• Le pied diabétique

    Le pied diabétique


    On regroupe sous la dénomination «pied diabétique» les conséquences que peuvent entraîner les complications vasculaires et neurologiques au niveau des pieds, et le mal perforant en est la forme la plus habituelle.

     

    Il n'y a pas de «petit diabète»

    Ce problème concerne les diabétiques traités par des comprimés, tout autant que les diabétiques traités par
     de l'insuline


     

    Le diabète entraîne une atteinte des artères et des nerfs qui fragilise les pieds.

    Cette atteinte peut être retardée pendant longtemps par le meilleur contrôle possible des glycémies.

    Mais les plaies au niveau des pieds «ne viennent pas toutes seules parce que l'on est diabétique». C'est bien souvent l'existence d'une cause supplémentaire qui provoque l'apparition des plaies au niveau des pieds.

    Une cause déclenchante est retrouvée dans plus de la moitié des cas, et cette cause est très souvent évitable par une prévention bien comprise :

    • On estime que 60 % des amputations pourraient être évitées par une meilleure information des diabétiques eux-mêmes.
    • Lorsqu'une amputation doit être faite, dans 60 % des cas elle est de petite importance (orteils ou avant du pied) si le diabétique avait été entraîné à une prévention efficace.

    Une prévention est donc essentielle, tant pour éviter l'apparition d'une plaie, que pour limiter l'amputation lorsque malheureusement cela est nécessaire : Prévention des nombreux traumatismes mêmes les plus minimes (notamment par les chaussures), entraînement à une hygiène quotidienne efficace, consultation rapide même pour des petits signes d'apparence bénigne.

     

    Cette prévention ne peut pas être faite tous les mois par le médecin du diabétique

    Cette prévention doit être faite tous les jours par
     le diabétique lui-même


     

    Le pied diabétique est un problème médical, mais aussi social et économique majeur :

    • Chez les diabétiques, plus de la moitié des interventions chirurgicales sont effectuées au niveau des membres inférieurs.
    • Chez les diabétiques, le risque de gangrène des pieds est 17 fois plus grand que chez les personnes non diabétiques.
    • Chez les personnes qui ont eu une amputation du pied, un diabète est présent dans 5 cas sur 6.
    • Aux Etats-Unis, le coût du traitement du pied diabétique a été estimé à 12.500 $ en moyenne par hospitalisation. En France, ce coût a été estimé à 70.000 Fr, et le coût moyen d'une hospitalisation pendant laquelle a été réalisée une amputation a été estimé à 80.000 Fr. Par ailleurs, le coût annuel global du pied diabétique est estimé à 2,5 milliards de francs (1,5 milliard pour les hospitalisations, 800 millions pour les amputations, et 200 millions pour le suivi ambulatoire).

    Ceci sans parler de l'altération de la qualité de la vie, des états dépressifs, et des conséquences sociales et professionnelles (arrêts de travail) touchant le diabétique et son entourage, qui ne figurent dans aucune statistique.

    Il faut «prendre ses pieds en main» (au propre et au figuré), ainsi que ses chaussures, et les regarder attentivement, d'autant plus souvent que le diabète a entraîné un haut risque de plaie


     

     

    http://www.diabsurf.com/diabete/FPied1.php

     

     

     

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