• La ménopause est un processus naturel ...

    La ménopause est un processus naturel qui se produit chez les femmes lorsqu'elles approchent de la fin de l'âge de procréation et que les ovaires cessent de libérer un ovule chaque mois. La production d'estrogènes et de progestérones - les hormones qui préparent l'utérus à la grossesse - s'abaisse considérablement pendant cette période. On observe cependant une faible production d'estrogènes chez certaines femmes. Avant la ménopause, les fluctuations hormonales qu'éprouvent les femmes au cours du cycle menstruel se produisent selon un schéma bien individuel : une femme aura ses règles pendant quatre ou cinq jours tous les 26 jours, alors qu'une autre les aura pendant six ou sept jours tous les 31 jours. Ce schéma changera grandement à mesure que la période ménopausique s'approche. Certaines femmes éprouvent des fluctuations hormonales à partir de la mi-trentaine, mais la majorité des femmes s'aperçoivent d'un changement à cet égard au début de la quarantaine.

    La période ménopausique se termine lorsque vous n'avez plus de règles depuis 12 mois. Pour la majorité des femmes en Amérique du Nord, cela se produit vers l'âge de 51 ans, mais la ménopause peut commencer plus tôt chez les femmes atteintes de diabète de type 1. Si elles ont un surplus de poids, les femmes atteintes de diabète de type 2 peuvent, quant à elles, vivre la ménopause plus tard que la moyenne parce que le niveau d'estrogènes ne diminue pas aussi rapidement chez les femmes qui font de l'embonpoint.

    Les fluctuations des niveaux d'estrogènes et de progestérones qui se produisent pendant la ménopause peuvent affecter les femmes de plusieurs façons. On observe, entre autres, des changements d'humeur, un nombre accru de symptômes du syndrome prémenstruel, une fréquence accrue ou réduite des menstruations et des saignements menstruels plus ou moins abondants. Ces changements hormonaux peuvent provoquer des fluctuations glycémiques chez les femmes diabétiques. Chez certaines, ces fluctuations sont à peine perceptibles parce que la réduction de la production d'estrogènes et de progestérones se produit graduellement au fil des ans. Toutefois, chez d'autres, une surveillance plus étroite de la glycémie et des ajustements appropriés peuvent s'imposer afin de maintenir un équilibre convenable. Dans le cas du diabète de type 1, des hypoglycémies plus fréquentes peuvent être le premier signe d'une baisse des niveaux hormonaux, et un ajustement de l'insuline peut s'avérer nécessaire.

    L'hypoglycémie ne se produit pas chez toutes les femmes. Chez les femmes atteintes de diabète de type 2, on peut observer un gain de poids, notamment en raison d'une réduction de l'activité physique, ce qui peut mener à une hausse de la glycémie. De fait, de nombreux diagnostics de diabète sont posés pendant la ménopause. Si vous éprouvez des fluctuations hormonales tellement importantes qu'il vous est impossible de maintenir la glycémie au même niveau qu'auparavant, il est possible que votre médecin vous prescrive une hormonothérapie. La décision d'amorcer l'hormonothérapie doit être prise par chaque femme en collaboration avec son médecin.

    Réduire les malaises de la ménopause

     
    L'activité physique peut accroître votre énergie et vous aider à composer avec l'inconfort de la ménopause.

     
    • En plus d'aider à la maîtrise du diabète, le maintien d'une alimentation saine pendant cette période peut contribuer à votre mieux-être
     
    • L'élimination de l'alcool et de la caféine pourrait réduire les bouffées de chaleur
     
    • La consommation de davantage de légumineuses et de produits à base de soja pourrait réduire les malaises associés à la ménopause parce que ces aliments contiennent des phytoestrogènes (estrogènes dérivés de plantes)
     
    • L'activité physique pourrait accroître votre énergie et améliorer votre attitude

    L'engouement pour les thérapies complémentaires comme moyen d'alléger les malaises de la ménopause s'accroît depuis quelques années, et de nombreuses femmes trouvent certains produits d'herboristerie et vitamines efficaces. Cependant, nous ignorons encore l'effet de plusieurs de ces préparations sur l'évolution du diabète.

    Ménopause et fluctuations de la glycémie : matière à confusion

    Plusieurs femmes atteintes de diabète, notamment celles récemment diagnostiquées, confondent les manifestations de la ménopause avec les symptômes d'une élévation ou d'une chute de la glycémie. Par exemple, si vous éprouvez des symptômes tels que sueurs, étourdissements, problèmes de concentration et irritabilité, sont-ils attribuables à des changements hormonaux ou à des fluctuations glycémiques? S'il vous arrive de vous réveiller la nuit en sueurs, s'agit-il de la ménopause ou d'un faible taux de sucre? La seule façon de le savoir avec certitude consiste à mesurer votre glycémie. Si vous avez le diabète de type 2 et ne prenez pas d'insuline, il est peu probable que vos sueurs nocturnes soient attribuables à un faible taux de sucre. La fatigue est associée aussi bien à la ménopause qu'à l'hyperglycémie. Ici encore, un test de glycémie constitue la meilleure marche à suivre pour savoir où vous en êtes. Cependant, le fait de mesurer votre glycémie une fois par heure et de vous préoccuper continuellement de vos symptômes ne contribue pas à votre mieux-être, donc une approche équilibrée est de mise. Votre médecin ou votre éducatrice en matière de diabète vous aidera à décider d'une fréquence appropriée pour vos mesures de glycémie en fonction de vos résultats antérieurs ou de votre taux d'hémoglobine A1c.


    http://www.femmesensante.ca/centres/diabetes/menopause/index.html

     

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