Le vaccin Zostavax® (Sanofi Pasteur), autorisé en France depuis le 10 juin 2015 "pour la prévention du zona et de ses complications [chez les seniors]", est désormais disponible en pharmacie
Selon les estimations issues des essais cliniques, avec ce nouveau vaccin, le risque d’apparition de la maladie est diminué de 44 à 57% chez les personnes vaccinées.
Le zona est une maladie infectieuse causée par la réaction du virus de la varicelle (herpes virus varicellæ, ou varicelle zona), plusieurs années après la première infection. Le virus, en effet, s'installe à vie dans les ganglions nerveux(présents à chaque sortie des nerfs de la colonne vertébrale). Habituellement, notre système de défense parvient à maintenir ce virus bloqué dans les ganglions. Cependant, si nos défenses immunitaires sont affaiblies, ce virus peut, du jour au lendemain, quitter le ganglion. Mais au lieu d'aller dans le sang où il serait bloqué par les anticorps anti-varicelle, il va prendre les voies nerveuses pour se déplacer.
Une sensation de brûlure, de picotement apparaît alors dans la zone d'émergence du nerf atteint et tout au long de son trajet. Puis des plaques rouges parsemées de vésicules surgissent dans des zones correspondantes au trajet du nerf atteint par le virus. Par exemple, si c'est un nerf intercostal, ce sera le buste. Si c'est un nerf crânien, le cou et le cuir chevelu. Au bout de quelques semaines, ces éruptions finissent par sécher et disparaître. Mais la douleur peut persister, c'est ce qu'on appelle des douleurs post-zostériennes.
Chez le sujet âgé, les défenses immunitaires appelées lymphocytes T sont moins performantes contre le virus du zona présent de façon latente dans l'organisme. Le vaccin aujourd’hui commercialisé peut donc renforcer ces cellules de défense. Elles se multiplient et sont de nouveau capables de maîtriser le virus. Il reste alors endormi sous la garde de ces cellules qui l'empêchent de se répliquer et d'attaquer.
Utilisé aux Etats-Unis et au Canada depuis dix ans, le vaccin anti-zona est bien toléré. "Ce vaccin est recommandé pour les patients âgés entre 65 et 74 ans. On sait que plus l'âge avance, plus les douleurs augmentent et plus le risque dedouleurs post-zostériennes, c'est-à-dire persistantes au delà de trois mois, augmente", constatait le Dr Christophe Trivalle, gériatre, interrogé dans l’émissionAllodocteurs sur France 5.
En France, le Haut Conseil de la santé publique a émis un avis positif sur cette vaccination à l’automne 2013. Il considèrait que le vaccin zona "a fait la preuve de sa capacité à réduire le poids de la maladie". On estime que l’incidence des douleurs post-zostériennes est diminuée pour 51% à 75% des 60-69 ans vaccinés (entre 40% et 67% au-delà) et l'incidence du zona de 56 à 71% dans cette même tranche d’âge (25% à 48% au-delà).
Une seule injection de ce vaccin est nécessaire pour protéger l'organisme. Il est contre-indiqué chez les personnes immunodéprimées.
Les autorités de santé étant parvenues à s’accorder sur le taux de remboursement du vaccin, celui-ci est désormais disponible en pharmacie. Le Zostavax® - commercialisé à 127,24 euros la dose - est remboursé dans le cadre des recommandations vaccinales, en routine pour les personnes de 65 à 74 ans révolus. Pour les personnes âgées de 75 à 79 ans révolus dans le cadre d’un rattrapage, ce remboursement sera assuré jusqu’au 28 février 2017.
Le zona est une maladie douloureuse et invalidante susceptible de toucher toute personne ayant déjà eu la varicelle dans sa vie, soit environ 95% de la population française. On estime qu'une personne sur quatre y sera confrontée au cours de sa vie. Plus de 60% des cas surviennent après l’âge de 45 ans. Les douleurs persistantes touchent essentiellement les personnes âgées de plus de 50 ans.
Selon les estimations issues des essais cliniques, avec ce nouveau vaccin, le risque d’apparition de la maladie est diminué de 44 à 57% chez les personnes vaccinées.
Le zona est une maladie infectieuse causée par la réaction du virus de la varicelle (herpes virus varicellæ, ou varicelle zona), plusieurs années après la première infection. Le virus, en effet, s'installe à vie dans les ganglions nerveux(présents à chaque sortie des nerfs de la colonne vertébrale). Habituellement, notre système de défense parvient à maintenir ce virus bloqué dans les ganglions. Cependant, si nos défenses immunitaires sont affaiblies, ce virus peut, du jour au lendemain, quitter le ganglion. Mais au lieu d'aller dans le sang où il serait bloqué par les anticorps anti-varicelle, il va prendre les voies nerveuses pour se déplacer.
Une sensation de brûlure, de picotement apparaît alors dans la zone d'émergence du nerf atteint et tout au long de son trajet. Puis des plaques rouges parsemées de vésicules surgissent dans des zones correspondantes au trajet du nerf atteint par le virus. Par exemple, si c'est un nerf intercostal, ce sera le buste. Si c'est un nerf crânien, le cou et le cuir chevelu. Au bout de quelques semaines, ces éruptions finissent par sécher et disparaître. Mais la douleur peut persister, c'est ce qu'on appelle des douleurs post-zostériennes.
Chez le sujet âgé, les défenses immunitaires appelées lymphocytes T sont moins performantes contre le virus du zona présent de façon latente dans l'organisme. Le vaccin aujourd’hui commercialisé peut donc renforcer ces cellules de défense. Elles se multiplient et sont de nouveau capables de maîtriser le virus. Il reste alors endormi sous la garde de ces cellules qui l'empêchent de se répliquer et d'attaquer.
Utilisé aux Etats-Unis et au Canada depuis dix ans, le vaccin anti-zona est bien toléré. "Ce vaccin est recommandé pour les patients âgés entre 65 et 74 ans. On sait que plus l'âge avance, plus les douleurs augmentent et plus le risque dedouleurs post-zostériennes, c'est-à-dire persistantes au delà de trois mois, augmente", constatait le Dr Christophe Trivalle, gériatre, interrogé dans l’émissionAllodocteurs sur France 5.
En France, le Haut Conseil de la santé publique a émis un avis positif sur cette vaccination à l’automne 2013. Il considèrait que le vaccin zona "a fait la preuve de sa capacité à réduire le poids de la maladie". On estime que l’incidence des douleurs post-zostériennes est diminuée pour 51% à 75% des 60-69 ans vaccinés (entre 40% et 67% au-delà) et l'incidence du zona de 56 à 71% dans cette même tranche d’âge (25% à 48% au-delà).
Une seule injection de ce vaccin est nécessaire pour protéger l'organisme. Il est contre-indiqué chez les personnes immunodéprimées.
Les autorités de santé étant parvenues à s’accorder sur le taux de remboursement du vaccin, celui-ci est désormais disponible en pharmacie. Le Zostavax® - commercialisé à 127,24 euros la dose - est remboursé dans le cadre des recommandations vaccinales, en routine pour les personnes de 65 à 74 ans révolus. Pour les personnes âgées de 75 à 79 ans révolus dans le cadre d’un rattrapage, ce remboursement sera assuré jusqu’au 28 février 2017.
Le zona est une maladie douloureuse et invalidante susceptible de toucher toute personne ayant déjà eu la varicelle dans sa vie, soit environ 95% de la population française. On estime qu'une personne sur quatre y sera confrontée au cours de sa vie. Plus de 60% des cas surviennent après l’âge de 45 ans. Les douleurs persistantes touchent essentiellement les personnes âgées de plus de 50 ans.
http://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/le-vaccin-contre-le-zona-disponible-et-rembourse_953939.html