• Le mal de dos en 100 questions

    Le mal de dos en 100 questions

    Le mal de dos concerne près des trois quarts d'entre nous. Une meilleure connaissance des facteurs de risque, des moyens de prévention et des traitements permet aux personnes souffrant de lombalgies de mieux gérer leur maladie. C'est pourquoi l'Institut de Rhumatologie de l'Hôpital Cochin avec le soutien des laboratoires Pharmacia et Pfizer a réalisé un guide pratique "Le mal de dos en 100 questions".

    Tout le pôle ostéoarticulaire de l'Hôpital Cochin s'est mobilisé pour réaliser cet ouvrage à destination des patients souffrant de lombalgies. En 100 questions, chirurgiens, rhumatologues, kinésithérapeutes, ergothérapeutes, orthoprothésistes, etc. se sont mobilisés pour aider les malades à mieux gérer leurs troubles. De manière pratique, cet ouvrage répond aux questions les plus fréquemment posées :

    • Le terme "mal de dos" est-il synonyme de lombalgie ?
    • Qu'est-ce qu'une scoliose ? Une cyphose ? Une lordose ? Une sciatique ? Une hernie discale ?
    • Faut-il faire du sport quand on a mal au dos ?…

    Un symptôme et non une maladie

    Mal de dos en 100 questionsLe dos s'étend de la nuque aux fesses, mais le mal de dos est plus souvent assimilé aux lombalgies, douleurs au niveau des lombes, du "bas du dos" ou de la "région des reins". Elles résultent le plus souvent d'une souffrance de la colonne vertébrale lombaire. Tous les éléments de la colonne vertébrale peuvent être lésés : vertèbres, disques, articulations, ligaments, muscles, etc. Ces douleurs peuvent également toucher des nerfs naissant dans la moelle épinière, on parle de névralgies (par exemple sciatique). Mais les lombalgies ont parfois des origines surprenantes : viscérales ou vasculaires…

    Rappeler l'importance de l'examen clinique

    Seul l'examen clinique permet de déterminer l'origine de la lombalgie : vertébrale, mécanique ou inflammatoire ? En dépit des progrès technologiques, l'identification du coupable n'est pas toujours aisée. De plus, il n'y a pas de corrélation directe entre les lésions et les douleurs. On peut observer des radios tout à fait normales alors que le patient souffre réellement. Seule la confrontation radio-clinique permettra d'établir un diagnostic et traitement approprié.

    Comme le souligne le Dr Marie-Anne Mayoux-Benhamou, coordinatrice de l'ouvrage, "l'un des objectifs de cette brochure est d'inciter les patients lombalgiques à moins polariser leur attention sur les résultats des explorations radiologiques : on ne traite pas des images mais des patients".

    Ne pas attendre la pilule miracle !

    Alors que chaque jour, on vante les mérites d'une nouvelle pilule, on ne doit pas pour autant négliger le traitement physique. Ainsi, le traitement physique des lombalgies (la rééducation) ne se limite pas à quelques séances de kinésithérapie prescrites à la va-vite.

    La rééducation peut associer kinésithérapie, balnéothérapie, tractions, port de corset rigide… L'ostéopathie peut apporter une nouvelle option. Renseignez-vous cependant très précisément sur les compétences d'un ostéopathe à qui confier votre dos.

    Lève toi et marche !

    La plus grande révolution concernant le traitement physique est la place du "repos thérapeutique". La mise au repos strict ou la réduction des activités physiques ne sont plus recommandées. Au contraire, le repos prolongé aurait plus d'effets pervers ! Un repos sur le long terme peut entraîner une atrophie des muscles qui complique tout retour à la normale.

    On incite ainsi le patient lombalgique à reprendre rapidement une activité physique aussi normale que possible. Ainsi, certains centres spécialisés proposent des programmes de reconditionnement à l'effort. Ces programmes obtiennent des résultats étonnants sur des patients victimes de lombalgies chroniques, responsables d'arrêt de travail de plusieurs mois voire même de plusieurs années !

    La chirurgie réservée à certains cas bien particuliers

    Malgré les récents progrès de la chirurgie, il ne faut pas céder à un enthousiasme prématuré. Elle ne constitue pas le traitement miracle du dos et n'est envisagé qu'après échec des traitements médicamenteux et seulement si la cause anatomique des douleurs est exactement identifiée et curable chirurgicalement. Dans la majorité des cas, le traitement médicamenteux entraîne une guérison dans les trois mois.

    Protégez votre dos grâce à une bonne hygiène de vie !

    Certains exercices de musculation permettent de préserver votre dos ou d'éviter une aggravation de votre douleur. Pour faire face à votre mal de dos, il faut avant tout vous prendre en main grâce à l'adoption des bonnes postures et quelques exercices quotidiens.

    "Le mal de dos en 100 questions" aborde toutes ces questions. Alors parlez-en à votre médecin ! Edité à 250 000 exemplaires, ce guide gratuit est disponible auprès de votre rhumatologue, rééducateur fonctionnel ou médecin généraliste.

    David Bême

    http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/mal_de_dos/sa_4844_dos_100questions_02.htm

    « Quand Apple expose ses utilisateurs aux dangers de l'auto-diagnosticNuméro d'Appel Urgent »
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    Tags Tags : , , , ,