• Bientôt fini, l’assurance solde restant dû moins chère pour les femmes

    28 novembre 2012 - Auteur : Jocelyne Minet

    A partir du 21 décembre 2012, les assureurs ne pourront plus faire aucune différence entre hommes et femmes lorsqu’ils fixent les tarifs de l’assurance solde restant dû.

    Statistiquement, le risque de décès des femmes est inférieur à celui des hommes, et cela quel que soit l’âge. Ce qui explique que l’assurance décès soit toujours meilleur marché pour les femmes que pour les hommes. Si elles vivent plus longtemps, elles ont en effet de meilleures chances de parvenir à rembourser complètement l’emprunt quand elles souscrivent une assurance de solde restant dû. A l’inverse, une assurance de rente sera moins chère pour un homme parce que, statistiquement, il vit moins longtemps qu’une femme. La rente devra donc être payée moins longtemps. Ce régime de différence dans les prix des assurances sur base de la différence d’espérance de vie reste d’application jusqu’au 21 décembre 2012. Ce ne sera plus le cas après.

    Traitement égal

    La Cour de justice de l’Union européenne défend depuis longtemps le principe de l’égalité de traitement entre hommes et femmes. Ainsi, il existe depuis quelques années déjà, une directive européenne qui stipule que les assureurs n’ont pas le droit de moduler leurs primes en fonction du sexe de l’assuré. Cette directive européenne a été transcrite dans le droit belge notamment en ce qui concerne les assurances auto et hospitalisation, mais la Belgique avait invoqué une exception à la directive pour les assurances sur la vie. Mais en 2009, la Cour de justice de l’Union européenne a contesté cette exception, estimant qu’elle était incompatible avec le principe d’égalité de traitement entre hommes et femmes.

    Est-ce que les hommes paieront ou les femmes, plus ?

    Reste à savoir maintenant si les femmes paieront plus pour leur assurance solde restant dû et autres assurances décès ou si les hommes paieront moins? Et les hommes paieront-ils plus pour leur assurance de rente ou les femmes paieront-elles moins ?

    Assuralia précise, dans le communiqué de presse qu’elle nous a fait parvenir, que : « Une chose est sûre : le calcul des primes ou des rentes ne consistera pas simplement à prendre les différences qui existent aujourd’hui entre le régime « femmes » et le régime « hommes », et à les diviser par deux. La raison en est que la proportion entre hommes et femmes varie sans cesse, et diffère de plus d’un assureur à l’autre. Que son client soit une femme ou un homme, l’assureur est tenu de fixer des primes dont le montant est suffisant pour couvrir le risque, qu’il s’agisse d’hommes ou de femmes. »

    Il semble avéré que la prime de l’assurance solde restant dû augmentera pour les femmes. Pour les couples, le changement devrait se faire en leur faveur parce que les hommes paieront moins.

    Pas d’augmentation de taxes

    Outre la différence de tarifs entre hommes et femmes, s’est aussi posée la question du sort fiscal de l’assurance solde restant dû. Pendant les négociations sur le budget, il a été décidé de porter la taxe sur les assurances vie de 1,1% à 2%. Cette décision s’applique, par exemple, aux produits de la branche 21 (assurances épargne). L’augmentation ne touche pas les assurances solde restant dû, les assurances épargne pension ni les assurances groupe....
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  • 10 questions sur les cheveux après une chimio

    01 octobre 2012 - Auteur : Plus Magazine 9/2012

    La perte des cheveux est un des grands soucis des patients qui doivent subir une chimiothérapie. Nous avons posé 10 questions à un coiffeur spécialisé et à une dermatologie.

    1 TOUS LES TRAITEMENTS CONTRE LE CANCER OCCASIONNENT-ILS UNE PERTE DE CHEVEUX ?

    La dermatologue : « La croissance des cheveux se déroule en phases. Au cours de la première phase, dite anagène, un nouveau cheveu ou poil apparaît au niveau du bulbe situé sous le cuir chevelu. Le bulbe contient des cellules à division rapide responsables de la fabrication du poil. Le nouveau cheveu est progressivement poussé vers la surface à travers le cuir chevelu, jusqu'à apparaître à l'air libre. Chaque cheveu ou poil a ainsi une certaine durée de vie. A la fin de ce cycle, il entre en phase de repos, puis en phase de chute. Une chimiothérapie vise toutes les cellules de l'organisme qui se divisent, y compris celles contenues dans les bulbes capillaires. Le fait de perdre ou non ses cheveux dépend des produits utilisés, mais aussi de la durée du traitement et de son dosage. Certains patients sont plus sensibles que d'autres à ces effets toxiques. Les rayons peuvent causer une alopécie quand on vise la racine des cheveux. »

    EST-CE DOULOUREUX ET QUE PEUT-ON FAIRE POUR PRÉVENIR CETTE CHUTE ?

    Le coiffeur : « Au début, il arrive que les patients se plaignent d'avoir mal aux racines ou de ressentir des démangeaisons. »

    La dermatologue : « Il est impossible d'éviter totalement la perte des cheveux. Certaines cliniques proposent de rafraîchir le cuir chevelu pendant la chimio proprement dite - généralement par le biais d'un casque glacé à poser sur la tête. Cela fait-il vraiment une différence ? Certaines études l'affirment, d'autres sont plus prudentes. Ceci dit, nombreux sont ceux qui y renoncent, estimant que c'est contraignant, douloureux ou désagréable à un moment où ils doivent déjà subir beaucoup de désagréments. »

    COMMENT PEUT-ON S'Y PRÉPARER ?

    Le coiffeur : « Mieux vaut prendre rendez-vous aussi vite que possible chez le coiffeur. Nous sommes alors en mesure de vérifier l'état des cheveux avant le traitement, de discuter des possibilités et de voir comment en limiter les effets. Il faut compter une petite heure, pour pouvoir aborder toutes les questions. On fixe ensuite un second rendez-vous. Les patients sous chimio commencent à perdre leurs cheveux entre le 15e et le 20e jour après le début du traitement. La perte de cheveux n'est pas régulière, elle peut se faire par plaques. C'est pourquoi nous choisissons de couper les cheveux assez ras, à environ 6 mm. Il est important de ne pas blesser le cuir chevelu, vu que la chimio réduit les défenses de l'organisme. »

    La dermatologue : « Ces rendez-vous me semblent extrêmement judicieux, à la fois pour préparer psychologiquement le patient à ce qui l'attend et pour le soutenir par la suite. La perte de cheveux est souvent mal ressentie et beaucoup y voient l'effet secondaire le plus pénible de leur traitement. »

    4 LE PORT D'UNE PERRUQUE EST-IL CONFORTABLE ?

    Le coiffeur : « Au début, il faut s'y faire mais, en général, cela apporte beaucoup de soulagement. Une perruque n'est pas un bonnet; le cuir chevelu n'est pas enfermé hermétiquement en-dessous. On croit souvent qu'une perruque risque de bouger ou de s'envoler, mais pas du tout. On la fixe à l'aide de strips et rien n'empêche de courir, de faire du vélo ou du sport dans le vent... Ces strips nous permettent d'adapter parfaitement la perruque sur la tête au cas où le patient perdrait du poids. »

    5 EST-CE QU'ON NE VOIT PAS TROP QU'IL S'AGIT D'UNE PERRUQUE ?

    Le coiffeur : « Le dessous est translucide pour que le cuir chevelu apparaisse sous les cheveux, ce qui donne un effet extrêmement naturel. On adapte également la perruque à la coiffure que la personne porte d'habitude. »

    6 COMMENT DOIT-ON ENTRETENIR CE TYPE DE PERRUQUE?

    Le coiffeur : « On l'entretient toutes les trois semaines environ, en la nettoyant à la vapeur, puis en lui appliquant un shampooing et un conditioner. Ensuite, nous remettons les cheveux en forme et nous faisons les éventuelles adaptations. »

    7 QUELLE SOLUTION EXISTE-T-IL SI ON PERD SES SOURCILS ?

    Le coiffeur : Pendant le traitement, on redessine les sourcils à l'aide d'un kit spécial, avec des pochoirs. On peut aussi opter pour le maquillage permanent, avant ou après le traitement, mais pas pendant. Le tatouage oc- casionne une série de micro-lésions, ce qui n'est jamais conseillé lorsqu'on subit une chimio, en raison de l'affaiblissement du système immunitaire.

    8 QUAND PEUT-ON ESPÉRER VOIR SES CHEVEUX REPOUSSER ?

    Le coiffeur : « On peut en général se passer de perruque six à huit semaines après l'arrêt du traitement. On voit d'abord repousser du duvet, puis de nouveaux cheveux plus épais. Les cheveux poussent à raison d'1 à 1,5 cm par mois. Après un traitement à base de rayons, il arrive que les cheveux repoussent très peu ou mal. Un postiche peut alors aider. On en prend très vite l'habitude, comme de chausser une paire de lunettes solaires. »

    9 LES NOUVEAUX CHEVEUX QUI VONT POUSSER SERONT-ILS DIFFÉRENTS ?

    Le coiffeur : « Cela arrive parfois mais les patientes se teignent souvent les cheveux depuis si longtemps qu'elles sont tout étonnées de (re)découvrir leurs cheveux naturels, avec leur teinte d'origine. Ou de voir que leurs cheveux sont devenus tout gris dans l'intervalle.

    Souvent, ce sont des cheveux bouclés qui apparaissent, alors qu'avant ils étaient raides. Mais, en général, ces boucles disparaissent au fur et à mesure. »

    La dermatologue : « Une récente étude scientifique a démontré que le cheveu peut repousser soit plus fin, soit plus épais. Il peut aussi avoir une autre teinte qu'avant ou se mettre, en effet, à boucler. Environ 50 % des patients constatent ce type de modification. Il arrive, mais très rarement, que les cheveux soient définitivement endommagés et ne repoussent plus. Heureusement, ce cas-là est tout à fait exceptionnel. »

    10 QUAND PEUT-ON RECOMMENCER À SE COLORER LES CHEVEUX ?

    Le coiffeur : « On peut recommencer à se colorer les cheveux après 3 ou 4 mois. Mais nous travaillons alors avec des produits sans ammoniaque, formulés à base d'huiles et nous appliquons tout d'abord un produit protecteur sur le cuir chevelu. »

    Tous nos remerciements aux coiffeurs André et David Schroeven (Sanké Duffel- www.hair2care.be) et à la dermatologue Ria Willemsen, chef de clinique à l'UZBrussel.

     

    http://plusmagazine.levif.be/fr/011-5773-10questions-sur-les-cheveuxapresune-chimio.html

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  • memory_cartes.gif jeu_cuisine.gif

    Huit trucs pour booster votre mémoire !

    Vous oubliez sans cesse les noms de vos collègues de bureau, vous cherchez tout le temps vos clés ou vos lunettes ? Pas de doute, votre mémoire flanche ! Doctissimo vous donne huit conseils pour vous secouer les méninges !  

    La mémoire ne s’use que si l’on ne s’en sert pas ! Il est donc important de la faire travailler et de connaître ses ennemis. Les conseils suivants peuvent vous aider à améliorer vos capacités à vous souvenir :

    Jouez !

    Jouez au scrabble, à la belote, aux dames, aux échecs, au bridge ou à tout autre jeu de logique ou de stratégie. Si vous ne trouvez pas de partenaire, rabattez-vous vers les magazines, et les mots croisés.

    Apprenez !

    Bosstez votre mémoire !Pour entretenir votre mémoire, il faut certes la faire travailler, mais il est inutile d’apprendre des choses qui ne vous servent à rien. Mieux vaut essayer avec des évènements de la vie de tous les jours. Apprenez par coeur les numéros de téléphone que vous utilisez au lieu de consulter votre calepin. Essayez aussi de mémoriser la liste des courses avant de partir au supermarché par exemple.

    Dormez !

    Le cerveau profite de la nuit pour trier et classer les souvenirs de la journée. C'est lors des phases de sommeil paradoxal que les neurones organisent les informations reçues dans la journée. Si vous manquez une de ces deux ou trois phases nocturnes, la consolidation de vos souvenirs est très perturbée.

    Mangez !

    Une nourriture saine et équilibrée joue un rôle important dans l'alimentation du cerveau, lui apportant tous les nutriments nécessaires à son bon fonctionnement. Inutile d’insister sur le poisson : contrairement à une croyance très répandue, l'effet bénéfique du phosphore sur la mémoire n'a pas été prouvé.

    Ne buvez pas !

    L'alcool à haute dose peut entraîner au bout de quelques années des lésions irréversibles des neurones. Chez les grands alcooliques, on a mis en évidence des altérations de la mémoire à long terme dues à des lésions cérébrales.

    Reconnaissez

    Si vous en avez le temps et l’envie, vous pouvez essayer de devenir ornithologue, astronome ou mycologue amateur. S’entraîner à reconnaître les oiseaux, les constellations ou les champignons, rien de tel pour entretenir sa mémoire… et épater ses amis !

    Traduisez !

    "Mais où est donc Ornicar ?", "Napoléon mangea allègrement six poissons sans claquer d'argent", "Cerbère gémit en enfer"… Qui n’a pas appris l’une de ces phrases qui permettent de mémoriser conjonctions, déclinaisons et autres éléments chimiques ? Et si vous inventiez vos propres phrases mnémotechniques ?

     

    Lisez !

    Lire est l’activité cérébrale par excellence. En faisant travailler vos neurones, la lecture entretien et même améliore vos performances. Vous ne savez pas quels bouquins choisir ? Et si vous revisitiez l’histoire de France et du monde ? Replongez-vous dans les grandes fresques, les romans historiques et autres témoignages. En rappelant des souvenirs scolaires enfouis, ces lectures devraient en plus raviver votre mémoire des dates et vous rendre incollable ! Vous n’oublierez plus la date de la bataille de Marignan !

    N’essayez pas d’apprendre cette page par coeur ! Commencez par l’imprimer pour suivre au fur et à mesure ces conseils ! Sous peu, vous aurez acquis une mémoire à toute épreuve !

    Louis Asana
    Mis à jour le 12 juillet 2011

    Forum Mémoire

    http://www.doctissimo.fr/html/psychologie/mag_2001/mag0824/ps_4421_huit_trucs_memoire_02.htm

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  • Voyage au coeur de la mémoire

    Tout le monde a déjà eu sa "madeleine de Proust". Réveillé par une odeur ou un goût, un souvenir ancien, d'une précision remarquable, rejaillit des profondeurs du cerveau. Facétieuse mémoire, dont les mécanismes sont de mieux en mieux décryptés par la science. Les scientifiques en distinguent plusieurs types.

    Vous avez toujours voulu améliorer votre mémoire ? Commencez par retenir qu'il n'existe pas une mais plusieurs mémoires. Les scientifiques font ainsi la distinction entre mémoire à court terme, mémoire de travail et mémoire à long terme.

    Mémoire instantanée

    La mémoire de travail, comme son nom l'indique, est un système de stockage temporaire nécessaire dans l'élaboration de certaines tâches. C'est celle qui intervient quand on referme l'annuaire et qu'on compose de tête le numéro de téléphone entrevu quelques secondes avant. A peine la dernière touche du combiné effleurée, impossible de se remémorer le numéro. La mémoire à court terme permet d'enregistrer des informations limitées pendant un laps de temps à peine plus long : moins d'une minute.

    Mémoire d'éléphant. à long terme

    Les souvenirs plus anciens, eux (de plus d'une minute en arrière à la petite enfance), dépendent de la mémoire à long terme. Au sein de cette dernière, distinguons la mémoire implicite, liée à l'apprentissage (celle qui vous permet de tenir sur votre vélo ou de conduire votre voiture sans faire appel à des mécanismes conscients) de la mémoire explicite, qui conserve les souvenirs proprement dits. Les souvenirs relevant de notre expérience personnelle (les dernières vacances à la mer par exemple) font partie de la mémoire épisodique, ceux touchant aux connaissances générales (la terre est ronde) de la mémoire sémantique.

    Genèse d'un souvenir

    Mais comment sont stockées dans le cerveau toutes ces informations, et par quels mécanismes peut-on les restituer sous forme de souvenirs ? Grâce à l'établissement de réseaux de neurones à travers tout le cerveau. Prenons l'exemple de ce tableau qui vous a tant plu, dans ce musée, avec cette dame trop parfumée qui était devant vous. Le tableau a été capté point par point par les neurones de la rétine et de l'oeil. Son image est "acheminée" sous forme d'influx nerveux jusqu'à la zone visuelle du cerveau, qui reconstruit l'image d'ensemble. Ces influx ont ensuite été dirigés vers une autre zone : l'hippocampe. Celui-ci se comporté en gardien et décide d'accepter ou non l'information pour la faire passer dans la mémoire à long terme. Si les informations s'étaient arrêtées à l'hippocampe, l'image du tableau n'aurait fait partie que de la mémoire à court terme, et aurait été oubliée dans la minute.

    Un souvenir : des connexions entre neurones renforcées

    C'est une autre partie du cerveau, le télencéphale, qui se charge de l'enregistrement dans la mémoire à long terme. Sa particularité est d'avoir des centaines de milliers de neurones qui partent vers toutes les zones sensorielles du cerveau. Le télencéphale envoie influx nerveux représentant l'image du tableau à la zone visuelle. L'image est donc revenue à la zone d'où elle était partie. Elle y est stockée durablement, point par point, sous la forme de milliers de connexions renforcées entre neurones.

    Même chose pour les odeurs, sauf que le stockage a lieu cette fois dans la zone olfactive du cerveau.

     

    Ainsi, un souvenir fait souvent appel à plusieurs régions du cerveau. Et le faire ressortir (consciemment ou inconsciemment) consiste à réactiver les différents réseaux de neurones qui se sont établis lors de la "mise en mémoire". Ces derniers sont étroitement liés, car le même parfum que celui de la dame du musée, ressenti des années plus tard, vous évoquera toujours ce tableau qui vous avait tant plu. Comme Proust avec sa madeleine.

    Hervé Levano
    Mis à jour le 3 janvier 2011

    La mémoire

    Forum Mémoire

    http://www.doctissimo.fr/html/psychologie/mag_2001/mag0223/ps_3591_coeur_memoire_02.htm

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  • Pommes : les réponses aux questions que vous vous posez

    Vous aimez les pommes, mais vous êtes un peu perdu en arrivant devant les étals. Comment choisir celles qui ont du goût ? Pourquoi des fruits viennent-ils parfois de l’autre bout de la terre ? Faut-il les éplucher pour éviter les pesticides ? Pour croquer sans vous tromper, Doctissimo a interrogé monsieur Pomme en France : Jacques Vanoye, président de la commission communication des producteurs français de pommes.

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    Doctissimo : On a l’impression que les pommes sont de plus en plus grosses. Pourquoi ?

    PommesJacques Vanoye : Je ne suis pas d’accord avec vous. D’abord en ce qui concerne la taille, les calibres 75-80 et  80-85 (il s’agit du diamètre en millimètres) sont les plus demandés, car ils correspondent au désir des Français. En Algérie ou en Russie, par exemple, on préfère les fruits de calibres supérieurs. Les producteurs proposent aux gens ce qu’ils demandent ! Ce n’est pas dans leur intérêt de faire toujours plus gros. Et parfois c’est indépendant de leur volonté : en 2004 les pommes étaient effectivement toutes un petit peu plus grosses que d’habitude, à cause des conditions climatiques.

    Doctissimo : On a également l’impression que les pommes ont moins de goût qu’avant. Quelle en est la raison ?

    Jacques Vanoye : C’est archi-faux ! Par exemple, goûtez les Pink-Lady ou les Royal Gala avec leur saveur sucrée ou les Braeburn qui sont plus acidulées. Même les Golden ont des goûts différents, notamment si vous prenez les golden du Limousin ou celles des plateaux… Aujourd’hui la recherche de nouvelles variétés est axée notamment sur les qualités gustatives.

    En fait ce que je conseille aux gens, c’est d’abord de trouver la ou les variétés de pommes qui conviennent à leur goût. Ensuite, il faut bien les choisir, en fonction de la maturité. Par exemple, il ne faut pas les  acheter fripées, signe de déshydratation. Et il ne faut pas non plus les acheter trop mûres. Ainsi, une Granny Smith doit être d’un vert franc, si elle commence à être jaune, elle sera moins à point. Regardez aussi l’origine en fonction des saisons. Une pomme de l’hémisphère sud vendue en hiver, cela doit faire quelque temps qu’elle est là ! (la récolte dans l’hémisphère sud débute en mars). Et n’oubliez pas de bien les conserver. Il faut notamment leur éviter le coup de chaleur. Je conseille de les placer dans le bas du réfrigérateur pour leur garder toutes leurs qualités gustatives et leur croquant.

    Doctissimo : Elles sont tout de même plus chères qu’avant ?

    Jacques Vanoye : Le prix est généralement calculé au plus juste, et la pomme reste très abordable. En gros, si une pomme, au départ de chez le producteur, est à 60 centimes d’Euros, hors taxe, le kilo, elle est à 1,20 Euros le kilo sur les étalages (cela dépend du calibre et de la qualité). Mais cela reste raisonnable. Car entre la récolte et la vente, il faut savoir qu’il existe de nombreuses étapes. Il y a le stockage au froid, en atmosphère contrôlée, le tri, le conditionnement en emballage, le transport, les frais du grossiste ou de la centrale d’achat... et au final, les marges appliquées sont nombreuses, mais pas nécessairement énormes.

    Doctissimo : On est surpris par les origines des pommes sur les étals : Chili, Nouvelle-Zélande, Chine… Comment peut-on trouver de pommes de l’autre bout de la Terre parfois moins cher que les fruits français ou européens ?

    Jacques Vanoye : D’abord il faut savoir que le marché européen est un marché totalement libre. Il n’y a pas de mesures de protection : c’est la loi de l’offre et de la demande qui prévaut. Généralement en hiver vous ne trouvez sur les étals que des pommes d’origine française ou européenne. Car il s’agit de la période qui suit la nouvelle récolte. Mais les pays de l’hémisphère sud exportent de plus en plus vers le marché européen. Et leur récolte arrive généralement en mars. Le problème c’est qu’ils exportent des tonnages non préalablement vendus qu’il faut ensuite écouler à tout prix. Ce qui s’est passé en 2005, c’est que les pommes françaises sont arrivées alors qu’il restait beaucoup de fruits de l’hémisphère sud qui ont été bradés, ce qui a mis l’ensemble des cours par terre. Les cartons de 20 kilos étaient vendus par les importateurs européens à des prix de trois à 6 Euros… tout le monde était perdant. Mais aujourd’hui le marché devrait être mieux régulé, et les pommes de l’hémisphère sud seront présentes a des prix plus raisonnables. En ce qui concerne les pommes chinoises, elles grignotent un peu plus chaque jour le marché français !

    Dans le prix de revient de la pomme pour le producteur, il faut savoir que 60 à 70 % du prix est lié à la main d’oeuvre, pour la taille, la récolte et le conditionnement principalement. Il est clair que des pays ou la main d’oeuvre est moins chère ont un prix de revient moins élevé, malgré les frais d’approche du marché européen. Néanmoins, les producteurs français compensent en jouant sur la qualité et le savoir-faire.

    Doctissimo : Et en en ce qui concerne les pesticides ? Quels sont les risques ?

    Jacques Vanoye : Là encore, le but des producteurs n’est pas de mettre beaucoup de pesticides possibles sur les pommes. Depuis plusieurs années, au contraire, les techniques de culture réduisent la quantité de produits utilisée. Il n’y a plus aujourd’hui de traitements systématiques toutes les semaines comme cela existait il y a plusieurs années. Aujourd’hui les vergers sont sous surveillance. En fonction de la température, et des conditions météo, on peut prévoir le risque de maladie et traiter uniquement en cas de nécessité absolue. De même pour les insectes, on a des pièges dans les cultures, qui permettent de savoir tout de suite si un parasite apparaît de façon importante dans les vergers. De plus, on traite de manière spécifique, pas question de mélanger les produits. Enfin, il faut souligner qu’en matière de résidus présents sur les fruits, la législation française est l’une des plus exigeantes. Les seuils autorisés sur les pommes sont extrêmement bas, plus de 100 fois moins que le seuil éventuel de dangerosité.

     

    Si je conseille aux gens de laver les pommes, ce n’est pas pour les pesticides, mais tout simplement à cause des manipulations diverses et des miasmes présents dans l’environnement des marchés de rue ! En tout cas je conseille de ne pas éplucher les pommes : la concentration d’oligo-éléments et de vitamines étant beaucoup plus forte dans la peau. Ils peuvent croquer les yeux fermés, après avoir essuyé ou lavé la Pomme !

    Propos recueillis par Alain Sousa

    http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/aliments/articles/9219-pommes-questions-itw.htm

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  • Pomme : à croquer sans modération

    La pomme est certainement le mets santé par excellence. Car elle contient des fibres, des vitamines et autres minéraux indispensables à notre organisme. Quelles sont les vertus du fruit préféré des Français ? Fait-elle grossir ? Combien faut-il en manger pour préserver sa santé ? Est-il nécessaire de l’éplucher ? A lire avant de croquer !

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    Malgré la mauvaise image de la pomme dans la bible ou dans les contes pour enfant, ce fruit possède de nombreuses vertus !

    Le fruit préféré des Français

    PommesTout le monde aime les pommes ! Et c’est le fruit préféré dans l’hexagone : Un fruit sur cinq acheté est une pomme, devant les oranges et les bananes, qui sont eux aussi plébiscités. En moyenne, chaque ménage en achète 18 kg par an ! D’ailleurs, la France en produit 2 millions de tonnes chaque année, pour satisfaire la demande. La grandegagnante c’est bien sur la Golden : presque 40 % des pommes produites sont des golden. Ensuite viennent les Granny Smith et les Gala, suivies des braeburn.

    En ce qui concerne la dégustation, les pommes sont principalement croquées natures. Ensuite, elle est savourée dans les tartes et autres desserts.

    Que cache la pomme ?

    Derrière la peau verte, jaune ou rouge se cache un concentré de bienfaits. Le principal bénéfice, c’est bien sur sa teneur en fibres. La pomme en contient en effet plus de 2,5 g pour 100 g. Soit pratiquement cinq grammes de fibres à chaque pomme que vous croquez. De quoi faciliter le transit en limitant les fringales ! Cette richesse en fibre limiterait même l’absorption du cholestérol et des lipides dans l’intestin.

    La pomme contient également de nombreuses vitamines, à commencer par la vitamine C.Hé non, il n’y a pas que les oranges pour vous apporter ce précieux élément. On en trouve en moyenne 5 mg pour 100 g dans les pommes, mais certaines variétés en contiennent jusqu’à 5 fois plus (Boskoop ou reinette notamment). Mais attention, la majeure partie de la vitamine C se concentre dans la peau. Alors mieux vaut les laver que de les éplucher pour conserver les vertus. Autres vitamines présentes : celles du groupe B, indispensables au système nerveux et aux muscles.

    Enfin, la pomme ne risque pas de vous faire grossir : avec 40 à 50 Kcal aux 100 g, vous pouvez croquer, ce n’est pas un péché…

     

    Fini les pépins de santé

    Les Anglo-saxons ont un dicton bien connu : une pomme par jour éloigne le médecin. Et ils n’ont pas tort. En effet, une consommation régulière de ce fruit semble être la garantie de conserver la santé. Cela est certainement du à l’action des fibres et des antioxydants contenus dans les pommes, qui limitent les risques cardiovasculaires et diminuent les risques de cancer. Certes, cet effet peut être obtenu en consommant de nombreux fruits. Mais les scientifiques ont également montré des actions spécifiques des pommes sur la santé. Ainsi, ils ont montré une action spécifique, liée aux flavonoides de la pomme, contre le cancer de la prostate, du colon et des poumons. Ce fruit permettrait également de diminuer les risques de Bronchite du fumeur (BCPO). Enfin, les pommes permettraient d’aider à la perte de poids…

    Et n’oubliez pas de mangez cinq fruits et légumes par jour, pommes comprises !

    Alain Sousa

    Source : Agence fruits et légumes frais (Aprifel)

     

    • http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/aliments/articles/9218-pommes-kesako.htm
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  • Bougez à votre rythme !

    26 janvier 2013 - Auteur : Kari Van Hoorik

    Aussi surprenant que cela puisse paraître, faire beaucoup de sport n'est pas bénéfique pour tout le monde. Au contraire, ce sont surtout les exercices adaptés au rythme de chacun, respectant l'équilibre du corps et de l'esprit, qui permettent de garder la forme.

    CHI VA PIANO VA SANO 

    LE STRETCHING

    C'est quoi ? Rarement considéré comme une discipline à part entière, le stretching (étirements) apparaît le plus souvent comme une sorte de complément nécessaire à réaliser avant ou après un autre sport. Pourtant, cette gymnastique douce a aussi bien des atouts : au travers de ses exercices de souplesse qui mobilisent les muscles, tendons et articulations tout en douceur, elle permet de « dérouiller » tout l'organisme et de prévenir les lésions.

    Le stretching est l'exercice idéal pour démarrer la journée. Dès le réveil, étirez-vous dans tous les sens en tendant vos bras le long du corps ou vers l'avant, puis dans le dos, tout en respirant lentement et profondément.

    Petite astuce à retenir : c'est la respiration qui dirige le mouvement et, bien souvent, le facilite. Faites votre stretching calmement et, surtout, oubliez l'école et le prof de gym qui vous faisait effectuer les exercices par à-coups pour vous pousser de plus en plus loin. Lorsque vous essayez de vous plier en deux pour toucher le sol du bout des doigts, mieux vaut, par exemple, rester penché immobile et vous concentrer sur votre posture en descendant un peu plus à chaque expiration. Vous remarquerez vite que votre respiration est votre meilleure alliée ! Les experts recommandent aux sportifs débutants de ne faire du stretching que le soir, au moment où les muscles sont déjà bien échauffés. Et surtout, ne forcez pas et arrêtez-vous à la moindre douleur !

    Les effets ? Un stretching régulier améliore la souplesse et la mobilité, mais aussi la respiration et la posture. Une brève séance suffit pour se sentir mieux dans sa peau et l'esprit détendu.

    Prérequis ? Aucun. Le stretching est à la portée de tous et peut se pratiquer à peu près n'importe où, à l'intérieur ou à l'extérieur.

    Variantes ? Le stretching des méridiens, basé sur une approche asiatique, vise à stimuler les voies énergétiques de l'organisme en le délivrant des déséquilibres et des blocages. En faisant travailler les muscles mais aussi le mental, cette forme de stretching constitue une sorte de méditation physique revitalisante. Elle est enseignée dans divers centres de fitness.

     

    LE PILATES

    C'est quoi ? Mise au point au siècle dernier par le prof de sport allemand Joseph Pilates, cette technique déjà relativement ancienne connaît ces dernières années un véritable retour en grâce. Elle repose sur huit grands principes de base : concentration, centrage, respiration, contrôle, régularité, mouvements coulants, précision et visualisation.

    Les exercices reposent sur des gestes doux et fluides et sont généralement exécutés sur un tapis ou directement au sol, parfois à l'aide d'instruments spéciaux. Ils consistent à tendre et détendre les muscles en alternance au rythme de la respiration. Les principaux groupes musculaires utilisés sont ceux du cou et de la colonne vertébrale, les abdos transversaux et le plancher pelvien ; bref, la plupart de ceux qui déterminent la posture et aident à se tenir bien droit.

    Ces exercices centrés principalement sur les muscles squelettiques renforcent les structures de soutien de votre corps, vous font paraître plus grand(e) et vous aident à corriger votre position assise. Au début, la respiration profonde spécifique de la méthode Pilates est l'aspect le plus difficile à maîtriser... mais une fois que vous aurez trouvé la technique, elle vous aidera à adopter une posture correcte.

    Nombre d'exercices peuvent facilement être réalisés à la maison ou au travail; pour vous initier à la technique ou vous perfectionner, mieux vaut néanmoins suivre un cours dans un studio Pilates ou un centre de sport ou de fitness spécialisé.

    Les effets ? Les exercices étirent et dynamisent le corps et assouplissent progressivement les muscles et articulations. La pratique intensive du Pilates allonge, affine et tonifie la silhouette, corrige la posture, accroît la force et réduit les douleurs musculaires et articulaires.

    Prérequis ? Aucun. Le Pilates convient à tous les âges.

    Variantes ? Le Bootcamp s'adresse à ceux qui affichent déjà une bonne condition physique et veulent pimenter un peu les choses. Il consiste à effectuer les exercices classiques du Pilates à un rythme beaucoup plus soutenu, sur un appareil spécial (le « Reformer ») et en musique. Ses spécificités en font un entraînement cardiovasculaire nettement plus intensif que le Pilates, qui booste la force musculaire mais aussi l'endurance (psychologique).

     

    LE TAI CHI

    C'est quoi ? Si vous avez déjà eu l'occasion de vous rendre en Chine, vous avez certainement déjà assisté à une séance de tai chi, un sport que les Chinois sont des millions à pratiquer quotidiennement (et souvent en plein air) pour entretenir le corps et l'esprit.

    Le tai chi (ou tai chi chuan) est une forme de gymnastique lente basée sur les mouvements des arts martiaux, qui insiste sur le développement personnel et fait intervenir aussi bien le corps que l'esprit. Il en existe des dizaines de variantes, dont certaines font appel à des instruments (éventails, épées, etc.). Egalement pratiqué à titre thérapeutique (principalement en prévention des maladies), le tai chi constitue en outre une excellente technique pour apprendre à se détendre et entretenir sa souplesse. La méthode repose sur une série d'exercices qui seront habituellement réalisés « au ralenti ».

    Les effets ? Les exercices de tai chi font beaucoup travailler les muscles des jambes, du dos et de la nuque, dont l'étirement ciblé passe pour favoriser la circulation du sang et de l'énergie à travers l'organisme et donc pour contribuer à renforcer sa résistance naturelle. Le tai chi améliore en outre la conscience du corps, la coordination, l'équilibre et la sensibilité.

    Prérequis ? Aucun. Tout le monde peut se lancer !

    Variantes ? L'une des formes les plus populaires est celle des 24 mouvements - qui repose, comme son nom l'indique, sur 24 exercices qui seront enseignés pas à pas dans le cadre d'un cours.

     

    PLACE À L'ACTION !

    Vous débordez d'énergie et vous avez envie de passer à la vitesse supérieure ? Optez plutôt pour un sport où vous pourrez vous donner à fond et repousser vos limites ! A côté des grands classiques comme le jogging, le vélo d'appartement ou le cardiotraining, il existe encore une foule d'autres méthodes qui vous feront suer à grosses gouttes.

    LE POWER YOGA

    C'est quoi ? Mélange réussi de yoga asiatique et de principes d'entraînement occidentaux, le power yoga combine le meilleur des deux mondes en associant une certaine « zen attitude » à des exercices de fitness plus musclés pour stimuler le corps... et l'esprit. La méthode repose sur l'enchaînement fluide de postures tirées du yoga traditionnel, mais à un rythme nettement plus soutenu.

    Les effets ? Pratiqué de façon régulière (comprenez, deux à trois fois par semaine), le power yoga porte rapidement ses fruits. Tablez notamment sur une augmentation de la masse musculaire, qui vous aidera à brûler davantage de calories et donc à faire fondre la graisse et à accroître votre métabolisme.

    Cette variante du yoga traditionnel fait travailler les abdos et les muscles du dos, ce qui améliore la puissance, la force et le rythme cardiaque; en outre, elle représente un bon entraînement cardiovasculaire et favorise donc l'endurance. Parmi ses autres bénéfices, citons encore un effet positif sur la posture, le système nerveux, la concentration et les capacités de relaxation - voire sur les symptômes de l'arthrite !

    Prérequis ? Une bonne condition physique est indispensable, mais pas besoin d'avoir des bases de yoga classique. Si vous n'avez jamais pratiqué d'activité sportive intensive, faites d'abord un petit détour par votre médecin pour un check-up.

     

    DRUMS ALIVE

    C'est quoi ? Idéal pour ceux qui aiment aussi bien la musique et la danse que l'exercice, le drums alive est sans doute moins une activité à pratiquer de façon hebdomadaire qu'une alternative sympa à intercaler de temps à autre dans son programme sportif, histoire de casser la routine.

    C'est un vrai sport de groupe, qui consiste à effectuer des pas de danse au rythme de la musique tout en tapant sur un gros ballon avec des baguettes. Un véritable défi en termes de coordination ! Le cours commence tout en douceur, mais ne vous y trompez pas: la musique aura vite fait de s'accélérer... et, avec elle, l'intensité et la cadence des exercices.

    Les effets ? Une séance de drums alive fera travailler vos muscles tout en vous faisant transpirer et brûler des calories à la vitesse grand V... et à défaut d'améliorer la souplesse, elle sollicitera également vos capacités d'endurance.

    La combinaison de la musique, des « tambours » et de l'exercice constitue en outre un excellent stimulant pour le mental, d'autant que cette activité ludique ne donne absolument pas l'impression de « travailler ». Rien de tel pour se défouler!

    Prérequis ? Aucun. Tout le monde peut s'y essayer, même sans expérience des percussions ou de la danse. Les pas ne sont généralement pas très compliqués.

     

    BODY JAM, BODY STEP, BODY PUMP...

    C'est quoi ? Tous ces noms font référence à des variantes du Body Training System, une méthode qui repose sur des exercices tirés aussi bien de véritables chorégraphies que d'activités plus calmes. Le body jam, par exemple, est un entraînement qui se danse, tandis que le body balance relève plutôt d'une forme de méditation en mouvement qui vise à atteindre l'harmonie intérieure par le biais d'exercices axés principalement sur le contrôle de la respiration, la force statique et la concentration. Une approche dérivée des arts martiaux vous tente davantage ? Essayez le body combat, qui alterne mouvements explosifs et gestes plus calmes; concentration, équilibre et coordination en sont les maîtres-mots.

    Vous voulez vous essayer au lever de poids, comme les athlètes des Jeux Olympiques ? Le body pumpconsiste à effectuer une série d'exercices avec des haltères - le but premier étant évidemment de développer la force musculaire.

    Le dernier-né de la famille body est le body vive, qui développe la puissance par le biais d'exercices de cardiotraining et de résistance effectués au moyen d'un ballon et d'un gros élastique - côté rétro en prime grâce à la musique des années '70, '80 et '90 qui donne la cadence.

    Les effets ? Les exercices de ce type s'inscrivent toujours dans le cadre de séances collectives, ce qui peut être un désavantage pour les personnes qui n'aiment pas trop transpirer en groupe; ceux qui ne demandent pas d'équipement spécial peuvent néanmoins généralement être effectués à la maison.

    Les principaux bénéfices à en attendre sont un gain de force, d'équilibre et de coordination qui vous facilitera également les petits efforts du quotidien (escaliers, charges...) et améliorera votre stabilité.

    Prérequis ? Une certaine condition physique est souhaitable mais pas absolument indispensable. Il existe généralement des cours pour tous les niveaux, des débutants aux confirmés, ce qui permet à chacun de commencer à son rythme.

    http://plusmagazine.levif.be/fr/011-7121-Bougez-a-votre-rythme.html_0?m_i=mIpmUM40E1vMfgTDbIeXvRzZOhU0nkmSyNkWzo42lfUx10RSh

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  • Le Royaume-Uni lance un programme de vaccination national contre le zona

    26 janvier 2013 - Auteur : Leen Baekelandt

    Le Royaume-Uni a décidé de lancer la toute première campagne de vaccination nationale contre le zona en Europe avec le vaccin innovant Zostavax®. Le vaccin est utilisé aux Etats-Unis depuis 2006, mais n'est pas encore disponible en Belgique.

    Les personnes âgées éligibles pourront recevoir le vaccin Zostavax® pendant les consultations classiques ou au même moment avec le vaccin antigrippal saisonnier. Cette décision, qui émane du ministère britannique de la Santé, résulte d’une évaluation détaillée des bénéfices sanitaires et économiques de la vaccination contre le zona.

     

    Zostavax® est le premier et l’unique vaccin disponible pour la prévention du zona et des névralgies de longue durée parfois consécutives à la maladie, appelées des douleurs post-zostériennes. Le vaccin est homologué en Union européenne pour la vaccination des adultes de plus de 50 ans et peut être administré en une injection unique. Malheureusement le vaccin n'est pas encore disponible en Belgique.

     

    Le zona est une maladie douloureuse et potentiellement handicapante qui touche environ un individu sur quatre au cours de sa vie. Toute personne ayant eu la varicelle (95 % de la population européenne) est potentiellement à risque, puisque le zona est causé par la réactivation du virus de la varicelle que la plupart des gens ont contracté durant leur enfance.

     

    Le zona peut se manifester par une éruption vésiculeuse de la peau extrêmement douloureuse et peut entraîner des complications graves comme des névralgies post-zostériennes, une affection douloureuse et parfois de longue durée causée par des dommages nerveux dus au virus. Le risque et la sévérité du zona et des névralgies post-zostériennes augmentent avec l’âge et 2/3 des cas d’herpès zostérien se déclarent chez les individus âgés de plus de 50 ans.

     

    http://plusmagazine.levif.be/fr/011-7123-Le-Royaume-Uni-lance-un-programme-de-vaccination-national-contre-le-zona.html?m_i=x5uxYVeQFaxF50_8k4Dz2vpCkM1Vwrx3d8rRd2TcJ8fYrJ4xW
     
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  • Diabète et alimentation

    Pour le diabète insulino-dépendant (type 1 ), l'alimentation recommandée est la même que pour l'ensemble de la population. On ne peut donc parler de "régime pour diabétique" : seule une alimentation équilibrée est compatible avec le traitement. Mais le patient doit évaluer la quantité de glucides ingérée et s'administrer la dose d'insuline adéquate.

    Click here to find out more!

    Des modifications du comportement alimentaire sont souvent nécessaires par rapport aux habitudes ayant conduit à l’excès de poids et au diabète. Il est en effet connu que l’effort diététique augmente la sensibilité des cellules adipeuses à l’action de l’insuline. En conséquence, la perte de poids est le premier traitement pour le diabète de type 2.

    Surveiller son alimentation

    Si vous êtes concerné, un diététicien estimera avec vous (et à l’aide d’un "carnet alimentaire" que vous tiendrez pendant quelques semaines) les quantités et la qualité de votre alimentation. Le diététicien vous aidera à corriger vos erreurs et vous indiquera comment équilibrer vos repas, modifier les modes de préparation des aliments, ou encore déchiffrer une étiquette de produit industriel. Une bonne connaissance des grandes familles d'aliments, de la classification des nutriments et de leurs rôles, des besoins nutritionnels, de l'utilisation des légumes et des fruits dans la lutte contre le surpoids vous permettront alors de maigrir sagement et durablement
    tout en mangeant bien et sans interdits formels.

    Pour le diabète de type 2, le seul vrai problème est de… manger moins que sa faim et de réduire les graisses.

    Les 10 principes de base

     

    • Diminuez l’apport calorique moyen et limitez les apports en graisses (les lipides sont 2 à 3 fois plus caloriques que les glucides) si vous avez un surpoids.
    • Evitez ou limitez les sucres rapides (aliments au goût sucré comme le sucre, le miel, les desserts, les sodas) mais consommez des sucres lents (pain et féculents).
    • Préférez les graisses insaturées (poisson, huiles végétales…) aux graisses saturées.
    • Veillez à la régularité de la prise alimentaire en trois repas.
    • Choisissez des viandes maigres et mangez du poisson 2 à 3 fois par semaine.
    • Sachez quels sont les aliments les plus caloriques et évitez-les.
    • Apprenez les équivalences, car elles permettent de varier les repas en remplaçant un aliment par un autre.
    • Faites attention aux graisses "cachées", apprenez à les reconnaître : une pâtisserie contient du sucre mais aussi des graisses, la viande rouge n’apporte pas que des protéines, mais aussi beaucoup de graisses saturées, etc.
    • Mangez équilibré, planifiez votre alimentation, évitez le grignotage entre les repas, bougez et… servez de modèle à votre famille puisque cette hygiène de vie vaut pour tous !
    • Réduisez la quantité de graisse dans votre alimentation en évitant les aliments frits et réduisez votre consommation d'alcool et de sel, que vous pouvez remplacer par des herbes, des épices ou du jus de citron dans les assaisonnements.
    • Click here to find out more!

      Ces fiches ont été réalisées par l'Association Française des Diabétiques (AFD) dont l'objectif est de tout mettre en oeuvre pour aider, défendre et informer les personnes diabétiques.

      Simplifiez le suivi de votre alimentation

      En exclusivité sur Doctissimo, suivez votre alimentation avec le programme interactif de SU VI MAX. Calcul des calories, valeur nutritive des aliments et des plats que vous mangez, conseils diététiques... En constituant votre dossier personnalisé dans le Club Doctissimo, vous pourrez suivre votre consommation alimentaire jour après jour sur plusieurs semaines.

      Découvrez la valeur nutritive des aliments 
      Composez des repas équilibrés 
      Votre régime personnalisé

      Forum Diabète

      http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/diabete/articles/898-diabete-alimentation-02.htm

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  • Diabète : la piste du magnésium !

    Depuis une quinzaine d’années, des études font un lien entre magnésium et diabète. Le magnésium contribue dans l’organisme au bon usage du glucose et à l’action de l’insuline. Il y a de fortes présomptions pour qu’un bon apport de magnésium participe à la prévention du diabète de type 2.

    Le diabète se caractérise par des glycémies (taux de glucose ou sucre sanguin) trop élevées, à jeun et en journée, en rapport avec un trouble de l’insuline.

    Magnésium et diabète : quel rapport ?

    Magnésium et diabèteAprès la consommation de glucides (sous forme de pain, féculents, fruits, sucreries…), la glycémie augmente obligatoirement. Mais, quand on n’est pas diabétique, elle revient à la normale rapidement grâce à l’action de l’insuline. Cette hormone fabriquée par le pancréas permet aux glucides de pénétrer dans les cellules où ils serviront de carburant.

    Quand on a un diabète de type 1 (moins de 10 % des diabétiques), les glycémies ne baissent pas parce que le pancréas ne sécrète quasiment plus d’insuline, on se soigne d’ailleurs par des injections d’insuline.

    Quand on a un diabète de type 2 (le plus fréquent), le pancréas produit encore de l’insuline, mais cette dernière est très peu efficace. Au sein des cellules, le magnésium interagit avec les glucides et l’insuline. Il est notamment essentiel à l’action de l’insuline, tout comme à la transformation du glucose en énergie.

    Le manque de magnésium favoriserait le diabète

    Un apport insuffisant en magnésium, et par conséquent un déficit de magnésium au sein des cellules, favorise l’insulino-résistance. Cela signifie que l’insuline libérée à la suite de la consommation de glucides, ne fait pas son travail. Les cellules résistent à la pénétration du glucose, qui reste de fait dans le sang et entretient des glycémies trop élevées : c’est la porte ouverte au diabète de type 2.

    Dans la vaste étude Framingham, on avait observé sur les presque 3 000 personnes non diabétiques suivies de 1991 à 1995, que celles qui avaient les apports en magnésium les plus faibles avaient les taux d’insuline sanguins les plus forts (les glycémies trop élevées stimulent la production excessive d’insuline)1. Depuis, un autre travail d’ampleur a montré qu’un apport quotidien moyen de 373 ou 457 mg de magnésium réduisait d’un tiers le risque de diabète, par rapport à des apports moindres (de 222 ou 270 mg)2. Une méta-analyse récente (compilation de plusieurs études) semble confirmer l’effet préventif du magnésium3.

    Plusieurs mécanismes sont envisagés pour expliquer l’insulinorésistance. En particulier, le manque de magnésium empêcherait les récepteurs à insuline, situés à la périphérie des cellules, de fonctionner correctement. La connexion insuline/récepteurs se faisant mal, le glucose ne peut pas entrer dans les cellules, il s’accumule dans le sang.

    Diabète : moins de complications avec plus de magnésium ?

    On constate que les personnes qui ont un diabète, de type 1 ou 2, manquent souvent de magnésium, à la fois dans le sang (hypomagnésémie), et à l’intérieur des cellules. Il y aurait plusieurs raisons à cela : le dysfonctionnement de l’insuline, qui influence à la baisse la concentration cellulaire en magnésium, et une perte accrue de magnésium dans les urines. L’ennui est que ce manque de magnésium peut chez les diabétiques de type 2 aggraver l’insulinorésistance, et par conséquent le diabète.

    Des chercheurs ont donc commencé à supplémenter en magnésium des personnes diabétiques. Dans un travail récent regroupant 9 essais, on a montré qu’un apport complémentaire de 360 mg de magnésium par jour pendant 12 semaines, aboutissait chez les 370 patients testés à une réduction moyenne de la glycémie de 0,1 g (la glycémie à jeun normale est comprise entre 0,7 et 1,1 g)4. Mais, d’autres essais de supplémentation en magnésium n’ont pas donné de résultat concluant. Pour le diabète de type 1, on pense qu’un apport correct de magnésium améliore l’effet de l’insuline injectée, et pourrait prévenir les complications, telles que la neuropathie (altération des nerfs)5. Toutefois, on n’en est encore qu’aux prémisses.

    Diabétique ou non, autant avoir un bon apport de magnésium

    Le diabète est une maladie multifactorielle, largement liée à la génétique, et pour le type 2, à l’excès de poids (ou obésité) et à la sédentarité. Avoir un apport correct en magnésium (l’apport conseillé est de 360 mg par jour pour les femmes, 420 pour les hommes) ne suffit hélas pas à s’en protéger.

    Mais, le manque de magnésium ayant d’autres conséquences délétères sur la santé (fatigue,spasmophiliedéprime, crampes, et même prédisposition aux maladies cardiovasculaires), autant en consommer suffisamment. De plus, les aliments riches en magnésium sont globalement ceux conseillés aux personnes prédisposées au diabète ou diabétiques. Ce sont :

    • Les aliments céréaliers complets : painsriz, pâtes, ils contiennent 2 à 3 fois plus de magnésium que leurs cousins raffinés (pain blanc et riz blanc, pâtes ordinaires). Ils sont aussi plus riches en fibres, qui freinent la digestion de leurs glucides, et évitent ainsi que leur consommation n’élève trop les glycémies ;
    • Les légumes secs, tels que haricots blancs et haricots rouges, également très riches en fibres ;
    • Les fruits secs oléagineux : noix, amandes, pistaches, noisettes, certes caloriques mais sources de bonnes graisses (mono-insaturées) qui protègent les artères ;
    • Les fruits de mer : bigorneaux, bulots, moules. Peu gras et peu caloriques, ils fournissent de plus du sélénium, un oligo-élément anti-oxydant préventif des maladies cardiovasculaires ;
    • Certaines eaux minérales magnésiennes (plus de 50 mg de magnésium par litre) : version plate, Hépar, Contrex, Courmeyeur, avec bulles, Rozana, Quezac, Arvie, Badoit (ces eaux gazeuses sont toutefois riches en sodium, il faut les boire en alternance avec des eaux peu sodées) ;
    • Le cacao, et par conséquent le chocolat noir, certes sucré, mais pas à bannir si on modère la quantité (une barre de 20 g en fin de repas, ou en collation avec un laitage non sucré).

    Florence Daine - Le 14 août 2008

    1 - J Am Coll Nut, 25, 486-492, 2006.
    2 - Diabetes Care, 27 (1), 270-271, 2004.
    3 - J Nutr Sci Vitaminol, 51, 292-310, 2005.
    4 - Diabetic Medicine, 23, 1050-1056, 2006.
    5 - Magnesium Research, 17 (2), 109-114, 2004.



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  • Douleurs musculaires : les bienfaits du chaud

    Souvent appelée thermothérapie, l'utilisation de la chaleur pour soigner les muscles est une recette ancestrale. Aujourd'hui, mieux qu'une bouillotte ou qu'une écharpe autour du cou, il existe de nouvelles façons de chauffer ses muscles pour les détendre.

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    Quoi de plus banal qu'un bain bien chaud après l'effort ? Ou une bouillotte sur une nuque raidie ? 70 % de la population Française souffre régulièrement de douleurs musculaires, et particulièrement localisées dans le dos. Pour se soulager on utilise souvent la chaleur, d'instinct. Très efficace, la thermothérapie existe depuis la nuit des temps.

    Les bienfaits de la thermothérapie

    ThermothérapieDepuis, les scientifiques ont réussi à expliquer les bénéfices de la chaleur sur une douleur musculaire. Une élévation locale de la température permet d'activer la circulation sanguine à un endroit précis. Ainsi, les échanges y sont facilités : plus de nutriments, d'eau, d'oxygène... Tous les éléments permettant la réparation des cellules sont présents en abondance.
    Par conséquent, appliquée sur un muscle douloureux, la chaleur facilite le nettoyage et la réparation. Cette augmentation du débit sanguin favorise aussi la pénétration d'agents extérieurs dans le muscle. C'est pourquoi beaucoup de crèmes antalgiques sont aussi "chauffantes" pour que les molécules soient rapidement délivrées dans la zone à soigner.
    Enfin, la chaleur diminue l'efficacité de la transmission des messages nerveux. Ainsi, les sensations de douleurs ont du mal à passer de la zone chauffée jusqu'au cerveau. C'est pourquoi une élévation de la température possède également un effet antalgique assez rapide.

    Ça va chauffer contre le mal de dos !

    De nos jours, il existe plusieurs façons d'utiliser la thermothérapie. La pose d'une source de chaleur comme une bouillotte ou une couverture sur le muscle douloureux est la plus banale, mais la moins précise. De plus, leur emploi n'est pas toujours aisé : pas facile d'emmener sa bouillotte sur son lieu de travail...
    Il existe aussi des crèmes, gels, et autres produits chauffant à base de camphre ou de menthol. Ce sont tous des produits plus ou moins naturels nécessitant un massage approprié afin qu'ils délivrent leur chaleur. Leurs agents antidouleur pénètrent alors dans la peau puis dans le muscle. Seul hic de ces produits, leur action reste limitée dans le temps et les massages du bas du dos ressemblent trop souvent à des exploits de contorsionnistes...

    La thermothérapie high-tech à portée de main

    Depuis peu, il est possible aussi de soulager les douleurs musculaires avec des patchs chauffants. Auto-adhésifs, ils sont conçus pour être portés plusieurs heures, donc pour soulager longtemps. Leur principal avantage est qu'ils sont très faciles à appliquer. Pas besoin de masser pendant 10 minutes, particulièrement sur une zone difficile à atteindre comme derrière le dos ou les épaules. Un nouveau confort qui s'adapte aux vies modernes bien remplies. 
    Enfin beaucoup de kinésithérapeutes utilisent les lumières infrarouges. De petites lampes diffusant des rayons chauffants qu'ils peuvent cibler sur la zone douloureuse et moduler selon l'intensité de la contracture. Cette méthode rend le muscle plus réceptif aux soins qui lui seront ensuite prodigués.

    Attention, cependant la thermothérapie n'est pas appropriée pour les contusions, élongations,déchirures et les douleurs articulaires, pour lesquelles le froid est préférable.

    Lucile Ewerck

    Claquage et déchirure

    http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/douleur-musculaire/articles/11915-bienfaits-thermotherapie.htm

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  • Muscles en souffrance : de la contusion à la déchirure profonde

    Le muscle en pleine contraction est un ensemble puissant et fragile en même temps. Les chocs qui l'affectent sont externes (contusions) ou internes (élongations, claquages, déchirures).

    Le terme commun de tous ces incidents est d'ordre thérapeutique : prudence, arrêt de l'effort, repos et soins particuliers suivant la gravité des lésions.

    La contusion externe

     C'est la béquille : coup reçu sur un muscle en phase de contraction. Les fibres musculaires peuvent être lésées sur des profondeurs variables.

    Au maximum, l'accident peut équivaloir à une déchirure.

    L'élongation

    Elle survient sur un muscle mal échauffé, soumis à un effort trop rapide ou violent.

    Le muscle n'est pas lésé gravement. Il n'y a pas d'hémorragie. Il est simplement étiré.

    La douleur est vive mais disparait au repos.

    Ce qu'il faut faire :

     Suspendre l'effort ;

     Imposer un repos de trois ou quatre jours.

    Le claquage

    Le claquage se situe à un niveau de choc supérieur. Quelques fibres musculaires sont rompues.

    La douleur est vive et la mobilisation est presque impossible.

    Un point douloureux peut être retrouvé à l'endroit précis de la lésion. Il correspond au site d'un hématome, entre les fibres lésées.

    Ce qu'il faut faire

     Arrêter immédiatement tout effort ;

     Appliquer de la glace ;

     Compresser le muscle par bandage et suréléver le membre ;
     Imposer un repos jusqu'à la cicatrisation complète ;

     Bénéficier de soins spécifiques par un kiné spécialisé ;
     
    Ne pas prendre d'aspirine : celle-ci augmente le risque de saignement.

    La déchirure

    C’est la lésion la plus intense et elle est potentiellement grave.

    La douleur est intense, "foudroyant" le sportif en pleine action.

    La mobilisation est impossible.

    L'hématome se traduit souvent par une ecchymose violette. Le volume du membre peut être augmenté.

    Différencier un diagnostic de claquage ou de déchirure peut être accéléré par des techniques radiologiques comme l'imagerie à résonance magnétique (IRM).

    Ce qu'il faut faire

     Le repos est absolu ;

     L'immobilisation est parfois nécessaire ;
     
    Il faut attendre la cicatrisation complète avant d'entreprendre une rééducation. Cela peut prendre plusieurs semaines.

    Le mode d'action de la glace

     Le froid entraîne une vaso-constriction avec chute du débit sanguin et réduction de l'hémorragie dans les tissus ;

     Il ralentit le fonctionnement des cellules, donc leur destruction ;
     Il diminue la douleur et les spasmes musculaires.

    Attention : il ne faut pas laisser une vessie de glace plus d'une dizaine de minutes sur un muscle blessé, sous peine d'obtenir l'effet inverse. Il faut donc faire des pauses en alternance avec l'application de la glace.

    Dr Alain Dubos

    http://www.doctissimo.fr/html/sante/mauxquot/sa_1027_muscles_traumas_011.htm

     

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  • Le boom des allergies alimentaires

    En France, les allergies alimentaires touchent près de 3,5 % de la population adulte. Chez les enfants, ce chiffre oscille même entre 3 et 8 %. Il a doublé en 5 ans. Face à l'inquiétude générale suscitée par cette progression, des experts de l'Institut Français pour la Nutrition préconisent la diffusion de recommandations simples à l'usage de la population générale et des groupes à risques ainsi qu'un renforcement de l'étiquetage.

    Les allergologues et les pédiatres dans leur pratique quotidienne constatent certaines évolutions majeures quant aux allergies alimentaires :

    • Une augmentation des allergies graves avec défaillance du coeur, des vaisseaux sanguins et des reins pouvant être fatale en cas de traitement trop tardif) ;
    • Une augmentation des polysensibilisations, c’est-à-dire des allergies alimentaires impliquant de multiples aliments simultanément notamment chez le très jeune enfant ;
    • L’arachide est devenue le premier produit allergisant en terme de fréquence de sensibilisation et de gravité des manifestations.

    L’arachide prend la tête

    Si les premiers aliments sensibilisants chez le tout jeune enfant sont le lait et l’oeuf, l’allergie à l’arachide apparaît désormais chez les enfants de plus en plus jeunes et devient prédominante à partir de 3 à 6 ans. De plus, ce type d’allergie ne guérit que rarement.

    L’augmentation des allergies se fait de concert avec la consommation des "arachides de bouche". Les cacahuètes, le beurre de cacahuètes et de l’utilisation de l’arachide en agro-alimentaire va croissante. Ils sont utilisés comme support d’arômes ou dans des préparations contenant différentes matières grasses végétales. Ces dernières possèdent des propriétés physiques particulières.

    Afin de limiter les risques d’allergie alimentaire, certains fabricants ont d’ores et déjà pris des dispositions sans attendre une réglementation spécifique. Ainsi, l’huile d’arachide est déjà exclue des préparations destinées aux enfants de 0 à 3 ans. Ils ont également mis en place toute une série de procédures leur permettant d’assurer une meilleure traçabilité des allergènes (substances responsables d’allergies).

    Cependant, la complexité des circuits commerciaux ne permet pas toujours d’obtenir des fournisseurs la composition exacte de certains ingrédients.

    Les recommandations des experts

    Ainsi, les experts de l’Institut Français pour la Nutrition recommande :

    • L’établissement de bases scientifiques permettant de fournir aux industriels la liste des allergènes à éviter lors de la fabrication ;
    • Le développement de méthodes d’analyse de détection des allergènes ;
    • L’amélioration de la connaissance exacte des matières grasses, des supports d’arômes surtout lorsque ceux-ci sont susceptibles de contenir des produits dérivés de l’arachide ;
    • La mise en place d’une étiquetage informatif clair permettant au consommateur de choisir un produit en connaissance de cause ;
    • Le développement d’une information sur l’allergie alimentaire et l’alimentation des jeunes enfants via l’ensemble du corps médical, notamment sur les risques de sensibilisation liés à une diversification alimentaire trop précoce et trop rapide.

    Françoise Pradier

    Pour de plus amples informations sur les problèmes d´allergies alimentaires et sur les recommandations des experts, vous pouvez consulter le site de l´Institut Français pour la Nutrition.

     Les traitements de l'allergie

    http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/mag_2000/mag0811/nu_2141_allergies_alim.htm
     
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  • Système endocrinien

    L’appareil endocrinien est constitué de glandes, qui libèrent des hormones distribuées dans l’organisme via le sang. Ces organes sont situés dans des zones très diverses du corps : dans la boîte crânienne, le thorax, l’abdomen, le pelvis, le cou… Découvrez tous les acteurs discrets de ce système indispensable au bon fonctionnement de l’organisme.

    Cliquez sans attendre sur nos planches anatomiques !

    Diabète de type 1
    Le diabète de type 1 en images

    Diabète de type 2
    Le diabète de type 2 en images



    Cycle menstruel
    Le cycle menstruel

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    Cholestérol et attaques cardiaques



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    La thyroïde

    Les professionnels du diabète
    Le système endocrinien

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    Diabète : le nouveau fléau

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    Forum Thyroïde et problèmes endocrinologiques


    http://www.doctissimo.fr/html/sante/atlas/niv2/systeme-endocrinien.htm

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  • Gastroparésie et dyspepsie fonctionnelle

    La gastroparésie, également appelée le syndrome de "l'estomac paresseux", s'inscrit dans la grande famille des dyspepsies fonctionnelles qui regroupent les pathologies de l'appareil digestif situées dans la partie haute de l'abdomen (estomac, pylore, duodénum) et qui sont caractérisées par un cortège de symptômes dominés par des douleurs lors de la digestion, une sensation d'inconfort, mais sans lésion anatomique. Retour sur les conditions de sa formation, ses symptômes, ses traitements et les meilleurs moyens de prévention.

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    Qu'est-ce qu'une gastroparésie ?

    Un patient "dyspeptique" sur deux a un retard objectif de la vidange gastrique.

    La gastroparésie (gastroparesis chez les Anglo-Saxons) se manifeste par un retard de la vidange gastrique - l'estomac se vide mal ou trop lentement - et des douleurs liées à la distension gastrique. L'estomac est par ailleurs indemne d'inflammation (gastrite). La dyspepsie fonctionnelle ne doit pas non plus être confondue avec le reflux gastro-oesophagien (RGO), qui se manifeste par des brûlures ascendantes derrière le sternum et un goût acide dans la bouche, ni avec un ulcère de l'estomac.

    La gastroparésie à proprement parler peut avoir une cause bien spécifique : atteinte du nerf 10, ou X (appelé également nerf vague ou pneumogastrique, un nerf chargé de l'innervation de l'estomac), diabète (neuropathie du nerf 10), déficit musculaire de la paroi de l'estomac, maladies rares (sclérodermie). La dyspepsie peut être liée également à un traitement médicamenteux qui va agir sur la motricité ou la sensibilité digestive (anti-inflammatoires, antibiotiques, digitaline, théophylline, etc.).

    Qui est concerné par une gastroparésie ?

    10 à 20 % de la population souffriraient d'une dyspepsie fonctionnelle.

    La dyspepsie apparaît surtout dans la 3ème ou la 4ème décennie. Elle alterne périodes d'accalmie et d'aggravation.

    Diverses manifestations psychiques peuvent s'accompagner d'une dyspepsie : dépression, anxiété, cancérophobie.

    Quels sont les symptômes d'une gastroparésie ?

    Les symptômes, variés, sont dominés par la douleur et l'inconfort.

    L'examen clinique est toujours normal. Il n'y a pas d'amaigrissement ou d'altération de l'état général.

    Les symptômes prédominent dans le haut de l'abdomen et se manifestent après un repas de façon plus ou moins précoce par :

    • Des douleurs à type de crampes ou de brûlures,
    • Des éructations,
    • Une somnolence,
    • Une sensation de distension ou de plénitude gastrique (pesanteur ou ballonnements),
    • Une impression de digestion difficile,
    • Des nausées,
    • Des vomissements parfois,
    • Des difficultés à terminer les repas (satiété précoce).

    Comment se fait le diagnostic d'une gastroparésie ?

    Les examens permettent d'éliminer les pathologies qui s'accompagnent de symptômes identiques à la dyspepsie.

    Qui consulter ? Son médecin généraliste. S'il le juge nécessaire, il demande un avis spécialisé (gastro-entérologue).

    Quel est l'examen de référence ? L'examen de référence est la fibroscopie gastrique. Pour autant, elle n'est pas systématiquement pratiquée. Tout dépend de l'âge du patient (plus de 4o ans), des symptômes présentés (altération de l'état général) et du retentissement éventuel de la dyspepsie (anémie, amaigrissement, etc.). En effet, la fibroscopie permet essentiellement d'éliminer les pathologies qui pourraient simuler une dyspepsie fonctionnelle : oesophagite, gastrite, ulcère ou cancer de l'estomac. Il en est de même du scanner ou de l'échographie abdominale. Si l'on suspecte une gastroparésie pure par atteinte du nerf 10, un examen de l'évacuation gastrique après ingestion d'un produit de contraste peut être utile pour visualiser le retard de vidange gastrique.

    Peut-on prévenir les accès de dyspepsie ?

    Des règles diététiques et d'hygiène de vie permettent de limiter les accès de dyspepsie fonctionnelle :

    • Evitez les gros repas, les boissons gazeuses et l'utilisation des chewing-gums.
    • Fractionnez les prises alimentaires.
    • Mâchez bien les aliments afin d'éviter l'intrusion d'aliments "bruts" dans l'estomac.
    • Supprimez les aliments qui aggravent ou déclenchent des accès dyspeptiques.
    • Réduisez votre consommation d'aliments riches en fibres (fruits, légumes, pain complet, etc.).
    • Evitez les aliments gras et l'alcool qui vont ralentir la vidange gastrique.
    • Ne portez pas des vêtements trop serrés (ceinture de pantalon, corset etc.).
    • Perdez du poids en cas de surcharge pondérale prédominant sur l'abdomen.
    • Pratiquez une activité sportive régulière.

    Quels sont les principaux traitements d'une gastroparésie ?

    L'efficacité des traitements est variable d'un dyspeptique à l'autre.

    Les traitements comportent la prescription de médicaments de la motricité intestinale qui vont favoriser la vidange de l'estomac (dompéridone, trimébutine, métoclopramide, etc.). Les médicaments antisécrétoires et les anti-acides peuvent être prescrits également.

    Enfin, le soutien psychothérapeutique est important en cas d'anxiété et de dépression !

    Les médecines naturelles ont-elles leur place en complément ?

    L'homéopathie, l'aromathérapie et la phytothérapie peuvent améliorer les symptômes de dyspepsie fonctionnelle.

    Usage traditionnel 

    • Phytothérapie : L'anis vert soulage les nausées et facilite la digestion. Elle est efficace contre les gaz (1 sachet dose pour 20 cl d'eau bouillante en infusion). Le fenouil calme les maux d'estomac (1 sachet dose dans une tasse d'eau bouillante, en infusion, 3 fois par jour) et le romarin accélère la digestion en favorisant la libération de la bile (1 cuillère à café de plantes séchées pour 1 tasse d'eau bouillante à laisser infuser 10 minutes, 3 fois par jour). (D'après "Phytothérapie, la santé par les plantes", éd. Vidal, Sélection du Reader's Digest).
    • Homéopathie : Carbo Vegetabilis 5CH, Lycopodium Clavatum 5 CH, Nux Vomica 5 CH à raison de trois granules de chaque en alternance trois fois par jour jusqu'à amélioration (d'après "Le Vademecum de la prescription en Homéopathie", Dr Horvilleur, MMI éditions).
    • Aromathérapie : Des massages sur la peau du ventre dans le sens des aiguilles d'une montre avec des huiles essentielles de bergamote, de menthe poivrée, de mélisse, de fenouil et de camomille peuvent stimuler le transit intestinal et faciliter une digestion pénible (d'après "Le Guide Marabout des Médecines douces", par le Dr S. Rafal, éditions Marabout, "Bien se soigner, Traitements classiques et médecines douces", par C. Green, éd.Sola et "Les plantes qui guérissent" par S. Lacoste, Editions Repères-santé).

    Daniel Gloaguen - Le 10 nov. 2010

    Sources principales

    Guide Pratique des maladies du tube digestif, Pr M. A. Bigard, MMI éditions,
    Le site de la Société Nationale Française de Gastroentérologie www.snfge.asso.fr,
    Gastro-entérologie du Dr Debonne, Doin éditions.

    Troubles du transit

     Forum Maux d'estomac

    http://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/gastroparesie.htm

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  • La marche chez le patient parkinsonien est gênée au stade plus avancé de la maladie. La bradykinésie s'exprime à nouveau si les traitements sont insuffisamment efficaces ou lors des fluctuations motrices. On remarque une décomposition du demi-tour, une perte du ballant et aussi des phases de piétinements. On parle d'enrayages cinétiques, (blocs moteurs ou "freezing" des Anglo-Saxons).

    On peut les observer dans certaines formes graves et évolutives, avant tout traitement, s'avérant sensibles au médicament mais plus souvent, les enrayages cinétiques surviennent après une longue période de traitement et sont en général peu sensible au traitement médicamenteux.

    Le blocage prend place surtout au démarrage, également au demi-tour ou à l'approche d'un passage étroit, telle une porte.  En effet c'est souvent lorsqu'il existe un obstacle virtuel ou changement de direction que le côté semi-automatique de la marche est plus difficile dans la maladie de parkinson. Au maximum, le patient peut réaliser un piétinement sur place sans pouvoir avancer (appelé en langage médical « astasie-abasie trépidante »). Il existe des techniques souvent efficaces pour rompre ce piétinement que l'on apprend grâce à la kinésithérapie. Le patient peut ainsi "désautomatiser" la marche, en enjambant un obstacle fictif ou encore par une marche virtuelle.L'entourage peut donc aider le patient à «passer le cap» du blocage en réassurant le patient et lui faisant penser à un objet virtuel.

    Ces enrayages cinétiques sont aussi sensibles aux émotions. Ils peuvent survenir de façon très variable d'un jour à l'autre. Ils peuvent être liés à des phénomènes d'akinésie mais pas seulement. On le rattache au syndrome parkinsonien axial c'est-à-dire en lien avec la marche et la parole.

    Les enrayages moteurs peuvent donc s'observer dans d'autres activités, comme l'articulation : le patient se met à répéter plusieurs syllabes comme un bégayement : on nomme ce phénomène (palilalie), la déglutition, le geste propositionnel.

    http://www.franceparkinson.fr/docs/le-pietinement.php?p=72&id=174

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  • Règles irrégulières : quand faut-il s’inquiéter ?

    Quelle femme n’a pas eu une fois dans sa vie un souci de règles ? Aucune bien sûr ! S’ils sont fréquents, des cycles irréguliers sont-ils pour autant bénins ? Plusieurs études semblent relier ce trouble à diverses maladies : diabète, maladies cardiovasculaires et ostéoporose. Le point avec le Dr Young, service d'endocrinologie et des maladies de la reproduction à l’Hôpital Bicêtre.

    Des cycles irréguliers peuvent-ils être des signes annonciateurs de maladies futures ou peuvent-ils constituer des indicateurs de troubles du métabolisme ? Plusieurs études le laissent entendre…

    Evaluer votre risque cardiovasculaire

    Règles irrégulièresL’équipe du Dr Careb Solomon1 a interrogé plus de 82 000 infirmières âgées de 20 à 35 ans en 1982. Pendant 14 ans de suivi, 1 417 femmes ont été victimes de maladies cardiovasculaires et 838 d’un accident vasculaire cérébral (AVC). Au vu des résultats les femmes ayant des règles irrégulières ont un risque accru de maladies cardiovasculaires de 25 % et celles ayant des cycles très irréguliers de 67 %. Par contre, aucun lien n’a été établi avec les AVC.

    Selon le Dr Solomon, cette étude ne doit pas inquiéter inutilement les femmes qui présentent des cycles fluctuants. Néanmoins, elles peuvent demander à leur médecin d’évaluer leur risque cardiaque et envisager de perdre du poids en cas d’obésité.

    Selon le Dr Jacques Young, du service d'endocrinologie et des maladies de la reproduction à l’Hôpital Bicêtre, "deux phénomènes pourraient expliquer ces résultats. D’une part, une forte proportion de femmes victimes de cycles irréguliers souffre d’une condition appelée syndrome des ovaires polykystiques, marquée par un niveau excessif d’hormones mâles. D’autre part, l’irrégularité des cycles peut traduire une carence en estrogènes, dont on connaît le rôle protecteur vis-à-vis des maladies cardiovasculaires".

    Le syndrome des ovaires polykystiques serait relativement fréquent, affectant 5 à 10 % des femmes. Alors que certaines présentent des traits caractéristiques (hirsutisme, acné…), d’autres en sont exemptes. "Cette condition se caractérise également par une hyperinsulinémie (résistance à l’ effet de l’insuline), qui peut favoriser les maladies cardiovasculaires, l’obésité2 ou bien sûr le diabète".

    Une prédisposition au diabète

    Une étude3 menée en 2001 sur plus de 100 000 femmes avait permis d’identifier une augmentation du risque de développer un diabète de type 2 en cas de cycles supérieurs à 40 jours ou très irréguliers.

    Ce risque est multiplié par 2,08 en moyenne et varie en fonction du poids : risque multiplié par 3,86 en cas d’obésité associée, 1,74 en cas de surpoids et par 1,67 pour les femmes de poids normal.

    Les femmes qui ont des cycles menstruels irréguliers auraient donc plus de chances de développer un diabète non insulinodépendant (type 2) et cela, quelle que soit leur situation pondérale. Selon le Dr Young, on a aujourd’hui tendance à considérer le syndrome des ovaires polykystiques comme un facteur de prédisposition au diabète, aux maladies cardiovasculaires ou à l’obésité. Ainsi, la prise en charge des patientes devrait à la fois toucher les aspects gynécologiques (troubles des règles, fertilité…) et métaboliques (diabète, hypertension, hypercholestérolémie...).

    Règles irrégulières aujourd’hui, ostéoporose demain ?

    Plus étonnant, l’irrégularité des cycles chez des femmes jeunes pourrait également prédire l’ostéoporose. L’étude du Pr. Nelson4 a concerné une cinquantaine de femmes diagnostiquées comme atteintes d’une insuffisance ovarienne prématurée (entraînant une ménopause précoce, donc un risque d’ostéoporose) entre septembre 2000 et juin 2001.

    L’insuffisance ovarienne prématurée intervient quand les ovaires ne produisent plus d’ovules et que les hormones reproductives chutent avant la ménopause naturelle. Cet état concernerait 1 % des femmes5,6 de 40 ans.

    Parmi les femmes interrogées, la plupart (92 %) ont rapporté une aménorrhée - absence de menstruations pendant trois mois ou plus - précédant le diagnostic de ménopause précoce. De plus, la majorité d’entre elles n’avaient pas considéré ce phénomène comme un réel problème de santé. Cette minimisation a contribué au retard de diagnostic.

    "Parce que l’absence de certains cycles est assez commune chez les jeunes femmes, il est compréhensible que plus de la moitié de nos patientes ne se soient pas sentie concernées au premier chef" déclare le Pr. Nelson, "Mais le retard de diagnostic et de traitement de l’insuffisance ovarienne augmente pour ces femmes le risque de développer une ostéoporose dans les années suivantes".

    Bien que la plupart des femmes connaissant une aménorrhée ne soient pas victimes d’insuffisance ovarienne prématurée, une proportion importante des identifications tardives auront déjà connu une perte osseuse pouvant favoriser des fractures. Une précédente étude du même auteur7 a ainsi évalué que 67 % des femmes nouvellement diagnostiquées avaient déjà développé une ostéopénie, c’est-à-dire un abaissement anormal de la masse osseuse sans symptômes apparents. On peut la considérer comme un facteur de risque ou plus volontiers comme le stade précoce de l’ostéoporose.

    Rappelons que l'os subit un remaniement constant. Dans le cas d’une carence hormonale, un déséquilibre apparaît entre les phénomènes de reconstruction et de résorption au profit du dernier, les os étant ainsi fragilisés. L’ostéoporose intervient lorsque le capital osseux est trop faible ou la perte osseuse trop rapide.

     

    Quand faut-il s’inquiéter ?

    Si les troubles du cycle sont fréquents, ils ne sont donc pas pour autant banals. "L’absence d’un cycle ne doit pas inquiéter. Dès que ce phénomène court sur deux cycles ou plus, la femme doit consulter. Souvent évoqués, le stress ou les contrariétés ne constituent jamais des raisons à un tel dysfonctionnement" précise le Dr Young.

    Pourtant, il est relativement aisé de détecter un dysfonctionnement ovarien ou un syndrome des ovaires polykystiques. Selon le Dr Young, "L’exploration minimale comprend des dosages FSHLHoestradiol et prolactine. En fonction de ces examens de "débrouillage", d’autres pourront être nécessaires. Mieux vaut prévenir que guérir".

    Le traitement du dysfonctionnement ovarien prématuré repose sur le remplacement des hormones manquantes : estrogènes et progestérone.

    David Bême

    1 - J Clin Endocrinol Metab 2002 May ;87 (5) :2013-2017
    2 - Int J Obes Relat Metab Disord 2002 Jul;26(7):883-96
    3 - JAMA. 2001;286:2421-2426
    4 - Obstetrics and Gynecology, May 2002, 99(5):720-5
    5 - Ageing Res Rev 2002 Jun;1(3):413-23
    6 - Endocrinol Metab Clin North Am 1998 Dec;27(4):989-1006
    7 - Obstet Gynecol 1998 Jan;91(1):12-5





    Retour à notre dossier : Questions d'intimité

    Forum Règles et problèmes gynécologiques

    http://www.doctissimo.fr/html/sexualite/hygiene-feminine/articles/sa_5683_cycles_irreguliers.htm

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  • L’AFD vous guide sur la collecte des DASRI. Quelques conseils pratiques pour trier, jeter, éliminer et recycler vos déchets d’activités de soins à risque infectieux de type piquants (seringues), coupants et perforants. La filière de collecte REP (Responsabilité élargie du producteur) se met en place (d’ici à fin 2013) et les collecteurs DASRI (boîtes jaunes) doivent bientôt changer de format.

    Mise à jour 30/08/2012

    Définition : les DASRI, qu’est-ce que c’est ?

    Les DASRI sont des déchets produits par une activité de soins individuelle (patients) ou collective (professionnels et établissements de santé) qui présentent un risque infectieux et de contamination pour l’homme et l’environnement. Ils nécessitent de ce fait un traitement particulier. Les DASRI concernent tous les patients en autotraitement qui utilisent et jettent du matériel médical. 

    Bien trier ses déchets d’activités de soins quand on est diabétique

    Collecteurs, boîtes jaunes, conteneurs... : plusieurs noms pour dire la même chose

    Les boîtes container Dasri dans leur format actuel de couleur jauneLes boîtes container Dasri dans leur format actuel de couleur jauneLa législation oblige les patients diabétiques, comme les autres patients en autotraitement, en tant que producteurs de déchets de soins, à trier ces déchets de soins et à les jeter dans des collecteurs spécifiques, appelés aussi “boîtes jaunes”. Individuels et de différentes tailles en fonction de l'usage (domicile, déplacement...), ces containers sont non polluants à l’incinération et fabriqués dans une matière anti-perforation, avec une fermeture étanche (provisoire puis définitive). Ces boîtes permettent destocker puis d’éliminer en toute sécurité les déchets de soins. Les collecteurs agréés doivent porter la marque NF et le pictogramme déchet médical. Attention, la forme et la couleur des boîtes vont changer prochainement.

    Que mettre dans les boîtes Dasri ?

    Seul le matériel piquant, coupant ou perforant doit être collecté dans des containers; les déchets dits “mous” pouvant être jetés avec les déchets ménagers dans la poubelle.

     

    On met donc dans le collecteur DASRI :

    • lancettes,
    • aiguilles à stylo,
    • seringues d’insuline ou de glucagon,
    • cathéters pré-montés avec aiguille pour les porteurs de pompe.


    On n’y met pas :

    • bandelettes sanguines ou urinaires,
    • tubulures exemptes de piquants,
    • cotons,
    • ni stylos et flacons d’insuline (qui sont des contenants de médicament).

    Comment bien utiliser la boîte jaune ?

    Il ne faut pas remplir le collecteur au-delà du trait supérieur. Fermez-le définitivement avant élimination. Le délai de stockage ne doit pas dépasser 3 mois. Rangez les boîtes jaunes hors de portée des enfants. Une fois le collecteur plein, les déchets d'activités de soins sont considérés comme dangereux. Ni les déchets, ni les collecteurs ne doivent être éliminés comme des ordures ménagères classiques et jetés à la poubelle. Même si votre collecteur est sécurisé, il doit suivre la filière d'élimination spécifique.

     

    Peine d’amende ou d’emprisonnement
    Il est formellement interdit d’utiliser d’autres récipients (boîtes de conserve, bouteilles en verre ou plastique...) sous peine d’encourir une amende ou de l'emprisonnement, notamment en cas d’accident des agents de tri. On estime à 1500 par an le nombre de personnels communaux subissant des piqûres accidentelles sur les chaînes de tri.

    Qui fournit et traite les collecteurs ?

    Une filière de collecte et de traitement des DASRI

    Une nouvelle filière est déployée depuis novembre 2011. Elle sera opérationnelle sur tout le territoire à la fin de l'année 2013. Elle a vocation à distribuer, collecter et traiter ces collecteurs. Le coût de cette filière est à la charge des industriels de la santé. Elle est donc gratuite pour le patient.

    Distinguer points de distribution et points de collecte

    Les patients en autotraitement peuvent se procurer des conteneurs vides dans des points de distribution, principalement : toutes les officines de pharmacie et pharmacies à usage intérieur (PUI=pharmacies des établissements de santé).

     

    Filière de responsabilité élargie du producteur (REP)
    L'article R. 1335-8-2 du code de la santé publique prévoit que les producteurs (exploitants de médicaments, fabricants de dispositifs médicaux, fabricants de dispositifs de diagnostic in vitro, etc.)mettent gratuitement à disposition des officines de pharmacie et des pharmacies à usage intérieur des collecteurs de déchets d’une quantité correspondante à celle des matériels piquants ou coupants mis sur le marché. L’article R. 1335-8-3 prévoit que les officines de pharmacie et les pharmacies à usage intérieur (PUI) remettent gratuitement aux patients(dont l'autotraitement comporte l'usage de perforants) ces collecteurs fournis par les producteurs.

    Les points de collecte sont des lieux où ces patients pourrontrapporter les conteneurs pleins, lesquels seront récupérés et traités par des opérateurs. D'ici la fin de l'année 2013, ces points de distribution et de collecte seront déterminés région par région et référencés sur un site internet par un éco-organisme désigné.

    Trier et éliminer ses DASRI

    Où déposer ses collecteurs DASRI pleins d’ci fin 2013 ?

    Le décret du 28 juin 2011 créé une obligation (article R. 1335-8-5 II du Code de la santé publique), à charge des officines de pharmacies, des pharmacies à usage intérieur et des laboratoires de biologie médicale, de collecter gratuitement les DASRI perforants produits par les patients en autotraitement qui leur sont apportés par des particuliers, en l’absence de dispositif de proximité spécifique.

     

    Attention. Cette obligation n’est pas applicable tant que le nouveau dispositif de collecte n’est pas opérationnel. Lespharmaciens n'ont donc pas encore d’obligation de collecte.

    Que faire dans la pratique ? Trois cas de figure vont se présenter :

     

    1. l'officine près de chez vous acceptait de collecter déjà les DASRI : cette collecte continue dans les mêmes conditions que précédemment jusqu'à l'agrément d'un éco-organisme et la mise en œuvre effective du réseau de points de collecte.
    2. l'officine ne collecte pas les collecteurs de DASRI pleins : elle n'est pas obligée pour l’instant de le faire. Vous devez donc vous renseigner auprès d’elle ou auprès de votre commune pour savoir si des points de collecte existent.
    3. En l’absence de point de collecte : conservez exceptionnellement les collecteurs en sécurité jusqu’à la mise en place de la filière (fin 2013 sur toute la France).

    DASRI et utilisateurs de pompe à insuline

    Pour les patients qui utilisent une pompe à insuline, le collecteur est fourni avec les consommables par les prestataires de service (cette fourniture est comprise dans le forfait pris en charge par la sécurité sociale). Les patients bénéficiant de ce dispositif doivent continuer à suivre le circuit habituellement utilisé.

    Dechets d'activité de soins à domicile des professionnels de santé

    Les professionnels de santé (infirmières, médecins...), même en intervention à domicile chez leur patient pour un acte de soin, ne peuvent utiliser les collecteurs des patients. Ils ont une obligation légale de gérer eux-mêmes leurs propres déchets.

    Cadre légal et réglementation DASRI

    L’utilisation de conteneurs spécifiques est obligatoire depuis un arrêté du 26 décembre 2004. L’article R. 1335-5 du code de la santé publique rappelle l’obligation de séparer les DASRI des autres déchets. A titre individuel et dans le cadre de l’autotraitement, les personnes diabétiques sont juridiquement responsables de leurs déchets piquants et coupants. Leur responsabilité, civile ou pénale peut être engagée s’ils causent à autrui un dommage en ne les collectant pas.

     

    Téléchargez le point complet sur le cadre réglementaire des déchets d'activités de soins à risques infectieux (DASRI) et les actions de l’AFD en bas de page.

     

     

    Autres documents à télécharger :

     

    Voir aussi
    Sur le site de l’AFD

    Crédit Photo : Fotolia

    Illustrations : Marion Billet





    http://www.afd.asso.fr/diabete-ressources/recettes/terrine-de-legumes-002642?utm_medium=email&utm_campaign=Newsletter%20N%2075%20Janvier&utm_content=Newsletter%20N%2075%20Janvier%20Version%20B%20CID_b8ff3d66553e28bae628b1e11b4a8b62&utm_source=Routages%20email&utm_term=LIRE%20LA%20SUITE

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  • Santé des femmes : NON au recul des droits acquis !

    Les droits des femmes inscrits dans la loi ne sont pas appliqués en matière de contraception et d'IVG, dénoncent certaines mutuelles, soutenues par les gynécologues obstétriciens de France.

    Bien loin des combats du Mouvement de Libération de la Femme, dont le mot d'ordre était "un bébé si je veux, quand je veux", il semblerait que les femmes ne puissent complètement disposer de leur corps comme elles le souhaitent. En cause, le manque d'information, de moyens (structures adaptées), le coût financier de la contraception et les difficultés d'accès aux soins.

    Qu'en est-il de l'accès à la contraception ?

    Un constat, un appel. Celui des mutuelles MGEN (Mutuelle Générale de l'Education Nationale) et LMDE (mutuelle nationale étudiante), soutenues par les gynécologues obstétriciens de France, lancé le 18 octobre 2011 : les droits des femmes inscrits dans la loi* ne sont pas appliqués en matière de contraception et d'IVG.

    Droits des femmesSelon le Dr Brigitte Letombe, présidente d'honneur de la Fédération nationale des collèges de gynécologie médicale, la moitié des femmes ont une contraception non choisie, du fait du non-remboursement des patchs, des anneaux ou encore pilule de 3ème génération. "On réserve les pilules de 4ème génération, qui sont plus naturelles et donc mieux tolérées, aux femmes de 45 ans alors qu'on devrait les prescrire aux filles de 18 ans qui vont les prendre pendant 30 ans. On fait exactement le contraire de ce qu'il faut faire", s'offusque le Pr Israël Nisand, chef de service de gynécologie-obstétrique du CHU de Strasbourg. Pour les acteurs professionnels engagés dans cet appel, il est urgent de garantir la gratuité de l'ensemble des moyens de contraception disponibles "y compris lespréservatifs féminins et masculins dans le cadre de l'assurance maladie". "On préfère payer les IVG (12 à 15 000 par an) ou la pilule à nos mineures ?, lance le Pr Nisand. Aujourd'hui en France, l'IVG et la pilule du lendemain sont gratuites et anonymes, le paradoxe est énorme", s'insurge-t-il.

    Pour assurer cette gratuité, le spécialiste propose un forfait contraception : "L'idée est que les laboratoires vendent leurs produits à la moitié du prix coutant à l'État et que ce dernier prenne en charge l'autre moitié". Depuis la loi de 1975, l'acte d'interrompre sa grossesse est remboursé par l'Assurance maladie à 80 % pour la méthode chirurgicale et à 70 % pour la méthode médicamenteuse.

    Une information défaillante sur la sexualité

    En matière d'éducation sexuelle et de prévention, la loi du 4 juillet 2001 impose à l'Éducation nationale dans les écoles, les collèges et les lycées de dispenser trois séances d'information par an. "Pourquoi n'est-elle pas appliquée ?, remarque le Pr Nisand. On apprend bien à nos enfants à traverser la rue. En matière de sexe, ne vous inquiétez pas, la pornographie se charge de les éduquer".

    Pour le Dr Letombe, il faut mettre en place une consultation anonyme et gratuite accessible, où le praticien formé à la prévention et à la prescription aurait le temps au cas par cas de recevoir les patientes ; cette mesure doit permettre à chacune d'accéder au moyen de contraception qui lui convient, de préserver son intimité et ainsi d'améliorer l'état de santé des femmes, précise-t-elle. Et cela partout en France car aujourd'hui, 4 femmes sur 5 habitent à plus de 100 kms d'un planning familial. Ce déficit de centres de planification ne permet pas de garantir aux adolescentes d'être conseillées et d'accéder anonymement et gratuitement à une contraception.

    IVG : un accès aux soins de plus en plus restreint

    Pas assez de praticiens formés et compétents et pas assez de structures de proximité pour pratiquer les IVG dans les délais prévus par la loi (12 semaines) dans certaines régions. Sans oublier un enjeu moral qui pèse encore dans la balance, certains praticiens refusent encore de le réaliser : "L'IVG ne doit plus être vue comme un acte honteux", martèle Dr Letombe. Autre problème : 140 centres ont fermé en 10 ans. "ll faut qu'on arrête de ghettoïser les centres d'IVG, ils doivent faire partie de l'activité des structures de gynécologie-obstétrique au même titre que n'importe quelle autre".

    L'appel, signé par plusieurs personnalités publiques, dont la philosophe Elisabeth Badinter, l'actrice Isabelle Carré, l'essayiste Caroline Fourest, l'avocate Gisèle Halimi ou encore le gynécologue Israël Nisand, peut être consulté et signé sur le site de la MGEN.

    Isabelle Frenay, octobre 2011.

    Source :

    Conférence de presse MGEN-LMDE du 18 octobre 2011.
    * Loi Neuwirth de 1967 autorisant la contraception et la loi Veil de 1975 l'avortement

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  • Pour Gérard

    Quels examens pour la thyroïde ?

    Il existe de nombreux examens très précis pour dépister et diagnostiquer les maladies de la thyroïde : observation clinique, palpation du cou, dosages des hormones thyroïdiennes, techniques d’imagerie médicale... Le point avec Doctissimo.

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    Qu’il s’agisse de tumeurs bénignes, de cancers ou de simples dysfonctionnements, les maladies de la thyroïde sont extrêmement fréquentes. On estime qu’au moins 10 % de la population sera confrontée à une maladie thyroïdienne bénigne (nodules, goitre, hypo ou hyperthyroïdie) soit en France, 6 millions de personnes. Mais rarement un cancer sera dépisté. En effet, les cancers de la thyroïde sont rares (10 à 12 % des tumeurs de la thyroïde) et dans 90 % des cas d’un bon pronostic. Ils ne représentent qu’1,2 % de tous les cancers.

    Comment examiner cette petite glande ?

    Le premier examen pourexplorer ce petit organe est la palpation. Votre médecin pourra ainsi dépister un goître (augmentation du volume de la thyroïde) et des nodules. Viennent ensuite les techniques d'imagerie, avec l'échographie et la scintigraphie. Ces deux examens sont totalement indolores.

    L'échographie, réalisée en passant une sonde à ultrasons sur le cou, permet de visualiser la thyroïde, les nodules (kystes) et d’en donner les dimensions.

    La scintigraphie, permet, après ingestion d'une très faible dose d’iode ou de technetium radioactif, de déterminer au moyen d’une caméra si un nodule thyroïdien sécrète (nodule "chaud" qui apparaît foncé à l’image) ou non (nodule "froid") des hormones thyroïdiennes.

    Enfin, les dosages hormonaux (hormones thyroïdiennes, TSH, test de stimulation au TRH) sont réalisés chaque fois que l'on suspecte une anomalie de fonctionnement de la thyroïde mais aussi pour surveiller les effets des traitements.

    La ponction pour rechercher les nodules cancéreux

    Bien évidemment, ces examens sont employés différemment selon les circonstances. En cas de nodule, la scintigraphie distingue les nodules “chauds”, presque toujours bénins, des nodules “froids”. Parmi ces nodules froids, l’échographie révèle des nodules liquidiens (kystes), toujours bénins, et des nodules solides ou mixtes, dont un sur dix, environ est cancéreux.

    Mais c’est, avant tout, la ponction (cytoponction) à l’aiguille fine, peu douloureuse, qui permettra de prélever quelques cellules de tissu thyroïdien pour en faire l’analyse et de repérer ainsi avec une grande précision les nodules cancéreux, qui devront être opérés.

    Lorsqu’une échographie est réalisée d’emblée et révèle un kyste liquidien, la scintigraphie n’est pas nécessaire. La ponction confirmera le diagnostic et permettra de traiter le kyste en enlevant le liquide. Enfin, les micronodules, dépistés lors d’un examen échographique, n’ont habituellement aucune conséquence clinique. Ils ne nécessitent qu’une surveillance échographique régulière.

    Des signes importants à repérer

    Lorsque la thyroïde est uniformément augmentée de volume, il s’agit d’un goitre. Celui-ci peut être associé à la présence de nodules, à une hyperthyroïdie, à une hypothyroïdie, ou encore n’entraîner aucun trouble. Parfois l’attention est attirée vers la thyroïde par des signes d’inflammation (douleur, chaleur) liés à une thyroïdite.

    Mais il est fréquent que la pathologie thyroïdienne ne se manifeste que par des signes isolés d’hyperthyroïdie (amaigrissement, palpitations, nervosité, tremblements, sueurs, soif et, en cas de maladie de Basedow, saillie des yeux en avant) ou d’hypothyroïdie (ralentissement, prise de poids, frilosité, constipation, crampes, sécheresse de la peau).

    Dans tous les cas un bilan thyroïdien s’impose, avec notamment des dosages hormonaux, qui confirmeront le diagnostic. Le traitement doit intervenir rapidement, car l’hyperthyroïdie et l’hypothyroïdie peuvent entraîner des complications cardiaques.

     

    Quand une surveillance s'impose

    Certaines personnes ont des risques plus élevés de maladies thyroïdiennes et doivent faire preuve d’une vigilance particulière. Ce sont notamment les patients ayant eu une intervention sur la thyroïde ou un traitement à l’iode radioactif pour traiter une hyperthyroïdie et qui risquent d’avoir, de ce fait, une hypothyroïdie.

    Un excès d'iode lié à des examens  médicaux (certaines radiographies, notamment) ou à la prise de certains médicaments (Cordarone) peuvent entraîner des hypo ou des hyperthyroïdies, généralement passagères, tandis que le lithium (un psychotrope) ou les médicaments utilisés pour traiter l’hyperthyroïdie peuvent provoquer une hypothyroïdie et imposent des bilans hormonaux réguliers.

    Enfin, l’exposition aux radiations ionisantes, surtout dans l’enfance, pour traiter un cancer par exemple, augmente le risque de cancer de la thyroïde. Si la région du cou a été exposée aux radiations, une surveillance régulière doit être instaurée.

    Dr Chantal Guéniot

    http://www.doctissimo.fr/html/sante/mag_2001/mag0209/dossier/sa_3543_examens.htm

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