• La chirurgie mini-invasive, une révolution

    L'évolution de l'imagerie médicale a eu des répercussions directes sur la chirurgie. En permettant de mieux visualiser l'intérieur du corps, elle a permis l'avènement d'une chirurgie mini-invasive, qui ne nécessite pas de grandes ouvertures du corps. Quels sont ses avantages et ses indications ? Le point sur cette technique.

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    La chirurgie mini-invasive améliore nettement le confort du patient et, dans certains cas, l'opération peut être réalisée en ambulatoire, c'est-à-dire sans hospitalisation. Cette chirurgie est utilisée par un grand nombre de spécialités.

    La chirurgie mini-invasive

    La chirurgie mini-invasiveL'imagerie interventionnelle associe un acte permettant un geste thérapeutique à un examen d'imagerie (radiographieou échographie voire IRM) qui permet de suivre l'intervention en direct. Cette méthode de prise en charge thérapeutique s'est développée ces dix dernières années. De cette nouvelle approche chirurgicale découle la chirurgie mini-invasive (mini invasive surgery). Celle-ci permet d'intervenir à l'intérieur du corps sans avoir à pratiquer de grandes ouvertures et opérer à ciel ouvert, contrairement à la chirurgie traditionnelle.

    La chirurgie mini-invasive repose sur l'utilisation d'un endoscope - composé d'un tube optique muni d'un système d'éclairage-, introduit dans l'organisme par une toute petite incision, voire même glissé par les voies naturelles. De petit diamètre, le tube laisse passer les instruments chirurgicaux miniaturisés nécessaires à l'intervention, ainsi que le matériel vidéo. Grâce à une fibre optique reliée à une caméra, les chirurgiens peuvent ainsi surveiller le déroulé de l'intervention sur un écran. Ils opèrent avec une meilleure vision du champ opératoire, dont l'image leur apparaît grossie - multipliée par 15 - par rapport à la chirurgie classique.

    Les avantages de la chirurgie mini-invasive

    Pour accéder aisément aux organes et aux tissus, la chirurgie traditionnelle impose de faire des incisions larges, ce qui n'est pas sans conséquence pour le patient : saignement opératoire abondant, douleur post-opératoire sur tout le territoire concerné par l'intervention, cicatrices parfois inesthétiques et risque infectieux non négligeable, augmentant avec la durée d'hospitalisation...

    Avec la chirurgie mini-invasive, le confort du patient est fortement amélioré. Les grandes ouvertures, lésant les muscles et les nerfs sont oubliées, ainsi que les cicatrices. Trois petites incisions suffisent. En outre, l'intervention dure nettement moins longtemps. Le patient souffre moins et court moins de risques de complications post-opératoires, ce qui permet de raccourcir les hospitalisations nécessaires.

    Il est même possible d'opérer sans hospitaliser. La réduction de la durée des interventions et, par conséquent, des anesthésies, peuvent conduire, dans certains cas, à réaliser des interventions mini-invasives en ambulatoire : le patient arrive le matin à l'hôpital et rentre le soir même chez lui. Cette chirurgie ambulatoire est appelée à se développer.

    Les indications de la chirurgie mini-invasive

    Les équipes chirurgicales sont aujourd'hui de plus en plus nombreuses à opter pour ce type d'intervention, après une formation spécifique. On parle d'arthroscopie lorsque l'intervention intéresse une articulation, de laparoscopie ou coelioscopie lorsque l'intervention se situe au niveau de la cavité abdominale, de thoracoscopie au niveau du thorax.

    La gynécologie est le premier domaine dans lequel la coelioscopie a été utilisée. Ablation d'unkyste ovarien, traitement d'une grossesse extra-utérineablation de l'utérus... de nombreuses interventions gynécologiques sont accessibles à la chirurgie mini-invasive. Autres spécialités concernées : la chirurgie abdominale, la chirurgie cardiaque (pontage coronarien, valvuloplastie), la chirurgie urologique (calculs urinairesprostatectomie...), en chirurgie orthopédique (prothèse de la hancheprothèse de genouchirurgie du pied...). La chirurgie cancérologique devient accessible par la chirurgie endoscopique dans certaines circonstances. Pour certaines tumeurs à un stade précoce, le chirurgien peut enlever un ganglion témoin - qui sera analysé - avec cette technique. Cela permet d'éviter l'ablation de toute une chaîne ganglionnaire (technique du ganglion sentinelle). En cancérologie rénale, l'ablation d'un rein par laparoscopie est aujourd'hui la technique de référence lorsque l'indication chirurgicale est posée. Dans le domaine de la cancérologie digestive, le cancer colorectal peut être aujourd'hui traité par laparoscopie.

    Dans le futur, ces nouvelles interventions deviendront la routine. Les jeunes médecins doivent être formés à cette nouvelle chirurgie et les hôpitaux être dotés de plateaux plus modernes, adaptés à des actes interventionnels moins traumatisants pour le patient mais toujours plus techniques.

    Anne-Sophie Glover-Bondeau - 19 janvier 2009

    Source : dossier de presse, Les matinées médicales de l'AP-HP, Chirurgie d'aujourd'hui et de demain à l'AP-HP : des interventions de moins en moins invasives, 9 janvier 2009

    http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/chirurgie/13091-chirurgie-mini-invasive.htm

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  • Les progrès de la chirurgie du pied
    Interview du Dr Olivier Laffenetre

    La chirurgie de l'avant-pied bénéficie en France depuis quelques années de techniques innovantes venues des Etats -Unis. Cette chirurgie mini-invasive ou percutanée ne laisse pratiquement aucune cicatrice. Pour mieux appréhender les bénéfices pour le patient, nous avons interrogé le Dr Olivier Laffenetre, chirurgien orthopédiste, président du congrès en chirurgie mini-invasive du pied et de la cheville.

    Doctissimo : Quels sont les principes de la chirurgie mini-invasive du pied ?

    Chirurgie du piedOlivier Laffenetre : La chirurgie dite mini-invasive possède les mêmes buts que la chirurgie classique, avec une moindre agressivité sur la peau, les muscles et les os. Cela est rendu possible en limitant la taille des incisions qui sont parfois toutes petites, réalisées directement à travers la peau, constituant alors une véritable chirurgie percutanée.

    Doctissimo : Pour comprendre son caractère innovant, pourriez-vous nous décrire ce que propose la chirurgie classique ou conventionnelle ?

    Olivier Laffenetre : La chirurgie classique ou conventionnelle fait appel à des dizaines de techniques pour traiter les diverses déformations de l'avant-pied, s'attache à restaurer l'anatomie selon des critères appréciés essentiellement sur des radiographies. Pour cela, on réalise une dissection importante des tissus entourant l'os (parties molles) et des gestes de section (ostéotomie), réorientation et fixation des os. En agissant ainsi, on corrige les déformations. Cependant, on ne s'attache pas particulièrement à faire des incisions de petite taille et à limiter les décollements de tissus autour des zones de travail.

    Doctissimo : Quel bénéfice le patient peut-il y trouver ? Les suites opératoires sont-elles plus simples ?

    Olivier Laffenetre : Les suites opératoires sont plus simples, puisque les cicatrices sont moins nombreuses et de taille moindre. Les zones de décollement chirurgical étant réduites, les douleurs et le gonflement sont moins importants. Le premier pansement se fait d'ailleurs plus tard, entre la 1ère et la 2ème semaine post-opératoire.

    Doctissimo : Peut-on tout faire avec cette technique ?

    Olivier Laffenetre : Aussi performante soit-elle, on ne peut pas tout faire avec la chirurgie mini-invasive. Notamment, Les grandes déformations, comme les hallux valgus évolués se répercutant sur les petits orteils qui se mettent en griffe, ne peuvent pas être traitées. Cela dit l'évolution des techniques permet de traiter de plus en plus de patients. Aujourd'hui, on peut estimer que 60 % des déformations peuvent être prises en charge par cette procédure.

    Doctissimo : Comment se passe une journée type d'hospitalisation pour un patient ?

    Olivier Laffenetre : La chirurgie mini-invasive peut se réaliser la plupart du temps lors d'une hospitalisation ambulatoire, cela signifie que le patient rentre chez lui le soir. Il aura bien entendu vu quelques jours auparavant le médecin anesthésiste. Le patient arrive le matin, est préparé par les infirmières avant de rentrer au bloc opératoire. L'anesthésie est le plus souvent localisée au pied. Après l'intervention le patient est gardé en salle de réveil jusqu'à disparition des signes d'anesthésie, c'est-à-dire récupération de la sensibilité et la motricité de son pied. On le garde alors en surveillance quelques heures et peut quitter le centre en fin de journée.

    Doctissimo : Il le quitte en marchant ?

    Olivier Laffenetre : Oui, c'est le cas habituellement, grâce au port de chaussures médicalisées. Dans le cas inverse, l'hospitalisation serait alors la règle.

    Doctissimo : Pensez-vous que ces techniques vont remplacer à terme la chirurgie classique ?

    Olivier Laffenetre : La chirurgie mini-invasive va de toute façon se développer, quelle que soit la discipline chirurgicale, au pied ou ailleurs, c'est dans l'ordre des choses. Cela dit, elle ne remplace pas la chirurgie classique, et n'est pas en opposition : c'est plutôt un partenaire. Les chirurgiens qui s'initient au mini-invasif miniaturisent les techniques classiques en conservant la même qualité chirurgicale, dans le but d'améliorer le confort post-opératoire des patients.

    Doctissimo : Où se trouve l'école de formation ?

    Olivier Laffenetre : Pour pratiquer la chirurgie mini-invasive, il faut au préalable être convaincu de son bien fondé, puis y être formé, puisque bien souvent elle est techniquement plus difficile. On peut se former en France et à l'étranger, les chirurgiens doivent pratiquer dans les cours et les laboratoires d'anatomie avant de se lancer.
    En France, le groupe dont je fais partie s'intitule Groupe de Recherche et d'Etude en Chirurgie Mini-Invasive du Pied (GRECMIP). Nous organisons tous les ans un cours de formation à Bordeaux, où se mêlent théorie et actes pratiques.

    Doctissimo : Vous venez de présider le 1er Congrès International sur ce sujet. Décrivez-nous cet événement qui marque le début d'une ère nouvelle dans notre approche chirurgicale.

    Olivier Laffenetre : Il s'agit en effet du premier congrès international de chirurgie mini-invasive du pied et de la cheville qui regroupe à la fois les techniques percutanées, les techniques d'arthroscopie (lorsqu'on met une caméra dans une articulation), et les techniques dites « mini-invasives » de chirurgie ouverte miniaturisée. La France est tout à fait bien placée par rapport aux autres pays européens voire au niveau international.
    Notre groupe est extrêmement dynamique et a su attirer à Arcachon, pour ce congrès, 16 nationalités différentes dont des Américains ou des Chinois. On s'est attaché à inviter des chirurgiens de stature internationale, américains, hollandais, chinois, espagnol... dont le Docteur Mariano de Prado qui ont donné ses lettres de noblesse à ce type de chirurgie. Il y avait presque 400 congressistes ce qui est exceptionnel pour un événement de ce type en France.

    Doctissimo : Après le succès de cette manifestation, d'autres rendez-vous sont-ils prévus dans l'avenir ?

    Olivier Laffenetre : Nous souhaitons qu'il y ait une manifestation de ce type tous les deux ans, une fois à l'étranger, une fois en France. En principe, il devrait y avoir un congrès international à l'étranger en 2009 ou en 2010.

    Propos recueillis par le Dr Cazeau

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  • Des pigments dans la rétine

    Depuis l’identification du premier gène impliqué dans la rétinite pigmentaire en 1984, plus de cent gènes ont été identifié. C’est dire si la recherche progresse… Cependant, aucun traitement n’a encore été trouvé pour freiner cette dégénérescence des cellules de la rétine responsable de cécité.

    Les pigments de la rétineTrente cinq mille personnes en France seraient atteintes d’une rétinite pigmentaire ou rétinopathie pigmentaire. Bien que la maladie soit d’origine génétique, ses premiers signes n’apparaissent généralement qu’entre 10 et 30 ans, pour s’aggraver lentement et aboutir le plus souvent à une cécité complète.

    Au coeur de la vue

    Les troubles sont liés à une dégénérescence des cellules de la rétine, qui tapissent le fond de l’oeil et transforment les signaux lumineux en influx nerveux.

    Ces cellules sont de deux types : les cônes, qui prédominent au centre de la rétine et sont responsables de la vision des détails (pour la lecture, par exemple) et de la vision des couleurs ; et les bâtonnets, qui sont présents en périphérie et permettent la vision nocturne et en périphérie du champ visuel.

    Une vision tubulaire

    Le plus souvent la maladie débute en périphérie de la rétine. Le signe le plus précoce est alors une baisse de la vision nocturne, ou héméralopie. Ce symptôme passe souvent inaperçu, mais un examen du fond de l’oeil permettrait de constater des tâches pigmentées (d’où le nom rétinite pigmentaire). Au cours de l’évolution, ces taches vont s’étendre en anneau en périphérie de la rétine, et rétrécir progressivement le champ visuel.

    La personne voit comme si elle regardait dans un tuyau ou comme si elle était à l’intérieur d’un tunnel. Plus rarement, c’est la partie centrale de la rétine qui est d’abord atteinte. Dans ce cas, il existe d’abord une gêne à la lumière, puis la lecture devient difficile. En revanche la vision périphérique est préservée, ce qui permet à la personne de se déplacer, même si elle est incapable de reconnaître les visages ou de déchiffrer les panneaux.

    Avec le temps, les tâches, qui entraînent d’abord des amputations partielles du champ visuel (scotomes) envahissent l’ensemble de la rétine et la cécité peut devenir complète. L’aggravation se fait de manière imprévisible, entrecoupée de phases d'accalmie. Aussi est-il impossible de prévoir l’évolution. Souvent, toutefois, le handicap devient réel entre 40 et 50 ans, sans qu’aucun traitement ne puisse freiner la maladie.

    De nombreuses transmissions possibles

    Plusieurs anomalies génétiques peuvent être responsables d’une rétinite pigmentaire. Certaines se transmettent sur un mode dominant, le parent atteint ayant 50 % de risque de transmettre la maladie à son enfant.

    D’autres se transmettent selon un mode récessif, c’est-à-dire qu’il faut avoir reçu un gène défectueux de son père et de sa mère pour être atteint de la maladie. Dans ce cas il n’existe le plus souvent aucune rétinite connue dans la famille, ce qui explique que le diagnostic soit souvent tardif. La personne atteinte va transmettre le gène défectueux à ses enfants, mais ceux-ci ont très peu de risque de souffrir de la maladie.

    Parfois aussi, le gène est lié au chromosome X. Ce sont alors les mères, non atteintes, qui transmettent la maladie à leur fils. Ces multiples possibilités soulignent l’importance d’une consultation en génétique pour évaluer le risque de transmission.

     

    Le traitement de la rétinite pigmentaire se limite aujourd’hui à des aides visuelles (systèmes optiques grossissants) qui permettent pendant longtemps de mener une vie à peu près normale. Les espoirs qui pourraient venir de la thérapie génique ou de la greffe de cellules rétiniennes ne se sont pas encore concrétisés.

    Dr Chantal Guéniot

    Forum Bien voir

    http://www.doctissimo.fr/html/sante/bien_voir/sa_4950_retinite_pigmentaire.htm

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  • Mieux vivre avec le tremblement essentiel

    Le tremblement essentiel touche une personne sur 200, soit plus de 300 000 personnes en France1. Il peut apparaître dès l'enfance, s'exprime plus ou moins sévèrement, progresse lentement, mais finit parfois par altérer tous les aspects de la vie quotidienne.

    Il n'existe encore aucun traitement permettant de guérir ou stopper l'évolution du tremblement essentiel. Cependant, certaines astuces, les médicaments, les aides techniques et la reconnaissance du handicap... aident à mieux vivre la maladie.

    Une maladie fréquente, parfois très handicapante

    Le tremblement essentiel (TE) touche aussi bien les hommes que les femmes. En France, il concerne plus de 300 000 personnes, soit trois à quatre fois plus que la maladie de Parkinson. Il peut apparaître dès l'enfance mais augmente avec l'âge, jusqu'à atteindre 6 % chez les plus de 60 ans1.

    Tremblement essentielÀ la différence du tremblement parkinsonien, qui se manifeste au repos, le TE atteint les muscles qui se contractent pour maintenir une position ou permettre un mouvement. Il touche d'abord les mains, les bras, parfois le cou et la voix, plus rarement les membres inférieurs, et tend à augmenter lors de gestes précis (écrire, se maquiller, s'habiller...). Il n'est pas associé à d'autres symptômes particuliers.

    Au fil des années, le tremblement s'aggrave lentement mais inexorablement. Il peut constituer un véritable handicap, gênant la poursuite d'études, l'activité professionnelle et les relations sociales en général. Parmi les personnes atteintes, une sur quatre a dû modifier ou cesser son activité professionnelle1.

    Le TE étant peu connu, les personnes atteintes sont en outre souvent soupçonnées d'être particulièrement émotives, stresséesalcoolo-dépendantes ou droguées. Lorsqu'elles consultent, elles sont généralement dirigées vers un psychothérapeute tandis que leur handicap est sous-estimé.

    Certains malades patientent ainsi plus de dix ans avant de consulter le neurologue qui va poser le bon diagnostic et proposer une prise en charge adaptée. Un délai beaucoup trop long car il existe de nombreuses solutions pour diminuer le tremblement et son impact au quotidien.

    Consulter pour bénéficier du traitement le plus adapté

    Il n'existe actuellement aucun traitement capable de guérir ou stopper l'évolution de la maladie cependant les neurologues spécialisés dans l'étude des mouvements anormaux peuvent proposer divers médicaments pour atténuer le tremblement1,2,3. Les plus prescrits sont desbêtabloquants, dont le propranolol, habituellement utilisé dans l'hypertension et les troubles du rythme cardiaque. En cas d'échec, des antiépileptiques (primidone...) ou anxiolytiques(alprazolam...) peuvent être proposés. Les médicaments améliorent 45 à 75 % des personnes mais souvent de façon incomplète. Leurs contre-indications et effets secondaires peuvent aussi limiter leur utilisation. Les tremblements sévères, ainsi que ceux qui concernent la tête et la voix, sont plus difficiles à soulager. Des injections de toxine botulique sont parfois utilisées.

    Lorsque le tremblement demeure handicapant, il peut nécessiter le recours à la chirurgie. Une première option consiste à stimuler électriquement le thalamus (structure cérébrale) au moyen d'électrodes implantées. Elle apporte 80 % d'amélioration mais son efficacité s'estompe avec le temps. Les personnes opérées peuvent aussi présenter quelques effets indésirables. Une deuxième option consiste à faire appel au Gammaknife®. Ce laser extrêmement précis détruit la région du thalamus impliquée dans le tremblement sans avoir à ouvrir la boîte crânienne.

    D'autres pistes sont à l'étude. Parmi elles, la stimulation magnétique transcrânienne répétitive(rTMS) dont les résultats semblent intéressants. Cependant, les séances, coûteuses et difficiles à mettre en œuvre, doivent être régulièrement reconduites. La stimulation électrique transcrânienne à courant continu (tDCS) pourrait être une alternative si son efficacité est démontrée.

    Refuser de se laisser dominer par le tremblement

    Les excitants, comme le café, peuvent temporairement amplifier le tremblement, il est parfois judicieux de limiter leur consommation. L'alcool a plutôt tendance à le diminuer mais son effet ne dure pas et est suivi d'une période de rebond.

    Le TE touche les deux côtés du corps mais souvent de façon inégale. Il est donc possible d'apprendre à utiliser davantage la main la moins affectée pour réaliser certains gestes à la place de l'autre.

    Le tremblement augmente par ailleurs en cas de fatigue, d'effort physique ou d'émotion, en particulier s'il existe un enjeu. Il est donc important d'apprendre à relativiser. Une technique consiste à affronter progressivement les gestes problématiques au lieu de les éviter en imaginant qu'ils vont produire toute une série de catastrophes. La réalité et le regard des autres sont souvent plus faciles à gérer1.

    Au cours de leur errance diagnostique, de nombreux malades expérimentent des techniques derelaxation ou médecines alternatives comme la sophrologie, l'hypnose ou le yoga... D'autres débutent un suivi psychologique. Par la suite, beaucoup continuent les séances, estimant qu'elles les aident à limiter leur stress et conserver un certain équilibre.

    Contacter des associations, dont Aptes1 qui s'adresse spécifiquement aux personnes concernées par le tremblement, permet de s'informer, d'être aidé dans ses démarches, éventuellement de partager son ressenti et son expérience avec d'autres malades..

     

    Recourir aux aides techniques et humaines

    AptesPartant du principe qu'il vaut mieux anticiper que réparer les dégâts, il est préférable d'utiliser un matériel et des objets solides, des couvercles bien fixés et des récipients suffisamment profonds pour ne pas avoir besoin de les remplir jusqu'au bord. Tout objet "à risque" ou régulièrement utilisé doit être placé à portée de main (micro-onde, téléphone...).

    L'amplitude du tremblement diminue en utilisant des objets lourds, à manche épais ou allongé. Il existe des couverts, des stylos, du matériel de toilette spécifique... mais aussi des supports pour adapter les objets ordinaires. Certaines personnes utilisent des bracelets lestés pour alourdir l'extrémité de leurs membres. Des tapis antidérapants, des ventouses et des pinces permettent également de stabiliser les objets manipulés.

    En réalité, de nombreux objets, parmi les plus courants, peuvent faciliter le quotidien. Citons les pailles, le rasoir et la brosse à dents électriques, les velcros pour fermer facilement les vêtements et chaussures...

    Il est par ailleurs souvent plus agréable et moins risqué de demander l'aide de professionnels pour effectuer certains gestes (épilation, manucure, bricolage...). Un(e) ergothérapeute peut aussi aider à trouver des astuces et aménager son domicile si besoin.

    Ce matériel et ces services ont un coût. Cependant la loi permet d'obtenir des aides financières et certains aménagements (prestation de compensation du handicap, tiers temps, aménagement du poste de travail, carte de stationnement...). Pour en bénéficier, il convient de faire reconnaître son handicap par la maison départementale des personnes handicapées (MDPH) de son lieu de résidence. Une démarche essentielle dans l'acceptation de la maladie.

    Les dernières recherches suscitent l'espoir

    L'origine du TE n'est pas connue. Cependant, il aurait une composante génétique dans 50 à 70 % des cas. Les recherches effectuées sur les formes familiales montrent que les personnes atteintes ont un risque sur deux, voire plus, de transmettre la maladie à chacun de leurs enfants. Ces derniers peuvent toutefois présenter des formes d'intensité variable. Les régions du génome impliquées semblent par ailleurs différer en fonction des familles.

    Toutefois, la génétique ne fait pas tout. En effet, l'étude de vrais jumeaux montre que si l'un est atteint, le second a seulement 60 % de risque de l'être aussi, suggérant l'implication de facteurs environnementaux qu'il convient également d'étudier.

    Les recherches les plus prometteuses examinent les modifications neurologiques associées au TE. La majorité des études ciblent le cervelet où plusieurs anomalies caractéristiques ont été mises en évidence. Elles confirment les bases neurologiques de la maladie et donnent des pistes pour la recherche de traitements spécifiques.

    Audrey Plessis, septembre 2012

    Sources :

    1. Association Aptes : site internet et conférence de presse organisée le mardi 11 septembre 2012, à l'occasion de la présentation du guide pratique du quotidien pour mieux vivre le handicap du tremblement essentiel.
    2. Welter ML. Le Tremblement essentiel. Neurologies, février 2002. 
    3. Zesiewicz TA et al. Evidence-based guideline update: Treatment of essential tremor: Report of the Quality Standards Subcommittee of the American Academy of Neurology. Neurology 2011 Nov 8;77(19):1752-5.

    - L'association des personnes concernées par le tremblement essentiel (Aptes) qui rassemble plus de 1 200 adhérents et dont le site internet est rédigé par un comité de médecins. L'association vient de publier Le guide pratique du quotidien dont la première partie concerne les aides techniques et la seconde les démarches à entreprendre en fonction de l'âge.
    Aptes Info Service (écoute, conseil, orientation) : 0970 407 536 (prix d'un appel local)
    Adresse postale : Aptes - 100 rue Boileau - 69006 Lyon

    - Le ministère du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social en particulier la page sur les Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH)

    Maladies génétiques et congénitales
    Vaincre les maladies du cerveau

    Les mouvements anormaux et les tremblements
    Maladies neurologiques : des affections très diverses

    Forum Handicap et vie quotidienne

    http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/maladies-genetiques-congenitales/15630-tremblement-essentiel.htm

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  • Greffe de gencive : le point sur l'intervention

    En dehors des gingivites et des parodontites sévères, les gencives font rarement parler d'elles. Elles peuvent pourtant s'amenuiser et laisser les racines exposées avec un risque de carie et d'hypersensibilité dentaire. Cette récession gingivale1 peut aussi compromettre l'aspect esthétique du sourire.

    La greffe2 gingivale redonne de l'épaisseur et de la hauteur à la gencive affaiblie, ce qui stoppe sa récession. À la fois réparatrice, préventive et plastique, cette chirurgie vient renforcer les tissus de soutien pour protéger les dents et, souvent, restaurer un joli sourire. Le Dr Antoine Popelut*, chirurgien-dentiste spécialisé en parodontologie, revient notamment sur l'évolution des techniques de greffe et les progrès réalisés.

    Greffe de gencives : corriger et stopper la récession gingivale

    Greffe gencivesLa gencive recouvre la racine des dents et l'os alvéolaire3 qui les maintient dans la mâchoire. La greffe de gencive est utilisée pour corriger et stopper sa perte de hauteur ou "récession"1. Dénudées, les racines sont en effet plus vulnérables aux caries et auxhypersensibilités dentaires pouvant altérer la qualité de vie. Par ailleurs, les dents semblent plus longues et des espaces interdentaires apparaissent, des manifestations peu esthétiques et souvent mal vécues lorsqu'elles concernent les dents antérieures.

    La récession gingivale1 est liée à l'association de facteurs prédisposants (forme de l'os alvéolaire, malpositions dentaires, gencive fine, âge...) et déclenchants (brossages traumatiques,bruxismeorthodontie mal conduite, couronnes ou amalgames mal adaptés).

    Les gingivites et parodontites sont des facteurs déclenchants. Cependant, lorsque le parodonte est trop sérieusement touché, avec une perte osseuse importante, la greffe gingivale seule n'est pas indiquée. "La gencive n'aurait pas suffisamment d'os sur lequel s'appuyer, justifie le Dr Antoine Popelut. Chaque situation s'évalue au cas par cas en fonction de la taille de la récession, de ses répercussions et de son potentiel évolutif."

    Greffe de gencives : comment se déroule l'intervention ?

    La greffe de gencive consiste à prélever un "morceau" de gencive ou de palais, le "greffon", pour recouvrir les racines dénudées par la récession. Elle a lieu sous anesthésie locale, en cabinet libéral ou service hospitalier, et ne nécessite généralement pas d'arrêt de travail. L'intervention se déroule en trois grandes étapes : la préparation du site receveur, le prélèvement du greffon et sa suture au niveau de la récession.

    Depuis les débuts de cette chirurgie, expérimentée dès les années 50, plusieurs techniques ont été mises au point. Pour mieux les comprendre, il faut s'intéresser à la constitution de la gencive. "La gencive comprend deux couches tissulaires : l'épithélium en surface et le conjonctif en profondeur. La gencive qui se trouve à la base de la dent sans y adhérer est dite « libre ». Elle se poursuit par la gencive « attachée » sur la racine et l'os alvéolaire", explique le Dr Popelut. Plus la hauteur de gencive attachée est faible et plus il faut intervenir rapidement pour espérer un recouvrement.

    Les premières techniques de greffes de gencives

    Et le chirurgien-dentiste de poursuivre : "Les premières techniques consistaient à déplacer un lambeau de gencive adjacente à la récession pour la recouvrir. Cependant, ces techniques de lambeau déplacé sur une gencive fine présentent de moins bons résultats à long terme que lorsqu'elles sont associées à une « véritable » greffe".

    Pour obtenir une épaisseur de gencive suffisante, les chirurgiens-dentistes ont pensé recourir à un site donneur plus généreux : le palais. Cette technique, dite "épithélio-conjonctive"4, produit de la gencive attachée qui stoppe la récession. Le résultat esthétique est plus décevant du fait des différences, notamment de couleur, entre les épithéliums du palais et de la gencive. Ces greffes peuvent en outre être légèrement douloureuses au niveau du palais. "Il existe aujourd'hui des plaques protectrices qui se posent sur le site donneur et limitent la douleur", nuance toutefois le Dr Popelut.

    Des greffes moins douloureuses et plus esthétiques

    Si les premières techniques de greffe sont toujours utilisées pour certaines indications, il existe une troisième approche qui les associe : la greffe de "conjonctif enfoui" qui consiste à inciser l'épithélium du palais pour ne prélever que du conjonctif. "Le greffon est positionné au niveau de la récession et recouvert d'un lambeau de gencive adjacente, précise le Dr Popelut. L'épithélium du palais est recousu pour protéger la plaie."

    Cette technique, moins "invasive" que la précédente, est aussi moins douloureuse pour les sites donneurs et receveurs. Elle laisse moins de cicatrices et produit une gencive d'aspect identique à la gencive adjacente. C'est la méthode privilégiée pour les secteurs antérieurs, visibles lors du sourire ou de la prise de parole. Pour diminuer encore la douleur, le greffon peut être prélevé à l'emplacement des dents de sagesse lorsqu'elles ont été extraites.

    Quelles sont les contre-indications et précautions à prendre ?

    AVANT LA GREFFE GINGIVALE

    Les contre-indications absolues sont relativement rares. Comme pour toute chirurgie, les maladies générales, comme le diabète, l'hypertension, le sida... doivent présenter des constantes biologiques équilibrées. Il est également indispensable d'avoir acquis une hygiène bucco-dentaire parfaite et non traumatisante. Le Dr Popelut revoit le matériel et les techniques du brossage des dents avec ses patients : "Il doit se faire verticalement, de la racine vers le bord libre, en utilisant une brosse souple et sans trop appuyer."

    Autre contre-indication : le tabagisme. L'idéal est bien sûr d'avoir arrêté de fumer plusieurs semaines avant l'intervention car le tabagisme diminue ses chances de succès. "La réussite de la greffe, objectivée par le taux de recouvrement, est inversement proportionnelle au nombre de cigarettes fumées", relève le dentiste. En-dessous de cinq par jour, on peut cependant réaliser la chirurgie. Entre cinq et dix, il est fortement conseillé d'arrêter au moins une semaine avant l'intervention. Au-delà, la greffe a peu de chances de succès.

    APRÈS L'INTERVENTION

    Durant les premières 24-48 heures suivant la chirurgie, il est conseillé d'appliquer de la glace pour limiter la douleur et les gonflements au regard de la zone greffée. Des antalgiques et anti-inflammatoires peuvent être prescrits. Les saignements sont peu fréquents et ne doivent pas inquiéter. Il suffit de comprimer la zone avec une compresse stérile et d'éviter les bains de bouche qui les réactivent.

    Par la suite, et pendant deux semaines, il faut éviter de manger et de se brosser les dents du côté de la greffe. Les bains de bouche permettent de limiter l'inflammation et la formation de plaque dentaire. Pour ne pas abîmer le greffon encore fragile, il est par ailleurs déconseillé de consommer des aliments trop chauds ou durs, de tirer sur sa lèvre pour l'observer, de mâchouiller des objets... La cigarette reste interdite.

    Dans le meilleur des cas, la nouvelle gencive se fond dans l'ancienne, s'attache à la dent et les fils sont retirés après deux semaines. Le risque de nécrose inquiète parfois les patients. Cependant, "si l'indication est bien posée et l'intervention correctement réalisée, il est inexistant", assure le Dr Popelut.

    LES RÉSULTATS DÉPENDENT DE LA RÉCESSION

    "Une greffe bien intégrée, esthétiquement réussie, se voit dès les premières semaines, relève le dentiste. Cependant, la gencive continue d'évoluer pendant six à douze mois, jusqu'à produire un résultat quasi indécelable avec les dernières techniques de greffe."

    Le taux de réussite dépend de la récession : plus elle est large et profonde, plus elle est difficile à recouvrir. Il est aujourd'hui possible de recouvrir en totalité 50 à 70 % des récessions. La hauteur moyenne des recouvrements est de 75 %.

    Pour en savoir davantage sur la greffe de gencives et ses résultats potentiels, il convient de se renseigner auprès de son chirurgien-dentiste qui, s'il n'est pas spécialisé, donnera le contact d'un confrère parodontologiste. À l'hôpital, une greffe gingivale coûte entre 300 et 350 € par secteur (une ou plusieurs dents adjacentes), 500 à 800 € en cabinet privé. L'intervention n'est pas prise en charge par la sécurité sociale.

    Audrey Plessis, décembre 2012

    Sources :

    Interview du Dr Antoine Popelut, chirurgien-dentiste spécialisé en parodonlogie, attaché universitaire à l'UFR d'odontologie de l'Université Paris Diderot - Paris VII. Il exerce en cabinet libéral à Paris.

    Autres sources :

    Les techniques de recouvrement radiculaire : que choisir ? (2004) et Le recouvrement radiculaire pour la satisfaction de nos patients (2011), articles publiés sur le site de l'association dentaire française (ADF).
    Recouvrement radiculaire : les facteurs de prévisibilité, dossier publié en juillet 2012 dans Le courrier du dentiste, portail dentaire francophone de formation et d'information sur la santé dentaire.

    Notes :

    1 - Récession gingivale ou « parodontale » car, souvent, c'est le « parodonte », qui comprend l'ensemble des tissus de soutien de la dent (gencive, ligament, os alvéolaire), qui est touché. 
    2 - Greffe de gencive ou plus exactement « autogreffe », le tissu donneur étant prélevé chez la personne qui va le recevoir.
    3 - Partie la plus superficielle de l'os de la mâchoire, l'os alvéolaire supporte les dents et « naît et meurt » avec elles.
    4 - Greffe épithélio-conjonctive ou greffe gingivale libre.


    - La Société française de parodontologie et d'implantologie orale (SFPIO) pour ses informations patients, et notamment la page Le parodonte c'est quoi ?, qui détaille les différents éléments composant le parodonte, dont les gencives libres et attachées.

    - L'Académie canadienne de parodontologie pour sa page sur la greffe de recouvrement.

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  • Renforcez votre immunité contre l'hiver

    25 janvier 2012 - Auteur : Michèle Rager

    Comment éviter d'attraper tous les rhumes et microbes qui passent ? En renforçant notre système immunitaire et en évitant les sources de contamination. Quelques clés.

    LES VITAMINES

    Labellisées potions magiques depuis 1911, les vitamines permettent à nos cellules de mieux se défendre contre les germes. Il y a la C, bien sûr, connue pour lutter contre les méfaits des frimas. Offrez-vous un cocktail quotidien d'agrumes et de kiwis. Ou de vitamines en gélules, avec une dose minimale de 500 mg de C par jour. Elle est déconseillée à ceux qui souffrent de calculs rénaux ou de troubles gastriques. Tout fumeur devrait d'ailleurs entamer une cure, chaque cigarette consommant 15 mg de vitamine C.

    Trop tard pour la prévention ? Même si son effet n'a jamais été clairement prouvé par les scientifiques, la vitamine C, à raison d'un gramme par jour (pour un adulte), estompe les symptômes de la grippe et accélère la guérison.

    LES OLIGO-ÉLÉMENTS

    Les oligo-éléments les plus efficaces pour doper les défenses immunitaires ? Les trios cuivre-or-argent et sélénium-manganèse-cuivre (ou une alternance de l'un et de l'autre) durant deux mois, chaque hiver (une dose, 2 fois par jour). Un traitement disponible en pharmacies, sous forme de comprimés ou d'ampoules buvables.

    L'HOMÉOPATHIE

    Parce que la médecine traditionnelle ne propose aucun réel traitement préventif contre le rhume, l'homéopathie, une thérapeutique douce et sans effets secondaires, en séduit plus d'un.

    Les granules permettent de mieux lutter contre les frimas et vous donnent plus de chances d'échapper à l'influenza (le virus de la grippe) tout en favorisant une guérison plus rapide si vous l'attrapez. Afin de ne pas contrecarrer leur action, absorbez-les vingt minutes avant le repas et sans avoir consommé de menthe juste avant (bonbon, dentifrice, thé...).

    Pour obtenir des prescriptions homéopathiques personnalisées (différentes selon votre caractère, vos troubles, votre talon d'Achille...), rendez-vous chez un médecin spécialisé. Sinon, votre pharmacien peut vous éclairer quant aux remèdes suivants. Dès les premiers symptômes de refroidissement ou durant une période d'épidémie, prenez Oscillococcinum 200, 2 à 3 doses par jour, à 6 heures d'intervalle. Pour traiter un rhume : Allium cepa et Nux vomica, en 6 CH toutes les 4 heures, jusqu'à 10 fois par jour.

    Vous êtes grippé ? Absorbez Aconit et Gelsemium, en 5 CH toutes les 2 heures pour guérir plus rapidement.

    L'ÉCHINACÉE ET LE GINSENG

    L'échinacée s'utilise sous forme de teinture (1/2 cuiller à café 3 fois par jour). Mais sa saveur est bien meilleure en comprimés, en sirop ou en infusion (versez de l'eau bouillante sur 1/2 c. à c. de plante sèche et écrasée).

    Le ginseng bénéficie également d'une réputation anti-rhume non usurpée et désormais reconnue par les scientifiques. A condition de choisir un produit contenant une dose suffisante de principes actifs : pour cette raison, achetez-le plutôt en pharmacie qu'en boutique d'alimentation naturelle.

    BIEN AÉRER LA MAISON

    Des muqueuses desséchées (par le chauffage, le tabagisme, les allergies, etc.) sont fragilisées et constituent une voie d'entrée aisée pour les germes. Afin d'éviter cela, aérez la maison au moins 20 minutes par jour. S'enfermer chez soi, toutes fenêtres fermées, favorise la multiplication des germes et augmente leur concentration à l'intérieur. La température de la chambre, elle, ne devrait pas dépasser les 18 à 20°C.

     

    EVITER DE SE REFROIDIR

    « Mets ton écharpe », « Sèche tes cheveux avant de sortir », « Ne garde pas tes chaussures mouillées aux pieds »... Il est vrai que les virus ne se propagent ni par la tête, ni par les chaussettes humides. N'empêche, devoir se battre contre le froid peut affaiblir vos défenses immunitaires déjà débordées, ce qui permet aux microbes de se faufiler.

    SE MOUCHER

    Le mouchage devrait être appris à l'école tant ce geste est une thérapie à lui tout seul ! Il élimine les germes présents dans les voies respiratoires supérieures, ce qui prévient les complications des bobos de l'hiver. Mais il débouche également la trompe d'Eustache. Du coup, en aérant et en drainant l'oreille, il diminue le nombre d'otites.

    Pour éviter de se (re)contaminer, on abandonne les mouchoirs en tissus, véritables nids à microbes. Ceux en papier sont nettement plus hygiéniques... à condition de les jeter immédiatement après usage.

    HUMIDIFIER L'AIR

    Une demi-heure avant de retrouver Morphée, branchez un humidificateur dans la chambre. Son humidité prévient le dessèchement des muqueuses et les toux irritantes. Rien ne vous empêche d'ajouter quelques gouttes d'huile essentielle de citron (elle purifie l'atmosphère) ou d'eucalyptus (elle combat les symptômes du rhume).

    Attention, videz et nettoyez très régulièrement cet accessoire avant qu'il ne se transforme en bouillon de culture. Pas envie d'investir ? Une cocote-minute convient parfaitement : faites-y bouillir l'eau et les huiles essentielles avant de lâcher, dans la pièce fermée, la soupape.

    LES MASSAGES

    Frictionnez-vous (ou faites-vous masser !) le thorax et la colonne vertébrale avec 2 gouttes d'huile essentielle d'eucalyptus radiata + 6 gouttes d'huile essentielle de ravintsara + 2 gouttes d'huile essentielle de niaouli, diluées dans de l'huile d'amande douce. La nuit, placez des gouttes d'huile essentielle d'eucalyptus dans un humidificateur, sur un mouchoir ou sur votre oreiller.

    LES INFUSIONS

    Afin d'estomper les courbatures spécifiques de la grippe (dues à l'installation des virus dans les muscles), buvez une infusion composée de menthe poivrée, de fleurs de sureau et d'achillée. Versez une tasse d'eau bouillante sur une ou deux cuillers à café de ces plantes séchées (en herboristerie, pharmacie...). Après une dizaine de minutes, dégustez chaud en sucrant éventuellement avec du miel. Cette douceur sucrée possède de nombreux avantages nutritionnels anti-frimas (vitamines A, B, C, D, E et K).

     

    LA CUISINE ANTI-VIRUS

    L'ail frais haché est un excellent bouclier anti-microbes. Pensez aussi à mettre des huîtres, des mollusques, des coquillages, du hareng, de la levure de bière, des champignons, des germes de blé, des fruits secs au menu car ils sont particulièrement riches en zinc. Un nutriment qui assure le bon fonctionnement de nos systèmes de défense.

    UNE BANANE PAR JOUR

    Une banane par jour, c'est la garantie de bénéficier d'un bon quota de potassium, de sel minéraux... et de tryptophane, soit de la sérotonine, l'hormone de la bonne humeur. Laquelle, c'est reconnu par les scientifiques de la planète entière, fait fuir les microbes !

    SE PROMENER AU GRAND AIR

    Astuce pour passer l'hiver sans revers ? Un tour quotidien au jardin, au bois ou au square. Vous y dénichez une source précieuse et peu onéreuse d'oxygène : les arbres et les plantes en produisent plusieurs litres par jour. Cet élément, associé aux ions négatifs retrouvés dans la nature, favorise l'oxygénation des tissus et lutte contre le stress. Les effets antioxydants des ions négatifs renforcent les muqueuses respiratoires et stimulent les défenses locales. Ce n'est pas pour rien qu'on les appelle les « vitamines de l'air ». Ces ions négatifs se retrouvent encore en forêt (les végétaux absorbent le gaz carbonique et rejettent l'oxygène ionisé), mais aussi en montagne, au bord de la mer ou près d'une source d'eau naturelle...

    LES RECETTES DE GRAND-MÈRE

    Versez quelques gouttes de menthol, d'essence de menthe poivrée et d'eucalyptus dans un bol d'eau très chaude. Placez la tête au-dessus de ce récipient, placez une serviette sur la tête et respirez profondément en fermant les yeux durant 5 minutes. C'est souverain pour dégager momentanément les nez bouchés et soulager les gorges qui grattent !

    L'HUILE DE POISSON ET D'ONAGRE

    Les acides gras poly-insaturés (oméga 3), associés à la vitamine E, boostent la fabrication de l'interleukine 2, laquelle s'attaque aux cellules cancéreuses mais aussi aux virus. La bonne dose : 4 capsules d'huile de poisson et d'onagre associées à un complexe de vitamines (une fois par jour).

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  • Sprays pour le nez et sirops pour la gorge, utiles ou pas?

    12 janvier 2013 - Auteur : Kari Van Hoorick

    C'est l'hiver : bonjour les nez bouchés, les gorges qui grattent, les toux qui nous tiennent éveillés ! Les sirops pour la toux et les sprays pour le nez tiennent alors la vedette dans notre pharmacie familiale. Mais sont-ils vraiment indispensables ? Comment bien les utiliser pour éviter les effets indésirables ? Suivez notre mode d'emploi...

    Toux, nez qui coule, maux de gorge : dès que le mercure part à la baisse, les rhumes font leur apparition, avec leur cortège de symptômes déplaisants... Pour les soulager, nous avons souvent tendance à user et abuser de sirops contre la toux et de sprays pour le nez. Mais sont-ils vraiment utiles ? Sont-ils vraiment inoffensifs ? Comment les utiliser en toute sécurité ? Et par quoi peut-on les remplacer ?

    TOUX : SIROP OU PAS ?

    La toux est un réflexe d'autoprotection de l'organisme et même un moyen de défense vital, puisqu'elle nous permet d'expulser les hôtes indésirables de nos voies aériennes afin de faciliter la respiration !

    Glaires, aliments avalés de travers, corps étrangers : il suffit que nos voies respiratoires soient titillées par une présence anormale pour qu'elles avertissent automatiquement la zone du cerveau qui se charge de réguler la toux. Celle-ci ordonne aussitôt à l'organisme de prendre une brève mais profonde inspiration, de fermer la glotte et de détendre le diaphragme, de façon à accroître autant que possible la pression dans la cage thoracique... puis de rouvrir la glotte, avec à la clé une brutale expulsion d'air accompagnée d'un son caractéristique. Si leur cause la plus courante est un banal rhume d'origine virale, les quintes de toux peuvent aussi révéler un problème plus sérieux, comme une pneumonie, une embolie pulmonaire ou même un dysfonctionnement de la « pompe » cardiaque.

    TOUX AIGUË OU CHRONIQUE ?

    Une toux n'est pas l'autre et il faut donc bien identifier les symptômes avant de se soigner. La toux aiguë est le plus souvent provoquée par une infection des voies aériennes supérieures (comme un simple rhume), une sinusite bactérienne ou une coqueluche. Parmi les autres coupables potentiels, citons encore les rhinites allergiques, les irritations provoquées par des poussières ou des fumées, un air trop sec ou une pathologie comme la broncho-pneumopathie chronique obstructive. Ce sont surtout les sirops et pastilles visant à soulager ce type de toux nous avons une fâcheuse tendance à consommer sans modération.

    La toux chronique, elle, se caractérise par des quintes persistant durant plus de trois semaines. Lorsque le symptôme est présent de manière prolongée ou chronique, il signe généralement une pathologie sous-jacente telle que l'asthme, ou encore un écoulement rhino-pharyngé postérieur qui, accompagné d'une sensation d'avoir en permanence des glaires au fond de la gorge, induit une irrépressible envie de tousser. La toux du fumeur est un autre exemple de cette variante chronique... qui peut cependant aussi être un simple tic nerveux. Le médecin sera le plus souvent en mesure d'identifier et de combattre la cause de ce symptôme persistant.

    LA TOUX GRASSE

    « Un rhume banal ne demande aucun traitement, affirme le Dr Martine Van Hecke qui collabore à Test-Achats. Le mieux est d'attendre qu'il passe de lui-même. Dans certains cas, un nez qui coule ou une forte toux peuvent être gênants, au point, parfois, de perturber le sommeil. Dans ce cas, le recours à un traitement de confort est envisageable. La plupart des médicaments contre la toux sont toutefois franchement déconseillés chez l'enfant et même les adultes ne devraient y avoir recours qu'avec prudence : bien souvent, leur efficacité n'est pas démontrée et ils comportent en outre un risque d'effets secondaires, notamment de réactions allergiques. » Il faut absolument éviter de réprimer une toux dite grasse ou productive au moyen d'un antitussif. « Ce type de toux a une fonction très utile, puisqu'elle permet d'éliminer l'excès de glaires, et désactiver ce mécanisme à l'aide d'un sirop risque d'entraver la respiration et même d'aggraver l'infection. La meilleure solution consiste à boire beaucoup d'eau.

    Si votre état ne s'améliore pas, vous pourrez éventuellement envisager de prendre un sirop expectorant qui vise à fluidifier le mucus afin d'en favoriser l'expulsion, quoique l'efficacité de ce genre de produit reste à démontrer. Veillez toutefois à choisir un médicament à base d'un seul principe actif : les préparations combinées qui permettent à la fois d'inhiber la toux et de libérer les glaires sont à éviter, car même si un de leurs constituants devait s'avérer efficace, les autres seraient de toute façon superflus. »

    LA TOUX SÈCHE

    La toux sèche n'a aucune utilité pour l'organisme. Elle a pour seul effet d'irriter et de fatiguer. «Inhiber ce type de toux, par exemple pour avoir moins de mal à s'endormir, peut soulager durant quelques jours. L'idéal est alors de prendre un sirop à base de codéine, une substance apparentée à la morphine qui possède un effet apaisant et antalgique. »

    Mais gare aux excès, car ce type de produit est loin d'être inoffensif : il risque en effet non seulement d'inhiber la toux mais aussi d'affaiblir la respiration. En outre, comme il peut provoquer une dépendance, son utilisation devra autant que possible être limitée dans le temps.

    Il existe également des antitussifs à base de dextrométhorphane, une autre substance apparentée à la morphine et à la codéine, qui ne possède toutefois pas leurs propriétés antalgiques. « Certaines personnes très sensibles aux médicaments devront se montrer particulièrement prudentes lorsqu'elles prennent un sirop contre la toux ; c'est le cas des diabétiques, qui veilleront à choisir une formule sans sucre, mais aussi des allergiques, car ces produits contiennent des colorants et des aromatisants susceptibles de provoquer des réactions indésirables. Et puis, n'oubliez pas que le sucre contenu dans de nombreux produit est mauvais pour les dents... »

    LES BONS RÉFLEXES QUAND ON TOUSSE

    • Si vous l'estimez nécessaire, préférez un sirop à base d'un seul principe actif. Evitez ceux qui cumulent propriétés antitussives et expectorantes.
    • Limitez l'utilisation à quatre ou cinq jours.
    • Ne buvez pas le sirop à la bouteille mais utilisez le bouchon-doseur qui est prévu à cet effet... et prenez garde au surdosage !

    NEZ BOUCHÉ : SPRAY OU PAS ?

    On estime actuellement à plus de 200 le nombre de virus en circulation susceptibles de provoquer un rhume. Autant dire que mettre au point un vaccin qui protège contre cette véritable légion d'agresseurs relève de la mission impossible... et il en va de même des traitements curatifs, qui se bornent à soulager les symptômes les plus pénibles tels que la toux ou le nez bouché.

    Si vous prenez votre mal en patience, il disparaîtra de lui-même en cinq à sept jours. Mais la nuit peut sembler longue lorsqu'on la passe à se moucher au lieu de dormir ! Pas étonnant dès lors que les sprays nasaux à action rapide figurent en bonne place dans toutes les pharmacies familiales...

    « Pourtant, mieux vaut ne pas y avoir recours trop vite, conseille le Dr Van Hecke. Un simple lavage au sérum physiologique est tout à fait suffisant. C'est sans danger pour le nez et on peut même le pratiquer chez les jeunes enfants. La solution saline permet de fluidifier les glaires pour les évacuer plus facilement en se mouchant, de façon à dégager le nez. »

    UN SPRAY OUI, MAIS PAS PLUS DE 5 À 7 JOURS !

    Lorsque la situation demande des mesures plus énergiques, on peut utiliser des sprays vasoconstricteurs.

    « Ils permettent de rétrécir les vaisseaux sanguins du nez et, ainsi, de réduire la production de mucus. La xylométazoline et l'oxymétazoline sont deux molécules très efficaces, mais leur utilisation doit être limitée à cinq à sept jours au maximum, sous peine de faire plus de tort que de bien. Au-delà, elles vont, en effet, déclencher une contre-réaction qui aggravera les symptômes. Au lieu de limiter sa production de mucus, l'organisme va se mettre à en générer davantage ! »

    Comme pour les sirops contre la toux, de nombreux sprays nasaux contiennent une combinaison de principes actifs. « Ils sont à déconseiller : un certain nombre de substances sont susceptibles de provoquer des réactions allergiques ou des effets secondaires... Sans compter que leur efficacité n'est pas démontrée.

    Un spray à la cortisone n'a, par exemple, aucune utilité, car cette substance met un certain temps à faire de l'effet, alors qu'on ne peut l'utiliser que brièvement. Les formules contenant des antibiotiques sont également à proscrire : ceux-ci n'ont aucun effet sur les virus et peuvent favoriser l'apparition de résistances bactériennes. »

    Alors, faut-il préférer les bons vieux remèdes de grand-mère ? « Oui. Respirer les vapeurs d'un bol d'eau chaude soulage très efficacement. Et il est inutile d'y ajouter de la camomille ou de l'eucalyptol, car cela sent bon, d'accord, mais cela ne sert à rien d'autre ! »

     

    LES BONS RÉFLEXES QUAND ON EST ENRHUMÉ

    • Respirez lesvapeurs d'un bol d'eau chaude.
    • Utilisez unesolution saline physiologiquepour aider à éliminer les glaires.
    • Si vous êtes vraiment accablé, utilisez un spray ou des gouttes pour le nez à base d'oxymétazoline ou de xylométazoline. Evitez les préparations combinées.
    • Veillez à ce que l'air soit suffisammenthumide.

     

    http://plusmagazine.levif.be/fr/011-7007-Sprays-pour-le-nez-et-sirops-pour-la-gorge-utiles-ou-pas.html?m_i=4w74y1l5sRyL3lvaeYHFi5d4zXAa5_4ySt_eOB_x323kHAZyf

     

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  • Les activités aquatiques peuvent ralentir le vieillissement

    10 mars 2012 - Auteur : Kari Van Hoorick

    Connus depuis l'Antiquité, les effets salutaires de l'eau sur l'organisme sont aujourd'hui scientifiquement démontrés. Dan Daly, professeur en sciences de la motricité et de la revalidation (KULeuven), s'intéresse de longue date à l'impact de l'eau sur notre corps. Il nous explique quels en sont les bénéfices.

    1. LA SANTÉ CARDIOVASCULAIRE

    La recherche scientifique a révélé que ceux qui pratiquent régulièrement la natation ou un autre sport aquatique présentent moins de problèmes cardiovasculaires que les autres. D'après le Dr Bruce Becker, spécialiste américain des activités sportives aquatiques, leurs bénéfices pour la santé pourraient être supérieurs à ceux d'exercices « ordinaires » comme la marche ou le jogging. Des recherches chez 40.000 hommes ont, en effet, révélé que, chez ceux qui pratiquaient régulièrement un sport aquatique, le risque de mortalité prématurée était non seulement réduit de plus de 50 % en comparaison avec ceux qui ne s'adonnaient à aucune activité sportive... mais aussi moitié moins élevé que chez des personnes du même âge qui faisaient de la marche ou du jogging !

    2. LA DOULEUR

    Une activité exercée dans de l'eau à minimum 29°C contribue à soulager les douleurs dues aux rhumatismes ou à l'arthrose, même si cet effet n'est évidemment que transitoire, puisqu'on ne s'attaque pas aux causes du mal. L'eau chaude autorise toutefois aussi des exercices et une détente musculaire prolongés, ce qui permet d'accélérer le rythme cardiaque et d'adoucir bien des formes de douleur. Enfin, elle peut également faire le plus grand bien aux personnes moins mobiles ou en chaise roulante.

    3. LE MÉTABOLISME

    Chez ceux pour qui la pratique du sport se limite au maniement de la télécommande depuis le canapé, l'eau a encore un autre effet bénéfique : être plongé jusqu'au cou dans la piscine permet en effet d'accroître le métabolisme (le système qui se charge de brûler les calories) d'environ 10 %, notamment parce que l'organisme doit faire davantage d'efforts pour maintenir sa température à 37°C.

    4. LA MOBILITÉ

    Les sports aquatiques permettent au corps de retrouver sa souplesse. Ceux qui marchent à petits pas, parfois par crainte d'une chute, risquent, à terme, d'avoir le bassin complètement bloqué. Dans l'eau, ils osent plus facilement se déplacer à grandes enjambées, ce qui permet à leur bassin de retrouver sa mobilité. Mais, si le risque de blessures est minime dans les sports aquatiques, attention tout de même à ne pas exagérer : si vous remarquez que vous avez du mal à trouver le sommeil après être allé nager, c'est probablement que vous avez forcé.

    5. LE VIEILLISSEMENT

    La natation et les autres sports aquatiques freinent le vieillissement. Bien sûr, vous n'allez pas rajeunir de dix ans, mais ceux qui pratiquent régulièrement ce genre d'activité restent en forme plus longtemps et leur état se dégrade moins vite que celui des sédentaires ou de ceux qui pratiquent d'autres sports.

    ATTENTION APRÈS UN INFARCTUS

    Les personnes qui ont eu une crise cardiaque ou subi un bypass doivent être particulièrement prudentes et consulter un cardiologue avant de reprendre une activité sportive, sous la surveillance d'un accompagnateur spécialement formé, avertit le Pr Daly.

    Les sports aquatiques ne sont pas vraiment indiqués dans ce cas de figure, car la pression de l'eau oblige le c£ur à redoubler d'efforts pour faire circuler le sang dans les bras et les jambes... et s'il est déjà affaibli, ce n'est pas l'idéal. Ces patients éviteront également de faire des plongeons, car ceux-ci déclenchent des mécanismes de survie qui ralentissent le pouls. Pour ménager leur c£ur, ils devraient toujours entrer dans l'eau progressivement, en se servant de l'échelle : d'abord jusqu'aux genoux, puis jusqu'aux hanches une minute plus tard, etc.

    http://plusmagazine.levif.be/fr/011-1617-Lesactivitesaquatiques-peuventralentir-le-vieillissement.html

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  • Comment consommer des légumes quand on n'aime pas ça ?

    18 septembre 2012 - Auteur : Michèle Rager

    Difficile de convaincre un anti-brocolis que ces aliments sont diététiques, riches en vitamines et nutriments éloignant le risque de maladies. Agissez plutôt en flattant ses papilles, il en redemandera !

    Les légumes sont labellisés « Aliments Santé » depuis la nuit des temps. Les spécialistes recommandent une portion d'au moins 300 g de légumes chaque jour.

    Riches en eau, ils sont aussi pauvres en calories et permettent un bel apport de vitamines, de fibres, de nutriments et d'antioxydants. Ça marche même si on mêle quelques glucides (pomme de terre, pâtes) et lipides (une noix de beurre, une larme d'huile) à ces plats !

    A vous de ruser : les légumes se cachent aisément dans la soupe, dans le gratin, dans un pain de viande et même dans les pâtes. Améliorez-les avec un peu de crème fraîche, un coulis de tomates, quelques morceaux de jambon fumé ou de mozzarella. L'essentiel est d'en proposer deux fois par jour afin d'atteindre le bon quota. Privilégiez également les produits de saison, plus goûteux, moins chers et surtout nettement plus riches en nutriments... Mieux encore : devenez locavore, soit achetez de préférence des haricots de Hesbaye plutôt que ceux du Kenya. Ces derniers sont en effet cueillis bien avant maturité et subissent des traitements destinés à augmenter leur résistance durant le transport...

    Enfin, ne refusez ni les conserves, ni les surgelés nature : les vitamines et qualités gustatives sont préservées car la mise en boîte ou la surgélation est réalisée juste au moment de la cueillette et directement sur les lieux de culture. Alors que les légumes frais sont parfois cueillis bien avant maturité et malmenés pendant le transport.

    TRICHE AUTORISÉE

    Pour faire aimer les légumes (à tous les âges !), évitez les épinards à l'eau et les salsifis vapeur... En revanche, voici quelques idées simples à réaliser.

    Le jus de légumes, l'ami des petits déjeuners

    -Plus originaux que les soupes, ils se préparent en quelques secondes, rassasient correctement et se transforment en cocktails très colorés. Préférez les légumes bios qui ne doivent pas être pelés et évitent d'ingurgiter des concentrés de pesticides. Et ajoutez un fruit (pomme, poire, kiwi, fruits rouges, raisin...) qui adoucit et sucre naturellement la boisson.

    -Centrifugeuse ou extracteur ? La première est rapide mais chauffe les aliments; les jus doivent être consommés rapidement. Agissant par broyage doux, le second conserve mieux les vertus nutritionnelles des végétaux et permet d'obtenir de grandes quantités de jus.

    -Quelques recettes (pour 1 à 2 verres) :

    Jus pour sportifs : passez à l'extracteur ou à la centrifugeuse 1 pomme, 1 betterave crue (améliorant les performances physiques), 1/2 chou-rave et 1 carotte

    Jus qui plaît à tous : passez à l'extracteur ou à la centrifugeuse 1 carotte, 1 concombre, 1 branche de céleri et 1 pomme.

    Jus anisé : passez à l'extracteur ou à la centrifugeuse 1 fenouil, quelques feuilles de laitue et 1/2 concombre.

    Des burgersvégétariens

    Des légumes cuits (épinards, choux, carottes, courgettes, maïs, etc.) ou un sachet de julienne de légumes surgelés façon fast-food ? Voici des galettes vertes ! Mélangez environ 100 g de ces légumes avec 1 oeuf, 1,5 c à s de Maïzena et 50 g de mascarpone et assaisonnez avec sel, poivre, curry, fines herbes, etc. Formez des boulettes et faites cuire à la poêle huilée (à petit feu) durant 4 à 5 minutes. Servez avec une salade.

    Si vous êtes tenté par les galettes vendues par l'industrie agro-alimentaire, étudiez bien l'étiquette: ces aliments semblant light sont souvent riches en matières grasses (jusqu'à 10 grammes de lipides alors que ce taux ne devrait pas excéder les 4 grammes pour 100 grammes)...

    Plongez dans la soupe

    Cela reste la meilleure manière de manger des légumes. Ajoutez, pour le grand plaisir des papilles, des lamelles de saumon fumé à la soupe de courgettes, des pâtes alphabet, du lait de coco dans la soupe de carottes... De temps en temps, les préparations industrielles allègent le quotidien; vérifiez que l'étiquette indique une teneur en légumes d'au moins 40 %, de sel inférieure à 2 gr et de lipides, à 4 g par portion de 250 ml.

    Partez en voyage

    Osez un couscous végétarien (avec courgette, aubergine, choux de Bruxelles, potiron...), une paella, un taboulé, une purée d'aubergines, des carottes aromatisées au cumin et à l'orange, un gratin ricotta aubergines, un gaspacho, etc. Transformez chaque plat en menu de fête et d'incitation aux voyages.

    Soyez créatif

    Proposez des mélanges de légumes très colorés (maïs, betterave, carottes), jolis dans l'assiette. Découpez-les en bâtonnets ou proposez des mini-légumes dès l'apéro : des tomates cerise, des radis, des carottes et des concombres découpés, des épis de maïs miniature... Déposez 1 c à s de salade de thon ou d'oeufs de lump sur une feuille de chicon ou dans un demi-concombre évidé. Ça se mange aussi comme des chips !

    REVISITEZ VOS CLASSIQUES

    Les cakes et les quiches se glissent dans la boîte à tartines et constituent une entrée sympa ou un plat léger. N'hésitez pas à troquer la quiche lorraine contre une version riche en légumes. Si vous surveillez votre ligne, utilisez une crème fraîche allégée et du fromage râpé light. Plutôt qu'une pâte feuilletée, optez pour une pâte brisée ou une pâte à pizza, moins grasses.

    -La recette de base pour une quiche : battez 2 dl de crème fraîche avec 4 oeufs et une poignée de fromage râpé, assaisonnez avec sel et poivre. Ajoutez divers ingrédients qui trainent dans le frigo : brocoli, épinards, champignon, poivron, courgette, tomates cerise... Veillez d'abord à les faire cuire et à bien les égoutter sous peine de détremper votre pâte à tarte.

    JUSQUE DANS LES DESSERTS

    Certains légumes présentent une saveur douce et se fondent sans souci dans des pâtisseries étonnantes. Leur richesse en fibre permet une texture onctueuse, remplaçant partiellement les matières grasses. Ainsi, riche en eau, la courgette apporte un moelleux incomparable.

    Aux Etats-Unis, le « zucchini bread », avec miel et noix, fait partie des grands classiques. Même constat pour le « carrot cake » où les carottes se marient à la cannelle et aux fruits secs. Et pour le pumpkin pie, une tarte au potiron à la délicieuse saveur de noisette. Enfin, l'avocat mixé avec des oléagineux (noix, amandes,...) et un peu de miel se transforme en entremet sans lait et en petit-déjeuner énergie.

    -Pour un cake courgette-chocolat, faites fondre 50 g de beurre et 200 g de chocolat noir. Fouettez 100 g de sucre et 3 oeufs. Mélangez le tout et ajoutez 300 g de courgettes râpées et bien égouttées, 200 g de farine, 1 sachet de levure chimique. Faites cuire dans un four à 200°C pendant 40 minutes.

    http://plusmagazine.levif.be/fr/011-5521-Comment-consommer-des-legumesquandon-n-aime-pas-ca.html

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  • Article pour Thérèse et Marie José

    Les facteurs de risque du cancer de la thyroïde

     

    Pourquoi une personne sera victime d’un cancer de la thyroïde et l’autre non ? La médecine peine un peu à identifier les causes d’une telle injustice. Cependant, quelques facteurs de risque ont été mis à jour. Découvrez-les avec le Pr. Jean-Louis Wémeau, président du Groupe Recherche sur la Thyroïde.

    A l’occasion des premières rencontres multidisciplinaires sur le cancer de la thyroïde, le Pr. Jean-Louis Wémeau chef du service d’endocrinologie du CHU de Lille et président du Groupe Recherche sur la Thyroïde, a fait le point sur les facteurs de risque des cancers de la thyroïde. Rappelons cependant que ces cancers restent rares (près de 3 800 cas par an).

    Irradiation

    L’irradiation de la thyroïde pendant l’enfance est le principal facteur de risque et même la seule cause connue. L’irradiation peut être externe (utilisée pour traiter une autre maladie) ou lors d’une contamination (ingestion ou inhalation) par l’iode radioactif. Les études (suivi des enfants survivants de Hiroshima et Nagasaki, des sujets exposés à l’occasion d’essais nucléaires et après l’accident de Tchernobyl) semblent avoir montré que seules les enfants de moins de 15 ans sont sensibles à l’action cancérigène des radiations. Chez eux, le risque est d’autant plus grand que la dose est élevée. L’irradiation thérapeutique (pour des cancers du sang notamment) multiplie par deux ou trois le risque de nodules(corps dur et arrondi) et parmi eux le risque de cancers. Concernant la radiothérapie métabolique à l’iode 131 utilisée dans le traitement de certaines maladies de la thyroïde (utilisation d’un isotope radioactif qui va se fixer préférentiellement sur la glande), aucune augmentation du risque n’a été notée chez l’adulte.

    "Après l’accident de Tchernobyl, environ 3 000 enfants âgés de moins de 15 ans ou présents in utero dans le ventre de leur mère au moment de l’explosion, ont développé de tels cancers radio-induits. En revanche, il n’y a pas d’argument scientifique qui conduise à penser que l’incidence accrue des cancers de la thyroïde chez les adultes, constatée en Europe comme dans tous les pays du monde, a un quelconque rapport avec l’accident de Tchernobyl" précise le Pr. Wémeau.

    Prédisposition familiale

    Entre 3 et 5 % des patients atteints de cancer papillaire de la thyroïde (qui représentent 70 % des tumeurs de la thyroïde) ont un parent atteint lui-même d’un cancer de la thyroïde mais aucun marqueur génétique n’a été identifié. De plus, 25 à 30 % des cancers médullaires (qui représentent 7 % des tumeurs de la thyroïde) sont des formes familiales en rapport avec une mutation constitutionnelle d’un certain gène (le gène Ret). De rares maladies génétiques sont également associées à des cancers de la thyroïde : polypose colique, syndrome de Gardner, de Carney, de Cowden…

    Age, facteurs hormonaux et parité

    La majorité des cancers de la thyroïde se déclarent entre 30 et 50 ans. Les femmes sont deux à quatre fois plus touchées que les hommes par le cancer de la thyroïde. L’origine de cette inégalité sexuelle serait due à des facteurs hormonaux propres aux femmes, ainsi qu’aux grossesses qui favorisent la constitution de goitres et de nodules thyroïdiens.

    Maladie thyroïdienne pré-existante

    On suppose que le nombre de cancers de la thyroïde est plus important chez les porteurs de goitres, de maladie de Basedow et aussi quand l’hormone thyroïdienne TSH présente chroniquement des taux trop importants.

    Charge en iode

    On sait que la carence en iode peut favoriser l’apparition de maladie de la thyroïde mais il ne semble pas qu’il y ait de rapport entre l’apport alimentaire en iode et l’apparition de cancers de la thyroïde. "Cependant, l’augmentation de la charge en iode réduit la prévalence des cancers vésiculaires, au profit des cancers papillaires, plus facile à traiter" précise le Pr. Jean-Louis Wémeau.

    Surcharge pondérale

    Une augmentation des cancers de la thyroïde a été signalée en cas de surcharge pondérale, notamment aux îles Hawaï. Mais de plus amples études devront confirmer un tel lien.

    Alors que l’alcool et le tabac sont des facteurs de risques importants pour la plupart des cancers, aucune relation n’a été mise en évidence avec les cancers de la thyroïde. Mais beaucoup de questions subsistent concernant ces facteurs. De plus amples études devront quantifier la possible influence de polluants atmosphériques tels que le benzène, les dérivés organochlorés…

    David Bême

     Forum Cancer
     Forum Thyroïde et problèmes endocrinologiques

    http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/cancer-thyroide/articles/9610-cancer-thyroide-facteurs-risques.htm

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  • Pour Lily

    Généralités

    Les glandes parathyroïdes sont en général au nombre de quatre mais ce chiffre n'est pas constant. Leur siège est également variable. Il existe en général deux parathyroïdes supérieures et deux inférieures, derrière les lobes latéraux du corps thyroïde et même enfouies dans ce corps thyroïde. Ce sont de petites lentilles de 3 mm de long et de large et de 5 mm d'épaisseur. Elles sont vascularisées par une branche de l'artère thyroïdienne inférieure. Cela justifie les appréhensions des chirurgiens lors de l'ablation d'un goitre. En effet, l'insuffisance parathyroïdienne est souvent la conséquence de l'ablation accidentelle des parathyroïdes au cours de la thyroïdectomie 'ablation chirurgicale de la thyroïde) ou d'une lésion de leur artère nourricière.
    Les parathyroïdes sont des glandes endocrines originales : elles sont dépourvues de commande hypophysaire. Ce sont les variations du taux de calcium sanguin qui règlent leur sécrétion.
    La parathormone sécrétée par les parathyroïdes élève le taux de calcium dans le sang.
    La calcitonine sécrétée par les cellules parafolliculaires de la thyroïde abaisse le taux de calcium.


    Métabolisme du calcium

    98% du calcium de l'organisme (1200g) se trouve dans le squelette osseux qui constitue la "réserve calcique".
    Le squelette est un tissu vivant. Il existe en permanence à tout âge un remodelage permanent de l'os, avec des plages où l'os se résorbe et des plages où du tissu osseux neuf se dépose. 
    Les os sont constitués d'une matrice protéique sur laquelle se déposent des sels calciques sous forme de microcristaux. Il s'agit essentiellement de phosphate tri-calcique disposé en treillis. Ces cristaux sont baignés par une nappe d'eau qui est continue avec les liquides extra-cellulaires de l'organisme, si bien que la surface d'échange entre cette nappe d'eau et les cristaux de phosphate est considérable : environ 40 hectares.
    Si l'on supprime les parathyroïdes et le rein, le taux de calcium sanguin se maintient autour de 70 mg/l, valeur qui résulte de l'équilibre établi entre le calcium labile de l'os et le liquide extra-cellulaire.


    L'hyperparathyroïdie

    CAUSES ET FACTEURS DE RISQUE

    Cette affection est définie par la surproduction d'hormone parathyroïdienne ou parathormone .
    En général l'hyperparathyroïdie est "primaire" due à une hyperplasie ou un adénome de la glande. Il s'agit rarement d'un cancer de la parathyroïde.
    Parfois, l'hyperparathyroïdie est "secondaire" :

    • A une hypocalcémie et à une hyperphosphorémie (insuffisance rénale chronique, rachitisme, avitaminose D...) ;
    • A une gastrectomie, une malabsorption intestinale, une diarrhée, une pancréatite ;
    • A une dialyse rénale mal conduite...

    LES SIGNES DE LA MALADIE

    L'hyperparathyroïdie provoque une décalcification des os et une augmentation du calcium dans le sang.
    Les signes osseux sont des douleurs osseuses, fixes ou non, souvent intenses, accentuées par la pression des os. Des fractures spontanées sont possibles.
    L'hypercalcémie provoque des signes cliniques : soif, polyurie, amaigrissement, asthénie psychique et physique, syndrome dépressif, nausées, vomissements, ulcère gastro-duodénal, pancréatite chronique, hypertension artérielle...
    Des complications rénales de l'hypercalcémie (lithiase rénale avec coliques néphrétiques, néphrocalcinose) sont fréquentes.


    EXAMENS ET ANALYSES COMPLÉMENTAIRES

    Le dosage radio-immunologique de la parathormone couplé au dosage de la calcémie permet le diagnostic :

    • Hypercalcémie supérieure à 0,115 g/l (ou 2,9 mmol/l) ;
    • Hypophosphorémie inférieure à 0,035 g/l (1,1 mmol/l) ;
    • Hypercalciurie et hyperphosphaturie.

    Les radiographies du squelette montrent la décalcification (géodes osseuses, ostéoporose).
    La tomodensitométrie est parfois utile. 
    L'échographie cervicale peut montrer les tumeurs parathyroïdiennes.
    La biopsie osseuse est capitale et montre le processus de résorption osseuse.
    Les complications sont dominées par la crise d'hypercalcémie aiguë avec vomissements, déshydratation, troubles du rythme cardiaque, prostration. Un traitement urgent s'impose en milieu de réanimation.



    TRAITEMENT

    Le traitement est uniquement chirurgical.
    Le chirurgien aborde la thyroïde et explore les 4 parathyroïdes. Il enlève le tissu anormal. En cas d'hyperplasie, il ne laisse qu'un fragment d'une des parathyroïdes. En post-opératoire, une phase d'hypocalcémie, en général régressive, peut survenir.
    Avant l'acte opératoire, le médecin fait baisser la calcémie si elle dépasse 130 mg/l pour éviter les risques de l'anesthésie.
    Le pronostic est bon dans l'ensemble.


    L'hypoparathyroïdie

    DÉFINITIONS ET CAUSES ET FACTEURS DE RISQUE

    C'est l'insuffisance de sécrétion de parathormone (PTH).
    Les causes sont multiples.
    La forme idiopathique (c'est-à-dire sans cause connue) est rare et touche surtout les femmes. Son origine auto-immune est suspectée. Cette maladie peut être associée à une maladie d'Addison, à une hypothyroïdie, à un hypogonadisme, à un diabète insulino-dépendant ou à une anémie de Biermer. 
    Souvent, il s'agit de la conséquence de l'ablation chirurgicale des parathyroïdes lors d'une thyroïdectomie élargie ou de lésions vasculaires lors d'une chirurgie de la thyroïde.


    LES SIGNES DE LA MALADIE

    Ils traduisent l'hypocalcémie :

    • Crises de tétanie ;
    • Paresthésies, palpitations ;
    • Signe de Chvostek, manoeuvre de Trousseau positive (voir "spasmophilie") cataracte ;
    • Sécheresse de la peau ;
    • Ongles striés et cassants ;
    • Anomalies dentaires ;
    • Retard staturo-pondéral chez l'enfant ;
    • Troubles psychiatriques...

    EXAMENS ET ANALYSES COMPLÉMENTAIRES

    La biologie est caractéristique :

    • Hypocalcémie (inférieure à 70 mg/l) ;
    • Hyperphosphorémie ;
    • Hypocalciurie, hypophosphaturie ;
    • Taux bas de parathormone dans le sang.

    L'électrocardiogramme montre des anomalies liées à l'hypocalcémie.
    L'électromyogramme (EMG) peut montrer des signes d'hyperexcitabilité neuromusculaire.

    TRAITEMENT

    Il repose sur les dérivés de la vitamine D tels que le colécalciferolcalcitriolcalcifédiol oualphacalcidol. Des sels de calcium par voie orale sont souvent associés.
    Les aliments riches en calcium, étant également riches en phosphore, ne sont pas recommandés. (diminuer les laitages et les viandes).
    Le traitement de la crise de tétanie consiste en une injection intra-veineuse de calcium.

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  • Votre coach anti-reflux informatisé

    09 juin 2012 - Auteur : Leen Baekelandt

    Il existe désormais un outil bien pratique pour aider les patients victimes de reflux gastro-œsophagien ou « brûlant » à mieux comprendre leur maladie : avec Reflux Coach (disponible sous forme de site internet et d’application pour iPhone en android), ils bénéficieront d’un accompagnement personnalisé basé sur des conseils, astuces et défis à relever.

    La recherche scientifique a démontré qu’un adulte sur dix est confronté à des problèmes de reflux acide au moins une fois par semaine et qu’un sur trois en souffre au moins une fois par mois. Les patients symptomatiques sont par ailleurs plus de 50% à subir les désagréments de leur maladie de façon hebdomadaire, et environ trois quarts d’entre eux font état d’un impact négatif sur leurs activités quotidiennes : source de douleur et surtout d’inconfort, le reflux peut en effet affecter considérablement la qualité de vie.

    C’est la raison pour laquelle la société pharmaceutique Nycomed a demandé au bureau Citobi de réaliser une enquête approfondie auprès de plus de 600 personnes de profils divers et victimes de reflux gastro-œsophagien, dans le but d’en apprendre un peu plus sur les besoins des 28% de Belges qui souffrent de ce type de problèmes.

    LE REFLUX, CET INCONNU…

    L’enquête auprès des patients a livré un certain nombre d’observations intéressantes. Il semblerait par exemple que 47% d’entre eux n’aient – dans le meilleur des cas ! – qu’une très vague idée des facteurs susceptibles de déclencher ou d’aggraver leurs problèmes de reflux. Sur une note plus positive, plus de la moitié (52%) des sujets interrogés s’efforcent tout de même de lutter contre leurs problèmes de reflux en adaptant leur alimentation et/ou leur mode de vie. La conclusion globale du sondage reste néanmoins que les patients n’ont souvent qu’une connaissance insuffisante de leur maladie… et que plus d’un sur deux (55%) aimeraient mieux la comprendre.

    L’idéal serait de pouvoir offrir à chaque patient un coach personnalisé qui puisse le conseiller et lui proposer des défis pour mieux lutter contre ses symptômes… mais comment ? Au moyen d’applications informatisées, évidemment !

    Nycomed a relevé le défi en développant son Reflux Coach, qui vise à aider les malades à mieux gérer leurs symptômes au quotidien. Mis au point sur la forme et sur le fond par la société pharmaceutique, en collaboration avec Citobi, l’outil a ensuite été validé par un panel-test indépendant, composé de patients et de professionnels de la santé, notamment des généralistes, des gastroentérologues et des pharmaciens. Il est aujourd’hui disponible en ligne sur un site internet (www.refluxcoach.be) et sous la forme d’une application pour iPhone et androïd.

    DES CONSEILS PERSONNALISÉS

    Les patients qui téléchargent l’application ou s’inscrivent sur le site internet auront la possibilité soit de sélectionner dans une liste de déclencheurs potentiels ceux qui provoquent et/ou aggravent leur reflux, soit de demander au coach de les conseiller à ce sujet sur la base de leur profil personnel. L’outil propose également une foule de conseils pratiques, ainsi que des défis personnalisés qui visent à inciter l’utilisateur à adapter son alimentation et/ou son mode de vie – par exemple en évitant les aliments épicés, en consommant moins de boissons gazeuses ou en surélevant la tête du lit. Par ailleurs, tant l’application iPhone que le site internet comportent une foule d’informations utiles sur les causes et le traitement du reflux, sous forme notamment de séquences vidéo. En un mot comme en cent, Reflux Coach a été conçu pour aider les utilisateurs à mieux affronter reflux, brûlures d’estomac et renvois acides – mais attention : il ne s’agit pas d’un outil diagnostique et il ne remplace en aucun cas une consultation médicale !

     

    « Nous ne pouvons que saluer des projets d’information, de sensibilisation et de responsabilisation comme celui-ci », s’est réjoui le professeur Jan Tack, chef de clinique du département de gastroentérologie de l’UZ Leuven, qui soutient avec enthousiasme l’initiative Reflux Coach. « Chez les personnes confrontées à des problèmes de reflux, une modification ciblée des habitudes alimentaires et du mode de vie est en effet tout aussi essentielle que la prise d’un traitement adapté. »

    http://plusmagazine.levif.be/fr/011-1600-Votre-coach-anti-reflux-informatise.html

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  • En bonne santé grâce à votre smartphone ?

    20 novembre 2012 - Auteur : Leen Baekelandt

    Les applications pour smartphones et tablettes investissent le secteur de la santé. Mais que valent-elles vraiment ?

    Les smartphones offrent désormais tant de fonctions qu'on en oublierait presque que ce sont avant tout des téléphones. Des milliers d'applications médicales sont déjà disponibles et le marché ne cesse de croître. L'immense majorité de ces « apps » ont été développées pour Apple (iPhone, iPad et iPod Touch) ou pour Android. Les applications pour Apple sont disponibles sur l'App Store et celles pour Android surGoogle Play.

    AGENDA MÉDICAL

    Certaines applications dérivent de programmes qu'on peut installer sur un ordinateur mais qu'il peut être pratique d'avoir sur soi en permanence. On y encode ses données personnelles, comme son poids, sa tension, son pouls, sa température corporelle, son taux de sucre dans le sang... Ces chiffres sont sauvegardés et immédiatement traduits en graphiques. Pratique pour suivre leur évolution de manière lisible.

    On peut également envoyer ces données à son médecin traitant, par exemple, afin qu'il puisse les introduire dans notre dossier médical et évaluer notre état de santé à distance. Grâce à ce type d'application, on devient acteur de son éventuel traitement et on améliore aussi la prévention.

    Quelques exemples :

    Poids corporel: MyCurves (Android), BodyTracker (Android et Apple), WeightBot (Apple)

    Pression sanguine: WiScale (Apple, poids, masse graisseuse, masse musculaire, IMC, tension et pouls), Blood Pressure Log (Android)

    Taux de sucre: Diabetes Diary (Apple, Android), Dbees (Apple, Android)

    CONTRÔLE SUR MESURE

    Vous pensez qu'un smartphone est uniquement capable d'enregistrer des données ? Détrompez-vous ! Il peut aussi contrôler votre pouls, votre respiration, voire votre tension, votre température ou votre taux de sucre dans le sang, grâce à un accessoire qu'il suffit de connecter.

    Philips a ainsi développé l'app Vital Signs Camera (pour iPad2) qui mesure, via la caméra de l'appareil, votrepouls et votre rythme respiratoire. Le pouls est déterminé sur la base des légères colorations du visage et la respiration par les mouvements de la cage thoracique.

    D'autres applications pour smartphone déterminent la fréquence du rythme cardiaque grâce à la lumière et à la réflexion. La réflexion du sang circulant dans nos artères varie en fonction de la contraction systolique ou, au contraire, de la détente diastolique. Pour que l'appareil puisse mesurer votre pouls, il suffit de placer votre index sur la caméra du smartphone. On utilise le même principe dans les hôpitaux, lorsqu'un infirmier place une pince (oxymètre) sur le bout du doigt d'un patient pour surveiller son rythme cardiaque.

    Quelques exemples : HeartRate Monitor (Apple), InstantHeartRate (Android, Apple).

    MODULES D'EXTENSION

    La société allemande Medisana a mis au point VitaDock, une série de modules d'extension ou plugins pour iPad, iPhone et iPod Touch. Ils permettent de mesurer la glycémie, la température corporelle ou la tension.

    VitaDock GlucoDock (99,90 euro) permet de mesurer la glycémie. Comme n'importe quel appareil de mesure, il lui suffit de test-strips (bandelettes diagnostic) et d'une goutte de sang pour donner un diagnostic en l'espace de 5 secondes. Chaque mesure est ensuite stockée et peut être complétée par d'autres données telles que prise d'insuline, alimentation, antécédents personnels, etc.

    VitaDock ThermoDock (79,90 euro) sert à prendre la température du corps ou de n'importe quelle surface ou liquide, sans contact direct, grâce à la technologie infrarouge. Pour prendre sa température, il suffit de placer l'appareil à 5 cm de son front.

    VitaDock CardioDock (129,90 euro) est un tensiomètre qui vous donne le choix entre une mesure ou la moyenne de trois mesures successives. L'appli mobile comprend une dock-station et un brassard.

    Les logiciels de la série VitaDock sont disponibles en français, néerlandais, anglais, allemand, espagnol et italien.

    VitaDock n'est pas le seul tensiomètre qui existe sur le marché. iHealth (129,90 euro) est une autre application mobile pour iPhone, iPad et iPod Touch. Pour tout renseignement sur VitaDock et iHealth, rendez-vous sur www.medisana.fr. Enfin, citons un troisième tensiomètre Apple : Withings (129 euro) :www.withings.com

    Pour mesurer son taux de sucre, on peut aussi utiliser l'iBGStar (également pour Apple). Prix : +/- 60 euro. (Pas encore commercialisé en Belgique). http://fr.bgstar.be/web/

    ENCYCLOPÉDIES DE POCHE

    Nombre d'applis sont capables de transformer votre smartphone en véritable encyclopédie mobile. La Croix-Rouge de Belgique a lancé l'appli tous publics Easy Safe Life, qui permet de consulter en permanence les gestes des premiers secours, de la perte de conscience aux brûlures graves. L'application est disponible sur l'App Store et sur Android Market.

    L'App Store propose également l'application Le Diabète pour les nuls qui comprend aussi un mini- livre de recettes variées et adaptées aux diabétiques.

    L'encyclopédie médicale reprend près de 6.300 termes médicaux et près de 1.800 images (App Store).

    Le Vidal du Voyageur renferme une mine de conseils santé précieux pour préparer un voyage à l'étranger ou parer à tout souci sur place (App Store). Sur Android Market, on peut se tourner vers Santé-Voyage, qui reprend des tas d'infos en matière de prévention, de vaccins, de traitements...

    PERSONAL COACH

    Plusieurs applications nous incitent aussi à bouger (podomètre, nombre de calories brûlées, graphiques hauts en couleurs permettant de suivre nos efforts de près...). Les amateurs de jogging craqueront pourRunKeeper (App Store, uniquement en anglais).

    Si vous faites du sport avec votre smartphone Android, vous pouvez utiliser le CardioTrainer. Mais il existe, à côté de cela, une foule d'applis sportives ciblées. Nous vous conseillons de faire une petite recherche dans les boutiques Apple ou Android afin de faire le bon choix.

    Exercices Quotidien Abdo ou Entraînement Abdos 5 Minutes (Apple) vous proposent une série d'abdominaux à faire chez vous pour muscler cette région du corps.

    APPLICATIONS EN TOUS GENRES

    Upright-Posture alert et Posture Screen Mobile (App Store) analysent et corrigent votre maintien. La caméra prend une photo sur laquelle sont indiqués une série de points sur lesquels le smartphone se base pour vous préciser vos erreurs de maintien et vous apprendre comment les corriger.

    SleepCycle Calculator (App Store) enregistre vos différents cycles de sommeil et, grâce à une fonction réveil intégrée, calcule vos phases de sommeil léger.

    MedAlert est une application qui vous rappelle automatiquement de prendre votre médicament au jour et/ou à l'heure prévue ou de demander un renouvellement de prescription à votre médecin traitant (App Store et Google Play).

    Sur l'App Store, Siemens Audiologie propose un test auditif pratique et performant qui est capable de détecter d'éventuelles pertes auditives.


    http://plusmagazine.levif.be/fr/011-6203-En-bonne-sante-grace-a-votre-smartphone.html

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  • Le miracle de la vue

    La vision est un processus très complexe qui nécessite la participation de nombreux éléments des yeux et du cerveau. De tous les sens, la vue est souvent considérée comme le plus important. Selon une estimation, les quatre cinquièmes de ce que nous connaissons sont transmis au cerveau par l'intermédiaire des yeux.

    Les yeux transmettent des flux continus d'images au cerveau par l'intermédiaire de signaux électriques.

    L'oeil

    A la vitesse de la lumière !

    Lorsqu'une personne regarde autour d'elle, les rayons lumineux frappent et se réfléchissent sur les objets qui l'entourent. Ces rayons sont absorbés ou réfléchis. Les objets les absorbant en totalité apparaissent noirs, alors que ceux qui les réfléchissent tous apparaissent blancs. Les objets colorés absorbent certaines parties du spectre lumineux et réfléchissent les autres.

    Quand vous regardez quelque chose, les rayons réfléchis par l'objet pénètrent dans l’oeil. Ces rayons lumineux s'infléchissent lorsqu'ils traversent la courbure de la cornée. Ce processus est appelé réfraction. Après cette réfraction, l'entrée de lumière est régulée grâce à l'iris (partie colorée de l’oeil) et la pupille (tache noire au coeur de l'iris).

    Un processus d’une extrême précision

    Les muscles de l'iris s'adaptent constamment pour réguler la quantité de lumière à laquelle la pupille est exposée. La lumière qui est autorisée à passer à travers la pupille poursuit son chemin et traverse le cristallin, qui fonctionne comme une lentille d'appareil photo.

    Le cristallin de l’oeil continue d'infléchir les rayons lumineux et les inverse : l'image de l'objet est projetée à l'envers sur la rétine, qui tapisse le globe oculaire et contient les cellules spécialisées.

    La rétine est ainsi composée de nombreuses cellules photo-sensibles, appelées cônes et bâtonnets. Il y a davantage de bâtonnets, qui ont pour fonction principale la vision en lumière crépusculaire. Les cônes contiennent une substance appelée rhodopsine, responsable de la vision des couleurs et des détails. La rétine transforme l'énergie lumineuse en messages électriques qui sont transmis au cerveau par le nerf optique et le chiasma optique.

    Cônes et bâtonnets

    Dans la rétine se trouvent des cellules nerveuses réceptrices spécialisées : les cônes et les bâtonnets, qui contiennent des substances photosensibles. Ces cellules nerveuses sont nommées ainsi en raison de leur forme.

    Les bâtonnets mesurent environ 0,06 millimètres de long et 0,25 millimètres d'épaisseur. Les cônes sont plus courts et plus larges. Il y a environ 120 millions de bâtonnets dans un oeil. Ils fonctionnent lorsque la lumière est faible et perçoivent le noir et le blanc.

    Il y a environ 7 millions de cônes dans chaque oeil. Ceux-ci fonctionnent en pleine lumière. Ils permettent de voir les couleurs. Les cônes contiennent un pigment appelé rhodopsine, qui est décomposé et décoloré à la lumière. Ce procédé de décomposition crée un potentiel électrique qui transforme l'énergie lumineuse en impulsion nerveuse, cette impulsion est transmise au cerveau par l'intermédiaire du nerf optique. Ces impulsions sont interprétées par le cortex visuel pour nous permettre de voir.

    L'achromatopsie est due à des défauts des cônes. Différentes catégories de cônes sont sensibles à différentes couleurs : les daltoniens peuvent percevoir certaines couleurs et pas d'autres. Le daltonisme est héréditaire et est rare chez les femmes. Une alimentation correcte est essentielle pour garder une bonne vue.

    Les cônes et les bâtonnets emploient un dérivé de la vitamine A pour convertir l'énergie lumineuse en impulsions nerveuses. La vitamine se combine à une protéine pour synthétiser un pigment photosensible dans les bâtonnets et à la rhodopsine dans les cônes. Les personnes qui ont une alimentation trop pauvre en vitamine A ont une mauvaise vision nocturne.



    Les voies optiques

    Le chiasma optique est une structure en forme de X, qui véhicule les messages du côté opposé du cerveau dans les bandelettes optiques. C'est là que les fibres de la moitié nasale de la rétine se croisent pour rejoindre la bandelette optique du côté opposé et se prolonger jusqu'au thalamus.

    Le thalamus contient des fibres qui servent de relais pour transporter les messages jusqu'au cortex visuel du cerveau, qui se charge de reformer une image tridimensionnelle.

    D’après Dr Vital et TLC-Edusoft

    Forum Problèmes de vue

    http://www.doctissimo.fr/html/sante/bien_voir/sa_4967_miracle_vue.htm

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  • Tous myopes ?

    Prendre une botte de radis pour des roses ? C’est la mésaventure digne de Mister Magoo qui serait arrivée à Maria Callas à la fin d’un récital, victime du mauvais tour d’un spectateur. La diva vénérée des amateurs d’opéra était en effet handicapée par une forte myopie.

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    Célèbres ou non, environ 25 % des Français sont concernés par cette déformation de l’oeil qui empêche de voir correctement de loin. Les femmes sont deux fois plus nombreuses à souffrir de myopie forte que les hommes. L’allongement du globe oculaire a pour conséquence de bomber la cornée et le cristallin. Les rayons lumineux convergent alors non pas directement sur la rétine, mais légèrement en avant. L’image transmise au cerveau par le nerf optique n’est qu’imparfaitement restituée et le myope a une vision floue du monde qui l’entoure.

    Coupe d'un oeil normal

    L'image se forme au niveau de la rétine

    Coupe d'un oeil myope

    L'image se forme avant la rétine

    Oeil normal

    Oeil myope

    La myopie simple peut commencer à se manifester entre l’enfance et l’adolescence, et évolue au gré de la croissance pendant 4 à 8 ans pour se stabiliser vers vingt ans. Les deux yeux sont touchés de façon relativement égale. Quelques signes ne trompent pas : les enfants froncent les sourcils pour mieux voir, lisent le nez collé sur leurs livres ou se rapprochent de la télévision pour la regarder. La myopie peut également être d’ordre pathologique, due à des lésions du fond de l'oeil d’origine vasculaires. Son évolution dure alors toute la vie et l’atteinte à la vision est importante, de l’ordre de 20 dioptries voire plus.

    L’hérédité en cause

    L’hérédité est un facteur aggravant dans la survenue de la myopie. Un enfant dont les deux parents ont besoin de lunettes, a toutes les chances de devoir en porter à son tour. Mais à ce jour, aucun gène n’a encore été identifié.

    L’environnement et les habitudes de vie n’y sont pas non plus totalement étrangers. Des études tendent à établir une relation entre l’apprentissage précoce de la lecture et la myopie. L’alimentation serait aussi en cause, les myopes connaîtraient des carences en vitamines A, D et E.

    Lunettes, lentilles ou laser : de multiples moyens de correction

    La myopie se corrige aisément par le port de lunettes ou de lentilles, l’utilisation de verres concaves permet de rééquilibrer les rayons en faisant reculer le point de convergence des rayons sur la rétine. Plus la myopie est forte, plus l’épaisseur des verres sera importante. Mais il existe aujourd’hui des verres compressés qui évitent de porter des "culs de bouteille".

    Ceux qui ne supportent pas de porter des lunettes ou de lentilles pourront avoir recours aux techniques de correction au laser, apparues au milieu des années 1980 et qui se sont perfectionnées depuis. Selon le procédé utilisé, elles visent à aplatir le centre de la cornée ou à implanter une lentille artificielle concave dans l'oeil, sur le même principe que pour la cataracte. Cependant ce sont des techniques récentes dont on anticipe encore mal les conséquences à long terme.

    La myopie, comme toutes les maladies de l’oeil, nécessite un suivi attentif. Un examen 1 à 2 fois par an chez son ophtalmologue habituel permettra de suivre toutes les évolutions.

    Mathieu Ozanam

    Forum Bien voir

    http://www.doctissimo.fr/html/sante/bien_voir/sa_5170_myopie.htm

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  • Mangez malin pour résister au froid

    02 janvier 2013 - Auteur : Leen Baekelandt

    Doit-on adapter son alimentation quand il fait très froid ? Voici quelques conseils pour bien vous alimenter en hiver.
    On entend dire parfois qu’il faut consommer plus de graisses et de glucides en hiver pour maintenir notre température corporelle. Certains prétendent que nos réserves énergétiques étant stockées sous la forme de graisses, un supplément de matières grasses et de glucides s’avère bénéfique. Faux ! Cela ne s’applique pas à notre mode de vie. Le Belge moyen a, lui, les réserves suffisantes pour franchir l’hiver sans trop de problèmes.

    BOUGER MOINS = MANGER MOINS

    Hiver comme été, nos besoins quotidiens en calories dépendent de trois facteurs : sexe, âge, exercice physique. Les deux premiers échappent à notre contrôle. Par contre, nous pouvons maîtriser le troisième, l’exercice physique. Sur ce terrain, l’hiver nous joue des tours.

    Nous avons tendance à réduire nos activités sportives, à emprunter plus souvent notre voiture, à cocooner chez nous, etc.

    En principe, les femmes qui fournissent peu d’efforts intenses ne doivent pas absorber plus de 2.000 kcal/jour, y compris en hiver, et les hommes 2.300 kcal/ jour. Cela dit, un bon petit-déjeuner est essentiel, par exemple, un bol de céréales accompagné de fruits secs et de lait, car il vous apporte le punch nécessaire pour quitter votre nid douillet et entamer une journée dynamique.

     

    DU CHOCOLAT POUR LA BONNE HUMEUR

    Les personnes souffrant de dépression saisonnière consomment souvent de grandes doses de glucides en hiver, ce qui leur vaut quelques kilos supplémentaires. Les glucides favoriseraient la libération de sérotonine dans le cerveau et donc influencent les émotions et le comportement. Le chocolat est l’aliment par excellence que l’on consomme par compensation. Le chocolat contient aussi du tryptophane, l’acide aminé indispensable à la production de sérotonine. Par ailleurs, des substances stimulantes présentes dans le chocolat se fixent dans le cerveau aux mêmes endroits que le cannabis. Le phényléthylamine agit un peu à la manière des amphétamines. La caféine, la théobromine et le magnésium présents dans le chocolat auraient également un effet stimulant.

    DES VITAMINES POUR RENFORCER VOS DÉFENSES

    Beaucoup font une cure de vitamines en hiver. Or, la quantité de vitamines, minéraux et autres nutriments dont notre corps a besoin, est la même, été comme hiver. Une personne dont l’alimentation est variée et équilibrée, n’a pas besoin a priori de compléments vitaminés.

    La vitamine D, produite dans la peau sous l’effet de la clarté du jour, est la seule vitamine qui puisse être qualifiée de saisonnière. La vitamine D étant liposoluble, on la trouve dans des produits comme le beurre, le poisson gras, la viande et le lait entier. Mais il existe aussi une vitamine D d’origine végétale que l’on trouve dans les choux et les oranges. Attention quand même de ne pas forcer sur la supplémentation en vitamines D. Une surdose (plus de 50 microgrammes/jour) peut entraîner une intoxication (nausées, maux de tête...)

    La vitamine C, le fer et le zinc sont d’autres vitamines et minéraux importants pour renforcer notre système immunitaire en hiver. La nature est bien faite : les fruits et légumes d’hiver comme les agrumes, kiwis et autres choux sont particulièrement riches en vitamine C. Pour les fumeurs, une dose supplémentaire de vitamine C est recommandée. Le fer se trouve surtout dans la viande rouge, le boudin noir, le foie et le pâté de foie de volaille. Attention : le thé diminue l’assimilation du fer, tandis que la vitamine C la favorise. Les principales sources de zinc sont la viande, le poisson, les crustacés, les céréales et les lentilles.

    LES FRUITS ET LÉGUMES D’HIVER

    Certains légumes oubliés, comme le topinambour, le panais, le raifort, le chou frisé et le rutabaga, reviennent à la mode et c’est tant mieux car ils sont riches en vitamines. Autres légumes d’hiver : le céleri-rave, le salsifis, le chicon, le chou vert, le potiron, et les choux de Bruxelles. Ceux-ci sont très riches en vitamine C : ils en contiennent trois fois plus que les agrumes!

    Côté fruits, le choix est large. Il y a d’abord les agrumes : oranges, citrons, pamplemousses, mandarines et clémentines. Les pommes et les poires sont présentes toute l’année dans les rayons. Et en hiver on trouve aussi des lychees, sans parler de deux fruits très riches en vitamine C: le kiwi et la goyave. Originales, les airelles sont un autre atout santé.

    DES PROBIOTIQUES POUR LA FLORE INTESTINALE

    Afin de garder notre système immunitaire en superforme, les probiotiques sont utiles car ils entretiennent notre indispensable flore intestinale, c’est-à-dire les micro-organismes de notre tube digestif, actifs contre les agents pathogènes qui nous menacent.

    Des produits laitiers (Yakult, Actimel, Activia,...) renferment des micro-organismes vivants (bifidobactéries et lactobacilles), qui ont une influence positive sur la flore intestinale. 

    UNE PETITE GOUTTE POUR SE RÉCHAUFFER ?

    Quand il fait froid, mieux vaut se méfier de l’alcool. Il dilate les vaisseaux sanguins de la peau ce qui accentue la déperdition de chaleur. La sensation de chaleur que procure un grog ou un vin chaud est de très courte durée. Contrairement à certaines affirmations et il ne nous met pas à l’abri d’un refroidissement. Au contraire, l’excès d’alcool diminue les défenses immunitaires.

    Pour vous réchauffer, buvez une boisson chaude non alcoolisée : potage, cacao chaud, thé. Enfin, buvez au moins 1,5 à 2 litres d’eau en hiver ! L’air froid extérieur et l’air chaud d’une habitation entraînent rapidement une déshydratation.

    http://plusmagazine.levif.be/fr/011-431-Mangez-malin-pour-resister-au-froid.html_0?m_i=x5uxX8s%2BDcmDc3vDNWSnRUB4%2BM1Vwrx3d8rRcXCkItGucdHx3

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  • Vieillir à vue d’oeil

    Dans le monde moderne, la vision est donc de plus en plus sollicitée. Le surmenage de l’oeil commence dès le plus jeune âge, à l’école et devant l’écran de télévision. Il se poursuit en milieu professionnel ateliers, chantiers ou bureau, pendant les transports (surtout en voiture). S’agit-il de loisirs : spectacles, sports, voyages en voiture, séjours ensoleillés à la mer ou à la montagne, nos yeux ne font relâche qu’à l’heure du sommeil.

    Si pour bien travailler, il faut bien voir, inversement, les mal-voyants et non-voyants se voient fermer les portes d’un grand nombre de professions. Et le travailleur âgé, dont la vue baisse est parfois conduit à des reconversions douloureuses ou à accepter des tâches inférieures à ses capacités.

    La fatigue visuelle

    L'oeil et le vieillissementLes mécanismes visuels qui se règlent par un jeu d’automatismes inconscients comportent tous une partie musculaire et une partie nerveuse. C’est par leur utilisation excessive, occasionnée par les défauts de vision ou un travail trop exigeant que naîtra la fatigue visuelle et ses conséquences.

    Les différents symptômes constatés sont autant de signaux d’alarme. On remarque en particulier : picotements, douleur, rougeur du globe oculaire ou des paupières, clignotement fréquent, larmoiement, clignotement fréquent, larmoiement, sensation d’éclairs ou de flashs (cas d’urgence), vision floue et sensation de voile, franges colorées autour des objets observés, photophobie, diplopie (vision double), persistance anormale d’images consécutives, instabilité de l’image, sensation d’une grande gêne à soutenir l’attention, migraine, tension nerveuse accrue, maladresse, somnolence, vertiges, fatigue générale.

    Déficiences et fatigue visuelles créent donc un état d’inconfort de nature mal définie.

    L’efficacité diminue : une étude concernant l’influence des troubles visuels sur l’efficacité a été réalisée en Allemagne ? Il a été observé sur un échantillon de 10 000 travailleurs d’entreprises industrielles, des différences de volume de travail de 12,5 % en moyenne, provenant de différences d’acuité de la vision rapprochée. Pour certaines activités, comme le contrôle dans l’industrie de la montre, ce pourcentage s’élève à 50 %.

    La sécurité diminue : la fatigue visuelle diminuant le pouvoir d’attention et la rapidité des réflexes, il s’ensuit une augmentation du nombre d’accidents du travail. C’est ainsi que dans une autre étude réalisée aussi en Allemagne, on a observé deux fois plus d’accidents parmi les travailleurs présentant des déficiences visuelles. Une enquête réalisée en Angleterre dans 34 usines a montré qu’un cinquième des accidents du travail étaient dus à une mauvaise vue.

    L’absentéisme augmente : une étude réalisée en milieu bancaire au Canada fait ressortir un absentéisme supérieur de près de 20 % chez les employés ayant des défauts de la vue non-corrigés ou mal corrigés.

    De tous ces phénomènes de "mauvaise vision", les gens sont le plus souvent inconscients en absence de dépistage précis.

    Le nombre d’accidents provoqués sur les routes par les malvoyants chaque année s’élève à quatre cent cinquante mille. Ils coûtent à la collectivité quatre milliards et demi de francs très lourds.

    Nos yeux dans le monde du travail

    • L’acuité visuelle

    L’acuité visuelle se définit comme étant le plus petit angle sous lequel l’oeil peut séparer deux points distincts. En France, elle est généralement indiquée par une fraction (7/10ème - 10/10ème - 15/10ème…). La détermination de l’acuité visuelle est très importante chez les travailleurs : elle peut conditionner le choix d’un métier et l’évaluation d’une invalidité en cas d’affaiblissement. De plus, il ne suffit pas de voir "bien", il faut voir "vite" et savoir utiliser tout son champ visuel.

     

    • La vision de près

    Dans la majeure partie de nos activités et souvent dans le travail, c’est la qualité de la vision de près qui est primordiale. Lire, écrire, manipuler des objets, exige de bien voir dans la distance limite de nos mains et plus particulièrement entre 35 et 75 centimètres de nos yeux.

    • L’éclairage des lieux de travail

    Un mauvais éclairage trop faible ou trop fort, mal réparti, mal orienté, est un facteur important de fatigue qui se manifeste d’abord par des picotements, éventuellement une douleur sourde dans le globe oculaire, enfin par des maux de tête et une diminution temporaire de la vision (troubles de la vision binoculaire et d’accommodation). L’ambiance d’éclairage idéale se situe au tiers de l’éclairage du poste de travail (entre 200 et 600 Lux). L’ingénieur de sécurité aura à se préoccuper de l’éclairage des locaux en fonction de la nature du travail.

    Les tubes fluorescents constituent une bonne source car ils ne provoquent que peu d’ombres portées. Un inconvénient : ils retirent du relief.

    • La vue et les écrans

    La lecture sur écrans cathodiques s’effectue en contraste négatif, situation insolite pour l’oeil habitué à lire en contraste positif. Alors que dans une activité de lecture habituelle, nous regardons des images stables, sur l’écran, au contraire, les images sont plus ou moins mobiles.

    Le déplacement fréquent du regard entre les documents-papiers et l’écran sombre entraîne de continuels efforts d’adaptation à des luminances, des distances et des directions variées.

    La prise d’information sur l’écran se fait dans un axe presque horizontal ; or, habituellement pour la lecture et l’écriture, l’axe de vision est dirigé vers le bas. Regarder légèrement en bas constitue une position confortable pour la vue et c’est une des raisons pour laquelle un travail habituel de bureau peut être moins fatiguant qu’un travail sur écran où des mouvements de la tête et des ajustements posturaux sont nécessaires pour lutter contre l’inconfort visuel.

    L’environnement lumineux prend une importance particulière dans le cadre d’un poste de travail avec écran.

    L’écran doit absolument être orienté par rapport aux sources lumineuses de telle sorte qu’il ne comporte pas de reflets parasites. Toutefois, contrairement à une idée largement répandue, l’utilisation journalière des écrans "n’abîme pas les yeux". De toutes les études réalisées dans ce domaine, il ressort que le travail sur écran sert plutôt de révélateur des petits défauts de vision jusqu’alors ignorés.

    Calendrier de la vue de 8 à 80 ans

    Mis à jour le 17 novembre 2010

    Cet article a été réalisé par l'Association Nationale pour l'Amélioration de la Vue (ASNAV). L'ASNAV est un organisme associant les milieux de l'optique ophtalmique, dont la mission consiste à encourager la prévention par une action de sensibilisation du public sur les problèmes visuels. A cet effet, elle mène des campagnes d'information, soit directement, soit en collaboration avec les Pouvoirs Publics ou des organismes agissant dans le même sens. Son objectif est de susciter une prise de conscience nationale en faveur de l'amélioration de la vue de toute la population.

    Association nationale pour l'amélioration de la vue (ASNAV)

    185, rue de Bercy
    75579 PARIS CEDEX 1


    http://www.doctissimo.fr/html/sante/bien_voir/sa_4997_vue_age_adulte.htm
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  • Conseils pour perdre du poids

    Vous avez un peu grossi pendant l’hiver ou lors d’un changement de vie ou d’une période difficile… Résultat : vous ne vous sentez pas bien dans votre corps, et la perte de 2 à 3 kilos vous ferait du bien. Doctissimo vous donne quelques conseils pour maigrir sans fausse note...

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    Conseils pour perdre du poidsVous pouvez réussir à perdre quelques kilos à deux conditions : changer vos habitudes alimentaires et augmenter votre activité physique. Si vous ne pratiquez aujourd’hui aucun exercice physique, il ne s’agit pas obligatoirement de faire du sport, mais une marche quotidienne ou un peu de natation chaque semaine peuvent déjà faire beaucoup.

    Attention ! si vous devez perdre cinq kilos ou plus, allez consulter un médecin ou un diététicien car vous avez besoin d’un suivi régulier.

    Quelques principes

    Pour perdre du poids il faut s’appuyer sur quelques principes solides :

    • Se donner du temps, au minimum un mois pour perdre 2 à 3 kilos ;
    • Prévenir les fringales et la fatigue ;
    • Bien se tenir aux règles fixées au départ ;
    • Eviter les carences en vitamines et minéraux ;
    • Ne pas utiliser de médicaments ou d’aliments spéciaux pour régime ;
    • Garder un maximum de plaisir à manger.

    Se fixer des règles et s’y tenir

    Pour changer votre alimentation, il faut réduire modérément les apports caloriques, c’est à dire d’abord les matières grasses et les sucres rapides. Il faut absolument respecter les bonnes pratiques alimentaires (voir "Le guide des bonnes pratiques alimentaires") en y ajoutant quelques règles simples.

    • Ne pas sauter de repas, surtout le petit déjeuner qui doit rester copieux. Faites un repas léger le soir ;
    • Ne rien manger en dehors des repas. Si vous avez faim entre les repas, boire un grand verre d’eau, un café ou un thé sans sucre. Boire aussi avant le repas et au milieu du repas ;
    • Continuer à manger des féculents à chaque repas : pâtes, riz, pommes de terre ou pain. Ils procurent un sentiment de satiété et apportent l’énergie dont vous avez besoin, ainsi que des fibres. En revanche tout ce qui les accompagne est à limiter : sauces grasses, beurre, fromage, crème fraîche, etc. Il faut donc consommer ces féculents seuls ou avec un assaisonnement sans sucre ni sans matières grasses ;
    • Supprimer les boissons gazeuses sucrées ;
    • Supprimer les alcools et la bière. Vous pouvez continuer à boire du vin, de préférence rouge, en vous limitant à un verre par jour ;
    • Eviter de manger hors de chez vous car il est plus difficile de contrôler votre alimentation. Au restaurant c’est parfois possible, chez des amis c’est plus difficile… Si vous faites un bon repas à plusieurs, il faut alors essayer de diminuer les quantités et surtout ne jamais vous resservir d’un plat ;
    • Choisissez des viandes maigres et privilégiez les volailles, sans la peau, les poissons et les crustacées ;
    • Attention aux graisses cachées : évitez toutes les viandes en sauce, la charcuterie grasse, les gratins riches en lait, beurre ou crème, gruyère et oeufs, les fritures, les viennoiseries et les pâtisseries, les sucreries et le chocolat, les glaces, les gâteaux apéritifs ;
    • Mangez des légumes à volonté et sous toutes leurs formes : crus, cuits, en potage ;
    • Mangez deux fruits par jour, mais pas plus ;
    • Choisissez bien le mode de cuisson des aliments :
      • Les viandes : grillées ou rôties ;
      • Les poissons : grillés, cuits au four ou au micro-ondes, ou en papillote ;
      • Les légumes : à la vapeur, à l’étouffée ou au micro-onde
      • Composez les assaisonnements et les sauces les moins gras possible : mettez un peu d’huile, de beurre ou de crème, puis utilisez le citron, le yaourt, le bouillon cube et la sauce de soja, enfin assaisonnez à votre goût avec des herbes aromatiques et des épices.

      De la détermination avant tout !

      Tout en respectant ces règles nutritionnelles, pour perdre du poids il est bon de savoir choisir les aliments les moins énergétiques. Il est donc utile de connaître en gros la valeur nutritionnelle de quelques aliments courants (voir "découvrez la valeur nutritive des aliments").

      Il vous reste à être déterminé et à ne pas céder à toutes les tentations. La première semaine est souvent difficile mais le premier kilo perdu est encourageant ! Cependant les petits écarts sont permis à condition qu’ils soient exceptionnels. A vous de trouver un équilibre sans tomber dans l’obsession de la nourriture et la frustration. Sinon, vous risquez de craquer et de vous mettre à grignoter de façon impulsive, puis de culpabiliser et de vous remettre à vous priver, et ainsi de tomber dans un cycle totalement improductif par rapport à votre objectif de perte de poids !

      Dr Béatrice Sénemaud

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  • Le régime soupe aux choux

    Le régime de la soupe au chou compte parmi les régimes express très basses calories. A base de légumes, il est carencé et peut s'avérer très fatigant. Il ne doit surtout pas être suivi au-delà de la semaine préconisée.

    Ce régime est basé sur une recette de soupe de grand-mère. Il est présenté comme une solution naturelle pour maigrir.

    Le principe du régime soupe aux choux

    Il s'agit d'un régime court de 7 jours. La base des repas, y compris du petit-déjeuner, est la soupe aux choux, qui peut aussi servir de collation en cas de fringale.
    La recette de la soupe comporte : du chou, des tomates, de l'ail, de l'oignon, du poivron, des carottes, du céleri et du persil. Elle peut être relevée, selon le goût, de sel, de poivre ou autres épices comme le curry. Il est possible d'utiliser un cube de bouillon, mais il ne faut pas ajouter de matière grasse.

    Le régime soupe aux choux en pratique

    A la soupe quotidienne, on peut ajouter :

    • Soupe aux chouxJour 1 : des fruits
    • Jour 2 : des légumes cuisinés sans matière grasse
    • Jour 3 : des fruits et des légumes sans matière grasse
    • Jour 4 : des bananes (maximum 3 dans la journée) et du lait écrémé
    • Jour 5 : du bœuf (ou une volaille sans peau) et des tomates
    • Jour 6 : du bœuf ou du veau ou de la volaille sans peau, et des légumes (sans matière grasse)
    • Jour 7 : du riz complet, du jus de fruits non sucré, et des légumes.

     

    Les boissons conseillées sont l'eau, le café ou le thé sans sucre, les jus de fruits non sucrés.
    Au bout d'une semaine de ce régime, il faut faire une pause de 1 à 2 semaines, avant de s'y remettre le cas échéant.

    Efficacité du régime soupe aux choux

    La perte de poids promise est de 2 à 3 kilos au bout des 3 premiers jours, et de 5 à 7 kilos en une semaine. Sur des forums, les internautes qui ont testé ce régime déclarent avoir perdu au moins 3 kilos en une semaine. L'amaigrissement varie bien-sûr en fonction du sexe, de l'âge, de l'alimentation habituelle…
    A savoir, lorsque le poids diminue autant en si peu de temps, on ne perd malheureusement pas que du gras : on élimine de l'eau et on perd aussi de la masse musculaire.

    Avantages et inconvénients du régime soupe aux choux

    LES AVANTAGES

    Ce régime à base de légumes et de fruits est riche en fibres, en vitamine C et autres composés antioxydants.
    Il constitue une sorte de régime détox, qui aide à dégonfler, voire facilite le transit intestinal.
    L'amaigrissement rapide obtenu peut encourager les personnes en surpoids qui ont du mal à se décider à suivre un régime. Au-delà de la première semaine, il est toutefois totalement déconseillé de poursuivre le régime de la soupe au chou.

    LES INCONVÉNIENTS

    Le régime de la soupe au chou compte parmi les régimes analysés par l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire alimentation environnement travail) dans son rapport sur les régimes amaigrissants1.

    • Très basses calories, il apporte environ 600 kcal par jour. En le suivant, on risque d'être très fatigué. Certaines personnes qui l'on testé déclarent avoir souffert de migraines ou de vertiges. Après un tel type de régime, dès qu'on remange normalement, on reprend forcément du poids (si bien que le bilan réel de cette semaine soupe au chou est souvent plus proche d'une perte de poids d'1 kilo).
    • A base de végétaux, il est très pauvre en protéines, environ 40 g par jour. Il occasionne forcément une fonte musculaire, préjudiciable à la santé et la silhouette, qui favorise par la suite un effet yoyo.
    • Puisqu'il exclut chaque jour plusieurs groupes d'aliments, il est forcément déséquilibré, et manque de nombreux nutriments : fermagnésiumséléniumvitamines D et E
    • Comme les autres régimes très restrictifs, et surtout s'il est suivi à plusieurs reprises, le régime de la soupe au chou peut entraîner des grignotages excessifs, voire des troubles du comportement alimentaire. Ces troubles alimentaires favorisent la reprise de poids.

     

    Le régime de la soupe au chou est contre-indiqué en cas de colite. En effet, le chou compte parmi les légumes mal tolérés des intestins fragiles. La soupe au chou est d'autant plus indigeste que sa consommation est répétée. Elle peut éventuellement irriter aussi l'estomac.

    Florence Daine, mis à jour en décembre 2012

    1 - Evaluation des risques liés aux pratiques alimentaires d'amaigrissement. Rapport du 25 novembre 2010. Anses

    Les régimes de A à Z

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