• Le LDL, cholestérol ou "mauvais cholestérol"

    Le LDL-cholestérol ou "mauvais cholestérol"

    Il s’agit d’une lipoprotéine de basse densité (LDL ou “low density protein”), qui transporte le cholestérol provenant des aliments vers les tissus. Il représente le “mauvais” cholestérol et il est bon d’avoir de faibles taux de LDL-cholestérol. La probabilité d’athérosclérose est, en effet, d’autant plus forte que la valeur du LDL-cholestérol est élevée.

    Le taux du LDL-cholestérol est, en général, calculé à partir des triglycérides (TG), une autre variable lipidique, du HDL-cholestérol et du cholestérol total selon la formule de Fridewald*.

    On peut aussi mesurer le taux de LDL-cholestérol par technique d’ultracentrifugation, mais ce dosage n’est pas effectué en routine.

    Le taux de LDL-cholestérol doit être :

    • Inférieur ou égal à 1,3 g/l (3,4 mmol/l) s’il existe des facteurs de risque cardiovasculaire ;
    • Inférieur ou égal à 1,6 g/l (4,1 mmol/l) en l’absence de facteur de risque.

    Mais, les normes américaines, qui viennent d’ailleurs d’être révisées, sont plus strictes. En effet, les experts américains jugent qu’un taux < 1 g/l de LDL-cholestérol est optimal, un chiffre sur lequel beaucoup de spécialistes internationaux s’accordent aujourd’hui.

    Les autres variables du bilan lipidique

    Le bilan lipidique tiendra compte aussi d’autres paramètres lipidiques comme :

    Les triglycérides

    Il s’agit d’une autre catégorie de lipides, qui est associée au risque d’athérosclérose, mais de façon moins nette que le cholestérol. Leur concentration sanguine est mesurée par technique enzymatique.

    On considère qu’un taux de triglycérides inférieur à 2 g/l (2,3 mmol/l) est normal et un taux supérieur à 4 g/l (4,6 mmol/l) pathologique, quel que soit le niveau de cholestérol chez une personne dépourvue de facteur de risque cardiovasculaire.

    Entre 2 et 4 g/l, la valeur des triglycérides devra être vérifiée par un nouveau bilan lipidique et elle sera interprétée en fonction des valeurs du cholestérol et de ses sous-fractions.

    Les apolipoprotéines A1 et B

    Ces protéines jouent un rôle important dans le métabolisme du cholestérol et exercent des effets antagonistes vis-à-vis de l’athérosclérose. Un taux élevé d’apolipoprotéine A1 exerçant, à l’instar du HDL-cholestérol, un effet protecteur et un taux élevé d’apolipoprotéine B, à l’instar du LDL-cholestérol, une action délétère. Leur dosage n’est pas recommandé en routine, mais est de fait souvent effectué.

    Et parfois

    La lipoprotéine a [Lp(a)]

    Le rôle de ce lipide a plus récemment été découvert. Il représente un facteur de risque indépendant d’athérosclérose. Plus le taux de Lp(a) est élevé, plus le danger d’athérosclérose augmente.

    Dr Corinne Tutin

    * Cette formule mathématique est utilisée à la condition cependant, que le taux de triglycérides demeure inférieur à 4 g/l ou 4,6 mmol/l :

    LDL-C (g/l) = CT (g/l) - TG/5 (g/l) - HDL-C (g/l)
    ou
    LDL-C (mmol/l) = CT (mmol/l) - TG/2,2 (mmol/l) - HDL-C (mmol/l)


     

    Avec près de 180 000 décès par an, les maladies cardiovasculaires sont la 1ère cause de mortalité en France. Un membre de votre entourage ou vous-même présentez un risque particulier. Venez en parler sur nos forums :

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