Le diabète néonatal se manifeste dans les premiers jours ou les premières semaines de vie.
Il est très rare, 250 à 500 000 nouveau-nés en Europe. Autant de garçons que de filles. Il peut-être permanent (le traitement ne peut pas être arrêté) ou transitoire (l’insuline peut être arrêtée, en général avant l’âge de 6 mois, mais une récidive du diabète est possible à la puberté ou à l’âge adulte).
Enfin, il a une origine génétique : plusieurs gènes sont connus.
LE TRAITEMENT
- Réhydratation.
- Insuline : injections sous cutanées ou pompe.
- Alimentation adaptée au nouveau-né.
Dans environ la moitié des cas, le diabète néonatal est transitoire. Le traitement (insuline) peut être arrêté entre 0,5 et 15 mois (en moyenne 5 mois). Mais le diabète peut rechuter dans environ la moitié des cas, à l’adolescence ou à l’âge adulte. Une surveillance prolongée est donc nécessaire.
CAUSES GÉNÉTIQUES
Diabète néonatal permanent
Remarques
Une mutation de Kir6.2 est trouvée dans 1/3 à la moitié des cas de diabète néonatal permanent. Un traitement par antidiabétiques oraux (sulfamides hypoglycémiants) est souvent possible.
Deux des gènes actuellement identifiés (IPF-1 et Glucokinase) sont aussi des gènes du diabète de type MODY (cf cahier MODY). Chez les enfants ayant un diabète néonatal lié à des mutations des gènes Glucokinase ou IPF-1, les deux parents ont un diabète de type MODY.
Diabète néonatal transitoire
Chez un certain nombre d’enfants, il existe une anomalie au niveau du chromosome 6, une disomie uniparentale paternelle sur ce chromosome 6 : les deux chaînes de nucléotides du chromosome proviennent uniquement du père, alors que normalement une chaîne provient de chacun des parents.
Des recherches sont en cours, pour comprendre comment cette anomalie sur le chromososme 6 est responsable d’un diabète néonatal.
Parmi les enfants qui n’ont pas d’anomalie sur le chromosome 6, certains ont une mutation du gène Kir6.2.