• Les antidiabétiques oraux

    Les antidiabétiques oraux font partie de l’arsenal thérapeutique du diabète de type 2 (non insulinodépendant, de la maturité ou gras). Ils sont souvent pris au quotidien de manière un peu routinière. Et pourtant, ils doivent faire l’objet de précautions drastiques. Leurs doses et horaires de prises doivent systématiquement être respectés à la lettre !
    Les antidiabétiques oraux comptent plusieurs familles. Toutes ont leurs spécificités thérapeutiques : - Les sulfamides hypoglycémiants stimulent la sécrétion d’insuline par le pancréas durant toute la journée. - Les biguanides, eux, réduisent la quantité de glucose produite par le foie et aident le sucre à pénétrer dans les cellules musculaires. - Les glinides boostent la sécrétion d’insuline durant les repas. - Les inhibiteurs de l’alpha-glucosidase retardent l’absorption des sucres. - Enfin, les glitazones, récemment mis sur le marché, réduisent la résistance à l’insuline au niveau cellulaire… Seul bémol : ils présentent de nombreux effets secondaires et ne sont prescrits qu’en cas d’inefficacité des autres molécules

    Il y a deux conduites à tenir en cas d’oubli. Si le retard est constaté rapidement (dans l’heure), il est vivement conseillé de prendre sa dose sur le champ. En revanche, mieux vaut attendre la prise suivante si le temps écoulé excède cette durée. Deux prises trop rapprochées favorisent en effet le risque d’hypoglycémie (une hyperglycémie transitoire est moins risquée).

    A noter : en cas d’oubli sous inhibiteurs de l’alpha-glucosidase, inutile de se précipiter. Mieux vaut attendre la prise suivante. Ce médicament n’est efficace que s’il est avalé avec un repas. Pourquoi ? Parce que l’acarbose (inhibiteur de l’alpha-glucosidase) agit au niveau de la muqueuse intestinale pour réduire l’absorption des sucres rapides.

    Les sulfamides hypoglycémiants ne doivent en aucun cas être administrés au coucher ! Ils peuvent entraîner un risque d’hypoglycémie (manque de sucre dans le sang) pendant la nuit ; hypoglycémie qui peut alors passer facilement inaperçue ! En favorisant la libération d’insuline par le pancréas et donc la baisse du taux de sucre dans le sang, ces médicaments augmentent les risques de lésions neurologiques irréversibles durant l’hypoglycémie éventuelle et, dans de rares cas, de décès, s’ils sont pris avant de s’endormir !

    http://www.medisite.fr/medisite/4-A-ne-pas-prendre-au-coucher.html

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