Natation
Tout ce qui a l'eau pour théâtre évoque immédiatement la suppression du surmenage et du stress pour entrer dans l'univers serein de la détente. L'eau, élément sensuel par excellence est intimement lié au plaisir et au jeu. Qu'elle soit sport de loisir ou compétition, toute activité dans l'eau ou sur l'eau réconcilie le corps avec le mouvement.
Bien-être
L'allègement du poids du corps en immersion étant de 80 %, l'activité physique en milieu aquatique est la forme la plus complète qui soit. L'eau permet des mobilisations articulaires amples, des efforts musculaires en douceur (pas de tassements vertébraux) et une respiration plus profonde.
Relaxation
Délivré des efforts de l'orthostatique (tenir debout), le baigneur ressent une profonde détente musculaire, voire une détente totale en faisant la planche et en s'aidant de petits flotteurs placés sous la nuque et sous les tendons d'Achille. Cet état d'apesanteur peut durer 20 à 30 minutes. Bénéfice : relâchement des tensions musculaires et rééquilibre du rythme biologique et mental. Un atout supplémentaire : bouger dans l'eau provoque un effet centrifuge, véritable auto-massage qui pulvérise le stress.
Natation
Ne pas savoir nager est une ignorance provisoire. On apprivoise l'eau à tout âge ! S'inscrire à un cours collectif stimule et l'apprentissage est très rapide. Il est intéressant d'apprendre plusieurs nages, ce qui autorise la maîtrise du souffle et le travail de nombreux groupes musculaires. Pour améliorer force et vitesse, rien de tel que la musculation des grands dorsaux, et extensions de bras, pompes et traction arrière des bras sur banc. Le but : être aussi fort derrière que devant. Ne surtout pas forcer en se fixant des objectifs de distance et de durée excessifs.
Apprendre à inspirer hors de l'eau, à expirer sous l'eau. Et à faire varier le temps de l'expiration et son débit. Se rappeler que les mouvements lents utilisent mieux la résistance de l'eau.
La brasse : idéale pour tonifier pectoraux et muscles des bras.
Le dos crawlé : recommandé pour ceux qui souffrent de la colonne vertébrale.
Le crawl : c'est la nage qui permet le déplacement le plus rapide, mais exige de synchroniser respiration et mouvement des bras.
La nage papillon réclame une grande coordination de tout le corps.
Performance
Développer la force et la souplesse du buste augmente les capacités du nageur. Avec un programme bien élaboré de musculation à l'appui, l'équilibre musculaire peut être renforcé par des marches et des courses bien conçues.
Une séance d'aérobic est une alternative au travail des épaules, tendons et articulations des nageurs. Par ailleurs, travailler avec des haltères et faire de la bicyclette augmente le tonus des jambes, et par conséquent permet de progresser dans la technique de la nage. A condition de préserver la souplesse pied/cheville. Utiliser le coup de jarret du nageur pour assouplir les chevilles précisément.
Certains accessoires freinent l'avancement dans l'eau (lièges attachés à la ceinture ou aux pieds), soit le facilitent (paddles, palmes qui aident à acquérir plus de résistance et une technique plus affirmée).
Attention aux voussures vertébrales que connaissent certains nageurs, surtout s'ils pratiquent les nages sur le dos.
Contre-courant
En position verticale, la pression de l'eau est beaucoup plus forte au niveau des chevilles que sur le reste du corps. Et si l'on ajoute à cette pression naturelle un contre-courant (de nombreuses piscines en sont équipées), on multiplie la dynamique du flot et on accroît le travail musculaire de toutes les zones corporelles.
Contre-indications : états fébriles, certaines maladies de peau, fracture non consolidées, affections pulmonaires aiguës et post-phlébites récentes.
- Geneviève Pons
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