• Risques et complications du diabétique du type 2

    Risques et complications

    Examens complémentaires 

    La coronarographie

    Pour s’assurer que les artères nourrissant le cœur sont en bonne santé, le cardiologue vous fait passer une coronarographie. C’est-à-dire qu’il prendra une radiographie des vaisseaux appelés coronaires. Contrairement aux os, les vaisseaux sanguins ne sont pas apparents aux rayons X. Par conséquent, il faut opacifier les coronaires pour qu’elles puissent être visibles à la radio.
    Pour cela, il est nécessaire d’introduire une sonde jusqu’aux artères coronaires et d’y injecter un produit radio-opaque
     

    Un jour avant l’examen, vous entrez à l’hôpital ou à la clinique dans laquelle vous passerez la coronarographie. Là, vous ferez un bilan sanguin et un électrocardiogramme. Ensuite, le cardiologue qui pratiquera l’examen vient vous expliquer le déroulement de la coronarographie et vous fait signer un consentement éclairé. Généralement, il introduit la sonde dans l’artère du pli de l’aine, mais il arrive aussi qu’il choisisse l’artère de l’un des poignets. choisisse l’artère de l’un des poignets. 

    Le jour de l’examen, il vous sera administré un léger tranquillisant, et vous serez conduit dans une salle de cathétérisme. Lors de la coronarographie, le patient n’est pas endormi. Il s’agit d’un examen de 30 à 40 minutes qui ne fait pas mal.
    Vous êtes allongé sur une table étroite, un peu inconfortable, mais qui permet à l’appareil de radiologie de tourner autour de vous.

    Après avoir désinfecté l’endroit où les sondes seront introduites, le cardiologue pratique une anesthésie locale. Il ponctionne l’artère et place un petit tube permettant le passage des sondes. Il injecte ensuite un produit qui va dilater l’artère pour faciliter l’examen. Vous ressentez alors pendant une dizaine de secondes, une chaleur locale. L’examen radiologique peut alors commencer.
    Une sonde, adaptée à la coronaire étudiée, est introduite dans l’artère, puis suivie grâce à l’écran de contrôle jusqu’au cœur. Le cardiologue injecte alors un produit de contraste à l’entrée de la coronaire et visualise ainsi le vaisseau et ses différentes branches à la recherche d’un rétrécissement. Il effectue ensuite la même opération pour l’autre coronaire. Les images sont enregistrées pour pouvoir les étudier plus précisément. 
     

    L’examen terminé, un pansement compressif est appliqué sur le site de ponction pour éviter un hématome. Le pansement sera progressivement desserré après votre retour dans la chambre, où vous resterez au repos sans bouger le membre ponctionné. Le médecin peut vous donner immédiatement les résultats oralement et téléphoner à votre médecin traitant. Il est possible de faire une copie sur CD-Rom des images des coronaires.

    L’angioplastie

    Si votre médecin a observé lors de la coronarographie, un ou deux rétrécissements nets d’une artère coronaire ou d’une des branches, il peut parfois traiter immédiatement. En introduisant un petit ballonnet qui glisse sur un guide très fin positionné au niveau du rétrécissement. Le médecin gonfle alors le ballon pour écraser la plaque. Cette intervention de dilatation dure moins d’une demi-heure et nécessite de rester une nuit sous surveillance à l’hôpital.

    L’échographie Doppler

     

    L’échographie-Doppler permet de visualiser l’intérieur des artères et des veines.
     

    L’échographie Doppler est un examen indolore, qui dresse l’état des vaisseaux sanguins. Dans le diabète de type 2, il est nécessaire de faire régulièrement le bilan de santé des artères, et particulièrement des artères des jambes.
    Trop de sucre dans le sang et pendant une longue période peut altérer la paroi des artères des pieds, des jambes mais aussi du cœur. Le risque au long cours : une artérite, voir même un accident vasculaire cérébral.

     

    L’échographie-Doppler permet de visualiser l’intérieur des artères et des veines, sans ouvrir chirurgicalement, en temps réel, et sans risque. L’image échographique est produite par un faisceau d’ultrasons émis et reçus par une sonde appliquée sur la peau. Selon la résistance des tissus de notre corps, les ultrasons sont plus ou moins renvoyés, et l’écho est plus ou moins fort. Ces ultrasons réfléchis donnent une image plus ou moins lumineuse de l’organe traversé : c’est le principe du radar. 

    L’exploration des artères des membres inférieurs concerne l’ensemble des vaisseaux affluents des jambes. Elle est prescrite dans 3 cas :

    • Pour dépister ou confirmer une artériopathie.
    • Pour préciser où se trouvent les lésions et l’état des carrefours clés du circuit sanguin : par exemple l’aorte, ou l’artère iliaque.
    • Pour réaliser un bilan avant une intervention chirurgicale du pied ou un pontage.


    L’examen ne nécessite aucune condition particulière. Il dure moins de 30 minutes en général. Si vous passez une échographie des artères abdominales, il vous sera demandé d’arriver à jeun depuis la veille. En effet, la digestion peut parfois gêner l’écho des ultrasons.
    Pendant toute la durée de l’examen, vous êtes allongé sur le dos, les jambes un peu fléchies, ou sur le ventre. Le médecin applique un gel pour que les ultrasons traversent plus facilement les tissus et suit le trajet de l’artère avec la sonde. Il visualise et enregistre sur un écran les résultats de l’échographie. 
     

    L’échographie donne des informations sur la morphologie de l’artère, sur son fonctionnement, et le spécialiste mesure toujours l’index de pression systolique à la cheville (IPSc). L’échographie Doppler montre aussi le calibre de l’artère. Si le diamètre est un peu diminué, il y a sténose. La sténose s’exprime en pourcentage, par exemple le calibre est de 50 ou 70 % par rapport à la normale. L’écho-Doppler mesure aussi le débit du sang, et il est exprimé en centimètre par seconde (cm/s).

    Enfin lors de l’examen, le médecin établit un rapport des vélocités, c’est-à-dire le rapport entre le débit normal en amont, et le débit en aval, après la sténose.
     

    L’angiologue établira ensuite un diagnostic confirmant ou non l’atteinte de vos artères par le diabète. Il pourra faire un bilan des lésions existantes, de la nature des plaques sur la paroi des artères, du débit sanguin à l’intérieur…
    Avec toutes ces données, le spécialiste pourra choisir, si besoin est, une stratégie thérapeutique. 
     

    L’épreuve d’effort

    L’épreuve d’effort est un électrocardiogramme réalisé au cours d’un exercice physique soutenu. Tenue de sport et baskets sont de rigueur : l’examen n’est pas douloureux, mais fatigant !

    Pour combattre les complications liées au diabète de type 2, l’activité physique est indispensable. L’épreuve d’effort, réalisée avec un cardiologue, permet de détecter des troubles de fonctionnement du cœur qui pourraient passer inaperçus lors d’un électrocardiogramme standard. Elle permet de faire le diagnostic d’une maladie des artères coronaires afin d’établir un traitement médical ou chirurgical.

    Cet examen consiste à enregistrer un électrocardiogramme alors que vous pédalez sur un vélo ou que vous marchez sur un tapis roulant, en produisant un effort de plus en plus grand, jusqu’à l’extrémité de vos limites. Des électrodes fixées sur votre thorax enregistrent le travail du cœur avant, pendant et après l’épreuve.
    L’effort dure moins de 15 minutes, durant lesquelles le médecin surveille en permanence l’électrocardiogramme sur un écran et prend régulièrement votre tension artérielle.

    Sur la bicyclette ergonomique, il faut pédaler en gardant une vitesse constante, malgré une résistance de plus en plus importante.
    Sur le tapis roulant, c’est la vitesse de déroulement qui est augmentée, afin de passer progressivement de la marche à la course.
    L’effort est poursuivi jusqu’à ce que le cœur atteigne une fréquence limite fixée selon l’âge du patient. Puis la vitesse est progressivement ralentie pendant 3 minutes pour ne pas arrêter brutalement l’effort.

    En cours d’examen, si vous vous sentez mal, si une douleur thoracique apparaît, si l’électrocardiogramme révèle une anomalie ou si la tension artérielle se modifie de façon excessive vers le haut ou vers le bas, l’examen est interrompu.

    Toutes les salles d’épreuve d’effort possèdent un matériel spécifique pour répondre immédiatement à tout incident et elles sont situées à proximité d’un service de réanimation.

    http://www.diabete2-patients.com/b3_6.php

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