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Bienvenue chez N.Quinn, D.Thomas, P.Robert, N.Dellis et MT Van der Maeren tous bénévoles et diabétiques. Nous faisons partie du Conseil des Patients de la Maison ABD Bruxelles Les décès de notre groupe : Axel Dierckx qui était le président du Conseil des Patients Brigitte Secat qui a été administratrice de notre association

Diabète et sport

Que l'on diabétique de type 1 ou 2, il n'y a aucune raison d'interdire l'activité physique, bien au contraire: le sport est un excellent complément au traitement.

 

Il a un effet favorable sur l'équilibre glycémique (un effort d'endurance permettant de réduire le taux de sucre dans le sang) et de participer à maintenir un bon état de santé général ostéoporose, prévention contre la dépression, stress, les angoisses, ...).

 

 Image de la source: http://www.sport-ist-die-beste-medizin.de/

 

L'activité physique régulière a un effet bénéfique contre l'insulinorésistance. Elle permet également de réduire la tension naturelle et la tension artérielle et les neuropathies diabétiques. Elle offre également bonne humeur et de la vigueur et aide à mieux réguler son poids (ne pas en prendre mais aussi ne pas en reprendre en cas de régime).

 

Idéalement, l'activité physique doit être d'une durée de 150 minutes, réparties sur 3 jours par semaine, sans rester plus de 2 jours inactif. La marche est particulièrement adaptée aux diabétiques d'âge moyen ou avancé. Le jardinage, le vélo et la natation sont également des choix à privilégier: l'important étant avant tout de se faire plaisir. Les activités de groupe peuvent aussi apporter un contact social.

 

Dans le cadre d'activités physiques et de soutenues (marche rapide, jogging, basket-ball, danse rapide, exercices d'aérobie, ...), il sera important de vérifier l'absence de contre-indications, notamment cardio-vasculaires.

 

 Image de la source: http://2damnfunny.com/ 

 

De même, l'activité physique sollicitant plus spécifiquement les pieds, un équipement adapté est nécessaire. En cas de doute, n'hésitez pas à consulter un podologue. N'oublions pas non plus d'inspecter après l'effort.

 

Dans tous les cas, l'important sera de commencer l'activité de façon progressive: par 5 à 10 minutes par jour et augmenter la durée de l'effort. On peut aussi fragmenter l'activité sur la journée par des séances de 10 minutes minimum.

 

Aucun sport n'est interdit du moment que celui-ci nous apporte du plaisir. Cependant, certains doivent être pratiqués avec prudence, surtout sur les seuls: le parachutisme, l'alpinisme, la plongée, les cours automobiles, le parapente, la voile, ... En effet, en cas d'hypoglycémie, la personne serait en danger. Un accompagnant et la présence de Glucagen sur soi (à injecter en cas de perte de connaissance et / ou de convulsions) sont alors conseillés.

 

 Image de la source: http://osteopathe-vignoli.com

 

 Pour réaliser son activité sportive en toute sécurité, 2 conditions sont nécessaires:
 

  1. Un bon contrôle glycémique:
 

La glycémie doit être inférieure à 250mg / dL (et les corps cétoniques négatifs) avant l'activité physique. Pas de sport avec une glycémie à 300mg / dL ou des corps cétoniques positifs! On risquerait alors l'acido-cétose.

 

La glycémie doit également être contrôlée de façon régulière pendant et après l'effort.

 

   2. Une programmation de l'activité physique:

 

Il faut nettoyer à programmeur son effort afin de réduire son bolus d'insuline et / ou d'augmenter son apport alimentaire. Un apport en sucres lents 3h avant est recommandé en cas d'effort intense. Il est également conseillé de prévoir des encas, surtout si l'effort est prolongé (biscuits secs, barres de céréales, ...) et dans tous les cas, de quoi se réserrait au besoin (eau sucrée, sucre de raisin, pâtes de fruits, ...).

 

Le sport autorise, voire utilisez, cet apport en sucres simples. En effet, pendent l'activité physique, les muscles vont augmenter leur consommation en sucre et vont donc le puiser dans le sang (= la glycémie). Le risque d'hypoglycémie augmenter, surtout pour les diabétiques sous insuline, pendentif l'exercice mais également dans les heures qui suivent: la nuit, les muscles vont reconstituer leurs réserves de sucre (= glycogène) dans le puisant de nouveau dans le sang . Après un effort, sur ne saute pas pas de repas et sur le contrôle sa glycémie de façon régulière!
 

 Photo personnelle

 

Chez une personne non diabétique, la sécrétion d'insuline va être spontanément mais pas chez un diabétique!
 

  • Pour les diabétiques sous pompe:  il est conseillé de réduire (et parfois même de couper totalement) son débit d'insuline basale le temps de l'effort.
     

  • Pour tous les diabétiques sous insuline de manière générale:  il est conseillé d'adapter sa dose d'insuline rapide, l'effort selon le type d'exercice, l'intensité, la durée, le type d'insuline, ...
     

    • Si l'exercice a lieu entre 2 et 3 heures après le repas, il a pris son bolus d'insuline rapide de 10 à 50%, suivant l'exercice.

    • Si l'exercice plus de 3h après le repas, il ne faut pas modifier son bolus d'insuline rapide mais plutôt prendre une collation avant l'activité physique.

    • Pareil si le schéma ne reprend pas d'insuline rapide mais bien une insuline mélangée (= action prolongée).

    • Un exercice physique imprévu exigeant une collation.

    • Un sport intense, un stage sportif se déroulant sur plusieurs jours, un effort prolongé, ... nécessite également de parler avec son diabétologue afin de modifier son traitement et notamment son insuline basale (pompe) ou lente (stylos).

    • Il faut également injecter son insuline à distance du groupe musculaire sollicitude: en effet, la circulation va se retrouver accélérée dans cette zone et l'insuline sera résorbée plus rapidement que d'habitude.
       

  • Pour les diabétiques sous traitement oral:

    • Pour un effort ponctuel, on ne modifie pas le traitement, mais sur rajoutera une collation avant, pendentif, et après l'effort selon la glycémie.

    • Pour un effort prolongé, une visite chez son diabétologue sera nécessaire pour adapter son traitement médicamenteux. 
       

       


Rappelons que les adaptations alimentaires et insuliniques sont propres à chacun, elles varient selon la personne. Les modifications de traitement sont strictement personnelles et ne peuvent pas être appliquées comme telles à une autre personne diabétique.

Mots clés:

diabète

diabète de type 1

diabète de type 2

autres diabètes

https://www.alfredlediabete.com/single-post/diabete-sport
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