De 
Nicolas Lefrançois, 28 ans, ex-champion de Normandie de… boxe (moins de 86 kilos) et 
le Breton Corentin Cherhal, 21 ans
Nom commun : Aneth, Aneth odorant, Faux anis, Fenouil bâtard
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Propriétés et indications de l'huile essentielle d'angélique
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Mon assiette au fil des saisons : 52 menus et recettes adaptés aux personnes diabétiques et leurs proches pour s’inspirer au quotidien !
Celui qui ménage sa monture ira loin. Le projet a germé dans l'esprit du docteur Saïd Bekka, diabétologue à Chartres. Depuis le mois de janvier, de jeunes Chartrains de 11 à 16 ans viennent chaque mercredi après-midi au centre équestre. Ateliers pédagogiques, apprentissage des règles de sécurité, et des bases de l'équitation, les activités sont multiples.
Mais plus qu'une simple sortie au Haras de la Clairière, ces après-midi leur apprend à prendre conscience de leur diabète et de l'importance de se soigner malgré les contraintes. « À l'adolescence, la maladie est vécue douloureusement. Il faut se contrôler quotidiennement avec des piqûres, mais aussi être vigilant dans son alimentation », souligne le docteur Saïd Bekka. « On essaie de leur démontrer que s'ils savent s'occuper d'un cheval, et s'ils sont responsables avec lui, ils peuvent l'être pour eux-mêmes et avancer très loin. »
« Leur vocabulaire a changé, ils disent "grâce à mon diabète" »Moyen original et unique pour apprivoiser la maladie, le choix du cheval était une évidence pour ce passionné d'équitation. « Avec lui on ne peut pas tricher, c'est un éducateur formidable qui demande de la rigueur et de la bienveillance, sinon il ne vous suit pas. »
Sous le manège du haras, l'heure était à la pratique pour quelques élèves. Bombe sur la tête, le dos bien droit sur leur monture, la concentration régnait en maître sous les instructions de Didier Schlesinger. Pour d'autres, la journée commençait avec Dammarie, une jeune monitrice, par la théorie et l'entretien du matériel. « On essaie de leur montrer que l'entretien du cuir, par exemple des filets, est important pour la sécurité du cheval. Un cuir peu entretenu peut les blesser. C'est exactement la même chose pour leur petite pompe d'insuline qu'ils ont dans leur poche », ajoute un des accompagnateurs du laboratoire Isis, partenaire de ce projet.
Voyage en MongolieDéjà quatre mois que le projet a débuté, et des évolutions sur les enfants sont constatées. « Certains d'entre eux disaient, « à cause de mon diabète », maintenant leur vocabulaire a changé, ils disent « grâce à mon diabète ».
Pour la maman de Félicité, les progrès de sa fille sont indiscutables. « Je suis persuadée que ça lui fait du bien, elle prend désormais conscience de la nécessité de se soigner et des objectifs fixés. Ce qui n'était pas le cas auparavant. Mais il n'y a pas qu'elle, ils font tous des progrès. »
Ces cours d'équitation sont également l'occasion pour ces jeunes patients qui viennent de plusieurs établissements scolaires de Chartres (Eure-et-Loir) de se rencontrer. « Ils ont tous la même pathologie et, ensemble, ils ne se sentent pas exclus. Ils se comprennent et se soutiennent », confie Didier Schlesinger.
Après ces dix-huit mois au Haras de la Clairière, les enfants auront la chance de partir une dizaine de jours en Mongolie pour marquer la fin de cette formidable expérience. Ils pourront ainsi affirmer fièrement que grâce à leur diabète, ils ont pu faire des choses extraordinaires.
Marine Vautrin
http://www.lechorepublicain.fr/eure-et-loir/actualite/pays/yvelines/2014/05/22/une-dizaine-de-jeunes-patients-decouvrent-le-monde-equin-pendant-dix-huit-mois_11014197.html
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