• L'essentiel sur la hernie discale

    Le "mal du siècle", une expression commune pour désigner le mal de dos. La hernie discale en est l'une des causes. Cette affection des disques intervertébraux se caractérise le plus souvent par une lombalgie ou une sciatique. Symptômes, diagnostic et traitements, Doctissimo fait un tour d'horizon de la hernie discale.

    Souvent à l'origine de douleurs lombaires, accompagnées ou non de sciatique, la hernie discale serait responsable de 2 % des maux de dos. Le coupable : un disque intervertébral fissuré. Le point sur cette affection, des symptômes aux traitements.

    Une déformation du disque intervertébral en cause

    Hernie discaleLa hernie discale est une maladie liée au déplacement d'un des disques intervertébraux. Notre colonne vertébrale est constituée de 24 vertèbres dont 7 cervicales, 12 dorsales et 5 lombaires. Entre chacune d'entre elles : un disque intervertébral, sorte de coussin amortisseur. Ce disque est composé de deux éléments : un noyau central (nucleus) entouré d'un anneau fibreux (annulus) qui attache les deux vertèbres l'une à l'autre.
    Si l'anneau se fissure, la substance du noyau fait saillie à l'extérieur de la colonne vertébrale. C'est ce qu'on appelle une hernie discale. Ce débordement du disque intervertébral peut alors provoquer la compression d'une racine nerveuse ou de la moelle épinière.
    La hernie discale concerne plus fréquemment les hommes que les femmes. Elle survient généralement entre 35 et 55 ans suite au surmenage, au soulèvement d'une charge lourde ou encore après une torsion brusque du tronc. La grossesse et le surpoids sont aussi des facteurs de risque. Des prédispositions génétiques sont souvent à l'origine des cas précoces, dès l'âge de 20 ans.

    Hernie : des symptômes au diagnostic

    Les manifestations de la hernie discale sont très variables d'un patient à l'autre. Parfois asymptomatique, elle se caractérise le plus souvent par des douleurs aiguës. Celles-ci sont souvent concentrées dans le bas du dos, car 95 % des hernies discales sont situées au niveau des vertèbres lombaires. Les symptômes classiques sont donc un mal de dos ou lombalgie. La colonne vertébrale est alors très douloureuse.
    Si le disque comprime la racine nerveuse, on parle de névralgie sciatique. Notons que 85 % des sciatiques résultent d'une hernie discale. Les douleurs s'étendent alors à la fesse, la cuisse et la jambe, avec une sensation de fourmillement et parfois une paralysie. Dans les cas plus sévères, c'est la moelle épinière qui est touchée, provoquant ainsi une paralysie des membres ou des sphincters anal et urinaire. Il faut dans ce cas consulter un médecin de toute urgence.
    Le patient consulte généralement son médecin lorsque les douleurs dorsales s'intensifient. Elles constituent d'ailleurs la première cause de consultation des centres anti-douleur. Lors de la visite, le médecin interroge le patient sur la fréquence, l'intensité et la localisation des douleurs. L'examen clinique est ensuite complété par une radiographie du rachis suffisante pour poser le diagnostic. Mais si le médecin doute, il peut proposer un scanner ou une IRM, qui permettront de visualiser la hernie.

     

     

    Les voies thérapeutiques

    Les hernies discales sont plus ou moins sévères et les douleurs varient en fonction des patients. Il existe donc quatre approches possibles :

    - Le traitement médicamenteux, à base d'anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), d'antalgiques ou de myorelaxants (décontractants musculaires). Prescrits sur de courtes durées et accompagnés d'un repos, ces traitements suffisent dans la plupart des cas pour supprimer les douleurs. La hernie peut persister malgré l'absence de douleurs ou bien disparaître toute seule ;

    - L'infiltration locale d'anti-inflammatoires (corticoïdes) est proposée en cas d'échec au traitement médical. Elle peut être renouvelée deux à trois fois en fonction des patients ;

    - La nucléolyse ou chimionucléolyse consiste à détruire le noyau du disque intervertébral par injection d'une enzyme extraite du fruit de la papaye (chymopapaïne ou chymodiactine). Ce traitement est efficace dans 90 % des cas ;

    - L'opération chirurgicale est pratiquée en urgence suite à une paralysie des membres ou des sphincters anal et urinaire, et lorsque aucun des traitements précédents ne répond. Seules 5 à 10 % des hernies nécessitent ce type d'intervention.

    Quel que soit le traitement choisi, il est souvent accompagné de séances de rééducation chez le kinésithérapeute. Ce, afin d'éviter les récidives et permettre d'assouplir et de muscler le dos.

    La hernie discale disparaît d'elle même dans 50 % des cas et les traitements non-chirurgicaux permettent la guérison dans 80 % des cas. Mais la meilleure solution reste la prévention, prenez donc soin de votre dos et préférez les sports non traumatiques tel que la marche rapide, le cyclisme et la natation.

    Sarah Laîné - Mis à jour le 14 juin 2012

    Les antalgiques
    Les anti-inflammatoires non stéroïdiens
    Les corticoïdes
    Les myorelaxants

    http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/mal_de_dos/articles/11859-hernie-discale.htm

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  • Préservez votre capital veineux

    Hormis l'hérédité, l'âge et le sexe, les principaux responsables des jambes lourdes sont modifiables. Vous pouvez donc agir pour éviter la survenue de varices en luttant contre la sédentarité, le surpoids, l'exposition à la chaleur, le port de chaussures trop hautes ou trop plates, etc. Découvrez notre programme jambes légères.

    Pour garder des jambes légères, pas de secret : il faut d'abord entretenir sa musculation. Comment ? En pratiquant régulièrement quelques exercices.

    Bougez-vous !

    Capital veineuxLa sédentarité et le manque d'exercice sont parmi les pires ennemis de nos jambes. Pour se muscler en douceur et faire fonctionner le système veineux, rien ne vaut la marche. Inutile de se fixer des objectifs inaccessibles, rares sont celles qui font de la randonnée tous les week-ends. Privilégier alors l'exercice quotidien : laissez votre voiture au garage ou renoncer à votre carte orange et chaussez vos baskets pour vous rendre d'un bon pas à votre travail. Le vélo est également recommandé car le mouvement de pédalage stimule régulièrement la contraction des muscles des jambes. Idéalement compléter ces activités par une séance de natation ou de gymnastique douce par semaine.

    Mais attention, tous les sports ne sont pas recommandables ! De façon générale, les personnes prédisposées éviteront de pratiquer ceux où l'on piétine et qui de surcroît font appel à des arrêts brusques. C'est le cas du squash, du tennis, du ping-pong ou de l'escrime mais aussi dans une moindre mesure du basket et du hand-ball.

    Quelques exercices à faire chez soi

    Si vous n'êtes pas sportive, vous pouvez néanmoins vous imposer 10 minutes d'exercice à faire chaque soir à la maison :

    • Allongée sur le dos, relevez les jambes et faites des mouvements de pédalage. Commencez par quatre séries de 15 mouvements, entrecoupez 20 secondes de récupération. Augmentez progressivement le nombre de séries ;
    • Allongée sur le dos, jambes levées et tendues, dessinez des petits cercles avec la pointe des pieds. Commencez par 4 séries de 15 mouvements, entrecoupez 20 secondes de récupération. Augmentez progressivement le nombre de séries ;
    • En position debout, pieds parallèles, montez sur la pointe des pieds 10 à 15 fois de suite. Reposez-vous dix secondes, puis recommencez 5 séries ;
    • Debout, jambes légèrement écartées, dos droit, levez la pointe du pied droit en gardant le talon au sol. Maintenez cette position 10 secondes. Relâchez puis faites le même mouvement avec le pied gauche. Recommencez l'exercice une dizaine fois.

    Terminez ces exercices en vous massant les jambes. Remontez doucement de la cheville vers la cuisse, en suivant le sens du retour veineux. Pour ces massages, vous pouvez utiliser des crèmes ou des gels dont l'action est rafraîchissante.

    Une alimentation équilibrée

    Une fois de plus, une nourriture trop riche est à proscrire. Oubliez les choux à la crème et autres éclairs au chocolat, les plats en sauce et les fritures. car vos kilos superflus, par une simple action mécanique, pèsent sur vos jambes. Sans compter que la graisse comprime dans le même temps vos veines.

    Privilégiez les aliments riches en antioxydants qui protègent les parois de vos veines. Ils se cachent dans un grand nombre d'aliments. Pour les principaux, les sources sont ainsi très diverses :

    • Vitamine C : poivron, goyave, oseille, citron, orange, kiwi, choux, papaye, fraises.
    • Vitamine E : huile de tournesol, de soja, de maïs, beurre, margarine, oeufs.
    • Vitamine A :foie, beurre, oeufs.
    • Sélénium : Poissons, oeufs, viandes.
    • Zinc : fruits de mer, viandes, pain complet, légumes verts ;
    • Polyphénols (flavonoïdes et tanins en particulier) : fruits et légumes, vin, thé.

    N'oubliez pas non plus de boire au minimum 1,5 litre d'eau, cela favorise le drainage des tissus.

    Côté beauté

    Epilation à la cire chaude, exposition prolongée au soleil, bains chauds. sont des habitudes auxquels il serait bon de renoncer. La chaleur dilate les vaisseaux empêchant un retour veineux efficace. Pour préserver vos gambettes, choissez des méthodes épilatoires plus douces, adoptez des auto-bronzants qui feront illusion à merveille et été comme hiver prenez l'habitude de terminer votre douche par un jet froid sur les jambes.

    Ne portez pas de vêtements trop serrés, en particulier des bottes, des portes jarretelles ou des pantalons "corsaire" qui compriment le mollet. Enfin si vous travaillez debout, optez pour des collants de contention, ils sont aujourd'hui beaucoup plus seyants que ceux que portaient nos mères.

    Si ces simples mesures sont insuffisantes, ne laissez pas la douleur envahir votre vie, consultez un médecin. Généraliste ou angiologue, il trouvera avec vous un traitement approprié.

    Clémentine Allix - Mis à jour le 15 février 2009

    Forum Jambes lourdes

    http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/jambes_lourdes/sa_6918_capital_veineux.htm

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  • Cancer du côlon : les bénéfices insoupçonnés des statines

    Largement utilisés pour combattre le cholestérol, les statines pourraient avoir des bénéfices insoupçonnés. Ces médicaments préviendraient certains cancers, en particulier celui du côlon. Cependant, les experts se gardent pour le moment de les prescrire dans de telles indications. De plus amples études devront confirmer ces propriétés.

    En France, le cancer du côlon et du rectum est le plus fréquent des cancers. Chaque année, 36 000 nouveaux cas sont identifiés et 16 000 morts lui sont attribuées. Face à ce fléau, une nouvelle étude suggère que des médicaments anti-cholestérol pourraient avoir un effet préventif.

    Une réduction de 50 % du risque de cancer

    Cancer côlon statinesLes statines sont les derniers-nés des traitements anti-cholestérol et parmi les plus importantes innovations médicales de ces dernières années. Mais en plus de l'effet préventif sur les maladies cardiovasculaires, des experts cancérologues pensent que ces médicaments pourraient inhiber l'évolution de certains cancers. Afin d'en avoir le coeur net, le Dr Stephen Gruber et ses collègues de l'Université du Michigan et du Centre national du cancer israélien ont conduit une vaste étude, présentée lors du congrès 2004 de la Société américaine d'oncologie clinique (Asco)1. Les scientifiques ont comparé les habitudes alimentaires, les antécédents familiaux de cancers, l'activité physique et les habitudes médicamenteuses de 1 608 patients atteints de cancer du côlon et 1 734 personnes en bonne santé ayant les mêmes caractéristiques générales (âge, sexe et origine ethnique notamment). Parmi les 267 utilisateurs de statines depuis au moins 5 ans, une diminution de 50 % du risque de cancer du côlon a été observée.

    Cette réduction étonnante reste inchangée après ajustement en fonction de l'âge, de l'hypercholestérolémie, de l'utilisation d'aspirine ou de facteurs génétiques spécifiques. Les chercheurs ont pu montrer que l'effet préventif n'est pas uniquement lié à un abaissement du cholestérol, les autres médicaments anti-cholestérol (hypolipémiants) n'apportant aucune protection vis-à-vis du cancer du côlon.

    Pas de prescription pour l'instant

    Selon le Dr Gruber, ces résultats sont très encourageants, mais il est encore trop tôt pour recommander la prise de statines dans la prévention du cancer colorectal. Toujours présentée lors du congrès Asco 2004, une autre étude a plaidé en faveur d'un effet protecteur de ces médicaments vis-à-vis du cancer de la prostate2.

    Notons cependant que ces deux études rétrospectives se basent sur l'histoire médicale des patients une fois le diagnostic posé, les informations exploitables sont ainsi directement liées à leurs souvenirs. Enfin, les deux groupes (groupe de malades et groupe de personnes en bonne santé) ne peuvent être totalement identiques. Autant de biais qui peuvent parfois entraîner des conclusions erronées : c'est sur la base d'études similaires que les traitements hormonaux substitutifs ont longtemps été prescrits pour réduire le risque cardiovasculaire, alors qu'ils ont tendance à l'augmenter. De plus, les effets préventifs des statines sur les cancers ont jusqu'alors donné des résultats controversés3,4,5.

    Seules des études prospectives (tournées vers l'avenir des patients) suivant de plus larges effectifs pendant plusieurs années pourront apporter une réponse définitive. Ces futurs travaux devront également apporter la certitude que les bénéfices attendus soient supérieurs aux risques d'effets secondaires de ces médicaments.

    Le meilleur moyen pour prévenir le cancer du côlon repose actuellement sur un dépistage régulier. La détection de polypes (des tumeurs bénignes précancéreuses) ou des stades précoces de la maladie permettent d'instaurer, dans la très grande majorité des cas, un traitement efficace. En France, la mise en place d'un dépistage de masse à l'échelle nationale tarde à venir, malgré la prise de position de l'Académie de médecine6 en sa faveur.

    David Bême

    1 - ASCO 2004 - Abstract 1 : "HMG CoA reductase inhibitors and the risk of colorectal cancer" présenté le 7 juin 2004
    2 - ASCO 2004 - Abstract 4596 : "Statin Use and cancer prostate risk"
    3 - JAMA. 1996 Jan 3;275(1):55-60.
    4 - Epidemiology. 2002 May;13(3):262-7.
    5 - J Clin Oncol. 2004 Jun 15;22(12):2388-94.
    6 - Rapport commun des Académies nationales de Médecine et de Pharmacie "Le dépistage du cancer colorectal. Intérêt-Méthodes-Recommandations" - Claude DREUX - 18 mars 2004

    http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/cancer_colon/sa_7970_cancer_colon_statines_benefices.htm

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    Diabète: Protégeons notre futur

    La campagne 2012 de la Journée Mondiale du Diabète marque la quatrième année consacrée à l’Education et la Prévention du Diabète.

    Après le Sommet de Nations unies sur les MNT en 2011, il est urgent de continuer et de renforcer l'élan produit par l'événement, de poursuivre la conscientisation aux facteurs responsables du diabète et de l'épidémie des MNT et de promouvoir les solutions adaptées. Il est important de faire appel aux sentiments des individus concernés et du grand public pour atteindre ces buts.

    La campagne de la Journée Mondiale du Diabète 2012 fera le lien entre le besoin urgent d’action et la protection de la santé des générations futures. L’accent sera plus particulièrement mis sur l’importance de l’éducation – pour les professionels de la santé, les personnes atteintes de diabète et les personnes à risque – afin de réduire l’impact du diabète dans le monde.

    La campagne aspire à EDUQUER, ENGAGER et RESPONSABILISER la jeunesse et le grand public au diabète.

    Le slogan choisi pour la campagne:

    Diabète: Protégeons notre futur

    Les trois messages-clés de la campagne sont:

    • Accès à l’éducation pour tousLa façon dont nous vivons met notre vie en danger Les personnes atteintes de diabète font face à la stigmatisation et à la discrimination banting_best.gif
    • http://www.idf.org/worlddiabetesday/materials/web-banners
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  •  

    http://www.30millionsdamis.fr/la-fondation/nos-campagnes/sensibiliser/un-animal-ne-pleure-pas.html?utm_source=EM1-SYMP&utm_medium=EM&utm_campaign=ABANDON2012

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  • La stévia entretient le trouble

    stevia
    La première vague de produits autour de l’édulcorant naturel stévia est déjà passée et le terme ‘stévia’ semble déjà avoir intégré le vocabulaire des consommateurs. Pourtant, le règlement de l’étiquetage des produits est clair : nulle part, il ne peut être question de ‘stévia’ ou de ‘naturellement sucré’.

    Approuvée par l’Europe, la stévia s’avère saine et sans danger pour les diabétiques. Tout est donc en ordre de ce côté-là. C’est au niveau de l’étiquetage des produits que le bât blesse. Légalement, il est ainsi interdit de mentionner qu’une denrée alimentaire est sucrée avec de la stévia. Pour tenter de mettre un peu d’ordre dans ce chaos, l’Afsca a dressé une liste des mentions autorisées et interdites..

    Il s’agit presque d’un jeu de mots. Pour simplifier : la stévia, en tant que plante, n’est pas autorisée, contrairement aux glycosides de stéviol extraits de la plante. L’emballage des produits peut par exemple mentionner les termes suivants : ‘avec glycosides de stéviol’, ‘avec glycosides de stéviol extraits de stévia’, ‘avec édulcorant provenant de la stévia’, ‘avec des extraits de stévial-stéviol glycosides’.

    Pas la plante 

    Le consommateur doit clairement comprendre qu’il s’agit d’un édulcorant ou de glycosides de stéviol (extrait de stévia). Pas question donc de recourir simplement aux termes ‘avec de la stévia’, ‘à la stévia’ ou encore ‘aux extraits de stévia’. La plante Stevia rebaudiana Bertoni n’est en effet pas autorisée comme un nouvel aliment (novel food) non autorisé. L’emballage ne peut donc jamais faire état d’extraits de stévia sans préciser qu’il s’agit d’un édulcorant ou de glycosides de stéviol. Le cas échéant, les consommateurs risqueraient de penser qu’il est suffisant d’émietter une feuille de stévia pour s’en faire un thé. Dans l’autorisation européenne de l’édulcorant, le terme ‘extrait de stévia’ n’est pas autorisé comme synonyme de ‘glycosides de stéviol’.

    Les règles encadrant l’étiquetage vont encore plus loin. Les termes ‘édulcoré naturellement’, ‘naturellement sucré’, ‘goût naturellement sucré’, ‘avec édulcorant naturel’ et ‘édulcoré avec des ingrédients naturels’ n’ont pas non plus droit de cité. Les glycosides de stéviol ne sont pas ‘naturels’, mais obtenus par un procédé complexe. Par contre, l’étiquette peut tout à fait indiquer
    ‘avec édulcorant d’origine naturelle’ et ‘avec édulcorant d’origine végétale’, parce que les glycosides de stéviol sont naturellement présents dans les feuilles de stévia. Le ‘goût naturellement sucré’ est autorisé lorsqu’il se rapporte aux glycosides de stéviol euxmêmes et non aux produits.

    Le sujet est des plus complexes et de nombreux étiquettes tombent allègrement dans le panneau. L’Afsca entend donc redoubler d’attention pour retirer les erreurs du marché.


    Auteur: Désirée De Poot - Le pharmacien | Mise en ligne: 09-06-2012 | Mise à jour: 09-06-2012
    http://plusmagazine.levif.be/fr/sante/alimentation/artikel/1756/la-stevia-entretient-le-trouble
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  • Profitez des fruits et légumes sous toutes leurs formes

    Soyez "tendance", buvez des fruits et des légumes ! Oubliez les simples jus d'oranges ou de tomates et misez sur les mélanges en tout genre et sur les smoothies. Ce sont les dernières boissons à la mode. Lancés par les bars branchés et les épiceries chics, ces cocktails - additionnés ou non de lait ou de yaourts - débarquent en petites bouteilles dans nos grandes surfaces. Pour notre santé et. notre plaisir.

    Vous le savez, pour rester en forme, il est indispensable de consommer tout au long de l’année au moins cinq fruits et légumes par jour. Salades, concombres, courgettes mais aussi pommes, oranges, fraises... sont tous riches en fibres, vitamines ou sels minéraux, essentiels au bon fonctionnement de notre organisme. Mais ce que vous ne savez peut être pas, c’est qu’il existe de nouvelles façons de consommer ces fruits et ces légumes.

    Des fruits et légumes sous toutes les formes !

    Les fruits et légumes ont le vent en poupe. Et c’est tant mieux. Depuis quelques années tous les bars qui se respectent allongent leurs listes de cocktails aux fruits. Mélanger carottes fraises et kiwi dans une même boisson permet d’atteindre plus facilement ces fameux "5 fruits et légumes  par jour". D’une pierre deux coups : on se régale et on fait le plein de vitamines et d’antioxydants. Des bars spécialisés ont même ouvert. A la carte : purs jus divers et variés,  et fraîcheur garantie. Tous les mélanges sont préparés à la demande, on se régale et on se fait du bien. A côté des jus de fruits ou de légumes mélangés, on trouve les fameux smoothies, ces cocktails auxquels on ajoute du lait, du yaourt ou du lait de soja. Rien que du bon, pour les papilles et pour notre santé. Autre nouveauté, les quartiers branchés ont maintenant leurs bars à soupes. Là encore, vitamines et minéraux au menu. Idéal pour la pause déjeuner, chaude en hiver, fraîche en été. La soupe retrouve enfin ses lettres de noblesse, elle n’est plus seulement réservée aux enfants pas sages. Les mamans soucieuses de leur forme ont compris qu’un grand bol de soupe remplaçait avantageusement un sandwich avalé sur le pouce.

    La soupe est un produit sain et équilibré, un "aliment bien-être", que l'on peut consommer à tout moment de la journée. Les mélanges audacieux nous réconcilient avec la soupe de nos grands-mères et nous replongent dans des saveurs souvent oubliées.

    A la maison aussi !

    On peut aussi profiter de ces innovations chez soi. De nombreuses marques surfent sur cette tendances et nous proposent des mélanges tous plus savoureux les uns que les autres. Les soupes froides sont à l’honneur et le gaspacho a fait des émules. Carottes et céleris se dégustent à la cuillère, agrémentés de glaçons fantaisie !

    A côté de traditionnels packs de soupe, on trouve même aujourd’hui des mini-bouteilles individuelles qui peuvent être intéressantes de manière ponctuelle, mais à ne pas utiliser de manière exclusive !!

    Vincent Macry


     Tous les fruits
     Tous les légumes

     Forum Fruits et légumes
    Alimentation et santé

    http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/aliments/fruits-legumes/articles/fruits-legumes-nouveaux-produits.htm

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  • Hygiène des repas : cuisiner en toute sécurité

    Avant de vous mettre aux fourneaux, la première étape consiste à vous mettre au ménage ! En effet, vous pouvez avoir les meilleurs ingrédients au monde, ces derniers doivent avant tout être cuisinés dans un endroit propre. Voici une liste des endroits et objets à vérifier avant de concocter vos petits plats.

    La première étape en cuisine consiste à vous laver les mains. D'après le Dr Frédéric Saldmann, spécialiste de l'hygiène, "si chacun se lavait correctement les mains, le nombre d'infections diminuerait fortement". Il est aussi très important de bien vous sécher les mains, car les bactéries adorent l'humidité.

    Bien nettoyer sa cuisine

    Hygiène repasLe plan de travail doit être impeccable ; c'est du bon sens mais qui n'a jamais vu un sac (à main, de course, de sport) posé à cet endroit ? Les sacs trainent par terre toute la journée, il ne faut donc pas les poser dans la cuisine. "De même, les éponges qui ont pour fonction de nettoyer, sont souvent très sales ! Il faut les changer régulièrement et les sécher correctement après chaque utilisation", assure le Dr Saldmann.

    N'oubliez pas non plus les torchons, qui doivent être lavés très régulièrement. En ce qui concerne les planches à découper, préférez les modèles en verre car les microbes pullulent dans les rainures des modèles en bois.

    Enfin, l'objet phare à nettoyer est le réfrigérateur : "Ce n'est pas parce que les germes ne sont pas visibles qu'il n'y en a pas. Vous devez donc laver votre réfrigérateur tous les quinze jours avec de l'eau javellisée ou vinaigrée".

    Laver, éplucher, les conseils pratiques

    Une fois votre cuisine bien nettoyée, vous pouvez commencer  à préparer vos plats en pensant à bien éplucher vos fruits et légumes. "Ce simple geste permettrait de diviser par dix la quantité de pesticides contenue dans les fruits. La majorité des vitamines se situant à la périphérie du fruit, soyez radins, épluchez fin", poursuit l'auteur.

    Pour les femmes enceintes non immunisées contre la toxoplasmose, il est recommandé de particulièrement bien laver les fruits et légumes et d'éviter la viande crue ou le fromage au lait cru.

    Une bonne cuisson des viandes

    L'un des plaisirs de l'été est de faire des barbecues. Si ce mode de cuisson est intéressant au niveau diététique, il est important de retirer à l'aide d'un couteau les morceaux de viande brûlés. D'après le Dr Saldmann "manger une croûte de brûlé de trois centimètres sur une viande, c'est comme fumer dix paquets de cigarettes". Par ailleurs, l'auteur recommande de congeler la viande et le poisson si vous souhaitez les consommer crus afin d'éviter le taenia (ver solitaire) ou l'anisakis, un parasite du poisson redoutable pour le tube digestif.

    Bien conserver les aliments

    Les boîtes de conservation hermétiques permettent d'éviter le gaspillage. Pourtant la règle serait plutôt de jeter : "Savoir jeter, c'est savoir se protéger. Plus on conserve un aliment, plus il contient de germes. Certains produits, comme la mayonnaise fraîche, représentent même un excellent bouillon de culture", poursuit le spécialiste.

    A l'expression "mettre du coeur" dans sa cuisine, rajoutez quelques mesures d'hygiènes et vous vous régalerez sans danger.

    Delphine Bourdet, avril 2012

    Sources :

    Interview du Dr Frédéric Saldmann, spécialiste des questions d'hygiène et auteur de l'ouvrage "On s'en lave les mains", aux éditions Flammarion (Mars 2007)

    Infections et intoxications alimentaires

    Forum Alimentation et santé

    http://www.doctissimo.fr/html/famille/hygiene/15476-hygiene-repas-cuisiner-securite.htm

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  • Alternatives au don de sang, où en est la recherche médicale ?

    La transfusion sanguine se heurte souvent à des obstacles, liés au manque de dons, à l'incompatibilité des donneurs, aux risques de rejet. Pour les surmonter, les chercheurs essaient depuis plusieurs années de trouver des alternatives au don de sang. Doctissimo revient sur les différentes pistes, en particulier celles des cellules souches.

    Vieillissement de la population et avancées thérapeutiques sont deux facteurs expliquant les besoins croissants en produits sanguins. Le don du sang reste ainsi un acte vital pour des millions de patients dans le monde. Néanmoins, les scientifiques sont à la recherche d'alternatives au don de sang. Pourra-t-on imaginer un jour une transfusion sanguine sans donneur ? Entre espoirs et désillusions, Doctissimo fait le point sur les différentes voies étudiées.

    Sang "artificiel" : la désillusion

    Alternatives au don de sangDans les années 1970, les chercheurs essayent de créer un produit de substitution au sang, sans cellule et enrichi en hémoglobine (molécule contenue dans les globules rouges capable de transporter l'oxygène1). "Née dans les laboratoires de recherche de l'armée américaine, l'idée est alors de pouvoir trouver une nouvelle solution aux transfusions d'urgence en temps de guerre", explique le Pr Claude Vigneron, spécialiste en hématologie à Nancy.

    Au cours des années 1990, les scientifiques américains réussissent à mettre au point un produit capable de transporter l'oxygène, dont les essais chez l'animal sont encourageants. Universellement compatible, facilement conservable et avec un risque de contamination nul, ce sang "artificiel" semblait présenter de nombreux avantages. Si bien que des essais cliniques furent menés pendant plusieurs années.

    C'est en 2008 qu'une large étude rétrospective2 met fin aux espoirs suscités par ce nouveau sang de "substitution". Après avoir analysé 16 essais cliniques concernant 5 produits différents et plus de 3 500 patients, des chercheurs américains ont mis en lumière les dangers de ce sang "artificiel". En effet, les risques de décès et d'infarctus du myocarde étaient significativement augmentés. Cette étude signa l'arrêt des essais cliniques et les recherches furent stoppées en raison de certains obstacles techniques.

    L'espoir des cellules souches

    Véritable espoir pour les malades, la thérapie cellulaire est l'un des fondements de la médecine régénératrice. L'idée : remplacer, réparer ou améliorer la fonction de certains tissus ou organes endommagés, grâce à des cellules, en particulier des cellules souches. Puisque ces cellules ont la capacité de se développer en n'importe quelle cellule de l'organisme (pluripotentes), pourquoi ne pas essayer de produire directement des cellules sanguines pour arriver à créer en laboratoire un sang parfaitement naturel ?

    Les cellules souches peuvent être de plusieurs origines. Distinguons d'abord les cellules souches embryonnaires (ou CES), découvertes depuis à peine plus de 10 ans. Elles proviennent de l'amas de cellules que forme l'embryon humain à 5-6 jours de développement. Ces cellules présentent l'avantage de pouvoir s'auto-renouveler indéfiniment. Mais leur utilisation pose de nombreux problèmes éthiques, relatifs au statut de l'embryon. De plus, les cellules sanguines produites à partir des CES ne seraient pas universellement compatibles.

    Les cellules souches adultes lèvent les potentiels freins éthiques. Elles sont présentes dans les organes et les tissus comme la moelle osseuse par exemple, on les appelle alors cellules hématopoïétiques. Ces dernières peuvent générer toutes les cellules sanguines (globules rouges et blancs, et plaquettes). Ce sont elles qui permettent de soigner les maladies du sang comme la leucémie. Le problème, c'est qu'elles n'ont qu'une faible capacité de prolifération. Difficile donc d'imaginer produire de grandes quantités de sang à partir de ces cellules. De plus, le problème de compatibilité se pose ici aussi.

    Il est également possible de prélever ces cellules souches hématopoïétiques, encore dans un état "immature", dans le sang de cordon ombilical, pour les "cultiver" en globules rouges. Elles présentent alors l'avantage de se multiplier facilement, en raison de leur immaturité. Grâce aux dons de sang de cordon, on peut tout à fait envisager la création de banques dédiées à la production de globules rouges. Néanmoins, les obstacles de l'approvisionnement et de la compatibilité se dressent encore dans ce cas.

    L'espoir suscité par les cellules "iPS"

    Face aux problèmes éthiques posés par les cellules souches embryonnaires et aux obstacles quantitatifs induits par les cellules souches adultes ou du sang de cordon, les chercheurs doivent donc trouver une autre source de cellules souches. Idéalement, cette source doit pouvoir être illimitée pour générer de grandes quantités de globules rouges. Rappelons qu'il y a tout de même plus de 2 000 milliards de globules rouges dans chaque culot transfusé à un patient.

    En 2006 a lieu une véritable révolution scientifique : une équipe japonaise réussit à produire des cellules souches à partir de cellules adultes de peau3. Autrement dit, pour la première fois, des scientifiques ont réussi à reprogrammer des cellules adultes spécialisées en des cellules ayant les mêmes capacités que les cellules souches embryonnaires. Ces cellules sont appelées "cellules souches pluripotentes induites" ou iPS.

    Grâce aux iPS, l'équipe française du Pr Luc Douay (Université Pierre et Marie Curie, hôpital Saint Antoine, Paris) a réussi à produire des globules rouges fonctionnels en laboratoire. "Puisqu'on ne peut remplacer la nature, nous avons cherché à la copier", explique le Pr Douay, dont les recherches prometteuses viennent d'obtenir un financement de la Fondation pour la recherche médicale (FRM). Alors qu'il existe plus de 200 types de groupes sanguins, les chercheurs français estiment qu'à partir de seulement 3 donneurs judicieusement choisis pour leur grande compatibilité, il sera possible de créer des lignées d'iPS permettant de répondre à 99 % des demandes de transfusions.

    "La prochaine étape de nos travaux consiste à comprendre quelles cellules adultes de l'organisme sont les meilleures candidates aux iPS. Mais il nous faut également réfléchir à de nouvelles technologies nous permettant de produire des globules rouges de façon industrielle", précise le chercheur. Les résultats de ces travaux devraient être connus d'ici trois ou quatre ans.

    Alors que plus de 80 millions de culots sanguins sont transfusés chaque année dans le monde, le don de sang reste aujourd'hui le seul moyen de sauver des vies. En attendant que les défis biotechnologiques soient relevés, plus de 500 000 malades sont soignés en France grâce au don de sang.

    Sarah Laîné - Propos recueillis les 24 novembre et 3 décembre 2010

    Sources :

    1. Y. Smani, P. Labrude, C. Vigneron and B. Faivre ,Les transporteurs d'oxygène à base d'hémoglobine et les tentatives de substituer les globules rouges, Transfusion Clinique et Biologique, Vol 14, Issue 5, Nov  2007 : 464-473.
    2. C. Natanson, S J. Kern, P. Lurie, S M. Banks, S M. Wolfe, Cell-Free Hemoglobin-Based Blood Substitutes and Risk of Myocardial Infarction and Death, JAMA. 2008;299(19):2304-2312 (Disponible en ligne).
    3. S. Yamanaka, K. Takahashi and al., Induction of pluripotent stem cells from adult human fibroblasts by defined factors, Cell, 2007, 131 : 861-872. (Disponible en ligne).
    4.L. Douay, Ali G. Turhan, Hélène Lapillonne, Perspectives transfusionnellesdes cellules souches : le modèle des globules rouges de culture Hématologie 2010 ; 16 (1) : 55-64

    - Visite du laboratoire dirigé par  le Pr Luc Douay "Prolifération et différenciation des cellules souches : application à la thérapie cellulaire hématopoïétique", Centre de recherche St Antoine (UMR_S938), Paris, novembre 2010.
    - Atelier presse sur les cellules souches et la thérapie cellulaire, Organisé par les entreprises du médicament (Leem), Paris, novembre 2010.
    - Communiqué de presse de l'Etablissement français du sang (EFS), juillet 2010
    - Association "Combattre La Leucémie", (http://www.combattre-la-leucemie.com/)

    Tout sur le don de sang

    Forum Don de sang, plaquettes, moelle, plasma…

     

    http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/don-de-sang/articles/14819-alternatives-don-sang.htm

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  • Donner son sang : du donneur au receveur

    Quel que soit le lieu où il est collecté, le sang suit toujours une procédure identique qui le conduit en toute sécurité du donneur au receveur. Découvrez en images les différentes étapes de ce parcours du sang.

    Cliquez sur l'image pour l'agrandir

    © Source Etablissement Français du Sang

     Forum Santé
    Forum Don de sang, de plasma, de moelle

    http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/don-de-sang/articles/parcours-poche-sang.htm

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  • Les puces RFID seront bientôt partout : à la place des codes barres lors de nos achats, sur nos animaux domestiques lors de nos visites chez le vétérinaire, et dans nos propres bras lors de nos passages à l'accueil de nos entreprises.

    La quantité d'information que peuvent stocker les puces RFID est très faible, et, par conséquent, beaucoup pensaient jusque là que ces petites bêtes ne présentaient aucun danger. Une équipe de chercheurs d'Amsterdam vient de prouver le contraire : les puces RFID peuvent être porteuses de virus ou de ver, corrompre les systèmes d'identification, voire « sauter » d'une puce à une autre.

    Attention, les puces RFID peuvent être porteuses de virus, et être très contagieuses !
    Attention, les puces RFID peuvent être porteuses de virus, et être très contagieuses !

    A l'occasion d'une conférence à Pise, en Italie, une équipe de chercheurs d'Amsterdam a fait la démonstration d'un piratage à la puce RFID. Ils ont prouvé que, lors de la lecture à distance d'une puce RFID « trafiquée », cette dernière pouvait injecter un code dans le système d'identification, et exploiter des failles de sécurité dans des systèmes aussi variés qu'un serveur Web ou une base de données.

    D'après eux, une puce malicieuse contenant un code en javascript pourrait ainsi infecter les systèmes incorporant des composants web. Ce code serait capable, entre autres, de les diriger vers des adresses Internet en particulier, pour y télécharger un contenu malveillant, voire de reformater leur disque dur. Sans oublier les vers : si l'espace restreint des puces RFID semble interdire leur implémentation en intégralité, rien n'empêche de demander au système à infecter de télécharger les données manquantes sur Internet.

    L'équipe égraine ensuite des scénarios, qui tendent à prouver les risques liés à l'utilisation massive, et non sécurisée, des puces RFID : Un homme malintentionné fait ses courses, paye ses produits à la caisse grâce aux puces RFID collées à ses produits, puis rentre chez lui. Une fois à l'abri, il détruit les puces et les remplace par d'autres, porteuses de virus. C'est alors qu'il retourne au magasin, armée de sa motte de beurre « trafiquée », et la présente de nouveau au caissier. A la lecture des informations, la base de données du vendeur est corrompue et, par exemple, le prix de tous ses produits sont modifiés !

    Si cette illustration n'effraiera personne – hormis le vendeur du magasin en question !, on peut à juste titre se demander si ce système ne permettrait pas également d'accomplir des délis, et imaginer par exemple faire passer une valise piégée au nez et à la barbe des douaniers, en faisant « perdre la tête » à leur système de surveillance.

    Donc, attention, les petites bêtes RFID ne sont pas si innocentes qu'elles en ont l'air ! Qui sait, peut-être que les puces que se sont laissées implanter les employés d'une société américaine déclenchent leur réveil matin, et les placent, dès qu'ils allument leur ordinateur… devant un message de leur gentil directeur !

    http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/technologie-1/d/premier-virus-pour-puces-rfid-tres-contagieuses_8469/

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  • Le premier essai clinique d’un vaccin censé bloquer le développement de la maladie de Parkinson vient de commencer. Les résultats obtenus, très préliminaires, suggèrent que le traitement est bien toléré par les 32 patients. Les chercheurs estiment qu'une avancée unique pourrait être réalisée : concevoir une thérapie pour soigner la maladie à la source plutôt que d’atténuer ses symptômes.

    Nom de code : PD01A. Ainsi s’appelle le premier vaccin en cours de phase 1 d’essai clinique contre la maladie de Parkinson. Le produit enseignerait au système immunitaire à générer des anticorps dirigés contre une protéine, l’alpha-synucléine, qui s’accumule dans les neurones et cause probablement leur mort. Il est développé par le laboratoire autrichien Affiris AG.

    Rappelons que cette maladie neurodégénérative se caractérise par la destruction progressive des cellules nerveuses de régions spécifiques du cerveau, comme le locus niger, entraînant chez le patient des difficultés dans l’exécution de ses mouvements, notamment du fait de forts tremblements. Aujourd’hui, elle est incurable mais ce vaccin fait renaître l’espoir.

    En effet, les traitements actuels se tournent quasi exclusivement vers des médicaments à base de DOPA afin de rétablir le système dopaminergique qui se trouve perturbé. Ces thérapies réduisent les symptômes de la maladie mais ne résolvent pas le problème à la source. Ainsi, l’alpha-synucléine continue de s’accumuler dans les neurones qui meurent et la maladie poursuit sa progression.

    L'acteur canadien Michael J. Fox est atteint de la maladie de Parkinson. Sa fondation a participé au développement du vaccin PD01A par un versement de 1,5 million de dollars américains (1,2 million d'euros).
    L'acteur canadien Michael J. Fox est atteint de la maladie de Parkinson. Sa fondation a participé au développement du vaccin PD01A par un versement de 1,5 million de dollars américains (1,2 million d'euros). © Thomas Atilla Lewis, Wikipédia, cc by 2.0

    Quid de l'efficacité d'un vaccin contre Parkinson ?

    PD01A agirait quant à lui bien plus en amont de la neurodégénérescence, s’attaquant à cette protéine qui est supposée jouer un rôle central dans la maladie de Parkinson. En cela, il est novateur et laisse espérer une guérison totale des symptômes, sans pour autant soigner la cause primaire de la pathologie, le mécanisme qui pousse l’alpha-synucléine à s’accumuler et qu’on ne parvient pas à identifier. Peu importe tant que cela n’a plus de conséquences sur le quotidien.

    Pour l’instant, l’essai clinique n’en est qu’à ses débuts. Cette première phase a pour objectif de s’assurer de l’innocuité du vaccin. Les premiers résultats, encore préliminaires, suggèrent que les 32 patients de la Confraternität Privatklinik Josefstadt de Vienne tolèrent bien le traitement. Un bon début...

    Pour connaître la fin de l’histoire, il faudra s'y repancher dans plusieurs années, à la fin de la phase III de l’essai clinique. Sur le papier, le principe est prometteur mais le passage à la pratique révèle toujours son lot d’imprévus, surtout face à une maladie qui recèle des zones d’ombre. Et l'on sait que les premières versions ne sont pas toujours les meilleures. Espérons que PD01A tiendra toutes ses promesses du premier coup !

     

    http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/medecine/d/maladie-de-parkinson-le-premier-vaccin-en-phase-clinique_39234/#xtor=EPR-17-[QUOTIDIENNE]-20120609-[ACTU-maladie_de_parkinson_:_le_premier_vaccin_en_phase_clinique]

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  • 1ère partie

    Projets européens - supplément 03/2012

    Nouvel éclairage sur l'étiquetage nutritionnel en Europe

    FLABELL'étiquetage nutritionnel peut aider les consommateurs à faire des choix alimentaires plus sains, mais les éléments scientifiques sur l'usage qu'ils en font au quotidien sont peu nombreux. Le projet FLABEL, qui bénéficie d'un financement européen, a été mis en œuvre dans le but de mieux cerner l'impact de l'étiquetage nutritionnel sur les choix alimentaires des consommateurs en Europe.

    Contexte
    Des études antérieures sur l'étiquetage nutritionnel en Europe ont montré que les consommateurs s'intéressent dans l'ensemble aux informations nutritionnelles, qu'ils les comprennent et qu'ils préfèrent qu'elles soient simples et indiquées sur la face avant de l'emballage des produits, mais qu'ils tendent à exagérer l'usage qu'ils en font lorsque l'on les interroge à ce sujet1,2. Ces études ont aussi révélé que l'on en savait peu en la matière: l'étiquetage nutritionnel a-t-il un impact positif sur le choix de produits alimentaires bons pour la santé dans la vie courante et, dans l'affirmative, à quels facteurs doit-on cet impact positif?

    Il apparaît par ailleurs que les différents formats d'étiquetage en vigueur en Europe – les repères nutritionnels journaliers (RNJ), les symboles visuels (des feux tricolores, par exemple), les tableaux nutritionnels et les logos de santé – peuvent entraîner un large éventail de réactions chez le consommateur. Il est donc difficile d'évaluer les politiques existantes en matière d'étiquetage et d'en concevoir de nouvelles.

    Le projet FLABEL
    Le projet FLABEL («Food Labelling to Advance Better Education for Life») est une initiative concertée de petite envergure qui a été mise en œuvre dans le but d'étudier la relation entre l'étiquetage des produits et la consommation alimentaire en Europe. Les deux objectifs principaux que ce projet a cherché à atteindre sont les suivants:

    1. Déterminer l'impact de l'étiquetage nutritionnel sur les habitudes et les choix alimentaires des consommateurs ainsi que sur les problèmes de santé en rapport avec l'alimentation en Europe;
    2. Utiliser ces éléments scientifiques pour élaborer des lignes directrices au sujet de l'usage de l'étiquetage nutritionnel en vue d'éclairer les décideurs politiques et les acteurs du secteur de l'alimentation, en particulier les petites et moyennes entreprises (PME), en Europe.

    Des experts universitaires, des acteurs du secteur de la distribution et des représentants d'organisations non gouvernementales comptent parmi les partenaires du projet FLABEL. Ensemble, ils ont réalisé une série d'études pour mieux cerner l'impact de l'étiquetage nutritionnel en Europe. Ils ont commencé par répertorier les systèmes d'étiquetage existants sur tout le continent, puis ont analysé les diverses réactions suscitées par ces systèmes chez le consommateur (voir la figure 1).

    FLABEL_fig1_french

    Figure 1. Cadre FLABEL des facteurs intervenant dans l'usage de l'étiquetage nutritionnel. Si des informations nutritionnelles sont mentionnées sur les produits, leur impact sur les choix alimentaires dépend de l'attention que les consommateurs y accordent et de la mesure dans laquelle ils les comprennent. Que les consommateurs apprécient l'idée de l'étiquetage nutritionnel aide aussi. D'autres facteurs, tels que le format de l'étiquetage ou la volonté des consommateurs d'opter pour une alimentation saine, déterminent dans quelle mesure les consommateurs prêtent attention aux informations nutritionnelles, les apprécient, les comprennent et les utilisent.

    Principaux résultats

    Fréquence de l'étiquetage nutritionnel
    En Europe, l'étiquetage nutritionnel est très fréquent sur les produits alimentaires. Les chercheurs du projet FLABEL ont étudié plus de 37000 produits alimentaires dans les 27 pays de l'UE ainsi qu'en Turquie. Il ressort de leurs travaux que des informations nutritionnelles sont indiquées sur la face arrière de l'emballage de la majorité des produits (85%) et sur la face avant de l'emballage de près de la moitié des produits (48%). L’étude a porté sur des produits relevant de cinq catégories : collations sucrées, céréales pour petit-déjeuner, plats préparés frais, sodas et yaourts3.

    Le système d'étiquetage le plus répandu sur la face arrière des emballages est le tableau nutritionnel où la valeur énergétique (calories) et la teneur en nutriments sont indiquées de façon linéaire. Sur la face avant des emballages, ce sont les allégations nutritionnelles et les repères nutritionnels journaliers (RNJ) qui sont le plus souvent utilisés.

    Les allégations nutritionnelles indiquent si un produit se distingue par la teneur faible ou élevée d'un nutriment particulier. On trouve par exemple la mention «Riche en fibres» ou «Pauvre en graisses saturées» sur des produits. Les RNJ indiquent la valeur énergétique (calories) et la teneur en nutriments principaux (sucre, graisse, graisses saturées et sel) par portion ainsi que le pourcentage de RNJ par indicateur.

    http://www.eufic.org/article/fr/page/FTARCHIVE/artid/Nouvel-eclairage-sur-etiquetage-nutritionnel-Europe/

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  • Gourmandises sans gluten

    sansgluten
    Qui veut rester gourmand tout en tenant compte de son intolérance au gluten réalise un véritable parcours du combattant. Partant de ce constat,  le cuisinier Michel Oliver et sa fille nous proposent 90 recettes savoureuses garanties 100% sans gluten. En voici trois particulièrement appétissantes !

    Près de 20 % des Belges souffrent d’intolérance au gluten, une protéine présente dans les céréales, et surtout le blé. On le trouve donc dans les pâtes, les pizzas, le pain, les viennoiseries, et dans beaucoup d’autres produits, insoupçonnables.

    Taboulé de quinoa au basilic et au lait de coco

    Pour 4 personnes

    200 g de quinoa, 250 g de haricots verts, 150 g de petits pois surgelés, 3 tomates, 2 brins de basilic, 10 cl de lait de coco, 1 c. à s. de vinaigre de vin blanc, 3 c. à s. d’huile d’olive, sel fin.

    1. Ôtez les deux extrémités des haricots verts. Lavez-les sous eau froide. Coupez-les en tronçons de 2 cm de longueur, réservez. Lavez, essuyez et hachez finement les feuilles des brins de basilic.

    2. Dans une casserole avec 50 cl d’eau bouillante salée, versez le quinoa rincé et égoutté. À la reprise de l’ébullition, baissez le feu (doux) et couvrez la casserole pour que le quinoa cuise à petits bouillons pendant environ 20 min (jusqu’à absorption complète de l’eau).

    3. Posez une casserole remplie d’eau sur feu fort. À ébullition, ajoutez 2 c. à c. de sel puis plongez-y les petits pois surgelés. Au bout de 4 min à partir de la reprise de l’ébullition, ajoutez les haricots verts pour 8 min de cuisson supplémentaire.

    4. Passez alors les légumes dans une passoire à pieds et rafraîchissez-les aussitôt sous l’eau froide (pour qu’ils arrêtent leur cuisson et conservent leur couleur verte), puis égouttez-les bien.

    5. Lavez les tomates à l’eau froide, coupez-les en deux horizontalement, videz-les de leurs graines et coupez-les en cubes de 1 cm que vous salez légèrement. Réservez.

    6. Dans un petit saladier, mettez le vinaigre de vin blanc et 1 pincée de sel, mélangez avec un fouet à main. Ajoutez l’huile d’olive, mélangez à nouveau. Ajoutez le lait de coco et mélangez bien de nouveau  avec le fouet à main.

    7. Dans le saladier de service, mélangez les haricots verts, les petits pois et les tomates. Ajoutez le quinoa et la sauce, et mélangez bien. Ajoutez les feuilles de basilic hachées et mélangez bien. Rectifiez l’assaisonnement en sel à votre goût.

    Variante
    Remplacez le basilic par de la coriandre (10 brins, soit environ 40 pluches).

    Mon truc en plus
    Pour être sûr de vous débarrasser des éventuels fils des haricots verts, ôtez leurs deux extrémités en tirant l’une dans un sens et l’autre dans l’autre.

    Millefeuilles de betterave à la féta

    Pour 4 personnes

    3 belles betteraves cuites, 200 g de féta, 3 grosses c. à s. de crème fraîche épaisse, 1 gros bouquet de basilic(soit 40 feuilles + 10), poivre noir du moulin, 1/2 citron (jus), 10 cl d’huile d’olive, sel fin.

    1. Pelez les betteraves et coupez-les en tranches de 1 cm d’épaisseur. Posez un verre retourné sur une tranche de betterave et, avec un petit couteau, découpez la betterave autour du verre. Recommencez avec toutes les tranches pour obtenir des tranches de betterave bien rondes et d’égale dimension.

    2. Émiettez la féta dans un bol, ajoutez la crème fraîche et mélangez longuement avec une fourchette. Lavez, essuyez et hachez grossièrement 40 grandes feuilles de basilic, ajoutez-les, mélangez, poivrez à votre goût et mélangez à nouveau.

    3. Dressez les millefeuilles en superposant sur 4 assiettes les ronds de betterave tartinés de crème à la féta.

    4. Préparez la citronnette : dans un petit saladier, versez le jus du citron, ajoutez 3 pincées de sel, mélangez, ajoutez l’huile d’olive, mélangez à nouveau.

    5. Arrosez de citronnette les millefeuilles avant de les décorer de feuilles de basilic.

    Moelleux au chocolat et au gingembre confit

    Pour 8 personnes

    200 g de chocolat noir à 70 % de cacao, 100 g de sucre en poudre, 2 c. à s. bien pleines de Maïzena, 4 œufs, 200 g de beurre, + 1 c. à s. (pour le moule), 150 g de gingembre confit, sel fin, 100 g de chocolat noir à 70 % de cacao, 1 c. à c. bombée de beurre, 1 moule à manqué (ø 26 cm)

    1. Une heure avant de commencer la recette, placez le chocolat du glaçage au
    réfrigérateur pour qu’il soit bien froid.

    2. Au moment de commencer la recette, préchauffez votre four à 150 °C (th. 5) et beurrez
    un moule à manqué.

    3. Mettez 1 c. à s. d’eau dans une casserole à fond épais, ajoutez les 200 g de chocolat noir
    cassé en carrés et mettez sur feu doux. Dès que le chocolat commence à fondre ajoutez petit à petit le beurre coupé en petits morceaux. Mélangez souvent avec une cuillère en bois. Quand
    le mélange a fondu, éteignez le feu et réservez.

    4. Séparez les blancs et les jaunes des œufs, mettez les jaunes dans un saladier moyen et les blancs dans un grand saladier que vous réservez au frigo.

    5. Versez le sucre en poudre dans le saladier contenant les jaunes et battez le tout au fouet électrique en commençant à petite vitesse et en montant progressivement jusqu’à grande vitesse. Fouettez jusqu’à ce que le mélange double de volume et devienne crémeux (environ
    8 min). Lavez les fouets.

    6. Dans la préparation au chocolat (refroidie), ajoutez la Maïzena tamisée et fouettez énergiquement avec un fouet à main pour l’incorporer. Coupez le gingembre confit en fines tranches puis en petits morceaux, ajoutez-les à la préparation au chocolat et mélangez bien avec la cuillère en bois. Ajoutez les jaunes d’œufs montés avec le sucre et mélangez bien.

    7. Ajoutez 1 pincée de sel dans les blancs d’œufs et montez-les en neige avec le fouet électrique. Ajoutez aux blancs en neige la préparation au chocolat et mélangez délicatement avec une spatule en caoutchouc en soulevant la masse pour ne pas « casser » les blancs en neige. Versez le tout délicatement dans le moule beurré, puis enfournez sur une plaque à mi-hauteur. Laissez cuire 30 min.

    8. Démoulez votre gâteau sur une grille lorsqu’il est tiède.

    9. Lorsque le gâteau est froid, préparez le glaçage : avec un grand couteau, coupez en copeaux le chocolat sur une planche à découper et mettez-les dans un petit saladier. Il y a sur le feu un plat à gratin à moitié rempli d’eau à ébullition. Posez le saladier dedans et éteignez immédiatement le feu. Dès que le chocolat commence à fondre enlevez le saladier de l’eau chaude et, en mélangeant avec une cuillère, finissez de le faire fondre. Ajoutez alors 1 c. à c. bombée de beurre. Mélangez longuement et, à l’aide d’une spatule en caoutchouc, versez le mélange au centre du gâteau refroidi puis, avec une spatule à lame longue et plate, étalez rapidement le glaçage sur toute la surface du gâteau. Au bout de 2 h, le glaçage aura durci.

    Variantes

    • Remplacez le gingembre confit par 125 g de noix de coco râpée et suivez la recette.
    • Remplacez le gingembre confit par 125 g de poudre d’amande et suivez la recette, mais ne faites cuire que 25 min cette fois-ci.

    Mon truc en plus
    Si vous ne tolérez pas les produits laitiers, pour le moelleux, comme pour le glaçage, vous pouvez parfaitement remplacer le beurre par de la margarine, sans y perdre en saveur. Dans ce cas, il ne faudra compter que 20 min de cuisson pour le gâteau.

    Envie de plus ?

     

    Je cuisine sans gluten et je me régale ! , Clémentine et Michel Olivier, préface du Dr J.-Cl. Poilpré, éditions Albin Michel. 


    Auteur: Françoise Plume | Mise en ligne: 30-05-2012 | Mise à jour: 30-05-2012
    http://plusmagazine.levif.be/fr/artdevivre/cuisine/artikel/1744/gourmandises-sans-gluten
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  • Les gênes urinaires, inconfortables pour le quotidien de nombreuses femmes, sont essentiellement causées par des bactéries. Les signes, parfois minimes, doivent être reconnus. Dans le but d'informer toutes les femmes qui le souhaitent, Futura-Sciences met en place un forum consacré aux gênes urinaires (depuis la sensibilité urinaire à la cystite). Jusqu'au 10 juin, posez vos questions à une spécialiste.

    De nombreuses femmes connaissent des gênes urinaires, fréquemment ou durant une période précise de leur vie. La cystite, par exemple, touche une femme sur cinq. Les symptômes (sensation de brûlure, envie fréquente d'uriner) doivent alerter pour diagnostiquer et traiter rapidement l'infection.

    Futura-Sciences ouvre, en collaboration avec la laboratoire Médiflor, une discussion dédiée dans le forum santé. Dans un but de sensibilisation et de conseil, Marie, une professionnelle de santé, interviendra durant un mois et répondra aux questions des internautes.

    Comment participer au forum ?

    Pour participer, créez un compte Futura-Sciences (si ce n'est pas déjà fait), rendez-vous sur le forum et entrez dans la partie forum santé. Rejoignez la discussion pour partager vos expériences et obtenir des réponses personnalisées.

     

    http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/medecine/d/genes-urinaires-une-professionnelle-de-sante-repond-a-vos-questions_38625/#xtor=EPR-17-[QUOTIDIENNE]-20120605-[ACTU-genes_urinaires_:_une_professionnelle_de_sante_repond_a_vos_questions]

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  • Diabète de type 2 : le rôle de l'hérédité reste méconnu

    Seuls 4 Français sur 10 savent que l'hérédité joue un rôle important dans le risque de développer un diabète, selon les résultats du premier baromètre "Les Français et le diabète" réalisé à l'initiative de l'Association Française des Diabétiques (AFD). L'hygiène de vie, à savoir l'alimentation et l'activité physique, est en revanche citée par les 3/4 des personnes interrogées sur les facteurs de risque du diabète.

    En 12 ans, le nombre de personne diabétiques en France a presque doublé, passant d'1,6 à 3 millions. Sans compter les patients qui s'ignorent, dont le nombre est estimé à 700 000. Chaque jour, ce sont ainsi 400 nouveaux cas qui sont diagnostiqués. Comme pour l'obésité, les spécialistes n'hésitent pas à parler d'"épidémie de diabète", tant sa progression est galopante dans la plupart des pays.

    Le diabète de type 2, une maladie héréditaire

    Diabète type 2 héréditéLe diabète de type 1 (autrefois appelé diabète insulino-dépendant) est purement héréditaire. Il est dû à l'insuffisance voire l'absence de sécrétion d'insuline par le pancréas, une hormone indispensable au contrôle du taux de sucre dans le sang. Ce type de diabète reste toutefois très minoritaire, et ne représente que 10 % des cas.

    En effet, la majorité des diabétiques souffrent du diabète de type 2 (autrefois appelé diabète non-insulino-dépendant). Il s'agit dans ce cas d'une résistance de l'organisme à l'action de l'insuline, qui perd donc de son efficacité, couplée à une baisse de la production de cette hormone. Alors que le diabète de type 1 apparaît pendant l'enfance ou l'adolescence, le diabète de type 2 survient plutôt après 40 ans. On assiste toutefois depuis plusieurs années à un rajeunissement des personnes atteintes. Pointée du doigt par les médecins, l'hygiène de vie, et particulièrement l'alimentation trop grasse, trop sucrée et la sédentarité.

    Mais ce discours a néanmoins occulté le fait que le diabète de type 2 est également, en partie, une maladie héréditaire. Or, "le diabète résulte de l'interaction de la composante génétique et de la composante environnementale", souligne l'Association Française des Diabétiques (AFD). Une quarantaine de gènes impliqués ont été identifiés.

    La malbouffe citée comme facteur de risque par 75 % des gens

    AFDL'AFD a voulu évaluer la perception des Français sur le diabète et se rendre compte de leur niveau de connaissances. Elle a pour cela mené une enquête* auprès d'un millier d'adultes : 75 % estiment que l'hygiène de vie est le principal facteur de risque du diabète, tandis que seulement 39 % (et 22 % des diabétiques) citent l'hérédité. Or, le risque de développer un diabète est de 40 % lorsque l'on a un parent diabétique et atteint 70 % lorsque les deux parents sont atteints. Le caractère héréditaire est d'ailleurs très souvent observé par les personnes interrogées puisque 38 % d'entre elles ont un membre de leur famille atteint, dont un sur quatre au 1er degré et un sur cinq au 2nd. "Souvent observée mais mal comprise", l'hérédité doit donc être mieux expliquée aux Français, estime l'AFD.

    Par ailleurs, si les Français ont certaines notions concernant le diabète, celles-ci restent très confuses. Seuls 29 % associent le diabète à une hyperglycémie et 10 % à un dysfonctionnement du pancréas. Les personnes interrogées connaissent certes certaines complications de cette maladie chronique, citant spontanément les troubles de la vision (36%), les problèmes cardiovasculaires (26 %) ou encore l'amputation (25 %), mais près d'une sur trois pense que l'on peut en guérir. Rappelons que le diabète représente la 1ère cause de cécité avant 65 ans, la 2ème cause de maladies cardiovasculaires et donne lieu à 10 000 amputations par an. En outre, il provoque des lésions rénales comme en attestent les quelques 2 000 dialysés suite à un diabète. Enfin, alors que 3 % seulement qualifient cette maladie de mortelle, le diabète provoque 30 000 décès chaque année.

    La 1ère campagne nationale de prévention du diabète du 4 au 10 juin

    Pour combattre les idées reçues et sensibiliser les Français au risque génétique auquel ils sont peut-être confrontés, l'AFD a donc choisi de mener la 1ère campagne nationale de prévention du diabète. Son but ? "Faire prendre conscience des réalités d'une maladie qui ne se voit pas". Organisée du 4 au 10 juin 2012, elle sera cette année entièrement dédiée à la prévention sur le facteur de risque héréditaire, a indiqué Gérard Raymond, président de l'AFD. Outre des animations organisées un peu partout en France, l'association lance fin mai un site de prévention (www.contrelediabete.fr) sur lequel les internautes pourront tester leur risque de diabète en répondant à 5 questions ; ils recevront, en fonction des résultats, des conseils adaptés à leur profil. Une campagne d'affichage et dans les médias viendra compléter le dispositif de communication.

    L'AFD soutient par ailleurs le programme Descendance initié par le CERITD (Centre d'études et de recherches pour l'intensification du traitement du diabète). Ce programme vise à recruter 500 familles incluant au moins 2 personnes atteints d'un diabète de type 2 (un parent et un enfant) ainsi qu'un autre enfant non-diabétique (frère ou soeur âgé d'au moins 35 ans). L'objectif ? Réaliser des comparaisons statistiques fiables entre les profils génétiques des deux enfants et valider une équation de risque d'une prédisposition à la fois génétique et environnementale chez les personnes atteintes. In fine, les auteurs espèrent que les résultats leur permettront de mettre au point un outil pour identifier les personnes à risque avant même qu'elles ne développent des anomalies de la glycémie, à un stade où de nouvelles habitudes en termes d'hygiène de vie sont plus faciles à mettre en place. "La prévention doit être plus ciblée ; actuellement, elle est probablement insuffisante pour les personnes dont les gènes les exposent à un plus grand risque de diabète", analyse le Dr Guillaume Charpentier (CERITD), à l'origine du programme. Pour le moment, 50 familles sont déjà mobilisées. Les premiers résultats ne sont pas attendus avant 2014.

    Pour savoir si vous présentez des risques de développer un diabète, faites notre test !

    Amélie Pelletier, mai 2012.

    Sources :

    - "Du nouveau dans la prévention du diabète : Tous concernés, tous mobilisés autour du Programme Descendance" - CERITD. Conférence de presse en présence de l'AFD, le 9 mai 2012.
    - "Méfiez-vous des héritages familiaux" - Semaine nationale de prévention du diabète, du 4 au 10 juin 2012.

    *Étude menée par téléphone par Kantar Health/TNS Sofres auprès de 1 000 personnes âgées de 30 ans et plus en deux vagues : du 20 au 21 mars 2012 et du 27 au 28 mars 2012.

    Diabète

    Forum Diabète

    http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/diabete/articles/15503-diabete-type-2-heredite.htm

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  • Lundi 4 juin soir à partir de 21h (comme tous les premiers lundis du mois) soirée de témoignage sur la pompe à insuline. (sur le tchat audio-vidéo de l'association de diabétiques Dextro en Fête www.dextro.fr )
    http://www.dextro.fr

    La pompe à insuline est-elle bonne pour moi ?
    Qu'est ce qu'un Bolus ?
    Comment est administrée l'insuline ?
    Comment et à quelle fréquence changer le cathéter ?
    La pompe peut-elle être dangereuse ?
    Si je ne m'habitue pas à la pompe, que faire ?

    LA POMPE AU QUOTIDIEN : LIBERTÉ ET FLEXIBILITÉ
    La pompe va t'elle m'aider à mieux gérer mes hypoglycémie ?
    Comment gérer un repas imprévu, décalé ou qui se prolonge ?
    Combien de temps avant le repas dois-je faire un bolus ?
    Comment savoir quelle dose correspond à mon repas ?
    Que fair en cas d'activité physique ?
    Vais-je pouvoir dormir sereinement sans craindre hypo/hyperglycémie ?


    QUESTIONS PRATIQUES DU QUOTIDIEN

    Comment porter ma pompe (le jour et la nuit)
    Comment me laver avec une pompe ?
    Puis-je voyager avec ma pompe ?
    Comment gérer le regard des autres ?

    + la mesure du glucose en continu ...


    Liens sur la pompe à insuline : http://mapompe.free.fr
    Sur les cathéters http://www.dextro.fr/<wbr>catheters/

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  • -A +A

    Rejoignez les diabétiques en campagne du 4 au 10 juin 2012 !

    31/05/2012

    Après les présidentielles et avant les législatives, c’est au tour des diabétiques de rentrer en campagne. Du 4 au 10 juin 2012, la plus grande fédération de patients atteints de diabète, l’Association Française des Diabétiques, se mobilise en initiant la première Semaine Nationale de Prévention du Diabète.

    Pourquoi ? Comment ?

    La France compte 3,5 millions de personnes touchées mais, si rien n’est fait, c’est une personne sur 10 qui sera atteinte dans 15 ans !


    La priorité est claire : ralentir le développement de la maladie et éviter que de nouveaux cas apparaissent par la prévention.


    Et qui mieux que les diabétiques eux-mêmes pour témoigner de la réalité de la vie avec la pathologie et alerter la population française sur les risques ?


    Partout en France les patients bénévoles de l’AFD iront à la rencontre du public pour informer et sensibiliser.


    Rencontrez les bénévoles


    Une campagne médiatique viendra mettre en avant le facteur héréditaire du diabète, grâce à l’image des Dalton, dans la presse, en affichage dans les mairies, à la radio ou encore sur internet. Elle incitera le public à faire le test de risque de diabète sur www.contrelediabete.fr


    Je fais le test

     

     

    Participez à la Semaine Nationale de Prévention !
    Vous aussi vous pouvez être un acteur de cette grande opération de santé publique :
    - En parlant autour de vous du diabète et de son facteur héréditaire
    - En incitant votre entourage à compléter le test de risque de diabète
    - En relayant cette information par email ou sur vos réseaux sociaux.
    - En rejoignant  la communauté des patients engagés contre le diabète sur notre page Facebook.
    http://www.afd.asso.fr/actualites/rejoignez-les-diabetiques-en-campagne-du-4-au-10-juin-2012-002303?utm_medium=email&utm_campaign=Semaine%20nationale%20de%20prvention%20du%20diabte&utm_content=Semaine%20nationale%20de%20prvention%20du%20diabte%20CID_5649f2c8792206e8fb5dd1045248d1f0&utm_source=Routages%20email&utm_term=LIRE%20LA%20SUITE
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  • 3. Adaptation prévisionnelle puis anticipatrice puis correctrice

    L'adaptation correctrice étant «une bonne chose mais un dernier recours qui a toujours un temps de retard par rapport à ce qu'il aurait fallu faire», on ne peut l'envisager qu'après avoir mis en oeuvre les adaptations prévisionnelle et anticipatrice.

    L'adaptation des doses d'insuline doit donc passer par trois phases :
    1) Que commande l'adaptation prévisionnelle (AP) ?
    2) Y a-t-il une adaptation anticipatrice (AA) à réaliser ? et que commande-t-elle ?
    3) Y a-t-il une adaptation correctrice (AC) à envisager ? par modification d'une dose prévue d'insuline rapide ou par réalisation d'une injection supplémentaire d'insuline rapide.

    Par exemple :
    1) Glycémie à jeun ce matin à 0,63 g/l => AP => 18-2 d'insuline retard ce soir
    2) Soirée pizza => AA => ajout de 4 unités d'insuline rapide avec l'insuline retard ce soir
    3) Glycémie 1,97 g/l avant le dîner => AC => ajout de 6 unités au lieu de 4, d'insuline rapide.

    1) Glycémie à jeun ce matin à 1,53 g/l qui confirme 1,47 g/l d'hier matin à jeun => AP = 26+2 d'insuline retard ce soir
    2) Dîner léger => AA => 4 unités de moins pour l'insuline rapide avant le dîner.
    3) Glycémie 1,89 g/l avant le dîner léger => AC => seulement 2 unités de moins pour l'insuline rapide avant dîner.

     

    L'adaptation doit d'abord être prévisionnelle

    Elle peut aussi être
     anticipatrice

    Elle ne doit jamais être uniquement
     correctrice

     

     

    Toujours trois étapes

    1) Que commande l'adaptation prévisionnelle ?

    2) Y a-t-il une adaptation anticipatrice à
     réaliser ?

    3) Y a-t-il une adaptation correctrice à
     réaliser ?

    http://www.diabsurf.com/Mnl/AccMnl/FrMnl.php

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  • L'adaptation correctrice des doses d'insuline


    L'adaptation correctrice est une méthode complémentaire de l'adaptation prévisionnelle des doses d'insuline.


    Principe

    Elle consiste à modifier la dose d'insuline que l'on va s'injecter pour corriger la glycémie que l'on vient de faire.

    C'est probablement la méthode qui vient à l'esprit le plus spontanément.

    En effet, quoi de plus logique, en apparence, que de se dire «Je constate que ma glycémie est élevée, alors je vais m'injecter une dose d'insuline un peu plus forte afin de faire baisser cette glycémie» ou encore «Je constate que ma glycémie est basse, alors je vais m'injecter une dose d'insuline plus faible afin de ne pas risquer une hypoglycémie».

    Malheureusement, ce raisonnement n'est pas applicable sans de sérieuses restrictions :

    • Premièrement, c'est oublier que l'insuline n'est normalement pas une hormone hypoglycémiante, mais une hormone antihyperglycémiante. En effet, l'insuline n'est jamais fabriquée par un pancréas pour faire baisser une glycémie élevée, mais elle est fabriquée de manière préventive de façon à éviter que la glycémie ne s'élève.
    • Deuxièmement, une adaptation des doses qui serait uniquement basée sur le principe de ramener à la normale des glycémies élevées, conduirait au final à un temps très important passé en hyperglycémie nocive pour les artères (on a toujours un temps de retard avec ce type d'adaptation).
    • Troisièmement, si ce type d'adaptation était appliqué à l'insuline retard, cela ne permettrait pas d'obtenir des glycémies satisfaisantes. En effet, réfléchissons un peu :
    - si la glycémie à jeun est élevée et que l'on augmente la dose d'insuline retard du matin, la glycémie avant dîner sera plus basse, et alors de deux choses l'une :
    . soit on baissera la dose d'insuline retard du soir pour ne pas risquer une hypoglycémie nocturne, ce qui conduira à une glycémie à jeun encore plus élevée,
    . soit on ne baissera pas la dose d'insuline retard du soir, et il y aura alors toutes chances de se retrouver dans la même situation que la veille avec une glycémie à jeun toujours élevée,
    - si la glycémie avant dîner est élevée et que l'on augmente la dose d'insuline retard du soir, la glycémie à jeun du lendemain matin sera plus basse, et alors de deux choses l'une :
    . soit on baissera la dose d'insuline retard du matin pour ne pas risquer une hypoglycémie, ce qui conduira à une glycémie avant dîner encore plus élevée,
    . soit on ne baissera pas la dose d'insuline retard du matin, et il y aura alors toutes chances de se retrouver dans la même situation que la veille avec une glycémie avant dîner toujours élevée.

    L'adaptation correctrice nécessite donc des conditions précises d'utilisation :

    Elle ne doit concerner que l'insuline rapide, afin de ne pas entraîner de répercussions tardives.
    Elle ne doit jamais être utilisée seule, mais toujours en complément des adaptations prévisionnelle et anticipatrice, lorsque celles-ci n'ont pas permis d'obtenir le résultat glycémique souhaité (elle n'est en effet qu'une possibilité de correction a posteriori d'une hyperglycémie que l'on n'a pas pu éviter).


    Carnet d'autocontrôle

    Comme l'adaptation correctrice est une adaptation «en dernier recours» qui a toujours «un temps de retard par rapport à ce qu'il aurait fallu faire», il est souhaitable, lorsqu'on a réalisé une adaptation correctrice, de répondre à la question suivante : l'adaptation correctrice que j'ai réalisée aujourd'hui aurait-elle pu être évitée par une adaptation prévisionnelle ou anticipatrice ? ce qui aurait eu l'avantage de ne pas me faire passer une partie de la journée en hyperglycémie avant que je réalise l'adaptation correctrice.

    Autrement dit, l'adaptation correctrice est une «bonne chose» sur le moment, mais il faut également tirer profit des informations qu'elle apporte :
    • si l'adaptation correctrice a été nécessaire par suite d'une adaptation prévisionnelle qui n'a pas été faite, il faut que je fasse cette adaptation prévisionnelle dès le lendemain,
    • si l'adaptation correctrice a été nécessaire par suite d'une adaptation anticipatrice qui n'a pas été faite, il faut que je réalise cette adaptation anticipatrice la prochaine fois que je me retrouverai dans une situation identique.

    Les adaptations correctrices sont donc à faire quand il le faut, mais l'idéal serait d'avoir à en réaliser le moins souvent possible par suite d'une adaptation prévisionnelle et anticipatrice bien conduite.

    Exemples d'adaptations correctrices :
    • Ma glycémie avant dîner est à 1,95 g/l, ce qui n'est pas étonnant étant donné la petite fête qui a eu lieu au bureau vers 17 h à l'occasion du départ à la retraite d'un collègue. Pour l'insuline retard du soir, l'adaptation prévisionnelle m'indique que je dois m'injecter 2 unités de moins que la veille. C'est donc ce que je vais faire (adaptation prévisionnelle), mais comme je souhaite que ma glycémie avant le coucher soit normale, je m'injecte en plus un supplément de 4 unités d'insuline rapide (adaptation correctrice). Par ailleurs, pour éviter de me retrouver dans cette situation, je ferai bien de m'injecter un peu d'insuline rapide lorsque je mange en dehors des repas (adaptation anticipatrice).
    • Ma glycémie avant le déjeuner est à 1,48 g/l sans explication plausible, et ce n'est pas une hyperglycémie réactionnelle à une hypoglycémie dans la matinée. Pour l'insuline rapide de midi, l'adaptation prévisionnelle m'indique que je dois m'injecter la même dose que la veille, mais comme la glycémie avant midi est élevée, je majore la dose d'insuline rapide de 2 unités avant le déjeuner.
    • Ma glycémie à jeun est à 1,52 g/l sans explication plausible, et ce n'est pas une hyperglycémie réactionnelle à une hypoglycémie nocturne. Pour l'insuline rapide du matin, l'adaptation prévisionnelle m'indique que je dois m'injecter 2 unités de moins que la veille car j'avais fait une hypoglycémie la veille dans la matinée. Je vais donc en fait m'injecter la même dose que la veille, ce qui permettra de corriger cette hyperglycémie.

    Vous avez peut-être remarqué qu'il n'a pas été fait mention dans ces exemples de la possibilité de baisser la dose d'insuline rapide pour réaliser une adaptation correctrice, alors que cette possibilité avait été détaillée pour les adaptations prévisionnelle et anticipatrice.

    C'est en effet rare qu'il soit utile de baisser une dose d'insuline rapide avant un repas en raison de la glycémie faite avant ce repas.

    Ce peut être le cas si une activité physique importante et inopinée a eu lieu avant le repas, et a conduit à un malaise hypoglycémique sévère juste avant le repas. Par contre, si la glycémie avant le repas est simplement un peu basse, sans symptômes, et qu'il n'y a pas eu de cause d'hypoglycémie dans les heures précédentes, il n'est habituellement pas souhaitable de baisser la dose d'insuline rapide prévue pour le repas. Ceci pour les raisons suivantes :
    • Si c'est l'heure d'une injection d'insuline rapide avant un repas, l'insuline que l'on va s'injecter est à une dose qui est prévue pour «s'occuper du repas», c'est-à-dire qu'elle a pour rôle de permettre une montée de glycémie ne dépassant pas 0,50 à 0,60 g/l en plus de ce qu'elle était avant le repas. Par conséquent, si le repas est pris comme normalement, la glycémie va de toute façon avoir tendance à monter même si on s'injecte la dose prévue d'insuline rapide.
    • Si par contre, on baisse la dose d'insuline rapide avant le repas par crainte d'une hypoglycémie bien que l'on va manger, le résultat sera une hyperglycémie après le repas.

    Le plus simple est donc :
    • d'avaler un peu de glucides pris sur le repas (une tranche de pain par exemple),
    • de déterminer la dose à injecter par l'adaptation prévisionnelle ou anticipatrice (indépendamment du niveau de glycémie avant le repas),
    • et de se faire l'injection d'insuline rapide juste avant le repas au lieu d'attendre, comme il se doit, un certain temps entre l'injection et le début du repas (si on utilise un analogue rapide et si on a quelques craintes, on peut exceptionnellement déplacer, à la fin du repas, la dose prévue).

    http://www.diabsurf.com/Mnl/AccMnl/FrMnl.php

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