Antiseptique, anti-inflammatoire, anticholestérol, antioxydant, antiallergique et même…aphrodisiaque (mais là, gare à ses effets « tue-l’amour » sur l’haleine) l’ail serait-il un remède miracle ? Utilisé voici plus de 5.000 ans dans les steppes d’Asie centrale, il servait d’antipoison dans la Rome antique. Depuis, son succès ne s’est jamais démenti.
Les multiples bienfaits de l'ail
Grâce à ses acides phénoliques, l’ail agit comme un antiseptique puissant du système digestif et de l’appareil respiratoire. Son effet fluidifiant sur le sang, sa capacité à dissoudre les petits caillots freineraient l’évolution de l’athérosclérose. Par ailleurs, ses principes actifs soufrés dilateraient les artères coronaires, contribuant à prévenir l’angine de poitrine. Consommé régulièrement, il aiderait à prévenir le cancer de l’estomac, du côlon et du rectum et serait efficace contre les vers intestinaux. Il aiderait également à la digestion, en favorisant le développement de la flore intestinale, grâce à l’inuline, prébiotique qu’il contient naturellement. À tous ces avantages, il faut rajouter son effet préventif et thérapeutique contre le rhume, son contenu en vitamines A, B, C et E, ou la présence d’allicine, molécule antibiotique. Et naturellement (mais est-il utile de le préciser ?), il ferait fuir les vampires !
Point trop n’en faut, sinon l’ail, ça fait mal
Attention néanmoins aux excès. Consommé en trop grandes quantités, l’ail peut entraîner des brûlures gastriques. Et même en applications locales, le « remède » n’est pas anodin et peut provoquer des nécroses localisées de la peau. Il ne faut donc pas abuser de l’ail.
L'ail a de multiples propriétés, mais attention à ne pas le consommer en excès. © Trgobal, pixabay.com, DP
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