• Quand le diabète attaque votre libido !

    Le diabète est une maladie qui peut évoluer silencieusement. Parmi ses complications, des troubles érectiles peuvent apparaître. Attention, ces problèmes peuvent être des signes d’alerte. Pour prévenir ces risques et retrouver une vie sexuelle épanouissante, parlez-en à votre médecin !

    Diabète et libidoLe diabète touche aujourd’hui près de 3 millions de personnes en France et 189 millions dans le monde. Parmi les complications, les troubles de l’érection sont trop souvent passés sous silence alors qu’ils altèrent réellement la qualité de vie.

    Diabète et dysfonction érectile : le duo diabolique

    Souvent ignoré, le diabète est pourtant la première cause diagnostiquée des troubles de l’érection. Pas moins d’un diabétique sur trois serait touché entre 20 et 60 ans par ce problème, dont beaucoup n’osent pas parler. Les soucis sont d’autant plus fréquents que la maladie diabétique est ancienne et installée, et surtout mal contrôlée :

    • 78 % des personnes souffrant de diabète depuis plus de 10 ans en souffrent ;
    • 77 % des diabétiques mal contrôlés sont sujets aux troubles érectiles contre 64 % pour ceux dont la pathologie est sous contrôle ;
    • Lorsque les complications du diabète (troubles de la vue, troubles rénaux, nécrose du pied…) sont déjà présentes, près de 85 % des patients souffrent également de troubles érectiles. Une conséquence qui altère la qualité de vie.

    Même pour les non-diabétiques, la survenue de ces troubles peut être un important facteur d’alerte pour le médecin. Ils peuvent révéler les premiers stades d’une maladie vasculaires. Raison de plus pour en parler au plus vite !

    Préserver sa fonction érectile

    Pour empêcher la survenue des troubles de l’érection, plusieurs conseils de prévention sont importants. Un bon contrôle de son diabète est la première mesure à mettre en oeuvre. Le contrôle de la glycémie, les traitements antidiabétiques et la modification de l’hygiène de vie (nutrition et activité physique principalement) sont les piliers d’une bonne gestion de sa maladie. Ces conseils auront des répercussions favorables aussi bien sur les problèmes d’érection que sur l’ensemble des autres complications du diabète, parfois graves : maladies cardiovasculairesproblèmes oculaires, nerveux,rénauxamputation.
    Mais d’autres facteurs sont à prendre en compte. Le premier d’entre eux, le tabac est un véritable fléau à cet égard. Il augmente considérablement les risques de troubles de l’érection. Moins fumer et mieux encore, cesser de fumer est l’une des principales mesures préventives.
    Enfin, les médecins constatent que souvent, la panne survient après de longs mois de "silence sexuel" durant lesquels la fonction érectile se dégrade peu à peu. Et c’est là que l’aspect psychologique et la gestion du problème entrent en jeu. En parler très tôt à son médecin est la bonne solution. Une démarche précoce permet en effet de ne pas s’enfermer dans un cercle vicieux de l’échec : la peur de la panne devenant la raison du trouble de l’érection… Face à ces problèmes intimes, l’aide de la partenaire est également à considérer. La prise en charge des problèmes de troubles érectiles doit souvent concerner le couple dans son entier.

    Diabète, troubles érectiles et qualité de vie

    Enfin, les troubles érectiles sont une véritable nuisance pour la qualité de vie et leur prise en charge doit faire partie intégrante du traitement du patient diabétique. Il faut donc oser en parler à son médecin qui saura à coup sûr y prêter une oreille attentive. Des solutions efficaces existent !

    Au-delà de 40 ans, près d’un homme sur trois souffre de ces troubles là où seuls un sur dix sont réellement pris en charge. Et dans le cas de troubles simples, il est inutile de faire appel à un sexologue. Le médecin généraliste ou le diabétologue sont parfaitement en mesure de traiter ces problèmes.

    Juliette Lauzanne

    Sources

    Consensus cardio Sept 2007
    Giuliano et al. Urology 2004

     

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  • Aide mémoire diététique pour les diabétiques

    L’alimentation du diabétique doit être normale, bien équilibrée et fractionnée en 3 repas, plus ou moins 3 collations. Un diabétique doit manger en quantité et en qualité ce que devrait manger un sujet non diabétique de même âge, même poids et même activité. Quelques conseils sont cependant à respecter.

    L’équilibre alimentaire préconise une répartition des calories totales avec 30 à 35 % de lipides, 50 % de glucides et 12 à 15 % de protéines.

    GLUCIDES (1 g. = 4Kcalories) LIPIDES (1 g. = 9 Kcalories) PROTEINES ANIMALES (1 g. = 4 Kcalories)
    Les aliments glucidiques doivent être consommés tous les jours et répartis à chaque repas. Le minimum conseillé est de 180 à 200 g. par jour (70 g. aux principaux repas).
    (Pour en savoir plus sur les équivalences glucidiques)
    Les graisses sont à limiter pour conserver son poids de forme et un bon choix doit être fait pour réduire le risque de maladie cardiovasculaire :
    - Utiliser le beurre cru pour le petit déjeuner et les huiles pour l’assaisonnement et les cuissons en les variant ;
    - Diminuer le fromage, consommer plus souvent du poisson, bien choisir les viandes.

    Les protéines animales sont toujours associées à des graisses.
    Sucres simples :
    Sucre de table/boissons sucrées
    Légumes verts
    Fruits
    Laitages
    Sucres complexes : 
    Pain
    Légumes secs 
    Féculents
    Céréales








    Viandes
    Poissons 
    oeufs
    Fromages 
    Laitages (sauf 0%)
    Crème fraîche
    Beurre
    Huile, margarine
    Charcuterie
    Frites, Chips
    Pâtisseries
    Sauces, cacahuètes, etc..










    Viandes rouges et blanches
    Poissons 
    Oeufs
    Volailles, gibiers, abats 
    Laitages
    Fromages




    PROTEINES VEGETALES
    Pain
    Légumes secs 
    Soja
    Céréales


    Equivalences glucidiques

    20 GRAMMES DE GLUCIDES REPRESENTENT

    • 2 pommes de terre de la taille d’un oeuf
    • 3 carottes moyennes
    • 2 cuillères à soupe de purée
    • 6 cuillères à soupe de petits pois
    • 4 cuillères à soupe de riz cuit, de pâtes, de maïs
    • 3 fonds d’artichauts
    • 5 cuillères à soupe de semoule cuite
    • 1 melon de la taille d’un gros pamplemousse
    • 6 cuillères à soupe de légumes secs cuits
    • 250 g. de fraises, de framboises
    • 2/3 d’un bol de céréales
    • 1 grosse tranche de pastèque
    • 1/8 de part de tarte, de pizza
    • 1 pamplemousse
    • 1/6 de baguette de pain (40 g.)
    • 3 clémentines
    • 2 tranches de pain de mie
    • 1 orange (pomme poire pêche brugnon)
    • 3 biscottes
    • 4 abricots
    • 1 croissant ou une brioche ou un pain au lait
    • 1 mangue moyenne
    • 4 biscuits secs
    • ¼ d’ananas frais
    • 3 dattes ou 3 pruneaux
    • 1 petite banane
    • 3 pruneaux
    • 2 à 3 figues
    • 2 boules de sorbet ou de glace
    • 1 petite grappe de raisin (120 g.),
    • 1 ramequin de salade de fruits frais
    • 1 dessert lacté
    • 1 laitage aux fruits
    • 1 ramequin de mousse au chocolat (mais gras)

    Les boissons

    Les besoins quotidiens en eau de boisson sont de 1,5 l. au minimum.

    • L’eau est dépourvue de calories et peut être consommée sous forme pure ou en café, thé, tisane, bouillon, potage, jus de tomate, boissons aromatisées ou “zestées”.
    • Certaines boissons “light” peuvent être également consommées, car elles contiennent des édulcorants et n’apportent pas, ou peu, de calories ;
    • Les boissons sucrées, jus de fruits, sodas, sirop, sont en revanche “quasi” interdites, car elles sont très concentrées en sucre (principalement sous forme de glucose) et très hyperglycémiques ;
    • Les boissons alcoolisées peuvent être consommées en petite quantité, mais ne doivent pas être consommées à jeun (loin des repas). Par ailleurs, l’alcool apporte beaucoup de calories : 1 g. = 7 Kcalories.

     

    EXEMPLES CALORIES
    1 ballon de vin
    1 coupe de champagne
    1 whisky
    1 porto
    1 bière (33 cl)



    60 Kcalories
    90 Kcalories
    90 Kcalories
    80 Kcalories + du sucre
    150 Kcalories + du sucre



     

     

    Le fractionnement

    Il est conseillé de répartir les glucides en 3 repas par jour au minimum, et à horaires réguliers si possible.

    Les collations

    Elles ne sont pas systématiques et doivent tenir compte des habitudes alimentaires, de l’activité physique, et bien sûr des glycémies constatées et de l’objectif glycémique recommandé.

    Exemple de collations apportant 20 g. de glucides : 1 fruit, ou 4 biscuits secs, ou 1 gaufre sans sucre, ou 1 pain au lait, ou 1 croissant, ou 2 crêpes fines sans sucre, ou 30 g. de chocolat, etc..

    Le resucrage

    Il se fait en consommant 15 g. de glucides : 3 morceaux de sucre n°4, ou 2 paquets de 3 cubes de sucre, ou 3 bonbons ou caramels, ou 1 petit verre de soda ou de jus de fruits, ou 1 cuillère à soupe de confiture, miel ou sirop, ou une barre de pâte de fruits, ou 1 petit berlingot de lait concentré sucré, etc..

    Eviter le chocolat, les fruits et jus de fruits frais, car ils ne remontent pas assez la glycémie.

    L’index glycémique

    C’est l’action propre de chaque aliment sur la glycémie, son propre pouvoir hyperglycémiant. A teneur en glucides équivalente, les aliments n’ont pas pour autant le même effet sur la glycémie.

    Le glucose est l’aliment de référence car il a le plus fort pouvoir hyperglycémiant, correspondant à 100 % d’élévation glycémique.

    Par rapport au glucose, le pain, les pommes de terre et le sucre de table ont un index glycémique de 80 % environ ; les pâtes, les petits pois et le chocolat ont un index glycémique de 50 % environ, les légumes secs et le tapioca ont un index glycémique de 30 % environ.

    Quelques points clés à retenir :

     Manger un minimum de glucides par jour : au moins 200 g (Pour en savoir plus sur les équivalences glucidiques, cliquez-ici) – lien vers le pop-up ;

     Répartir ces glucides en 3 repas : au mois 70 g. par repas (féculents, pain, fruit) ;

     Toujours manger après l’injection d’insuline ;

     Ne jamais sauter de repas (1 repas sans glucides = 1 repas sauté) ;

     En cas de surpoids et pour garder son poids de forme, le plus important est de limiter les graisses : diminuer viandes, fromages, oeufs, graisses d’assaisonnement et éviter pâtisseries, chocolat, sauces, mayonnaise, cacahuètes…

     Dans le cadre de la prévention des maladies cardio-vasculaires, il faut faire un bon choix des graisses : diminuer le beurre, la margarine, la viande, les fromages, les oeufs, consommer plus souvent du poisson, préférer l’huile pour la cuisson et l’assaisonnement…

     Boire 1,5 l. d’eau par jour.

    Allo DiabèteCette fiche a été réalisée par Florence Rossi, diététicienne du service de diabétologie de l’Hôtel-Dieu pour le compte de l'Association Française des Diabétiques (AFD) dont l'objectif est de tout mettre en oeuvre pour aider, défendre et informer les personnes diabétiques.

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  • La maladie du baiser frappe plus tard... et plus fort !

    Comme la varicelle, la mononucléose infectieuse est anodine lorsqu’elle est contractée durant l’enfance, mais elle peut entraîner des complications graves à l’âge adulte. Problème : à cause des progrès de l’hygiène, la première infection apparaît de plus en plus tard...

    Fréquence de la mononucléoseLa mononucléose est une infection provoquée par le virus Epstein-Barr (EBV). De la même famille que l’herpès, elle lui emprunte de nombreuses caractéristiques. Comme lui, elle se transmet par la salive, ce qui lui vaut son surnom de "maladie du baiser", mais aussi plus rarement, par transfusion sanguine. Le virus peut rester silencieux de longues années avant de se "réveiller". Une personne peut ainsi contaminer son entourage sans le savoir. Il y aurait en France entre 70 000 et 100 000 cas par an.

    Moins fréquente, plus redoutable

    En analysant les données recueillies chaque semaine par un réseau sentinelle de médecins généralistes britanniques auprès de 600 000 patients, le Pr. Marianne Morris* a constaté une forte augmentation des hospitalisations pour mononucléose chez les 10-24 ans et parallèlement une nette diminution des consultations des médecins généralistes pour cette pathologie chez les enfants de moins de 10 ans. Selon elle, la diminution de la fréquence de la mononucléose chez les plus jeunes n’est pas sans conséquence.

    Contractée durant l’enfance, cette infection est bénigne et permet aux personnes infectées de développer une immunité naturelle vis-à-vis du virus. Mais, grâce - ou à cause - des progrès de l’hygiène, le contact avec ce microbe se fait plus tardivement chez des personnes non protégées dites immunologiquement incompétentes. Cette première rencontre entraîne parfois une hospitalisation. La raréfaction de l’agent infectieux associé à des épidémies plus redoutables (chez les seniors notamment) est déjà connue avec le virus de l’hépatite A, qui touche essentiellement les grands voyageurs.

    Attention, la mononucléose ne s’accompagne pas nécessairement de complications mais "quand la fièvre persiste au-delà de 5 jours et que l’infection paraît suffisamment sérieuse, le médecin traitant peut nourrir des craintes et préfèrera adresser le malade à l’hôpital par sécurité" souligne le Dr Patrice Morand du laboratoire d’hématologie biologique du CHU de Grenoble.

    Savoir poser un diagnostic

    Il est vrai que les premiers symptômes sont trompeurs. Ils sont proches de ceux d’une angine rouge avec des amygdales inflammatoires, recouverts d’un dépôt gris, accompagnés d’une forte fièvre avec fatigue, douleurs musculaires, maux de tête et de nombreux ganglions autour du cou. Dans la moitié des cas, le malade voit grossir sa rate, et plus rarement son foie. Une jaunisse peut se déclarer.

    Le diagnostic est très simple à poser en recherchant des anticorps spécifiques à l’aide detests sérologiques. Le premier est le MNI-test efficace à 80 % pour les infections récentes. On ne rencontre que 3 % de faux positifs (test déclarant à tort la présence d’une infection). Il peut être complété par :

    • La recherche d’anticorps type IgM anti-VCA si l’infection est récente ;
    • La recherche d’anticorps IgG EBV-VCA et IgG EBNA si elle est plus tardive.

    En cas de complications (hépatites, affections neurologiques, pulmonaires, hématologiques) il existe d’autres examens du sang pour affiner le diagnostic. "Elles restent cependant exceptionnelles" précise le Dr Patrice Morand. "Après la primo-infection, le virus va persister dans les lymphocytes, mais dans 99 % des cas la personne ne connaîtra aucune récidive".

     

    Le convalescent peut connaître une fatigue résiduelle, voire un sentiment de pharyngite, mais cela reste rare.

    Prendre son mal en patience

    Il n’existe pas de traitements particuliers face à la mononucléose infectieuse, si ce n’est la prise d’antalgiques pour contrôler la douleur. Le suivi est néanmoins important car des complications, quoique rares, peuvent se présenter : au cours du mois de convalescence, il est recommandé aux adultes et aux enfants qui font du sport de ne pas faire d’effort physique. "Il s’agit de prévenir la rupture de la rate" explique Patrice Morand. Le rétablissement complet des enfants peut durer jusqu’à 6 mois. "Si la fatigue persiste, il ne faut pas hésiter à consulter de nouveau et refaire un hémogramme".

    Comme pour l’herpès simplex ou le cytomégalovirus, des recherches sont en cours pour trouver un vaccin, sans succès jusqu’à présent. Il est cependant permis de garder l’espoir : le vaccin contre la varicelle existe, et l’EBV fait partie de la même famille de virus.

    Mathieu Ozanam

    * Journal of Infection 2002, Volume 45, Issue 2, Pages 107-109.

     

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  • DIABÈTE ET SOMMEIL : DES LIENS ÉTROITS

    Il existe une corrélation entre sommeil et diabète à travers les troubles du sommeil que sont l’insomnie, l’hypersomnie, le syndrome des jambes sans repos, ou le syndrome d’apnées...troubles pouvant être des effets du diabète ou avoir des effets sur lui. Un mauvais sommeil pèse sur l’équilibre glycémique, accroît le risque de développer un diabète et peut aggraver un diabète existant.

    La fonction vitale du sommeil

    Le sommeil est vital pour l’organisme. Il est nécessaire pour une récupération à la fois physique, intellectuelle et psychologique. Entre autres fonctions, le sommeil contribue :

    • aux mécanismes de mémorisation et de cognition
    • à l’élimination des toxines
    • à la reconstitution des stocks énergétiques des cellules musculaires et nerveuses
    • et surtout à la régulation des fonctions métaboliques (glycémie, appétit...) ce qui explique son lien avec le diabète.
    Il est établi que les gens qui dorment mal ou peu s’exposent davantage à des risques cardiovasculaires et métaboliques.

    Les rythmes circadiens

    Chaque personne dispose de rythmes biologiques qui régulent l’activité de notre corps. Parmi ces rythmes, les rythmes circadiens caractérisent notre rythme de vie sur 24 heures avec alternance d’une phase de sommeil la nuit et de veille le jour. Cette horloge interne fait partie de notre héritage biologique et peut varier légèrement d’un individu à l’autre. Elle est cependant synchronisée par les principaux repères temporels que sont la lumière du jour et l’activité sociale. Malgré cela, certains ont tendance à se lever plus tard ou plus tôt. Mais une chose est sûre, ces rythmes sont essentiels au bon équilibre de l’organisme et leurs perturbations répétées (troubles du sommeil, travail de nuit, travail de jour avec absence de luminosité, horaires décalées...) ont un impact sur la santé.

    Les principaux troubles du sommeil

    Bien dormir, de façon régulière 8h par nuit en moyenne, est nécessaire à l’organisme et permet une bonne récupération. Si certains ont besoin de 9h et d’autres seulement 6h pour se sentir en forme (gros et petits dormeurs), un temps de sommeil au delà de 10h ou en dessous de 5h est un signal d’alerte et peut cacher un trouble du sommeil.

     

    Les principaux troubles du sommeil sont :

    • insomnie (sommeil trop court) : difficulté à s’endormir, sommeil de mauvaise qualité, réveils multiples dans la nuit ou très tôt le matin
    • hypersomnie (sommeil trop long) : sommeil régulier ou de rattrapage (le week-end, en vacances...), somnolence diurne (tendance excessive à s’endormir dans des situations de la vie courante)
    • syndrome des jambes sans repos : sensations d’inconfort dans les jambes qui obligent à se lever
    • syndrome d’apnées obstructives du sommeil : arrêts répétés de la respiration pendant le sommeil

    Liens entre sommeil et diabète

    Effets du sommeil sur le diabète

    Les troubles du sommeil peuvent avoir un effet sur le diabète, le surpoids et l’obésité. Les études montrent qu’un sommeil réduit provoque unedérégulation du métabolisme glucidique (baisse de 50% de l’action de l’insuline, baisse de 30% de la quantité d’insuline produite), terrain favorable à l’apparition du diabète ou à l’aggravation d’un diabète existant.

     

    Pendant le sommeil, les cellules adipeuses secrètent une hormone (leptine) qui met en veille la sensation de faim. Le jour l’estomac, lui, secrète une autre hormone (ghréline) qui facilite la prise alimentaire. La diminution du temps de sommeil poussent les personnes à manger plus, ce qui accroît le risque d’obésité.

    Effets du diabète sur le sommeil

    Le diabète peut-être une cause d’altération du sommeil. Certaines insomnies sont en effet liées à des troubles de la régulation glycémique (notamment en cas d’hypoglycémies nocturnes, fréquentes chez les diabétiques de type 1). Les changements rapides de niveau de glucose pendant la nuit provoquent des réveils nocturnes, facteurs d’insomnie.

     

    Les personnes diabétiques sont d’ailleurs plus gros consommateurs de somnifères et d’hypnotiques.

     

    Certaines complications du diabète comme l’envie fréquente d’uriner (polyurie), les douleurs musculo-squelettiques (qui obligent à se lever plusieurs fois dans la nuit) peuvent être aussi la cause d’insomnies. Le syndrome des jambes sans repos peut résulter de l’atteinte nerveuse(neuropathie) liée au diabète. La rétinopathie diabétique peut, elle, gêner la vision de la lumière et pousser la personne diabétique à une sous-exposition avec un effet sur les rythmes circadiens.

    Alimentation et sommeil

    Certains aliments sont plutôt stimulants et favorisent l’éveil comme les protéines, quand d’autres favorisent l’endormissement comme les glucides. On évitera donc de manger de la viande en grande quantité le soir, mais on s’autorisera un dessert ou une boisson  sucrée (tisane par exemple) qui favorise le sommeil et empêche d’avoir faim au moment du coucher.

    Diabète et sommeil sont donc intimement liés. Pas étonnant donc qu’ils aient en commun les mêmes mesures hygiéno-diététiques : limiter l’alcool, manger sainement, pratiquer une activité physique régulière ...En améliorant l’un, on contribue à l’équilibre de l’autre et inversement.

     

    En savoir plus sur les troubles du sommeil :

     

    Synthèses des études sur les troubles du sommeil menées à l'InVS (pdf, 16p)

     

    Sources
    Dossier et articles rédigés à partir des principaux éléments suivants :

    • Institut National du Sommeil et de la Vigilance, Brochure "Sommeil et diabète", série Les carnets du sommeil
    • Magazine Equilibre N°285, Janvier-Février 2012 - Fiche conseil : “Pour un sommeil de qualité”
    • Magazine Equilibre N°278, Novembre-Décembre 2010 - Article : “Sommeil et diabète font-ils bon ménage ?”, Interview de Virginie Bayon, chef de clinique à l’Hôtel-Dieu à Paris. 
    • Revue Diabète & Obésité, Mai 2011, Vol. 6, N°49, Article : “Le syndrome d’apnées du sommeil : quel lien avec le diabète ? “

    Crédit photo : © Gina Sanders - Fotolia.com

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  • 31991R1274

    Règlement (CEE) n° 1274/91 de la Commission, du 15 mai 1991, établissant les modalités d'application du règlement (CEE) n° 1907/90 du Conseil concernant certaines normes de commercialisation applicables aux oeufs 

    Journal officiel n° L 121 du 16/05/1991 p. 0011 - 0024
    édition spéciale finnoise: chapitre 3 tome 37 p. 0131 
    édition spéciale suédoise: chapitre 3 tome 37 p. 0131 

     

     

    RÈGLEMENT (CEE) No 1274/91 DE LA COMMISSION du 15 mai 1991 établissant les modalités d'application du règlement (CEE) no 1907/90 du Conseil concernant certaines normes de commercialisation applicables aux oeufs

    LA COMMISSION DES COMMUNAUTÉS EUROPÉENNES,

    vu le traité instituant la Communauté économique européenne,

    vu le règlement (CEE) no 1907/90 du Conseil, du 26 juin 1990, concernant certaines normes de commercialisation applicables aux oeufs (1), et notamment ses articles 5 paragraphe 3, 10 paragraphe 3, 11 paragraphe 2, 20 paragraphe 1 et 22 paragraphe 2,

    considérant que le règlement (CEE) no 1907/90 comporte une révision approfondie des normes de commercialisation telles qu'elles étaient appliquées conformément aux règlements antérieurs; que ce règlement prévoit des règles détaillées en vue de l'application des normes à adopter conformément aux dispositions de l'article 17 du règlement (CEE) no 2771/75 du Conseil (2), modifié en dernier lieu par le règlement (CEE) no 1235/89 (3); que ces règles doivent en particulier être fixées en ce qui concerne les conditions d'enregistrement des collecteurs et des centres d'emballage, l'identification et la fréquence des collectes et la livraison et la manipulation des oeufs, le classement par catégorie de qualité et de poids, le détail des mentions à apposer sur les oeufs et sur leurs emballages, les termes à utiliser pour l'indication du mode d'élevage et les critères relatifs à l'origine des oeufs, ainsi qu'une dérogation à l'obligation d'emballer les oeufs dans de gros emballages lorsqu'il s'agit de petites quantités;

    considérant que tant l'évolution technologique que la demande émanant des consommateurs requièrent à présent qu'il soit procéder plus rapidement à la livraison, à la collecte, au classement et à l'emballage des oeufs; que certains producteurs sont toutefois en mesure de garantir le maintien d'une température à laquelle les oeufs sont conservés dans des conditions rendant possible une dérogation permanente à la règle générale de la collecte ou de la livraison quotidienne dans le cas des oeufs destinés à recevoir le label « extra » conformément aux dispositions de l'article 12 du règlement (CEE) no 1907/90; que, cependant, pendant une période de transition, il convient d'accorder une dérogation générale au bénéfice de tous les opérateurs;

    considérant que les marchés dont l'accès est réservé à des centres d'emballage et à des entreprises de transformation agréés offrent les garanties d'une manipulation correcte de sorte qu'ils peuvent être autorisés à procéder à la livraison des oeufs le deuxième jour ouvrable suivant celui de leur réception;

    considérant que le cumul intentionnel des différents délais au détriment de la fraîcheur des oeufs doit être évité dans le cas où un centre d'emballage livre des oeufs non classés à un autre centre d'emballage;

    considérant que la collecte ou le classement des oeufs par catégorie de qualité et de poids doivent être réservés à des entreprises disposant de locaux et d'un équipement technique correspondant à l'importance de l'activité de l'entreprise et permettant ainsi la manipulation des oeufs dans des conditions satisfaisantes;

    considérant qu'il convient, pour éviter des confusions et pour faciliter l'identification des envois d'oeufs au sens du présent règlement, d'attribuer à chaque centre d'emballage un numéro d'enregistrement distinctif fondé sur un code uniforme;

    considérant que, pour garantir au consommateur un produit de bonne qualité, il convient de fixer des normes rigoureuses pour chaque catégorie de qualité;

    considérant que les caractéristiques de qualité pour les oeufs frais, également désignés comme oeufs de la catégorie A, sont à définir de manière telle qu'elles ne s'appliquent qu'à des oeufs de première qualité; que certains oeufs peuvent être considérés comme « extra-frais » dans la mesure où des règles particulièrement strictes s'appliquent à leur collecte et à leur distribution ultérieure;

    considérant que les oeufs de qualité courante, dont les caractéristiques ne permettent pas le classement dans la catégorie « oeufs frais », doivent être dénommés « oeufs de deuxième qualité » et classés comme tels; qu'il y a lieu en principe de ranger dans cette catégorie les oeufs ayant subi un traitement de nettoyage, d'enrobage, de réfrigération ou de conservation;

    considérant qu'il convient de créer une troisième catégorie de qualité pour les oeufs qui ne satisfont pas aux exigences des catégories supérieures tout en étant propres à la consommation humaine;

    considérant que, dans la pratique, ces oeufs sont dans une large mesure destinés à être livrés directement à l'industrie de l'alimentation humaine, y compris à des entreprises du secteur alimentaire agréées conformément aux dispositions de la directive 89/437/CEE du Conseil, du 20 juin 1989, concernant les problèmes d'ordre hygiénique et sanitaire relatifs à la production et à la mise sur le marché des ovoproduits (4), modifiée par la directive 89/662/CEE (5) et que, pour autant que les emballages contenant ces oeufs portent l'indication de la destination susmentionnée, ils ne doivent pas porter, dans ce cas, la marque distinctive qui autrement les identifierait comme oeufs de la catégorie C;

    considérant que, dans les mêmes conditions, cette dérogation peut également être étendue aux oeufs de la catégorie B; que ce marquage des oeufs doit également exclure toute confusion accidentelle ou intentionnelle avec le marquage prévu dans le cas d'oeufs impropres à la consommation humaine qui peuvent être livrés exclusivement à l'industrie non alimentaire;

    considérant qu'il convient, compte tenu de ce que les oeufs classés sont sujets à des dépréciations au cours de leur transport, de prévoir des exigences rigoureuses à l'égard des emballages ainsi que des conditions d'entreposage et de transport; que ces risques, y compris celui de la contamination microbiologique, peuvent être considérablement réduits en imposant des restrictions sévères en ce qui concerne l'utilisation de matériaux d'emballage; que des conditions détaillées doivent être fixées afin d'assurer la mise en oeuvre de certaines dérogations prévues dans le cas de livraisons locales directes d'oeufs destinés à la vente au détail sans emballage particulier, également connues sous le nom de ventes en vrac;

    considérant que, en plus de la date d'emballage qui doit obligatoirement figurer sur les emballages d'oeufs et de la date de classement dans le cas des ventes en vrac, des informations complémentaires utiles peuvent être fournies au consommateur par l'indication facultative sur les oeufs ou sur les emballages contenant des oeufs de la date de vente ou de consommation recommandée et/ou de la date de ponte; qu'il semble approprié de relier la date de vente recommandée et la date de consommation recommandée aux critères de qualité applicables aux oeufs; que, sous réserve de certaines garanties, il est indiqué de prévoir que la date de ponte peut également être estampillée sur les oeufs à la ferme;

    considérant que, pour éviter le risque de fraude, il y a lieu d'instaurer, pour les oeufs sur lesquels il est prévu d'estampiller la date de ponte, non seulement des procédures de collecte quotidienne et de classement et de marquage immédiats, mais également des procédures particulièrement rigoureuses d'enregistrement, de tenue de registre et de contrôle;

    considérant que, pour les oeufs sur lesquels la date de ponte a été estampillée à la ferme, la règle prévoyant la collecte quotidienne peut être assouplie afin d'éviter une discrimination par rapport aux exploitations de production autres que celles qui approvisionnent des centres d'emballage situés sur le même site;

    considérant que, en raison des usages commerciaux existants, il ne paraît pas nécessaire de prévoir des mentions spécifiques relatives aux oeufs de poules élevées en batteries; qu'il convient, par contre, de prévoir, pour les oeufs de poules élevées hors batteries, un nombre limité de mentions afin d'éviter des confusions dans l'esprit des consommateurs en ce qui concerne les principaux systèmes de production hors batteries;

    considérant que, pour protéger le consommateur contre des affirmations qui pourraient être formulées dans l'intention frauduleuse d'obtenir des prix plus élevés que ceux applicables aux oeufs de poules élevées en batteries, il est nécessaire, dans le cas d'un usage facultatif de mentions se rapportant à des types particuliers d'élevage hors batteries, de fixer des critères d'élevage minimaux à respecter, ainsi que des procédures particulièrement rigoureuses en matière d'enregistrement, de tenue de registre et de contrôle;

    considérant que, afin d'assurer l'application uniforme des dispositions du règlement (CEE) no 1907/90, et notamment de celle relative au contrôle, y compris les dispositions particulières à appliquer en vue de contrôler l'usage de la mention de la date de ponte, ainsi que des mentions de types particuliers d'élevage hors batteries et de celles relatives à l'origine des oeufs, il convient de prévoir entre les États membres et la Commission un échange permanent d'informations;

    considérant que les banderoles et les dispositifs d'étiquetage doivent permettre une identification facile des emballages et de leur contenu;

    considérant qu'il y a lieu d'attacher un intérêt particulier aux gros emballages et aux petits emballages contenant des oeufs industriels, d'une part, et des oeufs portant la mention « extra », d'autre part;

    considérant que les centres d'emballage doivent avoir la possibilité de réemballer les oeufs, ce qui peut être nécessaire notamment lorsque des emballages sont endommagés, qu'un commerçant veut vendre des oeufs sous son propre nom ou que des oeufs en gros emballages sont appelés à être réemballés dans de petits emballages; que, dans ces cas aussi, il est indispensable que l'origine et l'âge des oeufs ressortent des indications apposées sur les banderoles, dispositifs d'étiquetage et petits emballages; que ces indications doivent faire apparaître que les oeufs ont été déclassés ou réemballés;

    considérant que, pour assurer une information correcte et claire des clients au niveau du commerce de gros et de détail, ainsi que du consommateur final, il convient de prévoir des dispositions particulières applicables au dispositif d'étiquetage des oeufs qui ont été réemballés, surtout dans les cas où des emballages ont été réutilisés ainsi que dans ceux où des oeufs ont été déclassés pour être reclassés dans une catégorie de qualité inférieure;

    considérant que le délai supplémentaire dû au réemballage rend indispensable d'interdire l'usage de la mention « extra » dans le cas d'oeufs réemballés;

    considérant qu'un contrôle efficace du respect des normes de commercialisation exige l'examen d'un nombre suffisant d'oeufs prélevés dans des conditions telles qu'ils constituent un échantillon représentatif du lot contrôlé; que, à l'issue des opérations de contrôle, il convient de marquer le lot contrôlé conformément à la décision du contrôleur;

    considérant que, conformément aux dispositions du règlement (CEE) no 1907/90 relatives aux modalités et à la définition des ventes en vrac, il convient d'étendre également les paramètres d'échantillonnage à ces ventes;

    considérant que, compte tenu d'une certaine imprécision des techniques utilisées lors du classement des oeufs par catégorie de qualité et de poids, il convient d'admettre certaines tolérances; que, en outre, les conditions d'entreposage et de transport pouvant avoir une incidence sur la qualité et le poids du lot, il est indiqué de différencier les tolérances selon les stades de la commercialisation;

    considérant qu'il est indiqué, pour faciliter les opérations commerciales et le contrôle des oeufs classés par catégorie de qualité et de poids, emballés dans de gros emballages, de prévoir un poids moyen net minimal pour chaque catégorie de poids;

    considérant que le règlement (CEE) no 1907/90 a délégué à la Commission l'établissement d'un certain nombre de dispositions précédemment contenues dans le règlement (CEE) no 2772/75 en vue de faciliter des modifications futures; que cela exige un nombre important de modifications du règlement (CEE) no 95/69 de la Commission (6), modifié en dernier lieu par le règlement (CEE) no 3906/86 (7), qui doit être remanié dans un souci de clarté;

    considérant que, dès lors, le règlement (CEE) no 95/69 ainsi que le règlement (CEE) no 1295/70 de la Commission (8), modifié par le règlement (CEE) no 36/85 (9), doivent être abrogés;

    considérant que les mesures prévues au présent règlement sont conformes à l'avis du comité de gestion de la viande de volaille et des oeufs,

    A ARRÊTÉ LE PRÉSENT RÈGLEMENT: Article premier

    1. Les oeufs sont livrés par le producteur aux établissements visés à l'article 4 paragraphe 1 point a) du règlement (CEE) no 1907/90 ou recueillis auprès du producteur par ces établissements au moins tous les trois jours ouvrables.

    Toutefois, la livraison par le producteur au centre d'emballage ou la collecte par celui-ci peut s'effectuer une fois par semaine uniquement lorsque la température ambiante à laquelle les oeufs sont conservés à la ferme ne dépasse pas 18 °C.

    2. La livraison au centre d'emballage ou la collecte par celui-ci des oeufs d'un même producteur destinés à être commercialisés sous la mention « extra », conformément à l'article 12 du règlement (CEE) no 1907/90, s'effectue tous les jours; néanmoins, elle peut s'effectuer tous les deux jours ouvrables lorsque la température ambiante à laquelle les oeufs sont conservés à la ferme ne dépasse pas 18 °C.

    Pendant une période de transition qui prend fin le 31 décembre 1992, la collecte et la livraison de ces oeufs peut, de manière générale, s'effectuer tous les deux jours ouvrables.

    3. La livraison par le producteur au centre d'emballage ou la collecte par celui-ci des oeufs qu'il est prévu de revêtir de la date de ponte en application de l'article 17 s'effectue obligatoirement le jour-même de la ponte.

    Les oeufs sur lesquels la date de ponte est estampillée à la ferme sont livrés ou recueillis au plus tard le jour ouvrable suivant le jour de la ponte.

    4. Tout collecteur livre les oeufs au centre d'emballage au plus tard le jour ouvrable suivant celui de leur réception.

    Toutefois, les opérateurs des marchés au sens de l'article 2 paragraphe 2 point a) du règlement (CEE) no 1907/90 peuvent assurer la livraison des oeufs au plus tard le deuxième jour ouvrable suivant celui de leur réception par le marché.

    5. Toute livraison doit mentionner les nom et adresse du producteur ou du collecteur ainsi que la date d'expédition.

    6. Le centre d'emballage classe et emballe les oeufs au plus tard le deuxième jour ouvrable qui suit celui de leur réception, sauf:

    - lorsque les oeufs reçus des producteurs sont livrés à d'autres centres d'emballage au plus tard le jour ouvrable suivant celui de leur réception,

    - lorsqu'il est prévu d'indiquer la date de ponte sur les oeufs; dans ce cas, ils sont classés et emballés le jour-même de la ponte.

    7. Les marques prévues aux articles 7 et 10 paragraphes 1 et 2 point c) du règlement (CEE) no 1907/90 doivent être apposées au plus tard le jour du classement et de l'emballage. Article 2

    Durant le stockage dans les locaux du producteur et durant le transport du producteur au collecteur ou au centre d'emballage, les oeufs sont maintenus à la température appropriée pour assurer une conservation optimale de leur qualité. Article 3 1. Ne peuvent être agréés comme collecteurs ou centres d'emballage au sens du règlement (CEE) no 1907/90 que les entreprises et producteurs qui satisfont aux conditions établies aux paragraphes 2, 3 et 4.

    2. Les locaux des collecteurs et des centres d'emballage doivent être:

    a) d'une superficie suffisante par rapport à l'importance de l'activité exercée;

    b) construits et aménagés de telle façon:

    - qu'ils puissent être aérés et éclairés convenablement,

    - que leur nettoyage et désinfection puissent être exécutés dans de bonnes conditions,

    - que les oeufs soient à l'abri d'écarts importants de la température extérieure;

    c) réservés à la manipulation et à l'entreposage des oeufs; toutefois, une partie des locaux peut être utilisée pour entreposer d'autres produits à condition que ceux-ci ne puissent communiquer d'odeurs étrangères aux oeufs.

    3. L'équipement technique des centres d'emballage doit garantir une manipulation des oeufs dans des conditions convenables et comprendre notamment:

    a) une installation de mirage convenable, occupée en permanence pendant son fonctionnement et permettant d'examiner séparément la qualité de chaque oeuf. En cas d'utilisation d'une machine automatique pour assurer le mirage, le triage et le calibrage, l'équipement doit comprendre une lampe de mirage autonome;

    b) un dispositif d'appréciation de la hauteur de la chambre à air;

    c) une machine pour le classement des oeufs par catégorie de poids;

    d) une ou plusieurs balances homologuées pour le pesage des oeufs;

    e) un dispositif pour l'estampillage des oeufs, en cas de recours aux dispositions des articles 7 et 8 du règlement (CEE) no 1907/90.

    4. Les locaux et l'équipement technique doivent être maintenus en bon état d'entretien et de propreté et exempts d'odeurs étrangères. Article 4

    1. Toute demande d'agrément d'un collecteur ou d'un centre d'emballage doit être adressée à l'instance compétente de l'État membre sur le territoire duquel les locaux du collecteur ou du centre sont situés.

    2. L'instance attribue au centre d'emballage agréé par ses soins un numéro distinctif dont le chiffre initial est ainsi fixé:

    Belgique 1

    Allemagne 2

    France 3

    Italie 4

    Luxembourg 5

    Pays-Bas 6

    Danemark 7

    Irlande 8

    Royaume-Uni 9

    Grèce 10

    Espagne 11

    Portugal 12.

    3. Seuls les centres d'emballage qui ont fait l'objet d'un enregistement spécial peuvent être autorisé à emballer des oeufs de la catégorie A sous la mention « extra » ou à indiquer la date de ponte conformément aux dispositions de l'article 17 ou aux modalités de l'article 18.

    4. Chaque État membre adresse aux autres États membres et à la Commission avant le 1er juin 1991 une liste des centres agréés sur son territoire, en y mentionnant le numéro attribué, la dénomination et l'adresse de chaque centre. Toute modification de cette liste est communiquée aux autres États membres et à la Commission au début de chaque trimestre de l'année civile. Article 5

    1. Les oeufs de la catégorie A doivent présenter au moins les caractéristiques suivantes:

    - coquille et cuticule: normales, propres, intactes; - chambre à air: hauteur ne dépassant pas 6 millimètres, immobile; toutefois, pour les oeufs portant la mention « extra », elle ne doit pas dépasser 4 millimètres au moment de l'emballage ou, en cas d'importation, du dédouanement; - blanc d'oeuf: clair, limpide, de consistance gélatineuse, exempt de corps étrangers de toute nature; - jaune d'oeuf: visible au mirage sous forme d'ombre seulement, sans contour apparent, ne s'écartant pas sensiblement de la position centrale en cas de rotation de l'oeuf, exempt de corps étrangers de toute nature; - germe: développement imperceptible; - odeur: exempts d'odeurs étrangères.

    2. Les oeufs de la catégorie A ne doivent avoir été lavés ni nettoyés de quelque autre manière avant ou après leur classement.

    3. Les oeufs de la catégorie A ne doivent subir aucun traitement de conservation ni être réfrigérés dans des locaux ou installations dans lesquels la température est maintenue artificiellement en-dessous de + 5 °C. Toutefois, les oeufs qui ont été maintenus à une température inférieure à + 5 °C pendant une opération de transport d'une durée maximale de 24 heures ou dans le local même où se pratique la vente au détail ou dans ses annexes ne sont pas considérés comme réfrigérés, pour autant que la quantité entreposée dans ces annexes ne dépasse pas celle nécessaire pour trois jours de vente au détail dans ledit local. Article 6

    1. Les oeufs de la catégorie B doivent présenter au moins les caractéristiques suivantes:

    - coquille: normale, intacte; - chambre à air: hauteur ne dépassant pas 9 millimètres; - blanc d'oeuf: clair, limpide, exempt de corps étrangers de toute nature; - jaune d'oeuf: visible au mirage sous forme d'ombre seulement, cette caractéristique n'étant pas exigée pour les oeufs conservés à la chaux, exempt de corps étrangers de toute nature; - germe: développement imperceptible; - odeur: exempts d'odeurs étrangères.

    2. La catégorie B comporte trois groupes d'oeufs:

    a) oeufs non réfrigérés ni conservés:

    oeufs de la catégorie B qui n'ont subi aucun traitement de conservation et n'ont pas été réfrigérés dans des locaux ou installations où la température est maintenue artificiellement en-dessous de + 5 °C. Toutefois les oeufs qui ont été maintenus à une température inférieure à + 5°C pendant une opération de transport d'une durée maximale de 24 heures ou dans le local même où se pratique la vente au détail ou dans ses annexes ne sont pas considérés comme réfrigérés pour autant que la quantité entreposée dans ces annexes ne dépasse pas celle nécessaire pour trois jours de vente au détail dans ledit local;

    b) oeufs réfrigérés:

    oeufs de la catégorie B qui ont été réfrigérés dans des locaux où la température est maintenue artificiellement en-dessous de + 5 °C;

    c) oeufs conservés:

    oeufs de la catégorie B qui ont été conservés, réfrigérés ou non, dans un mélange gazeux de composition différente de celle de l'air atmosphérique, et ceux qui ont été soumis à un autre procédé de conservation. Article 7

    Les oeufs de la catégorie C sont les oeufs qui ne satisfont pas aux exigences requises pour les oeufs des catégories A et B. Ils ne peuvent être cédés qu'à des entreprises de l'industrie alimentaire agréées conformément à l'article 6 de la directive 89/437/CEE ou à des entreprises non alimentaires. Article 8

    Les oeufs de la catégorie A sont classés selon les catégories de poids suivantes:

    - catégorie 0: 75 grammes et plus

    - catégorie 1: de 70 à 75 grammes

    - catégorie 2: de 65 à 70 grammes

    - catégorie 3: de 60 à 65 grammes

    - catégorie 4: de 55 à 60 grammes

    - catégorie 5: de 50 à 55 grammes

    - catégorie 6: de 45 à 50 grammes

    - catégorie 7: moins de 45 grammes. Article 9

    En ce qui concerne l'estampillage d'oeufs de la catégorie A conformément aux dispositions de l'article 7 du règlement (CEE) no 1907/90, les dispositions suivantes sont applicables:

    - la marque distinctive de la catégorie A consiste en un cercle d'au moins 12 millimètres de diamètre,

    - la marque distinctive de la catégorie de poids consiste en un chiffre d'une hauteur de 2 à 3 millimètres placé à l'intérieur du cercle susmentionné,

    - le numéro du centre d'emballage consiste en un nombre d'au moins trois chiffres d'une hauteur minimale de 5 millimètres,

    - les dates sont indiquées, au moyen de lettres et de chiffres d'une hauteur minimale de 5 millimètres, par les mentions énumérées à l'annexe I suivies de l'indication du jour et du mois conformément aux dispositions de l'article 14. Article 10

    1. La marque distinctive de la catégorie de qualité consiste, pour les oeufs de la catégorie B:

    a) qui sont des « oeufs non réfrigérés ni conservés », en un cercle d'au moins 12 millimètres de diamètre renfermant la lettre B en caractères latins d'une hauteur d'au moins 5 millimètres;

    b) qui sont des « oeufs réfrigérés », en un triangle équilatéral d'au moins 10 millimètres de côté;

    c) qui sont des « oeufs conservés », en un losange dont les diagonales ont respectivement 16 et 7 millimètres.

    Quiconque réfrigère des oeufs ou les soumet à un autre procédé de conservation appose les marques visées aux points b) ou c) avant d'entamer l'opération.

    Toutefois, en ce qui concerne les oeufs conservés à la chaux, ces marques peuvent être apposées à l'issue de ce procédé de conservation.

    2. La marque distinctive de la catégorie de qualité des oeufs de la catégorie C consiste en un cercle d'au moins 12 millimètres de diamètre renfermant la lettre C en caractères latins d'une hauteur d'au moins 5 millimètres.

    3. Nonobstant ce qui précède, les oeufs des catégories B et C ne doivent pas être marqués lorsqu'ils sont livrés directement à l'industrie alimentaire, à condition que cette destination soit indiquée clairement sur leur emballage. Article 11

    1. Les marques distinctives apposées conformément aux dispositions des articles 9 et 10 et les mentions portées sur les oeufs en application des articles 16, 17, 18 et 19 doivent être lisibles sans difficulté.

    2. Les oeufs doivent être estampillés au moyen d'une couleur indélébile résistant à la cuisson. Le produit utilisé doit être conforme aux dispositions en vigueur concernant les matières colorantes qui peuvent être employées dans les denrées destinées à la consommation humaine. Article 12

    1. Les emballages, y compris les éléments intérieurs, doivent être résistants aux chocs, secs, en bon état d'entretien et de propreté, et fabriqués à l'aide de matières telles que les oeufs soient à l'abri des odeurs étrangères et des risques d'altération de la qualité.

    2. Les gros emballages, y compris les éléments intérieurs, utilisés pour le transport et l'expédition des oeufs ne peuvent être réutilisés que dans la mesure où ils sont à l'état neuf et répondent aux exigences techniques et hygiéniques visées au paragraphe 1. Les gros emballages réutilisés ne doivent pas présenter de marque antérieure susceptible de prêter à confusion.

    3. Les petits emballages ne peuvent être réutilisés.

    4. La dérogation visée à l'article 11 paragraphe 2 du règlement (CEE) no 1907/90 s'applique aux livraisons effectuées dans un rayon de 20 kilomètres autour du centre d'emballage et portant sur des quantités quotidiennes individuelles inférieures à 3 600 oeufs au total ou à 360 oeufs par acheteur. Les documents d'accompagnement doivent mentionner les nom, adresse et numéro du centre d'emballage ainsi que le nombre, la qualité, la catégorie de poids et la date de classement des oeufs. Article 13

    1. Les oeufs doivent être entreposés dans des locaux propres, secs et exempts d'odeurs étrangères.

    2. Durant le transport et l'entreposage, les oeufs doivent être maintenus propres, secs et exempts d'odeurs étrangères et préservés efficacement des chocs, des intempéries et de l'action de la lumière.

    3. Les oeufs doivent être entreposés et transportés à l'abri des écarts excessifs de température. Article 14

    L'indication de la date d'emballage visée aux articles 7 et 10 du règlement (CEE) no 1907/90 comprend une ou plusieurs des mentions suivantes:

    - EMBALADO EL: . . . . . . . . . .

    - PAKKET DEN: . . . . . . . . . .

    - VERPACKT AM: . . . . . . . . . .

    - ÇÌAAÑÏÌÇÍÉÁ ÓÕÓÊAAÕÁÓÉÁÓ: . . . . . . . . . .

    - PACKING DATE: . . . . . . . . . .

    - EMBALLÉ LE: . . . . . . . . . .

    - DATE D'IMBALLAGGIO: . . . . . . . . . .

    - VERPAKT OP: . . . . . . . . . .

    - EMBALADO EM: . . . . . . . . . . .

    À cet effet, la date est exprimée par une série de deux nombres mentionnant dans l'ordre:

    - le jour: de 01 à 31,

    - le mois: de 01 à 12. Article 15

    En sus de la date d'emballage, les dates de vente et de consommation recommandées ou la date de ponte peuvent être indiquées par l'opérateur au moment de l'emballage. La date de ponte peut toutefois également être estampillée sur les oeufs à la ferme. Article 16

    La date de vente recommandée est une indication de la date limite à laquelle les oeufs devraient être offerts pour la vente aux consommateurs et après laquelle il reste un délai raisonnable de stockage à domicile d'au moins sept jours. Elle doit être fixée de façon à ce que les oeufs de la catégorie A conservent les caractéristiques décrites à l'article 5 paragraphe 1 jusqu'à l'expiration de ce délai de stockage, lorsqu'ils sont conservés dans les conditions appropriées. La date de consommation recommandée correspond à l'expiration de cette période de stockage.

    Le libellé de cette mention doit faire apparaître clairement la signification de ces dates. Article 17 1. Lorsque la date de ponte est indiquée à même les oeufs et sur les emballages qui les contiennent, les centres d'emballage doivent tenir des registres distincts:

    - des noms et adresses des producteurs qui leur fournissent ces oeufs et dont l'agrément est subordonné à une inspection effectuée par l'autorité compténte de l'État membre,

    - sur demande de ladite autorité, du nombre de poules pondeuses élevées par chaque producteur.

    2. Les producteurs visés au paragraphe 1 font ensuite l'objet d'inspections périodiques. Ils doivent consigner dans un registre:

    - la date d'installation, l'âge au moment de l'installation et le nombre de leurs poules pondeuses, ventilés par poulailler,

    - la production d'oeufs journalière de chaque poulailler,

    - ventilé par acheteur, le nombre ou le poids des oeufs livrés et sur lesquels il est prévu d'apposer la date de ponte, ou sur lesquels la date de ponte a déjà été estampillée à la ferme, ainsi que les noms et adresses des acheteurs et le numéro du centre d'emballage.

    3. Les oeufs sur lesquels il est prévu d'apposer la date de ponte sont livrés aux centres d'emballage dans des conteneurs scellés. Les livraisons de ces oeufs ainsi que des oeufs sur lesquels la date de ponte a déjà été estampillée à la ferme sont identifiées par les éléments suivants:

    - la date de ponte,

    - les nom, adresse et numéro du producteur, ainsi qu'une référence codée du poulailler de provenance,

    - la date de l'expédition,

    - le nombre ou le poids des oeufs contenus dans la livraison.

    Ces informations doivent être mentionnées sur le conteneur et sur les documents d'accompagnement; le centre d'emballage conserve ces derniers pendant au moins douze mois.

    4. Au centre d'emballage, les conteneurs visés au paragraphe 3 sont ouverts juste avant le début de l'opération de classement. Tous les oeufs d'un même conteneur sont classés et emballés sans interruption. La date de ponte est apposée, pendant ou immédiatement après le classement, sur les oeufs prévus pour un tel marquage. Lorsque l'approvisionnement d'un centre d'emballage est assuré par des unités de production propres établies sur le même site, les oeufs doivent être datés ou classés et emballés le jour-même de la ponte ou livrés à d'autres centres d'emballage.

    5. Les centres d'emballage consignent dans des registres distincts:

    - ventilées par producteur, les quantités d'oeufs qu'ils reçoivent chaque jour et sur lesquels il est prévu d'apposer la date de ponte, ou sur lesquels la date de ponte a déjà été estampillée à la ferme, ainsi que les nom, adresse et numéro d'enregistrement du producteur,

    - le nombre ou le poids des oeufs vendus, par catégorie de poids et par acheteur, avec les nom et adresse de ce dernier, ainsi que les numéros de référence des petits et, en cas de vente à la pièce, des gros emballages contenant ces oeufs; ces numéros de référence doivent constituer une suite numérique ascendante continue.

    6. Les dispositions des premier et deuxième tirets du paragraphe 2, des troisième et quatrième phrases du paragraphe 4 ainsi que du paragraphe 5 s'appliquent lorsque l'approvisionnement des centres d'emballage est assuré par des unités de production propres établies sur le même site.

    7. Les unités de production et les centres d'emballage visés au paragraphe 1 font l'objet d'au moins une inspection tous les deux mois. Article 18

    1. Les oeufs de la catégorie A ainsi que les petits emballages contenant de tels oeufs peuvent, le cas échéant, porter une des mentions suivantes relatives au mode d'élevage visé à l'article 10 paragraphe 3 du règlement (CEE) no 1907/90:

    Sur les emballages: Sur les oeufs: a) Huevos de gallinas camperas Camperas AEg fra fritgaaende hoens Fritgaaende Eier aus Freilandhaltung Freiland ÁõãUE aaëaaýèaañçò âïóêÞò AAëaaýèaañçò âïóêÞò Free range eggs Free range OEufs de poules élevées en libre parcours Libre parcours Uova di allevamento all'aperto - sistema estensivo Aperto estensivo Eieren van hennen met vrije uitloop - extensief systeem Vrije uitloop - extensief Ovos de galina criada ao ar livre Ar livre; b) Huevos de gallinas criadas en parque Parque AEg fra fritgaaende hoens - intensivt system Fritgaaende - int. Eier aus intensiver Auslaufhaltung Auslauf ÁõãUE ðaañéïñéóìÝíçò âïóêÞò ÐaañéïñéóìÝíçò âïóêÞò Semi-intensive eggs Semi-intensive OEufs de poules élevées en plein air Plein air Uova di allevamento all'aperto Aperto Eieren van hennen met vrije uitloop Vrije uitloop Ovos de galinha criada em parque Parque; c) Huevos de gallinas explotadas en el suelo Suelo Skrabeaeg Skrabeaeg Eier aus Bodenhaltung Bodenhaltung ÁõãUE aeáðÝaeïõ ìaa óôñùìíÞ AEáðÝaeïõ-óôñùìíÞ Deep litter eggs Deep litter OEufs de poules élevées au sol Poules au sol Uova di galline allevate a terra Allevate a terra Scharreleieren Scharrelei Ovos de cama Cama; d) Huevos de gallinas criadas en aseladero Aseladero AEg fra volierehoensehold Voliere Eier aus Volierenhaltung Voliere ÁõãUE êëéìáêùôÞò ó÷UEñáò ÊëéìáêùôÞò ó÷UEñáò Perchery eggs ("Barn eggs") Perchery (Barn) OEufs de poules élevées sur perchoirs Perchoirs Uova di galline allevate in voliera Voliera Volière-eieren Volière Ovos de capoeira Capoeira.

    Les mentions qui précèdent ne peuvent être utilisées que pour des oeufs produits dans les élevages répondant aux critères énumérés à l'annexe du présent règlement.

    En cas de vente en vrac, ces mentions du type d'élevage ne peuvent être utilisées que si chaque oeuf est revêtu de la marque correspondante.

    2. Les centres d'emballage autorisés à employer les termes mentionnés au paragraphe 1 s'inscrivent dans un registre spécial, par type d'élevage:

    - les noms et adresses des producteurs de ces oeufs, qui sont enregistrés après inspection par l'autorité compétente de l'État membre,

    - à la demande de cette dernière, le nombre de poules pondeuses élevées par chaque producteur.

    Par la suite, lesdits producteurs font l'objet d'un contrôle régulier. Ils tiennent un registre mentionnant la date d'installation, l'âge au moment de l'installation et le nombre des poules pondeuses par type d'élevage, la production et les livraisons d'oeufs par jour, la date d'expédition et les noms des acheteurs.

    3. Conformément à l'article 4 paragraphe 4, chaque État membre fournit aux autres États membres et à la Commission une liste des centres d'emballage ainsi enregistrés situés sur son territoire et leur communique toute modification de cette liste.

    4. Les oeufs visés au paragraphe 1 sont expédiés aux centres d'emballage dans des conteneurs portant une des mentions visées au paragraphe 1 dans une ou plusieurs langues de la Communauté. Les envois sont identifiés à l'aide des nom et adresse du producteur, du type, du nombre ou du poids d'oeufs et de la date d'envoi et de livraison, toutes données que le centre d'emballage tient à jour, ainsi qu'un état hebdomadaire des stocks.

    5. Les oeufs visés au paragraphe 1 ne sont classés et emballés qu'à des jours indiqués, au moins un jour ouvrable à l'avance, à l'autorité compétente de l'État membre. Ils sont clairement séparés de tous les autres oeufs pendant le stockage, le classement et l'emballage.

    6. Les centres d'emballage visés au paragraphe 2 tiennent des registres distincts du classement journalier de la qualité et de la catégorie de poids ainsi que des ventes d'oeufs et de petits emballages marqués conformément au paragraphe 1, avec le nom et l'adresse de l'acheteur, le nombre d'emballages, le nombre ou le poids d'oeufs vendus par catégorie de poids et la date de livraison. Toutefois, au lieu de tenir un registre des ventes, les centres peuvent rassembler les factures et bons de livraison dans des dossiers en y indiquant les mentions visées au paragraphe 1.

    7. Les gros emballages des oeufs ou de petits emballages marqués conformément au paragraphe 1 portent une des mentions énumérées au paragraphe 1.

    8. Les dispositions des paragraphes 1 à 7 s'appliquent sans préjudice de mesures techniques nationales qui iraient au-delà des exigences minimales visées à l'annexe et ne s'appliqueraient qu'aux producteurs de l'État membre concerné, pour autant qu'elles soient compatibles avec le droit communautaire et conformes aux normes communes de commercialisation des oeufs.

    9. Les mesures nationales visées au paragraphe 8 sont communiquées à la Commission.

    10. À tout moment et sur demande de la Commission, l'État membre fournit toutes les informations nécessaires à l'appréciation de la compatibilité des mesures visées au présent article avec le droit communautaire et de leur conformité aux normes communes de commercialisation des oeufs. Article 19

    1. Pour indiquer l'origine sur les oeufs de la catégorie A ou sur de petits emballages desdits oeufs conformément à l'article 10 paragraphe 3 au règlement (CEE) no 1907/90, les mentions ou symboles utilisés peuvent se référer à l'État membre ou à une circonscription administrative ou autre région définie par l'autorité compétente de l'État membre où les oeufs ont été produits. En cas de vente d'oeufs en vrac, ces indications de l'origine ne peuvent être utilisées que si chaque oeuf est revêtu des mentions ou symboles appropriés.

    2. Les centres d'emballage qui utilisent les mentions ou symboles visés au paragraphe 1 tiennent un registre détaillé des livraisons selon leur origine, avec les nom et adresse du producteur, le nombre ou le poids d'oeufs et la date de livraison. Le producteur tient à jour un registre mentionnant l'effectif et l'âge des poules pondeuses ainsi que la production et les livraisons d'oeufs, les dates d'expédition et les noms des acheteurs.

    3. Les centres d'emballage visés au paragraphe 2 tiennent des registres distincts du classement journalier de la quantité et de la catégorie de poids ainsi que des ventes de petits emballages et d'oeufs revêtus des mentions ou symboles visés au paragraphe 1, avec les nom et adresse de l'acheteur, le nombre d'emballages, le nombre ou le poids d'oeufs vendus et la date de livraison, sans oublier un état hebdomadaie des stocks.

    Toutefois, au lieu desdits registres, ils peuvent rassembler les factures et bons de livraison dans des dossiers, en y indiquant les mentions visées au paragraphe 1.

    4. Les gros emballages qui contiennent des oeufs ou de petits emballages revêtus des mentions ou symboles visés au paragraphe 1 portent les mêmes mentions ou symboles. Article 20

    1. Chaque État membre communique aux autres États membres et à la Commission:

    - les méthodes de contrôle utilisées aux fins de l'application des dispositions des articles 17, 18 et 19,

    - chaque année, avant le 1er avril, le nombre moyen de poules pondeuses présentes (10), le nombre ou le poids d'oeufs livrés enregistrés conformément à l'article 18 paragraphes 2 et 4, ainsi que le nombre ou le poids d'oeufs vendus enregistrés conformément à l'article 18 paragraphe 6 pendant l'année civile précédente.

    2. Conformément à la procédure établie à l'article 18 du règlement (CEE) no 2771/75, il est procédé régulièrement à des échanges de vues sur les contrôles effectués dans les États membres. Article 21

    1. La banderole et le dispositif d'étiquetage visés à l'article 11 du règlement (CEE) no 1907/90 sont de couleur blanche et l'impression des caractères est de couleur noire.

    2. Outre les renseignements prévus à l'article 10 du règlement (CEE) no 1907/90, cette banderole et ce dispositif d'étiquetage, qui peuvent ête numérotés, portent une marque officielle définie par l'instance compétente. Chaque État membre adresse, avant le 1er juin 1991, un ou plusieurs spécimens de la banderole et du dispositif d'étiquetage aux autres États membres et à la Commission. Article 22

    1. Sont commercialisés dans des emballages munis d'une banderole ou d'un dispositif d'étiquetage de couleur jaune rendus inutilisables par l'ouverture de l'emballage:

    a) les oeufs visés à l'article 2 paragraphe 2 point b) du règlement (CEE) no 1907/90 qui n'ont pas été classés dans les catégories A, B ou C;

    b) les oeufs des catégories A ou B qui ne répondent plus aux caractéristiques de ces catégories mais n'ont pas été reclassés;

    c) les oeufs de la catégorie C.

    2. Les banderoles et dispositifs d'étiquetage visés au paragraphe 1 sont conformes à un modèle établi par l'instance compétente. Chaque État membre adresse, avant le 1er juin 1991, un ou plusieurs spécimens de la banderole et du dispositif d'étiquetage aux autres États membres et à la Commission. Ils portent en caractères de couleur noire clairement visibles et facilement lisibles:

    a) le nom ou la raison sociale et l'adresse de l'entreprise qui a expédié les oeufs;

    b) le nombre ou le poids net des oeufs emballés;

    c) la mention « oeufs destinés à l'industrie des denrées alimentaires », en lettres majuscules noires de 2 centimètres, dans une ou plusieurs langues de la Communauté. Article 23

    1. Les oeufs industriels au sens de l'article 1er paragraphe 2 du règlement (CEE) no 1907/90 sont commercialisés dans des emballages munis d'une banderole ou d'un dispositif d'étiquetage de couleur rouge.

    2. La banderole et le dispositif d'étiquetage visés au paragraphe 1 sont conformes à un modèle établi par l'instance compétente. Chaque État membre adresse, avant le 1er juin 1991, un ou plusieurs spécimens de la banderole et du dispositif d'étiquetage aux autres États membres et à la Commission. La banderole et le dispositif d'étiquetage portent:

    a) le nom ou la raison sociale et l'adresse de l'entreprise destinataire;

    b) le nom ou la raison sociale et l'adresse de l'entreprise expéditrice;

    c) la mention « oeufs industriels » en lettres majuscules noires de 2 centimères de hauteur et la mention « impropres à la consommation humaine » en caractères noirs d'au moins 0,8 centimètre de hauteur, dans une ou plusieurs langues de la Communauté. Article 24 1. La banderole ou le dispositif d'étiquetage visé à l'article 12 du règlement (CEE) no 1907/90 doit être placé de façon à ne dissimuler aucune des indications portées sur l'emballage.

    2. Le mot « extra » est reproduit en caractères italiques de 1 centimètre de hauteur; l'impression est exécutée en blanc sur fond rouge.

    3. Les gros emballages qui contiennent de petits emballages portant la mention « extra » portent, en lettres majuscules de 2 centimètres de hauteur, la mention « emballage contenant de petits emballages extra » dans une ou plusieurs langues de la Communauté. Article 25

    1. Les oeufs déclassés conformément à l'article 8 paragraphe 2 du règlement (CEE) no 1907/90 peuvent être commercialisés dans les emballages qui les contenaient avant le déclassement. S'ils sont réemballés, chaque emballage ne peut contenir que des oeufs d'un seul lot.

    2. La banderole ou le dispositif d'étiquetage des gros emballages porte en lettres noires, clairement visibles et parfaitement lisibles, au moins les informations suivantes:

    a) le nom ou la raison sociale et l'adresse de l'entreprise qui a déclassé ou fait déclasser les oeufs;

    b) le numéro distinctif du centre d'emballage qui a emballé les oeufs la première fois ou, lorsqu'il s'agit d'oeufs importés, le pays d'origine;

    c) la catégorie de qualité et la catégorie de poids;

    d) le nombre d'oeufs emballés;

    e) le mot « emballé le », suivi de la date du premier emballage, et, au-dessous, le mot « reclassés », suivi de la date du déclassement, selon la présentation définie à l'article 14;

    f) l'indication de la réfrigération ou du mode de conservation, en clair et en caractères latins, lorsqu'il s'agit d'oeufs réfrigérés ou conservés.

    3. Les petits emballages contenant des oeufs déclassés portent, en lettres clairement visibles et parfaitement lisibles, les seules mentions prévues au paragraphe 2; en cas de réutilisation des emballages d'origine, les mentions devenues inexactes doivent être recouvertes. En outre, les petits emballages peuvent porter la marque commerciale de l'entreprise qui a déclassé ou fait déclasser les oeufs. Article 26

    1. Sous réserve du cas prévu à l'article 8 paragraphe 2 du règlement (CEE) no 1907/90, les oeufs emballés ne peuvent être réemballés dans d'autres gros ou petits emballages que par des centres d'emballage. Chaque emballage ne contient que des oeufs d'un seul lot.

    2. La banderole ou le dispositif d'étiquetage des gros emballages porte en lettres noires, clairement visibles et parfaitement lisibles, au moins les informations suivantes:

    a) le nom ou la raison sociale et l'adresse de l'entreprise qui a réemballé ou fait réemballer les oeufs;

    b) le numéro distinctif du centre d'emballage qui a réemballé les oeufs;

    c) la catégorie de qualité et la catégorie de poids;

    d) le nombre d'oeufs emballés;

    e) le mot « emballé le », suivi de la date du premier emballage, et, au-dessous, le mot « réemballés », suivi de la date du réemballage, selon la présentation définie à l'article 14;

    f) l'indication de la réfrigération ou du mode de conservation, en clair et en caractères latins, lorsqu'il s'agit d'oeufs réfrigérés ou conservés;

    g) le numéro distinctif du centre d'emballage qui a emballé les oeufs la première fois ou, lorsqu'il s'agit d'oeufs importés, le pays d'origine.

    3. Les petits emballages contenant des oeufs réemballés portent, en lettres clairement visibles et parfaitement lisibles, les seules mentions prévues au paragraphe 2. En outre, les petits emballages peuvent porter la marque commerciale de l'entreprise qui a réemballé ou fait réemballer les oeufs. Le mot « extra » ne peut pas être utilisé.

    4. Les dispositions de l'article 1er paragraphes 6 et 7 sont applicables. Article 27

    1. Les dispositions de l'article 21 s'appliquent aux banderoles et dispositifs d'étiquetage prévus aux articles 25 et 26. Les modèles doivent être fournis avant le 1er juin 1991.

    2. Lorsque les emballages d'origine sont utilisés pour le déclassement et le réemballage, ils sont considérés comme réutilisés au sens de l'article 12 paragraphe 2.

    3. Les mentions qui figuraient précédemment sur les banderoles ou les dispositifs d'étiquetage des gros emballages réutilisés conformément à l'article 12 paragraphe 2 doivent être entièrement recouvertes par les nouvelles banderoles ou les nouveaux dispositifs d'étiquetage ou rendues illisibles d'une autre manière.

    4. Les gros emballages peuvent porter une ou plusieurs des mentions figurant sur les banderoles ou dispositifs d'étiquetage qui assurent leur fermeture. En outre, les gros emballages peuvent porter la marque commerciale de l'entreprise qui a réemballé ou fait réemballer les oeufs. Article 28

    Les mentions définies dans le présent règlement et destinées à être apposées sur les oeufs et sur les emballages sont formulées dans la langue de l'État membre dans lequel la commercialisation au détail ou toute autre utilisation a lieu. Article 29

    1. Les décisions prévues à l'article 19 paragraphe 2 du règlement (CEE) no 1907/90 ne peuvent être prises que si le contrôle a été effectué conformément aux dispositions des paragraphes 2 à 5.

    2. Lorsque les oeufs sont contenus dans de gros emballages qui ne contiennent pas de petits emballages, l'échantillonnage porte sur les quantités d'oeufs minimales suivantes:

    Nombre d'oeufs dont le lot est constitué Nombre d'oeufs à contrôler Pourcentage du lot Nombre minimal d'oeufs jusqu'à 180 100 - 181 à 1 800 15 180 1 801 à 3 600 10 270 3 601 à 10 800 5 360 10 801 à 18 000 4 540 18 001 à 36 000 3 720 36 001 à 360 000 1,5 1 080 au-delà de 360 000 0,5 5 400

    3. Lorsque les oeufs sont contenus dans de petits emballages, même si ceux-ci sont placés dans de gros emballages, l'échantillonnage porte sur les nombres minimaux d'emballages et d'oeufs suivants:

    Nombre d'oeufs dont le lot est constitué Pourcentage de petits emballages contrôlés Nombre d'oeufs à contrôler par emballage contrôlé (%) jusqu'à 180 100 100 181 à 1 800 15 100 1 801 à 3 600 10 100 3 601 à 10 800 5 100 10 801 à 18 000 4 100 18 001 à 36 000 3 100 36 001 à 360 000 1,5 100 au-delà de 360 000 0,5 100

    4. Pour les lots inférieurs ou égaux à 18 000 oeufs, les oeufs à examiner sont prélevés dans au moins 20 % des gros emballages.

    Pour les lots de plus de 18 000 oeufs, les oeufs à examiner sont prélevés dans au moins 10 % des gros emballages et dans au moins dix gros emballages.

    5. Lorsqu'ils s'agit d'oeufs non emballés exposés ou mis en vente dans le commerce de détail, l'échantillonnage porte sur 100 % des oeufs jusqu'à 180 oeufs et, pour les quantités supérieures, sur 15 % des oeufs avec un minimum de 180 oeufs. Article 30

    1. À l'issue du contrôle et, le cas échéant, après mise en conformité du lot avec les dispositions du règlement (CEE) no 1907/90, le contrôleur appose sur l'emballage une banderole revêtue d'un sceau officiel et des mentions suivantes:

    a) « Contrôlé le (date)

    à (lieu) . »

    b) le numéro attribué au contrôleur par l'organisme de contrôle.

    2. La banderole de contrôle est de couleur blanche et les indications sont de couleur rouge. Dans le cas où l'emballage était fermé avant le contrôle, il est refermé par la banderole de contrôle, qui peut, si nécessaire, recouvrir la banderole ou le dispositif d'étiquetage d'origine.

    3. Dans le cas d'un contrôle de petits emballages portant la mention « extra », la banderole de contrôle doit comporter les mentions visées au paragraphe 1 et le mot « extra » en caractères italiques de 1 centimètre de hauteur. Article 31

    1. Les tolérances suivantes sont admises lors du contrôle d'un lot d'oeufs classés dans la catégorie A:

    a) au départ du centre d'emballage 5 % d'oeufs présentant des défauts de qualité, dont au maximum:

    - 2 % d'oeufs brisés ou à coquille fêlée, ce défaut étant visible à l'oeil nu,

    - 1 % d'oeufs tachés de viande ou de sang.

    Toutefois, aucune tolérance n'est admise pour la hauteur de la chambre à air des oeufs commercialisés sous la mention « extra », lors du contrôle effectué à l'emballage ou au dédouanement;

    b) aux autres stades de la commercialisation 7 % d'oeufs présentant des défauts de qualité, dont au maximum:

    - 4 % d'oeufs brisés ou à coquille fêlée, ce défaut étant visible à l'oeil nu,

    - 1 % d'oeufs tachés de viande ou de sang.

    2. Pour un lot d'oeufs classés dans la catégorie B, il existe une tolérance de 7 % d'oeufs présentant des défauts de qualité.

    3. Les pourcentages mentionnés aux paragraphes 1 et 2 sont doublés lorsque le lot contrôlé compte moins de 180 oeufs. Article 32

    Lors du contrôle d'un lot d'oeufs classés dans la catégorie A, il existe une tolérance pour le poids unitaire des oeufs. Un tel lot ne peut contenir plus de 6 % des oeufs dela catégorie de poids immédiatement inférieure.

    Ce pourcentage est doublé lorsque le lot contrôlé contient moins de 180 oeufs. Article 33

    Pour les oeufs de la catégorie A, classés selon les critères de poids, les gros emballages présentent au moins les poids nets suivants:

    - catégorie 0: 7,5 kg/100 oeufs

    - catégorie 1: 7,1 kg/100 oeufs

    - catégorie 2: 6,6 kg/100 oeufs

    - catégorie 3: 6,1 kg/100 oeufs

    - catégorie 4: 5,6 kg/100 oeufs

    - catégorie 5: 5,1 kg/100 oeufs

    - catégorie 6: 4,6 kg/100 oeufs

    - catégorie 7: poids minimal non encore établi. Article 34

    Tout État membre sur le territoire duquel un lot d'oeufs en provenance d'un autre État membre est déclassé veille à ce que la décision de déclassement soit aussitôt communiquée à cet État membre et, sur demande de celui-ci, à l'instance compétente qu'il aura désignée. Article 35

    Les États membres communiquent à la Commission, avant le 1er janvier 1992, leurs mesures d'application du présent règlement. Article 36

    Les règlements (CEE) no 95/69 et (CEE) no 1295/70 sont abrogés. Article 37

    Le présent règlement est applicable à partir du 1er juillet 1991, à l'exception de l'article 4 paragraphe 4, de l'article 21 paragraphe 2, de l'article 22 paragraphe 2, de l'article 23 paragraphe 2 et de l'article 27 paragraphe 1 qui sont applicables à partir du 1er juin 1991. Le présent règlement est obligatoire dans tous ses éléments et directement applicable dans tout État membre.

    Fait à Bruxelles, le 15 mai 1991. Par la Commission

    Ray MAC SHARRY

    Membre de la Commission (1) JO no L 173 du 6. 7. 1990, p. 5. (2) JO no L 282 du 1. 11. 1975, p. 49. (3) JO no L 128 du 11. 5. 1989, p. 29. (4) JO no L 212 du 22. 7. 1989, p. 87. (5) JO no L 395 du 30. 12. 1989, p. 13. (6) JO no L 13 du 18. 1. 1969, p. 13. (7) JO no L 364 du 23. 12. 1986, p. 20. (8) JO no L 145 du 3. 7. 1970, p. 1. (9) JO no L 5 du 8. 1. 1985, p. 5. (10) Nombre moyen de poules pondeuses présentes = nombre de poules installées × semaines de ponte 52

    ANNEXE I

    1. Date d'emballage:

    emb.

    pakket

    verp.

    óõóê.

    packed

    emb. le

    imb.

    verp.

    emb.

    2. Date de vente recommandée:

    vender antes

    Saelges til

    Verkauf bis

    Ðþëçóç

    Sell by

    à vend. de préf. av.

    da vendersi

    uit. verk. dat.

    Lim. de venda

    3. Date de consommation recommandée:

    cons. preferente

    Mindst holdbar til

    Mind.-haltbar

    ËÞîç

    Best before

    à cons. de préf. av.

    da consumarsi

    tenm. houdb. tot

    Lim. de consumo

    4. Date de ponte:

    puesta

    lagt

    gelegt

    ùïôïêssá

    laid

    pondu le

    deposizione

    gelegd

    post

    ANNEXE II

    Conditions minimales applicables aux élevages qui produisent des oeufs visés à l'article 18 paragraphe 1 points a), b), c) et d)

    a) Les oeufs contenus dans de petits emballages portant la mention « oeufs de poules élevées en libre parcours » doivent être produits dans des élevages où:

    - les poules jouissent d'une possibilité ininterrompue de libre parcours en plein air pendant la journée,

    - le terrain accessible aux poules est, en majeure partie, recouvert de végétation,

    - la densité de peuplement n'excède pas 1 000 poules par hectare de terrain accessible aux poules, soit une poule par 10 mètres carrés,

    - l'intérieur du bâtiment satisfait aux conditions énoncées aux points c) ou d).

    b) Les oeufs contenus dans de petits emballages portant la mention « oeufs de poules élevées en plein air » doivent être produits dans des élevages où:

    - les poules jouissent d'une possibilité ininterrompue de libre parcours en plein air pendant la journée,

    - le terrain accessible aux poules est, en majeure partie, recouvert de végétation,

    - la densité de peuplement n'excède pas 4 000 poules par hectare de terrain accessible aux poules, soit une poule par 2,5 mètres carrés,

    - l'intérieur du bâtiment satisfait aux conditions énoncées aux points c) ou d).

    c) Les oeufs contenus dans de petits emballages portant la mention « oeufs de poules élevées au sol » doivent être produits dans des élevages où:

    - la densité de peuplement n'excède pas sept poules par mètre carré de surface au sol accessible aux poules,

    - un tiers au moins de cette même surface est couverte d'une litière telle que paille, copeaux, sable ou tourbe,

    - une partie suffisante de la surface accessible aux poules est destinée à la récolte des déjections d'oiseaux.

    d) Les oeufs contenus dans de petits emballages portant la mention « oeufs de poules élevées en volière » doivent être produits dans des élevages où:

    - la densité de peuplement ne dépasse pas vingt-cinq poules par mètre carré de surface au sol accessible aux poules,

    - l'intérieur du bâtiment est équipé de perchoirs d'une longeur suffisante pour que chaque poule y dispose d'un espace d'au moins 15 centimètres.

     

    http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=CELEX:31991R1274:FR:HTML

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  • ALLOCATIONS ET CONTRATS DÉPENDANCES

    La dépendance est l'état d'une personne qui ne peut plus accomplir seule les actes essentiels de la vie. Pour faire face au risque que constitue la dépendance, il existe deux mécanismes : l’Allocation Personnalisée d’autonomie (APA) et les contrats d'assurance dépendance.

    Selon la définition, la dépendance est « l’état de la personne qui, nonobstant les soins qu’elle est susceptible de recevoir, a besoin d’être aidée pour l’accomplissement des actes essentiels de la vie ou requiert une surveillance régulière ».

    L’Allocation Personnalisée d’autonomie (APA)

    L'allocation personnalisée d'autonomie (APA) est un dispositif de solidarité nationale qui permet de recevoir une aide financière de l'Etat en fonction de son degré de dépendance. 
    Pour bénéficier de l'APA, il faut être âgé de 60 ans ou plus, être en situation de perte d'autonomie nécessitant une aide pour les actes essentiels de la vie, résider de façon stable et régulière en France. Le patient doit s’adresser au Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) de sa ville pour plus d’informations.

    Les contrats d’assurance dépendance

    Il est également possible de souscrire une assurance privée. Les contrats proposés par les sociétés d’assurances prévoient le versement d’indemnités sous forme de rente ou de capital en cas de perte d’autonomie.


    Ces contrats comportent généralement une sélection médicale des risques, basée soit sur un questionnaire de santé, soit sur une simple déclaration d'état de santé.


    Le diabète peut ainsi poser problème, selon l'âge auquel est souscrit le contrat, et selon l'état de santé général du souscripteur. Les tarifs de l'assurance dépendance seront notamment basés sur ces derniers éléments : plus l'assuré souscrit tard, plus le risque est important et plus la cotisation est élevée. Un état de santé qui ne correspond pas aux critères de l'assureur peut aboutir à une surprime importante voire à un refus d'assurance. La souscription à ce type de contrats est proposée autour de 45-50 ans. Après 75 ans, il n'est généralement plus possible de souscrire.


    Les contrats d'assurance dépendance garantissent soit la dépendance totale, soit la dépendance totale et partielle. La définition de ces deux types de dépendance diffère selon les contrats : cela fait partie des critères de choix du contrat.

    Comment choisir son contrat dépendance ?

    Avant le contrat, il faudra lire attentivement toutes les clauses. Pour rappel, l'assureur (courtier, agent général d'assurance, vendeur au sein d'une mutuelle...) a une obligation d'information et de conseil (cf dernier chapitre du livret).


    Les critères de choix, et donc de comparaison entre les différents contrats d'assurance dépendance sur le  marché, sont les suivants :

    • la reconnaissance de la dépendance : chaque assureur possède sa définition, établie en fonction des grilles de critères d'évaluation telles AVQ - Actes de la Vie Quotidienne, grille AGGIR - Autonomie, Gérontologie -  Groupe Iso Ressources...
    • les garanties proposées : montant de la rente ou du capital versé en cas de dépendance,
    • le moment du déclenchement des garanties dépendance : au début de la maladie ou au diagnostic.
    • l'existence d'un délai de carence : période pendant laquelle on cotise mais on ne peut pas bénéficier de la garantie. Cette période peut aller de un an à 3 ans,
    • l'existence d'un délai de franchise : délai appliqué entre le moment où l'état de dépendance est  médicalement constaté et le début du versement de la rente,
    • les services complémentaires dont le patient pourrait avoir besoin : ligne téléphonique délivrant des renseignements de vie pratique, conseils juridiques, envoi d'un service de dépannage (serrurerie, plomberie, électricité..), prise en charge de la garde des animaux domestiques, aide ménagère, aide au retour au domicile...
    • l'âge auquel on peut souscrire

    Le tarif ne doit pas être un critère à lui seul, tant les contrats et les garanties proposés sont différents.


    Après la signature du contrat, il faut que le patient pense à prévenir ses proches car quand la dépendance surviendra, il ne pourra peut-être plus, de lui même, faire valoir ses droits.

     

    La position de l’AFD


    L’assurance dépendance est actuellement dans le flou. En effet, le 21 juin 2011, 4 groupes de travail ont remis leurs rapports sur la dépendance à Roselyne Bachelot-Narquin. 
    Ces groupes ont travaillé sur « société et vieillissement », « enjeux démographique et financier de la dépendance », « accueil et accompagnement des personnes âgées », « stratégie pour la couverture de la dépendance des personnes âgées ».

    En juillet, c’est le Sénateur André Trillard qui rendait un rapport relatif à la prévention de la dépendance des personnes âgées, en formulant 10 recommandations. Fin août, le Premier ministre François Fillon a annoncé, en raison de la crise, le report à "début 2012" de la réforme de la dépendance, rendant improbable une réforme avant la présidentielle.

    Dans un tel contexte d’incertitude, il est nécessaire d’attendre pour voir quelles mesures seront prises. Il faut se tenir informé des intentions du gouvernement avant de souscrire un contrat dépendance. En effet, les différents acteurs privés et publics de la dépendance (compagnie d’assurance, sécurité sociale) adapteront leurs offres pour la dépendance à la suite de cette réforme.





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  • LES MUTUELLES ET COMPLÉMENTAIRES SANTÉ

    Les mutuelles ont pour objet de garantir la maladie, l’accident et la maternité. Les questionnaires de santé ont, pour la plupart, disparus des dossiers de demandes d’adhésion à des assurances santé. Les remboursements des complémentaires santé sont variables selon les formules proposées.

    Pour les soins courants (consultation, pharmacie…), les dépenses de soins et de biens médicaux sont, en partie, prises en charge par les régimes d’assurance maladie et complétées par les mutuelles de façon plus ou moins étendue.

    Choisir sa mutuelle

    Les contrats proposent une multitude de formules que l’on peut classer en deux groupes : la mutuelle de base et le mutuelle "haut de gamme".

    La mutuelle de base

    Elle prend en charge le montant qui reste à la charge du patient après le remboursement par l’assurance maladie (ticket modérateur). Le remboursement se calcule par rapport au tarif de convention de la caisse d’assurance maladie et non sur la dépense réelle.

    La mutuelle « haut de gamme »

    Les contrats proposent des garanties étendues concernant les dépassements d’honoraires, les frais d’optique et dentaires. Pour les frais d’optique et les prothèses dentaires, le remboursement peut se faire par forfait et/ou par pourcentage du tarif de remboursement de la sécurité sociale. Plus les remboursements sont importants, plus les cotisations sont élevées.

     

    Pour le choix de l’organisme, il est difficile de s’y retrouver tant le nombre de compagnies est important et tant les options, les garanties et les prix sont variables. Le patient devra donc choisir en fonction de ses besoins réels : consultations diététiques ou spécialisées (psychiatrie...), prothèses dentaires, optique... Des garanties complémentaires peuvent être proposées dans ces contrats telles que : l’incapacité temporaire, l’invalidité et l’assistance.


    Il faut être vigilant sur les délais de carence : il s'agit de la période décomptée à partir de la souscription, pendant laquelle certaines prestations ne sont pas prises en charge par la mutuelle. Ce délai doit être dépassé pour pouvoir bénéficier des garanties les plus élevées (prothèses dentaires, optique). 

    Le diabète entraine des complications dans des domaines où le remboursement de la sécurité sociale est relativement faible, même dans le cadre d’une prise en charge à 100%. C’est le cas notamment en podologie, diététique, dentaire et optique. Au moment du choix de la mutuelle, il est important de vérifer si ces postes sont bien pris en charge par la complémentaire santé.


    Les aides pour bénéficier d’une mutuelle.

    La CMUC

    Pour les personnes ayant de faibles ressources, il existe la couverture maladie universelle complémentaire. Il s’agit d’une couverture complémentaire gratuite, qui prend en charge les dépenses restant à charge après l’intervention des régimes de base de sécurité sociale.


    Les bénéficiaires sont les personnes résidant de manière stable et régulière en France (depuis plus de trois mois), et disposant de ressources inférieures à un plafond annuel qui est de 7447 euros pour une personne seule. Le demandeur doit déposer sa demande à la caisse dont il dépend.  La couverture complémentaire est accordée pour une durée d'un an renouvelable. Les personnes percevant le RSA ont droit automatiquement à la CMUC, sur justificatif des droits au RSA.

    Le chèque santé

    La caisse d’assurance maladie peut proposer à votre patient une aide à l’acquisition d’une couverture  santé appelée « le chèque santé ». Il ouvre droit à une déduction sur la cotisation auprès de l'organisme de mutuelle. Cette aide est attribuée aux personnes dont les ressources sont supérieures au plafond fixé pour l'attribution de la C.M.U.C, dans la limite de 20 % de ce plafond.


    Ce dispositif dispense de l'avance de frais sur la partie prise en charge par l'Assurance Maladie lors des consultations médicales, dans le cadre du parcours de soins coordonnés.  Une fois l'attestation-chèque obtenue, le patient choisit librement sa mutuelle.  Le montant est de 100 euros minimum et 400 euros au maximum. Il est fixé en fonction de l’âge. Pour les moins de 25 ans, le montant de l’aide est de 100 euros. Pour les personnes de 60 ans et plus, l’aide est de 400 euros. 

     

    http://www.afd.asso.fr/diabete-et/assurances/mutuelles

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  • DIABÈTE, ASSURANCES ET PROTECTION SOCIALE

    Dans le cas d'une maladie chronique, évolutive et parfois invalidante comme le diabète, il est nécessaire de connaître ses droits en matière de protection sociale et les modalités de prise en charge (soins, traitements...) par l'assurance maladie et les complémentaires santé.

    Malgré les avancées médicales et scientifiques, l’accès à l’assurance reste un problème majeur pour les personnes diabétiques.

    Clauses et conditions particulières des contrats

    Les surprimes, les restrictions de garanties, l’exclusion du diabète...font parties du quotidien des personnes diabétiques qui souhaitent s’assurer contre le risque, que ce soit pour uncontrat santé, une mutuelle complémentaire, un contrat emprunteur ou un contrat de prévoyance décès.

    Contrats avec ou sans questionnaire de santé

    Pour les assurances qui ne réclament pas de questionnaire de santé à la souscription du contrat (voyage, automobile, mutuelle), le problème est forcément moins contraignant.

     

    Crédit photo : © E.baille - Fotolia.com

     

    http://www.afd.asso.fr/diabete-et/assurances

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  • PATIENCE, 29 ANS (69)

    Je suis très contente d'avoir découvert ce site. Ce matin, j'en ai entendu parler à la télévision dans une émission qui parlait du diabète. Je suis allée sur le site et je suis très contente des témoignages que j'ai lus.

    J'ai un diabète insulino-dépendant depuis le mois d'août 2010 et je peux vous dire qu'en lisant certains témoignages, je me reconnaissais.

     

    Il n'y a pas de diabète dans ma famille. Je suis avs et ayant fait une formation sur certaines pathologies. Je ne voulais pas accepter ce qui se passait et vu les symptômes : la soif, envie de faire pipi...au fond de moi je le savais mais refusais de l'admettre. Il a fallu que mon compagnon insiste pour que je consulte un médecin qui m'a prescrit les prises de sang. Et là! Bang! Comme un coup de feu! Le verdict est tombé : 4,20 g. Là, j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps...

     

    L'hospitalisation, le traitement, on ne comprend pas trop ce qui nous arrive et pourquoi nous.

     

    J'ai une fille de 4 ans et demie. C'est vrai, les proches ne comprennent pas toujours la fatigue, le manque de moral, le fait de penser aux piqûres, aux comprimés, on n'a pas forcement le moral. J'ai l'impression que mes proches pensent que j'en fais un peu trop ou que je joue la comédie. Alors, même quand je suis mal, je ne me plains pas et je ne sais pas vers qui me tourner. Mon compagnon ne cherche pas à comprendre ma maladie et mes parents me manquent énormement car je suis d'origine africaine et mes parents vivent là bas.

     

    Mon travail est trop physique car c'est à domicile et avec les familles, j'ai travaillé pendant un an en mi-temps thérapeutique. C'est fini, la sécu ne veut plus me payer les indemnités journalières donc c'est très dur pour moi de travailler à temps plein. Je suis obligé de modifier mon temps de travail. Quand vous dites au diabetologue que vous êtes fatigué, on vous dit qu'il n'y a pas d'explications. Je voulais juste dire que les gens qui disent que ce n'est pas une fatalité d'avoir un diabète ne savent pas ce qu'ils disent : moralement et physiquement moi je ne suis pas bien. Je n'accepte pas le fait de faire ma glycémie à jeûn chaque matin...

     

    Je suis très contente d'avoir lu vos témoignages et de savoir qu'il y a des gens qui vivent la même situation que moi. Merci beaucoup et à bientot maintenant que je connais le site!

     

    Crédit photo : © Freddy Smeets - Fotolia.com

    Photo d'illustration 

     

    http://www.afd.asso.fr/node/2207

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  • LISALBANE, 17 ANS

    L'annonce est brutale : soif, perte de poids importante et gorge sèche. On me diagnostique alors un diabète de type 1 pendant l'été. C'est une maladie qui est répandue mais pas très connue, alors on ne sait que penser. J'ai été prise en charge par un endocrinologue compétent.

    L'entourage médical est très important pour apprendre à gérer les maladies chroniques et j'en apprends tous les jours. Apprendre à gérer sa glycémie n'est pas chose simple, rééquilibrer un diabète et se mettre hors de danger prend également du temps. Le diabète ne touche pas seulement la santé, mais le moral, qu'il est primordial de préserver. Coups de colères, de révoltes, et coup de blues...C'est malheureusement une fatalité pour bon nombre de personnes, il est important de prendre conscience que ce n'est pas une excellente manière de voir les choses.

     

    Pour ma part, accepter la maladie, cesser de croire à l'injustice, a été très difficile. Je me bats encore, mais même si cette étape est très différente chez chacun de nous, une certaine solidarité est bénéfique. Il faut vivre avec, au fil des jours.

     

    Mais le diabète n'est pas seulement source de malheurs : prendre part à la valeur de la nourriture, manger équilibrer, pratiquer un sport, apprendre à vivre sainement, à savourer chaque chose. C'est très important.

     

    Du coté de l'administratif, ce n'est pas facile non plus mais cela offre certains avantages non négligeables (comme je le vois dans mon lycée). En espérant que chaque diabétique y trouve son compte en positivant et surtout ne désespèrez pas !

     

    Crédit photo : © Picture-Factory - Fotolia.com

    Photo d'illustration

     

    http://www.afd.asso.fr/node/2736

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  • AGIR POUR LA PRÉVENTION

    Agissons pour la prévention. Le Ministère de la Santé nous annonce une nouvelle loi de Santé Publique où la prévention devrait tenir une place majeure.



    6/02/2013



    Acceptons-en l’augure, et apportons notre contribution à la mise en place d’une véritable politique de prévention dans notre pays.

    Celle-ci passe avant tout par la mobilisation de tous les acteurs politiques, économiques, sociaux et sanitaires, assurant leurs responsabilités et définissant les axes majeurs d’actions territoriales.

    Car la prévention, ce n’est pas un simple spot télévisé, ce n’est pas une affiche ou un conseil écrit au bas d’une annonce publicitaire, c’est une œuvre quotidienne d’information, d’éducation et d’accompagnement que les acteurs doivent mener ensemble.


    La prévention commence à l’école, elle doit se poursuivre dans les familles et à tout âge de la vie. La prévention, c’est l’éducation à la santé.

    L’AFD, après avoir mobilisé ses bénévoles dans des actions  « Halte aux complications », entend aujourd’hui s’affirmer comme « Acteur de santé de la prévention ». Sa campagne « Méfiez-vous des héritages familiaux » en 2012, a montré combien il est important d’aller à la rencontre de tous les citoyens. Aidée en cela par l’ensemble des pharmaciens d’officine, cette campagne qui a mobilisé plus de 1000 bénévoles va s’amplifier en 2013 (du 3 au 9 juin). Les Dalton seront présents pour lutter contre le diabète avec nos bénévoles sur les places des marchés, des galeries marchandes et d’autres lieux publics.

    L’AFD agit pour la prévention contre le diabète.












     

    Gérard RAYMOND

     

     

    Crédit photo : © Gérard Planchenault

     

    http://www.afd.asso.fr/edito/agir-pour-la-prevention

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  • BRIGITTE

    Denis, mon mari, 55 ans, est diabétique depuis 30 ans. Nous sommes mariés depuis 1987 et, souvent, je lui confirme qu’il y avait quelque part une femme « Saint- Bernard » qui attendait que son futur mari diabétique lui demande de l’accompagner dans la vie, bref, une Mère Térésa spéciale diabétique en quelque sorte.

    Quinze jours que nous étions mariés, lorsque je surprends Denis, un matin à 7 h, en train de se faire une injection.

     

    Vous imaginez ma démarche : achat d’un livre concernant le diabète et surtout dialogue pour connaître l’historique de sa maladie, plus demande de conseils de cuisine auprès de ma belle-mère, afin de ne pas faire d’erreurs. Cette dernière avait seulement omis de me dire qu’un diabétique, lorsqu’il était en hypoglycémie, était parfois injuste dans ses paroles. Ce dernier  fait, je l’ai appris 18 mois plus tard, par la bouche de sa grand-mère. Soulagement immense. Les reproches que Denis me faisait à certains moments, ne venaient pas du fait que j’étais une mauvaise épouse, mais tout simplement parce qu’un diabétique peut dire des mots qu’il ne pense pas. Ouf, moi qui avais failli me sauver avec notre petit garçon de quelques mois sous le bras, en me disant que je n’étais pas faite pour la vie de couple, j’étais rassurée : tout ceci était tout simplement provoqué par le diabète.

    Notre premier enfant est né en avril 1988. Lorsque j’étais enceinte, j’ai posé la question au gynécologue de la maternité qui me suivait : « Combien y a-t-il de chances pour que notre bébé soit diabétique ? »Réponse : « Quasiment aucune. » Merci la vie. Nous allons pouvoir concevoir une jolie petite famille. Avec mon caractère jovial et boute en-train : tout pour faire que mon mari se soigne et vive sa maladie dans une ambiance positive. 1990, je réclame un deuxième enfant et une petite fille arrive 10 mois plus tard. J’étais très heureuse, grossesse sans problème.

     

    Mais, le dernier mois, j’ai reposé la question concernant le risque de transmission du diabète à notre enfant. Là, douche froide. Réponse de la sage-femme : « Une chance sur quatre. » Sincèrement, je me suis dit être bien égoïste et surtout inconsciente d’avoir réclamé ce second enfant à Denis. Aujourd’hui encore, je me culpabilise car je sais que nos deux enfants ont une épée de Damoclès sur la tête (Denis a un frère diabétique également).

    À ce jour, Jérémy a 20 ans, Marilyne 18. Deux enfants en bonne santé, peu habitués aux sucres, et qui sont capables, depuis de nombreuses années, de gérer les malaises de leur papa en mon absence. Ils ont appris aussi à ne pas tenir compte des mots injustes prononcés par leur père à certains moments, plus d’autres choses encore, imposées à la famille d’un diabétique. Par exemple, Jérémy, cette nuit, en rentrant du dancing, vient de m’aider à changer le pyjama trempé de son père et aussi à le repositionner dans notre lit (c’est lourd, pour une femme, un homme de 75 kilos qui est inconscient, suite à une hypo).

     

    Depuis que nos deux enfants sont nés, je ne leur ai jamais caché la situation et les risques liés au diabète. J’ai simplement expliqué avec les mots qui correspondaient à leur âge. Ils savent que la vue, les muscles et un rein de leur papa sont rongés par le mal. Ils sont très gentils, sérieux, les pieds sur terre et nous donnent, à Denis et à moi, beaucoup de satisfactions. Ils ont aussi hérité de l’humour et de la joie de vivre de leur maman et je vous assure que ce n’est que du positif.

    Janvier 1998
    , notre petite famille a été confrontée à un drame familial. Denis a perdu une main, suite à un accident. J’ai assuré : pendant 4 mois, tous les après-midis au chevet de mon mari pour le booster et, le reste du temps, j’étais à 200 % pour rassurer mes deux petits.

     

    Cette épreuve a démontré que nous étions un petit clan familial bien solide et très soudé. Après huit opérations et presque une année d’aller-retour de leur papa à l’hôpital, notre famille est repartie sur ses bases habituelles.

     

    http://www.afd.asso.fr/temoignage/brigitte

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  • VIRGINIE, 40 ANS

    J’ai 40 ans, je suis infirmière. Je suis porteuse d’un diabète de type Mody depuis l’âge de 10 ans et insulinée depuis 1998. J’ai, depuis bientôt trois ans, une pompe à insuline. Mais j’ai beaucoup de difficultés à adhérer à ma pathologie.

    J’ai deux enfants : une fille de 15 ans et un garçon de 9 ans. Ma fille est diabétique depuis cinq ans, portant le même gène que moi, non insulinée, simplement sous antidiabétiques oraux.

     

    Deux diabètes dans la famille, c’est assez lourd à gérer.

     

    Je n’ai pas toujours la compréhension des collègues, des médecins avec qui je travaille et c’est très difficile au quotidien. J’aimerais correspondre avec des personnes dans mon cas et connaissant bien le sujet.

     

    http://www.afd.asso.fr/temoignage/virginie-40-ans

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  • La glycémie peut varier pour plusieurs raisons (alimentation, traitement, situations...). Parvenir à l'équilibre glycémique est essentiel pour bien vivre son diabète au quotidien. Ce qui suppose de comprendre les mécanismes et les circonstances qui font cette variation.

    Les contrôles réguliers permettent de surveiller ces variations. En adoptant les bonnes conduites, vous éviterez plus facilement leshypoglycémies et les hyperglycémies.

     

    Dans le corps, la régulation de la glycémie est assurée grâce à un équilibre permanent entre différentes substances principalement hormonales.

    Des substances qui font varier la glycémie

    Certaines substances comme l’insuline font diminuer la glycémie, tandis que d'autres, comme le glucagon, l’adrénaline ou l’hormone de croissance, la font augmenter. L'alimentation et l'activité physique influent également sur la glycémie.

    Défaillance du système de sécurité

    Chez une personne non diabétique, la production d’insuline par lepancréas suit la courbe de la glycémie. Il existe ainsi un système de sécurité qui évite à la glycémie de descendre trop bas. Mais pour une personne diabétique, ce système de sécurité doit être ajusté en permanence, quel que soit son traitement. Attention cependant, une prise trop importante d’insuline peut provoquer une hypoglycémie, et une quantité insuffisante peut conduire à une hyperglycémie. Le dosage des médicaments chez les personnes atteintes de diabète est donc fondamental pour l’équilibre glycémique.

    Des circonstances où glycémie varie

    Dans certaines circonstances de la vie courante, la glycémie peut varier très fortement. Une activité physique intense peut conduire à une hypoglycémie (car le simple fait de bouger contribue à faire baisser la glycémie). Certaines sensations et émotions fortes (infection, douleur, stress, joie ou tristesse intenses (à l'annonce d'une bonne ou mauvaise nouvelle, par exemple) font, au contraire, monter la glycémie. Et oui, même le coup de foudre peut être hyperglycémiant !

    Si la glycémie joue au yoyo

    Parfois, le corps ne réagit pas comme d’habitude et les glycémies jouent au yoyo. Pour comprendre ces variations, il faut apprendre à bien se connaître grâce à l’autosurveillance glycémique et à l'échange d’observations avec son médecin. Hyperglycémies et hypoglycémies font peur (surtout les secondes). Il faut en comprendre les origines pour mieux les corriger et les anticiper.

    Les 3 états de la glycémie

    Hypoglycémie Inférieur à 0.60g/l
    Glycémie normale A jeun : entre 0.70g/l et 1.10g/l
    1h30 après un repas : inférieur à 1.40g/l
    Hyperglycémie à jeun Supèrieur à 1.10g/l

     

    Parvenir à l'équilibre glycémique est essentiel pour bien vivre son diabète au quotidien. Ce qui suppose de comprendre les mécanismes et les circonstances qui font varier la glycémie.

     

    Vous trouverez en bas de page, un carnet d'autosurveillance à télécharger.

    Au sommaire :

     

     

    http://www.afd.asso.fr/diabetique/glycemie

     

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  • L'AFD organise pour la deuxième année consécutive la semaine de prévention du diabète du 3 au 9 juin 2013 afin de mettre l'accent sur les réalités du diabète :


    "On estime à 700 000 personnes le nombre de diabétiques qui s'ignorent,
    Plus de 3 millions de personnes atteintes soit 5% de la population,
    Si rien n'est fait, cette épidémie pourrait toucher 1 Français sur 10 dans 10 ans !"

    Diagnostiqué tardivement, le diabète de type 2 peut engendrer des complications dramatiques :

    Le diabète est, notamment, la 1ère cause de cécité avant 65 ans, la 1 ère cause d’amputation hors accident, la 2 ème cause de maladies cardiovasculaires et 30 000 décès lui sont imputables chaque année.






     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Lire le Communiqué de presse

     

    Voir la rubrique Semaine nationale de prévention du diabète

     

    Crédit illustration : © Lucky Comics 2013

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  • Les neuropathies périphériques

    [?] Qu'est-ce que c'est ?

    Une neuropathie ou neuropathie périphérique est une maladie des nerfs périphériques. Un nerf est périphérique par opposition au système nerveux central qui comprend l'encéphale (cerveau, cervelet, bulbe rachidien) et la moelle épinière.

    Le nerf périphérique est constitué en réalité d'une racine nerveuse qui est issue de la moelle (corne antérieure de la substance grise) et d'un ou plusieurs troncs nerveux ou nerfs proprement dits.

    Les neuropathies périphériques comprennent toutes les atteintes des nerfs périphériques, atteintes qui peuvent être isolées ou diffuses, tronculaires (nerfs) ou radiculaires (racines), symétriques ou non.

    [?] Les signes de la maladie

    Une racine nerveuse émerge de la moelle et se divise en plusieurs nerfs. Un nerf comprend schématiquement plusieurs fibres nerveuses entourées dans une gaine de myéline:

    - Des fibres motrices qui vont aux muscles ;

    - Des fibres sensitives qui remontent les informations sensitives vers les centres nerveux ;

    - Des fibres sensitives qui forment un arc réflexe avec des fibres motrices ;

    - Des fibres du système neurovégétatif.

    L'atteinte d'un nerf aura donc pour conséquence :

    - Des troubles moteurs : parésie ou paralysie

    - Des troubles sensitifs subjectifs (douleurs, paresthésies) et objectifs (hypoesthésie, anesthésie etc.)

    - Une abolition des réflexes ostéotendineux

    - Des troubles neurovégétatifs.

    Lorsqu'un nerf est touché par un processus pathologique, il s'agit d'une atteinte tronculaire.

    Lorsqu'une racine est touchée, il s'agit d'une atteinte radiculaire.

    Lorsque l'atteinte nerveuse est symétrique, elle peut être tronculaire, bilatérale, et à prédominance distale (aux extrémités des membres), il s'agit alors d'une polynévrite.

    Lorsque l'atteinte tronculaire est diffuse mais non symétrique dans son mode d'installation ni dans la topographie du déficit sensitivomoteur, il s'agit d'une multinévrite.

    Lorsque l'atteinte diffuse et symétrique est radiculaire et tronculaire, il s'agit d'une polyradiculonévrite .

    Quand un seul nerf périphérique est atteint, on parle de mononévrite .

    [?] Causes et facteurs de risque

    Les causes des neuropathies périphériques sont multiples. Il peut s'agir :

    - D'un processus diffus, métabolique ou toxique, qui va léser certaines fibres des différents nerfs, généralement les plus longues car les plus fragiles et provoquer une polynévrite;

    - D'un processus diffus inflammatoire touchant les racines et les nerfs périphériques et provoquer une polyradiculonévrite;

    - D'un processus local.

    Les neuropathies périphériques symétriques

    • Les polynévrites
    • Les polyradiculonévrites (PRN)

      Elles provoquent des troubles sensitifs et moteurs très généralement symétriques mais se distinguent des polynévrites par le fait qu'il y a d'une part une atteinte de l'ensemble de la racine et du nerf périphérique, et que d'autre part, cette atteinte est plus extensive, intéressant les 4 membres et les nerfs crâniens.

      - La polyradiculonévrite aiguë inflammatoire de Guillain-Barré est la plus typique.
      Le début survient très souvent après un syndrome grippal ou une vaccination. Il est marqué par des paresthésies (fourmillements) des extrémités sans trouble sensitif objectif net. L'abolition des réflexes ostéotendineux est précoce. Les troubles moteurs s'installent progressivement. Une paralysie faciale est fréquente. L'atteinte de la déglutition et de la respiration impose le transfert en milieu de réanimation. La ponction lombaire est fondamentale : le liquide céphalorachidien montre une hyperprotéinorachie avec dissociation albumino-cytologique. L'évolution se fait vers la stabilisation des troubles en 1 à 3 semaines, puis vers la régression en plusieurs semaines ou mois. Des séquelles à type d'aréflexie persistent souvent.

      - Il existe d'autres formes de polyradiculonévrite à évolution prolongée dont les causes sont diverses : sarcoïdose, dysprotéinémies, maladie de Hodgkin, collagénoses, envahissement néoplasique...

    • Le syndrome de la queue de cheval constitue une neuropathie périphérique particulière parfois symétrique mais le plus souvent asymétrique. Il associe :

      - Une paralysie flasque des membres inférieurs avec amyotrophie (fonte musculaire);

      - Une abolition des réflexes ostéo-tendineux ;

      - Des troubles sensitifs objectifs et subjectifs touchant le périnée, les organes génitaux externes et la face postérieure des cuisses (anesthésie en selle);

      - Des troubles génitaux (impuissance);

      - Des troubles sphinctériens.

      Les causes sont celles des compressions médullaires : hernie discale, tumeurs locales, etc.

    Les neuropathies périphériques non symétriques  

    • Les multinévrites

    Le tableau typique est asymétrique avec plusieurs atteintes tronculaires. Mais si ces atteintes sont multiples, le tableau clinique tend à devenir symétrique. C'est alors l'asymétrie dans l'installation des troubles qui permet le diagnostic de multinévrite. Les principales causes sont :

    - Le diabète

    - La périartérite noueuse (PAN)

    - La lèpre

    - La porphyrie aiguë intermittente : dans la porphyrie aiguë intermittente, les troubles neurologiques s'installent brutalement après la prise de certains médicaments (barbituriques notamment ). Il s'agit de paralysies avec abolition des réflexes ostéotendineux et paresthésies. Il y a peu de déficit sensitif objectif. Les troubles psychiques sont fréquents et une atteinte respiratoire possible à la période aiguë. Les douleurs abdominales aiguës font évoquer le diagnostic qui est confirmé par l'examen des urines. Celles-ci sont de couleur rouge et deviennent noires à la lumière. Elles contiennent de l'uroporphyrine III et du porphobilinogène.

    - L'amylose

    - Les collagénoses (sarcoidose, lupus)

    - Plusieurs maladies infectieuses provoquent des multinévrites :

    - La brucellose

    - La typhoïde

    - La listériose

    - Les infections à mycoplasma pneumoniae

    Les souffrances radiculaires (racines nerveuses)

    Les troubles sensitifs, moteurs et réflexes sont de topographie radiculaire et les douleurs sont augmentées à la toux. Il s'agit en général de compression des racines par un disque intervertébral ou une tumeur (moelle, rachis, neurinome). Le zona peut également être en cause.

    Les souffrances des plexus nerveux

    Les plexus nerveux (carrefour de plusieurs racines) peuvent être atteints par un traumatisme, un envahissement cancéreux (tumeur du cou, du poumon, du sein), une radiothérapie, une compression locale (côte cervicale).

    Le syndrome de Parsonage-Turner est particulier. D'origine inconnue, il se caractérise par une douleur aiguë de l'épaule pendant quelques jours suivie d'une paralysie provoquant une amyotrophie marquée des muscles innervés par les nerfs provenant des 5° et 6° racines cervicales (plexus brachial). Le syndrome régresse en quelques mois. Il n'y a pas de traitement.

    Les mononévrites

    La paralysie d'un seul nerf périphérique peut être secondaire à un traumatisme ou très souvent liée à une compression de ce nerf pendant plusieurs heures. Cette compression peut être :

    - D'origine interne : fragment osseux, cal vicieux, tumeur osseuse, synovite tendineuse (atteinte du nerf médian dans le syndrome du canal carpien )

    - D'origine externe : sommeil, anesthésie, coma;

    - Due au diabète...

    Dr Lyonel Rossant, Dr Jacqueline Rossant-Lumbroso.

     Forum Santé

    http://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/sa_1074_neuropathies_peri.htm


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  • Arrêter de fumer, quelle méthode choisir ?

    C’est le jour J, vous avez décidé d’arrêter de fumer. Seul ou accompagné, avec ou sans consultation chez un tabacologue, les méthodes de sevrage sont nombreuses. Comment choisir celle qui vous conviendra ? Doctissimo a demandé au Dr Véronique Peim, tabacologue et attachée des hôpitaux de Paris, ses conseils pour ne pas se tromper.

    Lorsqu’on est fumeur, il n’est jamais facile de choisir "LA" méthode adaptée à ses habitudes, à son comportement, à sa dépendance, la méthode qui permettra d’arrêter sereinement, en limitant les risques de rechute.

    Chaque fumeur est unique

     On pourrait penser qu’il existe de grandes catégories de fumeurs et qu’une classification rapide permettrait de déterminer la méthode la mieux adaptée à ces groupes. C’est faux. Chaque fumeur est différent et sa façon d’arrêter de fumer ne sera pas celle de son voisin ou même de son conjoint. D’ailleurs, il est difficile d’affirmer qu’une méthode est meilleure qu’une autre. Le Dr Peim ajoute cependant que "l’émergence des substituts nicotiniques a démocratisé les traitements du sevrage tabagique, car ils ne nécessitent ni ordonnance, ni consultation spécifique. Les médicaments en revanche imposent un passage chez le médecin".

    Pour déterminer la méthode la plus adaptée, il faudra s’intéresser à toute l’histoire du fumeur. A-t-il déjà arrêté, avec quoi, de quelle manière ? A-t-il été suivi par un médecin ? Etait-il satisfait du résultat ? Si cela n’a pas fonctionné, quelle en est la raison ? Veut-il recommencer avec la même méthode ou au contraire changer radicalement ? Les facteurs de choix sont multiples et il faudra donc analyser la situation. Que le patient choisisse de consulter un spécialiste ou de se sevrer seul, il doit d’abord se poser ces questions et y répondre afin de choisir sa méthode.

    Bien utiliser les substituts

    Les substituts nicotiniques fonctionnent très bien, s’ils sont bien utilisés. Le Dr Peim rappelle que pour être efficaces les patchs, les comprimés ou encore les gommes doivent être utilisés au juste dosage : si la quantité de nicotine est insuffisante, les substituts, quels qu’ils soient n’auront pas l’effet souhaité. Second élément important : le mode d’emploi doit être suivi à la lettre : les gommes, par exemple, ne sont pas des chewing gums et il faut parfois retirer le patch pendant la nuit.

    L’utilisation de chaque substitut dépend du fumeur et de sont type de dépendance. Pour trouver la bonne solution, il ne faut pas hésiter à demander conseil à son pharmacien ou à consulter un médecin. L’un et l’autre sauront expliquer et conseiller au fumeur la méthode la mieux adaptée à son cas.

    Si la personne qui souhaite arrêter de fumer a déjà décidé du traitement qu’elle souhaitait employer, et s’il n’y a pas de contre-indication médicale, il n’y a pas de raison que le médecin lui refuse. En revanche, il faut lutter contre les a priori et bien expliquer que toutes les méthodes sont efficaces si elles sont bien employées.

    Arrêter brutalement ou progressivement

    Alors qu’on pensait hier que seul l’arrêt total du tabac menait à la réussite, on sait aujourd’hui qu’un sevrage progressif est possible. Et là encore, en fonction de chacun, on pourra choisir la méthode la plus adaptée.

    Pour le Dr Peim, "C’est souvent très anxiogène pour un fumeur d’arrêter brutalement et ce stress peut être synonyme d’échec. Il peut être pertinent de supprimer d’abord les cigarettes de la journée. Tous les fumeurs qui travaillent savent combien descendre les 25 étages de son bureau 10 fois par jour pour fumer peut être contraignant… L’usage du substituts dans la journée permettra de se passer de ces cigarettes et d’aller progressivement vers un arrêt total".

    Quelle que soit la méthode choisie, la personne qui décide d’arrêter de fumer doit devenir l’acteur principal de son sevrage. Le bon timing, la bonne méthode lui appartiennent. C’est un gage de réussite.

    Anne-Aurélie Epis de Fleurian, pharmacienne

    Mis à jour le 17 février 2012

    Pour aller plus loin :

    Le Dr Véronique Peim a publié aux éditions Michel Lafon : "Une nouvelle façon d’arrêter de fumer… sans craindre de grossir"

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  • La peau, les ongles et les cheveux

    25 mai 2013 - Auteur : Leen Baekelandt

    Une série de vidéos sur les maladies de la peau, des ongles et des cheveux, mais aussi quelques traitements esthétiques.
    L'acné: L'acné est surtout le lot des adolescents mais peut aussi apparaître plus tard. Une bonne hygiène et certains traitements permettent de venir à bout de ces boutons disgracieux. Le point sur l'acné.
    L'alopécie : L'alopécie est une chute de cheveux pouvant aboutir à une calvitie totale ou partielle. L'alopécie peut être héréditaire, due à un stress, un bouleversement hormonal ou une réaction à des médicaments.
    Brûlures: La brûlure fait partie des maux du quotidien. Elle peut être superficielle mais aussi endommager très gravement la peau. Le traitement des brûlures dépend de la gravité de celles-ci.
    Cancer de la peau: De plus en plus de personnes souffrent d'un cancer de la peau. En cause dans l'apparition des mélanomes, l'excès de soleil et une mauvaise protection. Tout ce qu'il faut savoir sur le cancer de la peau.
    Eczéma: Rougeurs, démangeaisons voire desquamation : autant de symptômes de l'eczéma. Cette affection de la peau fait suite au stress ou à une réaction allergique. Les poussées d'eczéma peuvent être réduites.
    Gelure: Parmi les maux de l'hiver, on compte la gelure : une lésion due au froid et qui se situe aux extrémités du corps. Il est essentiel de consulter un médecin dès l'apparition d'une gelure sur la peau.
    Herpès: L'herpès est une infection virale qui peut affecter la peau du visage ou la zone génitale. Il existe des solutions pour traiter les symptômes des crises d'herpès.
    Lupus: Le lupus est une maladie de peau auto-immune chronique qui touche surtout les jeunes femmes. Il se reconnaît notamment à des rougeurs sur le visage. Il existe des solutions pour traiter le lupus.
    Microdermabrasion: La microdermabrasion est utilisée en médecine esthétique. Cette intervention permet d'améliorer l'aspect de la peau et de corriger les rides. Tout savoir sur la microdermabrasion en vidéo.
    Micropeeling: Le micropeeling est un acte de médecine esthétique qui permet d'améliorer la qualité de la peau et de réduire les rides et ridules. Comment se déroule un micropeeling ? Le point en vidéo.
    Moisissure: Les moisissures sont des champignons qui se développent avec l'humidité. Elles se trouvent dans le papier peint, les cloisons. Les moisissures provoquent irritations de peau, rhumes et allergies.
    Resurfaçage cutané au laser: Comme le micropeeling, le resurfaçage cutané au laser est une technique de rajeunissement de la peau qui permet de diminuer les rides. Le point sur le resurfaçage cutané au laser.
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  • Messieurs, c'est le moment pour une remise en forme !

    25 mai 2013 - Auteur : I.G.

    Pas facile de voir ses “tablettes de chocolat” remplacées au fil du temps par l’embonpoint. Plutôt que de le masquer avec un grand pull, voici les meilleures pistes pour manger un peu mieux et bouger un peu plus.
    Jusqu’à une certaine époque, les hommes n’avaient pas d’état d’âme face à ce petit embonpoint qui pointait en milieu de vie, remarque Olivier Grignon, psychanalyste. Elle leur donnait un petit côté « bien installé ». On parlait même d’un ventre de propriétaire, symbole d’une certaine puissance… De nos jours, on vit à l’heure de l’esthétisme, du plat et du ferme. Du coup, nombre d’hommes supportent mal d’avoir du ventre. Ils ont l’impression qu’il leur enlève tout leur potentiel de séduction.” Y aurait-il de la déprime dans l’air chez ceux d’entre nous qui sont légèrement bedonnants ? Apparemment… “Je viens de divorcer et j’aimerais bien rencontrer quelqu’un, raconte Alain, 47 ans. Mais mon ventre me plombe le moral ! j’ai l’impression de n’être entouré que d’hommes sportifs et bien bâtis, et de n’avoir plus aucune chance avec mes rondeurs.”

    LE CHARME DISCRET DE VOS POIGNÉES D'AMOUR ?

    La bedaine, un tue-l’amour ? “C’est loin d’être prouvé ! rétorque le gynécologue andrologue Sylvain Mimoun. Je rencontre beaucoup de femmes qui aiment les rondeurs. Ça les rassure. Pour elles, un homme bien enrobé apprécie les plaisirs, tous les plaisirs de la vie. Il leur semble qu’avec lui, elles pourront profiter des bonnes choses, sans avoir sans cesse à contrôler ce qu’elles mangent.” C’est vrai qu’un homme sans un iota de graisse et qui s’épuise en pompes chaque matin ou en marathon le week-end et qui calcule les calories de ses carottes râpées, ça peut être lassant, voire carrément déprimant pour tout le monde.
    Alors, va pour les poignées d’amour, mais attention : trop de ventre peut cacher autre chose… “Quelques kilos de plus au fil des années, c’est le lot de tous. Chez les hommes l’embonpoint s’installe sur le ventre, tout simplement parce que les récepteurs qui stockent les graisses se situent à cet endroit, explique le docteur Arnaud Cocaul, diététicien. Rien à voir pourtant avec le gros ventre car, au-delà de 102 centimètres de tour de taille, on augmente dangereusement le risque cardio-vasculaire.” La peur de la maladie – même non avouée – n’est sans doute pas étrangère au rejet de l’embonpoint. D’où la pression douce, mais ferme, qu’exercent sur nous les femmes, remarque Sylvain Mimoun :
    “Beaucoup de ceux qui veulent mincir sont poussés par leurs compagnes. Non pour des raisons esthétiques, mais parce qu’elles redoutent le pépin de santé.” Le psychanalyste Olivier Grignon renchérit :
    “Une femme qui demande à son homme de « fondre » un peu lui dit d’une manière déguisée : « Prends soin de toi, je n’ai pas envie de te perdre. » Belle déclaration d’amour, non ?

    PERDEZ LE SUPERFLU EN MANGEANT MIEUX…

    On ne va pas vous bercer d’illusions : les tailles enrobées doivent passer par un régime ! Bonne nouvelle quand même : vous maigrissez plus facilement que les femmes qui – la vie est vraiment injuste – à la moindre diminution calorique, stockent les graisses. D’autre part, votre masse musculaire est naturellement plus importante que celle des femmes. Et on sait maintenant que cette masse musculaire est une grande consommatrice de calories. De plus, vous êtes moins enclinsau grignotage ! En revanche, bon nombre d’entre vous ont un sérieux penchant pour les aliments bourrés de calories (alcool, charcuterie, fromage…) et les “bonnes bouffes” le soir. Pas vraiment compatible avec la ligne, vous l’avouerez ! Désolé, mais pour garder votre poids de forme, il faudra bien faire quelques efforts comme ceux préconisés par le Dr Arnaud Cocaul, diététicien.
    1. Mettez la pédale douce sur l’alcool. Si vous appréciez quatre verres de vin par jour, passez à trois. Vous en buvez deux ? Passez à un. Et pas plus d’un apéro par semaine, s’il vous plaît ! 
    2. Donnez un bon coup de frein sur la charcuterie et le fromage. Oui, vous adorez, alors pour ne pas vous sentir frustré, accordez-vous une raclette avec charcuterie une fois tous les quinze jours. C’est l’idéal pour recevoir les amis.
    3 . Offrez-vous une collation avant une sortie. Vous êtes invité ? Savourez un bon petit fromage blanc et une tranche de jambon avant de partir. Cela vous évitera de vous jeter sur les cacahuètes à l’apéritif, et vous aidera à manger moins à table. 
    4. Chez vous, diminuez la taille de vos assiettes. Ce n’est pas une plaisanterie, mais une bonne astuce. En mangeant dans des assiettes à dessert, on réduit forcément la quantité des aliments ! Et, bien sûr, essayez de ne pas vous resservir.
    5. Enfin, supprimez le JT au dîner. À force de voir en direct tous les malheurs du monde à la télévision, on mange plus pour se rassurer. Un mécanisme inconscient prouvé par des chercheurs. Vous allumerez la télévision après le dîner ! 

    REFAÎTES-VOUS DES MUSCLES EN BOUGEANT

     Ce n’est pas une surprise, et il y a bien longtemps, une publicité pour une célèbre eau minérale le serinait presque chaque soir : en bougeant, on élimine. Cela dit, bien des idées fausses ont la vie dure : on ne fait pas fondre son ventre en s’acharnant uniquement sur ses abdos, même si cela y contribue largement. Il faut jouer de tous vos muscles. C’est pourquoi le Dr Stéphane Cascua*, médecin du sport au CHU de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, suggère à ses patients de varier les plaisirs sportifs et de ne pas démarrer trop fort pour les poursuivre au fil des semaines.
    Ainsi, il recommande de pratiquer des sports d’endurance qui feront perdre de la masse grasse. Au choix : vélo, footing, natation, cardio-training en salle de sport, rameur… L’idéal : trois séances de quarantecinq minutes à une heure par semaine.
    Et d’ajouter des exercices pour renforcer la musculature. Car plus notre masse musculaire est importante, plus nous dépensons de l’énergie et grillons des calories, même au repos. Il existe toutes sortes d’exercices à pratiquer chez soi quelques minutes chaque jour : pompes, fentes, accroupissements, abdominaux, écartements des jambes avec des bandes élastiques attachées aux chevilles, exercices de musculation des bras avec des haltères.
    Attention : l’objectif n’est pas de forcer, mais d’être régulier. Et pour être régulier, il faut être motivé. Pour cela, le Dr Cascua vous donne quelques trucs.
    1. Fixez-vous des objectifs réalistes, sinon, c’est la recette du découragement ! Demandez conseil à un diététicien ou à votre médecin. De toute façon, le voir est indispensable, car vous devrez vérifier que la machine est en bon état de marche ! 
    2. Bloquez des créneaux sur votre agenda. Trouver le temps de bouger deux ou trois fois par semaine, entre quarante-cinq minutes et une heure, c’est la dose minceur ! Recensez les activités qui vous plaisent et contactez les amis qui seraient prêts à en faire autant. Quand on a un rendez-vous, on est moins tenté d’annuler.
    3. Misez sur la diversité. L’endurance, le renforcement musculaire et l’esthétique font une silhouette fine, tonique et élégante. Pour l’endurance, la marche, le footing, le vélo, la natation feront l’affaire. Pour la musculation, faites de la gym à la maison avec un manuel et montez les escaliers à pieds ! Pour l’esthétique, pensez au taî-chi ou à la danse de salon, pourquoi pas ? 
    4. Surveillez votre assiette. Au moment de reprendre le sport, pas question de réduire vos rations alimentaires. Faites juste la chasse aux deux ennemis de votre ligne : la graisse cuite et le sucre. Évitez les plats en sauce, les fritures, les tartes, les feuilletés bourrés de graisse cuites : le corps ne sachant comment les traiter, il les stocke. Quant au sucre, il se cache dans les yaourts aux fruits et les céréales du petit déjeuner. Alors on se prive de tous les plaisirs ? Non, on fait simplement attention à les consommer les jours où l’on a programmé du sport.
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  • Un lexique en ligne pour connaître les principales définitions de l'univers du diabète.

    A B C D F G H I L M N O P R S T U V
    Acétone

    Déchet provenant de la dégradation des graisses. Il s’élimine par les voies respiratoires et l’urine. L’acétone apparaît quand l’organisme manque d’insuline et ne peut plus utiliser le glucose.

    Acétonurie

    Présence d’acétone dans les urines.



    Acidocétose

    On parle de décompensation du diabète ou d'acidocétose.

    C’est une complication grave du diabète, pouvant provoquer un coma. Elle survient lorsque l’organisme n’a plus assez d’insuline, et que le sang devient trop acide, à cause de la présence d’acétone. 40% des enfants et des adolescents chez lesquels le diagnostic de diabète de type 1 est posé présentent une acidocétose associée à un coma dans près de 15 % des cas provoquant une hospitalisation en réanimation et parfois même un décès.

    Acidose lactique

    Il s’agit d’une forme particulière d’acidose (acidité trop élevée du sang) due à une accumulation d’acide lactique dans le sang. L’acidose lactique est exceptionnelle et peut survenir chez les patients qui ont un diabète et qui sont traités par des médicaments contenant des biguanides.



    ADO

    Acronyme de anti-diabétiques oraux.

    Albumine

    Protéine présente dans le plasma sanguin. Elle est excrète en quantité excessive par le rein lors de certaines complications diabétiques (complication du rein appelé néphropathie.)

    Albuminurie

    Présence d’un excès d’albumine dans l’urine. Quand les quantités sont modérées, on parle de micro albuminurie, comprise entre 30 et 300 mg / 24 h. Au-delà, on mesure la protéinurie qui mesure l’albumine, mais aussi d’autres protéines.



    Analogues lents

    Les analogues lents sont des molécules d’insuline qui ont été modifiées de façon à obtenir une action prolongée de meilleure qualité que celle des insulines retard classiques. Durée d’action : 20 à 24 heures.



    Analogues rapides

    Les analogues rapides sont des molécules d’insuline modifiées. Elles agissent après 15 à 30 minutes après avoir été injectées sous la peau. Durée d’action : 3 à 4 heures.



    Angiographie rétinienne

    Méthode d’imagerie médicale consistant à injecter, par voie veineuse, un colorant fluorescent pour examiner les vaisseaux sanguins des yeux et détecter une éventuelle maladie (rétinopathie notamment.)



    Anomalies lipidiques (excès de cholestérol et de triglycérides)

    Excès de graisses dans le sang, souvent associé au diabète et pouvant être majoré par un déséquilibre de celui-ci, caractérisé par une élévation des graisses dans le sang (cholestérol et triglycérides.)
    Ces anomalies peuvent provoquer des lésions des grosses artères qui peuvent se boucher et provoquer notamment l’angine de poitrine et l’infarctus du myocarde, des accidents vasculaires cérébraux (atteintes des vaisseaux du cou) ou de l’artérite des membres inférieurs (atteintes des vaisseaux des jambes).




    Anticorps anti-GAD

    Dans le cas d’un diabète de type 1. 
    Anticorps qui sont dirigés contre les cellules du pancréas chargées de fabriquer l’insuline (appelées cellules bêta.) On parle de réaction auto-immune.




    Antigènes

    Substances contre lesquelles sont dirigés les anticorps.



    Artériosclérose

    Vieillissement normal des artères (dégénérescences fibreuses, lésions des parois internes qui provoquent une rigidité des artères).



    Artérite

    Inflammation des parois des artères causée par un excès de cholestérol, qui peuvent s’obstruer et diminuer l’apport d’oxygène aux tissus.

    Athérosclérose

    Lésions qui apparaissent sur la paroi interne des vaisseaux sanguins et qui résultent de l’accumulation de divers composés du sang , dont les glucides et les lipides en excès.

    Auto Surveillance Glycémique (ASG)

    Mesure par le patient de la glycémie capillaire (sur une goutte de sang) réalisée au moyen d’un lecteur de glycémie.

    Auto-contrôle

    C’est le moyen de surveiller soi-même sa glycémie à l’aide d’appareils de mesure, et d’adapter soi-même son traitement en fonction de la glycémie et des évènements de la vie courante (alimentation, activité physique…).

    Biguanides

    Médicaments abaissant la glycémie des diabétiques de type 2, en diminuant la production de glucose par le foie.

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