• Les astuces anti-vomi

    Pour les personnes sujettes au mal de transport, les voyages ne sont jamais une partie de plaisir. Pour tenter de les rendre plus supportables, un minimum de précautions s’imposent.

    On peut regrouper ces différentes recommandations autour de 5 grands principes :

    Réduire l’exposition au minimum :

    • Astuces anti-vomiEn voiture, si la route est longue, faites des haltes toutes les heures. Ce rythme casse la moyenne, mais pas la voiture ! Et le confort des passagers s’en trouve largement amélioré.
    • Si vous êtes sujet au mal de l’air ou de mer, privilégiez les places au milieu du cockpit ou du bateau, où le mouvement est minimal ;
    • Veillez à être bien calé, en réduisant au minimum les mouvements de la tête et du corps ;
    • Si le besoin s’en fait sentir, installez-vous en position semi-couchée et fermer les yeux .

    Limiter son champ visuel :

    • Evitez de lire durant le trajet, ou de fixer votre regard sur un objet en mouvement ;
    • Fixez votre regard sur l’horizon ou un point stable à l’extérieur du véhicule. Cette dernière technique est employée par les pilotes d’avion qui font de la voltige aérienne. Lorsque le système de régulation de l’organisme ne trouve plus ses repères spatiaux, c’est la volonté de l’individu qui doit prendre le dessus. Les pilotes conseillent de ne se fier qu’à ses yeux, en fixant un point jugé immobile comme le cockpit, l’horizon ou la route. Ils conseillent aussi de ne plus tenir compte des sensations que l’organisme ressent. Ainsi, seuls les yeux informent le cerveau de ce qui ne se déplace pas dans l’espace. C’est pourquoi certaines personnes, victimes du mal des transports en tant que passagers, sont très à l’aise comme conducteur. Le fait d’anticiper avec les yeux les mouvements que le corps doit subir élimine la plupart des troubles de l’équilibre.

    Jouer sur l’environnement immédiat :

    • Ne mettez pas le chauffage trop fort et laissez les fenêtres entrouvertes pour l’air se renouvelle à l’intérieur du véhicule ;
    • Le niveau sonore n’est pas à négliger. Il accroît l’anxiété et ce phénomène est important dans le mal des transports. Aussi, si possible, préférez l’autoroute où les bruits transmis au véhicule sont moindres. Evitez de mettre la radio trop fort. Au besoin, prévoyez des boules antibruit ;
    • Les vibrations et l’exiguïté sont autant de facteurs favorisant la survenue de ces troubles. Si cela est possible, essayez de les supprimer ;
    • Ne grondez pas votre enfant s’il est victime du mal des transports. Cela augmenterait son stress…

    Réduire l’ampleur des mouvements :

    • Demandez au conducteur de conduire avec le moins d’accélérations ou de décélérations possibles. La conduite calme est gage de tranquillité et de sécurité pour tous les passagers. Et puis, en période de vacances, n’hésitez pas à prendre votre temps ! On ne répète jamais assez que le voyage lui-même fait aussi partie des vacances.

    Ne pas se focaliser sur ce trouble :

    • Essayez de vous distraire de ce mal des transports en vous occupant l’esprit (organiser des jeux avec les enfants, en chantant, etc.) ;
    • Si possible prenez le volant ou la barre…

    Quant à l’alimentation, il est recommandé de réduire la quantité d’aliments ingérés en une fois, de consommer souvent de petites portions et d’éviter de boire de l’alcool. Les preuves scientifiques à l’appui de ces recommandations sont moins certaines.

    Si les vomissements sont très importants ou surviennent chez un jeune enfant, prévoyez avant le départ une boisson de réhydratation. Après de nombreux vomissements, donnez à boire cette solution réhydratante à votre enfant à raison d’un verre ou deux de temps en temps. Puis, dès que vous le pouvez, faites-lui prendre un repas assez solide. N’oubliez pas que des traitements efficaces existent et que certains ont une réelle efficacité préventive. N’hésitez pas à en parler à votre pharmacien.

    Dr Jean de Présilly
    Luc Blanchot

      

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  • Faut-il faire vacciner bébé contre la gastro ?

    Le vaccin contre la gastro-entérite à rotavirus (principal virus responsable des gastro-entérites sévères chez les jeunes enfants) peut être prescrit dès l'âge de 6 semaines. En ce début de période hivernale propice aux contagions, vous vous demandez si oui ou non il faut vacciner votre enfant. Avant d'en discuter avec votre pédiatre, voici quelques informations pratiques.

    Indissociable de l'hiver, la gastro-entérite se traduit par divers troubles digestifs, parfois associés à de la fièvre : vomissements, diarrhées, maux de ventre (difficiles à déceler chez le bébé)… Déjà particulièrement éprouvante pour un adulte, elle l'est d'autant plus pour le bébé. Deux vaccins efficaces (l'un du laboratoire Sanofi, l'autre du laboratoire GSK) non remboursés par la Sécurité sociale existent sur le marché. Faut-il demander à votre pédiatre de vacciner bébé ? Eléments de réponse.

    Une maladie fréquente aux conséquences lourdes

    La gastro-entérite aiguë est particulièrement fréquente chez les jeunes enfants de moins de 2 ans, avec un pic maximum de fréquence entre 6 et 12 mois. Bébé malade se trouve particulièrement exposé au risque de déshydratation (moins fréquent chez l'adulte). C'est pourquoi, si la gastro survient chez le nourrisson de moins de 6 mois, elle requiert une consultation rapide chez le pédiatre afin d'évaluer l'éventuelle perte de poids due à la perte hydrique et de prescrire un traitement adapté. La déshydratation, qui peut survenir en quelques heures, peut être fatale si elle n'est pas bien prise en charge. Selon l'Institut de veille sanitaire, elle serait à l'origine de 13 à 14 décès de nourrissons par an.

    Plusieurs virus ou bactéries peuvent être à l'origine d'une gastro-entérite, mais le principal coupable est le rotavirus, responsable de 40 % des cas de gastro-entérites. Virus très contagieux, il est très probable que tous les enfants y seront exposés à un moment ou un autre. L'infection par le rotavirus représente la première cause d'hospitalisation pour gastro-entérite aiguë chez les moins de 5 ans1. Très contagieux et très résistant, le rotavirus est responsable de 10 000 infections nosocomiales par an2.

    Dans les pays industrialisés, le rotavirus est la principale cause d'infections nosocomiales en pédiatrie3, à l'origine d'épidémies hivernales importantes de diarrhées dans les collectivités d'enfants et d'hospitalisations prolongées. C'est pourquoi les épidémies de gastro-entérites affaiblissent directement le système de santé et représentent un coût économique non négligeable pour la société.

    La position des autorités de santé

    De nombreux pays (Belgique, Finlande, Luxembourg, Autriche, Australie et des pays d'Amérique Latine comme le Brésil…) recommandent le vaccin contre la gastro-entérite. En France, il ne fait pas partie du panel de vaccins obligatoires ou conseillés malgré l'avis favorable de plusieurs sociétés savantes dont l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS)3.

    Dans la pratique, les médecins français l'évoquent rarement, sauf bien sûr si leurs patients les questionnent. Le Dr Terrier, médecin généraliste en Protection Maternelle Infantile (Paris 20ème) résume cette position : "Si les parents sont demandeurs d'informations, je leur explique la situation. D'un côté, je leur explique qu'il existe un vaccin efficace et qu'il est possible de le pratiquer de manière simple, efficace et sans risque. De l'autre, je mentionne la contrainte que cela représente à une période de la vie du bébé déjà bien remplie par les examens et les vaccins. Sans compter mon avis personnel, à savoir l'impossibilité de se prémunir contre tout !".

    Reste que dans certains cas, cette vaccination s'avère plus légitime que dans d'autres : enfants non allaités (les bébés nourris au sein ont un taux de gastro-entérite à rotavirus sévère cinq fois moins élevé que les autres4), bébés confrontés très tôt à la collectivité (âgés de moins de six mois et en particulier en automne et en hiver), familles nombreuses (crainte de contagion entre les enfants et les parents et donc de difficulté d'organisation au quotidien : garde des enfants, absence au travail, etc.).

    Deux vaccins reconnus efficaces

    Deux vaccins sous forme de solution buvable existent sur le marché : Rotateq® (Sanofi-Pasteur) etRotarix® (GlaxoSmithKline, GSK). Seuls des médecins peuvent les administrer. Rotateq ® présente l'avantage de protéger contre une gamme plus large de souches prédominantes du rotavirus. Rotarix®, quant à lui, nécessite seulement deux prises (contre trois pour Rotateq®). Ils peuvent être administrés toute l'année même en période de forte contagion. Le médecin peut débuter la vaccination à l'âge de 6 semaine. Elle doit impérativement être achevée à l'âge de 6 mois. Ces vaccins sont bien tolérés et possèdent de rares contre-indications et effets secondaires. Côté résultats, les chiffres parlent d'eux-mêmes : 98 % en moins de gastro-entérites sévères chez les nourrissons vaccinés2.

    Quant au traitement, il est uniquement symptomatique et vise essentiellement à corriger les états de déshydratation. Il repose notamment sur les solutés de réhydratation orale (SRO) administrés précocement pour traiter la déshydratation et en prévenir les formes sévères.

    D'ailleurs, selon la Direction Générale de la Santé (DGS), les données disponibles en France montrent que l'utilisation des SRO est insuffisante malgré les recommandations de l'OMS. C'est en discutant avec votre pédiatre que vous déterminerez l'intérêt éventuel de faire vacciner ou pas votre enfant. En attendant votre décision, la première des mesures pour éviter l'infection reste l'hygiène !

    Lucie Emile

    Créé le 09 novembre 2009

    1 -  La vaccination contre les gastro-entérites à rotavirus, dossier de presse (septembre 2009), Sanofi Pasteur MSD.
    2 - Quels sont aujourd'hui les enjeux de la vaccination des nourrissons contre la gastro-entérite à rotavirus ?, dossier de presse (octobre 2009), Laboratoire GlaxoSmithKline (GSK). 
    3 - Avis du Conseil supérieur d'hygiène publique de France relatif à la vaccination anti-rotavirus chez les nourrissons de moins de six mois (séances du 22 septembre et du 05 décembre 2006)
    4 - Allaiter Aujourd'hui n°27, La Leche League France, 1996.


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  • Comment combattre le mal de mer ?

    Vous envisagez de traverser la Manche, de préparer votre future croisière aux Antilles ou de vous adonner aux plaisirs de la voile. Attention, le mal de mer peut gâcher bien des vacances ! Fort heureusement, quelques précautions permettent de diminuer ce désagrément.

    Les mouvements du bateau perturbent les informations transmises au centre de l’équilibre, situé dans l’oreille interne. Certains s’y habituent facilement. D’autres, en revanche, supportent difficilement le roulis et le tangage. Ce risque augmente bien sûr par gros temps et est plus habituel sur une petite embarcation ou sur un voilier que sur un paquebot. Comme pour le mal des transports, dont le mal de mer n’est qu’une variante, ce sont les jeunes enfants qui paient le plus lourd tribut, suivi dans une moindre mesure, des femmes et des personnes âgées.

    Quelques précautions à prendre avant le voyage

    Le mal de merQue faire pour traiter au mieux cette question ? Tout d’abord, ne pas vous tromper sur vous-même. Votre compagnon adore la voile et a décidé de traverser la Méditerranée pour atteindre la Corse, mais vous êtes habituellement malade en bateau. Plutôt que de vous lancer dans cette aventure périlleuse, dites non. Vous risqueriez autrement de ne pas apprécier vos vacances, notamment si la mer est agitée.

    Une fois le voyage en bateau décidé, conservez votre calme. En effet, l’anxiété augmente le mal de mer. Prévoyez donc d’arriver en avance pour ne pas vous stresser.

    Mieux vaut aussi bien dormir avant le voyage et vous habiller en prévision de la traversée, car le manque de sommeil et l’excès de froid ou de chaud majorent les symptômes.

    Enfin, mangez légèrement car il est préférable d’avoir l’estomac partiellement rempli en cas de vomissements et évitez l’alcool et le tabac qui pourraient aggraver les choses.

    S’installer de préférence au centre du bateau

    Vous vous installerez au milieu du bateau, car c’est là que la stabilité est maximale, en préférant les zones bien ventilées et en fuyant bien sûr les endroits qui sentent le goudron, la peinture ou le poisson, comme cela arrive parfois sur les petites embarcations de pêche.

    Si vous êtes sensible au mal de mer, ne lisez pas, ne fumez pas et évitez de regarder les mouvements du bateau ou son sillage, ce qui pourrait déclencher une sensation de vertige.

    Pour les mêmes motifs, déconseillez à vos enfants de s’adonner à des jeux vidéo et abstenez-vous d’avoir des mouvements de rotation ou de flexion de la tête. En revanche, vous pouvez essayer de dormir.

    Monter au grand air devant les premiers signes de mal de mer

    Au moindre signe de malaise, montez sur le pont pour prendre l’air, de préférence là encore au centre du bateau et tentez de fixer l’horizon ou la côte. Il est possible que cela suffise à calmer les choses. Dans les autres cas, sachez que les troubles les plus importants sont en général observés au début du voyage. Ils devraient donc s’atténuer au fil du temps. Courage !

    Si le mal de mer se reproduit, il faudra penser à votre retour à demander à votre médecin de vous prescrire des médicaments à visée préventive, scopolamine, antihistaminiques ou produits anti-vomissements. Cependant, rien n’est parfait et ils ont aussi leurs propres inconvénients, en particulier celui d’entraîner assez fréquemment une somnolence.

    Dr Corinne Tutin
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  • Redécouvrez les légumes oubliés

    C'est le retour en grâce des fruits et des légumes, aux vertus gustatives et santé incontournables. L'occasion de découvrir la richesse et la variété du monde végétal et de déguster des espèces et des variétés oubliées. Crosnes, panais, topinambours… Ces produits du passé deviendront vite des classiques de vos futurs menus !

    Légumes oubliésSynonyme de fraîcheur et de nature, les fruits et les légumes sont les nouveaux socles de notre santé. Les chefs et cuisiniers amateurs redécouvrent leur diversité, s'émeuvent de leur chair, de leur saveur, jouent avec leurs couleurs, leurs formes et palpitent face aux possibilités culinaires qu'ils offrent. Quant au monde scientifique, s'il connaissait les vertus santé des vitamines, minéraux et fibres des végétaux, la découverte de leurs atouts antioxydants et l'identification plus récente des polyphénols leur offrent des pistes de recherches extrêmement excitantes et prometteuses.

    Le retour du passé

    Signe de ce renouveau végétal, des espèces oubliées, des variétés délaissées font leur réapparition. Crosnes, cardons, panais, topinambour, tétragone, ficoïde, pissenlits, salicorne, orties sauvages, baies de sureau, nèfles ... reprennent le chemin de l'assiette. Il était temps car les espèces végétales souffrent d'une élimination impitoyable. On estime aujourd'hui qu'environ 75 % des variétés comestibles cultivées il y a 100 ans ont disparu. La faute est collective et les explications multiples. A côté d'une agriculture intensive qui a éliminé les plantes de faible rendement, l'exode rural et la standardisation des modes de vie ont éloigné "l'homo citadinus" de la nature. Heureusement quelques irréductibles, amoureux de la flore ont préservé ce patrimoine botanique et gustatif. Des chefs, comme Marc Veyrat, qui font leur marché dans les sous-bois et qui en sublimant le goût de la menthe sauvage, de l'oxalis des bois ou du crocus sylvestre transmettent l'envie de connaître et de ramasser les plantes, les baies ou les champignons qui poussent en pleine Nature.

    Petit dico du jardin ancien

    Aucun doute, c'est avec les vieux légumes qu'on fait les meilleurs soupes (et autres plats) ! Mais difficile de redécouvrir ces végétaux aux noms souvent bizarres. Petit lexique pour amateurs en herbe :

    • Les crosnes : ce sont des petits rhizomes (racines) blancs au goût proche de l'artichaut, qui se dégustent frit, en ragoût ou en gratin. Riches en glucides, le crosne est une source appréciable de sels minéraux ( potassium, phosphore, calcium).
    • Le topinambour : mangé faute de mieux pendant la seconde guerre mondiale, le topinambour fut enterré à la libération. A la différence du rutabaga, sans saveur, la chair parfumée du topinambour lui permet un retour en grâce. Riche en glucides, il est le champion toutes catégories de la teneur en fibres.
    • Le panais : cette racine blanche, fruitée comme du céleri rave et aussi douce que la carotte. Il se prépare râpé, en crudités, en purée ou en pot au feu.
    • Le pâtisson : comme la coloquinte, le potiron, le potimarron et la courgette, il appartient à la grande famille des cucurbitacées. Riches en vitamines et minéraux, pauvres en calories, ces légumes s'apprécient en potage, en purée ou en  gratin. A noter le pâtisson se consomme également froid avec une vinaigrette ou frit.
    • Le tétragone, la ficoïde et l'arroche : derrière ces noms savants se cachent des variétés d'épinard, qui se dégustent crues en salades ou cuites avec une pointe de crème. Nutritionnellement proches de l'épinard, ces variantes sont particulièrement riches en vitamine B9.
    • Les pissenlits : cette plante joue les revenants sans avoir jamais disparue. Toujours présente dans les champs, on oublia simplement de la ramasser. Ses feuilles se préparent en salade et en soupe, quant à ses fleurs, revenues dans de la graisse d'oie, elles parfument délicatement l'omelette. Connue pour ses vertus diurétiques, le pissenlit apporte du bétacarotène et de la vitamine C.
    • Les orties sauvages : Comme les pissenlits, il suffit d'ouvrir les yeux pour en trouver et... de se munir de gant pour la ramasser ! Une fois trempée dans de l'eau bouillante elle perd toute "agressivité" et se prépare en potages et en purée.

     

    Les stars du potager

    D'ailleurs, des producteurs ont fait de leurs champs un sanctuaire de la biodiversité. A la tête de sa petite entreprise "Oh légumes oubliés", Bernard Lafon cultive depuis 1977 les légumes et les fruits de son enfance. Stars de son potager les orties, les crosnes et les pâtissons voisinent avec le pourpier, le sureau, l'amour en cage ou le pissenlit. Sa ferme ouverte à la visite et à la vente de produits est devenue au fil des ans un conservatoire des espèces disparues. Pour les jardiniers amateurs, un détour par le ferme de Sainte Marthe s'impose. Cette ferme bio commercialise des variétés de semences et des graines rares. De quoi faire pousser dans son jardin bardane, ficoïde, coloquintes, navet noir, crosnes et autres légumes.

    Quels fruits et légumes

    Pour assurer ses apports en vitamines, minéraux et autres micro nutriments et prévenir  de nombreuses maladies ( troubles cardio-vasculaires, cancers, obésité, diabète) le ministère de la santé recommande une consommation minimale de 5 fruits et de légumes par jour. Précisions...

    • Sur les quantités : l'objectif c'est minimum 400 g de fruits et de légumes. Pour cela on compte  en portion et pas en unité.  Une feuille de salade, deux grains de raisins, deux radis ne font pas six fruits et légumes. Une portion c'est 80 g minimum cela correspond à une orange,  une pomme, une grappe de raisins, 4 ou 5 prunes, une assiette pleine de légumes, une entrée sous forme de crudités ou de soupes.
    • Sur les produits : comme chaque fruit et légumes a ses propres avantages santé il faut varier et en consommer au minimum 5  différents pour cumuler leurs atouts.  La diversité est aussi importante que la quantité. Si les fruits ne sont pas difficiles à reconnaître, côté légumes il ne faut pas se tromper de famille. La pomme de terre  comme le boulgour, le blé, le quinoa, la semoule, le riz et les pâtes sont des féculents et ne comptent pas comme légumes.
    • Sur le mode de préparation : crus ou cuit les fruits et les légumes conservent leur intérêt et là encore l'union des différences fait la force. Pour les légumes, l'idéal c'est une crudité (carottes, céleri, radis, salade, tomates...) et un plat de légumes cuisinés (à la vapeur, en gratin, ou en purée) par jour.

    Et n'oubliez pas, anciens ou récents, il est important de mettre les fruits et légumes au menu. Crus, cuits, en conserves ou surgelés, au moins cinq par jour pour profiter pleinement de leurs bienfaits. Végétaux passés ou présents, ils protègent votre santé future !

    Hélène Huret

    Pour les graines et des semences

    www.fermedesaintemarthe.com 
    www.biaugerme.com 
    www.kokopelli.asso.fr

    Pour les soupes, confitures et autres conserves de légumes et fruits oubliés

    www.ohlegumesoublies.com

     Tous les fruits 
     Tous les légumes

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  • Comment le réchauffement climatique change... le goût des pommes

    Le Vif

    Source: L'Express.fr 
    vendredi 16 août 2013 à 14h32

    Une étude japonaise conclut que le réchauffement climatique rend les pommes moins acides et plus sucrées. Le goût de ce fruit, le troisième le plus consommé au monde, pourrait encore évoluer.

    Le réchauffement climatique modifie le goût et à la texture des pommes, selon une étude japonaise. © Thinkstock

    Plus sucrées, mais moins croquantes. Le réchauffement climatique modifie les paramètres liés au goût et à la texture des pommes, selon une étude japonaise publiée ce jeudi par la revue Scientific Reports. 

    Des chercheurs japonais ont étudié les caractéristiques de deux variétés de pommes, la Fuji (la plus répandue dans le monde selon l'étude) et la Tsugaru, enregistrées au cours des années depuis 1970 dans deux vergers dans les préfectures de Nagano et d'Aomori. 

    Avec l'augmentation de la température moyenne sur cette période, respectivement de 0,31°C et de 0,34°C par décennie dans chacune de ces deux régions, les dates de l'ouverture des bourgeons et de la floraison des pommiers ont avancé peu à peu dans l'année, ont constaté les chercheurs. 

    Hausse de la concentration en sucres

    Pour les deux variétés, ils ont relevé une diminution au cours du temps de l'acidité et de la fermeté des fruits mais en revanche une tendance à la hausse de la concentration en sucres. Des changements modérés mais "significatifs" qui, selon les chercheurs, témoignent que les attributs de texture et de goût des deux variétés se sont modifiés en réponse à la hausse du thermomètre. 

    Dans ces deux vergers, les pratiques agricoles et les variétés cultivées sont restées les mêmes, excluant ainsi l'influence de facteurs non-climatiques comme d'éventuelles améliorations techniques. 

    Si le changement climatique se poursuit, "les modifications dans les attributs de goût et de texture des pommes pourraient être plus frappantes avec des floraisons encore plus précoces et une hausse des températures pendant la période de maturation du fruit", estime l'équipe conduite par Toshihiko Sugiura, chercheur à l'Organisation nationale de recherche sur l'alimentation et l'agriculture à Tsukuba. 

    Quelque 60 millions de tonnes sont produites chaque année dans le monde, selon cette étude, ce qui en fait le troisième fruit le plus consommé de la planète après les agrumes et les bananes.
     
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  • Appel urgent aux donneurs de sang

    06 août 2013 - Auteur : Olivia Van de Putte

    La Croix-Rouge tire la sonnette d’alarme ! Ses stocks en produits sanguins sont en diminution. L’association humanitaire lance dès lors un appel urgent aux donneurs de sang.
    « Même les réserves de sang en O positif et A positif, habituellement stables, sont faibles », déplore la Croix-Rouge qui observe, depuis quelques semaines, une diminution importante du nombre de donneurs liée au départ en vacances et aux fortes chaleurs. Cette tendance se confirme également dans ses collectes où le nombre de passages a chuté parfois de plus de 20%.

    L’association rappelle que malgré cette période estivale, elle doit continuer à répondre aux besoins vitaux des malades et blessés qui doivent être transfusés. Pour faire face à la demande, la Croix-Rouge sollicite toute personne apte à donner du sang à se présenter dans un de ses sites de prélèvement ou dans les collectes mobiles. Vous pouvez donner votre sang jusqu’à la veille de votre 71e anniversaire. Si vous n’avez jamais donné de sang et désirez commencer, vous devez avoir moins de 66 ans.

    Pour trouver la collecte la plus proche de chez vous : www.transfusion.be ou 0800 92 245.

    Plus d’infos sur le don de sang en pages 48 et 49 du Plus Magazine de juillet/août.

     

    http://plusmagazine.levif.be/fr/011-8685-Appelurgentaux-donneurs-de-sang.html

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  • Attention aux tiques!

    15 juillet 2011 - Auteur : Leen Baekelandt

    Les tiques peuvent, dans notre pays aussi, être porteuses de bactéries qui provoquent la maladie de Lyme ou l’anaplasmose. En Europe orientale et centrale, elles peuvent transmettre le virus Flava qui provoque l’encéphalite.

    QU’EST-CE QU’UNE TIQUE ?

    Une tique est un petit animal arachnéen brun-noir, pas plus grand qu’une tête d’épingle. Les tiques se trouvent surtout dans les bois, les parcs et les régions à la végétation basse (les buissons, les hautes herbes, les fougères,…). Elles ne savent pas sauter ni voler, et attendent donc tranquillement sur place un passant à sang chaud, que ce soit un être humain ou un animal. La période des tiques dépend de la météo, mais il y en a certainement entre avril et septembre.

    Dès qu’une tique atteint la peau de son hôte, elle s'y raccroche à l’aide d’un hypostome, une sorte de tube par lequel elle se remplit de sang et régurgite de la salive. En suçant le sang, la tique devient de plus en plus grosse. Ce processus peut durer plusieurs jours, de préférence dans un endroit chaud et humide. C’est pour cette raison qu’on les trouve souvent dans les plis du corps ou dans les zones velues.

     

     

    PAS SANS DANGER

    La salive qu’une tique régurgite lors de l’absorption de sang peut contenir des bactéries ou des virus qui provoquent des maladies, chez les adultes comme chez les enfants. En Belgique, il y a deux bactéries pathogènes : Borrelia burgdorferi, qui est responsable de la maladie de Lyme, et Anaplasma phagocyptophilum, l’agent de l’anaplasmose.

    Une encéphalite à tiques (en anglais : Tick-borne Encephalitis ou TBE) est la conséquence d’une infection au virus Flavi, qui apparaît de plus en plus dans des régions d’Europe du Nord, de l’Est et Centrale.

    LA MALADIE DE LYME

    Tout le monde ne tombe pas malade après une morsure de tique. Beaucoup de morsures de tique (qui ne sont pas douloureuses parce que la tique injecte une espèce de substance analgésique) passent d’ailleurs inaperçues. Seules les tiques infectées restant au moins douze heures sur la peau, peuvent contaminer l’homme. Plus la tique reste longtemps sur la peau, plus le risque d’infection augmente. Une fois que le corps est infecté, les bactéries Borrelia pénètrent dans la circulation sanguine et se multiplient. Au fur et à mesure que la contamination s’étend, les symptômes se développent. La plupart des gens voient apparaître de l’exanthème en forme de cercles grandissants, trois jours à trois mois après la morsure. Ceci est souvent accompagné des symptômes grippaux, comme la fièvre, le mal de tête, les muscles et les articulations endoloris et la fatigue.

    Chez certains, la maladie évolue vers un deuxième stade quelques semaines après la morsure. Il peut alors y avoir une douleur à hauteur des bras ou des jambes, un visage tordu à cause de la paralysie des muscles du visage, une vue oblique et des troubles du rythme cardiaque.

    Plus tard encore (des mois ou même des années après la morsure), peuvent apparaître douleur et enflures dans une ou plusieurs articulations (arthrite), des lésions cutanées tardives sur les bras et/ou les jambes, et - dans des cas rares - des désordres neurologiques chroniques. Consultez un médecin dès que vous observez un ou plusieurs de ces symptômes.

    Afin de prévenir la maladie de Lyme, il est conseillé de contrôler le corps très régulièrement lorsque vous vous trouvez dans un endroit boisé. Idem après une promenade avec vos animaux domestiques, qui peuvent être porteurs. Brossez les poils et enlevez les tiques en vous couvrant les bras et les jambes.

     

    ANAPLASMOSE

    L’anaplasmose se caractérise par les mêmes symptômes grippaux. Ils apparaissent cinq à quinze jours après la morsure : grosse fièvre, douleur musculaire et mal de tête, parfois une douleur dans les articulations. Le nombre de cas d’anaplasmose n’est pas très élevé, mais il y a quand même relativement beaucoup d’infections en Belgique par rapport au reste de l’Europe. Entre 2000 et 2008, on a rapporté 366 cas confirmés, tandis que les autres pays européens ensemble n’ont noté qu’une centaine de cas pendant la même période.

    L’ENCÉPHALITE À TIQUES

    L’encéphalite à tiques se manifeste par les mêmes symptômes : fièvre, douleur musculaire et mal de tête et nausée. A peu près deux semaines après, lorsque la maladie semble avoir disparu, peut surgir tout à coup une paralysie des muscles ou une méningite. Cette complication guérit très difficilement.

    Dans les régions où l’encéphalite à tiques existe, il constitue un danger pour les touristes qui résident dans des zones agricoles ou boisées. Contrairement aux infections précitées, qui ne se développent que lorsque la tique reste sur place pendant douze à vingt-quatre heures, le virus qui est responsable de l’encéphalite à tiques est injecté dès le début.

    L’encéphalite à tiques peut être prévenue grâce à un vaccin préventif. Le vaccin s’appelle FSME-Immun 0.5 ml et FSME-Immun 0.25 ml Junior (pour les enfants de un à seize ans) et est disponible en pharmacie sur prescription du médecin. Il faut se faire vacciner au moins un mois avant le voyage. Il est préférable de recevoir deux injections avant le départ, avec un intervalle de un à trois mois. Demandez des conseils à votre médecin si vous envisagez de vous promener, de camper, … dans une région où l’infection existe.

     

    COMMENT PRÉVENIR UNE MORSURE DE TIQUE ?

    • Portez des vêtements qui couvrent le plus possible votre corps: des manches longues, un pantalon duquel vous pouvez éventuellement mettre les jambes dans les chaussettes, des bottes.
    • Restez le plus possible sur les sentiers.
    • Enduisez-vous d’un insecticide à base de DEET ou de picaridine. Son efficacité n’est néanmoins pas totale et disparait après quelques heures déjà.
    • Contrôlez la peau après chaque exposition possible (au moins deux fois par jour si vous résidez constamment dans une région avec des tiques).

    UNE TIQUE ! ET MAINTENANT ?

    Enlevez la tique le plus vite possible :

    • Prenez la tête de la tique avec une pincette spéciale. Plusieurs modèles sont disponibles dans des magasins outdoor et dans les pharmacies. N’écrasez pas la tique.
    • Tirez d’un coup. Ne pas tourner doucement parce que vous courez le risque que la tête reste sous la peau.
    • Désinfectez la plaie et la pincette avec de l’alcool et lavez-vous les mains.
    • Evitez l’application de pétrole, d’éther ou d’une cigarette allumée, qui, à cause de l’irritation, augmente le risque d’introduction de salive infectée. 
    • Notez la date et l’endroit (sur le corps) de la morsure, ainsi que le lieu (géographique) où vous l’avez reçue, afin de pouvoir communiquer ces informations au médecin au cas où apparaissent des symptômes (mentionnés ci-dessus). 
    • Consultez un médecin dès que des symptômes se manifestent. Si le médecin estime que c’est nécessaire, il peut prescrire un traitement antibiotique.

     

     

    http://plusmagazine.levif.be/fr/011-1378-Attention-aux-tiques.html_0?

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  • 5 questions sur la transpiration

    30 juin 2011 - Auteur : Leen Baekelandt

    Transpirer est un processus naturel. Mais en été, la transpiration peut être incommodante. Conseils pour éviter les petites odeurs.

    1. POURQUOI TRANSPIRONS-NOUS ?

    La transpiration est nécessaire pour rafraîchir notre organisme exposé à la chaleur et maintenir la température corporelle dans des limites normales. Le centre nerveux du cerveau envoie des stimuli aux glandes sudoripares quand nous avons chaud (climat, effort, fièvre). Obésité, angoisse, stress, abus d'alcool, troubles de la glande thyroïde, diabète non soigné et ménopause peuvent aussi hyperactiver les glandes sudoripares.

    2. POURQUOI CERTAINS TRANSPIRENT-ILS PLUS QUE D'AUTRES ?

    L'HÉRÉDITÉ JOUERAIT UN RÔLE. L'ÂGE COMPTE AUSSI: JEUNES ENFANTS ET PERSONNES ÂGÉES TRANSPIRENT MOINS. EN OUTRE, LES FEMMES TRANSPIRENT MOINS QUE LES HOMMES CAR ELLES SUPPORTENT UNE PLUS HAUTE TEMPÉRATURE CORPORELLE ET LEURS GLANDES SUDORIPARES SÉCRÈTENT MOINS DE LIQUIDE. APRÈS LA MÉNOPAUSE, BEAUCOUP ONT DES BOUFFÉES DE CHALEUR ET TRANSPIRENT ABONDAMMENT SUITE À L'ARRÊT DE LA PRODUCTION D'OESTROGÈNES.

    3. QUE POUVONS-NOUS FAIRE ?

    -se laver deux fois par jour -bien se rincer -s'essuyer dans tous les recoins -mettre régulièrement du linge propre –préférer les matières absorbant la sueur (coton, laine) -s'attaquer aux kilos superflus -éviter alcool et nourriture épicée -éliminer les poils des aisselles qui favorisent le développement des bactéries -recourir à un déodorant ayant des actifs anti-transpirants.

    4. LA TRANSPIRATION DES PIEDS REQUIERT-ELLE UN TRAITEMENT SPÉCIFIQUE ?

    La sueur est inodore. C'est la réaction à la présence de certaines bactéries qui provoque l'odeur désagréable de la transpiration. Le port de chaussures entraîne une certaine humidité au niveau des pieds et crée ainsi le climat idéal à la prolifération des bactéries.

    Conseils : -enlever les durillons qui absorbent la transpiration et favorisent la prolifération bactérienne -porter des chaussures en cuir avec semelle de cuir, changer régulièrement de chaussures -éviter chaussettes ou bas synthétiques -prendre un bain de pieds en y ajoutant quelques gouttes d'huile d'arbre à thé ou une solution de 10 % de glutaraldéhyde -bien se sécher pieds et ne pas se chausser immédiatement -marcher pieds nus le plus possible. -utiliser une crème (prescrite par le médecin) contenant des antibiotiques qui stoppent le développement des bactéries -porter des semelles à base de charbon actif absorbant la transpiration.

    5. Y A-T-IL ENCORE D'AUTRES TRAITEMENTS ?

    Si vous transpirez de façon excessive, consultez un médecin. Des médicaments dérivés de l'atropine réduisent la transpiration mais présentent des effets secondaires (bouche sèche, lourdeurs d'estomac, etc.) Dans les cas graves de moiteur des mains, on recourt à l'ionophorèse (tremper les mains 20 minutes dans des bacs d'eau salée soumis à de légers courants électriques). Une technique plus radicale : l'injection locale de Botox qui bloque la stimulation des glandes sudoripares durant 6 à 12 mois. Ou une mini-aspiration des glandes sudoripares, assez comparable à la liposuccion.

    http://plusmagazine.levif.be/fr/011-1359-5-questions-sur-la-transpiration.html

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  • Le diabète, une maladie dangereuse pour le coeur et les vaisseaux

    Environ 3 % des Français sont atteints de diabète, une affection qui tend actuellement à se répandre. Or, cette maladie expose à l'apparition précoce de complications cardiovasculaires, qui peuvent être graves.

    Par définition, le diabète correspond à un excès de glucose dans le sang. Dans plus de 9 cas sur 10, il s'agit d'un diabète de type 2, que l'on rencontre chez des adultes ayant dépassé la cinquantaine, souvent sédentaires et en surpoids. Le diabète de type 1 est moins fréquent et on peut le diagnostiquer dès l'enfance ou l'adolescence. Mais, dans les deux formes de diabète, on observe des altérations des gros et des petits vaisseaux sanguins.

    Les grosses artères du coeur, de la jambe et du cerveau sont souvent touchées

    DiabèteEn raison de l'hyperglycémie chronique et/ou de son association à d'autres facteurs de risque cardiovasculaire comme l'excès de triglycérides sanguins, l'obésité, l'hypertension artérielle, la sédentarité..., le diabète favorise le développement de plaques graisseuses (athérosclérose) au niveau des grosses artères (macroangiopathie).

    Le vieillissement accéléré des artères coronaires du coeur détermine ainsi une mortalité prématurée chez les diabétiques, en particulier chez les femmes, habituellement protégées contre les maladies cardiovasculaires jusqu'à la ménopause.

    • La probabilité de développer un infarctus du myocarde est multipliée par deux à quatre chez un diabétique en comparaison d'un non diabétique et ces infarctus sont deux fois plus souvent mortels.
    • Les diabétiques sont deux fois plus enclins que les personnes non diabétiques à développer une artérite des membres inférieurs, un risque encore accru s'ils fument beaucoup.
    • Enfin, ces patients sont plus souvent victimes d'accidents vasculaires cérébraux et ces problèmes sont, en général là aussi, plus graves que chez les non diabétiques.

    Mais, les petits vaisseaux sont également concernés

    Si l'atteinte des gros vaisseaux fait la gravité de la maladie diabétique (infarctus du myocarde, accidents vasculaires cérébraux), celle des petits vaisseaux comme les artérioles et les capillaires induit des complications propres au diabète. Cette microangiopathie est directement en rapport avec l'hyperglycémie. L'atteinte des petits vaisseaux irriguant la rétine détermine ainsi des altérations visuelles, qui passent longtemps inaperçues mais peuvent aboutir à une cécité. La circulation sanguine est également souvent moins bonne au niveau des vaisseaux des pieds. Ceci aggrave les conséquences d'une éventuelle atteinte des grosses artères des jambes et explique la nécessité de recourir parfois à une amputation des orteils lorsque ceux-ci ne sont plus suffisamment irrigués. De plus, le diabète expose à des lésions précoces des petits vaisseaux irriguant les reins, avec le risque de voir se développer une insuffisance rénale.

    Comment limiter les risques pour le coeur et pour les vaisseaux ?

    De nombreux diabétiques, en particulier de type 2, présentent de nombreux facteurs de risque dont les effets négatifs se renforcent mutuellement. S'il est fondamental de normaliser le taux de glucose sanguin grâce au régime alimentaire et à la prise de médicaments anti-diabétiques oraux ou d'insuline, il est également essentiel d'éliminer dans le même temps ces paramètres de risque supplémentaire.

     

    Ces mesures passeront par la correction d'un surpoids, d'une alimentation trop riche en graisses ou en alcool et la pratique régulière d'une activité physique. Bien sûr, la découverte d'un diabète doit également conduire à se débarrasser définitivement du tabac. Enfin, une bonne hygiène des pieds est indispensable pour prévenir l'apparition d'infections au niveau des orteils, qui aggraveraient les lésions vasculaires des extrémités. Il faudra en outre normaliser autant que possible les chiffres de la tension artérielle et corriger d'éventuelles anomalies lipidiques, qui ont persisté après diminution des apports en graisses. Ce qui peut nécessiter la prise de médicaments anti-hypertenseurs ou hypolipémiants.

    Des malades bien suivis sur le plan cardiovasculaire

    Les diabétiques doivent être attentivement suivis sur le plan cardiovasculaire. Il est habituel de pratiquer un électrocardiogramme pour déterminer si les artères coronaires sont atteintes par l'athérosclérose. Néanmoins, les atteintes coronaires s'accompagnent moins souvent de signes électriques au repos chez les diabétiques que chez les autres malades coronariens. De ce fait, on a tendance à demander plus volontiers chez eux une épreuve d'effort ou une échographie-Doppler pour vérifier l'état du coeur, ou même à pratiquer une coronarographie lorsque l'on redoute une sténose, c'est-à-dire le rétrécissement, des artères coronaires. Une échographie-Doppler sera également prescrite, lorsque l'on pense que les artères des jambes ou les artères carotides du cou sont envahies par l'athérosclérose. Enfin, la réalisation régulière d'un fond d'oeil permettra de vérifier la qualité de la circulation rétinienne. La capacité de filtration des reins sera appréciée indirectement en regardant le taux sanguin de créatinine ainsi que la quantité d'albumine qui passe dans les urines.

    Des traitements spécifiques en cas d'anomalie cardiaque ou artérielle

    Hors les médicaments anti-angineux, le traitement des anomalies coronaires repose sur la chirurgie (pontage) ou, de plus en plus souvent, sur l'angioplastie, une technique qui consiste à élargir le diamètre des artères coronaires obstruées en y introduisant un ballonnet puis en le gonflant. Un petit ressort ou "stent" sera ensuite laissé en place. Reste que chez les diabétiques, le risque de rétrécissement secondaire ou "resténose" est particulièrement important, même en présence de stent, car les lésions d'athérosclérose sont souvent longues et multiples. Pour limiter l'ampleur de ce problème, on discute donc aujourd'hui la possibilité d'utiliser prioritairement chez ces malades des stents recouverts de substance anti-sténose, comme le "sirolimus". Malheureusement, si ces stents actifs sont très efficaces, ils ont aussi l'inconvénient d'être très onéreux ! Quant aux lésions des artères des jambes ou des artères carotides, elles se traitent, soit par chirurgie ou angioplastie.

    Dr Corinne Tutin

    Sources :

    Gu K, Cowie CC, Harris MI. Diabetes and decline in heart disease mortality in US adults. JAMA 1999;281:1291-1297.
    Kannel WB, McGee DL. Diabetes and cardiovascular disease: the Framingham study. JAMA 1979;241:2035-2038.
    Manson JE, Colditz GA, Stampfer MJ, et al. A prospective study of maturity-onset diabetes mellitus and risk of coronary heart disease and stroke in women. Arch Intern Med 1991;151:1141-1147.
    Wingard DL, Barrett-Connor E. Heart disease and diabetes. In: Harris MI, Cowie CC, Stern MP, Boyko EJ, Rieber GE, Bennett PH, eds. Diabetes in America. 2nd ed. Bethesda, Md.: National Institutes of Health, 1995:429-48. (NIH publication no. 95-1468.)
    Panzram G. Mortality and survival in type 2 (non-insulin-dependent) diabetes mellitus. Diabetologia 1987; 30: 123-31.



     

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  • Les 20 plantes qui soignent

    Le Vif

    jeudi 08 août 2013 à 14h17

    Depuis le début des années 2000, la phytothérapie connaît un engouement considérable. Car le vert, c’est comme les vitamines, ça ne peut pas faire de mal. Certes. Mais à condition qu’on l’emploie à bon escient. Pendant vingt jours, nous vous proposons les plantes les plus efficaces.

     

    Les plantes sont de retour. Nombreux sont ceux qui ne font plus confiance aux médicaments chimiques, déçus par des effets secondaires, une efficacité insuffisante voire nulle ou encore une mauvaise image. De guerre lasse, on se tourne vers les médecines dites « douces ». En Belgique, seules quatre pratiques non conventionnelles ont été reconnues en 1999 par la loi Colla : l’homéopathie, l’ostéopathie, la chiropractie et l’acupuncture. La phytothérapie n’est donc pas spécifiquement reconnue car elle fait partie de la pharmacothérapie, le terme plus général officiel. Certes, elle bénéficie d’un grand capital de sympathie, voire d’empathie, au risque d’oublier parfois que certaines plantes sont toxiques. Se tourner vers la phytothérapie n’a rien d’une démarche innocente. Les plantes autorisées comme médicaments peuvent être commercialisées après avoir obtenu le feu vert de l’AFMPS (Agence fédérale des médicaments et des produits de santé). Ces médicaments à base de plantes sont vendus exclusivement en officine.

    La phytothérapie a fait ses preuves pour soulager les troubles digestifs, les palpitations cardiaques et la paresse de la vésicule biliaire, les maladies infectieuses, telles le rhume, la grippe, l’otite ou l’angine. Les plantes apaisent, facilitent le sommeil, détoxifient l’organisme, améliorent la circulation veineuse et renforcent le système immunitaire. « La phytothérapie est plus une médecine préventive que curative, elle améliore l’hygiène alimentaire, souligne le Dr. Jean-Charles Preiser, intensiviste et expert en nutrition à l’hôpital Erasme, à Bruxelles. Dès que l’on ressent des symptômes organiques, il vaut mieux revenir à la médecine traditionnelle reconnue. Par ailleurs, quand on a une hygiène alimentaire saine, il n’y a pas de place pour les compléments alimentaires. »

    Pour ne pas se perdre dans la jungle des indications thérapeutiques et ne pas tomber dans le piège des plantes, nous avons sélectionné 20 plantes indiquées pour alléger de nombreux maux de la vie quotidienne. Une « trousse » de phytothérapie de base, en somme. Que nous fouillons durant ces 20 prochains jours. Aujourd’hui, la rhodiole.

    Merci à Jean-Noël Tilman, pharmacien, administrateur délégué de Tilman SA, pour sa précieuse collaboration.

    Barbara Witkowska 

     

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  • Sodium Na+ et eau minérale

    Le sodium est un élément essentiel pour maintenir l'équilibre d'hydratation du corps. Il est donc indispensable d'en consommer en quantité suffisante, mais sans excès. Généralement, l'alimentation contribue amplement à l'apport journalier de sodium, mais en cas de déshydratation ou à l'issue d'une gastro-entérite par exemple, une recharge en sodium peut s'avérer nécessaire.

    Rôle du sodium :

    SodiumCe sel minéral permet de maintenir l'équilibre hydrique du corps. En collaboration avec d'autres sels comme le bicarbonate et le chlore, il participe aussi à l'équilibre acido-basique qui donne au sang un pH stable.
    Il intervient aussi dans la transmission de l'influx nerveux et la contraction musculaire.
    Enfin le sodium intervient dans le passage du sucre et d'autres nutriments du sang vers l'intérieur des cellules.

    Besoins en sodium :

    Les apports recommandés sont de 5 à 8 g par jour et jusqu'à 10 g pour les grands sportifs. Le seuil vital minimal est de 2 g.

    Source de sodium :

    La moitié du sodium consommée provient des aliments, l'autre est apportée par le sel ajouté à la cuisson et à l'assaisonnement. Les aliments riches en sodium à l'état naturel sont les produits de la mer, les oeufs, la viande, le lait, le fromage frais, les légumes frais.
    Certaines eaux minérales peuvent être naturellement riches en sodium : Vichy, Saint-Yorre (1744 mg /l), Badoit (171 mg/l).

    Peu de sodium dans le sang conduit à de l'hypotension

    Carences en sodium

    Les carences sont rares mais peuvent apparaître en cas de gastro-entérite par exemple, due à la déshydratation provoquée par les vomissements excessifs, les diarrhées ou la sudation.
    Un manque de sodium provoque des nausées, des crampes musculaires ainsi qu'une déshydratation. A long terme avoir peu de sodium dans le sang conduit à de l'hypotension.

    Surdose en sodium :

    Quand il est consommé en trop grande quantité, le sodium a des répercussions importantes sur lesystème cardiovasculaire. Il peut provoquer ou empirer des maladies comme l'hypertension artérielleou une insuffisance cardiaque ou rénale.

    En cas d'hypertension, mieux vaut consommer des eaux pauvres en sodium : Courmayeur (1 mg/l), Thonon (3 mg/l), Salvetat (7 mg/l).

    En revanche dans les cas d'hypotension les eaux riches en sodium sont recommandées : St Yorre (1708 mg/l), Vichy Célestins (1 172 mg/l).

    Pour exemple, le taux de sodium de l'eau potable de Paris est de 6 à 14 mg/L

    Lucile Woodward

    Créé le 01 février 2009

    Source : Apports nutritionnels conseillés pour la population Française, Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments, 3e édition, Ed. Tec & Doc. 2001

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  •  

    Les Maisons du Diabète de la Province de Luxembourg déménagent 

     

    Octobre 2013 , 4 Maisons du diabète déménagent dans les postes médicaux de garde (PMG) : 

    FAYS-LES-VENEURS devient BIEVRE (PMG - rue de la gare, 3 – 5555 Bièvre) 

    LEGLISE devient LIBRAMONT (PMG - avenue d’Houffalize, 35 – 6800 Libramont) 

    VIRTON devient TINTIGNY (PMG - rue de france, 11 – 6730 Tingny)

    MARCHE devient MARCHE (nouvelle adresse) (PMG - av. de France, 6 – Marche-en-F.) 


    Les Trois autres MAISONS restent

    BARVAUX (Rue Basse Cour, 15 – 6940 Barvaux-sur-Ourthe)

    BASTOGNE (PMG - chaussée d’houffalize, 1b – 6600 Bastogne) 

    ATHUS (Polyclinique avenue de la libéraon, 39 – 6791 Athus) 

    Ces 7 Maisons du diabète travaillent en étroite collaboration avec le médecin généraliste et le diabétologue. 

    Elles proposent une approche pluridisciplinaire du diabète grâce à la présence hebdomadaire d’une infirmière spécialisée en diabétologie et d’une diétécienne. 

    www.diabete-luxembourg.be  

     Pour plus d’infos ou prendre RDV : 

     Centre d'appels : 084/41.10.00 (tous les jours de 9h à 13h)

    www.diabete-abd.be

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  • LES COMPLICATIONS À L'HEURE DU GRAND ÂGE

    L’âge, la multiplicité des pathologies et leur intrication chez les séniors ont un effet non négligeable sur les complications du diabète, particulièrement celles qui concernent : l'œil et la vision, les reins, le cœur et les artères, les pieds ou encore les troubles neuro-psychiques.

    Atteinte ophtalmologique 

    En dehors des atteintes spécifiques de la rétinopathie diabétique et de l’œdème maculaire, dont la fréquence augmente avec l’âge, la vision peut être altérée par des affections associées comme :

    • le glaucome,
    • la cataracte
    • ou la dégénérescence maculaire

    Les anomalies de la vision constituent une source majeure de handicap et d’isolement.

    Insuffisance rénale

    L’insuffisance rénale est très fréquente chez les diabétiques âgés et conditionne les possibilités thérapeutiques. Elle résulte de la conjonction de multiples facteurs intégrant la néphropathie diabétique, l’hypertension artérielle, les affections de l’appareil urinaire (uropathies obstructives) et des causes iatrogènes (interactions médicamenteuses).

    Coronaropathie

    Le diabète et l’âge concourent à majorer la fréquence et la gravité de la maladie coronaire, notamment chez les femmes. Souvent cliniquement silencieuse, l'insuffisance coronarienne se révèle volontiers au stade des complications. Le dépistage d’une coronaropathie est souhaitable chez un malade à risque lorsque l’état clinique le permet, sous réserve que son diagnostic conduise à une modification de la prise en charge.

    Troubles cardiaques © JPC-PROD - Fotolia.comTroubles cardiaques © JPC-PROD - Fotolia.com

    Insuffisance cardiaque

    L’insuffisance cardiaque constitue une cause majeure de mortalité et d’hospitalisation. Son origine est très souvent multifactorielle, impliquant l’HTA, la maladie coronaire et les valvulopathies. Le diagnostic d’insuffisance cardiaque, même débutante, imposait l’arrêt des glitazones. Le retrait de cette classe médicamenteuse a fait disparaître ce risque.

     

    La prescription d’un régime sans sel doit être raisonnée et surveillée en raison des risques d’hyponatrémie et de dénutrition.

    Troubles neuro-psychiques

    Les complications neuro-psychiques handicapent les diabétiques âgés et génèrent des difficultés considérables dans la prise en charge :

    Troubles cognitifs

    Les troubles cognitifs et les démences sont globalement plus fréquents chez les diabétiques, notamment s’il existe une hypertension associée. Ces manifestations entraînent un obstacle majeur à la prise en charge de ces malades.

    Dépression

    Les états dépressifs s’avèrent plus fréquents chez les diabétiques âgés. Ils constituent un facteur à la fois confondant et aggravant d’un syndrome démentiel.

    Accident vasculaire cérébral (AVC)

    La fréquence des accidents vasculaires cérébraux ischémiques est globalement triplée. Cette complication constitue une cause majeure de handicap et de décès.

    Pied diabétique

    Soins des pieds © pst - Fotolia.comSoins des pieds © pst - Fotolia.com

     

    La neuropathie, qui supprime le signal d’alarme de la douleur, l’artériopathie et les troubles statiques contribuent à augmenter le risque de complications du pied chez la personne âgée diabétique. Les difficultés dans les soins expliquent le fréquent retard de la prise en charge des plaies. Le dépistage des malades à haut risque et la prescription de soins préventifs sont donc indispensables.

     

    Crédit photo en haut de page : © Elena Ray - Fotolia.com

     

     

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  •  

    26%, c'est le nombre de diabétiques en France âgés de 75 ans et plus (1 sur 4). Or avec l'âge, la condition physique, la santé (pathologies, complications), l'appétit changent. Quel impact de la vieillesse sur les traitements du diabète et sur l'alimentation ? Que faire en cas de dépendance ou de perte d'autonomie ?

    En 2025, les personnes âgées seront un quart de la population française. En France comme dans le reste du monde, lenombre élévé de diabétiques chez les personnes âgées(majoration de la prévalence du diabète des seniors) s'explique par deux facteurs essentiels :

    • la progression de lafréquence du diabète
    • l’augmentation régulière de l’espérance de vie.

    Ainsi dans l’hexagone, si la moyenne d’âge des personnes diabétiques est de 65 ans, un quart d'entre elles est âgé de 75 ans ou plus.

    La définition d’un diabétique âgé

    Pour l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), un sujet est considéré âgé après 65 ans. Mais en réalité, l’important réside plus dans l’âge physiologique que dans le simple état civil.

    L'état civil ne dit pas tout

    Ainsi, les sujets de plus de 65 ans présentant une polypathologie et ceux de plus de 75 ans doivent être classés parmi les seniors. En effet, rien n’est plus éloigné d’un sujet qui a bien réussi son vieillissement qu’un vieillard fragile présentant de multiples handicaps.

     

    La très grande majorité de ces malades
    présente un diabète de type 2

    Particularités du sujet âgé diabétique

    La population diabétique est très hétérogène et il est essentiel de distinguer plusieurs catégories de diabétiques âgés : 

    • Le sujet âgé qui a bien réussi son vieillissement, est autonome et vit dans un environnement familial favorable, sans déficit cognitif, avec un bon état nutritionnel.
    • Le sujet âgé fragile présentant de multiples pathologies peut devenir dépendant à l’occasion d’une affection intercurrente.
    • Le sujet âgé dépendant, souvent en fin de vie, présente une polypathologie et nécessite une prise en charge médicale et sociale lourde.

    L'impact de l'âge sur le diabète

    En conséquence, la vieillesse, par ses effets sur le corps, l'organisme et les changements qu'elle impose dans la vie de la personne diabétique, si elle ne bouleverse pas les fondamentaux de la lutte contre le diabète, oblige à porter une attention particulière :

    L'objectif étant de maintenir des relations sociales et familiales et unebonne qualité de vie du sujet âgé.

     

    Ce dossier a été élaboré en étroite collaboration avec le Professeur Bauduceau, Chef du Service  d’Endocrinologie, Hôpital Bégin, Saint-Mandé (94)Contenus rédactionnels : Professeur Bauduceau / AFD

     

    http://www.afd.asso.fr/diabete-et/personnes-agees

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  • Comment traverser les grandes chaleurs sans encombre


    lundi 29 juillet 2013

    Se tenir au frais, boire régulièrement, prendre des douches, fermer volets et rideaux en pleine journée et aérer son logement tôt le matin : voici les principaux conseils du ministère de la Santé pour traverser les fortes chaleurs sans encombre.

     

     

    Le ministère de la Santé donne de nombreux conseils pour traverser les fortes chaleurs sans encombre.

    Comment se protéger ?

    Lorsque les grandes chaleurs sont là, il faut se calfeutrer aux heures les plus chaudes, en fermant volets, stores, rideaux des pièces exposées au soleil, et en aérant aux heures les plus fraîches (tôt le matin, tard le soir ou la nuit).
    Il est déconseillé de sortir aux heures les plus chaudes (de 11H00 à 21H00). Il vaut mieux rester dans les pièces les plus fraîches de son domicile. S'il n'y en a pas, il faut passer deux ou trois heures dans des endroits frais près de chez soi : grands magasins, grandes surfaces, cinémas ou lieux publics. En cas de sortie, il convient de porter chapeau et vêtements légers de couleurs claires.
    Chez soi, ne pas hésiter à prendre régulièrement des douches, bains frais, ou à brumiser de l'eau sur le corps.

    Que faut-il boire ?

    R: La recommandation centrale en cas de fortes chaleurs est bien sûr de boire abondamment et avant même d'avoir soif, mais pas n'importe quoi.
    Les boissons à effet diurétiques comme le café, le thé, les colas et sodas sont à éviter. De même l'alcool, qui favorise la déshydratation.
    Il faut boire un litre et demi à deux litres par jour, sauf en cas de contre-indication médicale. Si c'est difficile, on peut accroître les rations de fruits, crudités et fractionner les repas. Il faut aussi veiller à ne pas manquer de sels minéraux (pain et soupes par exemple).

    Quelles sont les personnes à risque ?

    Face à un pic de chaleur, des catégories sont plus exposées: les personnes âgées, les nourrissons et les enfants de moins de quatre ans, les personnes souffrant de troubles mentaux, de la mémoire et ceux qui ont une maladie chronique.
    L'habitat et le mode de vie induisent des risques supplémentaires: logements sous les toits, sports intenses, et surtout travail à l'extérieur ou près de sources de chaleur (boulangeries, fonderies, pressings).

    Quels sont les risques pour la santé ?

    Le coup de chaleur est la principale des urgences liée aux grandes chaleurs. Le corps n'arrive alors plus à contrôler la température qui augmenter vite, dépassant les 40°. Les symptômes sont une peau chaude, sèche, un mal de tête violent, des propos incohérents. C'est une urgence, il faut appeler le 15, mettre la personne dans un endroit frais, la rafraîchir.

    L'insolation survient, elle, après une exposition directe au soleil. Les enfants y sont plus sensibles. Les symptômes: maux de tête, somnolence, nausées (parfois perte de connaissance, fièvre). Il faut mettre à l'ombre, rafraîchir, appeler un médecin ou le 15 s'il s'agit d'un jeune enfant en perte de connaissance.
    Les fortes chaleurs peuvent aussi aboutir après plusieurs jours à un "épuisement" provoqué par le manque d'eau et de sels dont les manifestations sont étourdissements, fatigues, faiblesse, insomnie. Il convient de se réhydrater avec un apport renforcé en sels minéraux, de se reposer au frais.

    AFP/Relaxnews

    Source: ministère de la Santé - (recommandations accessibles en ligne)


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    http://news.doctissimo.fr/Sante/Comment-traverser-les-grandes-chaleurs-sans-encombre-32874

     

     

     

     

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  • Un air plus pur

    Alerte aux pics de pollution !

    L'apparition de pics de pollution doit inciter les personnes sensibles à respecter certaines précautions. Mais lorsque le seuil d'alerte est dépassé, c'est toute la population qu'il faut engager à la prudence.

    L'arrêté inter préfectoral d'avril 1994 a mis en place une procédure d'alerte et d'information du public en cas d'épisode de pollution atmosphérique par trois types de polluants : dioxyde d'azote, ozone et dioxyde de soufre. Trois seuils d'alerte ont été retenus, en fonction des concentrations de ces substances (consulter les seuils des différents polluants) :

    - Le premier seuil impose l'information des services administratifs et techniques ;
    - Le deuxième seuil donne lieu à une information de la population, avec des recommandations particulières pour les personnes les plus fragiles ;
    - Le troisième seuil est un niveau d'alerte, qui conduit à la mise en place de mesures particulières, comme la circulation alternée, et à des messages de prudence pour l'ensemble de la population.

    Les personnes sensibles doivent éviter les efforts

    Les personnes âgées, les petits enfants, les insuffisants respiratoires, les sujets souffrant d'asthme, d'allergie ou de toute autre pathologie respiratoire chronique sont les plus sensibles à la pollution atmosphérique.

    Dès le deuxième seuil (information), il est conseillé à ces personnes d'éviter de réaliser des efforts physiques intenses et prolongés à l'extérieur. En revanche, il n'y a pas lieu de restreindre leurs sorties. Il est donc hors de question d'empêcher les enfants d'aller à la piscine ou de jouer dans le bac à sable.

     

    En revanche à partir du troisième seuil (alerte), les activités à l'extérieur doivent être limitées pour les sujets les plus gênés par la pollution. Par ailleurs, pendant ces périodes de pollution, une adaptation des traitements peut être nécessaire, notamment pour les patients asthmatiques ou insuffisants respiratoires, qui sont parfois exposés à une augmentation de leurs symptômes.

     

    Le jogging matinal

    Si le seuil d'alerte est dépassé, il est recommandé aux sujets sensibles d'éviter de sortir aux heures chaudes. Toute pratique sportive intensive est, par ailleurs, déconseillée, même aux personnes les plus en forme.

    L'effort s'accompagne en effet d'une augmentation de la fréquence respiratoire et d'une inhalation plus importante de substances polluantes, qui vont pénétrer au plus profond des poumons. Les adeptes du jogging doivent ainsi s'efforcer de courir de bonne heure le matin, les concentration d'ozone ayant tendance à augmenter au cours de la journée. Les personnes ayant en charge des enfants, dans les colonies de vacances notamment, doivent limiter les activités sportives et jeux de plein air aux seules matinées.

    N'ouvrez pas les fenêtres

    Quelques conseils valent aussi pour l'ensemble de la population. Ainsi il est évident qu'associer d'autres toxiques à la pollution atmosphérique ne peut qu'amplifier les conséquences néfastes pour la santé. Cela vaut pour le tabac, bien sûr, mais aussi pour les solvants et autres substances contenues dans de nombreux produits d'entretien ou de bricolage. Par ailleurs il est préférable d'aérer les pièces la nuit ou au petit matin, plutôt que dans la journée, ce qui est logique également pour rafraîchir les habitations.

    Enfin, en cas d'apparition de symptômes d'irritation (conjonctivite, toux, picotements dans la gorge...) ou d'aggravation d'une affection respiratoire existante, il est recommandé de consulter son médecin traitant.

    Dr Chantal Guéniot

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  • Un gros dodo contre les kilos

    Vous vous couchez avec les poules, pratiquez régulièrement la sieste et vous ne rechignez jamais à faire la grasse mat'… Bravo, vous diminuez vos risques d'obésité. Selon de nouvelles recherches, rien de mieux pour garder la ligne que la position horizontale ! Mais comment le sommeil peut-il chasser les kilos ? A lire avant de retourner vous coucher…

    Rien ne vaut une bonne nuit de sommeil réparatrice ! D'autant plus que dormir aurait d'autres vertus : préserver la ligne !

    Qui dort dîne…léger !

    Les chercheurs américains ont montré que moins on dort, plus l'indice de masse corporelle (IMC) est élevé. Si l'on ne dort que cinq heures, on aurait en moyenne un IMC plus élevé de 3,6 % comparativement à ceux qui font des nuits de huit heures. Ainsi, le sommeil protégerait contre l'obésité ! Des équipes de chercheurs américains et belges sont d'ailleurs arrivées aux mêmes conclusions, après une étude similaire. Non seulement ils ont constaté le même impact du manque de sommeil sur les risques d'obésité, mais ils ont montré que cela augmentait aussi l'appétit de manière importante. Cela pourrait expliquer pourquoi, lorsque l'on se lève la nuit, on met souvent le nez dans le frigo…

    Des hormones en cause…

    Comment le sommeil peut-il empêcher de grossir, alors que notre corps dépense le moins de calories possibles ? (pour vous en rendre compte, vous pouvez utiliser notre application interactive qui vous permet de comparer vos dépenses énergétiques au repos et éveillé). La réponse, ce sont les hormones ! En effet, l'appétit et la faim sont régulés par de nombreuses molécules. D'ailleurs, les chercheurs de l'université de Stanford avaient déjà montré les liens entre une hormone impliquée dans l'appétit et un trouble du sommeil, la narcolepsie (lire à ce propos notre article Narcolepsie : trop de sommeil tue le sommeil). Aujourd'hui, les scientifiques distinguent la ghréline, qui stimule l'appétit et la leptine, qui est responsable de la satiété. Or le manque de sommeil aurait des conséquences directes sur la synthèse de ces hormones : la ghréline est produite en excès, alors que la leptine est moins fabriquée. Bref, la sensation de faim est moins bien régulée, et l'on mange plus. Selon les scientifiques, deux jours de réveil précoce ou d'endormissement tardif suffisent à dérégler le système !

    Faire ses nuits

    Pour les chercheurs, ces liens entre le sommeil et les hormones de la faim pourrait être l'un des facteurs à l'origine de l'"épidémie" de surpoids et d'obésité qui touche les pays occidentaux. Car selon eux, le phénomène est apparu en même temps qu'une baisse de la durée du sommeil. Si cela reste une hypothèse, les effets néfastes du manque de sommeil sont eux bien connus. Il est important de faire ses nuits, pas uniquement pour la ligne. Mais bien sûr, cela ne veux pas dire qu'il faille passer ses journées au lit ! Car l'activité physique est essentielle à la santé et la lutte contre le surpoids. Alors n'oubliez pas les incontournables de votre agenda quotidien : huit heures de sommeil, une demi-heure de marche rapide, moins de télévision, prendre le temps de faire de véritables repas… Car gérer son temps, c'est la santé !

    Alain Sousa

    Sources :

    Ann Intern Med, décembre 2004 ; vol. 141 : p. 846-850.
    PloS Medicine, décembre 2004; vol. 1

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  • Alimentation équilibrée : 100 000 cancers évités

    Plus d’un cancer sur trois pourraient être évités chaque année en France grâce à une bonne alimentation. C’est ce que révèle un rapport du Fonds mondial pour la recherche sur le cancer (WCRF). Plus de fruits et légumes, moins d’alcool, de sel… Mangez malin pour tenir ce fléau à distance.

    Selon les spécialistes, faire les bons choix nutritionnels permettrait de réduire de 100 000 les cas de cancer en France.

    Des règles simples

    Le WCRF propose plusieurs recommandations spécialement adaptées à l’alimentation des Français :Alimentation équilibrée : 100 000 cancers évités

    • Manger équilibré et diversifié. Le WCRF insiste sur le fait que nos repas doivent comporter tous les groupes d’aliments et principalement ceux d’origine végétale. L’organisme international épingle notamment les habitudes alimentaires des hommes (qui consomment plus de pain, de pommes de terre, de viandes, de matières grasses et de vin) et des jeunes (qui consomment plus de produits et de boissons sucrés, de pâtisseries et de pizzas) ;



    • Plus de fruits et légumes. Car en France, ces végétaux sont "sous-consommés", avec 285 g en moyenne par adulte et par jour. Pour les spécialistes, il est nécessaire d’en avaler au moins 400 à 800 g par jour. Cela correspond aux préconisations du Programme National Nutrition Santé, à savoir au minimum cinq fruits et légumes par jour ;



    • Pas trop de kilos ! Le WCRF conseille d’éviter la surcharge pondérale, mais aussi la minceur excessive. Globalement, il ne faudrait pas prendre plus de 5 kilos au cours de sa vie d’adulte ;



    • Une activité physique régulière. Même si cette recommandation n’est pas d’ordre nutritionnel, une alimentation équilibrée doit s’accompagner par exemple d’une heure de marche rapide par jour et une heure d’exercice intense par semaine ;



    • Gare à l’excès d’alcool. Les boissons alcoolisées sont fortement impliquées dans l’augmentation du risque de nombreux cancers (bouche, larynx, foie, colo-rectal, sein…). Or il y a plus de cinq millions de buveurs excessifs en France. Le WCRF recommande de ne pas dépasser plus de 2 verres par jour pour les hommes et un verre par jour pour les femmes ;



    • Pas trop de viande. La viande fait partie des aliments qui participent à l’équilibre alimentaire, mais elle ne doit pas dépasser plus de 10 % des apports énergétiques totaux. De plus, il est recommandé d’opter plus souvent pour de la volaille ou du poisson ;
    • Réduire les matières grasses. Il faut que les Français réduisent leurs apports de lipides. Et il est nécessaire de privilégier les graisses végétales à celles d’origine animale ;

    • Halte au sel. La consommation en sel ne doit pas dépasser 6 g par jour. Préférez les assaisonnements  aux herbes ou aux épices !



    • Optez pour une bonne conservation. Les aliments périssables doivent être stockés dans un endroit frais et sec, afin d’éviter les moisissures ;



    • Respectez la chaîne du froid. En France, la température des réfrigérateurs est souvent trop élevée ;



    • Prenez de bonnes habitudes. Préserver sa santé passe également par les bons gestes dans la cuisine et à table : faites cuire les aliments à température modérée, ne consommez qu’occasionnellement des charcuteries et des jus de cuisson. Enfin, limitez les grillades et les barbecues, surtout s’ils ne sont pas réalisés dans de bonnes conditions.
      • Le cancer du sein : 30 à 50 % des cas pourraient être évités en France, soit 17 000 sur les 34 000 qui apparaissent chaque année ;



      • Cancer colorectal : l’application de bonnes pratiques aurait un effet important, puisque 60 à 70 % des cas pourraient être évités, soit 23 000 cas sur les 33 000 qui apparaissent chaque année en France !



      • Cancer du poumon : l’arrêt du tabac n’est pas la seule mesure de prévention, puisqu’une bonne alimentation permettrait de réduire de 20 à 30 % les nouveaux cas (5000 de moins sur 20 000).
    • Plusieurs cancers évitables

      Ces recommandations si elles sont suivies, auront un effet sur tous les cancers, mais plus particulièrement sur trois d’entre eux :

      Mais bien sûr, difficile de changer ses habitudes alimentaires du jour au lendemain ! Pourtant le jeu en vaut la chandelle, et les bénéfices de ces quelques petits efforts sont immenses ! Essayer de changer petit à petit votre alimentation, en intégrant ces recommandations progressivement. Bon appétit… et bonne santé !

      Alain Sousa

      Mis à jour le 19 mars 2010

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  • Les atouts des fruits et légumes de l'été

    En faisant notre marché, remplissons nos paniers de vitalité ! Les fruits et légumes sont tous plus alléchants les uns que les autres et particulièrement abondants en cette saison. Ne manquons pas le rendez-vous annuel avec ces alliés de notre santé !

    Avec la chaleur, les fruits et légumes sont de plus en plus nombreux et appétissants ! Doctissimo vous aide à faire votre marché de l'été.

    Vitamines, bonne mine !

    Les tomates, juteuses et désaltérantes à souhait, ne sont jamais aussi savoureuses qu'en cette saison. Elles sont incontournables dans nos repas, crues en salade, en coulis ou à la croque au sel ; cuites, dans des ratatouilles, des tartes, des sauces, grillées au four ou au barbecue… Grâce à leur richesse en lycopène (leur pigment rouge caractéristique) et en vitamine C (près de 20 mg aux 100 g), elles empêcheraient le vieillissement précoce de la peau. Des études récentes montreraient qu'elles auraient même un effet protecteur contre certains cancers.

    Bon pour le coeur

    Les poivrons, verts, jaunes ou rouges, égayent les plats d'été. Ils leur apportent aussi leur saveur légèrement piquante, mais tout à fait supportable quand on prend soin d'opter pour les poivrons doux, et non pour les piments au goût "brûlant". Ce sont des sources exceptionnelles de vitamine C (c'est d'ailleurs dans le poivron rouge qu'on a pour la première fois isolé cette vitamine) : on en trouve plus de 140 mg aux 100 g ! Leur taux de bêta-carotène (ou provitamine A) est également très élevé (il atteint 1 300 µg pour le poivron rouge, un peu moins pour le poivron vert). Cette association vitamine C-bêta-carotène serait intéressant dans la prévention de la cataracte, et bénéfique pour le système cardiovasculaire.

    Fraîcheur et facilité...

    C'est maintenant la pleine saison des haricots verts… et le bon moment d'en apprécier la vraie saveur, en les dégustant tout frais. Ils sont beaucoup plus rapides à préparer qu'on ne l'imagine, car la plupart des variétés n'ont plus de fils ! Simplement cuits à la vapeur et accommodés avec des fines herbes et un soupçon de crème fraîche, ils gardent leurs qualités diététiques :

      

    • Une addition calorique très modérée (seulement 24 Kcal aux 100 g !) ; des fibres tendres et bien tolérées ;
    • Des phyto-constituants protecteurs, comme des flavonoïdes et des saponines, qui pourraient diminuer le risque de dévelloper certains cancers ;
    • Enfin un large éventail de vitamines, en particulier de la vitamine C (10 mg) et des vitamines B dont l'acide folique ou vitamine B9 (45 µg).

    Côté fruits…

    Melons et pastèquesAvec les melons et les pastèques, nous pouvons nous régaler et nous désaltérer... Sans craindre les calories superflues : riches en eau, ils apportent moins de 35 Kcal pour 100 g ! Mais les nutritionnistes retiennent surtout leur teneur élevée en bêta-carotène (1 750 µg dans 100 g de melon) et en potassium, deux caractéristiques qui les font apprécier dans l'alimentation-prévention contre les troubles cardiovasculaires. Et leurs fibres, on le sait, sont particulièrement actives sur les intestins.

    Digestes et parfumés

    Lorsqu'ils sont mûrs à point, les abricots sont incomparablement parfumés, tendres, et tout à fait digestes : leurs fibres insolubles sont en partie transformées en pectine, une fibre soluble très bien supportée. Ces fruits nous permettent de faire le plein de provitamine A ou bêta-carotène : qu'on les savoure crus ou cuits, ils en fournissent des quantités appréciables (entre 1 000 et 1 500 µg aux 100 g). Dans l'organisme, ce précieux anti-oxydant est converti en vitamine A, une vitamine qui contribue au bon état de la peau, permet la vision crépusculaire et participe à la défense de l'organisme contre les agressions. Ne pas manger des abricots serait un grave manque de goût !

    Anne Laurent
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  • 10 astuces pour boire suffisamment au quotidien

    Hydratation des cellules et de la peau, élimination des déchets ou encore régulation de la température corporelle... L'eau est un élément vital pour l'organisme. Alors qu'il est conseillé de boire environ 1 à 1,5 litre d'eau par jour, Doctissimo vous donne 10 astuces pour boire suffisamment au quotidien.

    1. N'attendez pas d'avoir soif 

    La soif est un signal d'alarme de votre organisme. Lorsque cette sensation apparaît, le corps est déjà déshydraté, c'est presque déjà un peu tard. N'attendez donc pas de ressentir la soif pour boire de l'eau.

    2. Préparez votre bouteille pour la journée

    Eau au quotidienLorsqu'on est au travail ou occupé à d'autres activités, on oublie souvent de boire régulièrement. L'astuce : se préparer une bouteille d'eau chaque jour, afin de vérifier si notre consommation d'eau est suffisante.

    3. Buvez à volonté !

    L'eau représente 60 % du poids de notre corps, cela donne une idée de l'importance de l'eau dans le bon fonctionnement de l'organisme. Transpiration, urine et même respiration, l'eau est éliminée en permanence par l'organisme. C'est pourquoi le Programme national nutrition santé recommande de boire de l'eau à volonté, tout au long de la journée.

    4. Variez les plaisirs

    Boire 1 à 1,5 litres d'eau par jour vous rebute ? Variez les plaisirs : thé, tisanes ou café permettent également de s'hydrater. Pensez également aux bouillons et autres soupes et potages.

    5. Adaptez votre consommation d'eau à votre activité

    Lors d'un effort physique, le corps se déshydrate plus vite à cause de la transpiration. Même si vous n'avez pas soif, forcez-vous à boire avant l'effort. Ensuite, buvez régulièrement pendant et après l'activité sportive.

    6. Vive les fruits !

    "Buvez" en mangeant des fruits ! Pour allier hydratation et diététique, privilégiez les fruits riches en eau : melon, pastèque, poire, pêche, orange...

    7. Donnez du pep à votre eau

    Si vous trouvez l'eau un peu fade, ne vous jetez pas sur les eaux aromatisées car elles sont souvent sucrées, ou alors choisissez-les sans sucre. Sinon, ajoutez à votre verre d'eau une rondelle de citron ou d'orange ou quelques feuilles de menthe pour lui donner du goût.

    8. Changez d'eau !

    Eau du robinet, eaux de source, eaux minérales, eaux gazeuses...Il existe toute sortes d'eaux, pour ne pas vous lasser changez d'eau régulièrement.

    9. Soyez attentifs en cas de maladie

    Diarrhée, vomissements ou fièvre peuvent provoquer de grandes pertes d'eau. Le risque : la déshydratation. Soyez donc particulièrement attentifs lorsque vous êtes malade. En cas de fièvre par exemple, buvez un demi litre d'eau en plus par degré supérieur à 37°C.

    10. Adaptez votre consommation d'eau à la chaleur

    A partir de 30°C, l'organisme se déshydrate plus rapidement, à cause de la transpiration. C'est pourquoi il est recommandé de boire plus lorsqu'il fait chaud.

    Sarah Laîné

    Créé le 21 mars 2011

    Mis à jour le 16 août 2011

    Source :

    Programme national nutrition santé, Ministère de la Santé (Site Internet : mangerbouger.fr)

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