• J'ai des varices pelviennes

    J'ai des varices pelviennes

    Les varices pelviennes et périnéales concernent les femmes.

    Les varices pelviennes se développent dans le petit bassin (pelvis) et sont le plus souvent en rapport avec une hyperpression dans les veines ovariques et utérines.
    Les varices périnéales sont situées au niveau du périnée, et sont visibles extérieurement, à la racine des cuisses. Les varices périnéales et les varices vulvaires peuvent être connectées à des varices pelviennes et à des varices des membres inférieurs.

    On parle parfois de varices pelvi-périnéales.
    Les varices pelviennes peuvent être présentes sans occasionner de troubles. En effet, une dilatation de ces veines est très fréquente chez les femmes ayant eu plusieurs grossesses (multipares).

    Le gynécologue vous dira parfois, en faisant une échographie de vos organes, que vous avez des varices pelviennes, mais vous ne devez pas vous en inquiéter si vous n’avez aucun symptôme.

    Le syndrome de congestion pelvienne

    Les symptômes pelviens correspondent au « syndrome de congestion pelvienne » avec douleurs du bas ventre pendant les périodes d’ovulation, prémenstruelles, menstruelles, et parfois pendant ou après les rapports sexuels. Des troubles urinaires peuvent être associés.
    Les varices périnéales et vulvaires apparaissent volontiers au cours des grossesses, mais disparaissent en grande partie spontanément en quelques mois après l’accouchement ou l’arrêt de l’allaitement.
    En présence d’un syndrome de congestion pelvienne, ou, si des varices périnéales ou vulvaires perdurent après les grossesses, il est préférable de prendre avis auprès d’un phlébologue/médecin vasculaire.
    Celui-ci réalisera une évaluation de la situation concernant vos symptômes, et un premier bilan veineux, avec écho-doppler (échographie associant une étude des flux), sur vos varices du périnée et des jambes.

    Traitement des varices périnéales ou vulvaires

    Si les varices périnéales ou vulvaires ne sont pas trop importantes, et en l’absence de syndrome de congestion pelvienne, il est possible d’envisager un traitement par sclérothérapie. En revanche, en cas de varices périnéales volumineuses, ou en présence de symptômes pouvant réellement évoquer un syndrome de congestion pelvienne et occasionnant une gêne importante pour la patiente, d’autres examens peuvent être à envisager, avec une équipe pluridisciplinaire.
    Selon les cas, les examens demandés seront: échographie pelvienne, scanner, IRM, phlébographie sélective.
    Ils sont utiles pour affiner le diagnostic et éliminer une autre cause, mais aussi afin d’envisager un éventuel traitement tel qu’une embolisation des varices pelviennes.
    L’embolisation pelvienne consiste à boucher les varices pelviennes avec des petits ressorts (coïls), en se servant de cathéters introduits par voie endoveineuse (donc sans ouvrir chirurgicalement). La mousse sclérosante est souvent associée également dans ce traitement ; elle est injectée par les mêmes cathéters.
    Si des varices périnéales sont associées, il est, en général, tout de même nécessaire de traiter celles-ci secondairement, le plus souvent par sclérothérapie.
    N’hésitez pas à parler de ces « varices particulières » à votre phlébologue/médecin vasculaire, il peut vous orienter et vous conseiller sur leur prise en charge.

     

    Références :

    Phlébologie Annales Vasculaires 2009 : Place de la sclérothérapie dans les varices vulvo-périnéales.

     

    http://www.sf-phlebologie.org/j-ai-des-varices-pelviennes

     

     

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