DIABETE NON INSULINO-DEPENDANT .. DNID
DIABETE DE TYPE 2
Le nombre de diabétiques dans le monde aura doublé en 2010 pour atteindre 200 millions de personnes
Le DNID est la partie visible d'un iceberg dont la base repose sur l'insulinorésistance - hyperinsulinisme trés souvent liés à l'obésité ( 80 %). Son traitement et sa prévention représentent un
problème majeur de santé publique
Il s'associe HTA (70 %), Dyslipidémie (TG augmentés, HDL diminué)
Le risque cardiovasculaire est majeur :
Voir également Syndrome X ( Hyperinsulisme-Insulino-résistance)
Voir également : DNID : 10 ans trop tard ?
Au delà de l'équilibre glycémique, il faut concevoir le trt d'un DNID
comme un trt préventif des risques cardiovasculaires
coronaropathies , rénaux et occulaires
et sélectionner les patients à risque en particulier ceux ayant une microalbuminurie.
La coronaropathie est souvent méconnue car silencieuse/atypique par neuropathie cardiaque.
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DIAGNOSTIC - DEPISTAGE
---- Critères de diagnostic
---- Le diagnostic chez le sujet agé
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---- 2 glycémies à jeûn > 1,4 g/l soit 7,8 mmol
---- Glycémie à jeûn entre 1,10 g/l et 1,4 g/l ( 6,1 et 7,8 mmol/l). On pratique 2 HGPO simplfiées càd Glycémie à jeûn et 2 heures aprés ingestion de 75 g de glucose.
............. < 1,40 g/l soit 7,8 mmol/l = normal
............. < Entre 1,4 et 2 g/l ( 7,8 et 11,1 mmol/l ) : intolérance au glucose.
..............> 2 g/l soit 11,1 mmol/l : diabète patent.
NB :
--- Une HGPO est sans intérêt aprés 70 ans ( cf diagnostic chez le sujet agé )
--- Une glycémie post-prandiale ne permet pas le diagnostic de diabète mais d'évaluer le déséquilibre glycémique.
--- Ces critères ne s'appliquent pas à la (femme enceinte)
DIAGNOSTIC DU DIABETE - NOUVEAUX CRITERES (1997)
L'American Diabetes Association (ADA) propose une nouvelle stratégie diagnostique afin de mieux identifier les sujets à risque : DNID 2 Nouveaux critères, synthèse, consensus
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La prévalence du DNID augmente avec l'âge : 10 % entre 60 et 70 ans, presque 20 % au delà de 80 ans mais les critères de dépistage
doivent être adaptés car physiologiquement si la glycémie à jeun varie peu avec l'âge, la glycémie post-prandiale s'élève. L'HGPO n'est donc pas recommandée aprés 70 ans.
Il est donc nécessaire d'adopter une attitude raisonnable car le risque d'accident hypoglycémique est majeur et que les complications n'apparaissent qu'aprés des années de diabète.
Il reste toutefois indispensable de traiter un diabète indiscutable sans rechercher un bilan biologique aussi satisfaisant que celui de l'adulte plus jeune.
On peut parler de diabète si, à 2 reprises, la glycémie à jeun dépasse 7,8 mmol/l ( soit 1,40 g/l ) ou si une glycémie réalisée à n'importe quel moment de la journée dépasse 11,1 mmol/l (
soit 2 g/l).
Chez ce patient diabétique agé les complications sont macroangiopathiques et ce quelquesoit l'âge du diabète alors que les microangiopathies nécessitent une pathologie ancienne.
OBJECTIFS THERAPEUTIQE
http://www.esculape.com/fmc/dnid.html