Féru de sport et de relations humaines, André Van Puymbroeck s’élancera, l’an prochain, pour un périple de plusieurs mois en Europe de l’Est.
André Van Puymbroeck est sportif. Très sportif. Ce Belge d’origine, résidant sur la commune depuis trois ans, a littéralement couru à travers le monde. Marathonien, à Paris ou ailleurs, amateur de raid, à Cuba ou en Chine (à raison de 30 km par jour), il a également pratiqué le judo jusqu’au plus haut grade. Tout ceci durant sa carrière. Employé en Esat (Établissements et Services d’Aide par le Travail), il œuvrait pour la prévention en gestes et postures. Ses premières amours ? Le cyclisme, qu’il a pratiqué en professionnel jusqu’à l’âge de 30 ans. Une passion qu’il a retrouvée en 2011 et 2015, lors de deux sessions de tour d’Europe d’environ 7,500 km chacune. Également photographe, André met un point d’honneur à immortaliser ses périples, notamment lors d’échanges avec les populations locales.
Le voyage est une thérapie
Après la découverte d’un diabète de type 2 il y a plus de dix ans, André aurait pu « baisser de régime », et vivre en mode économie d’énergie. Mais non ! Le sportif souriant, les étoiles dans les yeux, explique : « Je veux découvrir tout ce que le corps et le mental peuvent donner. Le voyage est une thérapie pour moi. Et le taux de glycémie baisse naturellement lorsqu’on bouge ». Il projette actuellement un nouveau périple à travers l’Europe, en avril 2020, qui décrit une grande boucle : Danemark, Norvège, Cercle Polaire, Finlande, Russie, Ukraine, Mer Noire, Turquie puis Grèce. Soit environ 10,000 km, à raison de 80 par jour, et quelques pauses au sein des populations rencontrées.
« Je veux prouver aux gens que la vie n’est pas terminée, les sensibiliser à l’intérêt de continuer de bouger. C’est d’ailleurs fortement conseillé dans ce type de maladie ».
Voyager, prouver, et en parler
André ne sait pas tenir en place. « Si j’étais sur des projets culturels et sportifs jusqu’alors, j’y ajoute simplement la maladie. Je veux prouver aux gens que la vie n’est pas terminée, les sensibiliser à l’intérêt de continuer de bouger. C’est d’ailleurs fortement conseillé dans ce type de maladie ». Au retour de sa dernière virée européenne, il s’est notamment arrêté à l’école Sainte-Anne, partageant avec plaisir son aventure avec les petits. « J’aime aussi évoquer la pollution et l’environnement. Mais je suis aussi là pour aider, conseiller sur la pratique, encourager les vacances autrement ».
Sa monture ? Un vélo de course, forcément, mais équipé pour les longs trajets. André Van Puymbroeck accepte d’ailleurs toute forme d’aide pour poursuivre une aventure qui semble ne jamais s’arrêter (équipement, sponsoring…). Contact : Tél. 02 97 13 36 51.
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