceci est lié à un défaut d'hormone appelée insuline.
    Les animaux prédisposés sont les individus ayant une surcharge pondérale (un excès de poids) et faisant peu d'exercice.


    Les phases de la maladie :


    La maladie se développe en plusieurs étapes qui se suivent selon un laps de temps assez long :

    - une étape prédiabétique : le taux de glucose dans le sang (glycémie) est de 1,30-1,80 g/L (le taux normal est de 0,70-1,10 g/L) à jeûn. En revanche, à ce stade, il n'y a pas de glycosurie (sucre dans les urines). Cette étape est très difficilement décelable car la glycémie peut augmenter à des valeurs de 1,50 g/L sans que cela soit pathologique, le chien n'est donc pas encore malade. Plusieurs prises de sang avec des valeurs augmentées sont nécessaires pour pouvoir établir un diagnostic fiable.

    - une étape où la maladie se déclenche réellement : l'animal boit et urine beaucoup, il mange énormément, il y a du sucre dans les urines. Le taux de glucose dans le sang est supérieur à 3 g/L. De plus, une cataracte (opacification du cristallin qui devient blanchâtre) peut apparaître.

    - une acidose métabolique (aggravation très importante des troubles) si l'animal n'est pas traité ou si son traitement est mal équilibré : avec une maigreur, des vomissements, la présence de corps cétoniques dans les urines, ... Il y a un risque vital pour le chien.


    Quel traitement ?


    En ce qui concerne le traitement d'un animal diabétique, il varie suivant le stade de la maladie.

    1. Lorsque l'animal se trouve en état prédiabétique, des mesures alimentaires sont mises en place.
    En effet, un régime hypoglucidique et hyperprotidique avec une quantité de fibres importante s'avère nécessaire pour limiter l'apport de graisses et de sucres dont l'excès aggrave la maladie.

    Dans les stades précoces de la maladie ou lorsque le diabète est peu grave, on peut utiliser des comprimés qui diminuent le taux de sucre dans le sang (sulfamides hypoglycémiants par exemple).
    Mais, ces médicaments sont rarement suffisamment puissants et sont parfois mal tolérés par le chien.

    2. Lorsque le diabète est déclaré ou assez grave (glycémie élevée, glycosurie, prise de boisson augmentée ...), un traitement à l'aide d'injections d'insuline est nécessaire.
    L'insuline est le meilleur moyen de traiter un diabète sucré.

    Le vétérinaire ajuste d'abord la dose nécessaire à l'animal, ce qui peut prendre plusieurs jours. Puis doit s'effectuer ensuite un suivi régulier qui est fondamental pour le traitement, les besoins en Insuline pouvant changer au fur et à mesure du temps.

    Il faut en effet réaliser des injections d'insuline une fois (avec de l'insuline retard) ou deux fois (avec de l'insuline semi-retard) par jour et ceci durant toute la vie de l'animal.
    Il faut absolument respecter du mieux possible les heures d'injections de l'insuline et d'administration des repas (qui se fait au même moment).
    L'alimentation doit être adaptée : un régime avec des fibres, peu de sucres rapides et beaucoup de protéines de haute qualité (ce sont elles qui constituent désormais la source d'énergie de votre chien).

    Si le traitement n'est pas bien respecté, le chien risque de faire ce que l'on appelle un coma diabétique (forte baisse de l'état général, vomissements, ...) qui débouche sur la mort de l'animal si aucun traitement n'est mis en place.

    Le traitement à l'insuline est donc indispensable pour la survie d'un chien diabétique.

    3. De plus, il faut veiller au poids du chien car l'obésité est un facteur aggravant.


    Conclusion


    En conclusion, il faut bien faire au chien les injections quotidiennes d'insuline prescrites et ceci à heures fixes.La gestion d'un animal diabétique est très difficile, mais bien suivre le traitement et surveiller son alimentation est indispensable à sa santé et sa survie.

    Avec autorisation du blog de :

    http://www.wanimo.com/fr/chiens/fiches-sante/sante-cc75/le-diabete-du-chien-cf344/

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  • L'adaptation des doses d'insuline


    Les besoins en insuline sont variables

    Qu'il y ait ou non un diabète, les besoins en insuline sont variables selon les individus, les circonstances et les événements de chaque journée.

    Besoins variables selon les individus

    Une personne de 80 kg a généralement des besoins plus importants qu'une personne de 50 kg, mais ce n'est pas une règle absolue car l'effet de l'insuline dépend de la quantité d'insuline présente dans le sang, mais aussi de la sensibilité du corps à l'insuline. Ainsi, une personne de 80 kg dont la sensibilité à l'insuline est excellente, a des besoins en insuline qui sont plus faibles que ceux d'une personne de 50 kg dont la sensibilité à l'insuline est moyenne ou faible.

    Schématiquement, on constate le plus souvent des besoins quotidiens compris entre 0,5 à 1 unité d'insuline par kilo de poids, mais les besoins peuvent être différents sans que cela soit obligatoirement anormal.

    Besoins variables selon les circonstances

    La sensibilité du corps vis-à-vis de l'insuline peut varier selon les circonstances, et les besoins en insuline varient parallèlement.

    Ainsi, après plusieurs semaines d'activité physique, la sensibilité du corps vis-à-vis de l'insuline augmente, et le pancréas des personnes non diabétiques fabrique moins d'insuline pour obtenir des glycémies normales.

    A l'inverse, à l'occasion d'une infection comme une angine ou une grippe par exemple, la sensibilité vis-à-vis de l'insuline diminue et le pancréas des personnes non diabétiques fabrique plus d'insuline pour maintenir les glycémies dans les normes. C'est également le cas lors de bon nombre de maladies sans fièvre, de traumatismes, ou pendant la grossesse car les hormones produites par le placenta gênent l'action de l'insuline. Dans ces situations, les glycémies restent normales si le pancréas parvient à fabriquer le supplément d'insuline nécessaire pour faire face aux événements, mais un diabète peu apparaître si le pancréas ne parvient pas à majorer sa fabrication d'insuline.

    Mais des situations qui ne sont pas des maladies, telles que des émotions, des problèmes psychologiques, ou le stress en général... entraînent également une variation de la sensibilité du corps vis-à-vis de l'insuline.

    Autrement dit, chez les personnes non diabétiques, la sensibilité du corps vis-à-vis de l'insuline peut varier au fil des jours, et le pancréas adapte sa fabrication d'insuline aux événements afin que les glycémies restent dans les normes.

    Par contre, en cas de diabète insulinodépendant, la sensibilité du corps vis-à-vis de l'insuline peut varier de manière identique, mais le pancréas ne peut pas adapter sa fabrication d'insuline aux événements puisqu'il ne fabrique plus d'insuline.

    Pour maintenir les glycémies dans les normes, ou même simplement éviter que le diabète ne se décompense, il faut donc savoir adapter les doses d'insuline «à la demande» en fonction des glycémies.

    Besoins variables pendant la journée

    Lorsqu'il n'y a pas de diabète, le pancréas adapte en permanence sa fabrication d'insuline selon le niveau de glycémie : augmentation de la production lors de chaque repas, diminution de la production lorsque la digestion est terminée, baisse de la production pendant la nuit, et baisse encore plus importante de la production pendant l'activité physique.

    Ce n'est plus le cas chez le diabétique insulinodépendant et l'insuline injectée agit indépendamment du niveau de la glycémie, de l'arrivée ou non d'un repas à l'heure prévue et de l'existence ou non de périodes d'activité physique (la fonction «thermostat» du pancréas n'existe plus).

    L'injection est en effet suivie d'une libération de l'insuline sur la période correspondant à la durée d'action de l'insuline, avec une intensité qui dépend du profil de libération et de la dose injectée, et non du niveau de la glycémie, de l'alimentation ou d'une activité physique.

    On peut utiliser différents schémas insuliniques (nombre d'injections, types d'insuline, mélanges d'insulines...) pour faire face à cette variabilité des besoins au fil de la journée, mais si cela permet d'apporter plus ou moins d'insuline aux différents moments de la journée, il reste néanmoins nécessaire d'adapter les doses lorsque les besoins ne sont pas identiques d'un jour à l'autre (tous les repas n'ont pas un pouvoir hyperglycémiant identique, toutes les périodes d'activité physique n'ont pas la même durée, ni la même intensité...).

    Besoins variables liés à l'instabilité du diabète

    En plus de la variabilité des besoins en insuline liée aux circonstances (fièvre, maladies, traumatismes, stress...) ou aux événements d'une journée normale (repas, activité physique, sommeil...) il peut exister une variabilité des besoins en insuline qui entraîne des variations inopinées de la glycémie, le diabète paraissant alors se comporter «bizarrement» ou «de façon incohérente».

    Ce phénomène, qui est lié au diabète lui-même, est d'autant plus fréquent que le diabète est ancien, et nécessite également d'adapter les doses d'insuline pour garder les glycémies dans des valeurs acceptables.

     

    La variabilité des besoins en insuline nécessite de surveiller les glycémies et d'adapter les doses d'insuline si nécessaire


    Des glycémies capillaires et du bon sens

    L'adaptation des doses d'insuline permet de faire face à la variabilité des besoins :
    • selon les circonstances : c'est une adaptation progressive, habituellement une ou plusieurs fois par semaine, parfois chaque jour si les circonstances le demandent, portant sur les insulines retard,
    • selon les événements de la journée : c'est une adaptation à plus court terme, portant sur les insulines retard ou les insulines rapides.

    Chaque schéma insulinique a ses règles propres d'adaptation de doses, et ces règles ne sont pas obligatoirement les mêmes chez deux diabétiques ayant pourtant le même schéma insulinique, mais il est néanmoins possible d'énoncer des règles générales. Nous envisagerons ensuite l'adaptation des doses sur un plan uniquement pratique pour différents schémas insuliniques.

    Ces règles générales peuvent paraître compliquées au premier abord, mais en fait elles sont très simples à mettre en oeuvre car elles sont uniquement basées sur le bon sens et ne demandent aucune compétence particulière.

     

    Des glycémies capillaires et du bon sens

    Il n'en faut pas plus pour adapter ses doses
     d'insuline


    On ne modifie pas son alimentation en fonction de ses glycémies

    On pourrait être tenté d'adapter son alimentation selon les glycémies plutôt que d'adapter les doses d'insuline (par exemple, moins manger si la glycémie avant le repas est élevée) mais cela ne peut pas donner de bons résultats car les besoins énergétiques quotidiens restent les mêmes quel que soit le niveau de glycémie, et ces besoins énergétiques sont identiques à ceux d'une personne non diabétique. D'autre part, cela conduirait à une tentative de régulation «avec retard» par rapport aux événements.

     

    On ne modifie pas son alimentation en fonction de ses glycémies

    Ce sont les doses d'insuline qui doivent être modifiées en
     fonction des glycémies


    L'insuline n'est pas une hormone hypoglycémiante

    Vous avez bien lu ... l'insuline n'est pas une hormone hypoglycémiante ! ou plus exactement elle ne se conduit jamais comme une hormone hypoglycémiante chez les personnes non diabétiques.

    En effet, chez les personnes non diabétiques :
    • l'insuline fabriquée par le pancréas ne provoque pas d'hypoglycémie,
    • l'insuline ne fait jamais baisser une glycémie déjà élevée, mais elle évite que la glycémie s'élève.

    L'insuline est donc une hormone antihyperglycémiante, et non une hormone hypoglycémiante.

    Ceci n'est pas jouer sur les mots, ni cultiver le paradoxe, mais est le fondement d'une adaptation bien comprise de l'adaptation des doses : l'insuline doit être prioritairement utilisée pour éviter que la glycémie s'élève, plutôt que pour faire baisser une glycémie élevée.

    C'est le «mécanisme normal» de l'action de l'insuline, et il existe d'autres éléments témoignant de ce mode d'action :
    • Chez les personnes non diabétiques, la fabrication d'insuline pour un repas débute avant que la glycémie ne commence à s'élever. L'heure du repas, la prise de conscience du repas proche, le rituel du repas (passage à table...), la vue des aliments, l'odeur des aliments, le goût des aliments et les premières bouchées avalées conduisent à une libération d'insuline par le pancréas alors qu'il n'y a pas encore eu de passage de sucre de l'intestin vers le sang.
    • Chez le diabétique, la pratique montre qu'il faut des doses plus importantes pour faire baisser une glycémie déjà élevée que pour éviter que la glycémie s'élève.

    De plus, une adaptation des doses qui serait uniquement basée sur le principe de ramener à la normale des glycémies élevées, conduirait au final à un temps très important passé en hyperglycémie nocive pour les artères (on a toujours un temps de retard avec ce type d'adaptation).

     

    L'insuline est une hormone antihyperglycémiante, et non une hormone hypoglycémiante

    L'insuline doit être prioritairement utilisée pour éviter que la glycémie s'élève, plutôt que pour faire baisser une glycémie
     élevée


    Amplitude de la modification de la dose

    Sauf cas particulier (par exemple, très jeunes enfants, diabète après pancréatite chronique ou pancréatectomie, insuffisance rénale) on ne modifie pas les dosages par paliers d'une seule unité, car la précision de mesure de l'insuline est très nettement supérieure à celle de l'évaluation de la quantité de sucres apportés par l'alimentation, et à la quantité d'activité physique. Autrement dit, l'ajout ou le retrait d'une seule unité sont très souvent une adaptation trop faible pour entraîner des effets significatifs sur la glycémie.

    On modifie donc habituellement les doses par paliers de 2 unités, voire plus si les règles d'adaptation des doses le demandent.


    Quelle dose faut-il modifier ?

    Sur un plan théorique, on peut concevoir trois façons de modifier les doses :

    • Soit on regarde quel a été l'effet de la dose injectée la veille et l'avant-veille à la même heure, et on en déduit qu'il faut garder la même dose si la glycémie de fin d'action de cette dose avait été correcte, ou qu'il faut la modifier en plus ou en moins si la glycémie de fin d'action avait été trop élevée ou trop basse. On parle d'adaptation prévisionnelle car on regarde quel a été l'effet de la dose la veille et l'avant-veille pour prévoir l'effet qu'elle aura aujourd'hui. Dans ce cas, l'insuline est effectivement utilisée pour son effet antihyperglycémiant, et non pour son effet hypoglycémiant.

    • Soit on modifie la dose que l'on va s'injecter car des événements particuliers vont intervenir au cours des heures suivantes, par exemple majoration de la dose avant un repas qui sera plus riche en glucides que d'habitude, ou diminution de la dose car on aura un entraînement de football ou une randonnée en vélo. On parle d'adaptation anticipatrice car on anticipe l'effet des événements prévus, et on modifie la dose d'insuline en conséquence. Dans ce cas, l'insuline est également utilisée pour son effet antihyperglycémiant, et non pour son effet hypoglycémiant.

    • Soit on modifie la dose que l'on va s'injecter car la glycémie que l'on vient de faire est élevée ou trop basse. On parle d'adaptation correctrice car l'insuline est utilisée pour corriger la glycémie du moment. Dans ce cas, l'insuline est par contre utilisée pour son effet hypoglycémiant, et non pour son effet antihyperglycémiant.

    Chacune de ces trois façons de procéder a des avantages, mais aussi des inconvénients, sur lesquels nous reviendrons, mais on peut retenir dès maintenant que l'adaptation des doses ne doit jamais être uniquement correctrice.

    Ces trois méthodes peuvent également être combinées, et on parle alors d'insulinothérapie fonctionnelle, mais l'adaptation prévisionnelle doit toujours être appliquée et le raisonnement doit toujours passer par trois étapes : 1) Que commande l'adaptation prévisionnelle ? 2) Y a-t-il une adaptation anticipatrice à réaliser ? 3) Y a-t-il une adaptation correctrice à réaliser ?

     

    L'adaptation doit d'abord être prévisionnelle

    Elle peut aussi être
     anticipatrice

    Elle ne doit jamais être uniquement
     correctrice



    Toujours trois étapes

    1) Que commande l'adaptation prévisionnelle ?

    2) Y a-t-il une adaptation anticipatrice à
     réaliser ?

    3) Y a-t-il une adaptation correctrice à
     réaliser ?

    http://www.diabsurf.com/diabete/FInsAd5.php

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  • Acidités gastriques habituelles

    L'acidité gastrique est un symptôme banal à prendre cependant au sérieux. Le plus souvent, il s'agit simplement de ce que l'on appelle une dyspepsie fonctionnelle. Elle se manifeste par une digestion difficile, après un repas pris dans des conditions normales. 

    Ballonnements, éructations plus ou moins gênantes et brûlures remontant de l'estomac vers la gorge, ces symptômes sont pour le moins gênants. Parfois, il peuvent entraîner des nausées, voire une diminution de l'appétit. Constipation ou au contraire diarrhée peuvent accompagner ces phénomènes. Selon les cas, ces signes peuvent être exacerbés par les repas ou à l'inverse calmés par eux.

    Affection bénigne ou maladie ?

    Acidités gastriquesLa survenue soudaine de ces symptômes, alors que rien n'a changé dans les habitudes de vie ou les conditions d'alimentation, doit faire rechercher une cause organique. Il peut s’agir d’inflammations de l'oesophage (oesophagites) ou de l'estomac (gastrites), superficielles ou profondes, ou bien de lésions tumorales, d’atrophies, ou encore d’infections digestives comme les candidoses, par exemple. Citons encore l'Helicobacter Pylori, un germe présent dans le milieu gastrique, susceptible d'endommager les muqueuses de l’estomac jusqu'à l'ulcère.

    Lorsque aucune pathologie ne vient expliquer l’apparition de ces signes désagréables, on parle alors d'un trouble fonctionnel dont on essaiera de trouver la raison. Pour cela, les conditions de déclenchement et de répétition des symptômes sont importantes à mémoriser et à préciser.

    Les agressions familières : alimentation, alcool, tabac

    Une des causes possibles de survenue de dyspepsie fonctionnelle est un déséquilibre de l’alimentation, dans ses rythmes horaires comme dans sa composition. Un changement de cantine accompagnant un nouvel emploi, l'introduction de nouveaux aliments peuvent influencer la dynamique oesophagienne et altérer la sécrétion normale de l'estomac. De même, l'alcool est un facteur majeur d'irritation digestive. Lorsqu'il s'associe au tabagisme, le risque augmente de façon exponentielle. Une mauvaise haleine traduit un déséquilibre sécrétoire.

    L'équilibre psychologique

    L'environnement personnel, familial et social est à prendre en compte. En effet, il est fréquent que de tels symptômes apparaissent à la suite d'un problème psychologique. La compensation d'un traumatisme affectif peut se faire sur le mode digestif comme sur le mode migraineux, insomniaque ou anxieux, pour ne citer que ceux-là.

    Un traitement personnalisé

    Le profil de chaque individu diffère, évidemment. Certaines personnes tolèrent des symptômes provoqués par de vraies lésions des organes. D'autres, au contraire, amplifient des signes que rien d'organique n'explique. L'hypocondrie (état du sujet en permanence inquiet pour sa santé) s’exprime particulièrement bien par la douleur digestive !

    Il faut donc analyser ce que la personne espère ou redoute de son état. Ceci indique la difficulté qu'éprouvent les médecins à débrouiller un grand nombre de situations.

    Une bonne approche de ces problèmes digestifs passe par la dédramatisation. Quelques examens bien choisis : bilan sanguin, fibroscopie, radiographies spécifiques le cas échéant, suffisent en général pour préciser le cadre des symptômes.

    Il peut être intéressant de tester quelques modifications de comportement et de mode de vie. Très souvent, un simple traitement anti-acide et anti-bactérien, associé à un soutien psychologique, suffit pour ramener la digestion à la normale.

    Dr Alain Dubos - Mis à jour le 4 novembre 2010

     Traitements des troubles gastriques (remontées acides, RGO, ulcère)

    Forum Mal au ventre

    http://www.doctissimo.fr/html/sante/mauxquot/sa_27_es_gastriq.htm

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  • Valeur nutritionnelle des produits laitiers

    Aucun aliment ne constitue la panacée et contient tous les nutriments nécessaires dans les quantités recommandées. Ce n'est pas le cas non plus des produits laitiers. Les produits laitiers contribuent de manière importante à l'apport en protéines de haute valeur, en calcium, en phosphore, en zinc, en vitamine B2 et B12 et ne sont pas faciles à remplacer en raison de leur composition nutritionnelle unique. Mais les produits laitiers ne sont pas des sources de fer ni de vitamine C. Les légumes et fruits apportent des quantités importantes de vitamine C, mais pas de protéines. D'où l'importance de ne jamais considérer un groupe d'aliments indépendamment d'une alimentation équilibrée et variée. Il n'est pas sain de consommer uniquement des produits laitiers, tout comme de consommer uniquement des légumes et des fruits. Il est difficile de composer une alimentation adéquate sans les quantités recommandées de produits laitiers. Le fait de supprimer purement et simplement les produits laitiers de son alimentation augmente le risque de certaines carences alimentaires.


    La composition nutritionnelle de quelques produits laitiers.

    Tableau 1 : La valeur nutritionnelle de 1 verre de lait (150 ml)


    Lait entier
    Lait demi-
    écrémé
    Lait
    écrémé
    Energie
    kcal 95 69 51
    Protéines g 5,0 5,0 5,0
    Graisses g 5,3 2,4 0,2
    Acides gras saturés g 3,3 1,5 0,2
    Hydrates de carbone g 7,1 7,2 7,4
    Fibres g 0,0 0,0 0,0
    Sodium mg 66 56 63
    Potassium mg 234 243 239
    Calcium mg 177 179 174
    Phosphore mg 132 140 150
    Magnésium mg 15 15 15
    Fer
    mg 0,3 0,0 0,0
    Zinc mg 0,8 0,8 0,6
    Sélénium μg 7,5 1,5 1,5
    Vit. A μg 54 33 2
    Vit. B1
    mg 0,06 0,06 0,06
    Vit. B2
    mg 0,26 0,27 0,27
    Vit. B12
    μg 0,71 0,41 0,35
    Vit. C
    mg 1,5 3,00 3,00
    Vit. D
    μg 0,6 0,00 0,00

    Source: Nubel, Table belge de composition des aliments, septembre 2009

    Tableau 2 : La valeur nutritionnelle de 1 portion de yaourt et de pudding à la vanille (125 ml)
    1. yaourt entier
    2. yaourt demi-écrémé
    3. yaourt maigre
    4. pudding à la vanille


    (1) (2) (3) (4)
    Energie
    kcal 83 69 65 163
    Protéines g 4,8 5,6 5,6 4,7
    Graisses g 4,0 1,9 1,1 4,0
    Acides gras saturés g 2,9 1,1 0,8 2,8
    Hydrates de carbone g 6,8 7,1 8,1 26,6
    Fibres g 0,0 0,0 0,0 0,0
    Sodium mg 70 69 64 75
    Potassium mg 206 266 256 125
    Calcium mg 169 191 143 137
    Phosphore mg 148 163 109 106
    Magnésium mg 14 18 18 13
    Fer mg 0,1 0,1 0,1 0,3
    Zinc mg 0,6 0,6 0,8 0,6
    Sélénium μg 2,5 2,5 2,5 0,0
    Vit. A μg 48 35 6 53
    Vit. B1
    mg 0,06 0,09 0,06 0,04
    Vit. B2
    mg 0,31 0,30 0,35 0,33
    Vit. B12
    μg 0,29 0,50 0,46 0,44
    Vit. C
    mg 3,75 2,50 2,5 2,5
    Vit. D
    μg 0,13 0,00 0,25 0,13

    Source: Nubel, Table belge de composition des aliments, septembre 2009

    Tableau 3 : La valeur nutritionnelle d'une tranche de fromage (33 g)

    (1) Gouda belge
    (2) Edammer jeune 30+
    (3) Fromage à pâte dure, light



    (1) (2) (3)
    Energie
    kcal 95 69 51
    protéines g 5,0 5,0 5,0
    Graisses g 5,3 2,4 0,2
    Acides gras saturés g 3,3 1,5 0,2
    Hydrates de carbone g 7,1 7,2 7,4
    Fibres g 0,0 0,0 0,0
    Sodium mg 66 56 63
    Potassium mg 234 243 239
    Calcium mg 177 179 174
    Phosphore mg 132 140 150
    Magnésium mg 15 15 15
    Fer mg 0,3 0,0 0,0
    Zinc mg 0,8 0,8 0,6
    Sélénium μg 7,5 1,5 1,5
    Vit. A mcg 54 33 2
    Vit. B1
    mg 0,06 0,06 0,06
    Vit. B2
    mg 0,26 0,27 0,27
    Vit. B12
    μg 0,71 0,41 0,35
    Vit. C
    mg 1,5 3,00 3,00
    Vit. D
    μg 0,6 0,00 0,00

    Source: Nubel, Table belge de composition des aliments, septembre 2009

    GDA (Guideline Daily Amounts) sur l'étiquette

    L'indication GDA sur les emballages exprime, d'une part, le nombre de calories et la quantité de nutriments contenus dans une portion du produit et, d'autre part, l'apport en pour-cent de calories de tous les nutriments mentionnés par "rapport au repère" nutritionnel journalier. Le GDA indiqué sur une étiquette repose sur les valeurs pour une femme adulte parce que ces dernières sont les plus proches des besoins moyens d'une majorité de la population.

     

    Vous trouverez ci-dessous les GDA pour quelques produits laitiers distincts (150 ml de lait demi-écrémé, 125 ml de yaourt demi-écrémé, 33 g de Gouda belge, 125 ml de pudding à la vanille) et les GDA* pour les quatre produits ensemble. Il ressort du tableau que ces tailles de portion pour les quatre produits laitiers permettent d'atteindre en grande partie le repère nutritionnel journalier pour le calcium, le phosphore, la vitamine B2 et B12. Il est difficile de composer une alimentation adéquate sans les quantités recommandées de produits laitiers. Le fait de supprimer purement et simplement les produits laitiers de son alimentation augmente le risque de certaines carences alimentaires.

    Tableau 4 : Les GDA pour 4 produits laitiers distincts 
et pour les 4 produits ensemble (GDA*)

    (1) 150 ml de lait demi-écrémé
    (2) 125 ml de yaourt demi-écrémé
    (3) 33 g de Gouda belge
    (4) 125 ml de pudding à la vanille



    (1) GDA (2) GDA (3) GDA (4) GDA GDA*
    Energie
    kcal 69 3% 69 3% 116 6% 151 8% 20%
    Protéines g 5,0 11% 5,6 13% 8,3 19% 3,3 7% 49%
    Graisses g 2,4 3% 1,9 2% 9,2 12% 4,4 6% 23%
    Acides gras saturés g 1,5 7% 1,1 5% 5,8 26% 3,6 16% 54%
    Hydrates de carbone g 7,2 3% 7,1 3% 0,0 0% 19,8 7% 12%
    Fibres g 0,0 0% 0,0 0% 0,0 0% 0,0 0% 0%
    Sodium mg 63 3% 69 3% 199 10% 98 5% 21%
    Calcium mg 182 20% 191 21% 267 30% 130 14% 86%
    Phosphore mg 135 17% 163 20% 165 21% 116 15% 72%
    Magnésium mg 15 4% 18 5% 10 3% 13 3% 15%
    Fer mg 0,0 0% 0,1 1% 0,2 1% 0 1% 2%
    Potassium mg 245 6% 195 5% 36 1% 119 3% 15%
    Zinc mg 0,8 9% 0,6 8% 1,0 12% 0 5% 34%
    Sélénium μg 1,5 3% 2,5 4% 33 55% 0,0 0% 62%
    Vit. A act
    μg 33 7% 35 7% 91 18% 53 11% 42%
    Vit. D
    μg 0,0 0% 0,0 0% 0,8 6% 0,1 1% 6%
    Vit. B1
    mg 0,1 5% 0,1 8% 0,0 1% 0,0 4% 18%
    Vit. B2
    mg 0,3 23% 0,3 25% 0,1 8% 0,3 27% 82%
    Vit. B12
    μg 0,3 20% 0,5 33% 0,2 11% 0,4 29% 94%
    Vit. C
    mg 0,0 0% 2,5 2% 0,0 0% 2,5 2% 5%

    Source: Nubel Table belge de composition des aliments, 5e édition, sept. 2009
    GDA* Repère nutritionnel journalier pour les quatre produits laitiers ensemble.

    Avec autorisation de

       http://www.milkandhealth.be/index.php?option=com_content&view=article&id=80&Itemid=88&lang=fr

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  • Fruits et légumes : lavez-moi ! Lavez-moi ! Lavez-moi !

    Les fruits et légumes sont les aliments santé par excellence. Pourtant, ils peuvent eux aussi receler des dangers... Le principal risque est celui d’une intoxication aux pesticides ou aux métaux lourds. Que cachent nos choux, navets et autres fraises...

    Si on a tendance à se méfier de la viande, on fait souvent pleinement confiance aux fruits et légumes. Pourtant, eux aussi peuvent porter des germes ! Surtout lorsqu’on les mange crus !

    Attention aux intoxications !

    Lavez les fruits et les légumesLe principal risque n’est pas d’origine bactérienne. C’est l’intoxication par passage de polluants dans les aliments. Ainsi, lorsque le producteur emploie une trop grande quantité de pesticides (ou des pesticides interdits), des résidus risquent de contaminer les fruits et légumes. De même, les sols peuvent parfois être trop riches en métaux lourds, qui vont se retrouver dans les végétaux. Mais la surveillance est très stricte et les teneurs en produits phytosanitaires ou en métaux lourds sont sévèrement contrôlées. Si vous n’avez pas confiance, optez pour les produits issus de l’agriculture biologique : les producteurs ne doivent utiliser ni engrais, ni pesticides d’origine chimique.

    Fruits et légumes n’aiment pas les champignons !

    Un autre risque lié aux fruits et légumes concerne les moisissures. Si le stockage entre la récolte et la vente ne s’effectue pas dans de bonnes conditions, des champignons peuvent se développer à la surface des fruits et des légumes. Or certains fabriquent un véritable poison pour l’homme : les mycotoxines. Certains aliments sont ainsi traités pendant le stockage, afin d’éviter les risques.

    Attention aussi à certains fruits qui peuvent entraîner, non pas des intoxications, mais des interactions médicamenteuses : c’est le cas de certains agrumes, tel le pamplemousse, qui interfèrent avec les antihistaminiques entre autres.

    Prenez vos précautions !

    Lors de vos achats, ne traumatisez pas les fruits : évitez de les tâter et posez-les sur le dessus de votre panier. Sortez-les de leur sac plastique avant de les stocker, pour éviter la condensation (qui favorise le pourrissement). Vérifiez régulièrement dans le bac à légumes qu’il n’y en a pas de gâtés. Nettoyez bien le plan de travail et les ustensiles que vous avez utilisés pour ces végétaux. Lavez avec application les légumes que vous consommez crus et les fruits que vous mangez tels quels (fraises, abricots, cerises...). N’hésitez pas à éplucher ceux pour lesquels c’est possible !

    Alain Sousa

     Tous les fruits
     Tous les légumes

    http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/securite/nu_4291_legumes_intox.htm

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  • Crampes

     

    [?] Qu'est-ce que c'est ?

    La crampe musculaire est une contraction soudaine, intense, involontaire et passagère d’une partie ou de la totalité d’un muscle. Sa durée est variable, généralement brève.

    [?] Causes et facteurs de risque

    Les crampes peuvent survenir de façon inopinée ou être déclenchée par une contraction musculaire à l’occasion d’un effort comportant un raccourcissement musculaire.

    La survenue de crampes musculaires est en général un phénomène bénin, survenant au repos (notamment la nuit, touchant fréquemment les muscles de la jambe) ou à l’effort.

    De nombreux facteurs sont connus pour favoriser la survenue de crampes musculaires :

    • La grossesse, la pilule ;
    • Les états de déshydratation (coups de chaleur, sueurs profuses, vomissements, diarrhée) ;
    • La dialyse de l’insuffisance rénale chronique ;
    • L’abus d’excitants (café, thé), les toxicomanies ;
    • Le froid.

    Enfin, lorsque les crampes sont fréquentes, invalidantes, de localisation inhabituelle ou de durée prolongée, elles peuvent être un symptôme d’une maladie sous-jacente :

    les maladies neurologiques touchant les nerfs périphériques (tétanie, sclérose latérale amyotrophique, sclérose en plaque, poliomyélite, maladie de Parkinson, atteinte nerveuse suite à la prise de certains médicaments, d’alcool ou à l’exposition à certains toxiques).

    • Certaines maladies hormonales telles que le myxoedème, la maladie d’Addison, le diabète.

    certains troubles sanguins comme des anomalies du potassium, du magnésium , du calcium ou du phosphore). Ces troubles métaboliques peuvent survenir isolément ou être le plus souvent eux-mêmes révélateurs d’une maladie sous-jacente.

    • Certaines maladies cardiovasculaires : cardiopathie, varices des membres inférieurs, artérites, maladie de Raynaud ;
    • Les causes infectieuses : maladies virales (grippe), tétanos...
    • Les causes orthopédiques : crampes sous plâtre, crampes survenant lors de la rééducation, déchirures musculaires, fractures, luxations, rhumatismes.

    [?] Les signes de la maladie

    Lorsque la crampe survient, elle est généralement visible et palpable et cesse en général lors de l’élongation du muscle.

    [?] La consultation

    Il est surtout utile pour retrouver des éléments en faveur d’une maladie sous-jacente responsable des crampes musculaires.

    [?] Examens et analyses complémentaires

    Dans la majorité des cas, ils sont inutiles.

    En revanche, des explorations biologiques ou radiologiques peuvent être utiles si le médecin soupçonne l’existence d’une maladie sous-jacente responsable des crampes musculaires.

    [?] Evolution de la maladie

    Elle est bénigne dans la plupart des cas ou dépend de la maladie


    [?] Ne pas confondre avec...

    Le diagnostic est évident dès la description par le patient des signes ressentis et ne permet pas d’envisager d’autres diagnostics.

    [?] Traitement

    Dans la plupart des cas, aucun traitement n’est justifié : lorsque la crampe survient, il faut conseiller au patient d’étirer le muscle douloureux (par exemple, en cas de crampe du mollet, conseiller de tirer progressivement les orteils et le pied vers soi).

    Lorsque les crampes deviennent invalidantes, certaines médicaments peuvent être efficaces (myorelaxants).

    Enfin, lorsqu’une cause est retrouvée, le traitement est celui de la cause.

     

    Dr Lyonel Rossant, Dr Jacqueline Rossant-Lumbroso.

     Forum Santé
    http://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/sa_811_crampes.htm

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  • Cholestérol : faites la chasse aux idées reçues

    Le médecin vous l’a dit : vous avez un peu trop de cholestérol. Et vous devez faire attention à votre assiette et votre hygiène de vie. En modifiant son alimentation, on peut faire baisser jusqu’à un tiers son taux de cholestérol… à condition de faire les bons choix, et de ne pas croire tout ce qu’on raconte ! Doctissimo vous aide à faire le tri parmi 10 idées reçues, pour manger santé !

      

    Je ne dois pas manger d’oeufs

    Faux : Le cholestérol des oeufs (et des autres aliments) joue peu sur le cholestérol sanguin, et votre médecin vous expliquera que rien ne vous empêche de consommer 4 oeufs par semaine.

    Je dois consommer au moins 5 fruits et légumes par jour1

    CholestérolVrai : Tous les fruits et légumes, par leur richesse en fibres, et en antioxydants  contribuent à une alimentation équilibrée et participent à la prévention des maladies cardiovasculaires.  

    Je dois manger des pommes…

    Vrai : Grâce à la pectine qu’elle contient, la consommation de pommes s’accompagne d’une baisse significative (de 5 à 10 %) du taux de cholestérol2, mais à condition d’en consommer  au moins 3 par jour.

    Je ne peux pas manger de fromage

    Faux : C’est une question de quantité ! Et n’oublions pas que le fromage est essentiel dans une alimentation équilibrée par sa richesse en calcium.  Il faut savoir se limiter à 40 g par jour pour un homme et 30 g par jour pour une femme. Sans compter qu’il existe dans le rayon fromages de nouveaux produits dont la composition contribue à limiter l’excès de cholestérol sanguin dans le cadre d’un régime adapté.

    Les protéines de soja font baisser le cholestérol

    Vrai : La consommation régulière de 25 à 30 g par jour de protéines de soja (soit environ 3 produits dont un "steak" de soja ou 150 g de tofu) est associée à une baisse de 10 à 15 % le taux de LDL cholestérol3.

    Les flocons d’avoine font baisser le cholestérol

    Vrai : Consommer 60 g de flocons d'avoine pendant un mois  s’accompagne d’une baisse du taux de LDL-cholestérol de l'ordre de 5 à 10 %. Les fibres solubles de l'avoine sont parmi les plus hypocholestérolémiantes. L’orge et l’avoine possèdent les mêmes propriétés4.

    Je dois supprimer toutes les matières grasses

    Faux : La solution est de mieux choisir les graisses. Consommez des corps gras animaux (beurre, crème …) avec modération en préférant les versions allégées. Favorisez  les huiles végétales pour bénéficier de leurs acides gras insaturés. Utilisez un peu d’huile d’olive (riche en acide oléique) pour la cuisson, et de l’huile de colza ou de noix (riches en Oméga 3), ou une huile  combinée pour l’assaisonnement. Et dégustez des poissons gras deux à trois fois par semaine pour leur richesse en acides gras Oméga 3.

    Il suffit de consommer des aliments anti-cholestérol pour faire baisser mon taux

    Faux : Il existe des aliments qui permettent de prévenir les maladies cardio-vasculaires grâce à un bon rapport Oméga 3 - Oméga 6. Mais pour être utiles, ces aliments doivent être consommés dans le cadre d’un régime alimentaire de type "méditerranéen" qui fait la part belle aux céréales complètes, aux fruits et légumes verts, et aux poissons et à la volaille.

     

       

    Les fruits de mer me sont déconseillés

    Faux : Les fruits de mer et crustacés sont pauvres en graisses ! En revanche, c’est l’abus de la mayonnaise avec le tourteau ou le beurre avec les huîtres qui est fortement déconseillé !

    Nadine Ker Armel - Mis à jour le 27 mars 2009

    Merci au Dr Jean-Michel Lecerf, médecin nutritionniste à l’institut Pasteur de Lille.

    1 - Le Programme National Nutrition Santé (PNNS) recommande la consommation d’au moins 5 fruits et légumes par jour.
    2 - L'équipe du Pr. Girault, CHU d'Angers, a montré un effet bénéfique de la consommation de pommes sur un groupe de 235 patients ayant une cholestérolémie élevée (2,5 g /l ou plus).
    3 - En se basant sur des preuves scientifiques, la Food and Drug Administration des Etats-Unis permet maintenant aux fabricants d’aliments contenant au minimum 6,25 g. de protéines de soja par portion, de signaler sur l’emballage des aliments que: “25 g de protéines de soja par jour, faisant partie d’un régime pauvre en graisses saturées et en cholestérol peuvent diminuer le risque de maladie cardiaque”.
    4 - Eufic (The European Food Information Council), 2005.

    Avec près de 180 000 décès par an, les maladies cardiovasculaires sont la 1ère cause de mortalité en France. Un membre de votre entourage ou vous-même présentez un risque particulier. Venez en parler sur nos forums :

     Forum Cholestérol
     Forum Hypertension et problèmes cardiaques
     Forum Alimentation et santé

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  • Conseils nutritionnels

    Matières Grasses

    Le taux de matière grasse se calcule sur l'extrait sec. Aussi, voici quelques éléments qui vous permettront de relativiser le taux de matière grasse annoncé.

    Tableau de teneurs en matières grasses (Pour 100g de fromage)
    Fromage frais 9 à 18 g
    selon le % de mg

    On s'aperçoit que, calculée sur l'extrait sec, la proportion de matière grasse pour 100g de fromage est très voisine d'une famille à l'autre. De plus, on sait, qu'en moyenne, un consommateur mange 30 à 50 g de fromage par repas. Alors, ne nous privons pas pour des questions de matière grasse !

    Plus un fromage est sec et dur, plus il est riche en matière grasse ; plus il est riche en eau, plus il a une teneur faible en matière grasse.

    Quelques mots d'explication

    Dans 30g de gruyère, vous avez autant de calcium que dans 1kg d'oranges.
    Le fromage est plus digeste que le lait car une grande partie du lactose a disparu avec l'égouttage et les protéines sont prédigérées.

    • Fromage maigre = < à 20% mg
    • Fromage allégé = entre 20 et 30% de mg
    • Fromage gras = de 50 à 60% de mg
    • Double crème = de 60 à 75% de mg
    • Triple crème = > à 75% de mg
    Brie 22 g
    Camembert 17,6 g
    Coulommiers 22,4 g
    Maroilles 20,2 g
    Pont l'évêque 17,5 g
    Cantal 24 à 26 g
    Mimolette 21,6 g
    Morbier 23,4 g
    St Nectaire 23,4 g
    Emmental 27,9 g
    Bleu d'Auvergne 26 g
    Fondus 25 g

    Le Gluten

    Avoir un régime sans gluten se révèle être, parfois, un sérieux casse tête quant au choix des aliments à consommer. Pour vous aider, voici une liste de produits laitiers à consommer ou à proscrire de votre alimentation.

    ok Produits laitiers autorisés

    • Le lait de vache sous toutes ses formes.
    • Les laits de chèvre et de brebis.
    • Les fromages à pâte cuite ou pressée.
    • Le lait de soja.
    • Les yaourts, suisses et fromages blancs, natures ou aromatisés.

    attention Produits laitiers dont il faut souvent faire attention à leur composition:

    • Laits parfumés.
    • Yaourts aux fruits.
    • Les produits laitiers allégés.
    • Les desserts lactés frais.
    • Certains fromages à moisissures.
    • Les fromages fondus et/ou "à tartiner".

    interdit Les produits laitiers interdits:

    • Les desserts lactés à base de céréales interdites et de muesli.

    Les fromages issus de l'agriculture biologique

    Il y a encore une quinzaine d'années, tout le monde a cru que l'engouement pour les produits bio ne serait qu'une mode.

    Aujourd'hui, force est de constater que la consommation des fromages "bio" (11% actuellement) ne cesse d'augmenter.

    Tous les fromages, issus de tous les types de lait, sont concernés.

    Agriculture biologiqueL'apposition du logo est, aujourd'hui, le seul signe sérieux de reconnaissance pour le consommateur car il lui garantit le respect des spécificités et des modes de production de l'agriculture biologique.

    Un fromage estampillé "AB" est un fromage dont au moins 95% des ingrédients sont issus de l'agriculture biologique et provient directement du producteur.

    En revanche, le mot "bio" sur certains produits ne signifie parfois rien . C'est pourquoi, à compter de Juillet 2006, l'utilisation du préfixe "bio" pour des produits non issus de l'agriculture biologique sera interdite.

    Le Calcium laitier indispensable pour la santé

    Il n'est pas rare, aujourd'hui, de lire ou d'entendre que l'on peut se passer de lait pour ses apports en calcium.
    De telles affirmations, outre qu'elles sont absurdes, peuvent conduire à des carences graves pour l'organisme humain.
    Il faut savoir que notre corps a un besoin quotidien de calcium dans le sang dont le taux doit rester constant. Si nous ne donnons pas suffisamment de calcium à notre corps, alors que lui-même n'en fabrique pas, il ira le chercher dans les seuls endroits où il y en a : dans nos os.
    Savez vous combien de fois notre squelette se renouvelle dans une vie ? 3 ou 4 fois ; et uniquement grâce à l'apport de calcium. Calcium qui nous est indispensable aussi à la coagulation, la conduction nerveuse, la contraction musculaire, ou encore la division cellulaire.

    pourquoi Mais pourquoi le calcium laitier me direz vous?

    Car, à part les légumes comme les choux ou les épinards, quelques fruits secs (noix, amandes) et certaines eaux minérales, la plupart des aliments que nous consommons sont pauvres en calcium. De plus, le calcium contenu dans ces différents produits n'est pas aussi bien retenu par notre corps que le calcium laitier. Ainsi, avec des épinards qui contiennent, comme le lait, 300 mg de calcium pour 250g, notre intestin n'en absorbera que 5% contre 32% pour le lait ou les fromages. Les choux, eux, ont le même coefficient d'absorption; mais la teneur initiale des choux en calcium est, elle, beaucoup plus faible. Pour absorber la même quantité en calcium qu'un verre de lait, il faudrait consommer... 850g de choux. Quant à l'eau minérale, dont certaines sont riches en calcium, notre corps en retient très peu de par la forte élimination urinaire.
    Le calcium laitier est donc indispensable à notre corps. Et les adolescents, de par leur développement osseux, ainsi que les personnes âgées, pour renforcer leurs os et éviter l'ostéoporose devraient en consommer, au minimum, 1,2 g par jour, soit l'équivalent de 4 verres de lait. Nous en sommes très loin !

    Réhabiliter le fromage au sein de notre alimentation

    pourquoi Pourquoi manger du fromage ?

    Les produits fromagers sont de véritables concentrés de « calories pleines » : ils fournissent des nutriments et micro-nutriments utiles, contrairement à certains aliments - pâtisseries, boissons sucrées… - qui apportent des « calories vides », sans grand intérêt nutritionnel.
    Le fromage est, tout le monde le sait, une source de calcium, un calcium reconnu en outre pour être particulièrement biodisponible. L’environnement spécifique du calcium laitier (protéine, lactose, phosphore, vitamine D…) favorise cette biodisponibilité et sa rétention osseuse. Pour repère, 30g d’emmental apportent 335 mg de calcium, soit 2 yaourts, 1/3 litre de lait ou 4 kilos de viande de bœuf. Sachez, par ailleurs, que les fromages de type pâte pressée cuite sont les fromages les plus riches en calcium.
    Les produits fromagers sont également source de minéraux comme le phosphore, le magnésium, le potassium et le sodium, en quantité variable selon la variété de fromage. Les fromages sont par ailleurs le 1er vecteur de zinc dans l’alimentation des adultes.
    Quant aux vitamines, les fromages sont une source intéressante de vitamines hydrosolubles du groupe B (essentielles à la synthèse des cellules sanguines et nerveuses) et ainsi que des vitamines liposolubles, comme la vitamine A.
    Enfin, les fromages sont riches en protéines. Issues en majorité des caséines du lait, ces protéines se composent de l’ensemble des acides aminés essentiels, c’est à dire non synthétisés par l’organisme ; seule l’alimentation peut nous les apporter.

    pourquoi Et les acides gras et le sel ?

    Il est vrai que les fromages sont riches en lipides ; sans eux, ils ne seraient pas aussi onctueux et goûteux. Les lipides des produits fromagers sont constitués d’environ 65% d’acides gras saturés, des acides dont certes l’excès est nuisible, mais qui restent essentiels au bon fonctionnement de l’organisme. Les apports nutritionnels recommandés sont de 10% des apports énergétique journaliers. Par exemple, une portion de camembert couvre 15,7% des apports nutritionnels conseillés en acides gras saturés chez un homme adulte de 70 kg. Consommés en quantité raisonnable, les produits fromagers s’intègrent donc tout à fait dans une alimentation équilibrée. Quant au sel, la diversité des fromages permet une consommation adaptée aux besoins de chacun ; il existe d’ailleurs des fromages « sans sel ».

    A savoir

    Lors de l’achat d’un aliment, tout consommateur averti vérifiera sa teneur en matière grasse. Or, pour les produits fromagers, l’expression de la matière grasse portait jusqu’en 2008, à confusion : elle est désormais exprimée en fonction du produit fini et non de la matière sèche du produit, comme elle l'était auparavant . Ainsi, un camembert dont la teneur en eau est de 53,3% était étiqueté 45% de matière grasse ; rapporté au poids du produit fini, la teneur en matière grasse baisse à 22%.

    Une consommation modérée

    Le fromage est donc un aliment nutritionnellement intéressant qui possède tout à fait sa place au sein de notre alimentation, à condition bien sûr de ne pas tomber dans l’excès. Le volet du PNNS portant sur les apports en produits laitiers et les besoins en calcium préconise à cet égard de consommer 3 produits laitiers, dont un sous forme de fromage.
    Chez certaines personnes ( la femme ménopausée, le sujet âgé dénutri, l’adolescent dont les besoins en calcium sont accrus), on pourra conseiller deux parts de fromage quotidiennes.

    Source : MEDEC , « Qualités nutritionnelles des fromages et équilibre alimentaire : allier plaisir et santé », par l’Institut Fromage & Santé

    Les vitamines et oligo-éléments du lait.

    Le lait contient beaucoup de vitamines et sels minéraux indispensables à notre corps. Nous vous invitons donc à les découvrir sur les tableaux suivants :

    Composition de l'extrait sec du lait :
    • 36% à 40% de glucides ou sucres (essentiellement du lactose).
    • 27% à 34% de lipides ou matières grasses.
    • 25% à 27% de protéines ou matières azotées (particulièrement de la caséine).
    Vitamines:
    • Présence importante :
      • Vit A : Facteur de croissance - Vision - Tissus - Défense immunitaire - Anti-vieillissement - Anti-cancer.
      • Vit B2 : Équilibre nutritif : transformation de nos aliments en énergie - Facteur de croissance - Santé de la peau - Hygiène de la vue (béta-carotène).
      • Vit B12 : Prévention de l'anémie.
    • En traces :
      • Vit C : Nettoyant de l'organisme.
      • Vit D : Formation osseuse - Minéralisation des dents.
      • Vit E : Prévention du vieillissement - Favorise la fertilité.
      • Vit K : Coagulation du sang.
    Oligo-éléments
    • Phosphore : Favorise les réactions chimiques à l'intérieur des cellules.
    • Magnésium : L'anti-stress naturel.
    • Potassium : Conduction nerveuse.
    • Sodium : Crampes - Insomnies - Déshydratation.
    • Zinc : Anti-oxydant - Maturation sexuelle.

    Le lait : aphrodisiaque ? Oui ... le lait de chamelle.

    Aphrodisiaque, oui, mais pas seulement.
    Le lait de chamelle pourrait devenir un atout nutritionnel et économique majeur dans un avenir proche pour les populations pauvres et nomades d'Afrique et d'Asie vivant dans des zones arides ou semi-arides.
    En effet, légèrement plus salé que le lait de vache, le lait de chamelle est plus riche en fer, en acides gras non saturés, en vitamine B et 3 fois plus riche en vitamine C.
    Il en devient donc une boisson tonifiante, aphrodisiaque selon les arabes du Golfe, prescrite par certains médecins russes, kazaks et hindous et conseillée, en Afrique, aux personnes atteintes du Sida. A tel point que l'Institut de Recherche Médicale du Kénya a décidé d'entreprendre des recherches sur le prétendu rôle du lait de chamelle comme remède dans la réduction du diabète et des maladies coronariennes.
    On ne devrait pas être surpris de ces résultats nutritionnels. Il faut bien que les chamelons bénéficient d'un allaitement de grande qualité pour survivre dans des régions parmi les moins hospitalières du globe.
    Les chamelons qui consomment, d'ailleurs, en moyenne, 5,4 des 6,7 millions de tonnes de lait produites, annuellement, par les 20 millions de chamelles de la planète.
    Mais l'enjeu économique est considérable.
    En effet, une chamelle produit, en moyenne, 5 litres de lait par jour. Or, selon certains spécialistes, en améliorant l'alimentation animale, l'élevage et les soins vétérinaires, les rendements journaliers pourraient passer à 20 litres.
    Quand on sait qu'un litre de lait frais de chamelle peut atteindre 1 dollar sur les marchés africains, un marché mondial d'une valeur de 10 milliards de dollars pourrait voir le jour!Et enrichirait, ainsi, des populations et des régions parmi les plus pauvres de la planète.
    Certains petits "futés" ont déjà anticipé le brillant avenir qui se dessine pour le lait de chamelle et ont investi industriellement.
    Ainsi, Mme Abeiderahmane gère une société en Mauritanie qui produit le premier fromage au lait de chamelle à pâte molle et croûte blanche baptisé "Camelbert".
    Comme disent les nomades ahaggars en Algérie:"L'eau, c'est l'âme. Le lait, c'est la vie." Le lait de chamelle pourrait bien se transformer en or.

    http://www.univers-fromages.com/ensavoirplus-conseils-nutritionnels.php

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  • Abdominaux

    Se bricoler un ventre d’acier, pas si dur que ça !. On sollicite les grands droits de l’abdomen sans les étirer : on relève le buste, en arrondissant le dos, puis on le redescend mais pas totalement, et ce plusieurs fois de suite. Les résultats ne se font pas attendre si l’on exécute bien les mouvements.

     

    Il s’agit de travailler la ceinture abdominale, zone musculaire la plus faible. Le temps requis : une demi-heure, avec augmentation progressive jusqu’à une durée d’une heure.

    Exercice

    Etendu sur un tapis (ou mieux sur une planche avec inclinaison prévue pour le travail des abdos), le dos bien à plat, les cuisses écartées selon un angle de 45, les pieds plaqués au sol (ou encore calés sous un meuble), et 20 cm d’écart entre les fesses et les talons pour ne pas provoquer une distorsion du dos. Les bras peuvent être croisés sur la poitrine, chacune des mains touchant l’épaule opposée, et les coudes, détendus. Pour les débutants : bras tendus, cela facilite le mouvement.

    Ce sont les abdos qui travaillent et non les biceps ; aussi, ne jamais appuyer sur les bras lorsque le buste se redresse : ce mouvement de la tête et du buste qui se redressent doit s’exécuter lentement, les épaules relâchées, car elles ne sont pas sollicitées. Les omoplates se soulèvent jusqu’à 15 cm du sol. La tête reste dans le prolongement du dos et la ligne des yeux doit se trouver à 60 cm environ des rotules.

    Ne jamais forcer, car la ceinture abdominale est tendue et provoque une sensation de brûlure, signe que les muscles travaillent. S’assurer pendant la durée de l’entraînement que les orteils adhèrent bien au sol. Ne pas s’aider en poussant sur les talons, ce qui entraînerait le travail des muscles du mollet et des adducteurs, et non des abdos ! Expirer en fin de mouvement.

    Faire trois séries de 10 à 15 mouvements : 10 secondes pour le mouvement vertical, 10 secondes pour le retour en position allongée. S’accorder le temps de récupération entre chaque série.

    Répéter cet exercice tous les deux jours. Plus le mouvement est lent, plus les muscles travaillent et meilleur est le résultat. Point capital : inspiration lente et complète en redescendant, expiration, pendant l’effort, en remontant.

    Pour corser le mouvement, mettre les pieds calés en hauteur (espalier), les cuisses à la verticale. Exercice qui sollicite le. petit et le grand oblique ainsi que le grand droit. La hauteur des pieds et donc l’éloignement du buste permet de faire travailler les muscles de la hanche.

    La répétition régulière de ces exercices est le gage de réussite, mais l’alternance de repos (une minute), entre chaque série de mouvements, est une condition nécessaire pour que les muscles profitent pleinement de l’effort qu’on réclame d’eux.

    Geneviève Pons

     Forum Sport
    Forum Accidents sportifs

    http://www.doctissimo.fr/html/forme/rem_forme/abdos.htm

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  •  Une base saine est très importante

    Intervieuw de Pierre Van Hee. Nutritionniste chez Nice

     

    Il y a de nombreux jugements, préjugés et croyances concernant le pain. Mais comment distinguer le vrai du faux ? Nous avons demandé à Pieter Van Hee, nutritionniste chez NICE (la cellule d’information nutritionnelle de VLAM).

    Qu’y a-t-il vraiment dans le pain ?

    Le pain est un « excellent » pourvoyeur d’énergie. Il est faible en graisses et riche en glucides. Il contient également des protéines, des vitamines (B1), du fer, du magnésium et des fibres.

    Quelle sorte de pain faut-il choisir ?

    Le pain complet. Comparé aux pains blanc et gris, il renferme plus de vitamines, de minéraux et de fibres. De plus, il est scientifiquement prouvé que les grains complets contiennent des éléments nutritifs protecteurs supplémentaires.

    La valeur nutritive de différents pains.

    1 tranche = environ 30 g - 1 sandwich = environ 40 g - 1 croissant = environ 50 g
    Source: La Table de composition des aliments, Nubel, 4e édition, 2004

    Du pain quotidien, combien de fois par jour ?

    Avec le pain, vous faites un grand pas vers une alimentation équilibrée. Il est recommandé de prendre 2 repas à base de pain et 1 repas chaud.

    Au total, cela fait environ 5 à 12 tranches de pain par jour en fonction de votre âge, votre sexe, votre poids et votre niveau d’activité physique.

    Recommandation:

     

    1 tranche de pain gris (d’un grand pain carré) = 30 g

    Un individu qui pratique une activité physique ou qui fait de l’exercice doit manger plus de tartines que quelqu’un qui fait un travail administratif.

    La moyenne belge de consommation de pain par jour n’est pas bonne. Elle se situe à environ 4 tranches par jour (ou 133 grammes).

    Pourquoi le pain est-il bon ?

    • Le pain gris et le pain complet aident à lutter contre les problèmes de constipation. Pour profiter au maximum des effets bénéfiques des fibres, il faut boire beaucoup d’eau (1,5 litre par jour) et faire de l’exercice.
    • Les fibres assurent une protection contre les affections chroniques comme les maladies cardiaques et certains cancers.
    • Les fibres procurent rapidement une sensation de satiété. Elles aident donc à lutter contre l’obésité car elles évitent d’avoir envie de grignoter entre les repas.
    • Les produits complets (comme le pain complet) n’augmentent pas d’un coup la quantité de sucre dans le sang. Ils sont donc importants dans la prévention et le traitement du diabète de type 2.

    Pourquoi le pain est-il indispensable au petit-déjeuner ?

    • Après une nuit de sommeil, vous n’avez plus rien mangé depuis 8 à 12 heures. Le matin, vous avez donc besoin de recharger vos réserves d’énergie.
    • Si vous sautez le petit-déjeuner, vous avez plus de chance de manquer de vitamines et de minéraux. Vous vous sentez alors plus vite fatigué, irritable et mou.
    • Quand on fait l’impasse sur le petit-déjeuner, on a tendance à se rattraper sur les deux autres repas. Un repas trop lourd à midi a un effet négatif sur la concentration durant l’après-midi. Et un dîner trop riche augmente les excès de calories et donc les risques de prise de poids.
    • Si vous ne prenez pas de petit-déjeuner, il est possible que vous vous sentiez faible durant la matinée. Et, en pareil cas, vous aurez tendance à vous jeter sur des coupe-faim riches en graisse et/ou en sucre … ce qui n’est pas une solution.

    Le pain est-il plus énergétique qu’un snack sucré ?

    Pour que votre corps fonctionne correctement, vous avez besoin d’énergie. Le cerveau dépend en permanence de l’apport de glucose dans le sang.

    Vous pouvez rapidement augmenter cet apport en ingérant de simples hydrates de carbone comme le sucre, par exemple. Mais lorsqu’on absorbe des sucres rapides, le taux de glucose dans le sang diminue à un rythme accéléré. En pareil cas, le taux de sucre du sang peut baisser de façon soudaine (hypoglycémie): un phénomène qui peut engendrer tremblements, transpiration et une réduction des performances intellectuelles.

    Vous pouvez éviter cela en diversifiant vos sources d’approvisionnement en hydrates de carbone. Ces substances sont présentes dans le pain gris et le pain complet. Lorsque vous mangez ce type de pain, les hydrates de carbones qu’il contient se décomposent progressivement et libèrent petit à petit leur glucose. Vous conservez ainsi plus longtemps davantage d’énergie qu’en mangeant un snack sucré, et vous évitez les risques d’hypoglycémie.

    Le pain fait-il grossir ?

    Le pain ne fait pas grossir. C’est ce qu’on met dessus qui peut se révéler particulièrement gras ou calorique (charcuteries, confitures, …). Ne soyez donc pas trop gourmand et allez-y doucement avec les garnitures grasses et sucrées.

    Mangez des doubles tartines avec une seule garniture. Et pensez aux fruits et légumes qui constituent en la matière une alternative tout à fait savoureuse.

    Plus le pain que vous choisissez est riche en matière grasse et/ou en sucre (comme le pain au lait, le cramique, le craquelin,…), plus les tartines sont naturellement caloriques.

    Les sandwiches garnis contiennent généralement plus de calories. Les viennoiseries ne remplacent en aucun cas le pain. Elles constituent une délicieuse alternative mais il est recommandé de ne pas en abuser.

    Le pain est-il aussi présent dans l’alimentation des sportifs de haut niveau ?

    Absolument. Les athlètes de haut niveau ont, eux aussi, besoin des glucides contenus notamment dans le pain. Le pain représente une excellente source d’énergie et de substances nutritives, comme les vitamines et les minéraux. Ceux-ci jouent un rôle essentiel dans la libération de l’énergie.

    Ces nutriments veillent aussi à ce que l’organisme fonctionne de façon optimale. Dire que les athlètes doivent manger plus de pâtes que de pain est faux. Le pain est tout aussi important pour les sportifs que les pâtes.

    Envie d’en savoir plus ? Allez voir sur www.mangerbouger.be

    http://www.dupainchaquejour.be/

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  • Festoyer léger, c'est possible

    Le repas du réveillon est un moment privilégié au cours duquel la famille se trouve réunie autour d'une bonne table : foie gras, gibier en sauce, fromages et bûche crémeuse, le tout copieusement arrosé. On peut pourtant préserver sa ligne et s'éviter des réveils difficiles, tout en dégustant des mets inhabituels et festifs.

     

    On peut faire la fête sans abuser des calories. Evitez les excès, privilégiez la qualité, variez votre menu. Suivez quelques conseils de bon sens pour profiter pleinement du réveillon de Noël.

    En apéritif

    Préférez une coupe de champagne ou un verre de vin blanc (ou rouge) aux autres boissons alcoolisées plus caloriques. Méfiez-vous en particulier des punchs et autres cocktails dont le goût sucré et exotique cache souvent un degré alcoolique élevé. Si c'est vous qui invitez, vous pouvez prévoir différentes boissons non alcoolisées comme des jus de légumes et de fruits.

    Afin que l'alcool ne vous monte pas trop rapidement à la tête, pensez à picorer un ou deux toasts pour ne pas avoir le ventre vide. Remplacez, lorsque cela est possible, les traditionnels amuse-gueules par des crudités (tomates cerise, céleri en branche, carottes en bâtonnets…) accompagnés de sauces légères.

    En entrée

    Les entrées de fêteCoquillages, mollusques et crustacés, riches en éléments nutritionnels mais peu énergétiques (peu caloriques)peuvent être introduits sans complexe dans le menu. Mais sans mayonnaise pour les homards, crevettes, langoustes et langoustines, ni pain beurré avec les huîtres.
    Pour le foie gras, riche en graisses, un ou deux petits toasts suffiront à l'accompagner (une tranche de foie gras apporte 180 kcal).

    Plats principaux

    Volailles et poissons s'invitent à la fête. Sachez en profiter. Savoureux, peu caloriques, on peut les cuisiner sans trop de matières grasses, accompagnés d'un panachage féculents - légumes verts (les combinaisons sont multiples et variées). En revanche, méfiez-vous des plats en sauce et des fritures

    Le fromage

    Bien que riches en calcium, les fromages restent des produits assez gras. N'en abusez pas. Servez-vous raisonnablement (deux ou trois petits morceaux avec un peu de pain) car il reste encore le dessert… Et consommez votre fromage sans beurre.

    Les desserts de fêteLes desserts

    Traditionnellement, ce sont les desserts du type bûche à la crème au beurre et au chocolat qui terminent nos repas de réveillons. Si vous êtes la maîtresse de maison, pensez à proposez des sorbets, une salade de fruits exotiques, une tarte aux fruits ou encore un entremet. Ce type de dessert sera tout autant apprécié de vos convives.

    La boisson

    C'est fête mais tout de même. Sachez que chaque verre d'alcool fait grimper votre alcoolémie. Evitez impérativement de mélanger différents alcools entre eux et consommez avec modération champagne et autres vins ;

    Evitez les alcools forts, les digestifs et les "trous normands".
    N'oubliez pas l'eau plate ou gazeuse et n'hésitez pas à en remplir votre verre.

    Bonnes fêtes et bon appétit !

    Françoise Pradier

    Forum Alimentation et santé.

    http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/mag_2000/mag1222/nu_3211_etes_leger.htm



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