• Comment ne pas se laisser manipuler ?

    Un grand nombre de thérapies manuelles, fondées sur des pratiques souvent ésotériques, prétendent traiter ou prévenir à peu près toutes les maladies. Devant cette débauche de techniques racoleuses, il faut savoir garder son esprit critique et ne pas se fier aux effets miraculeux souvent rapportés par la rumeur.

    Chiropraxie, étiopathie, kinésiologie, fasciathérapie, fasciapulsologie, shiatsu, réflexologie plantaire... Les thérapies manuelles forment un univers vaste et en perpétuel mouvement. Régulièrement de nouvelles spécialités apparaissent, s'inspirant de techniques ancestrales ou imaginées par un thérapeute plus ou moins isolé, sur les bases de son expérience personnelle. Comment s'y retrouver dans ce foisonnement de noms étranges et, surtout, quelles techniques éviter pour ne pas courir de risque pour sa santé ?

    Il n'y a pas de technique universelle

    La tâche est relativement simple : doivent être considérés avec la plus grande méfiance tout spécialiste ou toute spécialité qui prétendent soigner les maux les plus divers par un même principe thérapeutique. De nombreuses thérapies manuelles sont à classer dans cette catégorie.

    Il en est ainsi, notamment, de l'étiopathie, qui se propose de traiter la cause même de nombreux états pathologiques en s'inspirant des interventions manuelles tirées de "l'art ancestral du reboutement et de la chirurgie non instrumentale". Selon l'Institut français d'étiopathie, ces manipulations "peuvent aider à soulager l'angine de poitrine. Elles permettent de repositionner les utérus déviés, obtiennent de très bons résultats dans 50 à 60 % des cas de sclérose en plaques". Dans les angines elles sont "parfaitement efficaces pour stopper l'infection dans la journée ou, selon les formes, dans les 48 heures". Le risque de rhumatisme articulaire aigu, lié aux angines streptococciques, est bien évoqué, mais aucune allusion n'est faite à la nécessité d'un traitement antibiotique pour prévenir cette complication. De même, l'étiopathie est proposée pour les kystes du sein, sans qu'aucune mention soit faite du risque de cancer.

    Aucune étude scientifique n'est jamais venu confirmer de tels "bienfaits"…

    Impuissance, stérilité, sinusites...

    Créée à la fin du 19e siècle, l'ostéopathie a évolué aux Etats-Unis vers une technique médicale appliquée pour soulager les douleurs d'origine vertébrale. En France, elle est souvent utilisée, comme à ses débuts, pour soigner à peu près tout et n'importe quoi : sinusites, asthme, bronchites, strabisme, certaines impuissances et infécondités, certaines paralysies néonatales... L'exercice de cette profession a été légalisé en France en octobre 2001. Son exercice bénéficie depuis mars 2002 d'un nouveau cadre légal. Pour en savoir plus, découvrez notre article "L'essentiel sur l'ostéopathie".

    La kinésiologie est fondée sur la réalisation de tests musculaires pour "dialoguer avec le corps". Le fonctionnement des muscles refléterait l'état des organes et du système nerveux. Grâce à la kinésiologie, le corps indiquerait donc ses besoins et ses faiblesses, et guiderait les interventions nécessaires pour rétablir santé et harmonie.

    Cette technique fantasque est proposée notamment dans les domaines de la nutrition, des allergies, des douleurs et des psychothérapies. La kinésiologie éducative, branche de la kinésiologie, "rétablit la communication entre les deux hémisphères cérébraux".

    Se libérer par le "toucher intérieur"

    La fasciathérapie (méthode Dans Bois), qui s'appuie sur un ensemble de gestes et sur le mouvement, traite les tensions, les blocages et les souffrances du corps. Son auteur la recommande pour les maladies fonctionnelles, les problèmes musculaires et articulaires et la prévention de nombreuses affections : asthme, emphysème, cancers, sclérose en plaques...

    La "fasciapulsologie", créée en 1979 par un autre kinésithérapeute français, "libère par le toucher la mémoire traumatique du corps et de l'esprit". Grâce à un "toucher intérieur", le fasciapulsologue détend les tissus et écoute le corps à l'aide de ses mains simplement posées sur la peau. Le thérapeute est ainsi censé suivre les tissus et les vaisseaux et retrouver les tensions physiologiques et psychologiques que l'organisme a subies.

    Le shiatsu, massage inspiré par la médecine traditionnelle chinoise, "rééquilibre la circulation énergétique du corps", tandis que la réflexologie plantaire, fondée sur le massage des pieds, met à profit des points d'acupuncture pour traiter migraines, asthme, rhumatismes....

    Cette liste de spécialités, dont certains promoteurs adoptent un discours qui n'est pas sans rappeler certaines sectes, est loin d'être exhaustive. Lorsque massages et manipulations douces n'ont pour objectif que d'apporter détente, et bien-être, les risques sont limités, sauf pour le porte-monnaie. Le danger apparaît lorsqu'un thérapeute n'ayant pas de connaissances médicales se propose de prendre en charge des troubles qui nécessiteraient un diagnostic et un traitement précis.

    Attention aux manipulations trop poussées

    Enfin, l'efficacité des manipulations vertébrales, cervicales en particulier, semble réelle, mais transitoires. Dans certaines cas, des douleurs d'origine rachidienne peuvent entraîner des accidents vasculaires notamment. Ceux-ci sont très rares, mais peuvent être très graves.

    Selon les cas publiés, on compterait un accident pour un million de manipulations. Cependant, la fréquence réelle est certainement plus élevée. Sur un groupe de 486 neurologues californiens interrogés par questionnaire, un tiers ont répondu avoir vu dans les deux années précédentes 91 patients ayant eu un accident au décours d'une manipulation chiropractrice, dont 56 accidents vasculaires cérébraux.

    C'est une bonne raison pour pas confier son dos à n'importe qui.

    Dr Chantal Guéniot

    Forum Kinésithérapie, ostéopathie, fasciathérapie... Si vous êtes adepte des thérapies manuelles, venez en parler sur nos forums...

     

    http://www.doctissimo.fr/html/sante/mag_2002/sem01/mag0614/dossier/sa_5621_therapies_manuelles_limites.htm

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  • Semaine mondiale de la vaccination 2014:

    Êtes-vous à jour ?

    Une jeune mère porte son fils dans les bras
    OMS/C. McNab

    La vaccination permet de sauver 2 à 3 millions de vies chaque année. Sans vaccins, l’éradication de la variole au niveau mondial et l’élimination de la poliomyélite et de la rougeole dans un grand nombre de pays n’auraient pas été possible. De nouveaux vaccins améliorés sont aujourd’hui disponibles pour protéger non seulement les enfants, mais aussi les adolescents et les adultes. Cependant, un enfant sur cinq ne profite toujours pas des bienfaits de la vaccination. À l’occasion de cette Semaine mondiale de la vaccination qui se tiendra la dernière semaine d’avril, nous encourageons le public à vérifier quels sont les vaccins disponibles, s’ils sont à jour de leurs vaccinations et à se faire vacciner si besoin.

    http://www.who.int/campaigns/immunization-week/2014/fr/

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  • L'ostéoporose est un processus naturel qui entraîne peu à peu la perte de la masse osseuse1. Les os deviennent plus fragiles, d’où un plus grand risque de fractures notamment aux hanches, aux poignets et à la colonne vertébrale.

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  • La sève de bouleau est un produit bien connu des populations d’Europe du Nord pour ses vertus parfois bien utiles, qu’ont su exploiter quelques marques en commercialisant des jus et produits à base de bouleau.

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  • Le printemps est là ! La nature salue l'arrivée des beaux jours en sortant le grand jeu. Jeunes feuilles vertes et tendres, pousses croquantes, fleurs parfumées... Quelles plantes comestibles mettrez-vous dans votre panier afin de leur rendre hommage en cuisine ?

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  • Jeudi 13 et vendredi 14 mars: pic de pollution

    picpolfrLe seuil 1 de l’alerte pic de pollution est atteint. Ces jeudi 13 et vendredi 14 mars, la vitesse est limitée à 90 km/h sur le ring de Bruxelles et la police renforce les contrôles de vitesse en Région de Bruxelles-Capitale (limitation à 50 km/h).

    Mesures mises en place 

    La vitesse est limitée à 90 km/h sur le ring de Bruxelles et sur les autoroutes de la Région wallonne et de la Région flamande.

    La police renforce les contrôles de vitesse en Région de Bruxelles-Capitale (limitation à 50 km/h). C’est à 50 km/h que le véhicule émet le moins de polluants.

    Que faire concrètement?

    En modifiant nos comportements en cas de pic, nous pouvons jouer un rôle dans l’amélioration de la qualité de l’air.

    • Adopter la marche à pieds, les transports publics ou le vélo.
    • Opter pour le covoiturage et pratiquer une conduite souple (eco-driving) si l’usage de la voiture est nécessaire.
    • Opter pour le travail à domicile ou le déplacement du jour « off ».
    • Plafonner la température du bâtiment à 20°C.
    • Eviter les efforts physiques.

    S’informer et se préparer

    Visitez le site www.picdepollution.be. Utiles et pratiques, les informations qui s’y trouvent vous permettront de vous préparer concrètement au pic de pollution.

    En vous inscrivant sur la liste d’alerte du site, vous recevrez un SMS ou un courriel vous tenant au courant de l’évolution de la situation.

    http://www.bruxellesenvironnement.be/Templates/news.aspx?id=39789&langtype=2060&site=pa

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  • "Belles et battantes" : pour venir en aide aux femmes qui souffrent d'un cancer du sein

    Vous l'avez élue! Vous avez voté pour elle à près de 40 % : Simone Rinieri-Grimaldi est votre femme d'exception. Choisie parmi les des dix femmes extraordinaires mises à l’honneur par Femme Actuelle et France 2 pour célébrer la Journée de la Femme. Simone a créé, en Corse, l’association Belles et battantes en 2012 pour aider les personnes atteintes d’un cancer du sein. Découvrez son portrait, et faites sa connaissance samedi soir, sur France 2, lors de la soirée "Une femme, un artiste" (20h50).

    Une minuscule association, un coeur immense

    Cette esthéticienne bavarde et enthousiaste qui ne fait pas son âge (56 ans) aimerait les aider dans toutes les sphères de leur vie, car « le cancer a des conséquences sur tout : la famille, le job, l’estime de soi, etc ». Les soins qu’elle leur prodigue (repigmenter les sourcils disparus à cause de la chimio, ou redessiner une aréole après reconstruction du sein) « aide au processus de guérison », elle en est persuadée. Et elle se dépense sans compter, sillonnant l’ile à bord de sa petite auto. Bref, l’association de Simone est minuscule (50 membres, dont des médecins, des kinés, des sophrologues, entre autres), mais son cœur est immense !

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  • A l’occasion de la Journée de la femme, l’AFD met à l’honneur les femmes diabétiques en publiant de très beaux témoignages pleins d’espoir pour les personnes diabétiques récemment diagnostiquées. 

    Lisalbane, jeune fille de 17 ans, nous livre son vécu à l’annonce de la maladie, Ingrid a été réellement touchée par le témoignage d’Anne Sophie et lui confère ses encouragements, Annette, femme d’expérience (diabétique depuis l’âge de 7 ans) donne sa vision optimiste du suivi du diabète…

     

    Autant de leçons de vie qui renforcent l’idée que vous (les femmes) n’êtes pas seules face au diabète. Ensemble, agissons pour l’amélioration de la qualité de vie des femmes diabétiques.

     

     

    LES TÉMOIGNAGES

     

    A lire ou à relire notre dossier spécial femmes

     

    LE DIABÈTE AU FÉMININ

    Crédit photo : © Eléonore H - Fotolia.com

    http://www.afd.asso.fr/actualites/les-femmes-diabetiques-sont-l-honneur-sur-le-site-de-l-afd-002760

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  • C’est grâce à notre processus de mémorisation que nous sommes capables de parler, d’apprendre, de lire, d’agir, de vivre tout simplement. Sans la mémoire, l’existence même d’un individu n’aurait plus du tout le même sens. 
    Mais les processus de mémorisation ne sont pas définitivement acquis. 
    Avec le temps la mémoire vieillit, elle a donc besoin d’être entretenue et d’être stimulée. Pour cela, il existe des astuces simples.

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  • Une personne infectée par le VIH/SIDA et qui ne montre pas de signes de maladie, ne nécessite pas un «régime VIH spécifique». Cependant, les personnes séropositives doivent faire le maximum d’efforts pour adopter un modèle alimentaire sain et équilibré (comme expliqué au Chapitre trois) de façon à répondre à leurs besoins accrus en protéines et en énergie et maintenir leur état nutritionnel.

    Une fois malades, les personnes atteintes du VIH/SIDA auront des besoins particuliers. Ceux-ci sont décrits ci-dessous.

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  • Lorsque la muqueuse de l’intestin grêle des personnes intolérantes au gluten vient en contact avec ce dernier, une réaction immunitaire anormale se produit et détruit progressivement la paroi intestinale. Malheureusement, la seule solution qui s'offre est d'éviter les produits qui contiennent du gluten. Inventaire des alternatives au gluten à privilégier dans ce cas.

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  • Qu'est-ce que c'est ?

    C'est une affection fréquente qui se manifeste par la survenue chronique de symptômes digestifs, comme des douleurs abdominales, des ballonnements, une diarrhée ou une constipation, sans que l'intestin ne présente aucune lésion visible. En d'autres termes, le tube digestif est normal anatomiquement, c'est son fonctionnement qui est pathologique. On parle également de colon irritable ou de trouble fonctionnel de l'intestin.

    La colopathie fonctionnelle n'est pas un facteur de risque du cancer du côlon.

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  • 13/08/2012

    Les Fromages de Chèvre et de Brebis de Wallonie 2012

    Henri Sottiaux (60) a toujours été un amateur « éclairé » de fromages et il aime à faire partager sa « science » - Voici donc une liste non exhaustive des fromages de chèvre et de brebis produits en Wallonie.

    De quoi donner des idées aux gourmets et aux restaurateurs qui aimeraient mettre des spécialités du terroir à leur carte !

     Ferme de la Baillerie - Christophe Col, rue du Try au Chêne 1 à 1470 Bousval

     

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  • Définition

    Le doigt à ressaut est une pathologie très fréquente, survenant souvent le matin au réveil, et qui se caractérise par un blocage douloureux au niveau de la paume lors des mouvements de flexion et d'extension d'un doigt. Cette pathologie peut affecter tout individu mais ce sont les femmes d'âge moyen qui sont le plus souvent atteintes, le diabète étant un facteur de risque aggravant.

     

    Les symptômes

    L'origine du doigt à ressaut est liée à la disposition anatomique des tendons fléchisseurs des doigts et de la main, qui relient les muscles de l’avant-bras à l’extrémité des doigts, en passant par la paume.
    Ces derniers sont maintenus près des phalanges par des « poulies de réflexion », c’est-à-dire des petits tunnels de fibres, comparables aux câbles des freins d’un vélo le long de son cadre, et permettent au muscle de commander le fléchissement des doigts.

    Le phénomène de doigt à ressaut survient lorsque le tendon s’épaissit localement, et forme un « nodule » (renflement) qui se coince à l’entrée de la première poulie, au niveau de la paume de la main. Ce nodule provoque un blocage quand on veut étendre le doigt, qui se libère brutalement par un claquement ou « ressaut ». 
    Laissé longtemps sans traitement, ce problème peut devenir très douloureux et abîmer les tendons ainsi que le système de poulies : à un stade avancé, il faut parfois s’aider de l’autre main pour étendre le doigt, qui peut rester complètement bloqué en position de flexion.

    Il existe diverses causes pouvant être à l’origine de l’épaississement du tendon, et donc du doigt à ressaut. Dans la plupart des cas, une inflammation de la « gaine synoviale », qui entoure le tendon fléchisseur, entraîne un cercle vicieux : le frottement du tendon aggrave l’inflammation, qui épaissit le tendon, augmentant d’autant plus le frottement.
    D’autres causes possibles sont des gestes manuels répétitifs, des rhumatismes, des coupures, ou une anomalie congénitale.

     

    Les traitements

    Il existe plusieurs traitements du doigt à ressaut, en fonction de la gravité du problème. Dans un premier temps, et dans les cas bénins, il suffit parfois de mettre le doigt au repos ou d’assouplir le fonctionnement du tendon par des massages. On peut également procéder à des infiltrations de corticoïdes au niveau du nodule, pour désenfler le tendon. L’opération est rapide (quelques minutes) mais peut être douloureuse (la douleur persiste généralement 48h). 

    Si les traitements non chirurgicaux sont inefficaces, il est alors possible d’avoir recours à la chirurgie. L’opération se fait sous anesthésie locorégionale ou générale, en ambulatoire (c’est-à-dire sans hospitalisation), et consiste à ouvrir la poulie du tendon fléchisseur pour l’agrandir et faciliter ainsi son passage. 
    Le résultat est habituellement radical et définitif, et la récupération complète en 3 semaines. Il est conseillé de recommencer progressivement à plier et déplier le doigt opéré, pour récupérer rapidement toute la flexion et l’extension du doigt, et éviter tout risque d’enraidissement secondaire.

    http://chirurgie-orthopedique-plastique.com/index.php/doigt-a-ressaut.html

     

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  • L'ortie est sans doute la plus connue de toutes les plantes sauvages comestibles, c'est aussi et très certainement la mauvaise herbe par excellence.

    Originaire des régions tempérées de l'Eurasie, l'ortie est une herbacée vivace aujourd'hui naturalisée sur tous les continents où il y a des zones tempérées. Préférant un sol riche en azote, elle peut s'élever jusqu'à un mètre, et sa floraison, peu spectaculaire, se produit de juin à septembre. Elle colonise volontiers les abords des lieux habités qui sont négligés.L'ortie pousse partout: chemins, sentiers, décombres, jardins ... Sa mauvaise renommée lui vient du fait qu'elle pousse inconsidérément partout sans être invitée, et que ses poils urticants piquent sans vergogne.

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  • Tous les riz

    Le riz est un incontournable absolu de notre alimentation mais on le limite souvent au riz blanc classique long ou au riz rond de nos desserts et pourtant… Il existe des milliers de variétés de riz, aux couleurs, aux saveurs et aux formes variées. Découvrez tous les riz avec Doctissimo.

    Une famille nombreuse

    riz variétésLe riz est une plante qui appartient au genre Oryza L. Ce genre comprend plus de vingt espèces et parmi elles, deux sont principalement cultivées pour notre alimentation : la fameuse Oryza sativa originaire de l'Inde et l'Oryza glaberrima Steud produite en Afrique, qu'on appelle également riz de Casamance.

    Au sein de ces espèces, il existe plus de 130 000 variétés, dont 70 000 environ seraient cultivées. Comment se retrouver au sein de cette immense famille ? On peut les classer de différentes façons selon que l'on choisit de s'attacher à la forme du riz, à son origine géographique, à son degré de précocité, à la longueur de son cycle de mûrissement… En effet, l'environnement de la culture et la technique employée jouent énormément sur la saveur du riz. Imagine-t-on que le degré d'humidité de la région, l'ensoleillement mais aussi l'altitude changent tout ? Cette analyse est familière lorsque l'on parle de fruits : le sol qui a nourrit le fruit lui donne souvent une saveur bien particulière, pour le riz c'est pareil.

    Les variétés les plus connues et les plus consommés sont les riz Indica avec des grains longs et étroits et les riz Japonica à grains ovales ou ronds. Très utilisé en Chine et au Japon, le riz Japonica colle, ce qui rend sa préhension avec des baguettes bien plus simple.

    Trois grands types de traitements

    Le riz peut être traité de plusieurs façons différentes pour obtenir du riz complet, du riz blanc ou encore du riz étuvé.

    Le riz complet : on l'a débarrassé de son enveloppe extérieure mais il a conservé le germe et le son qui lui donnent des propriétés nutritives supérieures à celles du riz blanc. En revanche, la présence du son nuit à sa conservation, il rancit donc très rapidement et doit être consommé au plus vite.

    Le riz blanc : Il est totalement débarrassé du germe et du son, il se conserve d'ailleurs bien mieux après la récolte. Ce riz est totalement décortiqué et poli ce qui le prive en théorie d'une partie de ses éléments nutritifs. Mais aujourd'hui certains procédés novateurs permettent de conserver une partie de ces composants, notamment les vitamines. D'une façon générale le riz blanc est beaucoup plus consommé que le riz complet ou riz brun car on préfère son goût et sa couleur.

    Le riz étuvé : il est cuit sous vide avec son enveloppe de son puis décortiqué et séché après cuisson. Cette façon de traiter le riz le rend très facile à cuire mais pas seulement ! Elle permet aussi de préserver en partie les nutriments car ils migrent au cœur du riz durant le processus d'étuvage.

    Un choix large et varié

    Basmati, thaï, les riz Indica sont à la mode

    Les riz basmati et thaï ont connu un véritable essor ces dernières années. Extrêmement parfumés, ils sont très à la mode et permettent d'accompagner de nombreux plats épicés, sans faute de goût. Mais la famille des riz Indica est très vaste, elle comporte également notre très classique riz à long grains venu d'Asie.

    Japonica pour les sushis

    Du côté de l'Asie, la seconde famille est le riz Japonica : ce dernier est rond et a la particularité de coller lorsqu'on le cuit. Il est utilisé dans la cuisine chinoise et dans la cuisine japonaise du fait de cette particularité.

    Des variétés plus européennes

    Il existe quantité d'autres variétés cultivées en Europe : citons par exemple l'Arborio, riz italien généralement utilisé pour le risotto, le Calasparra espagnol ou encore la variété Ariette cultivée en Camargue.

    Le riz rouge

    Issu des hauts plateaux d'Afrique ou des contreforts de l'Himalaya, ce riz a la particularité d'avoir une enveloppe appelée tégument rouge d'où son nom. Ce riz est un riz complet avec une légère odeur d'avoine lorsqu'il est cru. Il doit être cuit longuement.

    Le riz noir

    Tout comme le riz rouge, ce riz est un riz complet. Issu de Chine, il est particulièrement parfumé et appelé en Chine le riz Vénéré.

    Le cas du riz sauvage 

    Ce riz n'a pas la même origine botanique que les autres riz. En effet, ce riz est originaire du Canada et des Etats-Unis et il ne s'agit pas tout à fait de "riz" au sens scientifique du terme mais d'une plante extrêmement proche qui pousse également dans l'eau. D'ailleurs, le riz sauvage canadien pousse sans ajout de produits chimiques ni d'additifs, ce qui en fait un aliment naturel unique en son genre. Le riz sauvage s'utilise comme un riz blanc ou un riz entier.

    Juliette Lauzanne
     
    http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/dossiers/riz/articles/10595-riz-varietes.htm
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  • Du grain de milium au cancer baso-cellulaire, il existe tout un éventail de lésions, bénignes ou malignes, qui peuvent être traitées au cabinet du dermatologue. Catalogue dressé avec le Dr Béatrice Fraissinet, dermatologue à Evreux.

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  • Le jambon cuit supérieur

    C’est celui qui tolère le moins d’additifs. Il n’y a ni polyphosphates (qui favorisent la rétention d’eau) ni gélifiants, et pas plus de 1 % de sucre. Par contre, il peut contenir de l’ascorbate de sodium (un antioxydant) et du nitrite de sodium (un conservateur), qui lui donnent sa couleur rose.

     

    Le jambon cuit standard

    Polyphosphates, gélifiants (qui donnent artificiellement de la tenue à la tranche) et d’autres additifs sont autorisés. Ils peuvent représenter jusqu’à 5 % du produit.

     

    Le jambon cuit “choix”

    Il peut contenir des polyphosphates, mais pas de gélifiants. Il représente 15 % de la production française.

     

    Le jambon bio

    Il est issu de porcs labellisés bio – élevés sans antibiotiques et nourris sans organismes génétiquement modifiés (OGM) –, mais l’ajout de nitrite de sodium est autorisé.

     

    Le jambon de Paris

    Il s’agit d’une cuisse de porc désossée, salée, malaxée, puis mise en moule rectangulaire et cuite dans un bouillon aromatisé : genièvre, coriandre, clous de girofle et bouquet garni. On le trouve dans la qualité “choix” ou supérieure.

     

    Le jambon label Rouge

    Il doit être issu de porcs label Rouge (182 jours d’élevage au minimum, alimentation à base de céréales…) et être préparé avec de belles noix. Il en existe sept catégories : au torchon, à l’os, braisé, porc fermier, à l’ancienne, fumé, salé au sel sec.

     

    Tout jambon cuit est malaxé, puis reconstitué

    Les cuisses sont désossées, découennées et saumurées. Les muscles, séparés en blocs, sont malaxés dans un tambour en inox pour que les fibres se collent entre elles lors de la cuisson. Les morceaux sont ensuite disposés dans des moules, en suivant le sens des fibres, et cuits ; la couenne est replacée en bordure. Il faut que le moins de jus possible soit perdu pendant la cuisson pour que le prix de revient soit intéressant. Seuls les jambons à l’os et à l’ancienne échappent au malaxage, c’est pourquoi ils ont une texture de viande...

     

    http://www.leparticulier.fr/jcms/p1_1513416/en-rayon-les-differents-types-de-jambon-blanc

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  • Pommes : les réponses aux questions que vous vous posez

    Vous aimez les pommes, mais vous êtes un peu perdu en arrivant devant les étals. Comment choisir celles qui ont du goût ? Pourquoi des fruits viennent-ils parfois de l'autre bout de la terre ? Faut-il les éplucher pour éviter les pesticides ? Pour croquer sans vous tromper, Doctissimo a interrogé monsieur Pomme en France : Jacques Vanoye, président de la commission communication des producteurs français de pommes.

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