ALIMENTATION ET DIABÈTE
L’alimentation équilibrée est importante pour l’enfant qui a un diabète, comme pour tout le monde. Les besoins alimentaires sont les mêmes. Cette alimentation est recommandée pour toute la famille. Il n’est donc pas nécessaire de faire des menus à part, ni d’acheter des produits spécifiques.
Les entretiens avec le médecin et le (la) diététicien(ne) permettent d’évaluer les habitudes alimentaires de la famille. S’il y a des erreurs alimentaires, c’est l’occasion de les corriger ; sinon, il n’y a pas grand-chose à changer.
Qu’est ce qui change avec le diabète ?
Lorsque l’on n’a pas de diabète, le pancréas adapte la quantité d’insuline aux besoins. Entre les repas et pendant la nuit, le besoin en insuline est faible et régulier. A chaque repas, il faut plus d’insuline pour empêcher la glycémie de trop monter : la quantité d’insuline dépend de l’apport en glucides.
Quand on a un diabète, le rythme de vie et les besoins en insuline sont identiques à un enfant sans diabète. Mais une fois que l’insuline est injectée on ne peut pas manger n’importe quand, n’importe quoi. L’administration d’insuline est adaptée aux horaires et à la composition des repas.
Pas n’importe quand
L’administration d’insuline est liée aux horaires des repas
L’insuline (analogue rapide) agit immédiatement. On mange tout de suite après les injections (pas plus de 10 minutes après). On ne saute pas de repas. Sinon, on risque l’hypoglycémie.
Pas n’importe quoi
Dans l’alimentation, ce sont surtout les aliments glucidiques qui font monter la glycémie. Les glucides sont transformés en glucose par la digestion. Le glucose est absorbé au niveau de l’intestin et passe dans le sang (la glycémie).
Les glucides sont en quantité variable dans les féculents, les produits céréaliers et les légumes secs, les fruits et les légumes, le lait et les aliments au goût sucré : fruits secs, desserts lactés, pâtisseries, sucreries et boissons sucrées.
On compose ses repas pour que la quantité de glucides varie peu d’un jour à l’autre. On peut prendre un dessert sucré à la fin du repas, de façon occasionnelle, à condition que le repas reste équilibré. Quand on prend un dessert sucré, on diminue la quantité de féculents ou on diminue la quantité de pain ou on augmente la dose d’insuline rapide avant le repas.
Les équivalences glucidiques
On peut échanger les aliments au sein d’une même famille en gardant la même quantité de glucides du repas d’un jour à l’autre : ce sont les équivalences en glucides.