Bienvenue chez N.Quinn, D.Thomas, P.Robert, N.Dellis et MT Van der Maeren tous bénévoles et diabétiques. Nous faisons partie du Conseil des Patients de la Maison ABD Bruxelles Les décès de notre groupe : Axel Dierckx qui était le président du Conseil des Patients Brigitte Secat qui a été administratrice de notre association
Pourquoi est-on diabétique ?
« Ma mère est diabétique, est-ce que je le serai aussi ? », « Pourquoi ai-je le diabète, alors que personne d’autre dans ma famille n’en est atteint ? » Des
questions de patients qui reviennent continuellement.
C’est vrai, l’hérédité est un facteur de risque du diabète de type 2, mais la transmission familiale n’est pas systématique. « Si je suis diabétique, est-ce parce que j’ai fait quelque chose de mal ? » A l’annonce de la maladie, un sentiment de culpabilité s’installe. L’environnement, notamment l’alimentation, sont sur le banc des accusés. Pas d’unique responsable : le diabète de type 2 est plutôt le fruit d’une interaction de l’environnement sur un fond d’hérédité. Une maladie qui concerne le monde entier. L’épidémie se chiffre en centaines de millions.
Hérédité
Oui, le diabète de type 2 est héréditaire, puisque 30 % des enfants dont les parents sont diabétiques de type 2 seront diabétiques à leur tour en vieillissant. D’ailleurs a priori, tous les membres d’une famille ont les mêmes risques : frères et sœurs, voire cousins et cousines quand il s’agit de grands-parents.
Mais il n’y a probablement pas de gène du diabète de type 2. La maladie n’est pas un caractère qui se transmet de génération en génération, sur un gène spécifique.
Depuis des dizaines d’années, aucune recherche n’a pu désigner le gène responsable du diabète de type 2. Il semblerait plutôt que la maladie soit multi-génique, c’est-à-dire que
plusieurs gènes différents soient en cause dans la maladie. Tous les ascendants sont donc responsables de cette transmission, et pas plus le parent diabétique que celui qui n'est pas
diabétique.
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