• Une étude danoise prouve que pratiquer une demi-heure de sport par jour permettrait de perdre plus de poids que de se dépenser pendant une heure.

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  • Problèmes de thyroïde, son ostéopathe lui conseille de changer de smartphone

    Le Vif

    Source: Belga
    mardi 01 octobre 2013 à 09h02

    Certains ostéopathes conseillent à leurs patients souffrant d'électrosensibilité de troquer leur iPhone pour des smartphones moins puissants. À partir de mars 2014, les fabricants devront indiquer plus clairement le rayonnement de leurs appareils, peut-on lire ce mardi dans L'Avenir.

    Après avoir subi une prise de sang qui révélait un dysfonctionnement de la thyroïde, un patient s'est tourné vers son ostéopathe. Celui-ci a constaté un manque d'énergie dans tout le haut du corps de l'homme. 

    "Ça bloquait au niveau de la thyroïde", raconte ce patient. "Mon ostéopathe a testé mon iPhone en plaçant un émetteur et en captant l'énergie au bout de mes doigts: ça montait dans les tours. Suite à cela, il m'a conseillé de changer d'appareil."

    L'ostéopathe Ivan L'Hoest constate de nombreux troubles liés au GSM. "L'électrosensibilité peut engendrer de grandes fatigues, de la nervosité. Cela perturbe tout un plan: si on considère que la biophysique précède la biochimie cellulaire, automatiquement cette biophysique perturbée envoie un mauvais message au niveau des cellules." 

    Illusion

    À partir de mars 2014, les fabricants de GSM et smartphones devront indiquer l'indice de débit d'absorption spécifique (DAS) de leurs produits, selon un arrêté royal publié récemment au Moniteur. 

    Mais pour André Vandervorst, professeur émérite de sciences appliquées à l'Ecole Polytechnique de l'UCL, cette obligation "noie le poisson". "Le DAS, c'est une mesure qui peut donner l'illusion que l'on se préoccupe sérieusement de la santé de l'utilisateur de GSM. Mais c'est très fallacieux car le DAS ne mesure que la quantité de micro-ondes absorbée", explique-t-il. "Plutôt que de parler du DAS, il faudrait indiquer à l'utilisateur du GSM à quel niveau de champ électrique son organisme est soumis lorsqu'il se trouve à telle distance de la source." 

     

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  • Cinq idées reçues sur le sport

    Jan Etienne

    Jan Etienne

    vendredi 04 octobre 2013 à 10h56

    Comment faire du sport sainement? Les avis assenés comme des vérités absolues sont parfois totalement erronés. Ils sont partagés par le grand public, mais aussi par des coaches professionnels et même par certains professeurs. Voici cinq exemples remarquables.

    © Thinkstock

     

    On ne brûle ses graisses qu’après 30 minutes de sport

    Notre corps consomme des graisses en permanence, même quand nous dormons. Pourtant, de nombreuses personnes pensent qu’il faut se dépenser pendant au moins 30 à 40 minutes pour brûler ses sucres et que ce n’est qu’ensuite qu’on entame ses réserves de graisse. Notre corps brûle plus de graisses que de sucres, car les provisions de sucres dans notre corps sont beaucoup moins importantes que celles de graisses et que notre cerveau fonctionne uniquement aux sucres.

    Quand on s’entraîne calmement, les muscles brûlent plus de graisses que de sucres. Au fur et à mesure que l’entraînement s’intensifie, la consommation de sucres augmente. La consommation de graisse augmente aussi, mais beaucoup moins que celle des sucres. Pour brûler plus de graisses, il faut s’entraîner. Car les personnes qui livrent plus d’efforts physiques consomment davantage d’énergie et le corps tente toujours d’utiliser le moins d’énergie possible. Les sportifs bien entraînés brûlent donc plus de graisses que les sportifs occasionnels. Les débutants brûlent le plus de graisses en s’entraînant calmement. Il est beaucoup plus facile aussi de persévérer à ce niveau d’effort.

    Attention: si vous consommez des sucres ou des hydrates de carbone juste avant ou pendant le sport, vous augmenterez la consommation de sucre et baisserez celle des graisses. Ne buvez donc pas trop de boissons sportives si vous voulez maigrir.

    Il faut manger du sel, du magnésium et boire beaucoup pour lutter contre les crampes

    Il n’existe aucune preuve qu’il faut consommer plus de sel, d’eau, de bananes ou de magnésium pour lutter contre les crampes. L’origine des crampes n’a pas été découverte, mais il ne s’agit certainement pas d’un manque de sel.

    La déshydratation n’est pas en cause non plus: aucune étude ne démontre que les crampes soient plus fréquentes auprès des sportifs plus déshydratés que les autres. Selon le scientifique sportif sud-africain Martin Schwellnus (Université du Cap), les crampes viennent surtout d’efforts trop soutenus et seraient dues à la fatigue. La seule façon de les éviter serait de mieux s’entraîner.

    Quand on fait du sport, il faut boire beaucoup

    Tous les sportifs s’entendent dire qu’il faut boire suffisamment et certainement quand il fait chaud. Et les fabricants de boissons de sport ne sont pas en reste pour souligner ce fait. Mais il s’avère de plus en plus qu’il est plus dangereux de boire trop que trop peu.

    Ces dernières années, au moins 16 marathoniens sont décédés suite à une intoxication à l'eau. Comment savoir si on boit trop? Cela va plus vite qu’on ne le croit, et certainement si on est un coureur lent et que l’on boit un verre d’eau toutes les 15 ou 20 minutes. Si le fluide corporel augmente de deux pour cent, le corps peut se retrouver en zone de danger et n’envoie pas de signaux spécifiques quand il est menacé. Pire, les plaintes ressemblent fort à celles dues à la déshydratation. La meilleure façon de décider s’il faut boire ou non est de répondre à sa sensation de soif: la soif prévient contre la déshydratation et si vous buvez suffisamment, vous n’aurez pas soif.

    "Les sportifs capables de s’entraîner sont rétablis"

    Pendant les entraînements, les footballeurs ne dépassent jamais leurs limites. En revanche, les matchs sont beaucoup plus explosifs et fatigants. Selon Janine Stubbe de l’institut de recherche néerlandais, la moitié des blessures de football sont dues aux caractéristiques des joueurs, l’autre moitié au club qui les remet à l'entrainement trop tôt après une blessure. Les clubs ont donc un rôle important à jouer en matière de prévention de blessures et de programmes d’entraînement adaptés.

    La musculation est dangereuse pour les patients cardiaques

    Le sport est bon pour le cœur et les artères, et pourtant seule une minorité de personnes souffrant de problèmes cardiaques font de l’exercice. Beaucoup de médecins prétendent que le sport peut être dangereux pour le cœur. C’était la théorie de l’époque et certains ont du mal à la désapprendre. On ne souligne pas assez que l’exercice augmente les chances de survie après un infarctus de 20 pour cent. 

    http://www.levif.be/info/actualite/sante/cinq-idees-recues-sur-le-sport/article-4000414560932.htm?nb-handled=true&utm_medium=Email&utm_source=Newsletter-04/10/2013

     

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  • Cystites : paroles de Doctinautes

    Les cystites, vous connaissez ! Mais face à la douleur et aux récidives, on se retrouve souvent seule… Heureusement sur nos forums, les Doctinautes se soutiennent et s’échangent des conseils. Rejoignez-les vite !

    Les symptômes de la cystite sont assez caractéristiques. Extrêmement douloureux, ils sont trop souvent banalisés par les conjoints et même parfois le corps médical. Mais sur les forums de Doctissimo, il y aura toujours quelqu’un pour vous écouter et vous soutenir.

    Une douleur extrême

    Cystite DoctinautesLes femmes qui sont victimes de ces infections vivent parfois un véritable enfer. Et aucune raison d’attendre avant de consulter ! Ainsi, Invite-Stine-44 nous décrit ses symptômes : "Au début : quelques picotements en fin de miction et une sensation lourde au bas ventre. Dans la journée, ça devient très vite très douloureux. Quand je finis d’uriner, j’ai l’impression que tout mon bas ventre se contracte, ça brûle terriblement, les dernières gouttes sont un supplice. Ensuite, ça dure comme ça, je bois beaucoup d’un coup, je vais tout le temps aux toilettes et toujours cette sensation de serrement intense dans la vessie, comme si un poing me la broyait et me brûlait. En général, je n’attends pas. Peu importe ce que je fais ou l’endroit où je suis, je cours chez le médecin chercher un traitement. Une fois j’ai attendu 1/2 journée pour voir si ça passait : ça a été l’horreur...". Notre doctinaute Australian Adventurer nous raconte sa 5e récidive : "Celle-là a été la pire de toutes. Je saignais comme au début de mes règles en allant à la toilette. La douleur était insupportable. Je pleurais en urinant tellement que cela me faisait mal. J’ai dû quitter mon travail 2 heures plus tard pour aller en urgence chez le médecin afin d’avoir des antibiotiques. Il a décidé à ce moment-là de me mettre sous antibiotique chronique".

    De trop nombreuses récidives

    Face à ce trouble qu’elles connaissent bien, les femmes arrivent à en percevoir les premiers symptômes. Malgré des traitements efficaces, les cystites ont tendance à récidiver… pour le plus grand malheur des victimes parmi lesquelles Antigone : "J’ai des infections à chaque mois depuis 8 mois. Je suis pourtant à la lettre tous les conseils qu’on m’a donnés(…). Je suis complètement à bout et tannée d’avoir des infections aussi souvent". Moins seules, nos internautes peuvent trouver du soutien, ainsi Lyzie 1977 déclare : "Je vois que je ne suis pas la seule à souffrir de cette horrible et petite bactérie qui vient se nicher dans notre vessie chérie pour nous en faire baver... Seulement voila, pour moi c’est une première d’en avoir autant en si peu de temps. En effet, j’ai un nouvel amoureux depuis quelques mois et c’est systématique : après chacun de nos rapports sexuels, je déclenche une cystite. Comment cela se

    Partager ses conseils et ses petits trucs

    En plus de soutien moral, les Doctinautes se partagent leurs trucs et conseils pour éviter les récidives. Lyzie1977 rappelle ainsi tous ceux qu’elle a lu sur ce forum : "essuyage de l’avant vers l’arrière, uriner après les rapports, boire de l’eau, laver avec un gel pour toilette intime, bien suivre le traitement…". Elles n’hésitent ainsi pas à parler de leur intimité. Ainsi, le passage aux toilettes après chaque rapport est abordé sans tabou par Pholanie : "C’est une des premières précautions que j’ai prise (conseil du médecin), et déjà rien qu’en faisant ça les infections se sont calmées. L’urètre féminine étant petite (contrairement à celle de l’homme), les bactéries remontent facilement et rapidement à la vessie. Donc oui c’est important d’uriner après un rapport pour éliminer les bactéries susceptibles de remonter !".

    Alors plus d’hésitation, pour plus d’information sur la prévention, les traitements ou la lutte contre les récidives, découvrez nos dossiers et pour les petits trucs et le soutien entre amies,cap sur nos forums !

    David Bême

    Mis à jour le 03 juillet 2009

     fait-il ? Je suis les conseils que l’on m’a donné et j’ai été sous antibiotiques à chaque fois mais rien n’y fait...".

    http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/cystite/articles/10589-cystite-infection-urinaire-doctinautes.htm

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  • Je suis heureux d’être diabétique.

     

     

    Je voudrais vous faire part de quelques réflexions que je crois importantes.

    Je suis diabétique et ce depuis  1977.

    A l’époque une simple analyse de sang avait montré  que je me trouvais réellement en difficulté. Toutefois mon médecin traitant à fait refaire une seconde analyse et celle-ci a confirmé la maladie. Pendant quelques mois des tentatives de soins par comprimés  ont démontré que l’insuline était nécessaire.

    Une fluographie des yeux a montré qu’une rétinopathie très importante existait aussi.

    Mes parents n’étaient pas diabétiques et en bonne santé. Je devais donc faire face. Cela n’a pas été facile au début car je suis un bon mangeur et je ne dédaigne pas la bière et autres boissons alcoolisées. Mon médecin traitant a été assez sévère et m’a rapidement imposé un régime strict.

    J’ai eu au départ assez bien de difficultés à m’adapter. Le régime à respecter était assez exigeant. Peu de pain, mais des collations en cours de matinée, l’après midi et avant le coucher. Aussi manger moins et bien entendu pas de sucre, desserts – pâtisseries etc.

    Il est vraiment important de noter que toutes ces nouvelles obligations ont changé complètement mes notions de la vie quotidienne. Je suis marié, nous avons 3 filles. Tout le monde devait m’aider et m’assister. Ou disons-le autrement. Mes proches doivent savoir que je suis « handicapé » et me surveiller en catimini. Mes occupations professionnelles m’obligent à de fréquents déplacements même à l’étranger et de nombreuses visites à la clientèle en Belgique. Il était donc nécessaire de prendre aussi des précautions en cours de déplacements.

    Je dois donc faire face. Il ne s’agit pas de se laisser aller et de faire la grise mine. Au contraire on ne doit s’apercevoir de rien. Donc il faut le sourire et l’optimisme. C’est la solution.

    Je vais donc imprimer et imposer à ma personnalité l’enthousiasme.

    Au début ce n’est pas facile mais très rapidement l’habitude s’installe  et j’entrevois quelques avantages.  Je suis bien surveillé. Un médecin généraliste qui est un copain d’études et un professeur diabétologue me contrôlent. La rétinopathie est prise en main et stoppée.  Petit à petit les examens, et résultats des prises de sang deviennent meilleures. Je suis donc sur la bonne voie et finalement je le dis et je le proclame :

     Je suis heureux d’être diabétique puisque maintenant je dois me soigner et me surveiller tout le temps. Je dois voir régulièrement mon médecin et enfin je dois suivre les conseils du diabétologue.

    En un mot, je suis surveillé et puisque les résultats sont bons je ne puis être que positif. 

    Actuellement tout cela reste entièrement vrai et les examens restent excellents. La seule chose qui est vraie est que je devrais peut-être encore maigrir un peu. Mais il n’est pas toujours facile de respecter cette règle qui est pourtant  absolue : MANGER UN PEU MOINS. Et puis faire attention aussi à ce que l’on boit. Et, (ne pas oublier) faire un peu d’exercice.

    Je voudrais ajouter que mes entretiens avec le diabétologue sont toujours instructifs. Ainsi j’apprends comment mieux surveiller les doses d’insuline en fonction de ce que je mange.

    Au fond le diabète est entré complètement dans ma vie et les soins sont devenus naturels.

    Stephan ROSENBAUM

     

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  • Être diabétique, c’est vivre avec le diabète dans toutes les situations de la vie courante, personnelle ou professionnelle : école, travail, famille, loisirs, voyage... Dans cette rubrique, retrouvez tous nos dossiers thématiques : des conseils pratique sur la prévention, la prise en charge du diabète et la protection sociale et juridique des diabétiques, ainsi que des fiches pratiques pour choisir un métier, prendre une assurance, une mutuelle de santé ou faire un prêt.

    La prise en charge du diabète et la protection sociale des personnes diabétiques sont une priorité pour l'AFD.

     

    Chocolat et diabète sont-ils compatibles ? Faut-il s’en priver quand on est diabétique ? Les bienfaits du chocolat pour le moral et la santé sont pourtant bien connus.

     

    Le diabète chez la femme a des répercussions spécifiques sur la vie quotidienne et la gestion du diabète.

     

    La grippe est plus dangereuse en cas de diabète car, fragilisé par une maladie chronique, l'organisme est plus exposé aux complications de la grippe qui peuvent être parfois très graves.

     

    Le diabète et l’hypertension artérielle ont en commun des facteurs d’apparition de la maladie (surpoids, sédentarité...) et des risques communs de complications (problèmes cardiovasculaires, cécité

    14/05/2013
     
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  • A quoi ressemblera la pharmacie du futur?

    23 septembre 2013 - Auteur : Nicolas Evrard

    Ces dernières années, le métier de pharmacien a connu une importante mutation : le 'simple' délivreur de médicaments est devenu un véritable interlocuteur pour les soucis de santé du quotidien. Et, si le métier évolue, il en ira bientôt de même pour l’officine !

    Aujourd'hui, un patient qui pousse la porte d'une pharmacie ne vient plus nécessairement que pour s'approvisionner en médicaments : souvent, il vient aussi y poser des questions et chercher des conseils relatifs à sa santé. Le pharmacien est de plus en plus vu comme un interlocuteur privilégié, un véritable acteur de soins, apte à répondre aux interrogations les plus variées. Dans une pharmacie, mieux vaut donc prévoir des espaces où il pourra s’informer… et se confier en toute intimité.

    Partant de ce principe, le réseau LloydsPharma a récemment présenté un nouveau concept de pharmacie dans l’une de ses officines, située place Schweizer à Berchem-Sainte-Agathe. Impossible, à l'heure actuelle, de savoir si l'idée fera école, mais il pourrait bien s'agir là de la pharmacie du futur, telle qu'on la verra partout en Belgique d'ici quelques années...

    Oubliez l'officine traditionnelle, ne contenant qu’un simple comptoir perdu au milieu des étagères. Ici, l’espace est divisé en îlots thématiques : en plus du comptoir 'traditionnel', on retrouve deux zones, l'une réservée à la dermatologie, l'autre à la douleur chronique. « Dans le futur, d’autres thématiques devraient s’ajouter, explique-t-on chez Lloyd Pharma. Ceci dit, la douleur et les problèmes de peau constituent deux des principales préoccupations des clients des pharmacies ».

    Chaque îlot est géré par des personnes de référence, pharmaciens ou assistants, spécialement formées. Plusieurs écrans tactiles sont mis à disposition des patients, pour leur permettre de dénicher rapidement des informations claires et univoques sur leurs pathologies, sur les produits et traitements disponibles...

    CARTOGRAPHIE CUTANÉE

    Le comptoir dermatologique dispose en outre d’une machine d’analyse composée d’une micro-caméra et de sondes… Semblant sortis d’un film de science-fiction, ces appareils permettent de déterminer la sécheresse de la peau, son taux de sébum, son élasticité, etc. en quelques minutes. A la fin de l’analyse, une fiche reprenant les principales informations et quelques conseils personnalisés est remise au patient. L’intérêt est ici esthétique – il permet de savoir comment prendre soin de sa peau, en tenant compte de ses caractéristiques – mais a aussi un intérêt thérapeutique. « L’analyse permet de favoriser l’efficacité de certaines pommades ou produits de soins, explique une démonstratrice. Par exemple, un taux important de peaux mortes sur la peau limite la pénétration des principes actifs, il est donc bon de savoir si l’on est concerné… »

    Et, puisque certains problèmes dermatologiques ne se situent pas toujours sur les bras ou le visage, ou simplement parce que certains patients préfèrent poser leurs questions de manière plus intime, une salle de confidentialité – séparée du reste de la pharmacie – est également prévue. 

    UN JOURNAL DE LA DOULEUR

    Le comptoir 'douleur' propose pour sa part, en plus des traditionnels médicaments, tout un appareillage pour simplifier la vie des personnes souffrant de douleurs chroniques, comme l’arthrite par exemple.  Neuro-stimulateurs externes pour stopper la douleur, ouvre-boîtes adaptés, tourne-clés… Généralement disponibles en bandagisterie, ces ustensiles font donc leur apparition en pharmacie. 

    Il est aussi proposé au patient de répondre à un questionnaire interactif pour évaluer son niveau de souffrance et de tenir un « journal de la douleur ». Très utilisé en milieu hospitalier, ce document à remplir au jour le jour pendant deux semaines permet au patient d’exprimer la douleur ressentie sur une échelle de 0 à 10, tout en indiquant ses activités, les médicaments pris… L’objectif ? Permettre d’affiner au mieux le traitement de la douleur chronique,  de déterminer les gestes ou activités à éviter, etc.

    RENVOYER VERS LE MÉDECIN SI NÉCESSAIRE

    La pharmacie serait-elle en train de devenir un cabinet de diagnostic, au dépend de la consultation médicale ? Chez LloydsPharma, on réfute directement cette idée. « L’objectif n’est absolument pas de remplacer le médecin : le patient sera directement renvoyé vers son généraliste ou son dermatologue si nécessaire… Notre objectif est plutôt complémentaire : il s'agit de donner une information la plus complète possible au patient sur sa pathologie. Il faut savoir que beaucoup de patients ne savent pas exactement pourquoi ils prennent tel ou tel médicament, sur quoi il agit. En les informant correctement, ceux-ci seront davantage tentés de suivre correctement leur traitement. » Grincement de dents en vue chez les médecins, qui estiment le plus souvent fournir une information suffisante aux patients ?

    Quoiqu’il en soit, le principe de pharmacie 'nouvelle génération' devrait s'étendre à l'ensemble des officines Lloydspharma d'ici quelques années.

     

    http://plusmagazine.levif.be/fr/011-9023-A-quoi-ressemblera-la-pharmacie-du-futur.html

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  • NEW YORK - Un dépistage par coloscopie tous les 10 ans pourrait diminuer de 40%  les 1,2 millions de cas de cancer colorectal diagnostiqués chaque année.  Cette étude a été réalisée par la Harvard School of Public Health et publiée en septembre 2013 dans le New England Journal of Medicine.  En France le cancer colorectal tue 17 500 personnes (chiffres de 2011) et aux Etats-Unis plus de 50 000 personnes vont mourir de ce cancer en 2013 (sources: CBSNews).

    La coloscopie est un examen visuel du côlon effectué grâce à une sonde. En général cet examen est réalisé sous anesthésie générale. Dans la prévention du cancer colorectal, la coloscopie aide à identifier des polypes et à les supprimer immédiatement. Grâce à cette technique on réduit la probabilité de développer un cancer du côlon. La coloscopie est donc une méthode de diagnostic mais aussi de thérapie permettant de supprimer les polypes et autres tissus tumoraux. 

    Dans cette étude d'Harvard, les chercheurs ont analysé les données de deux grandes études portant sur près de 90 000 participants, ceux-ci devaient remplir un questionnaire chaque 2 ans sur leur état de santé et mentionner s'ils avaient effectué ou non une coloscopie. Ces 2 grandes études ont été réalisées entre 1988 et 2008.

    Pendant cette période, on a compté près de deux mille cas de cancer colorectal et 474 décès. Tant la sigmoïdoscopie (un examen plus rapide mais moins efficace) que la coloscopie, qui permettent d'observer les tumeurs dans la partie inférieure du côlon et du rectum, sont associées à une diminution du nombre de décès et de cas de cancer colorectal.

    Notons qu'uniquement la coloscopie  est capable de protéger contre les tumeurs qui se développent dans la partie supérieure du côlon et du rectum. "Selon nos calculs - écrivent les auteurs - si tous les participants avaient été soumis à une coloscopie il y aurait 40% moins de diagnostic de ces tumeurs."

    Les chercheurs recommandent d'effectuer une coloscopie chaque 10 ans après l'âge de 50 ans, sauf avis médical (certaines personnes doivent effectuer ce test avant 50 ans, par ex. en  cas de cancer dans la famille).

    Une prise de vitamine D, un contrôle du poids, une alimentation saine et équilibrée riche en fruits et légumes et la pratique régulière d'exercice sont également des bons moyens de prévention du cancer colorectal, selon le Dr Ogino, qui a participé à l'étude et intervenant sur le média américain CBSNews.

    26 septembre 2013, par Xavier Gruffat, pharmacien (ETH Zurich, Suisse) - Copyright photo: Fotolia.com

     

    Informations sur l'étude (meta donnés)

     

    Nom original de l'étude (en général en anglais)

    Date de publication

    Média

    Institution, université

    Long-Term Colorectal-Cancer Incidence and 
    Mortality after Lower Endoscopy

     

    http://www.creapharma.fr/news/coloscopie-chaque-10-ans-prevention-cancer-colorectal-431.htm

    19 septembre 2013

    New England Medical Journal 

    Harvard School of Public Health (USA)

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  • Patients diabétiques

    Certains patients diabétiques peuvent recevoir des soins coordonnés via la conclusion d’un Trajet de soins diabète de type 2 (site web spécifique).

    Les patients qui n’ont pas conclu de trajet de soins peuvent éventuellement bénéficier de certaines prestations dispensées par des diététiciens et des podologues, via le passeport du diabète.

    Qu’est-ce que le passeport du diabète ?

    Le passeport du diabète est un document dont le patient diabétique peut en faire gratuitement la demande. Ce document lui permet de se faire rembourser (en grande partie) certaines prestations de l’assurance maladie.

    Remboursements dans le cadre de l’assurance maladie via le passeport du diabète

    Les remboursements portent sur les prestations suivantes :

    • « usage du passeport du diabète par le généraliste agréé »
    • certains soins dispensés par des diététiciens et podologues

    Usage du passeport du diabète par le généraliste agréé

    « L’usage du passeport du diabète par le généraliste agréé » implique que le médecin généraliste :

    • parcoure avec le patient les objectifs de l’accompagnement du patient diabétique
    • note ces objectifs dans le passeport du diabète et dans le dossier médical global

    Le médecin généraliste demande 17,93 EUR (à partir du 1/1/2009) pour cette prestation. Le patient diabétique se voitrembourser l’entièreté de ce montant ; il ne paie donc pas de ticket modérateur.

    Attention :

    • Outre le passeport du diabète, le patient diabétique doit donc disposer d’un dossier médical global.
    • Cette prestation n’est remboursée qu’une seule fois par patient diabétique, par année civile.

    Soins dispensés par les diététiciens et podologues

    Il s’agit des soins suivants :

    • évaluation diététique individuelle et/ou intervention (suivi nutritionnel)
    • examen podologique individuel ou soins podologiques (soins du pied).

    Ces soins sont, sous certaines conditions, en grande partie remboursés. Le patient diabétique ne paie par conséquent qu’une petite partie du ticket modérateur : voir les tarifs :

    Comment demander le passeport du diabète ?

    Chaque patient diabétique peut demander un passeport du diabète :

    Chaque mutualité dispose de son propre passeport du diabète dont le texte de base (PDF - 82 KB) est identique.

    Objectif des mesures

    Les mesures relatives au passeport du diabète font partie du « projet de rénovation en matière de soins du diabète ». Ces mesures visent entre autres à :

    • améliorer la communication entre le patient diabétique et le dispensateur de soins
    • responsabiliser le patient diabétique (préciser quels examens doivent régulièrement être effectués)
    • améliorer l’accès aux soins diététiques et de podologie pour le patient diabétique

    Cadre légal

    Voir également les sites suivants :

    http://www.inami.fgov.be/citizen/fr/medical-cost/specific/diabete/index.htm

     

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  •  

     

    Groupe des personnes diabétiques de Bruxelles

     

    Le jeudi 26 septembre 2013

     

    Au siège de l’ABD

    A 14H30

    Table ronde : « Et si nous parlions de nous ? »

     

    Le samedi 19 octobre 2013

    Au siège de l’ABD

    A 10H00

    Nouvelles règles concernant le permis de conduire : information pour les actuels et futurs conducteurs/-trices

    Par Viviane de LAVELEYE, directrice de l’ABD

    Pour la bonne organisation de la matinée, inscription souhaitée au :

    tél : 02 374 31 95 ou par mail à :

    abd.diabete@diabete-abd.be

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  • Bien choisir son lecteur de glycémie

    Evaluer le taux de sucre dans son sang, c'est le quotidien des patients diabétiques. Répété plusieurs fois par jour, ce geste permet de mieux gérer sa maladie. Pour minimiser les contraintes de cette autosurveillance, les lecteurs de glycémie sont de plus en plus pratiques. Grâce à nos conseils, choisissez le bon !

    Selon l'Organisation mondiale de la santé, 180 millions de personnes sont atteintes de diabète dans le monde et ce chiffre devrait doubler d'ici 2030 ! La France n'est pas épargneé avec plus de deux millions de malades. Face à cette maladie chronique caractérisée, le patient est souvent acteur de sa prise en charge en surveillant lui-même son taux de sucre dans le sang. Une auto-surveillance qui a longtemps été perçue comme une contrainte supplémentaire pour le malade. Mais aujourd'hui, des lecteurs de glycémie nouvelle génération facilitent la vie des diabétiques. Encore faut-il choisir le bon !

    L'intérêt de la surveillance glycémique

    L'autosurveillance glycémique (ASG) est apparue dans les années 1970. Elle consiste pour le patient diabétique à mesurer lui-même son taux de sucre dans le sang, à l'aide d'un appareil appelélecteur de glycémie. C'est un élément central de l'éducation thérapeutique et donc de la prise en charge des personnes diabétiques.
    Pour les diabétiques de type 1, ces résultats sont très importants car ils permettront d'adapter ou d'ajuster le traitement par insuline. Chez les diabétiques de type 2, cette surveillance de la glycémie est également recommandée chez les patients pour lesquels l'insuline est envisagée à court ou moyen terme selon les recommandations de la Haute Autorité de Santé.
    Indispensable à la prise en charge du diabète, l'autosurveillance glycémique est parfois ressentie comme une contrainte ou un facteur d'angoisse. Au contraire, elle est un outil pour mieux vivre avec son diabète. Encore faut-il pouvoir bénéficier de lecteurs de glycémie fiable et simple associé à un autopiqueur très doux.

    Comment fonctionne l’analyse de la glycémie ?

    En ce qui concerne les lecteurs avec lecture par bandelette réactive, c'est le sang déposé sur cette dernière qui va déclencher une réaction chimique proportionnelle à la quantité de sucre dans le sang. Attention, cette valeur peut être affichée dans deux unités différentes sur certains lecteurs. Dans ce cas, choisissez celle que votre médecin aura indiquée et surtout n'en changez pas en cours de suivi. Pour faire l'analyse, le lecteur et la bandelette ne se suffisent pas, il faut l’associer à un autopiqueur utilisant des lancettes. Chaque marque de lecteur et d’autopiqueur est compatible avec un type de consommables.

    Des lecteurs de glycémie de nouvelle génération

    Au-delà des efforts concernant l'éducation thérapeutique du patient, les fabricants ont intégré aux lecteurs de glycémie de très nombreux progrès technologiques. En 1974, le premier lecteur de glycémie pesait près d'un kilo, et le premier lecteur de glycémie "portable" date de 1981, mais il nécessitait une quantité de sang importante, une "grosse" goutte de 15 à 20 microlitres et un délai d'attente de plusieurs minutes pour vérifier le résultat. Aujourd'hui, les lecteurs sont plus petits, plus maniables, faciles à transporter et plus rapides.

    Les lecteurs de glycémie plus récents permettent de se passer de bandelettes car ils mesurent le sucre dans le sang au moyen d’une électrode qui déclenche une réaction électrochimique directe, qui génère des micro-courants interprétés dans le lecteur.

    Que la mesure soit faite par bandelettes ou par électrode, de plus en plus de lecteurs permettent, grâce à un logiciel, de télécharger les glycémies sur l’ordinateur. Ces données permettront d’analyser statistiquement les variations, mais elles ne remplacent pas le carnet d’autosurveillance, recommandé pour mieux suivre sa situation.

    Certains éléments sont à prendre en compte avant l'achat de votre lecteur de glycémie :

    • Le confort : Les derniers lecteurs nécessitent des volumes de sang de plus en plus faibles, ce qui permet des piqûres tout en douceur selon les modèles d’autopiqueur. Vous devrez également vous assurer que le réglage de l'appareil n'est pas trop compliqué ;
    • La rapidité et la précision : Le temps de lecture de la glycémie est également à prendre en compte, il est moins contraignant d'attendre quelques secondes que plusieurs minutes... Pensez à vous renseigner sur la précision de l'appareil. Certains modèles peuvent signaler si le volume de sang est insuffisant, prendre en compte les facteurs extérieurs comme l'humidité ou la température ainsi que le taux d'hématocrite (taux de globules rouges, un indice important pour pouvoir suivre la glycémie pendant une grossesse) et même reconnaître les bandelettes périmées pour empêcher leur utilisation ;
    • L'ergonomie : Les petits modèles permettent une prise en main rapide. Leur look peut séduire les plus jeunes patients, chez qui la surveillance de glycémie est parfois mal vécue. Du côté pratique, si vous avez des difficultés à lire les petits caractères, vérifiez la taille de l'affichage ;
    • La navigation : Certains appareils électroniques permettent une navigation simple entre les analyses récentes ou anciennes. Des fonctionnalités diverses sont proposées selon la marque : écran tactile et navigation intuitive, carnet de surveillance automatisé, calculateur d’insuline… Pensez à vous renseigner sur la compatibilité de l’appareil avec un ordinateur si vous souhaitez tenir un carnet informatique de vos données. Ce sont autant d'atouts pour mieux suivre et ajuster le traitement.

    Dans tous les cas, le lecteur doit répondre à vos attentes. Il n'y a pas de bon choix générique car chaque personne a des désirs et des utilisations différentes. Etablissez une liste de ce qui est important pour vous et voyez avec votre médecin et votre pharmacien pour faire le meilleur choix. Dans tous les cas, n'hésitez pas à poser toutes les questions qui vous viennent à l'esprit aux professionnels de santé. Il est important pour vous de connaître parfaitement votre futur lecteur et son utilisation.

     

    La Haute Autorité de Santé recommande que lors de la prescription d’un dispositif d’autosurveillance glycémique, il est indispensable que le médecin explique à son patient les enjeux et organise les modalités de l’autosurveillance : fréquence, fixation des horaires, objectifs glycémiques, mais aussi décisions thérapeutiques à prendre en fonction des résultats.

    Bien utiliser son lecteur de glycémie

    Le bon usage du lecteur est ensuite indispensable. Première recommandation : vérifiez régulièrement que votre lecteur est bien réglé et que les résultats qu'il indique sont fiables. Pour cela, vous pouvez utiliser les solutions de contrôle fournies par les laboratoires. Autre possibilité, utiliser des bandelettes qui permettent un contrôle visuel de la valeur de la glycémie grâce à la couleur.
    Vérifiez également que vos bandelettes ne sont pas périmées, elles risqueraient dans ce cas de vous induire en erreur. Elles ne doivent pas être humides et conservées à une température raisonnable. 
    Ne désinfectez pas le bout de votre doigt, ne touchez pas la bandelette sur sa partie réactive, cela pourrait également fausser le résultat. Vérifiez régulièrement les piles ou batteries ainsi que la propreté de votre appareil.

    Et s'il fait trop chaud ou trop froid, prenez des précautions. En effet, les réactifs et bandelettes supportent mal les grandes chaleurs et les grands froids mais également les brusques variations de températures. Si vous devez transporter ces réactifs, conservez-les dans leurs emballages d'origine et choisissez la solution des pochettes isothermes sans y ajouter de glace ou autre.

    Anne-Aurélie Epis de Fleurian
    Luc Blanchot

    Mis à jour le 26 février 2013

    Sources :

    • Message d'information pour les patients utilisateurs de lecteurs de glycémie concernant les unités de mesure de la glycémie capillaire - AFSSAPS - mai 2007
    • Vous et votre suivi glycémique à l'aide d'un lecteur de glycémie en cas de vague de chaleur et de froid - AFSSAPS 2005
    • Bandelettes d’autosurveillance glycémique – AMELI – 26 avril 2012

     

     

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  • Sachez ce que vous mangez

    04 septembre 2013 - Auteur : Leen Baekelandt

    La nouvelle banque de noms de marques en ligne de Nubel propose une information détaillée sur un grand nombre de denrées alimentaires disponibles sur le marché belge, soit près de 7000 produits différents.

    La banque de données de Nubel nous renseigne sur plus de 30 valeurs nutritionnelles, comme par exemple le nombre de calories et la teneur en graisses, sucres et protéines, mais aussi la teneur en cholestérol, en sodium et en calcium. Grâce à l’utilisation des poids et mesures standard du Conseil supérieur de la Santé, il est tout à fait possible de comparer les valeurs nutritionnelles de différents aliments.

    La banque de noms de marques est particulièrement pratique pour les personnes qui doivent suivre un régime précis, comme les patients diabétiques. Le moteur de recherche permet de filtrer les produits présentant une teneur minimale ou maximale pour certaines substances nutritives, et permet ainsi au consommateur de savoir avec précision quels sont les aliments qui conviennent à son régime alimentaire.

    Cette banque de données, qui comprend des produits de base et de marque, est donc un instrument très utile pour les particuliers qui veulent manger et vivre sainement, et pour les professionnels de l'alimentation comme les diététiciens. 

    Pour accéder à ces informations, il suffit de s'enregistrer gratuitement sur www.internubel.be

     

    Nubel a vu le jour en 1990 et vise à offrir au consommateur une information nutritionnelle scientifique correcte afin de lui permettre de faire des choix réfléchis en matière d'alimentation. L'asbl se compose de partenaires du secteur public (SPF Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement, Institut Scientifique de Santé publique) et du secteur privé (Fédération de l'industrie alimentaire (FEVIA) et Boerenbond).

    Le Conseil scientifique de Nubel est composé d'experts dans le domaine de l'alimentation, provenant de toutes les universités et tous les centres de recherche en Belgique.

     

    http://plusmagazine.levif.be/fr/011-8847-Sachez-ceque-vous-mangez.html

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  • A quoi sert la nutrition ?

    La nutrition est la discipline qui étudie les aliments et leur utilisation par l'organisme. C'est un élément clé de la santé : certaines maladies sont directement liées à ce que l'on mange. Le point sur une science à l'importance croissante.

    L’importance d’une bonne nutrition n’est pas une idée nouvelle... Déjà 400 ans avant JC Hippocrate disait que "l’alimentation était notre première médecine", et selon la médecine chinoise millénaire, les aliments sont aussi des remèdes dont il importe de respecter un mode d’emploi bien précis pour prévenir et même traiter les maladies.

    Des carences et des hommes

    Au siècle dernier, on a démontré le lien entre les carences alimentaires et des maladies graves. Ces différentes formes de la malnutrition restent de nos jours des problèmes de santé publique dans les pays en développement, comme la cécité due à la carence en vitamine A ou le crétinisme dû à la carence en iode. Cependant, c’est bien après la disparition des grandes carences nutritionnelles en Europe qu’est née l’idée qu’en dehors de toute malnutrition certaines maladies pouvaient être liées à des facteurs nutritionnels, et depuis les années 60, la recherche sur les liens entre alimentation et santé a fait d’énormes progrès.

    Un problème de santé publique

    Il est maintenant prouvé que les deux plus grandes causes de décès en France - maladies cardio-vasculaires et cancers - sont liées à notre façon de manger. On sait aussi que les facteurs alimentaires sont associés à la survenue de bien d’autres maladies très répandues comme le diabète, l’ostéoporose ou l’obésité et qu’une "bonne" nutrition est un facteur clé pour une "bonne" santé. Par exemple l’athérosclérose, phénomène de durcissement de la paroi des artères, commence parfois tôt dans la vie et peut être stoppée voire inversée si on limite les acides gras saturés dans l’alimentation. De même on peut être prédisposé génétiquement au diabète mais ne jamais être touché par la maladie si on maintient un poids acceptable. Enfin on connaît l’importance de consommer des fibres alimentaires pour diminuer le risque de cancer du colon.

    Aliments et performance

    Mais au-delà du rôle protecteur ou à l’inverse "à risque" de certains nutriments (vitamines bénies, cholestérol banni !), la notion d’une meilleure alimentation garante d’une meilleure santé au sens large a fait son chemin. Le rôle des aliments eux-mêmes et des comportements alimentaires sur les performances physiques et intellectuelles, sur la résistance aux infections ou encore dans la lutte contre le vieillissement sont communément admis. Il est également clair que la nutrition seule n’est pas l’unique gage pour une meilleure santé ou pour une vie plus longue, mais qu’elle intervient en complément de la pratique régulière d’exercice physique, de la réduction de la consommation de tabac et d’alcool, du contrôle du stress, d’une limitation de l’exposition aux risques environnementaux et autres facteurs d’amélioration de la qualité de vie.

    Trouver un équilibre

    La base d’une bonne nutrition repose sur l’équilibre, la variété et la modération de notre alimentation. Pour rester en bonne santé le corps a besoin d’une certaine proportion de glucides, de lipides et de protéines et aussi de vitamines et de minéraux. Or l’alimentation moderne urbaine est souvent déséquilibrée, voire déstructurée et va de paire avec une vie de plus en plus sédentaire. Le rétablissement de bonnes pratiques est plus difficile qu’il n’y paraît et l’éducation nutritionnelle doit commencer très tôt, surtout lorsqu’on voit l’obésité infantile augmenter dans des proportions inquiétantes ces dernières années.

    Des perspectives d’avenir

    Aujourd’hui la science nutritionnelle est devenue plus importante que jamais, et à côté du développement de nouvelles connaissances scientifiques se multiplient des théories plus ou moins valides sur les vertus des aliments et régimes miracles ou au contraire diaboliques. En dehors de l’argument de fond parfois commercial ou par souci de simplification rassurante pour le consommateur, l’attribution de tant de bienfaits ou de tant de maux à l’aliment a tendance à raccourcir et à déformer des vérités scientifiques longues et difficiles à établir sur les liens entre alimentation et santé. Ainsi, même si certains aliments sont meilleurs que d’autres aucun d’entre eux n’est mauvais en soi car il s’agit toujours d’équilibre, de variété et de modération.

    Bonnes pratiques alimentaires

    Dans l’état actuel des connaissances, on a mis en évidence le rôle de certains aliments comme facteurs de risque ou en contraire comme protecteurs face aux maladies. La diététique recommande les "bonnes pratiques alimentaires" pour tout le monde et des mesures spécifiques pour les malades ou pour ceux qui souhaitent perdre quelques kilos. Pourtant la nutrition reste un énorme domaine scientifique à explorer et la recherche bat son plein à travers le monde sur des sujets complexes tels que les besoins nutritionnels de l’organisme, le rôle des facteurs génétiques sur l’état nutritionnel ou le mode d’action des nutriments et leur effet spécifique sur l’apparition des maladies.

    C’est pourquoi dans les années à venir les recommandations en matière de nutrition sont appelées à prendre encore plus d’importance et à devenir de plus en plus précises en terme de prévention et de traitement des maladies.

    Dr Béatrice Sénemaud

    Mis à jour le 13 août 2010

     

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  • Une étude danoise s’est penchée sur la température de cuisson des aliments. Ainsi 74 femmes, en surpoids ou obèses, ont suivi des régimes distincts suivant le mode de cuisson des aliments. Deux groupes ont été formés : l’un se caractérisait par une consommation d’aliments cuits à haute température (rôtis, frits, grillés et du pain), l’autre par des aliments cuits à basse température (bouillis, cuits à la vapeur, et avec du pain sans la croûte).

    Le but était de regarder l’influence de certains résidus de protéines modifiées par le glucose, nommés produits de glycation avancée (PGA) particulièrement présents dans les aliments cuits à haute température. Les PGA ont une influence sur le vieillissement ou l’insuffisance rénale.


    Au bout de quatre semaines d’étude, le groupe « basse température » avait consommé plus de protéines, de sucres mais moins de graisses, et l’IMC, le tour de taille et le poids des participantes avaient plus diminué que dans le groupe « haute température », où l’excrétion urinaire de PGA est plus important.
    Enfin on a constaté que le taux d’insuline à jeun et la résistance à l’insuline  sont plus importants dans le groupe « haute température ». Le groupe « basse température » montre un index de sensibilité à l’insuline plus faible.


    Ainsi, cuire les aliments à faible température améliore le métabolisme du glucose. Néanmoins cette étude demande des confirmations sur un plus grand nombre de participants et sur une plus longue période.

    Source : Diabetes Care 19 Août 2013. 
    Consumption of a Diet Low in Advanced Glycation Endproducts for 4 weeks Improves Insulin Sensitivity in Overweight Women.
    Mark AB, Poulsen MW, Andersen S, Andersen JM, Bak MJ, Ritz C, Holst JJ, Nielsen J, de Courten B, Dragsted LO, Bügel S

    Auteur : Loïc Leroux
    Crédit photo : © FOOD-micro - Fotolia.com

     

    http://www.afd.asso.fr/actualites/les-aliments-cuits-basse-temperature-seraient-benefiques-pour-sensibilite-insuline-003239?utm_medium=email&utm_campaign=Newsletter%20N%2082%20Septembre&utm_content=Newsletter%20N%2082%20Septembre%20Version%20A%20CID_3769f4550e3fe69137f62ec73b39d13e&utm_source=Routages%20email&utm_term=LIRE%20LA%20SUITE

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