Bienvenue chez N.Quinn, D.Thomas, P.Robert, N.Dellis et MT Van der Maeren tous bénévoles et diabétiques. Nous faisons partie du Conseil des Patients de la Maison ABD Bruxelles Les décès de notre groupe : Axel Dierckx qui était le président du Conseil des Patients Brigitte Secat qui a été administratrice de notre association
La maladie de Basedow est une des causes les plus fréquentes des hyperthyroïdies. Les signes consécutifs, c'est-à-dire les symptômes, sont l'apparition
d'un goitre c'est-à-dire l'augmentation du volume de la thyroïde associée à un gonflement du cou, une exophtalmie (les yeux semblent exorbités) et des symptômes de thyrotoxicose correspondant à
une intoxication par les hormones thyroïdiennes. La maladie de Basedow concerne essentiellement le sexe féminin et le plus souvent la cause déclenchante est un choc psycho affectif. Le traitement
de la maladie de Basedow est essentiellement médical. Il fait appel aux bêtabloquants et aux antithyroïdiens de synthèse. Le traitement est poursuivi durant au moins deux ans en utilisant des
doses d'antithyroïdiens de synthèse progressivement décroissantes. Certains patients néanmoins nécessitent des doses plus fortes et en association à des hormones thyroïdiennes de façon à éviter
le risque de passage en hypothyroïdie c'est-à-dire le contraire de l'hyperthyroïdie : la diminution du taux des hormones thyroïdiennes dans le sang. Le traitement est le plus souvent très
efficace. L'évolution de la maladie de Basedow peut se faire vers des rechutes pour un patient sur deux environ dans les deux ans qui suivent l'arrêt du traitement. Les spécialistes en
endocrinologie, dans ce cas, proposent d'une part de reprendre les antithyroïdiens de synthèse de façon à normaliser le fonctionnement de la glande thyroïde et d'autres pas un traitement qui
supprime de façon définitive l'activité de thyroïde. Pour les individus jeunes, c'est-à-dire ayant moins de 40 ans, et essentiellement quand le goitre est volumineux, il est proposé au patient
une intervention chirurgicale. Quand l'individu a plus de 40 ans et si son goitre n'est pas très volumineux, la thyroïde est préférentiellement détruite en injectant de l'iode radioactif.
La thyrotoxicose est l'ensemble des manifestations, des symptômes du à l'excès d'hormones thyroïdiennes dans le
sang. Il s'agit de l'accélération du rythme cardiaque (tachycardie) constante, de l'amaigrissement, des tremblements (ayant pour caractéristique d'être fins et rapides) d'une thermophobie (peur
de la chaleur) de sueurs, d'amyotrophie musculaire (diminution du volume des muscles) et de diarrhée. Sans prévenir le plus souvent, la thyrotoxicose est révélatrice de l'hyperthyroïdie
c'est-à-dire de l'excès d'hormones thyroïdiennes dans le sang. Elle se traduit par une crise aiguë thyréotoxique comprenant une élévation de la température (fièvre élevée), une tachycardie
extrême (accélération du rythme cardiaque très importante) et un coma. Le traitement doit être effectué en urgence.
La thyrotoxicose factice est le résultat d'un apport excessif de substances dont l'activité hormonale thyroïdienne est recherchée par le patient
(généralement une patiente) de manière délibérée afin d'obtenir un amaigrissement. Certains signes d'hyperthyroïdie (thyrotoxicose) apparaissent selon la dose et la tolérance vis-à-vis de la
substance absorbée. L'utilisation de substances contenant des extraits thyroïdiens dans un but de maigrir risque d'entraîner la survenue de complications essentiellement cardiaques. L'évolution
de ce type de pathologie iatrogène (lié à un traitement) est bon à condition d'arrêter le traitement.
L'adénome thyroïdien toxique est une tumeur de la thyroïde le plus souvent bénigne mais entraînant une augmentation très importante de la sécrétion des
hormones thyroïdiennes. Il s'agit d'une cause d'exagération de sécrétion de l'hormone thyroïdienne concernant le plus souvent les individus après l'âge de 60 ans. Les symptômes de l'adénome
thyroïdien toxique sont avant toute une accélération du rythme cardiaque, accélération importante et généralement ma supportée par le patient, associant d'autre part, le plus souvent à un trouble
du rythme cardiaque voire une insuffisance de la pompe cardiaque elle-même. L'examen de la thyroïde, met en évidence un nodule unique. Les examens complémentaires et en particulier la
scintigraphie thyroïdienne permet de porter le diagnostic avec certitude en montrant un nodule que l'on dit chaud car il fixe avec intensité l'iode 131. Cette image montre le contraste qu'il
existe entre le nodule lui-même et le tissu glandulaire en périphérie de celui-ci qui lui est au repos. Le traitement de l'adénome thyroïdien toxique est chirurgical mais nécessite au préalable
une préparation médicale. L'intervention, par un chirurgien endocrinologue, a pour but de procéder à l'ablation du lobe de la thyroïde (lobectomie) ou, quand cela est possible, consiste à
effectuer ce que l'on appelle une énucléation (extirpation) du nodule. Chez les patients âgés, pour lesquels l'anesthésie est contre-indiquée, il est nécessaire de procéder à un traitement qui
utilise l'iode radioactif.
L'hypothyroïdie (défaut de sécrétion d'hormone thyroïdienne dans le sang) dont les symptômes sont : bradycardie (ralentissement du rythme cardiaque),
épaississement de la peau du visage et du cou, ralentissement psychique, teint cireux.
Le terme athyréose (ou athyroïdie, en anglais athyroidism) désigne absence totale de sécrétion d'hormones thyroïdiennes ce qui aboutit au myxœdème.
Les nodules de la thyroïde le plus souvent n'entraînent aucun symptôme et, plus rarement, provoquent une gêne au niveau du cou ou un mauvais fonctionnement
de la glande thyroïde à type d'hypothyroïdie ou d'hyperthyroïdie.
Le cancer de la thyroïde atteint la glande thyroïde sous plusieurs formes dont la plus fréquente est l'adénome ou cancer du tissu glandulaire. Plus
rarement il s'agit d'un carcinome c'est-à-dire d'un cancer de l'épithéliome.
On distingue différents types de cancer de la thyroïde.
Les adénocarcinomes différenciés sont dits de types papillaires (75 %), ou vésiculaires ou folliculaires (10 %) selon l'aspect des cellules examinées au microscope. L'architecture de la glande,
dans ce cas, n'est pas modifiée, sa fonction endocrine c'est-à-dire la sécrétion d'hormones thyroïdiennes et plus précisément de thyroglobuline non plus. Une exposition aux rayonnements ionisants
favorise la survenue des adénocarcinomes différenciés.
Les cancers anaplasiques indifférenciés concernent essentiellement les sujets âgés. L'architecture de la glande est, contrairement aux adénocarcinomes différenciés, non préservée.
Les cancers médullaires de la thyroïde prennent naissance sur les cellules C de la thyroïde. Ils sont plus rares que les précédents.
Les symptômes qui révèlent le cancer de la thyroïde peuvent apparaître simplement à la palpation de la glande qui montre la présence de nodules. Quelquefois aucun autre symptôme ne permet
d'objectiver un cancer de la thyroïde ou alors simplement une petite augmentation de volume des ganglions du cou. Parfois il s'agit d'un goitre c'est-à-dire d'une augmentation du volume du cou
qui existait précédemment permettant ainsi d'orienter le diagnostic de cancer de la thyroïde. Plus rarement la compression des tissus par la tumeur de la thyroïde entraîne des troubles de la voix
et des troubles de la déglutition (le patient a du mal à avaler). Très rarement ce sont des métastases pulmonaires c'est-à-dire des cellules cancéreuses qui migrent à partir de la thyroïde vers
les poumons, qui révèlent un cancer de la glande thyroïde.
Échographie fait partie des examens complémentaires qui permettent de mettre en évidence le boulet nodule et surtout d'estimer la taille de celui-ci ainsi que sa nature qui peut être solide,
liquide ou encore mixte c'est-à-dire solide et liquide à la fois. Une modification des ganglions lymphatiques, en termes de durcissement et d'augmentation de volume, peut également être
quelquefois décelée à ce moment-là. C'est la cytoponction du nodule c'est-à-dire le prélèvement des cellules à l'intérieur du nodule de la thyroïde qui permet de poser le diagnostic avec
certitude. Les cellules sont soit malignes soit bénignes soit suspectes. L'examen anatomopathologique des cellules qui composent la tumeur, après son ablation, permet la confirmation du
diagnostic.
Le traitement du cancer de la thyroïde, quand il s'agit d'un adénocarcinome différencié, nécessite une ablation chirurgicale totale de la thyroïde et des ganglions du cou qui sont éventuellement
concernés par les cellules cancéreuses. Quelques semaines après qu'il est nécessaire d'administrer une dose d'iode radioactif afin de détruire les dernières cellules cancéreuses (reliquats
thyroïdiens). L'ablation de la thyroïde entraîne forcément une absence de sécrétion des hormones thyroïdiennes qu'il est nécessaire de compenser par un traitement substitutif comprenant de la
thyroxine qui est administrée tout le long de la vie. La surveillance de ce traitement est bien entendue clinique (en interrogeant et en examinant le patient) mais également paraclinique, en
effectuant des dosages biologiques et plus précisément des dosages sanguins notamment de la thyroglobuline.
En ce qui concerne traitement des cancers anaplasiques indifférenciés le patient doit subir une intervention chirurgicale et une radiothérapie (utilisation des rayons X comme traitement).
Le pronostic des cancers différenciés est excellent à condition que le sujet soit jeune et que la tumeur soit bien différenciée. À l'opposé, le pronostic du cancer anaplasique indifférencié du
sujet âgé est moins bon.
http://www.vulgaris-medical.com/encyclopedie/thyroide-glandes-4560/definition.html