• L’Europe redéfinit l’étiquetage des aliments

    17 décembre 2014 - Auteur : Jocelyne Minet

    Depuis le 13 décembre 2014, de nouvelles règles s’appliquent aux informations que le consommateur doit retrouver sur les étiquettes des aliments.

    L’Europe oblige ses Etats-membres à faire un pas de plus dans la protection du consommateur sur le plan alimentaire. Savoir exactement ce qu’il y a dans notre assiette, d’où provient la nourriture ou si elle contient des allergènes ne peut que nous apporter une meilleure protection.

     

     

    ALLERGÈNES

    Beaucoup de personnes sont allergiques à certaines substances (noix, gluten…). Il est donc essentiel de savoir quels allergènes sont présents dans la nourriture. Jusqu’il y a peu, la présence d’allergènes devait être signalée sur les aliments préemballés.

    Nouveau : la déclaration des principaux allergènes devient obligatoire aussi pour les aliments non préemballés. Les commerçants et restaurateurs doivent pouvoir informer leurs clients, au moins oralement. En ce qui concerne les aliments préemballés, les substances allergènes doivent être mises en évidence sur l’étiquette par l’emploi d’une autre couleur de caractères ou une autre typographie.

     

     

    MEILLEURE LISIBILITÉ

    La taille de caractères est également réglementée : minimum 1,2 mm (ou 0,9 mm pour les emballages dont la face la plus grande ne dépasse pas 80 cm²). De plus, la nouvelle législation tient compte du groupe croissant de consommateurs qui achètent via Internet : les principales informations obligatoires sur les étiquettes doivent être disponibles avant l’achat.

     

     

    SOURCE PRÉCISE

    La source précise des huiles et graisses (huile de colza, huile de palme…) doit désormais figurer dans la liste des ingrédients. La mention de l’origine n’était obligatoire auparavant que pour la viande de bœuf. À partir du 1er avril 2015, ce sera aussi le cas pour la viande de porc, de mouton, de chèvre et la volaille non transformée, qu’elle soit fraîche ou congelée.

     

     

    VALEUR NUTRITIONNELLE

    Pour décembre 2016 au plus tard, le dos de l'emballage des aliments devra mentionner 7 éléments (par 100 g ou 100 ml): la valeur énergétique (en kJ et kcal), les quantités de matières grasses, d’acides gras saturés, de glucides, de sucres, de protéines et de sel (qui était toujours exprimé en sodium jusqu’à présent). Si les aliments préemballés annonçaient déjà les valeurs nutritionnelles sur leur emballage, l’étiquetage doit être rendu conforme aux nouvelles dispositions à partir de décembre 2014.

    La mention des valeurs nutritionnelles et des ingrédients reste facultative pour les boissons alcoolisées (> 1,2% alcool). Si la valeur nutritionnelle est volontairement indiquée sur l’étiquette, elle peut se limiter à la seule indication des calories.

     

     

    POIDS NET

    Pour les aliments glazurés (ex. : scampis surgelés enrobés d’une couche de glace), la quantité nette sera désormais indiquée sans comprendre le poids de la glace.

     

     

    Plus d'infos: http://economie.fgov.be/

     

    http://plusmagazine.levif.be/fr/011-11032-L-Europe-redefinit-l-etiquetage-des-aliments.html

     

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