L’agence américaine sonne l’alarme
Il y a quelques jours, l’agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) a émis une alerte à cause de plusieurs failles de sécurité découvertes dans le système des stimulateurs cardiaques (pacemakers) et des défibrillateurs implantables, ainsi que dans celui des appareils de surveillance à distance utilisés pour contrôler ces pacemakers.
Déchargement de la batterie, stimulations électriques…
En clair, si ces failles de sécurité étaient exploitées par des personnes malveillantes non autorisées, elles pourraient leur permettre d’avoir accès à la fréquence radio de l’appareil implanté dans le corps et prendre les commandes de programmation de l’appareil implanté. Ceci pourrait alors avoir pour conséquences soit de lui permettre de décharger rapidement la batterie de l’appareil implanté, ou encore, de provoquer des stimulations électriques qui pourraient entraîner la mort du patient. On voit ainsi les conséquences que ces objets connectés peuvent avoir sur la santé des personnes pour le meilleur ou le pire. La sécurité des informations était d’ailleurs le thème du congrès national sur les objets connectés de santé à Dijon en novembre 2015 et en octobre 2016, et qui avait conclu à l’impérieuse nécessité de leur évaluation tant éthique que médicale.
La nécessité d’évaluer avant de commercialiser
Cette affaire rappelle une nouvelle fois la nécessité d’évaluer ces objets connectés de santé. Heureusement, des sociétés ont compris ces enjeux dont la société CEN Connect, lancée jeudi soir à Dijon, et dont l’une des activités est l’évaluation de la sécurité médicale et technique des objets connectés de santé afin de garantir aux patients leur sécurité d’emploi.
http://www.dijon-sante.fr/2017/01/22/pacemaker-une-faille-de-securite-pourrait-etre-mortelle-16155/?