• Les éduclorants du goût sans les calories.

      Jeudi 11 Décembre 2008   

     

     
     

    Les édulcorants: du goût sans les calories

    Et si, au lieu de rentrer le ventre, vous baissiez radicalement votre consommation journalière en sucre? Les édulcorants peuvent constituer une alternative intéressante pour vous aider à y parvenir. Ils possèdent une saveur à peu près semblable pour un niveau calorique beaucoup plus faible.

    Selon les derniers chiffres en Belgique, 23,5% des femmes et 37,6% des hommes sont en surcharge pondérale. L'excès de sucre est pointé du doigt comme responsable de ces chiffres qui augmentent, et plus encore dans l'épidémie de diabète que nous connaissons actuellement. Vous êtes accro? Pour limiter les doses de sucre, pensez aux édulcorants, qui font illusion sans contenir trop de calories.


     

    Les édulcorants intenses: la saveur sans les kilos en trop

     

    La première famille est celle des édulcorants intenses. On les retrouve dans les produits de l’industrie agroalimentaire pour relever les produits allégés et boissons light. Ils existent également sous forme de sucrettes de table (comme Canderel ou Tagatesse), mais aussi en poudre ou sous forme liquide pour être utilisés dans les recettes de cuisine, en substitution au sucre. Ils ont un pouvoir sucrant élevé tout en présentant une valeur énergétique négligeable: idéal dans le cadre d’un régime hypocalorique. Ils sont également indiqués pour les diabétiques car ils ne provoquent pas d’augmentation du taux de glucose sanguin. Parmi les édulcorants intense figure l’aspartame. A quantité égale, il est aussi calorique que le sucre. Mais parce qu'il a un pouvoir sucrant nettement plus élevé, il suffit d'une toute petite quantité pour produire un goût agréable. Les cyclamates, l’acésulfame K et le sucralose sont d’autres édulcorants intenses régulièrement utilisés.


     

    Respecter la dose journalière autorisée

     

    Quelques précautions doivent cependant être suivies: les édulcorants intenses sont des composants chimiques. Si leur consommation est normalement sans danger, les autorités sanitaires internationales ont néanmoins fixé une dose journalière admissible (DJA). Il faut donc éviter les excès. L’aspartame, qui avait été dans la ligne de mire de certains chercheurs avant d’être finalement blanchi par le Comité scientifique pour l'alimentation humaine de la commission européenne, possède une DJA s’élevant à 40 milligrammes par kilo de poids corporel par jour. Soit, pour une personne de poids moyen, l’équivalent de dix litres de soda light. Et encore, il faudrait une exposition au long terme pour qu’une menace sur la santé soit constituée. Le seul vrai risque concerne les personnes atteintes de phénylcétonurie (PCU), une maladie génétique rare. Ceux qui en souffrent assimilent mal la phénylalanine, un acide aminé présent dans les protéines animales, certains végétaux et…l’aspartame. S’accumulant dans le cerveau, la phénylalanine détruit progressivement ses cellules.


     

    Gare à l’effet laxatif des polyols

     

    Les polyols, ou sucres d’alcool, constituent la deuxième famille principale d’édulcorants. Ils ne sont pas considérés comme "intenses" en raison de leur pouvoir sucrant limité. Leur pouvoir calorique est faible, mais n’est pas nul. Egalement appelés "édulcorants de charge", ils sont utilisés dans les bonbons et les chewing gums sans sucre. On les retrouve également désormais dans les pâtisseries, chocolat ou les glaces. Attention cependant: ils ont un effet laxatif s’ils sont consommés en trop grande quantité. Une bonne raison supplémentaire de ralentir les grignotages.

    09/12/2008
    Jonathan Barbier, journaliste santé

    http://www.e-sante.be/magazine/article.asp?idarticle=8188&idrubrique=970&urldesc=A1edulcorantsgoutcalories&urlnew=0

    « Le pied diabétique. Prenez vos pieds en main !Apollinaire Bouchardat (1806 - 1886) »
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks