• L’arnica, une plante pas comme les autres

    L’Arnica Montana est une plante de la famille des astéracées, qu’on appelle aussi herbe aux chutes, Arnique des montagnes, plantain des Alpes ou encore tabac des Vosges. On la trouve couramment dans les prairies subalpines, entre 800 et 2400 mètres.

    Lumière sur cette plante pas comme les autres.

    L’arnica en usage externe

    L’arnica en usage externe

    C’est au Moyen-Âge que l’on a les premières traces d’usage de l’arnica contre les contusions. Mais il faudra attendre le XVIIIe siècle pour trouver la préparation de la teinture d’arnica, que l’on utilise encore aujourd’hui. 

    En usage externe, l’arnica agit contre les contusions,hématomes, enflures, entorses, varicosités etpiqures d’insectes.

    Il s’avère également efficace pour lutter contre les douleurs musculaires et rhumatismales.

    Comment l’utiliser ?

    • En décoction : 5 à 10 grammes de fleurs par litre d’eau.

    Faire bouillir. Laisser infuser 10 minutes et appliquer en compresses chaudes.

    • En cataplasme : froisser des feuilles et des fleurs d’arnica, puis appliquer sur les zones touchées.
    • En teinture : 200 grammes de fleurs – 1 litre d’alcool à 60 %.

    Faire macérer 10 jours puis employer dilué dans l’eau, en compresses.

    • En huile : Faire macérer 250 grammes de fleurs séchées ou 500 grammes de fleurs fraiches dans ¾ de litre d’huile d’olive.

    Filtrer et appliquer directement sur les coups et contusions.

     

    L’arnica en usage interne

    En usage interne, l’arnica aurait des effets toniques,excitants et serait un stimulant cérébral.

    Il permettrait également de faire baisser la fièvre.

    Cependant, l’usage interne domestique de l’arnica est bien trop dangereux, car très toxique, il convient donc de réserver son usage à l’homéopathie (toutefois controversé).

    Il peut en effet provoquer :

     

    • Une altération du système nerveux ;
    • Des sueurs froides ;
    • Des céphalées ;
    • Des douleurs abdominales ;
    • Des palpitations ;
    • Des troubles respiratoires ;
    • Des tremblements ;
    • Des étourdissements.

    Il existe également des cas d’allergies à l’arnica. De plus, la prise simultanée d’une plante ou d’un médicament ayant des propriétés anticoagulantes/antiplaquettaires peut augmenter le risque d’hémorragie.

    Pour aller plus loin, consultez nos fiches : Arnica et Arnica Montana

    Attention, n’appliquez pas d’arnica sur une plaie ouverte et évitez les yeux et la bouche.

     

    Sources :

    Le Petit Larousse des plantes qui guérissent, 500 plantes et leurs remèdes, Editions Larousse 2013

    Jean Valnet, La phytothérapie, se soigner par les plantes, Éditions Vigot, 2001

    Crédits photo : shutterstock.com

     

    http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=Arnica-montana

    « Philadelphie, première grande ville américaine à taxer les sodasCancer du sein : le flair du chien au banc d'essai »
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    Tags Tags : , , , ,