• Tenir son coeur à l'oeil et éviter une fibrillation auriculaire

     



    Tenir son coeur à l'oeil et éviter une fibrillation auriculaire

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    Vous avez des palpitations, votre cœur s’emballe après l’effort voire sans effort, profitez de la semaine du rythme cardiaque pour consulter un des médecins participant à la campagne de sensibilisation pour contrôler vos pulsations.

    Vous avez des palpitations, votre cœur s’emballe après l’effort voire sans effort, profitez de la semaine du rythme cardiaque pour consulter un des médecins participant à la campagne de sensibilisation pour contrôler vos pulsations et obtenir de précieux conseils pour ménager votre cœur.

    Du 6 au 12 juin, de nombreux médecins et cardiologues se mobiliseront pour parler du cœur et plus précisément du rythme cardiaque. Parce qu’un adulte sur quatre présentera un jour une fibrillation auriculaire, une affection grave du cœur souvent détectée trop tard, n’attendez pas pour vérifier que votre cœur tourne comme une horloge.

    Qu'est-ce qu'une fibrillation auriculaire ?

     Petit retour en arrière, leçon de science sur le cœur. Le cœur est composé de quatre 4 cavités, deux cavités ventriculaires et deux cavités auriculaires. Le sang vient des veines et passe par les oreillettes ; les ventricules ré-éjectent le sang par les artères. Vous souffrez d’une fibrillation auriculaire lorsque les oreillettes se contractent de manière anarchique. Ces contractions arythmiques entraînent des contractions rapides et irrégulières des ventricules situés juste en dessous des oreillettes.

    La fibrillation auriculaire peut être paroxystique si elle disparaît spontanément en moins d’une semaine, elle peut être persistante si elle ne disparaît pas spontanément passé les 7 jours. Et enfin elle peut être permanente si elle n’est toujours pas réduite après un an. Les principaux facteurs à l’origine du risque de développement d’une fibrillation auriculaire sont l’âge avancé, les affections cardiaques préexistantes (notamment les valvulopathies, l’insuffisance cardiaque, l’hypertension artérielle, l’infarctus du myocarde) ainsi que le diabète, l’hyperthyroïdie et l’alcoolisme.

    Quels sont les symptômes ?

    En cas de fibrillation auriculaire, le cœur peut battre très vite ou trop lentement et de manière irrégulière. Ces battements anarchiques provoquent un essoufflement à l’effort ou au repos, une douleur dans la poitrine ou une sensation oppressante, des vertiges ou une fatigue inhabituelle. Dans un tiers des cas, la fibrillation auriculaire se fait discrète et aucun symptôme ne se fait sentir, ce qui la rend difficile à détecter. Dans ce cas, le problème peut ne pas être pris à temps et de réelles complications peuvent en découler, comme la formation de caillots de sang pouvant dans un second temps entraîner thrombose ou accident vasculaire cérébral.

    Pour détecter cette fibrillation auriculaire, la première méthode est simple et accessible à tous, puisqu’il suffit de prendre son pouls au poignet. Pour ce faire, placez trois doigts tendus de l’autre main, lorsque vous êtes au repos, à la base du pouce, entre le tendon du pouce et l’os du poignet. Il est parfois nécessaire de déplacer les doigts ou de presser davantage avec de repérer les pulsations. Comptez-les durant 30 secondes et multipliez par deux pour obtenir vos battements sur une minute. Normalement, vous devriez compter entre 50 et 100 pulsations par minute. S’il s’avère que vos pulsations sont irrégulières, rendez-vous chez votre médecin qui vous fera sans doute passer un électrocardiogramme. Cet examen consiste à mesurer l’activité électrique du cœur.

    Cependant, cette mesure est un instantané qui parfois peut ne pas faire apparaître la fibrillation auriculaire intermittente. Le médecin demandera dans ce cas un électrocardiogramme sur 24 heures.

    Quels traitements ?

     Les traitements sont adaptés à chaque patient. Ils ont quatre objectifs : fluidifier le sang pour éviter la formation de caillots, ralentir la fréquence du cœur, tenter de restaurer un rythme régulier et éviter les récidives. Le choix du traitement dépendra d’un bon nombre nombres de facteurs, s’il s’agit d’une fibrillation récente ou chronique, s’il apparaît que des affections sous-jacentes sont à l’origine de cette fibrillation. Prise à temps, la fibrillation auriculaire est totalement contrôlable. Par ailleurs, si le rythme cardiaque ne se régularise pas, il est tout à fait possible de vivre normalement pour autant que l’on prenne bien son traitement et que l’on adapte son rythme de vie.

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    Auteur: V.M. | Mise en ligne: 01-06-2010 | Mise à jour: 01-06-2011
    http://plusmagazine.knack.be/fr/sante/prevention/artikel/942/tenir-son-coeur-a-loeil-et-eviter-une-fibrillation-auriculaire
    « Le potiron, c'est tellement bon !Et si cela venait du ventre ? »
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